Voilà plus d’un an déjà que je souhaite publier un article détaillant mon fonctionnement pour les partenariats, collaborations et tests de produits qu’on me propose, non seulement par souci de transparence avec vous mais aussi pour démentir l’idée selon laquelle les blogueur·ses seraient prêt·es à vendre leur âme au diable pour recevoir des produits gratuits, être invité·es à des événements VIP ou encore rédiger des articles sponsorisés. Aujourd’hui, si l’envie d’écrire cet article me démange davantage c’est aussi et surtout parce que depuis quelques mois, les propositions de partenariats générant de la frustration en moi sont de plus en plus nombreuses. C’est donc également aux marques, entreprises, associations, etc. qui font appel aux blogueur·ses pour promouvoir leurs produits, services et actions que j’aimerais m’adresser par le biais de cet article.
Mon travail de blogueuse et mes sources de revenus
Comme vous le savez sûrement, après m’être investie dans ce blog de manière bénévole pendant plusieurs années (et avoir réduit mes heures de travail salarié pour ce faire), j’ai décidé de faire de mon blog une source de revenus afin que cela reste une activité viable sur le long terme. En effet, comme la plupart des gens, j’ai besoin d’argent pour subvenir à plusieurs de mes besoins et même si j’étais prête à réduire considérablement mon salaire (je gagnerais 2 à 3 fois plus d’argent si j’étais restée prof à plein temps), je n’étais pas prête à renoncer à certains projets et à un certain confort. Il me semble donc tout à fait légitime que les 40 % du temps de travail que j’ai choisis de consacrer à mon blog et dont vous êtes des dizaines de milliers à profiter chaque mois soient rémunérés. Je ne suis néanmoins pas prête à n’importe quoi pour ce faire !
Comme je l’ai déjà expliqué en détail dans cet article, le blog me rapporte de l’argent via différentes sources – vos dons sur Tipeee, les liens affiliés et les articles sponsorisés – et comme tou·tes autoentrepreneur·ses dans les règles, je paie des cotisations et des impôts chaque trimestre/année sur chaque euro que je gagne. En tant que blogueuse engagée, soucieuse de promouvoir des initiatives et des produits éthiques et écologiques, mes sources de revenus restent néanmoins très restreintes et ce pour deux raisons principales. La première, c’est que les entreprises avec lesquelles je serais heureuse de collaborer ont généralement un budget communication et marketing très limité lorsqu’elles démarrent et ne peuvent donc se permettre de proposer une compensation équitable aux blogueur·ses qui les aident à gagner en visibilité. La seconde c’est que, quel que soit leur budget communication et marketing, certaines entreprises se sont tellement habituées à pouvoir compter sur des blogueur·ses prêt·es à tout pour recevoir une simple paire de chaussettes, qu’elles ne voient pas l’intérêt de leur proposer une compensation juste et équitable pour le temps passé à rédiger un article, prendre des photos et les partager sur leurs réseaux sociaux.

Blogueur·ses et entreprises – une relation déséquilibrée
Bien évidemment, chaque blogueur·se est libre de la manière dont iel gère ses partenariats mais celleux qui acceptent de promouvoir certaines entreprises sous n’importe quelles conditions laissent croire à ces dernières que nous sommes à leur entière disposition, qu’un simple envoi de produit peut justifier n’importe quelles attentes et exigences de leur part et que nous devrions même les remercier pour leur générosité et leur confiance ! Ce genre de raisonnement et de fonctionnement encourage les entreprises – engagées ou pas – à dépendre de plus en plus des blogueur·ses pour gagner en visibilité sans dépenser un sous et sans reconnaissance aucune pour le travail fourni par ces dernier·ères.
Paradoxalement, si les entreprises font appel à nous, c’est bien parce qu’elles se sont rendu compte que nous jouons un rôle (de plus en plus ?) important dans la diffusion d’idées et la promotion de certains produits grâce à nos articles, nos vidéos et nos photos. C’est d’ailleurs pourquoi, on ne parle plus de “blogueur·se” mais d’”influenceur·se” dans les agences et les médias. Grâce à nous, elles n’ont plus besoin de dépenser des centaines voire des milliers d’euros pour faire leur publicité sur Internet ou dans les magazines : il leur suffit d’envoyer quelques produits aux blogueur·ses les plus populaires pour se faire connaître auprès de dizaines de milliers de personnes… C’est plus simple et surtout tellement plus rentable pour ces entreprises ! Quant à la blogueuse qui a passé des heures sur son article, ses photos et ses réseaux sociaux pour mettre en avant sa nouvelle paire de chaussettes, il faut espérer qu’elle a d’autres sources de revenus car ni la Biocoop ni les impôts n’acceptent les paiements en chaussettes, aussi belles, éthiques et écolo soient-elles !
Les propositions qui me mettent hors de moi
Mais ce n’est pas tant l’absence de rémunération qui est problématique pour moi que les attentes et les exigences des entreprises lorsqu’elles me contactent pour la mise en place d’un éventuel partenariat. Voici quelques exemples typiques de demandes que je reçois :
- “Nous aimerions vous envoyer un produit X (dont la valeur dépasse rarement les 20-30 euros) en échange d’un article sur votre blog et/ou d’un post sur vos réseaux sociaux.”
- “Nous aimerions vous envoyer un produit X en échange d’un post pour présenter le produit, d’un post pour proposer un concours ET d’une story Instagram.”
- “En échange d’un article sur notre marque, nous partagerons le lien de votre blog sur nos réseaux sociaux (qui comptent généralement quelques centaines d’abonné·es !).”
- “Nous aimerions que vous assistiez un événement X et que vous proposiez un ou deux ateliers (non rémunérés) à cette occasion.”
