Contrairement à ce que certain-e-s peuvent penser, la cuisine végétalienne ne se résume pas à manger des légumes crus, rôtis ou cuits à la vapeur ! Il suffit de regarder un peu plus loin que le rayon boucherie, poissonnerie et produits laitiers pour réaliser que la majorité des aliments bruts dont nous pouvons nous nourrir sont d’origine végétale… Néanmoins, quand on est habitué à composer ses repas à base de viande et de produits d’animaux, il n’est pas évident de savoir comment réaliser des plats ou des encas sains, variés et gourmands qui n’en contiennent pas.
Pour ma part, la découverte du végétalisme est d’abord passée par la découverte d’une pléthore d’ingrédients dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Pourtant, la grande majorité d’entre eux étaient vendus là où j’avais l’habitude de faire mes courses ! Les trouver n’a donc pas été bien compliqué… Par contre, il m’a fallu plusieurs mois avant de me familiariser avec toutes ces nouveautés de manière à pouvoir préparer des repas variés, équilibrés et simples à réaliser. Après avoir testé d’innombrables recettes et nouveautés, j’ai enfin le sentiment de savoir quels sont les ingrédients dont je n’ai pas ou trop peu l’utilité et quels sont ceux qui, au contraire, me paraissent essentiels pour avoir une alimentation saine, diversifiée et à mon goût.
Dans le souci de ne pas encombrer les placards de ma cuisine, j’ai décidé de ne pas stocker plus de 4 ou 5 variétés à la fois de chaque catégorie d’aliments. Il y a donc les aliments que j’utilise régulièrement et que j’ai toujours en stock et d’autres que j’utilise de temps et temps et que je fais tourner pour varier les plaisirs. Au delà de ces critères-là il est également important pour moi de privilégier autant que possible les ingrédients biologiques, locaux ou équitables, sans emballages ou dans des emballages réutilisables/recyclables.
Pour ceux et celles qui se demandent ce que peuvent bien contenir le frigo et les placards d’une cuisine végétalienne, je partage dans cet article la liste des ingrédients et aliments que j’utilise fréquemment ou régulièrement. Cette liste n’est pas exhaustive et n’est pas non plus un « modèle » de la cuisine végé et écolo idéale. J’espère néanmoins qu’elle donnera, à celles/ceux qui se posent des questions, une idée de la diversité d’ingrédients qui peuvent la constituer et quelques pistes pour savoir à quoi il peuvent servir…
Qu’ils soient crus ou cuits je tâche d’inclure des légumes frais au déjeuner et au dîner et de consommer des fruits entiers ou sous forme de smoothies ou de compotes entre les repas. S’il m’arrive de faire de rares exceptions pour les bananes (le seul fruit disponible toute l’année que j’aime cru !) ou les avocats cultivés en Espagne, je consomme exclusivement des fruits et légumes locaux et j’organise mes menus en fonction des produits disponibles sur les étals des maraîchers de ma région chaque semaine.
Mes basics : riz Basmati blanc, riz rouge de Camargue, riz Arborio, riz rond, quinoa.
Ayant grandi dans une famille d’origine indienne, le riz Basmati a toujours eu une grande place dans mon alimentation et bien que j’en consomme beaucoup moins que quand je vivais chez mes parents, j’en consomme toujours au moins une fois par semaine pour accompagner des currys ou faire des stir fry principalement. Le riz rouge, je l’utilise en accompagnement de légumes poêlés ou rôtis, de même que le quinoa qui me sert aussi dans tous types de préparations, comme le granola ou les burgers. Quant au riz arborio, je l’utilise pour les risottos et le riz rond pour les makis.
Mes basics : pain complet à l’épeautre, pâtes complètes à l’épeautre, spaghetti complètes à l’épeautre, semoule d’épeautre, nouilles de riz, polenta.
