Ces derniers mois n’ont pas été faciles et je suis encore loin d’avoir évacué la fatigue physique et morale qui m’accable depuis longtemps déjà. Submergée par le travail, épuisée par les nombreuses tétées nocturnes de notre bébé et par la charge physique et mentale caractérisant la vie de maman (travaillant) au foyer, découragée face à l’ampleur des dégâts humains et environnementaux du capitalisme, excédée par la marchandisation de l’écologie, agacée par les pratiques non-éthiques de marques « engagées », exaspérée par l’égoïsme et l’inaction de certains individus, lasse d’être jugée par celleux qui ne font rien ou qui en font bien plus, contrariée de ne pouvoir m’investir davantage à l’échelle collective, culpabilisée par les discours antinatalistes, je frôle la saturation…
Mais je suis malgré tout heureuse de retrouver enfin suffisamment de temps et d’énergie pour bloguer – cela m’a tellement manqué ! Même si dans le fond je pense avoir surtout besoin de vraies vacances (les dernières remontent déjà à octobre 2018 !), je sais combien d’énergie et de sérénité je pourrai retrouver en m’investissant davantage dans la défense des causes qui me sont chères et en échangeant avec des personnes partageant mes préoccupations et mes convictions. Me voici donc de retour pour échanger avec vous sur ces différents sujets qui me rongent l’esprit ou m’aident à rester ancrée dans le présent tout en allant de l’avant…
Pour cette reprise, je vous propose une sélection de sept articles assez sérieux pour la plupart et reflétant assez bien mes réflexions, questionnements et tourments principaux du moment… J’espère qu’ils vous donneront autant d’élan qu’ils m’en ont apporté en cette période de lassitude et de frustration. Vous trouverez également trois articles d’ordre pratique, en souhaitant qu’ils puissent être utiles à celleux dentre vous qui aimeraient jardiner en pot, s’équiper d’un tapis de yoga durable ou tester les couches lavables !
Petits gestes : j’en ai assez de la sur-responsabilisation individuelle
Par Anaëlle, Blog La Révolution des Tortues, @larevolutiondestortues
Comme beaucoup de personnes, c’est en adoptant des « petits gestes » et en faisant des « petits pas » que ma conscience écologique s’est développée et que mon engagement s’est affirmé au fil des dernières années, que j’ai appris à « vivre mieux avec moins », que j’ai compris ce qui m’importait vraiment au quotidien et que je me suis rapprochée d’un mode de vie correspondant à mes valeurs et à mes aspirations. Comme beaucoup de citoyen·nes engagé·es, j’ai connu – et je connais encore – beaucoup de frustration et de satisfaction tout au long de ce cheminement. Et comme beaucoup d’entre vous, j’ai fini par prendre conscience que mes efforts pour choisir des produits bio, locaux, de saison, équitables, végétaliens ET sans emballage, aussi louables et nécessaires soient-ils, n’étaient malheureusement pas suffisant pour contribuer à la préservation de notre planète en perdition… En effet, à ce stade avancé du réchauffement climatique et au vu des quantités de gaz à effet de serre émis par les activités des entreprises et des États, il est insensé de tenir les consommateur·rices comme principaux responsables du dérèglement climatique ! C’est pourquoi j’ai particulièrement apprécié cet article d’Anaëlle qui parle très bien de l’effet pervers de la fable du colibri et de la nécessité de s’engager collectivement pour préserver, autant que faire se peut, notre planète !
Des petits pas aux grands pas écologiques : liste d’actions prioritaires pour adopter un mode de vie plus écologique
Par Béné, Blog Sea and Seed, @mellebene
Cet article de Béné s’inscrit parfaitement dans la continuité de celui d’Anaëlle puisqu’il dresse une liste d’actions individuelles et collectives indispensables pour une transition socio-environnementale efficace et durable. C’est en se basant sur le rapport de Carbone 4 « Faire sa part ? Pouvoir et responsabilité des individus, des entreprises et de l’État face à l’urgence climatique » ainsi que d’autres sources citées dans son article que Béné a mis cette liste pragmatique au point. Il ne s’agit donc pas d’une simple ribambelle d’actions « écologiques » mais bien d’un répertoire d’actions indispensables au développement d’une société véritablement durable. Par ailleurs, Béné prend le temps d’expliquer pourquoi certaines actions fréquemment valorisées dans la sphère écolo (comme la réduction des déchets par exemple) ne figurent pas dans sa liste.
15 pistes pour s’engager au-delà des gestes individuels
Par Irène, Blog La Nébuleuse, @lanebuleuseblog
Si après la lecture des deux précédents articles vous êtes plus que jamais motivé·es pour vous engager dans la transition environnementale à l’échelle collective, je vous invite vivement à lire ces quinze suggestions d’Irène qui complèteront parfaitement les idées évoquées par Anaëlle et Béné. La palette d’actions qu’elle détaille montre que nous avons chacun·e à notre portée – selon nos circonstances personnelles – au moins une ou plusieurs manières de nous engager collectivement.
Une charte éthique pour un blogging éthique
Par Pauline (et Béné), Blog Un Invincible été, @apauliner
En février dernier, je vous faisais part de mes frustrations concernant les propositions de collaborations, de partenariats, de tests produits, etc. que je recevais en tant que blogueuse et de mes exigences dans ce domaine. C’est pourquoi quand Pauline m’a confié travailler avec Béné sur la création d’un collectif et d’une charte pour un blogging éthique, j’ai tout de suite été enthousiasmée par leur projet ! Le collectif a pour but de regrouper les créateur·rices de contenus éthiques et solidaires et la charte permet de s’assurer que les partenariats que nous acceptons répondent à un ensemble d’engagements en phase avec nos valeurs socio-écologiques. Que vous soyez créateur·rices et/ou consommateur·rices de contenus en ligne, je vous conseille vivement de découvrir les fondements et les détails de cette formidable initiative qui favorisera, je l’espère, le développement de partenariats éthiques et équitables.