Ce genre de proposition me dérange pour de multiples raisons. Dans le cas de l’envoi de produits, elles nous forcent à nous engager à parler de quelque chose qu’on n’a pas encore reçu ni testé, ce qui pose un vrai problème éthique selon moi. Pour ce qui est du troisième exemple, les marques nous font croire qu’en écrivant un article à leur sujet, elles nous aideront à gagner en visibilité (ce qui est rarement vrai) et nous rendront donc un véritable service (à moins qu’un partenariat me permette de doubler mon nombre d’abonné·es, ça ne changera vraiment pas grand-chose pour l’évolution de mon blog !). Quant au dernier exemple, je trouve cela incroyable qu’on attende d’une personne qu’elle prenne sur son temps pour préparer des ateliers et se rendre à l’évènement en question et qu’elle doive en plus demander un minimum de compensation car cela est, d’après mon expérience, rarement proposé spontanément par les organisateur·rices. Pour vous donner un exemple plus concret, il m’est arrivé d’être “invitée” à participer à un évènement (en France) pour lequel on m’avait demandé de préparer un atelier. J’ai demandé si les frais de déplacement, de logement et de nourriture seraient pris en charge. On m’a expliqué que ce serait difficile car il s’agissait d’une association avec peu de fonds mais on est revenu vers moi en me disant qu’on me rembourserait les frais de train, qu’on me payerait le déjeuner le jour J et qu’on demanderait à une bénévole de l’association de me loger… mais qu’en contrepartie, ce serait bien que je propose non pas 1 mais 2 ateliers afin d’amortir leur prise en charge de mes frais de déplacement ! J’étais sidérée qu’iels ne prennent pas en compte l’investissement que me demanderait ma participation à cet évènement, soit 1 journée de travail pour préparer les ateliers, 1 journée pour participer à l’évènement, 2 journées pour les déplacements ainsi que la prise en charge de la plupart de mes repas et, en bonus, le fait de devoir loger sur le canapé d’une inconnue… et cerise sur le gâteau, j’ai su par la suite que les ateliers étaient payants pour les participant·es, ce qu’on s’était bien gardé de me dire !
Ces marques et ces personnes engagées qui abusent
Ce comportement me dérange d’autant plus lorsqu’il s’agit de marques/d’associations engagées et la plupart de celles qui me contactent le sont. Pour vous donner un exemple plus précis, il y a quelques mois, une marque française m’a proposé de m’envoyer un body de bébé (vendu à environ 10 euros sur leur site) en coton bio et fabriqué de manière éthique ainsi qu’un code de réduction de 10 % pour mes lecteur·rices. Il s’agit d’une marque responsable que je suivais depuis plusieurs années et dont j’avais entendu beaucoup de bien donc j’étais contente à l’idée de pouvoir tester leurs produits. Je n’avais toutefois pas besoin de bodys – nos ami·es nous en ont prêtés bien assez ! – donc je lui ai demandé si je pouvais recevoir un ensemble qui nous serait vraiment utile à la place mais dont la valeur dépassait celle du body (d’environ 25 euros). La marque m’a expliqué que c’était une petite entreprise avec peu de moyens et qu’elle ne pouvait donc se permettre de m’envoyer cet ensemble… Dans ce cas, pourquoi proposer une réduction à mes lecteur·rices ? Si l’entreprise n’a vraiment pas les moyens d’offrir un produit d’une valeur de 35 euros pour se faire connaître auprès de milliers de personnes, comment peut-elle se permettre de vendre ses produits à prix réduits ?
Pour vous donner un autre exemple, il y a quelques années, j’ai reçu un mail d’une marque française de serviettes hygiéniques lavables que j’avais mentionnée dans mon article à ce sujet. La marque me reprochait (littéralement) de ne pas l’avoir assez mise en avant par rapport aux autres marques référencées dans mon article et me demandait d’ajouter tout un paragraphe à son sujet – alors que que je n’avais aucun engagement vis à vis d’elle, que je n’avais jamais testé ses produits et que j’avais consacré une simple phrase à chaque marque ! Je n’ai bien évidemment rien changé mais cela ne m’a pas empêché de leur dire le fond de ma pensée…
Dans un tout autre genre, un auteur m’avait proposé de recevoir son livre paru l’an dernier et m’a envoyé 3 mails par la suite pour me demander quand paraîtrait mon article à son sujet, alors qu’en réponse à son premier mail, je lui avais clairement dit que 1) je ne parlerai de son livre que s’il m’avait plu, 2) je ne savais pas quand est-ce que je le lirai et 3) je lui enverrai un message pour l’informer de la parution de l’article s’il y en aurait un. J’étais tellement agacée à la réception de son 3e mail que j’ai bien failli contacter sa maison d’édition et leur renvoyer le livre ! C’est fort dommage car c’est un guide absolument génial auquel j’aurais volontiers consacré un article mais son insistance m’a complètement démotivée.
S’il y a encore 1 ou 2 ans, je me contentais d’ignorer toutes ces demandes agaçantes et démesurées, aujourd’hui, je prends le temps de répondre et d’expliquer que l’approche de ces entreprises n’est pas en adéquation avec mon éthique de travail. Parfois, je reçois des réponses compréhensives et à moitié désolées mais la plupart du temps, je n’entends plus parler de ces marques. Dans tous les cas, il me paraît important de leur faire comprendre que nous ne sommes pas à leur service et que les valeurs d’éthique et d’authenticité que nous promouvons sur notre blog guident réellement nos choix au quotidien, partenariats inclus !