Il ne se passe pas une journée sans que je ne mange de pain, que ce soit avec une tartinade sucrée ou salée quand j’ai un petit creux dans la journée. Quant aux pâtes, à la semoule et à la polenta ce sont mes alliées les jours où je manque de motivation ou de temps pour cuisiner et que j’ai très faim ! Il est tellement rapide de les cuisiner et on peut les accompagner de tous genres de sauces et légumes- ce sont donc des aliments que j’ai toujours en stock et que je réserve aux repas express ! J’utilise la polenta de différentes manières : comme base pour remplacer une pâte à tarte ou à pizza par exemple (voir ma recette de polenzza), pour réaliser des « steaks » de polenta ou des petits cubles pour l’apéro ou encore pour faire de délicieuses « potatoe wedges » croustillantes selon la recette de Cléa dans Veggie Burgers. Quant aux nouilles de riz, elles me permettent de réaliser des soupes d’inspiration thaïlandaise ou des pads thaï.
Mes basics : lentilles du Puy, lentilles corail, haricots rouges, haricots blancs, pois chiches.
Je cuisine des légumineuses ou des lentilles environ 2 fois par semaine et je les utilise de 1001 manières : en plats mijotés, dahl, soupes, burgers, tartinades… on peut en manger sous toutes les formes et à toutes les sauces, même dans certains desserts ! En outre, j’essaie d’avoir toujours dans le frigo un grand bol de tartinade style hummus de façon à pouvoir agrémenter mes sandwichs ou caler mes petits creux dans la journée. Pour gagner du temps en cuisine, j’ai maintenant pris l’habitude de faire cuire les légumineuses en grosses quantités et de congeler de surplus.
Mes basics : avoine, épeautre.
Comme j’en ai déjà parlé ici, les flocons et moi c’est une grande histoire d’amour ! Tout comme les légumineuses, ils sont très polyvalents mais bien plus pratiques à utiliser puisqu’ils cuisent très rapidement et sans trempage préalable. J’utilise l’avoine dans mon granola ou mes burgers par exemple et les autres dans une diversité de préparations salées (croquettes, galettes, panure…) et quelques unes sucrées (cookies, crumble).
Mes basics : épeautre complète, épeautre bise, pois chiches, riz, sarrasin.
Il existe presque autant de farines que de céréales, de pseudo-céréales et de légumineuses… mais personnellement, celle d’épeautre me suffit largement au quotidien. Intolérante au blé (et non au gluten) depuis l’adolescence, je cuisine avec depuis près d’une quinzaine d’année et cette farine me convient pour la majorité de mes préparations salées ou sucrées. J’ai néanmoins quelques recettes fétiches dans lesquelles j’apprécie l’usage d’autres farines : la farine de pois chiche pour les falafels, celle de riz pour certains biscuits, celle de châtaigne pour le pain d’épices, par exemple.
Mes basics : dattes, raisins secs, figues, abricots secs, cranberries.
Parsemés sur mon granola, utilisés pour garnir les cookies, pour préparer des pâtes à tarte ou des desserts sans cuisson, les fruits secs me permettent d’ajouter une note sucrée et parfumée à de nombreuses préparations. J’aime aussi en emporter avec moi pour mes petits creux ou mes envies de sucre dans la journée. Ils sont aussi indispensables à la réalisation de certains desserts crus.
Mes basics : amandes entières, noix de cajou, noix de Grenoble.
En encas, en garnitures de salades, dans les desserts, rôtis pour l’apéritif, enrobés pour de petits cadeaux gourmands… L’usage des fruits à coque, entiers ou réduits en poudre, est multiple. Tout comme les fruits secs, j’aime toujours avoir sur moi quelques amandes en cas de petite faim.
Mes basics : lin, chia, sésame blond, sésame noir, courge, citrouille.
Les graines de lin me servent de liant dans les préparations sucrées et salées, tout comme celles de chia que j’utilise également dans mes smoothies et mon granola. Quant aux autres, je les parsème essentiellement sur mes salades.
Mes basics : amande complète, amande blanche, tahini, noix de cajou
Les purées remplacent avantageusement le beurre ou l’huile dans les biscuits, les gâteaux ou les pâtes à tartes et ajoutent beaucoup de saveur à certaines tartinades, sucrées ou salées. Elles permettent également de faire du lait végétal ‘express’.
