Photo by Tuva Mathilde Løland on Unsplash
Lorsque Caroline Ferriol m’a contactée en juin dernier, pour proposer de nous offrir un accompagnement au sommeil « main dans la main » pour notre enfant d’alors 16 mois, J. et moi n’avons pas hésité longtemps à accepter sa proposition. Même si nous connaissions l’existence de ce type de service et que nous avions évoqué l’idée de faire appel à un·e consultant·e spécialiste du sommeil des bébés, nous n’avions pas encore sauté le pas. Tellement affaiblie par toutes les difficultés liées à la matrescence et au manque de sommeil en particulier, je n’arrivais même pas à me poser pour demander de l’aide. Une aide dont j’avais pourtant tellement besoin et que j’avais cherché dès les 5-6 mois de notre enfant. Le sommeil de mon bébé ayant commencé à se détériorer à ses 4 mois, j’ai assez vite ressenti le besoin de comprendre ses troubles du sommeil et de trouver des solutions, pour son bien-être comme pour le nôtre.
Les problèmes de sommeil de notre bébé
Rien d’anormal d’après l’osthéopathe
Lorsque nous en avons parlé à notre pédiatre, il nous a recommandé de consulter un ostéopathe. Celui-ci nous a alors dit qu’au vu de son développement moteur et de tout ce qu’il avait pu « observer », les nuits hachées et écourtées se répercutant sur le sommeil de notre bébé n’étaient pas causées par quelque problème physiologique, blocage ou traumatisme que ce soit et n’avaient aucun impact négatif sur son bien-être. Pour lui, nous avions simplement un bébé avec un mauvais sommeil… « comme dans beaucoup d’autres familles ». Il nous fallait donc « prendre notre mal en patience ».
Un pédiatre compatissant mais sans solutions
À chacun de nos RDV chez le pédiatre (très à l’écoute soit dit en passant), j’ai réitéré combien les nuits étaient difficiles et combien cela m’affectait. Je me souviendrai d’ailleurs toujours de cette nuit où, après un énième réveil, je me suis dit « je comprends désormais pourquoi la privation de sommeil est utilisée comme moyen de torture » car en effet, à certains moments, je vivais ces multiples réveils (et leurs conséquences sur mon état dans la journée) comme une véritable torture. Mais le pédiatre n’avait rien d’autre à m’offrir que sa compassion et ses propos faisaient écho à ceux de l’ostéopathe – nous n’avions « pas de chance », ça irait forcément mieux « un jour ».
En attendant, ma santé physique et mentale se détériorait à vue d’œil et au-delà du fait que j’étais épuisée, je n’arrivais pas à profiter pleinement du temps passé avec mon bébé.
Mon ressenti personnel face aux problèmes de sommeil de bébé
J’étais aussi très en colère – je savais, dans le fond, puisque j’en souffrais énormément, qu’il n’était ni sain ni normal d’être privée de sommeil (pour mon enfant comme pour nous adultes) des mois durant. On avait beau me dire que c’était « normal », que ça allait « passer », je ne pouvais me résoudre à vivre dans la souffrance pour une durée indéterminée. La souffrance physique et mentale n’a absolument rien de « normal » ni d’acceptable. Dire aux parents qui ne supportent pas le manque de sommeil de « prendre sur elleux », c’est dénigrer leur bien-être et celui de leur enfant.
Quand Caroline, spécialiste du sommeil de bébé m’a contactée en juin dernier et m’a demandé, lors de notre premier RV téléphonique, comment j’allais sur une échelle de 1 à 10, c’est la gorge nouée que je lui ai répondu « 3 ». Après 16 mois de nuits aussi courtes qu’hachées, je me rapprochais dangereusement d’un précipice… C’est donc avec un réel soulagement que j’ai accepté d’être accompagnée par cette consultante spécialiste du sommeil des bébés et des enfants.
3 choses à vous préciser sur cette expérience avec le sommeil de bébé
Avant de vous en dire plus sur notre expérience, je souhaiterais préciser trois choses :
1/ Aider tous les parents qui subissent des troubles du sommeil de leurs bébés
Lorsque Caroline a proposé de nous offrir cet accompagnement, j’ai accepté sans m’engager à en parler sur le blog. Étant entièrement satisfaite de ses services, c’est tout naturellement que j’ai souhaité y consacrer un article, avec quelques mois de recul, en espérant que cela puisse être utile à d’autres parents en souffrance.
2/ Respect du travail des spécialistes du sommeil des bébés
Bien que j’aie à cœur de partager cette expérience de la manière la plus complète possible, vous ne trouverez pas les détails du plan de sommeil de notre enfant. D’une part par respect pour le travail de Caroline et d’autre part parce que ses accompagnements au sommeil étant entièrement personnalisés, suivant les difficultés et objectifs de chaque famille, ils ne sont en aucun cas transposables d’une famille à l’autre.
3/ Un avis qui m’est propre et une expérience personnelle
Le choix d’être accompagné·es par une professionnelle du sommeil de bébé pour permettre à notre enfant de répondre à ses besoins en sommeil et pour nous permettre de dormir et vivre plus sereinement est un choix éclairé et personnel. De nombreuses idées reçues circulent sur le sommeil des bébés, notamment à cause d’un livre très populaire dont je ne citerai pas le nom. Le manque de rigueur scientifique (alors même que ce livre est écrit par une professionnelle de la santé) et de reconnaissance des problèmes (visibles ou invisibles, sur le court comme sur le moyen terme) qui découlent d’une dette de sommeil chez les bébés et les enfants rendent la popularité de cet ouvrage très problématique.