Potager en pot : 5 conseils pour des cultures réussies
Par Victoria, Blog Mango Salt, @mangoandsalt
Voilà plus d’un an maintenant que, faute de temps et d’énergie, j’ai complètement délaissé notre potager de balcon ! Il faut dire que même si j’ai quelques connaissances en jardinage, je n’en ai pas suffisamment pour pouvoir cultiver au fil des saisons sans avoir besoin de me documenter pour répondre aux mille et une questions que je me pose. Je m’étais jusqu’à présent laissée guider par les (bons) conseils de La Box à Planter pour chaque nouvelle plantation mais la lecture de cet article très instructif de Victoria m’a permis de réaliser que je manquais de connaissances générales sur le jardinage en pot et qu’avec toutes ces précieuses informations en tête, je devrais certainement pouvoir repartir sur de bonnes bases et enchaîner mes plantations avec moins d’hésitations et de questions !
Choisir un tapis de yoga durable
Par Pauline, Blog Un invincible été, @apauliner
Si j’ai pu faire du yoga de manière plus ou moins régulière par le passé, je n’ai jamais véritablement accroché à cette pratique et cela fait quelques années que je n’ai pas déroulé mon beau tapis (violet). Bien que je sois fondamentalement convaincue des bienfaits du yoga, je n’ai pas (encore ?) trouvé de forme et de cours correspondant vraiment à ce que je recherche. De manière générale, je suis gênée par la marchandisation et l’occidentalisation qui semblent régner autour du yoga ici et ailleurs – mais je suis certaine qu’en cherchant bien, je trouverais certainement une approche me rappelant celle que j’ai découverte lors de mes tout premiers cours matinaux sur le toit d’un petit immeuble de la ville de Pune, en 2003 ! En tout cas, compte tenue de la popularité du yoga de manière générale, je me suis dit que cet article extrêmement clair et détaillé de Pauline pourrait être utile à celleux d’entre vous qui sont en quête d’un tapis de yoga durable !
Les couches pour bébé – l’expérience de Sandrine
Par Sandrine, blog Végébon
Suite aux nombreux·ses questions que vous m’avez posées à propos des couches lavables sur Instagram, j’ai lancé une série de publications sur le sujet que vous pourrez retrouver grâce au hashatg #coucheslavablesechosverts. Dans le tout premier post de cette série, j’ai répondu à la question de base : les couches lavables sont-elles plus écologiques que les couches jetables ? En attendant de pouvoir répondre à d’autres questions et partager mon expérience, je vous recommande cet article très complet de Sandrine qui a testé différents modèles de couches lavables avec ses deux enfants et qui détaille, avec du recul, chaque aspect de son expérience (achat, location, entretien, nuit, etc.).
Géniale cette petite revue, et merci pour le partage des articles sur les initiatives individuelles. Je vais m’en servir pour expliquer ce que je veux dire quand je parle de tout ça.
Bisous Natasha
Je t’en prie ! Contente de savoir que ça pourra t’être utile ☺️
Merci pour toutes ces informations. A mon tour, peut-être, de t’aider. Je pratique le yoga tous les matins au réveil depuis plus de trois ans grâce aux vidéos sur youtube d’Ariane. Comme toi et comme elle, je suis sensible au côté originel du yoga, à sa philosophie.
Bon courage pour tout.
Namaste
Merci pour cette recommandation ! Je ne suis pas certaine d’accrocher au format vidéo pour le yoga, mais je garde le lien de côté ! Je prendrai en tout cas le temps de regarder une ou deux vidéo si/quand le yoga m’intéresse(ra) de nouveau !
J’en profite pour mettre mon petit conseil : tout comme meryem bouabane-schmitt je pratique tous les matins (et plus si possible) grâce à Ariane et surtout grâce à Delphine Marie Yoga (sur youtube aussi). Je trouvais aussi que le format vidéo était étrange mais vraiment ces deux professeurs m’ont conquise ! Rien que 10 minutes chaque matin fait la différence.
Bonjour Natasha,
Ça faisait un moment que je n’avais pas eu le plaisir de te lire et l’introductIon de ton article a plus que retenu mon attention tant il correspond à mon état d’esprit du moment : toujours motivé pour avancer dans ma quête écologique, toujours prompt à défendre ces valeurs face à quiconque, mais de plus en plus sidéré par le déni de nos dirigeants et les choix qu’ils continuent de porter.
J’ai particulièrement apprécié les articles de Béné et Anaëlle, et l’Article de Carbone 4 auquel elles se réfèrent.
Merci pour ce moment et toutes ses infos enrichissantes et très bonne continuation.
Julien
PS : important de te dire que ton crumble poire chocolat a accompagné un certain nombre de nos dimanches l’hiver dernier. Les ados en sont dingues ! Fort à parier que je sois ré-sollicité des l’automne 🙂
Merci pour ton retour sur tes lectures Julien !
Et je suis particulièrement heureuse de savoir que mon crumble poire-choco vous a régalé de nombreuses fois l’automne dernier ! Ce genre de retour me motive vraiment à partager d’autres de mes recettes favorites 🙂 !
Quel plaisir de te retrouver ! Merci beaucoup pour cette belle revue de blogs. Bon courage pour faire face à toutes les difficultés que tu rencontres. En tous cas c’est toujours aussi agréable de te lire 🙂
Je t’en prie Margaux et merci pour ton soutien 🙂
Je pensais que cette coupure t’aurait été bénéfique et j’ai l’impression que non, ça me désole. En tout cas, je te rejoins totalement sur le dégoût du capitalisme et ses dégâts, moi aussi, en ce moment, c’est ma bête noire et je ne trouve aucune solution… Je vais lire ta sélection d’articles, peut-être que ça me remontera le moral !
Mettre le blog en pause n’a effectivement pas été suffisant pour m’apporter le répit dont j’avais besoin, mais ça m’a permis de gagner un peu de temps pour gérer des projets plus urgents donc c’est déjà ça. J’espère retrouver un rythme un peu plus serein dans les semaines à venir et j’espère également que la diversification alimentaire permettra de réduire le nombre de tétées nocturnes…
Merci beaucoup !!! C’est courageux d’oser aller contre cette fable du colibri qui ne sert qu’à détourner l’attention des citoyens pendant que la planète brûle.
Je t’en prie !