Mes basics : lait d’avoine, lait de coco, crème de soja, yaourt de chanvre.
Je mets généralement du lait d’avoine dans mon granola, mon porridge, mes smoothies et dans certains plats ou desserts. C’est le lait végétal que je consomme le plus, sauf pour les recettes où le lait de soja (plus protéiné) est préférable. J’utilise la crème de soja et le lait de coco (seul aliment en conserve dont je n’arrive à me passer !) pour réaliser des sauces. Quant au yaourt, je l’utilise parfois comme base de dips pour l’apéro ou de sauces d’accompagnement pour les galettes/burgers.
Mes basics : fécule de maïs, bicarbonate de soude/sodium, poudre à lever, levure déshydratée, beurre de cacao, cacao en poudre, chocolat noir, noix de coco rapée, agar agar, vanille en poudre, gousse de vanille.
Que ce soit pour réaliser des pâtes à tarte, à pizza ou des desserts, ces ingrédients me semblent essentiels ! Même s’il y en a que j’utilise plus rarement (beurre de cacao, chocolat, noix de coco, gousse de vanille), j’en ai toujours dans mon placard car on n’est jamais à l’abri d’une envie de dessert de dernière minute !
Mes basics : sucre complet, sirop d’érable, sirop de riz.
Le sucre blanc, sans intérêt pour la santé, a déserté ma cuisine il y a bien longtemps. Les plaisirs sucrés, eux, non ! Le sucre complet permet de réaliser des recettes plus classiques de gâteaux ou biscuits et le sirop d’agave ou d’érable permet de remplacer le miel, de sucrer les granolas ou de réaliser des desserts sans cuisson, par exemple.
Mes basics : huile d’olive, huile de sésame, huile de pépin de raison, huile de noix, huile de coco, huile de chanvre.
L’huile d’olive est celle que j’utilise le plus souvent, pour la cuisson. Celles de coco et de pépin de raisin me servent principalement dans les recettes sucrées, celle de sésame dans la préparation de plats d’origine ou d’influence asiatique, et celles de noix et riche en omégas dans mes sauces à salade.
Mes basics: vinaigre de cidre de pommes, vinaigre balsamique, épices moulues, épices entières, herbes séchées, moutarde de Dijon, moutarde à l’ancienne, tamari, levure maltée, miso blanc, bouillon de légumes.
Si certains aliments sont très bons tels quels, j’aurais bien du mal à cuisiner sans aucun condiment et surtout sans aucune épice, la base de la cuisine indienne que j’aime tant ! Que ce soit pour réaliser des sauces, des vinaigrettes, des marinades ou pour réhausser le goût de certains aliments, il ne se passe pas une journée sans que je n’utilise un condiment ou un autre. Quant à la levure maltée, je l’utilise principalement pour donner un goût fromagé à certaines préparations.
Mes préférés : tofu nature, tofu soyeux, tofu rosso, protéines de soja texturées.
Je consomme du tofu 3 à 4 fois par mois et sous différentes formes. J’utilise le tofu soyeux en dessert (voir mes verrines tricolores) ou dans les quiches par exemple. Quant au tofu rosso, le fait qu’il s’émiette facilement me permet de le glisser dans tous types de plats (burgers, sauces pour les pâtes, galettes etc.). Enfin, le tofu nature, je le cuisine également de différentes façons après l’avoir fait mariner : doré au four, à la poêle, en curry etc.
Et voilà, vous savez (presque) tout du contenu des placards de ma cuisine ! Découvrez également les essentiels d’autres blogueuses qui cuisinent végan :
Hello Natasha !
Pour ma part, j’ai sensiblement le même fonds de placard….Je dirais juste en plus, parce que j’adore l’utiliser, la fumée liquide.
C’est tout ! tout le reste est plus ou moins identique.