En fin de compte, chacun·e vit les nuits/siestes hachées et écourtées de son (ses) enfants suivant ses connaissances, ses convictions et ses capacités d’adaptation. Si certain·es parents préfèrent que leur(s) enfant(s) adoptent des habitudes de sommeil autonome par elleux-mêmes, ceci est leur choix. Notre expérience et notre compréhension des besoins en sommeil des bébés ainsi que des problèmes pouvant découler d’une dette de sommeil nous ont personnellement conduit à vouloir être accompagné·es afin de fournir à notre enfant les clés d’un sommeil autonome et adapté à ses besoins. Ceci est notre choix.

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NOTRE PROBLÉMATIQUE DE SOMMEIL
Je vous propose à présent de découvrir notre expérience en détail. Après vous avoir décrit les problématiques de sommeil de notre bébé, je vous explique le fonctionnement de l’accompagnement et tout ce qui en a découlé pour nous. Enfin, je vous en dis un peu plus sur Caroline, spécialiste en sommeil de bébé et fondatrice de Fée Dodo, une entreprise réunissant des professionnelles du bien-être des petit·es et de leurs parents.
Les réveils nocturnes de bébé en tant que nouveau-né
Même si j’étais indéniablement fatiguée durant les 3 premiers mois, la fréquence des réveils nocturnes de notre nouvelle-née me semblait tout à fait supportable. Le soir, elle s’endormait au sein, autour de 21h00 et tétait ensuite toutes les 3 heures.
C’est au cours du 4e mois que ma sérénité face aux réveils nocturnes et ma capacité d’adaptation ont commencé à s’effriter. Nous avions alors profité du congé parental de J. pour faire un road trip de 6 semaines afin de rendre visite à nos familles en France et de nous offrir une semaine de vacances avec des ami·es en Italie. Au même moment, notre bébé a commencé à se réveiller toutes les 30 à 120 minutes à certains moments de la nuit. Au début, nous avons mis cela sur le compte de « l’air marin », puis du changement d’environnement, puis d’une poussée dentaire, puis de l’inconfort supposé de son couffin lit… Jusqu’à notre retour chez nous, quelques semaines plus tard, où rien n’évoluait positivement. C’est à ce moment-là que nous avons consulté le pédiatre (et obtenu un RV chez l’ostéopathe 3 mois plus tard).
Trouble du sommeil de bébé après 8 mois
Aux 8-9 mois de notre bébé, à bout de force et de patience, nous avons décidé de la sevrer des tétées nocturnes. Après 8-9 mois de cododo à 3 dans le lit parental, J. s’est installé avec notre petit bout dans sa chambre. Elle dormait dans son lit à barreaux et lui sur un canapé-lit et il la rendormait en la berçant après chacun de ses réveils. Au bout de 2-3 semaines, notre petit bout continuait de se réveiller mais un peu moins qu’avant et, surtout, ne réclamait plus la tétée pour se rendormir, ce qui fut un vrai soulagement pour moi. J. est donc venu se réinstaller dans notre chambre.
Ce nouveau rythme un petit peu plus reposant a de nouveau basculé lorsque je suis partie avec notre bébé dans ma famille à Grenoble début décembre. Elle avait alors 10 mois. Installée dans un lit parapluie à côté du mien, elle a commencé à se réveiller plus fréquemment et comme je n’arrivais pas à la rendormir en la berçant, je n’ai trouvé d’autre solution que de lui proposer de nouveau le sein et de la faire dormir dans mon lit. À notre retour à Freiburg, dépité·es par la situation et à bout de force, nous avons choisi l’option de facilité : retour au cocodo dans la chambre parentale et tétées à volonté pour rendormir notre enfant la nuit.
Quelques mois plus tard, au cours du premier confinement, j’ai fini par m’installer avec elle sur le canapé-lit dans sa chambre afin que mon mari, au moins, puisse dormir. En cette période encore plus éprouvante à cause de la pandémie et de ses conséquences sur notre rythme de travail et notre santé mentale, il m’a semblé judicieux de préserver ce qui pouvait l’être. Notre enfant se réveillait alors généralement 3-4 fois par nuit, ce qui était finalement très peu par rapport à ce que nous avions pu connaître par le passé.
Les endormissements
Même si les nombreux réveils nocturnes étaient épuisants, je savais que, dans 99 % des cas, notre bébé se rendormirait sans difficulté après avoir tété. En revanche, les endormissements étaient bien plus complexes que cela. Si les premiers mois elle s’endormait au sein chaque soir, au bout de 8-9 mois (il me semble), ce n’était plus le cas. Je restais alors allongée à ses côtés jusqu’à ce qu’elle s’endorme et cela pouvait prendre 30 à 90 minutes (voire plus parfois) ; elle s’endormait donc généralement entre 20h30 et 21h30.