Le message de cette fable reste très beau… mais il est effectivement exploité à mauvais escient actuellement puisqu’il brouille complètement la réalité des choses ! Même si chacun·e d’entre nous faisait sa part dans son quotidien, le feu qui consume notre planète ne s’éteindrait pas malheureusement. Le rapport de Carbone 4 l’illustre clairement – un engagement personnel modéré permettrait une baisse de 20 % de l’empreinte carbone et un engagement personnel héroïque permettrait une baisse de 45 %…
Merci pour cette sélection et pour le partage de mon article qui se trouve en bonne compagnie ! J’espère que tu auras la possibilité de prendre des vacances bientôt !
Je t’en prie ! Nous espérons nous pouvoir nous offrir une semaine de vacances cet automne 🙂
Bjr Natasha,
Ravie!!!!!!! de te lire et merci pour tes sujets toujours inspirants. J’ai bien aimé le lien vers Anaelle dont je découvre un chouette blog. Celui sur le potager en pot m’a aussi beaucoup intéressé.
J’ai reçu et lu dernièrement le dernier ouvrage de la Famille en transition. »Famille en transition. » J’ai particulièrement apprécié ce livre que j’ai prêté à une collègue. Il s’adresse aussi bien à une famille qu’à une personne seule. Il est divisé par chapitre et on peut le lire dans le sens que l’on souhaite. Plein de domaines sont abordés et pour chaque thème des pistes pour engager une transition avec de réelles données. Habillement, électricité, alimentation, économie circulaire…. avec le bilan d’une famille de 4 et le résultat de la famille zd. J’ai bien aimé à la fin car la famille ZD est souvent caricaturé pour leur bocal montrant ce qu’ils ont comme déchets en un an. Là ils font le bilan de leur transition, ce qu’il leur reste à faire, les dilemmes auxquels ils sont confrontés. Ce livre m’a donné un grand « coup de fouet » pour aller plus loin dans ma transition.
Bon dimanche à toi.
Je parle bien sûr de la famille Zéro Déchet.
Je t’en prie Christel ! Je suis contente de savoir que ces partages t’ont été utiles !
J’ai également lu Famille en transition écologique cet été – c’est le guide le plus intéressant et complet que j’ai lu jusqu’à présent sur le sujet ! J’en reparlerai certainement dans un article 🙂
Bonjour Natasha !
Comme je me retrouve dans t à lassitude, ton angoisse et ta colère ne ce qui concerne l’écologie-qui ne devrait pas être un centre d’intérêt, une cause particulière mais une valeur portée par tous. Et devrait encore moins être le sujet de critiques peu constructives n’être personnes déjà sensibilisées.
Je suis quelqu’un de très angoissée de nature, donc je ne pensais pouvoir rien faire contre le petit hamster d’angoisse, de peur et d’abattement qui tournait dans ma tête dernièrement. Et puis, bien que connaissant l’écho-anxiété, j’ai découvert que c’était exactement ce qui m’arrivait. Ça ne me rassure pas quant au sort de la planète, mais ça en fait un sujet dont je peux parler, pour échanger, et partager–tout ce qui rend le blogging précieux et enrichissant!
Tant dans l’état de la situation, que les sentiments ressentis, et les conseils pour ne pas se laisser envahir par l’éco-anxiété, je me suis beaucoup retrouvée dans l’article de Planet addict, s’il peut en aider certain.e.s *.
J’avais vu la liste de Mlle Bene et ça montre vraiment que les petits gestes sont nécessaires mais ne suffisent pas, et ne doivent pas faire peser une charge mentale bien supérieure à l’impact de l’action (comme le ZD). Je suis en train de me renseigner pour changer de banque et de fournisseur d’électricité.
À la fois, même si le zéro déchet a un impact faible, je pense aussi que la démarche permet de ne plus soutenir voire boycotter des marques/firmes qui participent de ce système destructeur. La démarche ouvre la porte au soutien aux commerces de proximité, à plus de circuit court quand c’est possible, à comprendre que le tri n’est pas là solution mais au contraire de réduire ses déchets à la source… À exercer son esprit critique pour se détacher de ce système qui a perdu pied en seulement quelques décennies, pour revenir au bon sens d’avant (où on gaspillait tellement moins, où la viande n’était pas une denrée du quotidien, où les emballages inutiles n’existaient pas où on arrosait pas des monocultures avec du poison, etc).
Je ne dis pas que c’était mieux avant, surtout du point d evue des droits des femmes et des enfants, mais que ce à quoi l’on essaie de sensibiliser, est simplement le bon sens.
Je suis en train de lire l’essai de Vargas qui veut lutter contre une de causes de ce dérapage globalisé : la désinformation volontaire pour faire de nous des consommateurs passifs, qui gobent tout, surconsomment et ne s’interrogent pas sur l’impact de leurs actes.
C’est un bon résumé de l’état (critique) de la situation et des actions à entreprendre… À lire après avoir apaisé son éco-anxiété 😉
En effet, ces « petits pas » restent indispensables pour cheminer vers un mode de vie durable – car on ne peut pas attendre des entreprises et des États qu’ils sauvent la planète pendant qu’on continue de surconsommer et de consommer n’importe quoi ! L’action individuelle est, à mon sens, indissociable de l’action collective. Mais les deux sont indispensables à la transition…
Tout à fait d’accord avec ce que tu dis ! Je ne connaissais pas le livre de Fred Vargas, je viens de regarder, il a l’air très intéressant.
Bonjour Natasha,
Je ne commente pas souvent mais je tenais à te remercier. De tous les blogues que je lis sur le sujet, je trouve que le tien est de loin le plus complet et celui qui permet de faire avancer le plus la réflexion, notamment grâce à cette rubrique. l’article que tu avais partagé sur la question de la classe sociale et de l’écologie (je ne me souviens plus d’où il venait), a réussi à poser des mots sur un certain malaise que je ressentais quand on traite de cette question, et tous ces articles sont très intéressants et nous poussent à réfléchir.
Je te remercie pour ton travail, et pour être également maman, je ne connais que trop bien la fatigue qui nous terrasse et engloutit tout. J’espère que tu pourras réussir à te déconnecter un peu et à respirer. Tenir tout de front est incroyablement difficile. Bon courage à toi
Merci infiniment pour ton message qui me fait chaud au cœur Alice !
