Crédit photo : Ophélie Véron
Bien que plusieurs organismes de santé et de nutrition internationaux, tels l’académie de nutrition et de diététique américaine, le service de santé publique britannique (NHS) ou encore le conseil de la santé et de la recherche médical australien – pour ne citer qu’eux – stipulent qu’une alimentation végétarienne ou végétalienne bien menée pouvait être adaptée à tous stades de la vie, beaucoup de personnes pensent encore qu’une alimentation végétalienne ne peut remplir les besoins d’une personne enceinte et de son bébé. Pourtant, nombreuses sont les véganes qui ont donné naissance à des enfants en pleine santé – moi incluse !
Bien évidemment, comme pour n’importe quelle grossesse, il convient d’être bien informée sur les besoins nutritionnels propres à cette période particulière et de savoir comment y répondre. Lorsqu’on mange des produits animaux, voire végétarien, cela est assez simple car on peut facilement se tourner vers des professionnel·les de la santé pour nous guider. Cependant, rare sont celleux ayant suffisamment de connaissances sur le végétalisme pour pouvoir nous conseiller de manière fiable et objective. Heureusement, il existe des sites, des blogs et quelques ouvrages très instructifs permettant de guider les parents véganes tout au long de leur grossesse. Parmi eux, je vous recommande les blogs Végébon et Maman végane, ainsi que les livres Bébé Veggie, Vegan sans carences et Nourrir son enfant autrement.
Personnellement, malgré une gynécologue opposée au végétalisme et même au végétarisme pendant la grossesse (je vis pourtant en Allemagne !) et une sage-femme peu informée sur le sujet, ma grossesse végane s’est très bien déroulée et j’ai mis au monde un bébé en pleine santé ! J’ai pu trouver dans certaines des ressources citées ci-dessus tous les conseils et les informations qu’il me fallait pour m’assurer de répondre à mes besoins, ainsi qu’à ceux de notre bébé, tout au long de ma grossesse. Une grossesse qui s’est merveilleusement bien passée et que j’avais envie de vous raconter afin de peut-être rassurer celleux qui doutent qu’une grossesse végane puisse être saine pour la maman comme pour l’enfant. Bien évidemment, chaque grossesse, végane ou pas, est différente et dépend d’innombrables facteurs ; il s’agit donc là de mon expérience personnelle et en aucun cas d’un modèle à suivre. J’espère néanmoins que ce partage apportera quelques réponses aux questions que vous pouvez vous poser sur le sujet et qu’il atténuera certaines de vos appréhensions si vous en avez en tant que future maman végane ou proche d’une maman végane.
Suivi médical
Tout d’abord, il faut savoir que je n’ai pas de souci de santé particulier et que j’ai donc démarré cette grossesse en pleine forme. Pour l’accompagnement médical, j’ai été suivie en parallèle par une gynécologue ainsi que par une sage-femme. J’ai été chez la gynécologue pour les 3 échographies de contrôle, pour le test de diabète gestationnel ainsi que pour suivre le rythme cardiaque du bébé en fin de grossesse. Quant à la sage-femme, je l’ai vue une fois par mois jusqu’au 7e mois puis toutes les deux semaines jusqu’à la date du terme et enfin tous les deux jours une fois le terme officiellement dépassé. La gynécologue ainsi que la sage-femme prenaient systématique ma tension, faisaient une analyse d’urines pour vérifier le taux de protéines ainsi que de glucose, palpaient le ventre et écoutaient les battement du cœur du bébé. La gynécologue vérifiait également le col de l’utérus et mon poids et, lors des périodes de grosse fatigue qui étaient d’après moi causées par des journées bien trop remplies, la sage-femme a souhaité vérifier mon taux de fer. Enfin, j’ai également consulté ma dentiste durant le 2e trimestre. Tous les examens ont confirmé que tout allait bien, pour le bébé comme pour moi.