Les partenariats et moi
En fin de compte, les propositions de partenariats qui m’intéressent vraiment sont assez rares. Il faut dire que j’ai de nombreuses exigences et que peu d’entreprises engagées sont prêtes ou à même d’y répondre. Voici donc les critères que je prends en compte avant d’accepter de collaborer avec une marque ainsi que les conditions sous lesquelles j’accepte de présenter un produit/un service sur le blog et/ou les réseaux sociaux.
- Les entreprises avec qui j’accepte de collaborer
Avant toute chose, lorsqu’une entreprise me contacte, je m’assure que les produits qu’elle me propose de découvrir remplissent les critères suivants : fabrication éthique, matériaux/ingrédients écologiques et véganes. Par ailleurs, je vérifie la charte des valeurs et les engagements globaux de l’entreprise car ce n’est pas parce qu’elle vend un ou deux produits répondant aux critères cités qu’elle est vraiment engagée et responsable pour autant. En outre, parce que pour moi les échanges humains chaleureux, respectueux et personnalisés sont la base d’une collaboration réussie, je ne réponds jamais aux mails qui ne me sont pas adressés personnellement (ou pire encore, qui commencent par “Bonjour Échos verts !”) et dont la banalité du contenu démontre une méconnaissance totale de mon blog et de mes valeurs. Enfin, même si ce n’est pas toujours le cas, je privilégie autant que possible les collaborations pensées sur le long terme car je trouve cela tellement plus enrichissant de développer des relations professionnelles et de confiance au fil des mois et des années avec les fondateur·rices et/ou employé·es d’entreprises que j’apprécie.
- Les tests de produits et envois presse
Les aliments, les cosmétiques et les livres sont les types de produits qu’on me propose le plus régulièrement de m’envoyer. Lorsqu’on me demande de m’engager à les présenter sur mon blog ou mes réseaux sociaux pour les recevoir, je refuse systématiquement, en expliquant que premièrement, je ne peux m’engager à parler d’un produit que je n’ai pas encore pu découvrir, que deuxièmement je ne parle que de produits qui me plaisent et que troisièmement, mon blog n’est pas une vitrine publicitaire au service des marques et qu’à moins d’avoir signé un contrat avec elles, le test d’un produit ne m’oblige pas à en parler ni à respecter quelque délai que ce soit pour ce faire. Généralement, les marques comprennent mon positionnement et reviennent vers moi en me disant qu’elles seraient tout de même heureuses de m’envoyer leur produit et que je reste libre d’en parler par la suite ou pas… Dans tous les cas, les produits que j’accepte de recevoir sont ceux qui me seront utiles ou que je pourrai offrir à mes proches et qui ont de fortes chances de me plaire et, dans 99 % des cas, je finis par en parler au détour d’un article ou d’un post sur Instagram lorsque j’en ai l’envie et l’opportunité.
Il arrive toutefois que j’accepte de mentionner un produit/une marque dans un post/un article avant même d’avoir reçu quoi que ce soit. C’est le cas lorsqu’il s’agit de marques que j’apprécie, que connais bien et dont j’utilise déjà les produits depuis un moment. Par exemple, en décembre dernier, j’avais organisé un concours sur Instagram pour remporter une théière isotherme de la marque Qwetch. J’ai reçu la théière quelques jours seulement avant la publication du post mais comme cela faisait des années que j’utilisais l’une de leurs gourdes isothermes, j’étais partante pour mettre cette marque en avant sur Instagram via un autre produit. Dans un tout autre genre, j’ai signé un contrat avec la marque CRISTEL et je me suis engagée à publier 3 articles sur le blog pour mettre en avant leur entreprise et leurs produits avant même de recevoir mes contreparties car j’utilisais déjà leur matériel de cuisson depuis plusieurs mois avant cette proposition de partenariat. Dans tous les cas, je me sens toujours libre de dire ce qui pourrait me déplaire dans un produit/une marque que je me suis engagée à présenter.
- Les articles sponsorisés
Il n’y a eu à ce jour qu’un seul article sponsorisé sur le blog et ce n’est pourtant pas faute d’avoir reçu d’autres propositions. Pour savoir si la rédaction d’un article sponsorisé pour une entreprise X ou Y a vraiment sa place sur le blog, je me pose tout simplement la question suivante : aurais-je volontairement et volontiers parlé de cette marque via le blog et/ou les réseaux sociaux, même sans être payée pour le faire ? La réponse étant le plus souvent négative, j’ai jusque-là refusé la plupart des propositions d’articles sponsorisés. Dans tous les cas, contrairement à ce que l’on pourrait croire, je ne publierais pas d’articles sponsorisés sur lesquels les entreprises auraient un droit de regard – ce n’est qu’à sa publication que la co-fondatrice de NATIFS (les premiers pour qui j’ai accepté la publication d’un article sponsorisé) a découvert le contenu de mon article. Si une entreprise ne me fait pas suffisamment confiance pour la rédaction d’un article sponsorisé, je ne vois pas l’intérêt de travailler avec elle !
Pour conclure…
Bien évidemment, chaque blogueur·se fonctionne différemment et les frustrations et les exigences dont je vous fais part me sont propres (mais je sais pour en avoir discuté avec nombre de blogueuses que nous sommes plusieurs à les partager). J’aimerais toutefois que les collaborations entre marques et blogueur·ses engagées évoluent dans le bon sens, que les premières cessent de tirer profit des second·es et que les second·es cessent de se mettre au service des premier·ères juste pour recevoir un produit ou bien avoir quelques vues et/ou abonné·es supplémentaires ! En particulier au sein de la blogosphère “engagée”, je trouve cela aberrant que l’on s’évertue à mettre en avant des marques, produits et/ou initiatives éthiques et écolo dans le cadre d’échanges qui manquent clairement d’équilibre. La création de contenus écrits et visuels de qualité demande du temps et des compétences et à moins d’avoir signé un contrat et/ou d’être rémunéré·es pour le faire, rien ne nous oblige à nous plier aux exigences des entreprises. Sentons-nous libres de refuser des propositions ou de négocier les conditions afin que chaque parti y trouve son compte et, surtout, faisons en sorte de rester fidèles à nos valeurs tout simplement. N’oublions pas pourquoi et pour qui nous bloguons…

Bravo ! C’est très clair et c’est génial de garder autant que possible sa ligne de conduite, bravo encore, bonne continuation.Sincèrement.
