Voilà déjà un moment que je souhaite publier ma recette de salade César (mes photos traînent dans un dossier depuis l’été dernier !) et alors que je m’apprêtais enfin à la rédiger, je me suis dit que ça valait peut-être la peine de publier la recette de la sauce séparément car celle-ci accompagne aussi très bien d’autres types de salades ou même de plats chauds (voir mes idées plus bas). Et je la trouve tellement délicieuse personnellement, qu’il serait dommage de réserver sa dégustation uniquement aux jours où l’on fait une salade César !
La sauce César traditionnelle n’est pas du tout végane ni même végé-friendly puisqu’elle se compose généralement d’œuf, d’anchois et de parmesan. Ma recette ne contient évidemment rien de tout cela mais n’est pas moins crémeuse et savoureuse pour autant. Elle se différencie également des sauces César végétales habituelles car elle contient des graines de tournesol, plutôt que des noix de cajou – un ingrédient importé et onéreux dont la production soulève plusieurs problèmes d’ordre éthique et sanitaire. Bien qu’il existe des noix de cajou décortiquées à la machine et dans le respect des droits des travailleur·ses, je préfère personnellement – comme pour tout autre ingrédient importé – réserver leur usage à des recettes dans lesquelles elles sont irremplaçables. Ici, les graines de tournesol apportent (presque) autant de crémeux que les noix de cajou et leur goût neutre permet de profiter pleinement des saveurs du reste des ingrédients.
Ingrédients
Pour un petit bocal ou 4 portions de salade César
- 30 g de graines de tournesol (soit 1/4 cup)
- 60 ml d’eau
- 70 g de yaourt de soja
- 20 g de moutarde
- 1 petite gousse d’ail
- 1 cuillère à café de levure maltée
- 1 cuillère à café de citron
- 1 cuillère à café de câpres
Préparation
- Faire tremper les graines de tournesol dans un bol d’eau pendant 4 h.
- Au bout de 4 h, égoutter et rincer les graines.
- Mettre tous les ingrédients dans un blender et mixer jusqu’à l’obtention d’une sauce onctueuse et homogène.
Astuces et variantes
- Cette sauce se conserve quelques jours dans un bocal hermétique au réfrigérateur.
- Si vous manquez de temps et que votre blender est assez puissant, vous pouvez omettre l’étape du trempage.
- Vous pouvez remplacer les graines de tournesol par 60 g de noix de cajou (1/2 cup).
- Si comme moi vous digérez difficilement l’ail cru, vous pouvez le remplacer par 1/4 de cuillère à café d’ail en poudre.
- Cette sauce accompagnera idéalement une salade César (je publierai la recette complète d’ici quelques semaines) mais aussi d’autres types de salades, des légumes cuits à la vapeur/rôtis ou encore des galettes de légumes/céréales/légumineuses, etc.
- Si vous préférez obtenir un résultat plus liquide, vous pouvez ajouter un peu d’eau.
Oh que ça a l’air bon ! Je vais tenter, avec des graines de tournesol :).
Pour la version avec des noix de cajou, il en faudrait vraiment deux fois plus que de graines de tournesol ?
Bon, avec tout ça j’ai bien hâte que tu publies ta recette de salade César !
Merci pour tes partages
Pour obtenir la bonne consistance, il faut bien 60 g de noix de cajou 🙂. La salade César est vraiment ma préférée ; c’est un mélange de textures et de saveurs que j’adore personnellement 😋 !
Bonjour Natasha,
Merci beaucoup pour cette recette !
Est-ce que, dans ta recette de parmesan, les noix de cajou peuvent aussi être remplacées par des graines de tournesol, ou s’agit-il d’une des recettes où elles sont irremplaçables ? Je suis désolée, je ne m’y connais pas du tout.
Bonne journée
Bonjour Gaëlle,
Nul besoin de t’excuser !
Les noix de cajou apportent un petit goût « fromager » très appréciable mais ne sont absolument pas indispensables. Tu peux tout à fait les remplacer par des graines de tournesol – que je te conseille de faire griller, pour relever leur saveur :-).