Appétit et alimentation
Mon appétit comme mon alimentation n’ont pas connus de chamboulements majeurs pendant ces 9 mois. Il faut savoir que je mangeais déjà végétalien depuis plusieurs années avant de tomber enceinte et que j’ai, depuis, une alimentation globalement saine, variée et équilibrée. Au cours du premier trimestre de grossesse, j’ai tout de même fait le point sur mes apports journaliers sur quelques jours en indiquant assez précisément ce que je consommais pour chaque repas/encas sur le site Cronometer. Cela m’a permis de réaliser qu’il fallait que je sois plus attentive à mes apports en calcium, en fer et en oméga-3 essentiellement. Je me suis donc efforcée de consommer quotidiennement davantage de lait de soja enrichi en calcium (en l’ajoutant dans différentes préparations culinaires car je n’ai jamais aimé boire des verres de lait !) ainsi que de légumes verts en salade ou en smoothies et de penser de manière plus systématique à ajouter du chanvre sous forme de graines décortiquées et d’huile à mon petit déjeuner.
Pour le reste, j’ai continué de m’alimenter comme auparavant, en ajoutant plus fréquemment tous ces petits plus pour rendre mes repas plus nutritifs. Suivant la saison et mon appétit, mes petits déjeuners se composaient soit de granola + yaourt de soja à la vanille + graines variées + fruits frais, soit de pancakes + beurre d’amande + sirop d’érable + graines de chanvre + fruits frais, soit de tranches de pain complet aux graines + beurre d’amande + rondelles de banane ou compote de pomme + graines de chanvre, soit de porridge. Cela faisait des années que je ne n’achetais plus de bananes mais j’ai décidé de faire une exception pendant ma grossesse car c’est l’un des seuls fruits que j’aime. Pour le déjeuner et le dîner, j’ai continué de faire la part belle aux légumes et d’inclure différentes sources de protéines végétales (légumineuses et tofu) ainsi que des féculents. Pour vous faire une idée de ce dont se compose mes repas, vous pouvez consulter mes menus végétaliens de la semaine dans les archives du blog ou bien sur Instagram (sous mes photos « retour de courses du marché »). Pour les petits creux entre les repas, j’ai privilégié les encas express mais il m’est aussi arrivé de me faire des petits sandwichs avec des saucisses de tofu grillées, des crudités et des condiments variés pour le goûter. C’était notamment le cas lorsque j’ai connu un pic d’appétit assez surprenant au cours du 1er trimestre de ma grossesse. Entre la 7e et la 11e semaine, j’avais faim à peu près toutes les deux heures ! J’ai ensuite retrouvé un rythme de repas plus classique – petit déjeuner, déjeuner, dîner et éventuellement, mais pas systématiquement, goûter – avec des portions plus importantes tout de même par moments, surtout au cours du 2nd trimestre.
Enfin, je n’ai pas connu d’envies ni de dégoûts particuliers durant ma grossesse… jusqu’au 8e mois où j’ai commencé à avoir envie de jus de pommes ! Moi qui ne bois jamais de jus de fruits habituellement, j’en avalais près de 2 litres par semaine !
Compléments alimentaires
Avant de tomber enceinte, je prenais un comprimé de VEG1 par jour pour répondre à mes besoins en B12. J’ai ensuite décidé de remplacer ce complément par un comprimé de multivitamines et de minéraux Deva Prenatal, conçu pour les personnes enceintes. C’est un peu sous la pression de ma gynécologue que j’ai commencé à prendre ce supplément : quand elle a su que j’étais végane et qu’elle a compris que je ne comptais pas suivre ses conseils (c’est à dire manger un peu de chair animale et de produits laitiers durant ma grossesse !), elle m’a tendu un complément de multivitamines et de minéraux… non végane ! Je dois avouer que malgré mes connaissances et ma certitude que je pouvais trouver (presque) tout ce dont j’avais besoin dans mon alimentation durant ma grossesse, elle a réussi à semer le doute en moi et c’est pourquoi j’ai décidé de prendre un comprimé par jour de Deva Prenatal. Je ne suis normalement pas du genre à avaler des comprimés pour un oui ou pour un non, même lorsqu’ils s’agit de compléments alimentaires, qu’on ne devrait, selon moi, pas prendre à la légère. Mais finalement, je ne regrette pas de l’avoir pris jusqu’au bout de ma grossesse car cela m’a tranquilisée les jours/petites périodes où, pour une raison ou une autre, je ne mangeais pas assez ou pas assez bien à mon sens. L’inconvénient de ce complément c’est qu’il contient de la vitamine D2 et non de la vitamine D3 qui est plus assimilable. J’ai donc dû prendre de la vitamine D3 à part, complément indispensable pour moi qui suis très facilement carencée en vitamine D en automne et en hiver et que je prends désormais systématiquement à cette période depuis quelques années.