Bonjour Natasha, merci pour cet article très intéressant qui dévoile l’envers du décors du blogging !
La première réflexion qui me vient à l’esprit c’est que les marques éthiques (si vous me lisez) doivent arrêter de considérer le marketing comme une dépense qu’elles ne peuvent se permettre. Beaucoup de belles marques éthiques se plantent car elles n’ont pas anticipé l’investissement marketing que cela représente de se faire connaître ! Alors que c’est la BASE !
Les bloggers, si vous bloggez avant tout par passion, jouent un grand rôle d’influenceurs et doivent être rémunérés et reconnus pour cela !
Merci et bonne continuation
Merci pour cet article très clair et engagé !!! Ça donne à réfléchir !!! Et bravo d’être aussi cohérente !
Bravo et merci (pour nous) pour ton intégrité Natasha, c’est une valeur rare de nos jours mais ô combien précieuse… !!!
Merci pour cet article très intéressant !
Bonjour Natasha, merci pour votre article et prise de position. J’ai déjà utilisé le lien affilié Slow Cosmétique et je me demande comment vous êtes informée de l’utilisation de ces liens. Les marques sont-elles transparentes avec vous, p.ex. est-ce que vous recevez à la fin du mois un récapitulatif de leur part indiquant le nombre de commandes passées suite à une visite sur votre site ? Pouvez-vous contrôler si tout correspond ? Merci !
Bonjour Bénédicte ! Je vous remercie d’avoir pensé à passer ma mon lien affilié Slow Cosmétique pour vos commandes !
Il existe différents fonctionnements pour l’affiliation :
– Soit les entreprises passent par une plateforme d’affiliation qui permet de suivre les commandes passées en temps réel- étant donné qu’il s’agit d’une plateforme indépendante, je dirais que c’est le système le plus sûr pour les blogueur·ses.
– Soit les entreprises ont leur propre système d’affiliation et l’on peut avoir un aperçu (plus ou moins détaillé selon les entreprises) des commandes passées sur leur site – ce système étant géré par les entreprises, on peut imaginer que certaines données pourraient être faussées mais j’en doute ! J’utilise ce système avec deux entreprises et je leur fait entièrement confiance.
– Soit les entreprises m’envoient un relevé des commandes passées via mon lien affilié à la fin de chaque mois – dans ce cas, je dois leur faire entièrement confiance puisqu’elles peuvent tout à fait omettre certaines commandes. Je fonctionne ainsi avec une entreprise et vu son éthique, je ne me fais absolument aucun souci de ce côté-là.
Dans tous les cas, je ne peux pas vraiment « contrôler » si les commissions correspondent aux commandes passées via mes liens affiliées car de mon côté, je n’ai aucun moyen de savoir quand quelqu’un passe une commande par ce biais-là…
Voilà, j’espère que cela répond à vos interrogations.
Je pense que je publierai un article sur l’affiliation car je reçois pas mal de questions à ce sujet.
(en complément de ma réponse sur IG – furettekonk) Je veille également à passer par tes liens affiliés quand ils existent. Du coup, il faudrait peut-être mettre un petit commentaire sous l’article concerné pour être informée d’achats de la part de tes lecteurs grâce à toi ?
Cela ne ferait aucune différence pour moi car je n’ai pas la liste des client·es ayant passé commande donc je ne pourrais vérifier si les commissions des lecteur·rices m’ayant informée de leur commande figurent bien sur le relevé… et honnêtement, cela serait très fastidieux pour moi de faire les liens entre les commentaires/pseudo/noms/commissions etc. Dans tous les cas, je ne pense pas que ce soit nécessaire ; je travaille uniquement avec des marques en qui j’ai confiance :-).
Ce sont ces choix aui rendent ton blog si sympa à parcourir 🙂 et comme quoi, on peut avoir du succès sans vendre son âme au diable comme tu dis. Malheureusement je ne suis pas surprise de ce que je lis, mais ça nous rappelle aussi que l’étiquette « éthique » apposée sur une entreprise ne nous dit pas tout de ses pratiques, l’éthique ce n’est pas uniquement du coton bio et une petite production
Bonjour Natasha et merci pour ton intégrité ! C’était un article enrichissant à lire et qui confirme malheureusement ce qu’on voit ailleurs : que certains se croient tout permis…. Bonne continuation à toi et encore merci ton respect des valeurs..
Bonjour !
Je découvre ton blog par le biais d’une copine blogueuse comme moi et je suis ravie de ton article. Enfin quelqu’un qui ose lancer un pavé dans la mare ! Je suis blogueuse couture et l’univers de la couture est tout à fait dans l’optique « on t’offre un patron ou un tissu et on veut un article gratuit ». On sature un peu en ce moment je dois dire. Le pire c’est quand on nous propose un bon d’achat de 50 € pour acheter des fournitures et créer un tuto avec article, liens (non affilié) et tout ça en 2 semaines. J’en ai marre qu’on nous prenne pour des pigeons, car un article de ce type c’est bien minimum 15-20 heures de travail…
Dés qu’on parle de prix, de devis, d’article sponsorisé… même les grandes marques nous tournent le dos, et il n’y en a pas 50 dans ce domaines car ce sont beaucoup de petites entreprises, de petits créateurs. Pas facile de vouloir commencer une activité de blogueuse pro dans ce domaine. Si tu as des pistes je suis preneuse 🙂
J’aimerais aussi peut être un peu diversifier mon blog mais il est vraiment axé « couture » du coup je ne sais pas trop. Pareil si tu as une idée 😉
Merci en tout cas de m’avoir lu.
