Quand j’observe la composition de mes repas, je réalise que pour moi, le retrait des produits d’origine animale (POA) de mon assiette a été une belle porte d’entrée vers une alimentation plus variée et équilibrée. Si le végétalisme n’est pas forcément synonyme d’une alimentation saine, l’élimination des POA peut être un premier pas vers une remise en question plus globale de notre alimentation – ce fut tout du moins mon expérience. À partir du moment où j’ai pris conscience que je n’avais pas besoin d’avaler de la chair animale, des produits laitiers et des œufs pour répondre à mes besoins nutritionnels, j’ai cherché à identifier les aliments d’origine végétale qui me le permettraient, tout en restant dans une démarche éthique et écologique. Car éliminer les POA de son alimentation n’est pas la garantie d’une alimentation durable et sans souffrances. Au fil de mes recherches et réflexions, j’ai rapidement compris que pour me nourrir tout en étant en adéquation avec mes valeurs, il me faudrait également privilégier des aliments biologiques, de saison, locaux et équitables. Et étonnamment, plus j’ajoutais de critères à mon « alimentation idéale », plus je limitais mes options et plus j’élargissais mes horizons culinaires… En effet, me détourner des aliments que j’avais l’habitude de manger m’a permis d’en découvrir des centaines d’autres, certains dont j’ignorais l’existence et d’autres devant lesquels je passais sans leur prêter attention, par manque de connaissances et de curiosité. Il faut dire qu’avant de manger végétalien, je cuisinais un nombre d’ingrédients et de plats assez restreint. Face au contenu de mon frigo et des placards de ma cuisine aujourd’hui, je me dis que ces derniers n’ont absolument rien à envier à ceux d’autrefois qui contenaient des POA et une quantité d’ingrédients limités choisis par commodité et par habitude. À présent, la différence principale, au-delà de son contenu, c’est que ma cuisine se compose uniquement d’aliments choisis avec conscience : conscience de leur provenance, conscience de leur saisonnalité, conscience de leurs bienfaits – ce qui décuple mon plaisir de cuisiner et me nourrit dans tous les sens du terme.
En 2015, je vous avais déjà présenté les essentiels de ma cuisine végétalienne, ces ingrédients que j’ai toujours dans mes placards et que j’utilise régulièrement pour composer mes repas. Certaines de mes habitudes alimentaires ayant évolué depuis, je vous propose une nouvelle version de cet article avec des informations complémentaires sur la manière dont j’utilise, le plus souvent, la plupart de ces ingrédients et des liens vers quelques-unes de mes recettes préférées. Il m’arrive bien évidemment d’utiliser d’autres ingrédients que ceux présentés ici, mais ces basiques me sont largement suffisant pour créer et cuisiner une grande diversité de plats, en-cas et desserts. Enfin, je n’ai pas inclus les fruits et légumes mais il va de soi que j’en consomme quotidiennement, en privilégiant les variétés locales et de saison.
CÉRÉALES ET PSEUDO-CÉRÉALES BRUTES
Du côté des céréales et des pseudo-céréales, j’aime surtout le riz. Mon préféré reste le riz Basmati que j’ai été habituée à manger presque quotidiennement dans ma famille, en accompagnement de dals et de curry ou en guise d’ingrédient principal de plats tels que le byriani ou le acni. J’essaie néanmoins de privilégier les variétés de riz plus locales pour d’autres types de plats et j’aime particulièrement le riz rouge de Camargue pour les poêlées et le riz noir de Camargue dans des soupes bien consistantes façon chili. J’utilise également du riz arborio pour le risotto et du riz rond pour les makis. En plus du riz, j’aime bien le quinoa, le plus souvent en poêlée ou bien dans des galettes ou des soupes.