Par ailleurs, suivant les conseils d’Ophélie Véron, autrice du livre Bébé Veggie (entre autres), j’ai pris un supplément en oméga-3, vivement recommandé aux personnes enceintes et allaitantes ne consommant pas de produits de la mer (notons également que les oméga-3 sont sensibles à la cuisson donc même les personnes consommant des poissons gras ne sont pas à l’abri d’en manquer puisqu’il est déconseillé de consommer du poisson cru pendant la grossesse). Dans l’idéal, il faut se supplémenter durant les 2 premiers trimestres de la grossesse, mais je n’ai pas pensé à en prendre avant le second.
Enfin, après avoir attrapé une gastro puis un gros rhume, il a fallu me rendre à l’évidence : moi qui tombe rarement malade et qui suis toujours épargnée des virus assommant mes collègues et mes élèves, je n’y ai pas échappé cette fois-ci ! Après avoir attrapé la toute première gastro de ma vie en août puis un gros rhume qui m’a complètement assommée pendant le mois d’octobre, ma sage-femme m’a recommandé de me supplémenter en vitamine C (même si la DEVA Prenatal en contient déjà) et cela m’a sans nul doute aidée à rester en forme jusqu’à la fin de ma grossesse.

Digestion
Depuis l’adolescence, j’ai une digestion très capricieuse et ce n’est qu’il y a une quinzaine d’années que j’ai compris pourquoi : je souffre du syndrome de l’intestin irritable. J’appréhendais donc, en tombant enceinte, que mes symptômes s’empirent. En effet, beaucoup de personnes semblent avoir une digestion assez voire très perturbée lorsqu’elles sont enceintes et étant donné la sensibilité de mes intestins, je pensais que la grossesse risquerait d’empirer mes symptômes. Or, à ma plus grande surprise et à mon plus grand soulagement, ça a été tout le contraire : je n’ai jamais aussi bien digéré que durant ma grossesse et j’ai même pu me permettre quelques écarts – que je ne m’autorisais que très très rarement avant – et ce sans conséquence : il m’est par exemple arrivé de manger des produits à base de blé, céréale que j’ai dû éliminer de mon assiette voilà 15 ans !
J’ai bien évidemment eu quelques moments d’inconfort mais ils n’étaient pas comparables à ce que j’avais pu connaître avant ma grossesse, ils n’ont jamais duré plus de 24 à 48 heures et je peux compter ces épisodes sur les doigts d’une main ! Dès le début de ma grossesse, j’ai fait de mon mieux pour intégrer encore plus d’aliments/habitudes qui pourraient favoriser une bonne digestion et cela a peut-être joué en ma faveur mais je peine à croire que ces derniers aient, à eux seuls, fait toute la différence, surtout que je n’ai pas gardé ces habitudes tout au long de ma grossesse. J’ai notamment commencé chaque journée en buvant un verre d’eau chaude avec une cuillère à café d’huile de coco (cela m’avait été recommandé bien avant ma grossesse par mon médecin ayurvédique), ajouté des graines de chia à mon bol de granola pour le petit déjeuner et bu de l’infusion de mauve (à laquelle j’ajoutais un peu de menthe poivrée car le goût de la mauve ne me plaît pas du tout !) chaque matin et l’infusion Mama Digest si besoin le soir, tout cela étant censé faciliter la digestion. Par ailleurs, j’ai continué de boire assez d’eau (au moins 2 litres par jour, sans compter les infusions), de privilégier les aliments que je digère bien et d’éviter les autres et de rester active – choses que je faisais déjà bien avant de tomber enceinte.