Belle journée
Merci Natasha pour ce très bel article très instructif qui m’éclaire beaucoup et m’invite au respect de moi ! 🙂
N’étant pas blogueuse moi-même, je connais très peu ce monde et j’avoue me méfier parfois en voyant des articles sponsorisés qui mettent en avant des produits. Merci donc d’être transparente avec nous, je trouve que cela instaure un climat de confiance et je vais plus naturellement me fier à tes avis sur tel ou tel produit, ce qui est important pour moi quand on veut limiter sa consommation et ne pas avoir à tester pleins de produits avant de trouver ce qui nous correspond !
Merci pour ton engagement et bonne journée Natasha
Comme toi, les propositions « exagérées » affluent de plus ne plus dans ma boite mail. Mes préférées sont celles où une marque te demande de créer une recette pour un concours ou une appli… *smiley qui grogne*.
Alors, j’ai un petit texte que je copie-colle en réponse à ces mails qui explique pourquoi ça n’est pas une proposition acceptable pour moi.
Ensuite, j’accepte les envois produits qui me correspondent, et comme toi, comme c’est bien ciblé, je finis presque toujours par en parler sur mes réseaux parce que cela m’a vraiment plu.
Coucou Natasha. La question des partenariats et collaborations n’est en effet pas une question facile. Bien trop souvent en effet les marques ont une attitude problématique avec les bloggeur.se.s, avec des exigences complètement démesurées pour des contreparties quasi inexistantes. Je pense que cela tient pour partie au fait que quelque part, elles ne considère pas ces derniers.ères comme de véritables partenaires professionnels, mais comme des amateurs.trices. Jamais elles n’oseraient se comporter ainsi avec des partenaires commerciaux par exemple. Et c’est tellement ancré dans les pratiques, que même les marques qui se disent « éthiques » ou « engagées » reproduisent bien souvent ce schéma. Le problème est d’autant plus ardu que certain.e.s bloggeur.se.s acceptent ces conditions et que les marques ne comprennent donc pas un refus. Même si j’ai l’impression qu’aujourd’hui il y a, du côté des bloggeur.se.s, une certaine prise de conscience que ces marques « profitent » d’eux/elles et donc une exigence plus grande. Ce n’est à mon sens qu’ainsi que l’on pourra faire changer les choses. Il me semble important de ne pas se laisser faire, et d’expliquer que tout travail mérite salaire. Aussi je salue ta démarche et l’encourage, car comme tu le dis si bien, on ne paie pas ses impôts en T-shirt en coton bio !
Je t’embrasse. A bientôt.
Merci Natasha pour cet article ! Je suis 100% d’accord avec tes valeurs, surtout qu’en tant que lectrice de blogs et de publications instagram, je me rends compte que le fait d’être exposée à des présentations de marques par différents canaux crée des besoins chez moi.
Moi qui suis minimaliste et n’aime pas acheter pour rien, je me retrouve à avoir envie de choses dont je n’ai pas besoin. Et même si ce sont des marques éthiques, le non-achat restera toujours la meilleure option pour l’environnement. Il ne faut pas oublier qu’un produit doit nous satisfaire à 100% et répondre à nos besoins. Par exemple, j’ai commandé une infusion de GreenMa pour un cadeau d’anniversaire, et je n’ai pas pu m’empêcher d’en commander pour moi… alors que je bois rarement des infusions. Le produit est super, mais je n’en avais pas vraiment besoin.
Les blogueurs doivent se rendre compte de cela, alors j’espère que ton article amènera à des prises de conscience. Un blog ou un instagram qui ne propose que des tests de produits fait fuir certains d’entre nous. Personne sur internet ne devrait oublier que derrière chaque blog, commentaire ou abonné, il y a une vrai personne, qui pense et qui réfléchis !
Heureusement, sur ton blog, on n’oublie jamais qu’il y a une Natasha engagée derrière ces lignes 🙂
C’est super intéressant, merci de nous partager ta réflexion Natasha 🙂
Bonjour Natasha, merci pour cet article qui met a jour certains côtés du blogging desquel je n’avais pas vraiment confiance en tant que non-blogueuse!
Merci à toi pour ton intégrité et ta transparence! J’ai un grand respect pour ton travail, ton engagement, et ta force de garder ta ligne directrice.
Merci pour tes articles honnêtes et toujours intéressants !
bonne continuation 🙂
Tout est dit…et très bien dit. Bravo à vous! Continuez comme celà, j’apprécie beaucoup votre ligne de conduite.
Un article très intéressant pour moi qui débute dans ce monde là et qui commence à me frotter à ce genre de choses.
Mon prefere : une maison d’edid’éd qui m’envoie spontanément un livre (mais pas qu’a moi au vu du courrier non personnalisé l’accompagnant, avec moultes tags a mettre qd j’en parlerai sur mes reseaux), et qui me relance 3 semaines plus tard pour savoir si je l’ai bien recuet quand je compte en parler…
J’ai aussi eu des demandes d’articles entiers consacres à la marque sur mon blog en échange d’un article a 20€.
Après oui, c’est a nous de faire le tri, mais les blogueurs sont clairement utilisés comme des vitrines publicitaires au rabais.
Et dans le monde éthique engagé Green machin comme ailleurs.
Heureusement il y a aussi des partenariats qui se passent bien 🙂
Merci Natasha.
Cet article est extrêmement intéressant, en tant que lecteur.rice, on ne voit que l’envers du décor.
