À la naissance de notre bébé, le manque de sommeil et l’épuisement en résultant m’ont frappée de plein fouet. Quand notre enfant se réveillait toutes les 3 à 4 heures par nuit les premiers mois, cela me semblait encore supportable. Ce n’est qu’à partir du 4e mois où ses réveils nocturnes, pouvant se compter par dizaines, ont atteint ma santé physique et mentale. Jusqu’à ses 16 mois, épuisée par des nuits hachées et écourtées et affaiblie par les maux d’un post-partum compliqué, j’ai vécu avec la sensation d’être en mode de survie jour et nuit.
Notre bébé dormait enfin, mais pas moi…
Lorsque Caroline Ferriol, consultante spécialiste du sommeil des bébés et des enfants, m’a contactée en juin 2020 afin de me proposer un accompagnement pour améliorer le sommeil de notre petit bout, j’étais au bord du gouffre… Tant et si bien que sans cette main tendue, il m’arrive de me demander ce que je serais devenue, ce que nous serions devenu·es. Grâce à cet accompagnement personnalisé et aux conseils avisés de Caroline, en quelques semaines, notre bébé a découvert le bonheur de s’endormir seule, de dormir sans interruption et suffisamment de jour comme de nuit. Néanmoins, alors que notre petit bout jouissait enfin de siestes et de nuits réparatrices, je peinais à trouver le sommeil, me réveillais une à plusieurs fois par nuit, faisais des insomnies et continuais de sortir du lit avec peine chaque matin. Alors que je pouvais enfin dormir, je n’y parvenais pas et j’étais encore plus fatiguée qu’avant… Comment cela était-ce possible ?
Deux ans de post-partum et de sommeil perturbé
Quelques mois plus tard, quand Aurélie Montin, consultante spécialiste du sommeil des adultes et co-fondatrice de Sleep Angel, a proposé de m’offrir un accompagnement à son tour, j’ai accepté sans hésiter. Notre enfant avait alors 2 ans et dormait paisiblement depuis une dizaine de mois alors que je souffrais encore de troubles du sommeil. Cela faisait donc plus de 2 ans que je n’avais pas connu une nuit complète, la sensation d’être reposée au réveil ainsi que tous les effets positifs d’un bon sommeil, indispensables à notre bon fonctionnement en journée. Ma dette de sommeil s’accroissait jour après jour et j’étais physiquement et mentalement trop fatiguée pour chercher des solutions…
J’attendais donc beaucoup de mon accompagnement avec Aurélie et finalement, comme ce fut le cas avec Caroline, elle m’a apporté davantage que je ne l’espérais. En plus de m’aider à retrouver des nuits réparatrices, elle m’a transmis de précieuses connaissances me permettant ainsi d’améliorer mon hygiène de vie et d’éviter les écueils nuisibles à un bon sommeil de manière générale.
Dans cet article, je vous propose de découvrir le déroulement de cet accompagnement individuel et personnalisé que j’ai suivi en mars et avril 2021, ce qu’il a changé sur le court terme et où en est mon sommeil aujourd’hui. Notez que même si je partage autant de détails que possible à travers cet article, il s’agit là uniquement des grandes lignes de mon accompagnement – si vous avez besoin de précisions, n’hésitez pas à poser vos questions en commentaire.
Déroulé d’un accompagnement avec Sleep Angel
Rendez-vous téléphonique et questionnaire
Mon premier contact avec Aurélie a démarré par un rendez-vous téléphonique d’une vingtaine de minutes, gratuit et sans engagement, au cours duquel je lui ai présenté mes problématiques de sommeil et elle, le déroulement de son accompagnement. À l’issue de cet appel, nous avons l’une et l’autre confirmé que nous souhaitions mettre un accompagnement en place dans les semaines à venir.
Peu après, Aurélie m’a envoyé un questionnaire détaillé afin d’en savoir plus sur mon histoire, mes habitudes et mon hygiène de vie et ainsi d’avoir une compréhension globale de mes problématiques de sommeil et de leur contexte.