Ah ben justement je me pose des questions sur la fumée liquide ! J’ai découvert cet ingrédient dans Vegan de Marie Laforêt mais je n’ai absolument aucune idée de quoi c’est fait, ni quel goût ça a, ni à quoi ça sert…
C’est étonnant, je ne suis pas végéta*ienne, mais pourtant j’ai presque les mêmes placards que toi. J’ai donc de quoi tester certaines de tes recettes ce mois-ci … la seule chose que je n’ai pas c’est le soja, car je ne peux pas en manger pour des raisons médicales …
Le soja est un ingrédient dont on peut très facilement se passer je pense et qu’on peut facilement remplacer aussi 🙂
Topissime ! n’hésite pas à faire d’autres articles récap & astuces 😀
Merci pour ton retour ! C’est bon de savoir que ce genre d’article peut être utile à certain-e-s 🙂
On consomme les mêmes aliments, avec un gros coup de cœur pour les graines de courges dont je raffole en salade.
J’utilise pas mal de farine de lupin pour les sauces et « béchamels », je trouve que le rendu est pas mal pour remplacer les œufs. J’aime bien aussi le sucre de coco pour les crèmes et certaines pâtisseries (ma maman est diabétique, c’est top pour elle). J’utilise aussi pas mal de son d’avoine, aux qualités nutritionnelles exceptionnelles.
J’avais été tentée par le sucre de coco pour tester certaines recettes… mais le prix m’a dissuadé d’en acheter je dois l’avouer ! J’utilise également du son d’avoine- j’ai oublié de le mentionner celui-là d’ailleurs ! Mais j’avoue qu’en dehors de la recette de pâte à pizza d’Antigone XXI je ne saurais dans quoi l’utiliser.
As-tu essayé de faire tes yaourts de soja maison? Ma 1e tournée m’a ravie, j’appréhendais un peu car tout ce que j’avais lu disait qu’en gros ça serait liquide… mais pas du tout! Le goût était moins fort que les yaourts du commerce, ça ressemblait beaucoup aux yahourts au lait de vache, ils étaient bien fermes, j’étais trop contente!
Je n’ai jamais essayé de faire de yaourt… j’en consomme si rarement et en si petite quantité. Mais tu me donnes envie d’essayer alors je veux bien ta recette STP 🙂
Il suffit d’avoir un litre de lait de soja (je ne peux pas garantir le mm résultat avec de l’amande, mais ça devrait fonctionner aussi – j’ai pris la marque Sojade), et un flacon de ferments Yalacta (http://boutique.yalacta.com/article/020a03001-ferment-pour-yaourt-bio-flacon-br-.html&lang=fr, je l’ai payé un peu plus en pharmacie, sinon il y en a en Biocoop), une casserole d’1L5, un verre, un fouet, une fourchette, un thermomètre de cuisine, de l’eau bouillante, des pots avec des couvercles (pots Mason, de confiture, de Nut*lla, peu importe, mais j’ai ma préférence pour les grand pots dans lesquels je pioche selon mes besoins), 2 couvertures bien chaudes, un thermomètre d’intérieur (je n’ai pas de yaourtière, j’ai fais sans, sans souci).
Commencer par ébouillanter tous les ustensiles et les pots+couvercles.
Préparation du ferment
Verser la poudre de ferment pour yaourt dans une demi-tasse de lait (conservé à température ambiante).
Mélanger jusqu’à dissolution complète et disparition des grumeaux éventuels.
Couvrir la tasse et laisser reposer 1 à 2 heures. En effet, le ferment lyophilisé a besoin de ce temps pour retrouver son activité maximum. Il est alors prêt à l’emploi, comme un véritable ferment liquide.
Ce ferment permet d’ensemencer jusqu’à 1 litre de lait et de réaliser 20 à 25 opérations successives de repiquage. Une fois le conditionnement ouvert, vous devez l’utiliser immédiatement et en totalité.
Préparation du lait
Le choix du lait est primordial. L’essentiel est qu’il soit de qualité irréprochable.
Si vous aimez les yaourts bien fermes, quelque soit le lait utilisé, vous avez avantage, comme le font d’ailleurs les bulgares, à chauffer le lait 10 à 15 minutes entre 90 et 100°C puis à le laisser refroidir [j’ai laissé la plaque vitro sur 9 juste avant 90°C, j’ai baissé à 6, puis 3 pendant 5 min, puis 0 pendant environ 10 min > dans tous les cas vérifier la température très très régulièrement, une plaque restant très chaude très longtemps contrairement à un feu à gaz].