Je suis vraiment heureuse de savoir que mes partages enrichissent tes réflexions ! Ça me motive encore plus pour la suite 🙂 !
Bonjour Natasha, heureuse de te retrouver ! Et soulagée d’un côté de ne pas me sentir seule dans le désarroi par rapport à l’état de notre planète. Oui, inutile de le cacher, l’époque que nous vivons est difficile et je suis si souvent accablée de voir l’évolution des mentalités. J’essaie moi-aussi de faire beaucoup pour avoir un impact minimum, circule en vélo par tous les temps, n’achète pas beaucoup, etc… mais une de mes collègue me disait récemment faire tout ce qu’elle pouvait aussi, soit trier ses déchets! Difficile de ne pas être jugée de rabat-joie, difficile de créer des liens riches aussi. Jusque-là j’habitais en-dehors de ville mais voir la nature s’étioler m’a aussi attristée, la paysannerie est complètement folle autour de chez moi.Je pense souvent à tous ceux qui ont la même conscience que moi, même si ils sont loin, comme toi. Il ne faut pas se laisser affliger au quotidien, nous n’avons certainement qu’une vie. S’encourager, rester centrées, faire ce qui nous correspond et cultiver le beau dans nos profondeurs ! Courage Natasha, et merci pour ce que tu fais ! Sophie
Merci pour tes encouragements Sophie !
Je crois que nous sommes nombreux·ses à ressentir ce désarroi… mais aussi de plus en plus nombreux·ses à nous unir pour y faire face et aller de l’avant :-).
Bonjour Natasha ! Cet article est une magnifique reprise ! Bravo ! Ton (votre) article correspond tellement à mon état d’esprit actuel … !!!
Je rentre de Haute-Savoie où je passe mes étés depuis mon enfance et je me demande si je vais y retourner justement pour des aberrations écologiques qui me mettent à bout de nerfs : on assiste à une déforestation sans cesse plus massive en Haute-Savoie, pour toujours plus en matière d’implantations mécaniques pour le ski ( non rentable à présent et encore moins dans l’avenir …), on déforeste toujours plus pour construire plus en terme d’habitat de tourisme et de luxe alors que je ne peux même pas compter le nombre de logements vides, de chalets vides … Et après ça on pleure sur la fragilité de la région, la pollution, le recule des glaciers … et on se redonne bonne conscience en faisant une campagne politique massive pour le tri sélectif ( le tri évidemment c’est important mais minuscule face à cette montagne bulldozerisée, déboisée, où les glissements de terrain deviennent le quotidien. ).
En rentrant chez moi à Toulouse (j’habite en appartement dans une résidence ) je me rends compte que chaque soir depuis début juillet l’arrosage automatique se met en route pour une durée d’une heure : je bondis de rage et contacte illico le syndic qui me dit que cette décision est prise par l’assemblée générale de la copropriété et que du coup personne n’arrêtera l’eau ! Tout ça pour garder un coin d’herbe verte (et non pour protéger un arbre tricentenaire très fragile par exemple …), ça me rend dingue d’assister à de telles folies, alors que nous sommes en crise hydrique, que des gens meurent de soif dans le monde !!! ALors oui c’est génial on a un compost dans la résidence, mais on balance combien d’hectolitres d’eau potable par terre ? pelouse qui ne sera jamais une pelouse écossaise vu qu’on est dans le sud de la France !!! Bref, c’est délirant ! J’avais l’intention de demander à Zero Waste France de venir faire une conférence pour parler du tri, du compostage à toute la Résidence pour que chacun soit informé et puisse agir en fonction, mais cette histoire d’eau est tellement énorme que je suis franchement désabusée !
Je m’étale beaucoup et j’en suis désolée, mais surtout je voulais vous dire Natasha au sujet de la maternité : surtout n’écoutez pas tout ce qu’on vous dit, vous trouverez malheureusement toujours des jaloux, des mesquins … pour vous dire « fais comme çi et pas comme ça », n’écoutez que votre instinct et tout ira bien ! Ne vous mettez pas trop la pression : on fait ce qu’on peut et c’est déjà pas mal !!! Et je vous souhaite plein de courage pour vos nuits, et dites-vous que vous verrez un jour le bout du tunnel !!! car plus vite que vous ne le pensez votre bébé fera ses nuits, je peux vous l’assurer, même je sais bien que lorsqu’on est dedans on a l’impression que ça durera toujours !!! Je vous souhaite aussi plein de doux moments avec votre bébé !!!
Je vous embrasse !
Bonsoir Emilie,
Ces exemples que vous citez sont des exemples types de situations qui me mettent hors de moi et me désolent… Je suis d’ailleurs surprise qu’on n’entende pas davantage parler de l’impact écologique du ski alpin. J’ai arrêté d’en faire il y a une quinzaine d’année lorsque j’ai réalisé combien ce loisir était néfaste pour l’environnement mais j’ose rarement le dire car on me donne toujours l’impression d’exagérer, d’en faire trop… Comme si on pouvait en faire « trop » pour l’environnement.
Heureusement, rien de tout cela ne m’empêche de profiter de notre bébé, même les nuits hachées et bien trop courtes 🙂 !
Merci pour ce partage Natasha ! Ça me touche d’autant plus que ton blog a toujours été une source d’information et d’inspiration pour moi 🙂 Je m’en vais parcourir les autres articles que tu as cité !
Je t’en prie Anaelle ! Je ne savais pas que tu suivais mon blog depuis si longtemps 🙂 !
Quel plaisir de te retrouver ! Bien que n’ayant pas d’enfant, je suis déjà facilement submergée au quotidien, entre le travail et toutes les autres tâches quotidiennes, je n’ose donc imaginer ton degré de fatigue… J’ai déjà lu l’article de Victoria que j’ai beaucoup aimé et je vais me pencher sur tes propositions de lecture concernant les actions collectives. A mon sens, elles sont indispensables. Mettre l’accent trop souvent sur les pratiques individuelles relève, à mon avis, d’une idéologie qui tend à limiter les pratiques collectives, pour mieux contrôler les individus.
Merci de nous donner matière à réflexion !