Présentation du plan de sommeil
À partir de tous les éléments fournis, Aurélie a établi un plan de sommeil personnalisé visant à répondre aux objectifs suivants :
- M’endormir sans difficultés
- Dormir suffisamment chaque nuit
- Mettre fin aux réveils nocturnes et aux insomnies et savoir comment les gérer lorsqu’ils surviennent
- Me réveiller avec la sensation d’être reposée
Aurélie m’a présenté ce plan de sommeil au cours d’un appel en visio d’environ 2 heures durant lequel elle m’a expliqué le fonctionnement du sommeil chez l’adulte et m’a notamment parlé des cycles de sommeil, des phases de sommeil lent profond, des phases de sommeil paradoxal, du rôle des hormones, etc. Ces connaissances scientifiques m’ont, par la suite, permis de mieux comprendre ses recommandations ainsi que les bienfaits ou les méfaits, pour mon sommeil, de certaines de mes habitudes.
Après la présentation de ces bases, Aurélie a fait le point sur les problématiques qu’elle a pu identifier dans mon sommeil, soit :
- Un dérèglement de mon rythme circadien
- Une grande fatigue des glandes surrénales, avec une production de cortisol trop élevée de façon chronique
- Un épuisement lié à une “dévitalisation” ou “déminéralisation” (possiblement accentué par mon syndrome de l’intestin irritable).
Elle a ensuite déterminé les trois axes à travailler durant l’accompagnement, soit :
- Fournir à mon organisme toutes les ressources dont il a besoin pour permettre un déroulement optimal de tous les processus physiologiques
- Améliorer mon équilibre émotionnel
- Optimiser l’organisation de mes journées afin de favoriser un bon équilibre entre veille et sommeil.
Enfin, Aurélie m’a proposé des actions concrètes afin de restaurer les conditions physiologiques de mon sommeil, en maintenant un bon taux de mélatonine et en faisant baisser la production de cortisol. Pour cela, nous avons établi une routine du soir et identifié les stimuli extérieurs à supprimer. Aurélie m’a également expliqué comment gérer les réveils nocturnes et précoces, l’intérêt de faire de courtes siestes au démarrage de notre accompagnement et d’ajuster certaines de mes habitudes alimentaires. Elle m’a, par ailleurs, conseillé de faire un bilan sanguin complet afin d’identifier d’éventuelles carences et ainsi ajuster mon alimentation et ma prise de compléments suivant les résultats et recommandations de mon médecin traitant.
Plus concrètement, voici certaines habitudes que j’ai prises durant cet accompagnement pour répondre aux impératifs cités plus haut :
- Extinction des écrans au plus tard 2 heures avant de me coucher, afin de ne pas réduire la production de mélatonine, indispensable aussi bien pour l’endormissement que pour un sommeil ininterrompu.
- Consommation d’aliments riches en protéines à chaque repas, en particulier le soir, afin de favoriser la production de sérotonine et de mélatonine.
- Consommation de jus de fruits et légumes frais et de graines/céréales trempées pour augmenter mes apports en minéraux, également indispensables à un bon sommeil.
- Réduction de ma consommation de thés et d’infusions et arrêt de leur consommation à partir de 16h, afin que leur effet diurétique ne m’oblige pas à aller aux toilettes la nuit.
- Arrêt de toute forme de boisson à partir de 19h, pour la même raison.
- Limitation du chocolat, du sucre raffiné et des sucres complexes des céréales après 16h afin de baisser la production de cortisol (hormone qui nous maintient en alerte et ne favorise donc pas le sommeil).
- À défaut d’avoir des contacts réguliers avec mes proches –
- Mise en place d’une routine du soir, afin de terminer la journée par des activités apaisantes et propices à un bon sommeil. Durant l’accompagnement, ma routine incluait quelques minutes de méditation, au moins 20 minutes de lecture et quelques minutes pour remplir un journal de gratitude.