Mes recettes :
- Poêlée de riz rouge de Camargue au brocoli et aux shiitakes
- Risotto à la betterave
- Makis à ma façon
- Soupe de quinoa aux champignons, aux épinards et à la patate douce
- Burgers au quinoa et au tofu rosso

PRODUITS À BASE DE CÉRÉALES
Parmi les aliments transformés à base de céréales que je consomme, il y a tout d’abord le pain. Je n’en mange pas quotidiennement donc j’ai tendance à acheter une grosse boule tranchée que je conserve au congélateur et décongèle au grille-pain, au fur et à mesure de mes besoins. Je choisis toujours du pain à l’épeautre et j’alterne entre du pain blanc (que je préfère pour les croques et les croutons) et du pain complet aux graines (pour les tartines sucrées ou salées). Viennent ensuite les pâtes à l’épeautre sous diverses formes (spirelli, penne, coquillettes, spaghetti, lasagnes, etc.) et les nouilles de riz pour les soupes et les pads thaï. J’utilise également de la polenta, que j’aime sous sa forme crémeuse ou bien façon steak grillés et de la semoule d’épeautre que je mange rarement avec autre chose que du couscous. Enfin, je mets des flocons d’avoine ou de quinoa dans mes porridges, granolas, burgers et croquettes.
Mes recettes :
- Cubes de polenta aux olives et tomates séchées pour l’apéro
- Polenzza
- Porridge aux flocons d’avoine
- Granola avoine et quinoa

FARINES & FÉCULES
Du côté des farines, j’utilise principalement de la farine de grand épeautre. Je privilégie la T45 pour les brioches, la T65 pour les gâteaux, biscuits, pâtes à tarte sucrées, wraps, etc. et la complète pour les pâtes à tarte et une partie de mes pâtes à pizza. J’ai également en stock de la farine de pois chiches pour faire des croquettes (type fallafels), de la farine de riz pour faire différents cookies/biscuits mais aussi un dessert indien (phirni) et enfin de la farine de sarrasin, pour faire des cookies/biscuits ou des galettes bretonnes.
Quant aux fécules, j’utilise principalement celle de maïs en guise de liant ou d’épaississant dans mes recettes de gâteaux, de crèmes, etc. ainsi que de la fécule de tapioca pour son côté filant dans les recettes de fromages végétaux à cuire.
Mes recettes :

LÉGUMINEUSES
Si j’avais plus de place dans ma cuisine, j’aurais certainement davantage de légumineuses en stock – il y a une telle diversité de tailles, goûts et couleurs qu’il m’est personnellement difficile de m’en lasser ! Néanmoins, je tourne généralement avec les mêmes que je privilégie en raison de leur provenance locale ou européenne : les lentilles vertes (dals, salades, parmentiers, mijotés, etc.), les lentilles jaunes (dals et veloutés), les pois cassés (purée et veloutés), les haricots d’Espagne (mes favoris pour les chilis) (cultivés dans ma région contrairement à ce que laissent penser leur nom), les haricots blancs (veloutés, minestrones, tartinades), les pois chiches (curry, galettes, houmous). La plupart de ces légumineuses se cultivent en France ou, à défaut, dans les pays voisins (Italie, Allemagne, Autriche, etc.). Personnellement, j’aime bien celles vendues par Rapunzel et La Ferme de Chassagne (produites en Charente-Maritime).
Bien que je garde toujours un bocal ou deux de pois chiches cuits dans mes placards, je préfère acheter mes légumineuses sèches et les faire cuire moi-même après un temps de trempage adapté, non seulement par souci économique mais aussi parce que je digère mal les légumineuses en conserve. À l’exception des lentilles que je prépare selon mes besoins, je cuis les autres légumineuses en grandes quantités (au minimum 500 g poids sec) puis je congèle le surplus par bocal de 200-300 g. Cela me permet de cuire en une seule fois mon stock de légumineuses pour plusieurs repas.
Pour en savoir plus sur les légumineuses, je vous renvoie vers mon article Cuisiner les légumineuses – astuces et recettes.
Mes recettes :
- Chili aux haricots et au chocolat
- Velouté de carottes aux lentilles et au lait de coco
- Burgers aux haricots rouges et à la betterave

TOFUS ET PROTÉINES DE SOJA TEXTURÉES
Bien que le soja soit une légumineuse, ses différentes formes et usages lui valent bien une catégorie à part entière ! J’avoue que je n’ai jamais cuisiné la graine de soja en elle-même mais que j’ai plutôt tendance à me tourner vers des produits transformés à commencer par le tofu ; j’achète principalement celui de la marque Taifun dont l’usine se trouve à moins de 7 kilomètres de chez moi !