Symptômes de grossesse
Du côté des symptômes de grossesse, j’ai eu la chance de ne rien connaître de particulièrement désagréable ou de contraignant au quotidien. Durant le 1er trimestre, j’avais assez facilement le vertige lorsque j’avais faim ou que je me levais trop subitement et je me sentais également plus essoufflée lorsque je nageais – mais tout cela n’était que temporaire.
Au cours du 2e trimestre, j’ai observé davantage de changements : j’ai eu le nez bouché quelques semaines d’affilée, avec des vaisseaux sanguins qui éclataient en prime, mes mamelons ont commencé à s’assécher et la peau du ventre à me démanger. Le plus surprenant fut que, du jour au lendemain, j’ai commencé à voir flou avec mes lentilles de contact – mais pas avec mes lunettes. L’ophtalmologue m’a informée que ma vue n’avait pas changé mais que ma cornée était particulièrement sèche – la faute aux hormones de grossesse – et que, de fait, mes lentilles habituelles n’étaient plus adaptées à la courbure de ma cornée. Elle m’a donc prescrit de nouvelles lentilles, d’une autre marque et dans un matériau différent, sans certitude que cela me conviendrait mais, par chance, elles m’ont permis d’y voir clair jusqu’à la fin de ma grossesse. Dans tous les cas, je pouvais toujours porter mes lunettes, mais ayant porté des lentilles depuis près de 20 ans au quotidien, je trouve ces dernières bien plus pratiques et confortables. C’est aussi pendant le 2e trimestre que j’ai remarqué des modifications pigmentaires – outre la linea negra, des tâches brunes sont apparues au niveau des seins, des aisselles et du cou.
Le troisième trimestre fut certainement le plus clément car je n’ai rien noté de particulier à part une légère rétention d’eau qui allait et qui venait au niveau des pieds (à partir de la 34e semaine) puis au niveau des mains (à partir de la 38e semaine).
J’ai donc remarqué plusieurs petites choses, mais rien qui ne m’ait pesé ou qui m’ait empêché de continuer de vaquer à mes occupations quotidiennes.
Sommeil et fatigue
Globalement, j’ai bien dormi et j’ai été en forme tout au long de ma grossesse, à part durant les toutes dernières semaines où j’ai eu quelques insomnies. Mon besoin de sommeil a été un peu plus important dès le départ et j’appréciais de pouvoir dormir 9 à 10 heures par nuit (contre 8 heures habituellement). Les périodes où je me suis sentie plus fatiguée correspondaient à celles ou je dormais mal – à cause de la chaleur en été et du stress lié au travail par la suite – ou bien à celles où j’étais malade (gastro en août puis gros rhume en octobre). Dans ces moments-là, les siestes m’ont fait beaucoup de bien. Je n’ai toutefois pas du tout été gênée par mon ventre la nuit et je pense que c’est en grande partie grâce à mon coussin de maternité qui m’a permis de trouver des positions de sommeil vraiment confortables. Suite aux conseils de Céline, j’ai investi dans un modèle de la marque Les babilleuses et c’est un achat que je ne regrette vraiment pas, non seulement parce que c’est un produit vraiment bien conçu mais aussi parce qu’il m’a servi aussi bien pour dormir que pour me mettre à l’aise pour lire ou regarder une série sur le canapé. Je l’ai donc facilement utilisé 8 à 10 h par jour et il me sert désormais pour allaiter et même pour poser notre bébé.