- Extinction du babyphone. Sa présence me rassurait mais n’était finalement pas indispensable puisque nous pouvons entendre notre enfant sans appareil. De plus, celui-ci nuisait énormément à mon sommeil – le moindre bruit ne nécessitant pas mon attention me réveillait.
- Augmentation de mon exposition quotidienne au soleil afin de synthétiser et stocker suffisamment de vitamine D qui joue un rôle ans la production de mélatonine.
- Sieste de 20 minutes en tout début d’après-midi pendant les 2 premières semaines de l’accompagnement afin de mettre mon système nerveux au repos.
- En cas de réveils nocturnes, me lever pour faire une activité non stimulante, ne nécessitant pas trop de réflexion ou de lumière, pratiquer 5 minutes de cohérence cardiaque et me recoucher au bout de 15 minutes (à recommencer si pas rendormie au bout d’une quinzaine de minutes).
L’agenda du sommeil
Une fois que j’ai pu me familiariser avec mon plan de sommeil et poser toutes mes questions à Aurélie, nous avons déterminé ensemble une date de démarrage pour un accompagnement de 6 semaines durant lequel j’ai rempli quotidiennement un agenda du sommeil, sous forme de fichier Excel partagé. Celui-ci permettait à Aurélie de suivre de près l’évolution de mon sommeil tout au long de l’accompagnement et d’identifier les facteurs pouvant l’affecter. Voici la liste des catégories que je remplissais chaque jour en environ 5 minutes :
- Compléments alimentaires
- Médicaments
- Repas (détails et horaires)
- Boissons (détails, quantités et horaires)
- Moments sociaux de qualité
- Exposition au soleil
- Cohérence cardiaque
- Temps de massage
- Balade en nature/parc
- Sieste (heure et durée)
- Lieu de travail
- Humeur de la journée (note sur 10)
- Température de la chambre
- Heure de coupure des écrans
- Temps de routine du soir
- Humeur au coucher
- Horaire du coucher
- Détails de l’endormissement
- Nombre de réveils nocturnes
- Détails des réveils nocturnes
- Temps d’éveil nocturne
- Temps de sommeil
- Ressenti au réveil (note sur 10)
Mes échanges avec Aurélie
Tout au long des 6 semaines, j’ai pu échanger avec Aurélie par téléphone (1 à 2 rendez-vous par semaine selon les besoins) ainsi que par messagerie (plusieurs fois par semaine). Ces échanges indispensables au bon déroulé de l’accompagnement lui permettaient d’ajuster ses recommandations suivant la lecture de mon agenda du sommeil et mes ressentis et d’aborder les différentes questions pouvant survenir au fil des jours. Compte tenu de l’ampleur des bouleversements que peut impliquer un tel accompagnement, j’ai trouvé particulièrement agréable d’avoir une oreille attentive et empathique vers qui me tourner au quotidien.
Bilan de mon accompagnement avec Sleep Angel
En quelques semaines, cet accompagnement m’a permis de retrouver un bon sommeil : plus aucune difficulté à m’endormir, des réveils nocturnes moins fréquents, des insomnies plus rares et moins longues et la sensation nouvelle d’être reposée au réveil. Un an et demi après cet accompagnement, mes nuits sont globalement excellentes. Il y a bien évidemment des exceptions mais quand elles surviennent, ce qui est rare désormais, je suis à même d’en identifier les causes et les solutions, voire d’anticiper. Ceci m’empêche de reprendre de mauvaises habitudes et de perturber de nouveau mon sommeil sur le moyen ou le long-terme.