Pendant ce temps, il était rare qu’elle reste allongée calmement : elle avait tendance à gigoter dans tous les sens, à enlever sa turbulette, à me grimper dessus, à me tirer les cheveux, etc. Parfois, elle se mettait à pleurer et/ou à réclamer de nouveau une tétée (il arrivait alors qu’elle tète de nouveau plusieurs fois après la supposée dernière tétée). Le moment du coucher était devenu un véritable cauchemar pour moi : épuisée par les nuits hachées et écourtées et par mes journées qui ne m’offraient aucun répit, autant vous dire qu’au moment de la mettre au lit, mon taux d’énergie et de patience était proche de zéro…
Les siestes
Durant les 6 premiers mois, notre bébé faisait des siestes de 20 minutes ici et là, parfois 30 minutes (ou plus si nous la baladions en porte-bébé). Cela me semblait peu (on m’avait promis des siestes de 2-3h pendant lesquelles je pourrais travaillait tranquillement sur mon manuscrit… que d’illusions !) mais je me disais que ça viendrait.
Par la suite, la durée de ses siestes s’est rallongée petit à petit – jusqu’à 40 minutes à partir de 6-7 mois (2-3 fois par jour), puis 1 heure (2 fois par jour) à partir de 8-9 mois et 2 heures (1 fois par jour) à partir de 11 mois. Comme pour le soir, les endormissements étaient compliqués : au fil des mois elle a arrêté de s’endormir au sein (sauf exception) et elle finissait par trouver le sommeil après un plus ou moins long moment passé allongée à mes côtés dans le canapé-lit.

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DÉROULEMENT DE L’ACCOMPAGNEMENT
L’accompagnement proposé par Caroline se déroule en 3 étapes
1. Évaluation et questionnaire
En premier lieu, j’ai pris rendez-vous pour une évaluation (gratuite) de 15 minutes par téléphone (ce premier rendez-vous n’engage les parents en rien et permet également à Caroline de s’assurer qu’un accompagnement au sommeil est une solution adaptée à leurs difficultés). Au cours de cet échange, j’ai exposé nos problématiques de sommeil à Caroline et elle m’a expliqué le déroulement de l’accompagnement. Après en avoir discuté avec mon mari, j’ai contacté Caroline pour lui confirmer que nous souhaitions suivre cet accompagnement, suite à quoi elle nous a renvoyé un questionnaire d’une douzaine de pages et demandé de lui envoyer des photos de la chambre de notre enfant.
Il s’agit d’un questionnaire très détaillé ayant pour objectif de connaître l’historique de la conception, de la grossesse et de l’accouchement ainsi que de la santé de l’enfant, son environnement physique, familial et social, ses habitudes de sommeil, de jeux, alimentaires, etc., ainsi que nos valeurs et nos réactions face à ses différents comportements. Les réponses à ce questionnaire ainsi que les photos permettent à Caroline de déceler les facteurs pouvant affecter la facilité d’endormissement ainsi que la qualité et la durée de sommeil des bébés et enfants des familles qu’elle accompagne.
2. Découverte du plan de sommeil
Après avoir consulté nos réponses et nos photos, Caroline a établi un plan de sommeil personnalisé et détaillé pour notre enfant. Elle nous l’a présenté de vive voix, au cours d’une consultation de 2 heures, sur Skype, puis nous a envoyé le plan de sommeil sous forme de PDF afin que nous ayons ses conseils à portée de main tout au long de l’accompagnement. Ce plan de sommeil comprenait (entre autres) des recommandations sur les éléments suivants :
- L’aménagement de la chambre de notre enfant
- La luminosité de sa chambre
- La température de sa chambre
- Les heures de coucher et de réveil pour la sieste et le soir
- La durée minimum de ses siestes et de ses nuits
- Les heures de repas
- Le rituel du coucher
- Les manières de rassurer, réconforter, apaiser notre enfant en cas de pleurs (aussi bien au moment de l’endormissement que des réveils nocturnes).
- La manière de retrouver notre enfant une fois sa sieste ou sa nuit terminée.
3. Démarrage de l’accompagnement
Une semaine après la découverte du plan de sommeil, nous avons commencé l’accompagnement. Cette semaine de battement nous a permis de réaménager la chambre de notre bébé suivant les recommandations de Caroline et de nous préparer mentalement, ainsi que notre enfant, à ce grand changement que nous nous apprêtions à vivre. Même si je me sentais prête pour cette nouvelle étape, je ne cache pas qu’après 16 mois de cododo, j’avais aussi besoin d’un peu de temps pour me dire « ok, ce sont les dernières nuits que je passerai à sentir la chaleur de mon bébé à mes côtés et à être réveillée par ses bisous le matin » (mais clairement, cette douceur-là n’était pas suffisante pour me faire oublier l’impression d’être torturée par le manque de sommeil…).
L’accompagnement pour les bébés de 3 à 18 mois s’étale sur 3 semaines et nous avions pour ce faire 4 « outils » à notre portée :
- Le plan de sommeil élaboré par Caroline, détaillant comment, au fil des jours, accompagner notre enfant vers le sommeil et comment la rassurer en cas de réveil.
- Un tableau de suivi du sommeil (auquel Caroline avec accès) ainsi que des heures et durées de repas de notre enfant. J’y inscrivais quotidiennement les heures de coucher et de réveils de notre enfant (ainsi que leur durée), ce qui nous permettait de savoir précisément combien de temps elle avait dormi chaque nuit, quand elle se réveillait, etc.