Voici un article dont la fin fait écho au tien.
Réflexion u-intéressante. Mais je crois que le fond du problème est insoluble ! Je vais jeter un pavé dans la mare mais je crois qu’ il ne faut pas vouloir devenir blogueur pro quand on prône des idées « vertes » ou minimalistes. De plus manière générale, pas quand on tient à son indépendance d’esprit.
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ça.
Comme tout, c’est ce qu’on en fait.
« Blogueuse pro » veut tout dire et rien dire, car c’est un métier qui a de multiples facettes et regroupe des activités très différentes.
Il y a la promotion des marques, mais ce n’est qu’une petite facette, je pense qu’il ne faut pas espérer en faire sa seule activité.
Mais il y a aussi l’écriture, la formation, les conférences, le consulting…
Y a plein de moyens d’être blogueuse pro et autant de manières de faire que de personnes.
Je connais pas de blogueuse pro Green qui fasse que de la promotion de produits.
Mais je trouve que promouvoir des marques éthiques n’est absolument pas honteux qd on est blogueuse green, du moment que tout le monde y trouve son compte, la marque, la blogueuse et le lecteur 🙂
Bonsoir Marie,
Parfois sur certaines pages FB certains blogueurs »vert » ou pas d’ailleurs organisent des concours où l’on doit tagger des personnes qui n’ont pas envie forcément de l’être, activer la touche j’aime sur la marque qui offre le cadeau du concours…. Pour ce qui est des blogueurs « vert » cela peut donner des idées d’achat. Bref!. Je reconnais tout de même que le travail du blogueur ne s’arrête pas là et demande beaucoup de travail et de l’investissement. Cela se voit sur le blog de Natasha.
J’ai un peu de mal à comprendre ton raisonnement mais si je suis bien, cela voudrait dire que les seules les personnes partageant des informations non-axées autour de l’écologie devraient être rémunérées/compensées pour leur travail ? Et que l’on ne peut partager des informations et garder son indépendance d’esprit à partir du moment où l’on est rémunéré/compensé pour son travail ?
Oh, c’est assez choquant de voir à quel point certaines entreprises (qui se proclament éthiques) peuvent être irrespectueuses…et radines…
Actuellement, je travaille en tant que rédactrice web freelance et je fais souvent face à la même problématique. Il y a peu, j’ai failli travailler avec un site internet que je trouvais intéressant et dont j’appréciais la démarche et les contenus. Et bien… j’ai vite laisser tomber en me rendant compte qu’ils demandaient un travail de recherche énorme pour un prix au mot ridicule. Au bout d’un moment il faut que son travail soit un minimum valorisé !
Bonne chance pour vos futures collaborations !
Bsr Natasha,
Merci pour cet article quoi nous montre l’envers du décor comme l’a dit un autre lecteur. Je suis admirative et j’aimerai avoir tout le temps tes exigences. C’est aussi ce qui donne envie de suivre ton blog.
Au vu de tes engagements personnels, je n’ai jamais douté de ton positionnement envers les produits dont tu nous parles. Et sur ton blog, cela ne m’a jamais gênée car il est varié et riche. Par contre, j’ai abandonné certaines blogueuses dont le blog n’avait plus d’intérêts hormis de nous vanter un truc!
Tes explications sort fort intéressantes; je suis cependant toujours effrayée de la marchandisation de notre époque. Et pire quand il n’y a pas de respect mutuel. Vis à vis du lecteur aussi !
Merci Natasha pour cet article super intéressant et sans compromis, comme tout ce que vous faites, on adore. C’est vraiment très instructif pour nous, comme marque, de nous mettre dans vos chaussures et de voir l’autre côté du miroir. Ce qui est amusant, c’est que nous aussi, parfois, nous avons l’impression d’être utilisés et un peu harcelés par certain(e)s blogueur(se)s, comme quoi 🙂
Heureusement, on croit comme vous aux relations sincères, nouées sur le long terme, aux vrais coups de coeur et non aux articles écrits sur commande et qui sonnent faux. Bref, on se reconnait dans tout ce que vous dites – y compris malheureusement dans le côté « radin » de la petite marque familiale qui n’a pas des milliers d’euros de budget marketing ! Argh… Mais comme on est assez lucides sur nos limites, et très conscients que tout travail mérite salaire, on ne se reconnait pas un droit d’ingérence dans ce que la blogueuse va éventuellement publier sur nous – comme vous dites, un test est un test, et si le verdict est connu et programmé d’avance… eh bien ce n’en est plus un !
Bref, tout cela pour vous dire merci, et bravo, on vous suit depuis longtemps… et on ne vous a pas encore contactée pour vous proposer des Squiz réutilisables 😉 Mais quand bébé sera là, on essaiera de le faire avec tact et gentillesse, haha !
Squizement vôtre
Virginie de Squiz
Coucou Natasha,
En tant que lectrice, c’est exactement cet engagement et cette transparence que je recherche. Dans le bio, naturel etc il a tellement de greenwashing que cela devient vraiment de savoir faire confiance.
Aujourd’hui, je crée mon entreprise et je garde au maximum cette vision des choses. Peut être même trop car je contacte les blogueurs un par un et uniquement parceque j’aime leur travail depuis longtemps. C’est chronophage mais j’en prefereun engagement et une’ relation sincère qui correspondent vraiment à nos valeurs. Par contre, ce qui m attriste c’est qu’il est vraiment difficile de proposer une rémunération purement financière. Aucunes blogueuses ne m’en a demandé jusqu’à maintenant et j’avoue avoir peur de proposer un cachet car j’ai l’impression que les sommes semblent dérisoires. Par contre, j’en ne comprend pas qu on puisse exiger tel ou tel support, un regard sur l’article avant sa parution, c’est à l’encontre de l’idée même de la liberté d’expression !