Cet accompagnement m’a également permis d’améliorer mon hygiène de vie de manière plus globale. En effet, grâce aux explications détaillées d’Aurélie, j’ai compris qu’une bonne nuit de sommeil se préparait dès le réveil et qu’une diversité de facteurs et d’habitudes pouvaient jouer en sa faveur, ou pas. Ainsi, je suis désormais plus attentive à mon usage des écrans, à certains aspects de mon alimentation, à mon exposition au soleil et à mes relations sociales au quotidien. Je trouve également agréable d’avoir une routine du soir qui, en plus de favoriser mon endormissement, m’offre un vrai moment rien que pour moi, chose devenue si rare depuis que nous avons une enfant. Bien que j’aie abandonné la méditation et le journal de gratitude après l’accompagnement, j’y reviens dans les périodes de stress car cela m’apaise, c’est certain. En revanche, je tiens à lire chaque soir au moins une vingtaine de minutes.
Par ailleurs, avec l’aide d’Aurélie, j’ai pu identifier mon créneau de sommeil physiologique et c’est certainement l’un des enseignements les plus précieux de cet accompagnement car pouvoir respecter davantage mon rythme circadien me permet d’être en pleine forme lors de mes heures d’éveil. Je me couche donc à 21h45 et me réveille généralement (sans réveil) entre 5h15 et 5h30. Ces horaires me conviennent d’autant plus qu’ils me permettent d’avoir au moins 1h30 le matin, pour travailler quand mon cerveau est en pleine ébullition, avant que notre enfant ne se réveille. J’apprécie également de commencer mes journées seule et dans le calme – j’ai beau être matinale et prête à me mettre au travail de bonne heure, il me faut davantage de temps avant de pouvoir interagir avec d’autres humain·es ! Et avec une enfant très vive et bavarde au réveil, je suis plus disposée à l’accueillir avec entrain après un démarrage en douceur et à mon rythme.
De plus, cet accompagnement n’a fait que renforcer l’importance que j’accorde au sommeil depuis mon enfance, tant ses bienfaits sur mon état général furent nombreux. Moi qui n’ai jamais su lutter contre le sommeil, jamais pu faire de grasses matinées après des couchers tardifs ni fonctionner correctement après des nuits trop courtes et/ou hachées, j’ai une réputation de couche-tôt et de lève-tôt qui me colle à la peau depuis fort longtemps – réputation dont je me suis toujours bien accommodée malgré mon impression d’aller à contre-sens la plupart du temps (en particulier à l’adolescence et durant mes années étudiantes) ! Or, le mal-être ressenti durant mes 2 années de nuits hachées et écourtées m’a tellement perturbé physiquement et moralement que j’ai réalisé combien le manque de sommeil pouvait être délétère ; notamment lors des périodes où les multiples réveils nocturnes de notre fille me donnaient la sensation de comprendre pourquoi la privation de sommeil était utilisée comme moyen de torture. Alors que de nos jours, on met en avant l’importance de boire, manger et faire une activité physique pour être en bonne santé, je déplore que la valeur du sommeil ne soit pas plus largement admise. Pourtant, les conséquences du manque ou de la privation chronique de sommeil sur la santé sont loin d’être négligeables. Néanmoins, dans une société capitaliste, il est certain qu’on a peu d’intérêt à promouvoir une « activité » qui ne rapporte rien puisque quand on dort, on ne produit (travail) ni ne consomme (dépense) rien.
Enfin, les bienfaits de cet accompagnement sur mon état général ont sans nul doute contribué à ma sortie définitive du post-partum. Retrouver ma force physique a favorisé l’amélioration de mon état mental et m’a aidée à ressentir davantage d’émotions agréables, à savourer les moments de joie, à aller de l’avant et à me projeter… ce que je ne parvenais presque plus à faire durant deux très longues années.

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Pour aller plus loin :
- Pour en savoir plus sur le parcours et les accompagnements proposés par Aurélie, je vous invite à lire son interview publiée sur le blog l’an dernier.