Je t’en prie ! J’avais longtemps délaissé ces graines vertes, mais au vu des nombreux retours enthousiastes, je me dis que ça vaut le coup de prendre le temps de partager certaines de mes lectures web !
Au-delà de contrôler les individus, cette emphase sur les gestes individuels peut être très culpabilisante je trouve !
Oh courage Natasha pour tenir le cap face aux demandes du quotidien. Je comprends bien à quel point les réveils nocturnes et le travail à domicile tout en ayant un bébé sont difficiles à vivre: j’ai toujours ma thèse en cours, je reprends en septembre une formation à mi-temps pour enseigner et ma demoiselle passe par des périodes nocturnes très pénibles (et tète toujours toutes les 2-3h même de nuit en temps normal, ici c’est pire car poussée dentaire très douloureuse + fièvre). J’espère que tu parviens à trouver de l’appui auprès de tes proches pour souffler un peu seule de temps en temps: la présence physique que demande un tout-petit est parfois vraiment éprouvante… Je t’embrasse bien fort !
Merci Emilie ! Nous avons également connu la première poussée dentaire accompagnée de douleurs et de fièvre un peu après les 4 mois de notre bébé (la semaine où nous espérions nous offrir des vacances !)… cela n’a pas arrangé nos nuits c’est certain ! Bon courage à toi également !
Bonjour Natasha,
Je ne sais pas si c’est dans l’air du temps ou si nous sommes dans une phase de réflexion similaire, mais la quasi-totalité des articles que vous partagez m’ont intéressée et interpellée (à l’exception de celui sur les couches lavables, j’estimais avoir assez d’expérience)! Merci beaucoup pour ces partages et pour l’étincelle qu’ils donnent à ma réflexion actuelle.
Remarque à part, je voulais vous encourager dans votre quotidien de maman! Tout d’abord, je vous félicite de continuer à blogger, à tenter de maintenir ce qui vous tiens à cœur. Pourtant, ralentir, faire une pause pour regarder ses enfants grandir et profiter d’un moment hors du temps qui ne se répétera jamais peut aussi être salutaire. Je ne l’avais pas compris pour mon aîné et aimerais parfois revenir en arrière! Pour le sommeil, Oh comme je comprends! C’est dur, vraiment dur, ce sommeil haché. Vous semblez espérer une amélioration avec la diversification, mais ma mince expérience (3 enfants) ne va pas vous donner beaucoup d’espoir: la nourriture n’a rien à voir avec le sommeil, le développement de celui-ci est neurologique… Je vous souhaite une meilleure expérience que la mienne (mes enfants ont tous diminué leurs réveils nocturnes entre 18 mois et 2 ans) et espère de tout cœur que votre sommeil partagé s’apaisera pour vous permettre de retrouver de l’énergie pour les projets qui vous tiennent à cœur.
Bonjour Amélie,
Ralentir m’est difficile, je l’admets ; je ne suis pas non plus du genre à courir partout mais il est vrai que j’ai tellement de projets en cours et en tête qu’il me tient à cœur de profiter des siestes de notre bébé pour avancer dessus… cela ne m’empêche bien évidemment pas de m’occuper d’elle et de l’observer grandir lorsqu’elle est éveillée :-).
J’espère effectivement qu’avec un ventre plus plein notre bébé n’aura plus besoin de téter autant la nuit… On verra bien. Dans tous les cas, je m’adapterai :-).
Merci pour tous vos souhaits en tout cas !
Bonjour Natasha. Je suis contente de te retrouver (même si pas très en forme…)
Tes réflexions, les articles que tu as proposé et ceux qui en découlent reflètent bien mon état d’esprit actuel, et mettent un nom sur quelque chose que je ressens mais dont j’ignorais qu’elle avait un nom: l’éco anxiété. D’ailleurs je remercie « qu’on se le dise », qui dans son commentaire a mis un lien vers un article qui m’a un peu apaisée.
C’est difficile pour moi d’être souvent le rabat-joie, en particulier avec mes ados qui ne comprennent pas toujours mes choix. Comment leur faire passer le message sans les braquer, c’est tout un art que je ne maitrise pas!
Pour le yoga, qui m’aide beaucoup à me recentrer et à ressentir de la compassion pour toute l’humanité (ça me fait ça après chaque séance, j’en ai été la 1ère étonnée), j’ai pris des cours particuliers (pas chers du tout: j’ai eu de la chance) pendant 1 an, pour m’autonomiser et me fabriquer une séance sur mesure de 20 mn sans faire de bêtises. Comme ça quand j’en ai besoin, je peux le faire toute seule.
Bon courage pour la suite (la diversification devrait la caler un peu pour la nuit…) et merci pour tes partages
Merci Eve !
C’est super que tu aies trouvé un cours de yoga qui te convenait et que tu sois maintenant autonome dans ta pratique !
Je te souhaite également bon courage pour faire face à tes ados peu réceptifs… J’en côtoie également dans mon travail de prof et je comprends bien tes frustrations. Pourtant, j’enseigne dans un établissement alternatif ayant pour mission de sensibiliser les jeunes à toutes ces problématiques…
Bonjour Natasha, ravie de te lire à nouveau, même si cette période est parfois difficile pour toi… Ton article a beaucoup résonné chez moi, ainsi que ceux en lien, en particulier celui de la Nébuleuse. C’est quelque part « rassurant » de voir que d’autres personnes se débattent dans les mêmes doutes et questionnements, même si on est minoritaires, même si on a parfois/souvent l’impression de mettre des pansements sur des jambes de bois dans un système devenu fou… Notamment au sujet du « débat » entre l’action individuelle et collective, je pense qu’il est important de ne pas les opposer car comme tu le dis ce sont nos petits pas individuels qui peuvent nous conduire à une prise de conscience plus globale. Même s’il est facile d’être découragé en regardant de près comment fonctionne la société, ce à quoi « les gens » (aaaah, les gens!!) donnent de l’importance… Pour ça aussi l’action collective est utile, ne serait-ce que pour se remonter le moral et se sentir moins impuissant. Toutes ces réflexions (et frustrations!) sont accentuées chez moi en ce moment – j’habite une région très touristique et l’été est l’occasion d’un déferlement de de surpopulation, de surconsommation, de je m’enfoutisme impressionnant. Plus les retrouvailles avec la famille avec qui le moins qu’on puisse dire est qu’il existe certains conflits de valeur… Alors je choisis mes priorités, les points sur lesquels je ne cède rien, et je lâche du lest sur les autres, ce qui permet de passer aussi de bons moments ensemble, et qui sait, de faire passer quelques petites choses en douceur… Et puis de garder de l’énergie pour continuer à faire des choses dans lesquelles on croit. Je te souhaite plein de courage, et de trouver dans tous ce chaos plein de moments de bonheur, en famille et ailleurs!