- Des rendez-vous téléphoniques réguliers avec Caroline pour faire le point sur l’évolution du sommeil de notre enfant (à partir du tableau de suivi) et ajuster certaines pratiques si besoin suivant ses réactions et nos ressentis.
- Le groupe Whatsapp où les parents peuvent poser leurs questions de manière illimitée durant tout l’accompagnement et auxquelles Caroline répond le plus rapidement possible (nous n’avons pas utilisé cet outil).

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L’ÉVOLUTION DU SOMMEIL DE NOTRE BÉBÉ SUITE À L’ACCOMPAGNEMENT
Notre situation et nos objectifs de sommeil
Lorsque Caroline nous a contacté·es en juin dernier, notre enfant avait alors 16 mois et ses habitudes de sommeil étaient les suivantes :
- Elle s’endormait uniquement à mes côtés le soir, après 30 à 90 minutes passées à gigoter, s’énerver, me grimper dessus, téter, pleurer, etc.
- Elle se réveillait plusieurs fois par nuit (au moins toutes les 3 à 4 heures dans le meilleur des cas) et se rendormait uniquement après avoir tété.
- Je dormais avec elle, sur un canapé-lit, dans sa chambre.
- Elle faisait 1 sieste de 2 heures (généralement) et s’endormait allongée à mes côtés, sur le canapé-lit de sa chambre.
Suite à notre consultation avec Caroline, nous avons établi les objectifs de sommeil suivants :
- Que notre enfant puisse s’endormir seule, aussi bien pour la sieste que le soir.
- Que notre enfant puisse dormir suffisamment, la nuit comme la journée, suivant sa tranche d’âge.
- Que notre enfant puisse dormir sans interruption la nuit et se rendormir de manière autonome en cas de réveil.
- Que notre enfant ne réclame plus la tétée la nuit.
Nous sommes partis de « loin » et même si j’avais du mal à croire qu’un accompagnement puisse révolutionner le sommeil de notre enfant, j’ai eu confiance en Caroline et j’ai été soulagée d’être enfin entendue et « prise par la main ». Finalement, cet accompagnement a dépassé toutes mes attentes et au-delà des changements concrets, il a été enrichissant à bien des niveaux.
Évolution des nuits
Au fil des jours, le nombre de réveils de notre enfant a diminué et au bout de la 6e nuit, elle a dormi 9h30 d’affilée. Il y a bien évidemment eu des hauts et des bas par la suite (surtout que nous sommes parti·es en vacances juste après l’accompagnement !) mais globalement, ses nuits se sont petit à petit rallongées et en l’espace de quelques semaines, ses réveils nocturnes étaient devenus de rares exceptions et non plus la norme. Aujourd’hui (à 21 mois) nous pouvons compter ses réveils nocturnes mensuels sur les doigts d’une main (sauf en cas de souci de santé).
Évolution des siestes
La durée de ses siestes est devenue assez aléatoire au démarrage de l’accompagnement puis s’est de nouveau stabilisée à 2 heures au bout de quelques semaines. En revanche, depuis qu’elle est retournée à la crèche à temps plein, elle dort rarement plus d’1h30 à la crèche comme à la maison. Il faut dire que les conditions de sommeil à la crèche sont loin d’être idéales mais nous ne pouvons malheureusement rien y faire. Par contre, à la maison, nous invitons notre enfant à se rendormir si elle se réveille avant 2 heures de sieste (avec plus ou moins de succès).
Évolution des endormissements
La premier soir de l’accompagnement, notre enfant a mis 45 minutes à s’endormir et mon mari est retourné la voir pour la rassurer à 7 reprises. Le soir suivant, elle a mis 30 minutes à s’endormir, après 3 passages de mon mari. Le 3e soir, nous ne l’avons plus entendue une fois posée dans son lit. Il y a ensuite eu des endormissements plus ou moins longs ou perturbés que d’autres mais globalement, notre enfant semblait sereine et attendait de trouver le sommeil calmement. À notre retour de vacances, l’endormissement fut de nouveau plus compliqué et il a fallu un mois avant qu’elle puisse de nouveau s’endormir tranquillement. À présent, je pense pouvoir compter sur les doigts d’une main le nombre de fois où, en 3 mois, nous avons dû retourner voir notre enfant après l’avoir couchée… pourtant, elle ne s’endort pas toujours tout de suite. Il nous arrive de l’entendre chanter une demi-heure après l’avoir couchée.

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MON EXPÉRIENCE ET MON AVIS SUR CET ACCOMPAGNEMENT AU SOMMEIL DE BÉBÉ
Ce qui a changé pour le sommeil de bébé
Cela fait maintenant 5 mois que nous avons suivi cet accompagnement avec Caroline et j’ai encore du mal à croire de l’ampleur des changements qui se sont opérés, à tant de niveaux, depuis. Notre enfant (de 21 mois à présent) nous indique désormais qu’elle souhaite aller dormir en réclamant « Papa, livres ! ». Pourtant, les premières semaines, le rituel du coucher n’était pas des plus simples – elle protestait à l’annonce du coucher, refusait de téter et s’agitait au moment de la lecture du livre. Pour elle comme pour nous, ces nouvelles habitudes impliquaient de faire un deuil (deuil du cododo, deuil de ma présence au moment de l’endormissement et de ses réveils, deuil des tétées de nuit, etc.) et il lui a fallu quelques semaines pour appréhender le moment du coucher avec joie et sérénité.