Ensemencement du lait
L’ensemencement se fait lorsque la température du lait est comprise entre 52 et 55°C [attention, pas plus car cela tue les bactéries > ma préparation perdait environ 1°C toutes les minutes en ayant posé la casserole ailleurs].
Vous ensemencez en une seule fois le lait mis en œuvre en versant la totalité du ferment préparé. A l’aide d’un fouet ou d’une fourchette, vous battez vigoureusement de manière à répartir le ferment de façon homogène dans le lait. Vous répartissez le lait ainsi ensemencé dans les pots [ébouillantés et mis à sécher à l’air libre. Disposer les pots dans un endroit chaud, entouré d’une couverture polaire, elle mm entourée d’une grosse couverture en laine. Les yaourts étaient pris 3h30 plus tard. En tout je les ai récupérés au bout de 14h, mais ils auraient sûrement pu être mangés au bout des 3h30. Vérifier la température sous les couvertures, chez moi elle était entre 25 et 35 je crois, mais les pots sont restés bien chaud lgtps].
Les préparations suivantes (jusqu’à 150 yaourts à partir d’un même ferment):
Pour « poursuivre » sans utiliser un nouveau ferment, vous allez procéder comme suit :
Choisissez le plus beau des yaourts de votre première fabrication.
A l’aide de votre cuiller, enlevez délicatement la pellicule de surface qui pourrait avoir été contaminée par des bactéries ou des moisissures en suspension dans l’air ambiant.
Ensemencez de nouveau le lait comme vous l’avez fait lors de la première fabrication mais cette fois à l’aide du yaourt.
Si vous trouvez que vos yaourts sont trop acides, cassants, granuleux ou présentent en surface une exsudation claire de sérum, il est probable que cette anomalie provienne d’une température d’incubation trop élevée et/ou trop longue.
http://boutique.yalacta.com/yaourt.html (j’ai enlevé les parties sur le lait animal et les yaourtières).
Merci d’avoir pris le temps de partager toutes ces infos ! Je te dirais quand j’aurais pris le temps de tester 🙂
Je viens de manger et ton article me donne encore envie de cuisiner !! Super résumé, personnellement j’adore les noix de cajou et les dahls avec des lentilles corails 🙂 Je découvre ton blog par la même occasion… Il a l’air chouette !!
Merci pour ton enthousiasme ! Les noix de cajou sont un délice en effet… juste dommage qu’elles viennent de si loin et soient si chères ! Je les réserve donc pour les grandes occasions 🙂 Quant aux dhals aux lentilles corail, c’est l’un de mes ‘comfort food express’ préférés !
ah top cet article !!!!
j’ai pratiquement tout ça déjà !!! sauf le soja …. au goût je ne peux pas !!! même le tofu soyeux …beurkkKKK !!
le tempeh passe encore avec une bonne sauce aux cacahuètes !! :p
et pas encore essayé les PST … mais elles sont dans le placard !!!!!
des gros bisous à toi et merci touplin pour ce que tu fais !! :* :*
Mais le soja… ça n’a pas de goût ?! 😉 Les PST dans la bolognaise de Vegan sont top !
ah siiii !!!
un goût de …. papier/moisi/carton ………….. tu as l’image??? 😀
Ah oui j’imagine… Quelle horreur ! Mais tu as goûté quelle(s) marque(s) ?! Moi j’utilise du Taifun, fabriqué là où je vis 🙂
je ne connais pas cette marque …….
mais le tempeh de chez Lima (recommandé par une blogueuse (le chant des cerises agitées) pour ne pas la nommer est pas mal du tout!! vraiment !!
et puis tu sais, je m’en passe très bien !!! et avec le temps….. va savoir !!! 😀 😀
Ah ben moi le Tempeh ça ne me donne pas envie du tout je dois avouer… je sais, on ne devrait pas juger en fonction des apparences ! Mais ça a une bien drôle de tête quand même ! En effet, le tofu & on s’en passe très bien de toutes façons. Ce n’est qu’en arrivant en Allemagne que j’ai osé en acheter et je me nourrissais très bien sans avant 🙂
Merci pour cet article !