Merci Celia 🙂
Je pense également qu’il est important de savoir lâcher du lest dans certaines circonstances afin de pouvoir préserver son énergie pour échanger avec des personnes ouvertes d’esprit et s’investir dans des causes qui en valent vraiment la peine.
Bon courage à toi également !
Merci Natasha pour cet article ! Quel plaisir de te retrouver. J’espère de tout coeur que ta maternité se passera mieux avec l’arrivée de l’alimentation « dure »…
Comme je le disais dans mon commentaire sur facebook, je suis heureuse de voir des articles qui font écho à une réflexion que j’ai depuis plusieurs semaines. J’étais quelqu’un a-politique ou non-politisée. Et depuis plusieurs années je m’intéresse et m’informe. Si ma pensée a fini par diverger de celle de départ (ce qui m’a surpris), ce qui me surprend le plus maintenant c’est de voir la question écologique traitée sans la politique.
Et la fable du colibri que je racontais avec fierté est devenue l’emblème de ma réflexion : hors de question de la raconter à présent sans expliquer que cette philosophie a une part de vérité mais qu’elle omet volontairement l’aspect collectif et je dirais même plus gouvernemental. Évidemment, ce n’est pas le propos de la fable. Oui… Mais la fable ne suffit pas pour notre situation et pire elle culpabilise le citoyen (d’où les gilets jaunes …). Mais la question écologique ne peut pas se permettre de reposer sur l’individu. Elle n’a jamais pu. Et maintenant que la France va mettre en place des accords agricoles commerciaux avec le Canada et des pays d’Amérique du Sud… Où va-t-on ? Notre gouvernement français / européen se fiche de notre agriculture et elle se fiche de l’écologie… C’est inscrit noir sur blanc : capitalisme. Je te recommande cette vidéo très intéressante et honnête sur la question.
Quant au commentaire de Émile le toulousain, j’ai exactement le même énervement. Nous étions soit disant en restriction d’eau dans plusieurs départements dont la Haute-Garonne… Je crois que personne ne le sait ou tout le monde s’en fiche. Désespoir !
Que je comprends ton état d’esprit. Difficile de garder la tête hors de l’eau avec la vie perso, pro et ce qu’on voit autour de nous. J’en viens à me demander si je ne vais pas retourner faire l’autruche.
Tout comme toi, j’ai mis longtemps à m’intéresser à la politique et j’ai encore beaucoup à rattraper…
Quant à la fable du colibri, je me suis justement « amusée » à la réécrire dans le post Instagram publié hier, afin d’y inclure la dimension collective… Les « petits pas » sont indispensables pour cheminer vers un mode de vie plus durable et faire évoluer les mentalités au sujet de la consommation, des notions de confort, de sobriété, etc., mais comme je l’écrivais sur Instagram, il s’agit de gouttes d’eau insuffisantes pour éteindre – à temps – les feux qui ravagent notre planète.
Bonjou Natasha
Ça me fait très plaisir de te retrouver ici, voilà un petit moment que je prenais mon mal en patience en attendant de pouvoir te lire à nouveau 😉
Je suis de plus très contente du choix des articles que tu as fait (qui font une bonne suite à l’article sur l’écologie privilégiée de Pauline) parce que c’est un sujet dont j’entendais parler de plus en plus régulièrement sans vraiment le comprendre (individuel vs collectif) et maintenant je me sens un peu plus au clair.
Concernant les gestes du colibris, le problème pour moi c’est que j’ai l’impression que beaucoup de gens choisissent 3 petits gestes « écolos » et que ça suffit pour leur donner bonne conscience et se sentir colibris. Or il s’agit souvent de gestes dont les conséquences sont moindres, tant pour l’environnement que pour la personne. Je crois que la majorité de mes contacts européens se considèrent « verts » parce qu’ils recyclent et achètent parfois bio…
Ce qui me gêne un peu dans les articles cités c’est que j’ai l’impression qu’on y prône un mode de vie identique à celui actuel mais avec un impact moindre, plutôt que de repenser notre mode de vie plus en profondeur. Mais en soi si nous mettions déjà en place toutes ces alternatives proposées ce serait une grande avancée!
Tout cela me fait prendre conscience que je deviens de plus en plus « radicale » dans ma vision des choses mais je traverse une période similaire à la tienne (dans un rayon de 30km autour de chez moi nous luttons pour que justice soit faite pour une activiste environnementale dont l’assassinat a été camouflé et transformé en suicide, lutte aussi contre une immobilière qui veut construire en bord de lac, contre l’Etat qui veut privatiser le parc national pour construire un centre de ski, d’autres luttent contre la construction illégale de bâtiments qui risque de laisser les habitants sans eau potable, contre la construction d’une usine de traitement d’eaux usées à côté du lac, contre une pisciculture qui pollue la rivière, contre la pollution d’un autre lac et contre la construction d’une autoroute) et donc avec tout ça il y a de quoi sentir pas mal d’impuissance, d’exaspération et de trop plein …
Je te remercie beaucoup de nourrir et d’éclairer ma réflexion, j’espère que tu parviendras à souffler prochainement et à te programmer quelques plages détente d’ici là.
Bien à toi
Delphine
Merci Delphine ! Ça me fait chaud au cœur de savoir que tu attendais impatiemment la reprise du blog 🙂 !