Ca a l’air super bon, et j’apprécie le fait qu’elle puisse se conserver plusieurs jours. Je ne suis pas fan du yaourt de soja à déguster comme cela mais j’avoue que c’est bien pratique pour les recettes, je testerai la tienne la prochaine fois que j’en achète 🙂
Je ne mange pas de yaourt soja nature non plus (de même que je n’aimais pas les yaourt au lait animal nature !), mais dans certaines recettes, ça passe très bien je trouve 🙂
Super idée ! Je la mets dans mes recettes à faire prochainement *_* les graines de tournesols c’est vraiment chouette, je les utilise en poudre pour remplacer la poudre d’amande ou noisette dans des gâteaux pour ma soeur allergique et c’est top car c’est passe-partout !
Ah je ne savais pas que les graines de tournesol pouvaient remplacer les poudres d’amande et de noisette dans les gâteaux ; merci beaucoup pour l’astuce 🙂
Merci Natasha pour cette recette ! Je n’aurais jamais pensé à faire tremper les graines de tournesol avant ! Et pour remplacer l’ail, tu peux aussi mettre des feuilles d’ail triquètre. Je ne sais pas s’il y en a en Allemagne, mais ici en Bretagne, c’est même considéré comme une invasive !
Merci pour cette astuce Stéphanie ; je ne connais pas l’ai triquètre, je verrai si j’en trouve 🙂
Bonjour Natasha,
Ta sauce me tente bien mais je n’achète jamais de câpres, pourrais-tu me dire quel conditionnement tu prends ? Est-ce que ça se garde bien ? Parce qu’avec une cuillère à café on ne vide pas le pot ! Ou les utilises-tu dans d’autres recettes ?
Merci d’avance,
Bonne soirée !
Bonjour Elsa,
J’achète un petit bocal de câpres conservés dans de la saumure et j’en utilise rarement (je ne me souviens pas en avoir utilisé dans d’autres recettes récemment)… mais ça se conserve des mois et des mois, au frigo, une fois le bocal ouvert !
Et sache que tu peux tout à fait t’en passer dans cette recette ; il y aura un petit goût en moins, certes, mais ça n’en sera pas moins délicieux – je fais sans quand je n’en ai pas sous la main.
Belle semaine à toi.
Merci pour ta réponse, belle semaine à toi aussi !
Merci pour cette recette végétale et éthique Natasha !
C’est vrai que quand on s’ouvre aux versions végétales des classiques, comme les sauces, fromages ou crèmes d’oléagineux, la noix de cajou est très utilisée pour sa saveur neutre et sa texture onctueuse.
Au début je n’avais ni conscience ni connaissance des conditions dans lesquelles étaient produites les noix de cajou
Je ne m’étais même jamais posé la question, comme pour beaucoup de produits qui constituent notre quotidien et dont on apprend les effets sur la santé, les Humains et l’environnement.
Puis quand on réalise que «La majorité des noix de cajou provient d’Inde ou du Vietnam, du Nigeria, des Philippines, où elles sont écossées à la main (souvent par des femmes précarisées). Mais leur cosse est difficile à enlever et composée de deux couches, entre lesquelles on retrouve deux substances caustiques qui ont pour effet de brûler la peau», on cherche à se tourner vers des alternatives plus éthiques ou locales :
Je teste par exemple une version aux graines de tournesol du fromage de tempeh du livre « Vegan » de Marie Laforêt, ou encore des « mozza » tournesol-psyllium !
Mais parfois l’onctuosité de la cajou est irremplaçable, donc quand leur usage est nécessité, heureusement qu’il existe une offre de noix produites dans des conditions plus éthiques et respectueuses des travailleuses-eurs ! 🙂
Avec plaisir !
J’ai justement très envie de tester la recette de mozza de Mélanie (Le cul de poule) à base de graines de tournesol 🙂
Recette notée, je teste dès que possible !
(miam…)
Super 🙂
(par contre, détail : les câpres, c’est vraiment obligatoire ? je n’en ai pas et je ne suis pas super fan, donc en acheter juste pour cette sauce m’ennuierait un peu)
Comme je le disais à Elsa, tu peux tout à fait te passer de câpres dans cette recette ; il y aura un petit goût en moins, certes, mais ça n’en sera pas moins délicieux – je fais sans quand je n’en ai pas sous la main.
Natasha,
Depuis que j’ai découvert ta recette de sauce césar, je la fais à toutes les sauces, c’est vraiment ma sauce de base avec une bonne salade. Je la modifie au grès de mes envie. Merci pour toutes tes recettes que je fais souvent.