- Sleep Angel, le site d’Aurélie Montin, coach en sommeil
- Sleep Angel, sommeil adulte, sa page Instagram
- Insomnie, hors de mon lit, son podcast
- Fée Dodo, le site de Caroline Ferriol, spécialiste du sommeil des bébés et des enfants (0-8 ans)
Bonjour Natasha, merci pour ton partage d’expérience c’est très intéressant. Je me reconnais bien dans les difficultés pour dormir ainsi que la fatigue la journée et ces conséquences négatives. J’ai déjà mit en place certaines des routines dont tu parles. Je n’ai jamais fait attention aux boissons, et je vais certainement supprimer mon carré de chocolat du soir. Après reste à trouver mon rythme idéal… pas simple. Mais je suis bien d accord avec toi un bon sommeil est vraiment important.
Bonjour Anaïs,
La réduction des boissons diurétiques et la suppression des boissons après une certaine heure a fait une grosse différence pour moi. Alors que je me réveillais systématiquement la nuit avant pour faire pipi, cela arrive désormais moins souvent/
J’espère que tu trouveras ton rythme idéal – dormir dans le bon créneau fait une telle différence pour moi !
Merci pour cet article intéressant et plein d’espoir pour la team insomniaque !
Bon courage M_e_l_o ! J’espère que tu pourras toi aussi mettre fin à tes insomnies… c’est fou comme on finit par s’habituer à vivre avec une dette de sommeil, à être dans un état de fatigue permanente, sans savoir comment s’en sortir. J’espère que tu trouveras la cause de tes insomnies ainsi que l’aide et les solutions nécessaires pour retrouver un sommeil réparateur.
Bonjour Natasha,
Merci pour ce partage inspirant. Ayant vécu la même chose que toi après la naissance de chacun de mes enfants et surtout de ma fille (la dernière), que j’ai allaité et qui m’a fait sombré dans un état d’épuisement total pendant plus d’un an, j’ai aujourd’hui la hantise absolue manquer de sommeil.
Comme toi, je ne suis pas du soir et je respecte au maximum les signes de fatigue en allant me coucher rapidement. Je ne me lève pas aussi tôt car j’ai le sommeil toujours très fragile et très léger (cet état de veille ne m’a jamais quitté alors qu’ils sont grand.es, et un rien me réveille), alors quand je peux prolonger le matin, j’essaie.
Je fais des micro siestes de 10 à 20 minutes dans la journée, il n’y a même pas à discuter de tous les aspects positifs que cela génère et je vois une très nette différence que je ne m’en n’offre pas.
Je trouve aussi qu’on ne parle pas assez du sommeil dans l’hygiène de vie. Les gens ont vite fait de se vanter d’être des couches-tard. Là où moi je cale des repas entre amis le midi, pour être sure de ne pas me coucher à minuit le soir et de le payer toute la journée et plus encore.
Je n’ai pas de routine figée, mais la lecture en fait partie, du linge de lit que j’adore aussi (en lin), on a investit dans de la bonne literie, un surmatelas moelleux pour mon dos, des oreillers confortables. Une chambre presque nue. Et surtout, dès que la fatigue pointe son nez, je stoppe tout et je me couche pour ne pas rater le coche. La respiration cardiaque est aussi mon amie afin de me détendre complètement.
Il est dommage d’avoir du en passer par cette souffrance de la privation de sommeil, pour le prendre en compte de manière catégorique et non négociable, et j’espère que cette partie de notre hygiène de vie va être de plus en plus abordée, et pas seulement en cas de post partum !
plein de bises !