Désormais, une fois posée dans son lit, après la lecture de deux livres (avec son papa), une tétée et une chanson, elle me dit « Bonne nuit maman ! », avec un grand sourire. Les réveils nocturnes étaient l’étape que nous appréhendions le plus et finalement ce fut la plus simple : il suffisait qu’on vienne voir notre enfant pour la rassurer dès qu’elle pleurait pour qu’elle se rallonge et se rendorme paisiblement, sans réclamer de téter ni qu’on la prenne dans les bras. Par ailleurs, elle adore son lit (qu’elle boudait avant) ; parfois, même en journée, elle aime bien qu’on l’y pose avec des livres et des peluches.
Amélioration sur le bien-être global de bébé
En plus des améliorations au niveau du sommeil, nous avons remarqué d’autres changements majeurs chez notre enfant :
- Elle qui ne mangeait rien le matin (et qui a globalement des difficultés au niveau de l’alimentation, tant au niveau des quantités que de la diversité d’aliments ingérés et dont nous devons surveiller la courbe de croissance de très près), elle réclame désormais un petit déjeuner au saut du lit.
- Elle est beaucoup plus sereine ; avant, elle était assez souvent frustrée et elle s’énervait très facilement (sans doute la fatigue).
- Elle est beaucoup plus autonome ; avant, elle avait un besoin de contact quasi-permanent et notre présence dans la même pièce ne lui suffisait pas – il fallait qu’on soit assis·e à côté d’elle pendant ses activités.
- Elle vit très bien sa vie sans son doudou – l’essentiel de la journée ; avant, elle avait besoin de l’avoir toujours à portée de main (sans doute une source de réconfort pour lutter contre la fatigue).
Quant à moi, j’ai l’impression de revivre. Même si j’ai développé des troubles du sommeil après 16 mois de nuits hachées et écourtées et que j’ai mis 3-4 mois à retrouver un niveau d’énergie suffisant pour me lever le matin sans me faire violence ni souhaiter retrouver mon lit au plus vite ainsi que pour affronter mes journées (et mon travail) sans lutter contre la fatigue du matin au soir, le simple fait d’être accompagnée et de voir une évolution positive dans le sommeil et le quotidien de notre enfant en l’espace de quelques jours/semaines, fut un vrai soulagement pour moi.
Par ailleurs, le fait de retrouver le sommeil n’a pas seulement apaisé ma fatigue physique mais cela a également eu un impact positif et profond sur mes émotions, mon expérience de la maternité et ma santé mentale. Tout n’est pas encore réparé aujourd’hui et le manque de sommeil n’est pas le seul responsable des difficultés que j’ai pu connaître durant ma matrescence. Mais, avec le recul, je réalise qu’il a été la source de nombreuses difficultés et qu’il en a exacerbé bien d’autres.
Ce que j’ai apprécié dans cet accompagnement au sommeil de bébé
Outre les effets positifs de l’accompagnement sur le sommeil de notre enfant, sur moi-même et notre vie de famille de manière plus générale, j’ai beaucoup apprécié le sérieux et l’approche de Caroline. On sent que c’est une experte sur le sujet, qu’elle est au fait des études scientifiques les plus récentes sur le sommeil et que ses conseils sont le fruit de formations et de recherches pointues en la matière. J’ai tout de suite été rassurée par le fait qu’elle ne se base pas sur une « méthode » à proprement parler mais qu’elle propose plutôt un accompagnement personnalisé suivant les difficultés, la situation personnelle et les objectifs des familles qu’elle accompagne.
En revanche, quelle que soit la situation, il était clair dès le départ qu’à aucun moment nous ne devrons laisser notre enfant pleurer seule dans sa chambre. Sachant combien le fait de laisser un·e enfant pleurer seul·e de manière répétée peut être nuisible à son développement, il était important pour moi d’être accompagnée par une personne partageant les mêmes convictions.
Enfin, même si notre enfant était bien évidemment au cœur de cet accompagnement, j’ai eu le sentiment que Caroline était aussi là pour nous parents. Pour nous écouter, nous rassurer, nous encourager et nous transmettre son précieux savoir sur le sommeil des enfants afin de nous donner confiance en la capacité de notre bébé à bien dormir de manière autonome et de nous donner confiance en notre capacité à l’accompagner, quelles que soient les circonstances, vers des siestes et des nuits sereines et reposantes.
Ce que j’ai appris sur le sommeil des bébés
Au-delà des bienfaits de cet accompagnement sur notre quotidien, j’en ai tiré plusieurs leçons et retenu des informations précieuses qui, pour beaucoup, viennent complètement contredire ce que des personnes mal informées ont pu me dire ou me suggérer au sujet du sommeil des bébés et des enfants. En particulier :
- Suivant sa tranche d’âge, un·e bébé a besoin d’un nombre minimum d’heures de sommeil le jour comme la nuit et son temps d’éveil entre chaque sieste est également limité.
- Au-delà de 6 mois, les réveils nocturnes ont un impact sur la qualité de sommeil d’un·e bébé – de la même manière qu’un·e adulte dont le sommeil est interrompu une ou plusieurs fois par nuit se sent particulièrement fatigué·e.