J’utilise le tofu nature ferme généralement mariné puis grillé dans des woks, des curry ou des wraps et le tofu lacto-fermenté sous forme de petits cubes, dans des quiches, des salades et en remplacement du paneer (fromage indien) dans des recettes indiennes. Le tofu rosso émietté constitue une délicieuse base de bolognaise et le tofu fumé, grillé sous forme d’allumettes ou de tranches ajoute beaucoup de goût et de texture aux quiches, poêlées, salades, sandwichs, etc. Le tofu soyeux est mon ingrédient de base pour l’appareil à quiche et j’aime également l’utiliser pour faire des crèmes dessert. J’achète également des saucisses de tofu pour compléter certains repas, grillées entières ou en rondelles. Enfin, j’ai toujours des protéines de soja texturées en stock, principalement les petites pour faire des bolognaises ou bien pour ajouter des protéines et de la texture à toutes sortes de préparations (galettes, mijotées, garnitures de chaussons, etc.).
Pour en savoir plus sur le tofu, je vous invite à consulter mon article Cuisiner le tofu – astuces et recettes.
Mes recettes :
- Bolognaise au tofu rosso
- Burgers au quinoa et au tofu rosso
- Tofu mariné grillé
- Bolognaise aux protéines de soja texturées et au chocolat
- Chaussons aux poireaux et aux protéines de soja texturées
- Gratin d’aubergines aux protéines de soja texturées façon moussaka
- Quiche au potimarron et à la noisette
- Quiche à la courgette et aux oignons caramélisés
- Quiche aux épinards
- Quiche au brocoli
- Mousse tricolore
- Bûche poires caramélisées et chocolat

GRAINES & FRUITS OLÉAGINEUX
Dans la famille des graines, j’aime particulièrement les graines de tournesol, peu onéreuses et très polyvalentes. Grillées, elles ajoutent du goût et du croquant à diverses préparations et mixées, elles permettent de réaliser une base crémeuse pour les tartinades. J’utilise également des graines de chanvre décortiqué, de courge et de sésame pour agrémenter certains plats. Quant aux graines de lin, moulues et mélangées à de l’eau, elles me sont particulièrement utiles pour faire office de liant dans certaines recettes de gâteaux ou de galettes.
Du côté des fruits à coque, les noix de Grenoble sont mes préférées. Je les mange seules en guise d’en-cas et j’en mets également dans mes salades et mes galettes. J’aime aussi les amandes mais à moins qu’elles soient grillées ou « cuites », j’y suis allergique donc je les utilise essentiellement sous forme de poudre dans des gâteaux/biscuits et sinon plutôt grillées pour garnir certains plats. Enfin j’aime parsemer certains plats type wok ou pad thaï de cacahouètes (qui ne sont pas un fruit à coque, mais qu’il me semblait plus logique de mentionner dans cette catégorie que dans celle des légumineuses).
En plus de les utiliser sous leur forme entière ou en poudre, j’utilise certains oléagineux sous forme de beurre : le beurre d’amande complète et le beurre d’amande blanches (pâtes à tartiner, pâtes à tarte, biscuits, gâteaux), le tahin (houmous et sauces) et le beurre de cacahouète (sauces).
Mes recettes :
- Sauce César aux graines de tournesol
- Tartinade aux graines de tournesol, olives et tomates séchées
- Pesto de roquette aux graines de tournesol grillées
- Pesto de fanes de radis aux graines de tournesol
- Pesto de basilic et graines de tournesol grillées
- Pesto à l’ail des ours et aux amandes
- Sauce à la cacahouète
- Tarte aux poireaux et aux noix
- Tarte poire, amandes et chocolat
- Crumble poire, amandes et chocolat
- Gâteau au chocolat, à l’amande et à la courgette
- Noix de Grenoble au chocolat et au cacao

FRUITS SÉCHÉS
Je ne suis pas une grande consommatrice de fruits séchés et j’en achète généralement en petites quantités suivant mes besoins du moment mais j’ai généralement toujours des dattes, des raisins secs et des cranberries en stock. J’aime bien manger les dattes natures, mais aussi fourrées ou mixées avec d’autres ingrédients pour faire des boules d’énergie, du caramel et des pâtes à tartiner. Quant aux raisins et aux cranberries, je les utilise généralement pour garnir des plats, des biscuits/cookies ou faire des boules d’énergie.