Comme toi, je suis lasse de ces personnes qui considèrent qu’elles font leur part parce qu’elles trient leurs déchets, éteignent les lumières… ou même parce qu’elles font leurs courses en vrac. Parce que comme tu le dis, ce genre de gestes, aussi nécessaires soient-ils, ne sont pas suffisants ! Quand on sait que les ménages français produisent à peine 12 % de la totalité des déchets dans l’Hexagone, ça permet de mettre les choses en perspectives…
Je suis effarée par le nombre de projets destructeurs envisagés dans un rayon si restreint autour de chez toi. Plein de courage à toi et à celleux qui s’y opposent pour mener à bien votre combat si important…
Merci beaucoup pour ta réponse Natasha – ça doit te prendre beaucoup de temps de répondre aux commentaires mais c’est très appréciable d’avoir un retour de ta part.
J’ai oublié de mentionner deux autres luttes dans ce fameux rayon de 30km autour de chez moi. Et jeudi dernier plusieurs activités ont eu lieu pour commémorer l’assassinat de Macarena Valdes (l’activiste environnementale) avec beaucoup de répression de la part des forces spéciales, ça me fait me poser de nombreuses questions et même si j’ai compris grâce aux articles que tu as partagés l’importance de l’action collective, j’ai parfois l’impression de ne pas avoir les épaules pour…
donc je réfléchis …
Je t’en prie ! Ça me prend énormément de temps en effet alors je suis d’autant plus contente de savoir que mes réponses sont appréciées :-).
Bonjour Natasha
Heureuse de vous retrouver ! La première année de bébé n’est pas de tout repos, surtout les 4 premiers mois, ensuite il cale son rythme un peu mieux. Mais effectivement, l’épuisement de la 1ère année est énorme et il faut tenir jusque là. Le plus dur est de trouver un peu de temps pour soi surtout en allaitement exclusif, dans ce cas-là tirer un peu de lait (il paraît que les tire-laits NatureBond sont géniaux mais je n’ai pas eu l’occasion de tester) pour pouvoir confier son bout de chou le temps d’une promenade ou pourquoi pas d’un massage ?
Bon courage et merci pour cette sélection d’articles, j’avais déjà pris connaissance de l’intéressant rapport de Carbone4
Bonjour ! Personnellement, c’est partir du 4e mois que les choses se sont compliquées… comme quoi, il y a vraiment autant de (non)rythmes que de bébés 😉 !
Je n’ai pas encore eu le temps ou l’énergie de me pencher sur l’usage d’un tire-lait pour le moment, mais peut-être que ça viendra. Une collègue m’en a donné un donc je pense que j’utiliserai celui-là si besoin. Dans tous les cas, même sans ça, il m’est possible de m’absenter une ou deux heures entre les tétées. Mais sans famille aux alentours, j’ai peu de monde sur qui compter au quotidien. Cela dit, nous avons de supers ami·es, même parmi nos voisin·es donc je fais appel à leur aide de temps en temps :-).
re-bonjour Natasha,
Ayant continué mes lectures sur le sujet, je te conseille, si tu ne l’as pas lu, l’article du Monde Diplomatique du mois d’août intitulé « la fin du monde n’aura pas lieu », qui reprend les thèses alarmistes et tente de donner à cette question une perspective plus « optimiste » (toute proportion gardée)
Merci pour cette recommandation ! C’est noté 🙂
Bonjour Natasha,
Merci pour tous ces partages, et c’est chouette d’avoir présenté les blogs dans cet ordre. Je trouve vraiment bien la charte éthique que Bene et Pauline ont crée pour l’éthique des blogs et des partenariats, car il y en avait bien besoin ! Toutefois, grâce à la blogosphère, on se sent quand même moins seul face à l’écologie et à l’inaction de nos gouvernants !
Bon courage pour les nuits courtes !
Effectivement, c’est vraiment réconfortant de pouvoir échanger avec des personnes partageant nos valeurs, nos préoccupations et nos convictions grâce à la blogosphère 🙂
Merci pour ce partage très intéressant ! tu n’es pas seule à être frustrée par tout cet environnement, on doit être des milliers, centaines de millier dans ce cas. j’ai aussi des idées noires par rapport à l’avenir sombre qui se dessine pour nos enfants, et surtout je culpabilise d’augmenter la population mondiale (on a une petite de 19 mois, et on envisage un 2ème bébé) alors qu’il faudrait qu’on parle de ce tabou qu’est encourager la baisse de la natalité (on ne peut pas vivre sur terre aussi nombreux, même si on réduit notre consommation, rien que pour les denrées de base comme eau/nourriture/air. même 8 milliards d’individus qui vivent comme les tribus amazoniennes décimeraient le poisson et la forêt) . On essaie bien sûr de mettre en place le max au quotidien de notre mode de vie, mais quand je regarde autour les habitudes aberrantes des individuels, entreprises et collectivités (ex : les portes des magasins climatisés grandes ouvertes sur la rue pendant tout l’été!!!) je me décourage. j’ai lu cet été le bouquin de Fred Vargas, qui certes essaie de motiver les foules à changer, j’ai l’impression à mon échelle d’avoir du pouvoir grâce à mon portefeuille, mais est ce suffisant de changer au niveau individuel?
Bon courage en tout cas pour les nuits et l’allaitement, c’est épuisant d’être parent, et même si ça apporte beaucoup de bonheur notre société actuelle n’encourage pas à se lancer dans l’aventure. (en tout cas c’est l’impression que j’ai en France, où le congé maternité est très court, le congé paternité encore plus, où tirer son lait au travail relève de l’héroïsme (même si dans la loi, on dit que, etc…), où trouver une place en crèche ou chez la nounou est un parcours compliqué parfois (et puis faire un enfant pour le laisser 10h par jour en garde, ça interroge), où le réseau est moins proche (famille loin, voisins peu connus etc.) … ). Après avoir lu tout ça, et avoir écrit tout ça, bien envie d’un gros câlin de mon bébé ! 🙂 Hauts les cœurs !!
Bonjour Aline,
As-tu des études à recommander concernant le sujet de la surpopulation ? Car d’après mes lectures, ce n’est pas le nombre d’habitant·es qui pose problème, mais la distribution et le gaspillage des ressources.
En Allemagne, l’allaitement est facilité par un congé parental (rémunéré) de 12 mois ainsi que par les encouragements et conseils des sages-femmes… Malgré tout, il faut s’accrocher !
Merci pour ce partage qui arrive à point nommé. 🙂
Je t’en prie 🙂
Rahlalha. Je suis un peu frustrée je n’arrive pas à accéder au premier article que tu as cité et ayant lu les autres, je suis en appétit ! Merci pour ces partages et découvertes.