En tout cas j’adore ton travail alors continue à défendre tes valeurs 💪🏻🙏🏻
Marie
Coucou ! Je ne connais pas du tout cet envers du décor car le peu de partenariats qu’on m’a jusqu’à lors proposé, n’exigeait rien de moi à part une recette du produit envoyé, ou un retour sur l’objet dans un article. Mais rien d’imposé, rien de contrôlé en amont. Mais je ne suis pas blogueuse pro, j’ai toujours mon boulot temps plein à coté lol et quand on me propose, moi qui suis si loin, un partenariat, je ne refuse quasi jamais. Et je n’aime pas ce « donnant-donnant » sans liberté. Bon courage !!
Tu dis qu’on n’exigeait rien de toi « à part une recette du produit envoyé, ou un retour sur l’objet dans un article »… pour moi, ce n’est pas rien justement !
Et que l’on soit blogueur·se pro ou pas, je ne pense pas que les exigences devraient être différentes puisque le travail en amont reste le même…
Ok mdr, exiger, c’est peut etre un mot un peu fort. On me demandait, gentiment, si je voulais bien ….. et d’ailleurs je ne me suis jamais pressée à faire mes articles ou recette, et je fais un retour que si le produit m’a satisfait et je reste tout à fait objective. Le travail en amont pour moi n’est donc pas prenant puisque je le fais à mon rythme ….. de fainéante mdr
bonjour Natasha, je suis votre blog depuis plusieurs mois (années) avec beaucoup d’intérêt, et suis admirative de votre engagement. J’essaie également de faire de mon mieux … petit pas à petit pas, vous m’avez beaucoup inspirée. Juste une question : j’aimeras commander un coussin d’allaitement chez « les babilleuses » pour ma belle-fille, j’ai vu cela sur votre site et je trouve ça formidable.. J’aurais voulu passer par vos liens affiliés pour vous soutenir, mais je ne trouve pas la marque. Y a t il un moyen de vous faire bénéficier de ma commande ? Je vous souhaite une bonne fin de grossesse, le temps semble long les derniers jours, …. Christine
Quelle belle idée de cadeau pour votre belle-fille ! Je remercie mon coussin chaque jour pour le (ré)confort qu’il m’apporte et j’espère qu’elle l’appréciera tout autant ! Je n’ai pas de lien affilé avec « Les babilleuses » (en fait, je n’ai pas de lien affilié avec la plupart des marques que je mentionne !) mais ce que vous pouvez faire, au moment de passer commande, c’est simplement d’indiquer que vous avez découvert cette marque grâce à mon blog Échos verts s’il y a un espace pour les messages. Je pense que c’est déjà un bon moyen de faire savoir aux entreprises d’où viennent leurs nouveau·elles client·es et qui sait, de leur donner envie d’être un peu plus reconnaissant·es par la suite :-). Merci beaucoup en tout cas d’avoir pensé à me soutenir via cette commande !
Bravo et merci pour ce long article très détaillé. Blogueuse pro comme toi, j’ai déjà vécu toutes les situations que tu décris. J’essaie aussi de faire un peu de pédagogie mais ça prend du temps « d’éduquer » les entreprises, surtout quand on sait que la plupart des blogueuses acceptent des partenariats qui n’en sont pas vraiment… Regroupons-nous, soutenons-nous les unes les autres et ne lâchons rien, les choses changeront petit à petit !
Wow! Tu as su trouver les mots pour formuler cette frustration que j’ai aussi depuis plusieurs mois! J’ai survolé le sujet dans mon dernier article, mais j’avoue que c’est quelque chose que je devrais retravailler/affiner.
Dans mon cas, ce qui a causé ce besoin d’en parler publiquement, c’est que des entreprises me proposent de tester leur produit ou service à un prix réduit et de parler d’eux sur mon blogue sans rémunération… c’est-à-dire PAYER pour leur faire de la pub GRATUITE. Ça m’a vraiment insulté!
Je n’ai pas été très active en ligne ces derniers mois pour plusieurs raisons, et ça m’étonne que je sois plus sollicitée que lorsque je consacrais plus de temps à mon blogue et mes réseaux sociaux… Recevoir plus de propositions m’a en quelque sorte permis d’établir des « règles » plus claires pour les partenariats.
Bref, je garde ton article dans mes favoris. Comme ça, si je ne trouve pas comment mettre ce sentiments dans mes mots, je pourrai envoyer le lien aux entreprises qui me contactent avec des offres douteuses! 😉
Article très intéressant ! Merci
Merci Natasha ! ça fait du bien de lire ça. Tu es logique dans ta facon de vivre et ta facon de blogger. Personnellement, j’en peux plus de lire des articles qui font juste de la pub. avec le * a chaque article offert. Je viens d’en lire un là justement, sur 4 articles, 3 ont été offerts et a peine testés. C’est triste.
C’est en tout cela que ton blog est différent. Continue comme ça.
J’aime le fait que ce que tu présentes te plaise 😊 Tellement de gens disent/ecrivent que c’est « génial » car ils ont été payés pour le dire.
Comme je te comprends ! C’est un sujet interminable chez les blogueur.euse.s et même dans l’associatif. A partir du moment où tu fais quelque chose par passion, on suppose que cela vaut moins d’argent. On oublie que ces marques payent sans problème leurs fournisseurs et les pubs dans des magazines et autres sites web. J’ai aussi de belles perles !
C’est vrai que dans le milieu de l’écologie, c’est parfois complexe car on veut aider des marques engagées, mais c’est à elles de choisir les blogs avec qui elles veulent travailler pour créer des partenariats de qualité. La visibilité se paye, et encore trop de personnes le comprennent.