Mes recettes :
- Boules d’énergie aux dattes, cacao et noix de pécan
- Boule d’énergie aux dattes, graines de sésame et noix de cajou

PRODUITS LAITIERS
Du côté des laits végétaux, je privilégie le lait de soja enrichi en calcium que j’utilise aussi bien pour les boissons lactées que pour la boulange, la pâtisserie et autres préparations nécessitant du lait (béchamel, gratin dauphinois, etc.). Pour mes préparations sucrées et salées à base de crème ou de yaourt, je préfère également ceux à base de soja que je trouve très polyvalents. Enfin, la margarine me sert principalement dans la préparation de biscuits mais aussi pour les tartines, la béchamel, etc.
Mes recettes :
- Gratin dauphinois
- Gâteau à la poire et au chocolat
- Tarte poire, amande et chocolat
- Crème à la cardamome et compotée de poires vanillée
- Lait doré

HUILES
Au quotidien, pour la cuisson, j’utilise principalement une huile de tournesol désodorisée ou bien une huile d’olive adaptée à la cuisson. Je fais également revenir certaines de mes préparations dans de l’huile de sésame grillée, que j’aime particulièrement pour parfumer mes woks et poêlées de légumes/céréales.
Pour le reste, il s’agit d’huiles que j’utilise crues, essentiellement pour leurs apports en oméga-3/oméga-6, soit dans mes sauces salade, soit ajoutées à l’assiette : huile de noix, huile de lin et huile salade & crudités de Bioplanet. Pour notre petit bout, j’ajoute de l’huile bébé de Quintesens à son repas (on passera à la version « enfant » de cette huile quand elle aura 3 ans). Enfin, j’ai toujours en stock une très bonne huile d’olive vierge au goût fruité, que je mets dans mon houmous ou à laquelle on aime mélanger un peu de sel, de poivre et de romarin, avant d’y tremper des mouillettes de pain à l’apéro.
En témoigne la photo ci-dessous, j’aime particulièrement les huiles de la marque Bio Planète qui, en plus de proposer des produits très qualitatifs, bio et équitables, indique clairement à quels usages et températures de cuisson sont réservées chaque huile, ce qui est fort pratique (pour moi qui utilisait à peu près n’importe quelle huile pour la cuisson il y a encore quelques années !).

BOULANGE & PÂTISSERIE
Les ingrédients que j’utilise en boulange et en pâtisserie sont très basiques : de la poudre à lever, du bicarbonate de sodium, de la levure de boulanger déshydratée, de la levure de boulanger fraîche, de l’agar-agar, du cacao en poudre, du chocolat noir, des pépites de chocolat, de la vanille en poudre et de l’extrait de vanille. Pour sucrer, j’utilise du sucre de betterave (produit en Allemagne), du sirop d’érable et du sucre glace.
Retrouvez toutes mes recettes sucrées ici.

ÉPICES ET CONDIMENTS
Les épices sont sans nul doute le type d’ingrédient qui tient le plus de place dans ma cuisine puisque j’en utilise une assez grande diversité et ce presque quotidiennement, dans tout type de plats ou desserts : coriandre moulue, graines de coriandre, cumin moulu, graines de cumin, cardamome moulue, gousse de cardamome, cannelle moulue, cannelle en bâton, curcuma, graines de fenugrec, paprika fumé, piment séché, piment moulu, flocons de piment, graines de moutarde noires, clous de girofle, poivre noir, noix de muscade, safran, ail séché en poudre, gingembre séché en poudre, garam massala, tandoori, za’atar et ras el hanout. J’ai également quelques herbes aromatiques séchées : feuilles de laurier, feuilles de curry, feuilles de fenugrec, thym, origan et romarin. J’ai découvert il y a quelques mois la marque Épices Shira qui propose une belle sélection d’épices bio et équitables issues de petites productions et je vous recommande vivement ses produits si vous cherchez des épices de qualité.
Enfin, du côté des autres condiments, j’utilise essentiellement du vinaigre de cidre, du vinaigre balsamique, de la moutarde de Dijon, de la moutarde à l’ancienne, du tamari, du miso blanc, du miso brun, de la levure maltée et du bouillon de légumes.

Bonjour Natasha !
Merci pour le partage, j’ai bien les mêmes basiques à quelques choses près puisque je ne suis pas végétalienne même si mon alimentation végétarienne tend à l’être à 80% du temps.