Activité physique
Physiquement, je me suis sentie en forme et mobile tout au long de ma grossesse. J’ai pu continuer de me rendre au travail à vélo (et même de monter la côte à l’arrivée !) jusqu’au début de mon congé maternité (34e semaine) et d’aller faire mes courses et de me balader à pied jusqu’à l’accouchement. Bien évidemment, plus mon ventre grossissait, moins j’avançais vite et il me fallait compter plus de temps pour tous mes trajets – à vélo comme à pied – mais je me sentais suffisamment bien pour me déplacer ainsi. À la fin de l’automne, il m’est toutefois arrivé de prendre le tram pour aller au travail certains matins où, à cause de la pluie, du verglas ou d’une nuit trop courte, j’ai préférais ne pas enfourcher mon vélo dans le noir et avec avec bébé dans le ventre à 7h du matin ! Par ailleurs, j’ai profité de l’été (1er et début du 2nd trimestre) pour faire des longueurs à la piscine et j’aurais bien aimé continué au cours de l’automne et de l’hiver, mais je n’ai pas réussi à me dégager assez de temps pour m’y rendre (j’y suis juste retournée une fois, 2 jours avant la naissance de notre bébé). J’ai également fait des balades à pied plus ou moins longues (quelques kilomètres) jusqu’à mon accouchement.

Voilà, je pense avoir fait le tour des différents aspects d’une grossesse pouvant être affectés par l’alimentation mais si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à poser vos questions en commentaire. Bien que très personnel, j’espère que ce partage aussi détaillé que possible vous sera utile et qu’il vous permettra d’envisager votre grossesse végane, ou bien celle de vos proches, plus sereinement.
Merci pour cet article très clair et détaillé.
Question hors grossesse : Comment fais-tu pour allier alimentation vegan et syndrome de l’intestin irritable ?
Merci pour ton retour 🙂
J’imagine que tu te demandes comment je fais pour consommer des légumineuses et des oléagineux, sachant que ces aliments favorisent les symptômes du SII ?
Pour les légumineuses, je consomme principalement celles que je digère le mieux, je n’en mange pas à chaque repas, je les fais tremper 24 h, je les cuis puis les cuisine (longuement) avec des épices – cela m’avait été recommandé par mon médecin ayurvédique. Ce dernier m’avait également conseillé d’ajouter une cuillère d’huile sur mes plats (dans mon assiette) au moment de manger. Pour les oléagineux, le seul que je consomme régulièrement, c’est l’amande, sous forme de purée, et ça passe. J’en mange aussi d’autres, sous différentes formes, mais moins fréquemment et toujours en petites quantités. Et j’adapte toujours ce que je mange à ce que je ressens – donc j’évite tout ce qui est susceptible de m’irriter les intestins lorsque je suis en période de « crise ».
Merci pour cet article sure complet Natasha ! Et félicitations à toi pour l’arrivée de ton petit bout de chou. Des bisous <3
Merci pour cet article et bienvenue à ton bébé !
Felicitation! Profiter bien du tout petit!
Merci pour cet article et bienvenue à votre enfant ! Bon voyage sur ce merveilleux chemin de la découverte mutuelle.
Bjr Natasha,
Oh! Bienvenu à ton bébé et merci pour cet article. Je ne suis pas concernée par le sujet mais j’aime lire ceux consacrer à ce thème.
Bonjour Natasha,
En fait, il n’est pas rare que les symptômes du syndrome de l’intestin irritable s’améliore pendant une grossesse (selon ma naturopathe et mon ostéopathe). J’avais vraiment cette crainte et en fait, j’ai pu remanger certaines aliments, comme les poireaux par exemple, double bonheur !
Félicitations et merci pour tes articles toujours intéressants.
Ah merci pour cette info ! Est-ce que ta naturopathe et ton osthéopathe ont su t’expliquer pourquoi ? Sais-tu si les bienfaits de la grossesse sur le SII ont susceptibles de perdurer après l’accouchement (en tout cas pour le moment c’est le cas pour moi) ?