Je suis aussi accro aux épices qui permettent de toujours donner une nouvelle saveur à ma cuisine ! Par contre je ne suis pas trop fruits secs, sauf les dattes pour les tartinades au chocolat d’Antigone XXI et les canneberges ! Quand j’ai un petit creux et dans mon muesli au milieu des noix de macadamia et de pécan, j’en raffolle ! Et comme je les trouve en vrac, je déculpabilise un peu du fait qu’elles viennent du Canada….Sinon pour les huiles j’aime bien changer….c’est vrai que j’ai toujours du sésame grillé mais pour les cruidités/salades, je tente celle de la biocoop ou que je peux trouver au marché : cameline, en ce moment c’est huile de chanvre…chaque fois une nouvelle surprise ! Question légumineuse, je garde toujouuurs des pois cassés dans mon placard pour une super purée/soupe express qui réchauffe et garde le bon goût de ma Bretagne….comme mon kg de farine de sarrasin quand je fais des galettes 😉
Encore merci pour tous tes articles qui nourrissent nos réflexions 🙂
Merci d’avoir pris le temps de partager tes préférences- tu me donnes envie de faire de la purée de pois cassés du coup 😉 !
Bonjour ! Merci pour cette article top ! un bon résumé de ce que je vis en ce moment, … je suis un peu perdue pour trouver « l’équilibre » mais ça va venir avec l’expérience 🙂 et grâce aux blogs qui partagent des super astuces et recette !
moi pour commencer j’ai fait des plats orientaux de base, sans viande (chili, couscous, fajitas etc )
merciiii
De rien, contente que cet article te semble utile 🙂
Concernant les carences dont on me parle souvent, il est important de savoir que bcp de gens manquent de vitamine B12, végé ou pas (la seule trouvable uniquement dans la viande). La preuve, il m’arrive encore de manger un peu de viande, et j’ai un sacré déficit. Dc il est intéressant lors d’une prise de sang de demander en plus un dosage (pris en charge par la sécurité sociale), la carence se réglant facilement et pour quelques euros avec un complément alimentaire de pharmacie (attention toutefois, certaines marques contiennent du lactose en per os).
En effet Ophélie, Pauline et plus récemment Sophie avaient abordé la question de la B12 dans leur interview… et c’est d’ailleurs suite à une discussion avec Sophie que j’ai réalisé combien il était important que je me supplémente. J’ai donc opté pour le Veg1.
Mmmmh , on croit reconnaître du bon chocolat blanc qu’on trouve chez Un Monde Vegan…. K&M
Il s’agit en fait de beurre de cacao… 😉
Merci pour ce petit recap, c’est super intéressant, je le mets dans mes favoris! Après je commence à m’interroger sur la culture et la provenance de certains de ces produits. Par exemple, j’ai appris qu’au Pérou, pays de la quinoa, ils n’en consommaient pas car c’est beaucoup trop cher et destiné à l’exportation. Au mexique, qui n’est quand même pas très loin, je ne peux me le permettre. Cela me chagrine grandement de me dire que nous européens y ont accès et pas eux. Du coup la question de l’alimentation est toujours un grand mystère pour moi! Mais bon, je désespère pas de trouver un équilibre satisfaisant!
Merci du partage, cela m’inspire pour la suite 😉
En effet, je me pose aussi beaucoup de questions sur la culture de certains de ces aliments et c’est bien pour ça que j’ai précisé dès le départ qu’il ne s’agissait pas du garde-manger idéal en terme d’éthique et d’écologie… Ayant déjà supprimé ou réduit beaucoup d’aliments, je fais le tri petit à petit. Pour le quinoa, j’en achète maintenant un cultivé en France, trouvé lors de mes dernières vacances là-bas 🙂
Ah c’est top ça! T’inquiète, ce n’était pas un reproche, je suis dans le même bateau, c’est dur de manger bien et éthique de nos jours, il y a toujours quelque chose qui ne va pas. Petit à petit, on y arrive!