- Un bébé de 4 kilos en bonne santé peut dormir sans interruption à partir de 6 mois. Cela dit, la plupart des bébés (allaités ou non) se mettent à faire leurs nuits vers 3 mois et 4 kg (et certains avant cela) et tous peuvent les faire entre leurs 4 et 6 mois lorsque aucun trouble du sommeil ne s’est mis en place. À partir de 6 mois, la maturation du cerveau de l’enfant et de son horloge circadienne le/la rendent apte à dormir des nuits complètes, sans interruption et sans besoin de nourriture.
- Les bébés allaité·es n’ont pas besoin d’un biberon de lait infantile pour les « caler » la nuit. À moins d’un souci de santé ou physiologique, le lait maternel peut tout à fait suffire à combler les besoins d’un bébé pour la nuit.
- Le sommeil de jour, sa bonne quantité et qualité est aussi importante que le sommeil de nuit. Même les enfants qui font leurs nuits peuvent accumuler une dette de sommeil la journée, ce qui a un impact majeur sur la mémorisation.
- La grande majorité des professionnel·les de la santé et de la petite enfance ne sont pas du tout formé·es au sommeil des bébés et des enfants et sont donc rarement de bons conseils (de la même manière que la plupart des médecins ne sont pas formé·es en nutrition et sont donc très mal placés pour critiquer le végétarisme/le végétalisme).
- D’après les chiffres officiels (source : Réseau Morphée), 40 % des bébés et jeunes enfants ont des troubles du sommeil (des chiffres sous-estimés d’après Caroline) ce qui participe à la normalisation et à l’acceptation du fait que certain·es bébés dorment bien et d’autres non, et que c’est « comme ça ». Or, le fait qu’un problème soit répandu ne le rend ni naturel ni acceptable.
- Tant de facteurs peuvent affecter le sommeil d’un·e enfant que se baser sur un livre ou bien sur une méthode non-personnalisée pour l’accompagner vers un sommeil autonome n’est pas forcément efficace et peut même être contre-productif.
- Les incidences du manque de sommeil chez les tout-petits ne sont pas négligeables et ne sont pas toujours perceptibles ni détectables de sitôt : problèmes de croissance, cérébraux, neurologiques, comportementaux, etc.

CAROLINE FERRIOL, FONDATRICE DE FÉE DODO
Pour terminer, j’aimerais vous dire quelques mots sur le travail de Caroline, avec qui je me sens privilégiée d’échanger régulièrement depuis cet accompagnement. Après des années à avoir accompagné (et je dirai même réparé) plus de 200 familles, sa prise de conscience des failles du système de santé et sa compréhension holistique du bien-être des bébés, des enfants et de leur famille l’a poussée à élargir son champ d’action et à s’associer à d’autres expert·es afin de proposer des accompagnements liés au bien-être dans divers domaines (alimentation, éducation positive, etc.). Ainsi, Fée Dodo, c’est aujourd’hui une entreprise qui propose des :
- Ateliers sur le sommeil des bébés destinés aux futur·es parents (si nous avions un·e autre enfant, nul doute que je suivrais cet atelier en amont…)
- Accompagnements des troubles du sommeil des bébés et des enfants (de 0 mois à 8 ans)
- Accompagnements pour les bébés RGO de 3 à 18 mois
- Ateliers et des conférences destinés aux professionnel·les de la petite enfance (pédiatre, ostéopathe, puériculteurice, assistant·e maternelle, sage-femme, chiropracteurice, doula, etc.)
- Accompagnements en parentalité positive et troubles relationnels parents-enfants (avec Happy Nanny)
- Formations destinées aux personnes souhaitant devenir consultant·es spécialistes du sommeil des bébés et des enfants
- Accompagnements des troubles de l’oralité et de l’alimentation chez les enfants (avec Madame Miam)
- Accompagnements des troubles du sommeil chez l’adulte (avec Sleep Angel).
Les consultantes de Fée Dodo travaillent à distance, sur toute la France et le monde Francophone.
Je pourrais vous dire beaucoup de choses encore sur Caroline et l’importance de son travail, mais au vu de la longueur de cet article, je vais en rester là et laisser le « mot de la fin » à Caroline. Compte tenu du coût des accompagnements et du fait que cela soit un frein pour nombre de parents, il me semblait important d’aborder la question avec elle, en espérant que les solutions qu’elle propose soient accessibles au plus grand nombre.
L’accompagnement au sommeil : un coût non-négligeable et une formation inaccessible pour beaucoup
« Il est certain qu’un suivi personnalisé est un investissement, à la fois financier et personnel. Cela peut sembler une somme importante car il y a peu de références dans ce domaine et qu’un parent peut avoir de multiples freins : c’est parfois un peu honteux de faire appel à de l’aide, est-ce que cela va vraiment marcher ? Ma situation me semble tellement inextricable. Suis-je vraiment prêt à changer ce qui est en place et à aller vers l’inconnu ? Ai-je vraiment envie que la situation change ? Il est difficile de se rendre compte des bénéfices d’un sommeil retrouvé pour toute la famille, lorsqu’on ne l’a pas encore expérimenté.
Et c’est souvent le bouche à oreille et l’expérience partagée par d’autres parents qui permet de passer le cap, car en réalité, l’ensemble des familles s’accordent à dire, une fois l’accompagnement terminé, que cela vaut tout l’or du monde.
Il ne faut pas oublier que le sommeil est un besoin vital !