Malheureusement, je ne suis plus capable de retrouver l’explication (j’ai une mémoire très défaillante depuis que je suis maman, alors qu’elle était excellente auparavant …). En ce qui me concerne, mon enfant a quasiment 5 ans, certains aspects de mon syndrome se sont améliorés, comme le fait de pouvoir continuer à manger certains aliments et d’autres ont empirés. Mais, comme tu le dis pour les grossesse, chaque personne est différente et de mon côté, je n’ai pas fini de réaliser le travail alimentaire qui me permettra de connaître exactement les aliments qui me font réagir ou non, ni de remédier à ma très probable porosité intestinale (qui peuvent expliquer l’aggravation des symptômes).
Je te souhaite en tout cas de conserver les améliorations que tu as pu avoir !
Merci pour ta réponse en tout cas et bon courage à toi…
Bonjour Natasha , félicitations aux parents pour l’arrivée de Bébé , petite fille ou petit garçon ?
tous mes vœux de longue vie heureuse et créative à ce petit bout de chou !,
vous êtes rayonnante sur le coussin !
je suis une grand-mère de 3 petites filles ….qui lit avec beaucoup d’attention tous les articles , même si je ne suis plus directement concernée par ce sujet … comme celui ci
merci pour tous les sujets en général .
Bonjour Natasha,
Toutes mes félicitations. Je vous souhaite beaucoup de bonheur à tous les trois.
J’espère aussi que ces premières semaines se passent bien même si la fatigue doit être présente.
Bonne journée
Bonjour Natasha, merci pour ce partage d’expérience. Actuellement à 25 semaines, je suis confrontée à pas mal de violence de la part du corps médical, surtout lors des échos à l’hôpital. Ma sage femme (qui me suit chaque mois) m’a simplement dit qu’elle n’était pas familiarisée avec le végétarisme, mais qu’elle me faisait confiance et respectait mes convictions. Mes analyses sont bonnes, mon bébé grandit bien, c’est suffisant pour elle. Autre son de cloche à l’hôpital, où la gynécologue m’a très mal parlé lors de la seconde écho, sous entendant presque que j’étais inconsciente et que je « mettais en danger mon bébé ». Je regrette d’avoir été honnête, je me dis que si je m’étais contentée de dire « oui oui je suis omni tout va bien », on me laisserait tranquille et je n’aurais pas à essuyer toutes ces remarques désagréables. Mais d’un autre côté, je n’ai pas honte de moi ni de mes choix, et je veux pouvoir prouver que non, les mamans végés ne sont pas anémiées et chétives, et que leurs bébés se portent bien. C’est parfois épuisant d’oser ouvrir sa bouche.
Je te souhaite une bonne continuation. Merci pour ton travail
Bonjour Natasha,
Félicitations ! Merci pour ce partage très intéressant même s’il est personnel. J’ai deux questions sans rapport avec la grossesse :
– comment sais-tu quand tu es en carence de vitamine D ?
– la mauve serait efficace pour lutter contre la constipation (d’après ce que je viens de lire), est-ce que c’est un symptôme de l’intestin irritable ? Mon conjoint y est certainement sujet mais plutôt avec des diarrhées, du coup la mauve ne lui est peut-être pas recommandée, si ?
Bon week-end !
Merci Elsa !
Mes carences en vitamine D ont toujours été détectées grâce à des prises de sang – et se caractérisent par une fatigue extrême (chez moi en tout cas).
Les symptômes du SII sont différents d’une personne et d’une période à l’autre… Personnellement, je souffre principalement de constipation mais parfois c’est l’inverse. Je ne saurais pas te dire si la mauve conviendrait à ton mari – il vaut mieux demander à un·e herboriste je pense ?
Bon week-end à toi également 🙂
Merci beaucoup pour ta réponse. Je ne sais pas pourquoi, j’avais toujours associé irritation des intestins avec diarrhée plutôt que constipation, mais c’est sûr que ce n’est pas mieux… D’après ce que j’ai lu, ton répit vis-à-vis de ce syndrome persiste, pourvu que ça dure pour toi !
A bientôt.
Merci pour ce compte rendu très complet ! J’ai fait moins attention à mes compléments mais j’étais beaucoup moins en forme. Je n’ai pas prévu de prochaine grossesse mais je le garde en tête pour des amies.