Merci d’en parler franchement, car plus on partage, plus on évite que d’autre blogueur.euse.s trouvent ça normal et plus on se met tou.te.s sur la même page !
Courage, tu fais un boulot incroyable et de super qualité 🙂
Très intéressant de voir la face cachée du métier de blogueur.euse ! Merci Natasha pour ta transparence et ton honnêteté 🙂 Je pense qu’en tant que lecteur ou lectrice nous sous-estimons le temps que vous passez à la gestion de vos blogs. Il est donc à mon sens normal que vous puissiez bénéficier de partenariats, de produits offerts, et de rémunération telles que les liens affiliés ou le financement sur les sites tels que tipeee. J’espère que les sites/entreprises vont se rendre compte de cet investissement et être justes dans les échanges avec vous 🙂
Bonjour Natasha,
merci pour cet article complet et qui rappelle bien la difficulté de vivre de son travail de blogueur ! Je me rappelle qu’il y a quelques années, Anne de Papilles et Pupilles avait aussi écrit un billet dans ce sens pour dire que quelquefois, la personne ne lui disait même pas bonjour !
Pour répondre à ton article et à tous les commentaires, je vois plusieurs choses problématiques qui vont au-delà du travail de blogueur et sont symptomatiques de la situation actuelle du monde du travail.
• De nous avoir fait croire au début d’internet, qu’on allait pouvoir avoir tout gratuitement sans contrepartie (et sans penser aux personnes qui travaillent derrière !). On le paye encore aujourd’hui, avec les plate-formes comme Uber et Cie.
• De voir les blog comme une activité annexe. Ce qui est vrai dans la majorité des cas. Mais pourquoi ? Parce qu’on a du mal à en vivre !
• L’excuse du métier-passion qui m’horripile au plus haut point ! Si c’était vrai, pourquoi les caissières ne sont-elles pas mieux payées puisqu’elles ne font pas un métier passion ?!
• Le rêve des entreprises de ne plus avoir de salariés et d’avoir tout gratuitement mais en engrossant le maximum d’argent (je suis même sûre que leur rêve ultime est que les gens payent pour travailler !).
• Les très jeunes (j’ai 34 ans, je suis encore jeune 😉 !) qui se lancent dans le marché du travail et qui ne sont pas assez au courant de la situation à cause de la vieille mentalité (française ?) que si tu travailles bien, si tu le mérites, l’entreprise t’augmentera. Que nenni ! Mon entreprise accueille beaucoup de stagiaires (main d’œuvre à peu près qualifiée et peu chère) et à chaque fois, je leur fais un topo, c’est ton salaire d’entrée qui détermine ton salaire futur (et ta retraite !).
• L’auto-entreprenariat qui a été une catastrophe pour les revenus des free-lances ! Les très jeunes qui se lancent ont fait baisser les prix de presque de moitié ! Toujours à mes très jeunes stagiaires, je leur explique le système : ils ont l’impression de gagner des mille et des cents en free-lance, mais je suis obligée de leur expliquer, qu’il faut décompter les charges, la Sécu, les congés, la maladie, et surtout pour les filles : le congé maternité !
• Le problème du travail féminin et de sa mauvaise rémunération : je pense que la situation aurait été un peu mieux si la blogosphère aurait été plus masculine. Les blogues ont été vus au début comme un truc des ménagères de moins de 50 ans.
• Enfin, les envois de produits. Je vois très bien les entreprises dire lors de ton refus : « Oh, là là, elle ne veut pas de notre produit, elle veut être payée en cash ! Ah, les jeunes de maintenant ! Qu’est-ce qu’ils sont vénaux ! » Hé, mais qui est-ce qui nous a rendu vénal ? Qui est-ce qui nous a mis dans une société où il faut de l’argent pour s’en sortir, ce n’est pas nous, les jeunes !
En tout cas, sache que c’est ton modèle de blogue qui m’a fait réfléchir et m’a fait monter mon blogue sans AUCUNE pub 🙂 !
Bravo pour cet article Natasha, j’adore votre style. Il est vrai que petite marque que nous sommes nous ne pensons pas toujours à cela, je ne vais pratiquer la langue de bois. C’est très intéressant d’avoir le point de vue de la majorité des blogeurs/ses, j’en ai parfaitement conscience que c’est du temps pour vous, c’est une certitude et c’est un sacré travail que de tenir un blog. BRAVO !
Bonjour Natasha !
Tout d’abord, j’espère que tout va pour le mieux pour ta petite famille!
C’est avec un peu de retard que je lis ton article pour lequel le titre m’interpelle et que je me promets de lire depuis… plusieurs semaines.. les aléas de la vie.. Bref!
Il y a un peu du « qui est le premier de l’oeuf ou de la poule » dans cette problématique à mon sens ; c’est d’ailleurs ce qui la rend si délicate..
Je comprends tout ce que tu évoques ici et je ne cesse de penser que « fermer une porte en ouvre d’autres », pas forcément plus aisée, pas forcément tout de suite, mais peut-être plus juste.
Par ailleurs, je t’avoue que je ne peux m’empêcher de me questionner sur la cohérence de présenter des produits quand notre but est de véhiculer une certaine sobriété.
C’est un sujet épineux et éthique au plus haut point – il fait appel à du jamais vu en matière de communication marketing – c’est pour ça qu’il (me) dérange
Encore merci de nous faire réfléchir,
au plaisir de te lire
Mary
PS : je pense à chercher « Désert » de Le Clézio à la biblio ou en librairie pour mes vacances la semaine prochaine 🙂
Un article très intéressant! Heureuse de voir qu’il y a des blogueuses intègres. Merci à toi, je découvre ton blog et je suis ravie…