Je rajouterais seulement mon levain d’épeautre qui est un de mes grands chouchous !
Doux lundi à toi !
Bonjour Clémentine,
Ah le levain… je n’en ai jamais fait !
Mais vu ma passion grandissante pour la boulange, ça viendra peut-être 🙂
Belle semaine à toi
Je suis impressionnée par cette quantité d’épices ! Nos placards ne diffèrent pas tant que ça si ce n’est que notre maîtrise légumineuses est nettement plus limitée si ce n’est qu’il reste des produits laitiers et des oeufs, et surtout, beaucoup de sauce soja et de compote de pomme 🙂
Bonjour Emilie,
Je crois que toustes celleux qui découvrent notre cuisine le sont aussi (mes boîtes à épices sont exposées sur des étagères au dessus du plan de travail) ! Il faut dire que dans ma famille, les épices ont toujours pris beaucoup de place…
J’utilise du tamari à la place de la sauce soja (car sans blé), et c’est également un indispensable dans ma cuisine !
Waow! Quel article! Super complet et détaillé, et en plus avec tous les liens vers les recettes déjà publiées, ça a dû te prendre beaucoup de temps! Et je trouve tes photos particulièrement réussies. Tout cela met l’eau à la bouche et donne l’envie de se mettre aux fourneaux, merci Natasha!
Et je suis bien d’accord avec toi lorsque tu dis que la cuisine végétalienne ouvre en fait beaucoup d’horizons, ç’a été le cas pour moi aussi et je trouve que mon alimentation est nettement plus variée et riche depuis lors (même si je ne cuisine pas 100% végétalien).
Merci beaucoup pour ton enthousiasme pour cet article Delphine !
On pense souvent, à tort, que l’élimination des POA entraîne une diminution de la diversité des aliments, mais finalement, je trouve qu’à force de mettre les POA au cœur des repas, on en a oublié la diversité du monde végétal…
Ma liste est très proche ! J’utilise moins de soja, car j’ai un peu peur des effets sur les enfants à long terme (on entend tout et son contraire à ce sujet… d’ailleurs qu’en penses-tu ?). J’utilise beaucoup de farine de petit-épeautre, en particulier pour le pain et les gâteaux, à teneur en gluten plus faible que le grand épeautre. En alternance avec le tofu, j’utilise aussi du tempeh, juste sauté à la poêle avec de l’huile d’olive, de l’ail et du tamari. Les enfants adorent.
Bonjour Chloé,
Personnellement, je n’ai rien lu de fiable concernant les méfaits du soja et je regrette que des personnes mal informées (professionnel·les de la santé inclus·es) disent tout et n’importe quoi à son propos. Mais je comprends qu’on soit plein de doutes avec tout ce qui circule à ce sujet !
Voici quelques ressources accessibles sur le soja si tu souhaites creuser un peu le sujet :
– L’article de Mélanie : Entretien autour du soja avec Hervé Berbille : « le soja ne présente aucun risque pour la santé ».
– L’article de Au vert avec Lili : Faut-il avoir peur du soja ?
– La vidéo de La Petite Okara : Soja = Danger ?
Je n’ai pas encore adopté le tempeh – je n’ai pas particulièrement aimé ceux que j’ai goûtés jusqu’à présent mais peut-être me fait-il encore trouver la bonne marque. Est-ce que tu le fais toi-même ou bien as-tu une marque à recommander ?
Bonsoir Natasha,
Je rejoins Delphine. Ton article est vraiment bien fait avec des liens vers des recettes et très agréable à lire. J’ai pas mal de produits similaires au tien. Depuis plusieurs mois maintenant j’ai la chance de trouver des légumineuses ainsi que du quinoa en bio produits en Ile-de France. Autant je n’achète plus de bananes au rayon fruits mais j’en prends en fruits secs même si ce n’est pas local. J’ai quelques flocons que j’utilise pour des granolas, du lait de riz, du miso et du gluten de blé pour le seitan que j’affectionne. J’ai aussi beaucoup d’épices. Grâce au magimix et à la recette de Mélanie je me suis prise de passion pour les purées d’oléagineux maison.
Je te souhaite une bonne semaine.