Oh non je ne prenais pas ça comme un reproche ! Je voulais juste dire que j’étais bien consciente de ces difficultés ; ma priorité reste de ne pas acheter de produits d’animaux, alors pour le reste eh bien j’assume 🙂
Bonjour, merci pour cet article très intéressant. Je suis justement entrain de réorganiser mes réserves et je vais m’en inspirer! J’ai plein de paquets entamés et c’est toujours le bordel dans mes placards. Ca m’intéresserait de savoir comment tu organises tes placards, avec une petite photo à l’appui ce serait top :-). Merci!
Je compte justement en parler dans le cadre de l’éco-défi de juin 🙂
Coucou,
Je ne suis pas végétalienne (plutôt Flexi, même si ces catégorisations me plaisent peu) et nos placards se ressemblent vraiment.
J’avais d’ailleurs écrit un article il y a quelques temps sur les indispensables à avoir dans ses placards pour manger sain, et tu pourras constater que notre article est très similaire ^^
J’ai essayé pas mal de substituts carnés (tempeh, seitan, lupin…) et j’ai vraiment du mal à accrocher que ce soit la texture ou le goût. Le tofu passe encore s’il est fumé ou aromatisé sinon je trouve ça très fade. En revanche j’aime beaucoup les préparations de seitan (type steacks végétaux) qu’on trouve dans les rayons des boutiques bio (le steack seitan à l’indienne de Soy est une tuerie), mais bon c’est une préparation toute faite et ça revient un peu cher, donc je les consomme occasionnellement seulement.
Concernant les sucres, j’ai complètement banni de ma maison le sucre raffiné comme toi. Le sucre complet est bien meilleur pour la santé, mais a un Indice Glycémique équivalent, c’est pourquoi je l’ai remplacé par le sucre de coco (malgré son prix), le miel et le xylitol (extrait du boulot).
Concernant les purées et laits d’oléagineux, j’ai découvert le souchet, juste une tuerie et naturellement sucré. Si tu repasses par mon blog, je publie un article à ce sujet demain matin (sur ma préparation de lait de souchet).
Aurais-tu des recettes de dahl ? j’ai des lentilles corail et vertes à la maison mais comme à la base je ne suis pas fan, je ne sais pas trop quoi en faire en fait. J’entends souvent parler de dahl mais en fait je ne sais pas vraiment ce que c’est ! Si tu peux éclairer ma lanterne… ^^
En effet, nous avons les mêmes types d’aliments dans nos placards.
Comme toi, je n’aime ni le Tempeh, ni le Seitan… bon, ceci dit je n’ai mangé du Tempeh qu’une seule fois et je n’aime simplement pas l’apparence du Seitan et comme je suis intolérante au blé, je ne peux de toute façon pas en manger ! Par contre, après avoir quoi toi trouvé le Tofu fade, j’ai appris à le cuisiner afin qu’il s’imprègnent de saveurs et depuis je l’adore !
J’ai plein de « recettes » de dhal… en fait, je mets recettes entre guillemets car je n’ai pas vraiment de mesures précises. Je viens d’une famille indienne donc chez mes parents il y a du dhal au menu au moins tous les deux jours, si ce n’est pas tous les jours. En fait, ce sont des lentilles qui ont été cuisinées avec différentes épices et qui se servent sous forme de sauce ou de soupe. En gros, tu fais revenir oignon, ail et épices (cumin, coriandre, piment, curcuma…) dans un peu d’huile, tu ajoute tes lentilles (corail, jaune…), tu couvres amplement d’eau et tu laisses mijoter jusqu’à ce que les lentilles soient cuites. Tu peux rajouter de l’eau selon la consistence souhaitée. J’espère que cela répond à ta question ?