Je t’en prie Maud. J’espère que tu finiras par pouvoir lire l’article d’Anaelle !
Bonjour Natasha,
Comme le nom de cette rubrique le dit si bien, tu plantes dans ta vie, ici sur le blog des graines. Moi aussi j’ai une grande lassitude, frustration, impatience de voir l’état de la planète et les pas de fourmi que nous faisons. Je m’inquiète aussi régulièrement de l’état de la planète sur laquelle j’éduque mes 2 garçons.
Et puis à 7 ans en juin, mon second est revenu du jardin d’enfant en déclarant très fier avoir refusé la boite à goûter offerte par la ville, parce qu’elle est en plastique. Son goûter dit-il il le prendra dans un mouchoir. (en tissu, récupéré en grand nombre chez ma grand-mère).
Mon premier, végétarien par choix (moi végétarienne, mon mari 95% végétarien) a déclaré le devenir aussi à la cantine ou il va 2x par semaine.
Cet été nous avons randonné dans les Pyrénées dans ce magnifique parc national. J’étais si choqué du nombre de mouchoirs en papier laissés. Et là sur leurs initiatives, sans que l’on leur demande les 2 ont ramassé tous les déchets (dans leur poches mais c’est une autre histoire :-)) trouvés. Je récoltais les fruits des premières graines. Ce n’est pas beaucoup mais c’est encourageant.
L’épuisement et la charge mentale du jeune maman n’est pas à sous-estimer. Mais l’expérience montre que tout passe. Courage et haut les coeurs! (et merci pour tes articles et ta patience)
Bonjour Magali ! Cela doit faire tellement chaud au cœur de voir que tes enfants sont sensibles à la protection environnementale ! Ces petits pas d’aujourd’hui leur permettront d’en faire de bien plus grands dans quelques années – si j’avais eu leur sensibilité à leur âge, mon engagement aurait bien plus d’impact aujourd’hui !
Bonsoir Natasha
Merci pour ce bel article ! Je connaissais certaines graines vertes (notamment l’article d’Anaëlle) et je vais aller lire les autres qui ont l’air d’être tout aussi intéressants.
Je partage totalement ton opinion. A ce jour, je pense que les gestes de chacun (aussi pertinents soient-ils) ne seront pas suffisants, il est trop tard. Pour moi, il faut que les grandes entreprises s’investissent davantage. Et, malheureusement, je pense également qu’il faut passer par des lois venant du gouvernement pour l’ensemble des citoyens, car beaucoup ne se préoccupent pas de la planète.
Je comprends donc complètement ton état d’esprit.
Bonjour Natasha, j’ai beaucoup apprécié cet article quand je l’ai lu il y a quelques semaines et en particulier les 3 premiers liens (Anaëlle, Béné et Irène). Ca m’a motivé pour continuer les petits pas individuels et commencer des pas collectifs. J’ai décidé d’adhérer à un de nos syndicats d’entreprise, dans un premier temps pour me renseigner, pour être au courant de ce qui se trame au niveau social et pour éventuellement m’impliquer plus dans un second temps.
Mais depuis quelques jours, je suis tombée dans un état de grosse remise en question et aussi d’anxiété par rapport à l’avenir de notre planète. De nature plutôt optimiste, me voilà tomber dans le défaitisme. Je me demande ce que nous sommes en train de laisser à nos enfants, je me demande si ils pourront vivre sereinement, loin de la guerre civile, de la crise alimentaire et sociale. Car j’ai du mal à croire que tout reste comme ça pendant encore 50 ans. Je suis persuadée que ça va « péter ». Et si mes enfants me demandent ce que j’ai fait à l’époque pour empêcher ça, que pourrais je leur répondre ??? J’ai l’impression de ne pas en faire assez, j’ai l’impression de nager à contre courant, j’ai l’impression de faire un pas en avant pendant que d’autres en font 20 en arrière …
Quant à mon boulot, je ne sais plus quoi en penser. Autant la technique et le fond m’intéresse, autant l’entreprise ne colle pas du tout à mes valeurs. Comment peut on travailler dans une entreprise multinationale, dont le seul but est le cours de son action, quand on est contre le capitalisme ? Comment peut on adhérer à la tendance du jetable et de l’obscolescence programmée de l’entreprise quand on est en mode « zéro déchet » ?
Alors parfois je me dis que je devrais lâcher en partie ce boulot (à mi temps) histoire de garder un minimum de revenus (parce que malheureusement il est très difficile de vivre de la terre aujourd’hui) et passer mon autre moitié de temps à revenir à la terre (et à la Terre), retrouver les gestes ancestraux, cultiver un potager, commencer à avoir un minimum d’autonomie alimentaire, et me reconnecter à cette nature qui me manque cruellement. Peut être aussi donner son temps pour quelque chose qui a vraiment du sens.
Je me demande ce que je dois transmettre à mes enfants en dehors de nos valeurs. Faut il leur apprendre à se nourrir, se vêtir, se loger (faire pousser ses plantes, coudre ses habits, bricoler) ? Comment leur apprendre la résilience quand on a l’impression de ne pas l’être soi meme ?
Bref, je sens que j’ai peut être un tournant à prendre dans ma vie (changer de boulot, changer de lieu d’habitation, changer de façon de vivre) et c’est difficile et parfois même angoissant. Je n’y vois vraiment pas clair en ce moment. D’autant qu’avec la vie très active (boulot à plein temps et 3 enfants) il reste peu de temps pour la réflexion, pour se poser les questions existencielles et trouver des réponses …
Désolé pour ce commentaire assez défaitiste et noir, je ne suis pas dans une bonne phase en ce moment. Je reste cependant persuadée que parler avec des gens qui ont les mêmes convictions que nous, se regrouper, peut nous aider. C’est juste dur parfois de trouver ces personnes là. Et je comprends l’importance que ton blog doit avoir pour toi car il te permet (enfin j’espère) d’entretenir un lien avec des personnes te ressemblant.
Bon courage pour la maternité, comme on dit « être mère, c’est le plus beau métier du monde, mais aussi le plus difficile » !