Bonjour Christel,
Merci pour ton message, ça me fait plaisir de savoir que tu as apprécié cet article !
J’ai l’impression qu’on trouve de plus en plus de variétés de légumineuses et (pseudo)céréales locales et j’espère que ça va continuer d’évoluer en ce sens. Pour ma part, le quinoa que j’achète est produit au Nord de l’Allemagne ; le magasin de vrac de Freiburg, qui se trouve à quelques pas de chez nous fait un bel effort pour proposer un maximum de produits locaux et c’est une chance qu’on y ai si facilement accès.
Comme toi j’avais renoncé aux bananes mais on en achète désormais pour notre enfant car c’est l’un des rares fruits-légumes qu’elle accepte de manger pour le moment…
Intolérante au blé, la seule chose que je regrette de ne pouvoir manger c’est bien le seitan – tant de recettes me font envie et il n’y a vraiment pas d’équivalent.
Vive le magimix 🙂 !
Je te souhaite également une bonne semaine Christel !
Merci beaucoup pour cet article très détaillé et très bien conçu (les liens vers les recettes donnent très envie!)! J’utilise à peu près les mêmes ingrédients que toi à part le tofu car je ne suis pas à l’aise avec le côté « industriel » (peut-être à tort!) et je n’ai pas le courage de le faire moi-même. J’apprécie beaucoup ta réflexion sur le fait que cette « contrainte » ouvre finalement beaucoup d’horizons culinaires et nutritifs et également sur le fait d’avoir d’autres critères éthiques sur le choix de nos aliments. Merci encore.
Bonjour Elisa,
Merci pour ton message, ça me fait plaisir de savoir combien tu as apprécié cet article !
Concernant le tofu, j’ai mis longtemps à m’y intéresser également… Mais finalement, malgré sa fabrication industrielle (quoiqu’il existe également des fabricant·es de tofu artisanal dans certaines régions), ça reste un produit transformé à la composition très saine et basique. J’achète peu de produits transformés, mais j’ai adopté le tofu avec plaisir et j’aurais bien du mal à m’en passer aujourd’hui tant j’aime ça et tant il offre de possibilités. Je comprends toutefois qu’on puisse être rebuté·e par son apparence industrielle et si je n’avais pas la possibilité d’en acheter au rayon frais, je ne me lancerais certainement pas dans le tofu maison (en tout cas pas à l’heure actuelle !) !
Merci pour ta réponse par rapport au tofu!
Bonjour Elisa,
Je me permets de vous répondre aussi. J’ai déjà acheté du tofu nature artisanal venant de 2 lieux différents mais les 2 que j’ai eu n’étaient pas fermes. Pratique pour des « oeufs » style brouillés mais trop friable à mon goût pour en faire des cubes. Finalement j’en prends au rayon frais chez biocoop par ex qui sont certes industriels mais pratique pour mon utilisation.
Merci Christel!
Quel article ! Merci Natasha.
Il m’ouvre de nouveaux horizons : mon alimentation est classique (je refuse l’appellation « flexitarienne ») et mes placards ressemblent assez aux tiens :beaucoup d’épices, de produits secs, des produits de saisons. La cuisine est emplie de bocaux en tous genres afin de stocker tout cela et c’est aussi un régal pour les yeux !
J’aime découvrir de nouvelles recettes, façon de cuisiner et cet article est fabuleux.
Bonjour cleopiti,
Merci pour ton enthousiasme pour cet article !
Le mot « Flexitarien·ne » n’a aucun sens et devrait disparaître du dictionnaire selon moi, haha !
Et oui, vive les bocaux – c’est si beau et si pratique pour stocker les aliments.
Je suis également toujours à l’affût de nouvelles idées et astuces en cuisine ; c’est vraiment un domaine qui me passionne !
Bonjour Natasha,
Merci pour cet article et pour tous les liens qu’il contient, tant vers des recettes que vers les marques ou autres, c’est super d’avoir tout ça réuni sur une seule page.
J’ai offert un kit pour faire des graines germées à ma Maman (provenant d’ailleurs de la box à planter que j’avais découverte grâce à toi, encore merci !) et il contenait des graines de fenugrec mais elle a trouvé ça très amer et j’en ai goûté une sèche, j’ai dû cracher tellement c’était fort !… Pourrais-tu me dire dans quel type de recettes tu les utilises ? On a dû rater quelque chose je pense !