Oui parfait un grand merci à toi, j’essaierai ça prochainement, histoire de varier un peu les menus 🙂
Miso, Aquafaba, gingembre,
Bonsoir Natasha,
je viens commenter ici en tant que non végétarienne, ni végétalienne. Je sais par expérience que ce blog est ouvert et bienveillant, c’est pourquoi je commente ici. Je navigue beaucoup sur des blogs végé, car souvent on y parle zéro déchet, bio, minimalisme, etc… Cependant, je ne partage pas l’idée que pour défendre les animaux il faille cesser de les manger. Je pousse mon idée plus loin : n’avons-nous pas cette réaction face aux animaux parce qu’ils sont plus biologiquement proches de nous que les végétaux, et qu’on peut dès lors plus facilement s’y identifier, se « mettre à leur place », qu’aux végétaux ? Hors, les végétaux eux-aussi sont vivants, communiquent entre eux, etc…
Je te propose de visionner la vidéo suivante : Suzanne Simard: How trees talk to each other https://go.ted.com/Cyk3. Si j’étais végétaienne, cette vidéo me donnerait envie de ne plus rien manger du tout. Ne peut-on pas comparer le fait de manger des graines germées, à celui de manger une huître crue par exemple ? Les deux sont tout aussi vivants l’un que l’autre. Je partage l’idée qu’il faut bientraiter la planète, bientraiter ses habitants, végétaux comme animaux. Mais la méthode du végétaisme pour ce faire ne me convient pas.
Merci Natasha pour la tenue de ce blog fort riche, où je me sens suffisamment en confiance pour poster un tel commentaire !
Bonjour Sabrina,
Merci de soulever cette question très pertinente en effet (on a beaucoup échangé à ce sujet dans le groupe Facebook lors des éco-défis axés autour du végétalisme). Etre sensible à la cause animale, ne signifie pas que l’on dénigre la sensibilité du monde végétal- bien au contraire, dans mon cas, le jour où j’ai commencé à m’intéresser au contenu de mon assiette, c’est tout un univers qui s’est ouvert à moi et je me suis posée autant de question sur le bien-être animal que le bien-être végétal. Il m’est arrivé d’avoir les larmes aux yeux en croisant un passant qui arrachait la branche d’un arbre parce que celle-ci le gênait… et pour te donner un autre exemple, j’ai de tous temps été contre la cueillette des fleurs dans le but de les mettre dans un vase ; je trouve cela tellement dommage de précipiter la fin de vie de végétaux simplement pour embellir notre intérieur. J’ai donc horreur qu’on m’offre des fleurs… La vie des végétaux est donc aussi précieuse à mes yeux que celle des animaux (et des humains bien sûr !).
La raison pour laquelle je continue de manger des végétaux aujourd’hui, c’est parce que contrairement aux animaux, si je n’en mangeais plus, je ne pourrai plus vivre en bonne santé. Les végétaux me sont personnellement nécessaires à mon équilibre alimentaire et à mon bien-être physique. Les animaux, non. L’autre différence entre les végétaux et les animaux, c’est que ces derniers sont dotés d’un système nerveux, contrairement aux plantes. Cela n’en fait pas moins des êtres vivants à respecter mais de ce fait je ne pense pas que l’on puisse comparer la souffrance ressentie par une poule qu’on égorge à celle d’une plante qu’on cueille.
Je me nourris donc de végétaux avec gratitude et en pleine conscience, sachant pertinemment que ce sont des êtres vivants eux aussi.
Voilà mon raisonnement, qui j’espère t’aidera à comprendre un peu mieux mes choix 🙂
Je découvre ton article « par hasard », en ayant suivi le lien de celui sur ta cuisine.
J’aime beaucoup les listes, alors là, je suis comblée !!!
Merci de toutes ces détails et précisions.
Très contente de savoir que cet article te sera utile 🙂
Je suis en train de découvrir ton blog et c’est une véritable mine d’or ! Je suis actuellement en transition vers le végétarisme (dans l’optique de devenir végétalienne quand j’habiterai seule), et je suis depuis un bout de temps beaucoup plus soucieuse de l’impact de mes actions sur la planète : tes articles vont beaucoup m’aider. Merci pour tes ressources !
Je t’en prie, je te souhaite un cheminement vers le véganisme plein de belles découvertes 🙂