Sa privation est une torture, autant pour l’enfant que pour le parent. Avec tout un ensemble de troubles associés, dans le quotidien, et qui viennent ternir la vie de famille, de couple, et professionnelle ! Le sommeil est le plus important pilier de la santé, pour les enfants et les adultes. Nous savons aujourd’hui que c’est la qualité et quantité de sommeil qui influence prioritairement l’espérance de vie, avant même la nourriture et l’exercice physique. Nous savons également pour les enfants que c’est ce qui permet la mémorisation des apprentissages (avec un grand impact du côté des longues siestes), le bon développement cérébral et physique, la régulation des émotions, de la température, de l’alimentation, des organes, du cerveau, etc… Il s’agit du premier besoin vital de l’être humain, bien trop peu connu et valorisé.
Aujourd’hui, nous observons scientifiquement une concordance majeure entre la survenue des troubles de type « hyperactivité », « hypersensibilité » et troubles de l’attention chez les enfants en dette de sommeil. Lorsque l’on retrouve le sommeil, c’est évident que le prix est finalement plutôt dérisoire. Rien ne vaut le confort de vie retrouvé et ceci de façon durable.
Rêver d’une prise en charge totale pour améliorer le sommeil des bébés
Les parents ayant réellement envie de changer les choses mais n’ayant pas la somme nécessaire pour suivre un accompagnement se le font généralement offrir par leurs proches pour les fêtes (Noël, anniversaire) ou bien renoncent à des voyages ou encore à des achats superflus ou non-urgents. Peut-être avez-vous également dans votre entourage des personnes qui seraient heureuses de vous prêter la somme nécessaire ? Bien entendu, cela n’est malheureusement pas une solution pour les personnes vivant dans la précarité.
C’est pourquoi mon plus grand rêve serait que demain, l’assurance maladie prenne en charge les accompagnements au sommeil. Chez Fée Dodo, nous mettons tout en place pour nous diriger vers ceci . En attendant, j’espère que d’ici décembre 2021, notre accompagnement sera reconnu comme formation éligible au CPF. Cela voudra dire que toute personne travaillant (ou ayant travaillé) en France, pourra utiliser ses crédits de formation professionnelle pour s’offrir notre accompagnement. »
Caroline Ferriol

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Pour aller plus loin avec le sommeil des bébés :
- Le site de Fée Dodo
- Les témoignages de différentes familles ayant suivi un accompagnement
- La page Instagram de Fée Dodo
[EDIT 25.11] Pour les personnes qui souhaiteraient creuser le sujet plus loin et trouver des informations (dont sources scientifiques) fiables au sujet du sommeil, voici quelques pistes :
- Le site du Réseau Morphée (l’observatoire français du sommeil) – s’y trouve un grand nombre d’écrits et d’articles scientifiques.
- La National Sleep Foundation (en anglais) dont le site internet est très fourni.
- Les études et scientifiques répertorié·es sur la page « Philosophie » du site de Fée Dodo.
- L’épisode 5 de la série Babies à la fin duquel intervient une scientifique étudiant le lien entre la mémorisation et le sommeil de jour.
Bonjour Natasha, merci pour cet article. je n’ai pas d’enfant mais ton article m’intéressait bien parce que ma soeur a eu des gros soucis de sommeil de son bébé pendant presque 3 ans et on était bien démunis pour l’aider. Chez mes parents (donc ses grand parents), chez moi et même chez la nounou ma nièce s’endormait sans problème mais pas chez ses parents ce qui s’est avéré très très frustrant et déprimant pour ma soeur et son conjoint. Ils ont une vie qui va a 100 a l’heure , travaillaient loin de chez eux et avec de grosses horaires et ont commencé a se demander s’ils étaient de mauvais parents a ne pas réussir a endormir leur fille. Ils ont tout testé, beaucoup de personnse conseillent en effet de laisser pleurer mais ça c’était une vrai cata, parce que ma nièce quand elle pleure trop ça la fait vomir, alors ils ont pas continué . L’année dernieres ils ont déménagé de Paris a Grenoble et ça a tout changé. Elle a commencé a mieux manger (avant ça il n’y avait que les oeufs et les brocolis qu’elle mangeait correctement ce qui était très embêtant) et maintenant elle dort bien. Finalement c’était peut être sa chambre ou quelque chose comme ça et je pense que si j’avais eu connaissance de ce genre d’accompagnement avant je lui aurais offert parce que j’ai vu aussi chez elle que c’était une vraie souffrance. J’espère que ton témoignage serivra a tous les parents qui ont ce genre de difficultes en tout cas !
Merci pour cet article très intéressant ! Je n’ai pas encore d’enfant mais j’y penserai si des amis rencontrent ces difficultés. J’avoue pour ma part que la problématique de la gestion de la fatigue après l’arrivée d’un enfant fait partie des choses qui me font le plus peur par rapport à une éventuelle maternité…
Bonsoir Natasha,
Je suis heureuse pour toi, ton mari et ton enfant que vous ayez pu trouver la solution que vous recherchiez. J’ai lu ton article avec beaucoup d’intêret, non pas en tant que maman (je n’ai pas d’enfant) mais en tant qu’Educatrice de Jeunes Enfants, tata, amie. J’ai été face à beaucoup de parents en détresse sur le sommeil de leur enfant et par conséquence le leur. Si dans certaines situations on trouve le point qui fait la différence ( la luminosité, l’heure de coucher, l’aménagement de la chambre, le lit, le rituel du couché ) bien souvent je me suis retrouvée impuissante à accompagner les parents après avoir épuisé toutes mes ressources.