Aussi, je voulais avertir les personnes qui achètent du lait de soja calcium, bien vérifier l’étiquette car ceux que j’ai testés étaient toujours sucrés (donc pas bons pour le béchamel typiquement, c’est du vécu…) et cela ne convenait pas non plus pour faire des yaourts en yaourtière, ça coagule et c’est acide (peut-être à cause de l’algue utilisée pour enrichir en calcium).
Bonne journée !
Bonsoir Elsa,
Effectivement les graines de fenugrec sont amères. Je les utilise uniquement pour leurs propriétés digestives – j’en mets une demi-cuillère à café dans mes dals et autres préparations à base de légumineuses.
Je trouve que de manière générale, il faut bien vérifier la liste des ingrédients des laits végétaux ; je m’étais faite avoir une fois avec un lait de soja donnée par une amie (elle en avait acheté une brique à l’occasion de la fête surprise organisée pour moi en fin de grossesse et finalement personne n’en a eu besoin) et comme je n’achète jamais de lait sucré, je n’ai pas pensé à vérifier la liste des ingrédients… Ce n’est qu’en mangeant la 1re bouchée de lasagnes contenant de la béchamel préparée avec ce lait (ça nous fait une expérience en commun !) que j’ai réalisé que quelque chose clochait. C’était immangeable, j’étais vraiment dégoutée ! Je m’en souviens bien car j’avais préparé ces lasagnes en me disant que ce serait certainement les dernières avant un moment (j’imaginais pas me lancer dans la préparation de lasagnes en plein post-partum, haha !)…
Depuis, je vérifie systématiquement avant de me tourner vers une nouvelle marque et je suis d’ailleurs surprise du nombre de laits végétaux sucrés (en particulier ceux enrichis en calcium comme tu le soulignes !)… On ne m’y reprendra plus (enfin j’espère !) !
Belle soirée à toi !
Ah oui, les laits de soja sucrés. Je me suis aussi faite avoir à plusieurs reprises, et la béchamel sucrée c’est pas génial… j’approuve.
Merci pour ta réponse Natasha, je conseillerai à ma Maman de les mettre en petite quantité dans des plats pour ne pas sentir leur goût et avoir les effets positifs. Mais je ne crois pas qu’ils mangent beaucoup de légumineuses donc au pire je les récupérerai en échange d’autres graines plus douces à faire germer !
Pareil, la béchamel dans les lasagnes, un gros plat de 4 portions… ! Je ne me souviens plus si on s’était forcés ou si j’avais réussi à les re-saler… Comme toi, j’espère qu’on ne m’y reprendra plus, haha !
Bonne soirée
Merci pour cet article !
J’ai une petite question pratique : trouves-tu du sucre glace en vrac ?
Je n’en utilise pas souvent mais la dernière fois que j’ai voulu en acheter je n’ai pas trouvé autre chose qu’un contenant en plastique.
Je ne sais pas s’il y en a dans notre magasin de vrac, je n’ai jamais fait attention…
Je l’achète en sachet, au magasin bio.
Bonjour Véronique,
Si ça peut vous dépanner, en passant du sucre en poudre au mixeur ou au hachoir (bref, dans un électroménager coupant -je ne maîtrise pas bien le jargon), vous pourrez obtenir une texture qui se rapproche du sucre glace 😉
Bien à vous
Delphine
Merci pour l’info ! Je n’y aurais jamais pensé ! Bon, après, je ne le ferais pas tout de suite car mon pot de sucre glace, qui date de Mathusalem, est encore à moitié plein. En réalité, je ne me sers du sucre glace que pour le jardin (pour remplacer l’hormone de bouturage quand je fais des boutures!).
Merci pour cette visite de tes placards. Comme toi, j’ai ouvert mes horizons culinaires en devenant végétarienne.
Avec plaisir ! Je crois qu’on est nombreux·ses à avoir découverts de nouveaux horizons grâce au végéta*isme.
C’était pareil quand j’ai dû retirer le blé de mon alimentation voilà bientôt 20 ans… retirer un aliment de son alimentation oblige forcément à sortir de nos habitudes et c’est souvent très enrichissant (même si ça demande beaucoup d’ajustements au début !).