Sinon j’ai une question très pratique : lors de ton hospitalisation (sauf si tu as accouché à domicile ?), comment s’est passé ton séjour en maternité d’un point de vue nourriture ? Ici, je ne suis « que » végétarienne et je l’avais signalé mais plus d’un plat sur deux qu’on m’a servi contenait des produits animaux…
Personnellement, j’ai choisi de les manger car… accoucher ça creuse ! Allaiter aussi ensuite… Bon, et j’avoue tout : grosse flemme de me battre, ou d’attendre que mon amoureux aille chercher quelque chose à l’extérieur. Mais je trouve quand même ça depitant…
J’avais prévu d’accoucher à domicile mais j’ai malheureusement dû me rendre à la maternité en cours de travail donc j’ai séjourné à la maternité durant 5 jours. À partir du moment où j’ai dépassé le terme, j’ai dû me rendre à la maternité pour les échographies et remplir un dossier au cas où je devais être hospitalisée . J’avais spécifié à ce moment-là que j’étais végane afin que cela soit pris en compte pour les repas et cela l’a bien été durant tout mon séjour. Les plats servis pour le déjeuner étaient très copieux et complets. Pour le petit déjeuner et je dîner, je préférais manger d’autres choses par contre car les options – bien que véganes – n’étaient pas assez nourrissantes à mon sens (pour tout type de régime alimentaire d’ailleurs – il y avait du pain (bien blanc !), de la margarine et des confitures pour le petit déjeuner et un buffet froid de crudités, petits pains, fromages et charcuterie pour le dîner. Il faut savoir que je vis en Allemagne où le végétarisme et le véganisme – dans les villes en tout cas – sont assez courants. J’avais été hospitalisé pour une opération l’an dernier, dans un autre hôpital, et j’avais également pu manger végétalien sans souci.
Bonjour Natasha !
Bienvenue au bébé 🙂 !
Merci pour cet article très intéressant. Même si je ne suis pas végane (ni végétarienne), je le trouve complet et très pratique. Et je pense qu’il aidera les femmes enceintes qui hésitent à sauter le pas du véganisme pendant leur grossesse !
Et ce qui m’a plu, c’est ton expérience sur le vélo ! Je vais aussi en vélo au boulot, et ma belle-mère m’a déjà posé la question sur comment je ferai quand je serai enceinte (je ne m’étais pas du tout posée la question !) ! Par curiosité, j’ai regardé sur internet et j’ai trouvé tout et son contraire ! En gros et pour faire schématique : les sites français déconseillent le vélo aux femmes enceintes car trop dangereux, et les sites des pays nord-européens l’encouragent pour conserver une activité physique (si bien sûr, il n’y aucun problème pendant la grossesse) !
Bienvenue à ce petit bout et belles aventures à vous !
J’ai passé l’âge de la maternité mais je sais que l’essentiel est d’être à l’écoute de son corps.
Belle journée,
Bienvenu à bébé :)! Je lis que tu voulais accoucher chez toi, tu as dû bien les enquiquiner les spécialistes qui t’entouraient entre le véganisme et ça (en tout cas en france ils n’aiment pas trop ça les médecins il paraît). Tu as eu de bons retours pour l’accouchement à la maison? Je suis en formation de diététique donc j’ai pas encore un avis très tranché mais je trouve surprenant le nombre de compléments que tu devais prendre (plutôt surprenant que le corps médical te le demande en fait). Et triste que dans un pays si « ouvert » sur la question du véganisme, tu n’étais pas si soutenue que ça. En tout cas tu es une des preuves vivantes qu’on peut être végétalienne et enceinte!! Mais je vois que tu manges quand même équilibré, pfiou, j’en suis loin :-$
Merci pour cet article 🙂
Merci ! L’accouchement à domicile est suffisamment commun en Allemagne pour ne provoquer débat ni étonnement. Lors de mon cours de préparation à l’accouchement, sur 8 couples, nous étions 3 à avoir programmé un AAD.