Mélanie
Bonjour Mélanie,
Tes stratégies me parlent beaucoup : se coucher dès les premiers signes de fatigue dans la mesure du possible (il m’arrive désormais d’aller au lit à 21h parfois alors qu’avant j’aurais lutté jusqu’à 22h, en me disant que c’était beaucoup trop tôt… mais trop tôt pour quoi en fait ?!), voir les ami·es autour d’un déjeuner ou d’un goûter plutôt qu’en soirée (je suis d’ailleurs assez anxieuse quand on reçoit du monde pour dîner car j’ai toujours peur que nos invité·es restent après 22h et c’est pas toujours évident pour moi de dire « désolée les ami·es, faut que j’aille dormir »… (je l’ai fait une fois, pensant qu’iels allaient partir mais en fait iels sont resté·es discuter avec mon mari alors que notre chambre est juste en face de la cuisine ! ), un maximum de confort et un minimum de choses dans la chambre…
Je suis navrée de lire que suite à la naissance de tes enfants ton sommeil reste très léger. Aurélie m’avait conseillé de mettre tes bouchons d’oreille pour me couper de tous les bruits parasites mais d’une part ça n’a jamais tenu dans mes oreilles (bon, je n’ai pas testé tous les modèles, c’est vrai) et d’autre part, l’idée de ne plus rien entendre la nuit est un peu angoissant aussi, surtout que J. entend plus difficilement notre fille que moi. En tout cas c’est bien que tu puisses parfois dormir un peu plus le matin et faire des micro-siestes en journée – je suis toujours agréablement surprise par le boost d’énergie que peuvent apporter ces courts et précieux temps de repos !
Je t’embrasse !
C’est tellement intéressant toutes ces variables qui jouent sur la qualité du sommeil! J’ai un vrai dilemne avec l’infusion du soir, c’est un de mes plaisirs quotidiens meme si je sais que cela me fera me lever dans la nuit…
Moi aussi je suis une grosse dormeuse et je pense sincèrement que le sommeil est la chose la plus importante pour mon humeur générale. Je trouve ca merveilleux qu’il y ait la possibilité d’etre aidé pour le retrouver et l’améliorer!
Bonjour Kellya,
Ah l’infusion du soir ! C’est aussi un vrai plaisir pour moi et une bonne dose de réconfort quand j’ai froid ou mal au ventre… il m’arrive d’en boire quand je ne suis pas du tout en forme mais ça reste très exceptionnel car après des années à devoir me réveiller la nuit pour aller faire pipi (et à peiner à me rendormir après parfois), je savoure de pouvoir dormir jusqu’au petit matin sans réveil (surtout quand je dors dans des endroits où les toilettes ne sont pas à côté, ou que je dois monter/descendre des escaliers pour y aller, haha !).
Comme pour toi, le sommeil affecte énormément mon humeur – la sensation de fatigue m’est vraiment insupportable ; elle l’était déjà avant mais elle l’est d’autant plus aujourd’hui que je sais l’impact d’un manque de sommeil chronique sur mon état physique et mental… j’espère ne jamais avoir à revivre ça.
Merci pour ce retour d’expérience, c’est vraiment très intéressant !
Je suis dans mon deuxième post-partum avec un enfant de presque un an qui dort la nuit depuis quelques mois déjà (grâce aux VOD de Fée Dodo justement). La maternité a néanmoins fragilisé mon sommeil : j’ai besoin de boules quies pour entrer dans ma bulle et m’endormir tranquillement sans être dérangée par des bruits externes (surtout que mon conjoint se couche plus tard que moi). J’adore lire le soir et écrire mes gratitudes avant d’aller dormir. Même si je me couche assez tôt (22h voire 22h30) j’aimerais pouvoir dormir plus, sans parler que je me lève presque toujours une fois pour aller aux toilettes la nuit (sans savoir que l’on pouvait mettre en place des choses pour l’éviter, je l’ai appris récemment via le compte insta de Sleep Angel). Je serais curieuse de découvrir mon rythme circadien. En tout cas grâce à toi j’écoute le podcast d’Aurélie et cela me permet d’avoir plus de recul et d’essayer de nouvelles choses. Je sais que de meilleures nuits reviendront !
Bonjour Pauline,
Je suis contente de savoir que les ressources de Fée Dodo et Sleep Angel ont pu t’être utiles.
Plein de courage à toi en attendant des nuits meilleures.
Bonjour,
Merci pour le partage ! Aurais-tu un exemple d’activité non stimulante nocturne ?
Lorsque que je fais de rares insomnies mon cerveau est très vite en hyper action.