Bonsoir Natasha et merci pour cet article fouillé et vraiment très riche! J’irai explorer les recettes que tu listes. Mes basiques ressemblent pas mal aux tiens. J’y ai ajouté depuis quelques mois le sarrasin en grains et le millet, car j’essaie de varier les céréales (en grande consommatrice de pain et de pâtes que je suis… généralement sans problème, mais je ressens par périodes des lourdeurs digestives quand j’en consomme beaucoup). J’adore leur goût (au sarrasin et au millet). J’adore le fenugrec, mais je ne l’ai consommé jusqu’à présent que germé dans des mélanges de graines maison. J’essaierai de le cuisiner différemment. Et depuis cette année, j’ai quelques aromatiques dans mon jardin, et la coriandre vietnamienne et la sarriette font partie de mes préférées.
Bonjour!
Merci pour l’article, c’est toujours intéressant 🙂
J’ai constaté exactement la même chose que toi en ce qui concerne le fait d’enlever quelques aliments, et d’en découvrir beaucoup d’autres grâce à cela!
Pour moi ça a été enlever le blé quand ma maman a découvert son intolérance. C’est là qu’on a découvert quinoa, sarrasin, petit épeautre, millet… et progressivement, en diminuant la viande et le poisson, on a aussi intégré plus de légumineuses, alors que l’on n’en mangeait jamais, jamais quand j’étais petite.
Pour réagir à certains commentaire, pour le fenugrec il me semble que cela se cuit. Peut être que faire blanchir les graines ôte leur amertume (une partie) ?
Pour le tofu, je suis également un peu partagée, je trouve ceux de taifun très très bons mais le côté grosse production et emballages plastiques me dérangent un peu (pas au point de ne plus en acheter du tout ^^). J’en ai trouvé un artisanal et en vrac à Lyon, mais c’est vraiment incomparable, c’est un tofu nature très (trop) simple. Il faut faire des concessions dans la vie…
Pour les bananes, j’en ai trouvées quelques fois qui venaient des iles canaries, et qui étaient troooop bonnes (bien meilleures que les « classiques »), ça peut être un bon compromis!
Je suis comme toi sensible à la provenance et je trouve de plus en plus de légumineuses et céréales origine france, alors maintenant si ça vient de plus loin, je ne prends pas! Je sais que j’en trouverai des plus locales, plus tard dans un autre magasin.
Par rapport à ta liste, je rajouterais juste du bon chocolat noir à croquer pour finir le repas, ça j’en ai toujours dans mes placards ^^
Merci en tous cas pour tout le contenu que tu nous proposes, c’est toujours un plaisir!
Bonjour Natasha, merci pour cet article intéressant et inspirant 🙂
J’ai une question : avec quoi mouds-tu les graines de lin? j’en ai un paquet mais entamé car je ne sais pas avec quoi les moudre (c’est un peu idiot!)
Bonjour Eva,
Il y a quelques années, j’avais pour habitude de les moudre au blender, en assez grosse quantité puis j’ai appris que les graines de lin s’oxydaient rapidement donc je les mouds désormais au fur et à mesure de mes besoins avec un moulin à lin (de la marque Peugeot) qui m’avait été offert il y a 2 ans par ma famille (Déliacious a un code promo si ça t’intéresse).
Article « tout simple » mais super article, vraiment bien intéressant. C’est clair que la cuisine végétalienne ouvre tellement de possibilités, outre mon côté écolo, c’est aussi mon côté gourmand qui me fait explorer cette cuisine, surtout que pour moi, qui ai toujours aimé les légumineuses, cela m’arrange totalement 😉 !
Presque la même chose que toi dans les placards. C’est ta recette de wraps qui m’a fait découvrir la farine d’épeautre et ton blog par la même occasion, excepté le tofu que je n’arrive pas encore à bien appréhender (sauf les PST) et les produits laitiers (je suis encore à ceux d’origine animale).
Oh je trouve cela rigolo que tu aies atterri ici grâce à ma recette de wraps et que tu souviennes aussi comment tu as découvert mon blog d’ailleurs !
Je suis contente que ça t’ait donné envie de lire d’autres articles et surtout, ça m’a permis de découvrir tes partages si riches et instructifs !
Moi ce sont les PST que j’ai encore du mal à appréhender (à part les toutes petites !).