Bonjour Natasha comment vas tu procéder pour l’alimentation de ton petit, lors de la diversification, etc. C’est une grande interrogation pour moi qui aimerait ne pas habituer les enfants à consommer de la viande.. Des livres, blog, etc à conseiller ? Bonne journée
Bonjour Lenou,
Notre enfant ayant bientôt 16 mois, nous avons entamé la diversification voilà environ 10 mois.
Nous lui proposons globalement la même chose que nous (sauf exceptions – plat trop salé, pimenté, gras, difficile à mâcher, etc.).
Je te recommande les 3 livres suivants (que j’ai présenté en détail dans de précédents articles) :
– Bébé Veggie d’Ophélie Véron
– Nourrir son enfant autrement de Sandrine Costantino (le plus complet)
– Veggie Kids d’O. Véron, M. Laforêt et Sophie Cottarel
Côté blog, je te recommande :
– Végébon (le blog de Sandrine Costantino)
– Enfant végé, le blog de Sophie Cottarel
– Maman Végane (blog et chaîne YouTube)
J’espère que ces ressources te seront utiles !
Merci beaucoup Natasha !
Bonjour,
Je viens de découvrir ton site. Merci pour cet article qui me rassure et m’aide beaucoup.
Je suis végétarienne à tendance végétalienne (je consomme parfois du fromage) et actuellement enceinte de 3 mois. Ma gynéco m’a également prescrit des compléments alimentaires non Vegan. J’ai accepté de les prendre pour la santé du bébé (malgré des témoignages indiquant que ce ne serait pas nécessaire) car elle m’a dit que le bébé n’était pas capable d’assimiler. Cela m’a fait beaucoup de peine au début mais effectivement cela me rassure aussi parfois …
Encore merci pour ton témoignage.
Bonjour, j avais lu ton article il y a quelques temps et je l ai relu aujourd’hui car je voulais savoir sur quel site tu as acheté le complément alimentaire Deva prénatal. Tu as mis le lien direct vers le site où tu l’as acheté ce qui est top car plusieurs sites en vendent mais à des pris qui vont de 10 à 40 euros la boîte alors je ne savais pas où commander. Tu as donc pris ce complément tout le long de ta grossesse et tu as arrêté aprés ton accouchement? Ta sage femme a validé ce complément alimentaire? Est ce que tu as pris un autre complément durant l allaitement? Du coup si tu as acheté une boite tous les 3 mois
plus des comprimés d omégas 3 et de la vitamine d3 cela à du faire un budget conséquent?
Merci encore pour cet article et l aide qu il m apporte, comme c est le cas avec ton blog en général et ton livre que j’ai commencé à lire et qui m apporte une réelle réflexion et beaucoup d informations ☺ bonne journée
Bonjour,
Voici mes réponses à tes questions :
– Je ne sais plus du tout sur quel site j’ai commandé les Deva Prenatal (il s’agissait néanmoins d’un site allemand puisque je vis en Allemagne).
– J’ai continué de prendre ce complément dans les semaines qui ont suivi mon accouchement, mais je ne sais pas précisément combien de temps. Ma sage-femme m’a dit que ce serait une bonne idée de continuer quelque temps, notamment pour le fer.
– Ma sage-femme a bien validé ce complément.
– J’ai continué de me supplémenter en Oméga-3 jusqu’à la diversification de notre enfant (je prenais l’Opti 3 de Vegetology).
– Je n’ai aucune idée du coût total de ces compléments, désolée.
Je suis contente de savoir que mon blog et mon livre te sont utiles 🙂
Bonjour! Que je suis heureuse d’avoir découvert votre page! Je me prépare tranquillement à une future grossesse végane et ça fait quand meme peur quand on commence a écouter les conseils des autres 😛
Une phrase retient mon attention : votre visite chez le dentiste au 2e trimestre… Pour quelle raison?
Merci beaucoup pour toute ces informations!
Bonjour,
Cela fait partie des visites recommandées pendant la grossesse, période où, pour diverses raisons, une personne enceinte est plus susceptibles de développer des problèmes bucco-dentaires.
Belle journée 🙂