Heureuse que tu ai retrouvé un sommeil réparateur 🙂
Bonjour Gretel,
Il peut s’agir de tâches domestiques (plier le linge, mettre de l’ordre dans certaines affaires, etc.) ou bien de lecture, d’écoute de podcasts… mais ce qui conviendra à certain·es ne conviendra peut-être pas à d’autres. Par exemple, au début de l’accompagnement j’écoutais des podcasts, pensant que ce serait mieux de rester dans le noir total, mais finalement c’était trop stimulant pour moi. Du coup je suis passée à la lecture (je m’installe dans le salon, avec une lumière de chevet) et c’est beaucoup plus efficace pour moi. Dans tous les cas, il faut éviter les écrans et les lumières trop fortes.
Peut-être que d’autres lecteur·ices ont d’autres idées ?
Ma sœur quand elle se réveille comme ça vide le lave-vaisselle ou plie le linge, comme Natasha, cela lui permet de faire une petite activité sans prise de tête, puis de repartir se coucher.
Encore un article très intéressant Natasha ! Notre enfant n’ayant pas fait une nuit complète avant l’âge de 4 ans, notre sommeil a été complétement déréglé. Aujourd’hui encore je dors le plus souvent avec elle car c’est la seule façon pour tout le monde de mieux dormir XD. Quand parfois je dors toute seule dans ma chambre, je me réveille sans arrêts au moindre bruit, c’est la cata. Merci pour les pistes données dans ton article !
Je suis ravie que tu aies pu retrouver un bon sommeil 🙂
Belle journée à toi
Bonjour Myriam,
Je pensais qu’à partir du moment où je dormirai de nouveau seule je dormirai bien mais comme toi j’étais réveillée par le moindre bruit… Et puis il fallait aussi que je m’habitue à ce que notre enfant soit seule dans sa chambre et qu’elle ne soit plus contre moi ! Quand nos repères nocturnes sont ainsi bousculés, c’est forcément perturbant pour le sommeil. J’espère qu’avec le temps, ton sommeil sera plus serein.
Belle journée à toi.
Article très intéressant et riche ! Le sommeil de nuit est tellement important, et les dernières études montrent que les gens qui travaillent de nuit ont davantage de souci de santé que les autres. Et je suis contente d’apprendre qu’elle t’a montré l’importance de ton propre rythme biologique de sommeil (il faut que j’écrive un article à ce sujet) car on en parle tellement peu, alors que c’est une des clés pour avoir un bon sommeil. Le problème est que selon les obligations professionnelles ou familiales, ce n’est pas toujours évident à observer et à s’y tenir. Je suis aussi une couche-tôt, mais par contre, je n’arrive pas à faire comme toi à aller me coucher quand je suis avec des amis : je veux trop profiter d’eux… Résultat, une fois sur deux, mon corps me rappelle à l’ordre et je m’endors devant eux 🙂 !
Je me suis justement demandé à plusieurs reprises s’il existait des études concernant l’impact du travail de nuit sur la santé… Les résultats dont tu parles ne sont pas étonnants. De même, il serait intéressant de voir si les personnes qui souffrent d’insomnies ont plus de problèmes de santé que celles qui dorment bien.
J’aimerais aussi pouvoir profiter de mes ami·es en soirée mais c’est plus fort que moi et mon entourage le voit : à partir d’une certaine heure, comme le dit souvent mon mari en rigolant « mes lumières s’éteignent », haha. Je suis là physiquement mais complètement déconnectée des conversations.
Merci beaucoup pour tous ces précieux conseils.
Utiliser une couverture lestée m’a beaucoup aidée pour avoir un sommeil plus profond et donc plus réparateur. A bientôt !
Bonjour Pepnaf,
Ah on m’avait justement proposé de tester une couverture lestée. Le concept m’avait laissée un peu dubitative. Du coup c’est chouette d’avoir ton avis à ce sujet et de savoir que cela a pu améliorer ton sommeil.
Belle journée.