En effet les professionnels de l’Enfance ne sont pas formés sur le sommeil de l’enfant. J’ai reçu des cours sur le déroulement du sommeil, son intérêt, l’impact sur le cerveau et le développement, le temps de sommeil requis en fonction de l’âge du bébé, de l’enfant, de l’adulte… Comme beaucoup d’autre sujets, lors de la formation d’Educateur, on reçoit des bases solides mais on ne devient pas expert dans chacun de ses sujets. C’est ensuite un choix personnel de s’y former. En revanche, cette formation de 3 ans nous apprend à observer, à analyser et à orienter les parents vers les professionnels qui eux pourront aider.
Jusqu’à la lecture de ton article je ne connaissais pas l’existence des expert en sommeil. Merci beaucoup pour cet article, je garde la référence et les ressources cités précieusement.
Belle soirée à toi,
Mathilde
Bonjour Madame Natasha.La première nuit quand votre mari est venu consoler votre bébé 7 fois comment à til fait vu qu’il ne pouvez pas là prendre dans ses bras?
Avez vous commencer cette routine en même temps que la sieste de la journée Ou vous avez attendu quelle commence à faire ses nuits pour commencer la journée?Merci de votre retour
Bonjour Manou,
La première nuit, à chaque fois que notre bébé s’est mise à pleurer, mon mari est rentré dans sa chambre et s’est assis à côté du lit puis lui a parlé de manière à la rassurer (sur notre présence, notre amour, etc.) et à lui donner confiance en sa capacité à trouver le sommeil. Il a également fredonné une comptine et fait des exercices de respiration pour l’apaiser.
L’accompagnement au sommeil concerne le sommeil de manière global ; nous avons donc implémenté de nouvelles habitudes le jour comme la nuit dès le départ.
J’espère avoir répondu à vos questions.
Bsr Natasha,
Merci mille fois pour cet article que j’ai lu d’une traite. Je travaille en crèche et effectivement je ne suis pas formée aux problématiques du sommeil. Les réponses données sont souvent des lieux communs et malheureusement les éducatrices n’en savent pas plus. Des conseils nous sont demandés parfois par les familles alors nous bricolons. Je vais aller consulter son site pour voir ce qu’elle propose comme formation. Je suis très heureuse pour vous trois que vous ayez pu trouver de l’aide avec de vraies solutions.
Passe une bonne semaine.
Ton témoignage est passionnant, et ça fait du bien de constater qu’il existe des accompagnements rigoureux, et qui ne se résument pas à laisser pleurer à certains horaires pendant une période. J’ai trouvé très intéressant aussi que vous preniez le temps de parler de l’inaccessibilité des formations. Ce serait idéal que ce soit pris en charge pas l’assurance maladie
Oui, j’ai aussi trouvé ça bien de mentionner que tout le monde ne peut pas s’offrir cela. Et pour avoir été voir les prix, en effet. Car même en cadeau de Noël, je ne sais pas si tout le monde reçoit cette somme dans la totalité de ces cadeaux.
Après, sans forcément de prise en charge par l’assurance-maladie, l’État pourrait aussi payer des formations au personnel de crèche, soignant, scolaire… Je pense que cela reviendrait moins cher que des médicaments pour soigner certains troubles d’hyper-activité qui découlent du problème de sommeil.
Super article, vraiment très intéressant ! Je n’ai pas non plus d’enfants, mais suis heureuse de savoir que des solutions existent car avec la libération (encore timide) de la parole chez les nouveaux parents, c’est assez effrayant de voir la solitude qui est vécue face aux problèmes rencontrés ! C’est rassurant dans le sens où en tant qu’adulte, ne pas dormir 8h me semble insurmontable, et on à l’impression qu’il faut sacrifier sa santé quand on devient parents parce que « c’est comme ça ! ». Preuve que non… Merci d’avoir témoigné !
Bravo pour cet article Natasha. Moi aussi je suis passée par là. 10 mois sans une nuit complète. Je crois que c’était la plus dure épreuve de ma vie. Encore à ce jour je me demande si c’était réel. Quand tu penses comme on se sent mal après une mauvaise nuit de sommeil. Que s’est il passé pendant 10 MOIS ? Je vois comment cela a affecté ma mémoire aussi.
Et moi aussi j’ai été suivie pour nous en sortir !
Par Laure Malgouyres de Objectif Dodo.
Je n’aurais jamais assez de mots pour décrire ce que cette épreuve a été. Pleine compassion et admiration pour ceux et celles qui la vivent aussi.
J’espère que cet article sera comme un phare dans la nuit pour les très fatigués 🙂
Comme je te comprends. Mon fils a commencé à faire ses nuits à l’âge de 5 ans. Il se réveillait en moyenne 5 fois par nuit, et j’étais complètement abrutie par le manque de sommeil. Je n’ai presque aucun souvenir de sa petite enfance. Je pense que j’ai aussi fait une dépression carabinée, je pleurais à chaque fois que j’allais chez le médecin et jamais il ne m’a suggéré de voir un psy, il m’a juste donné une photocopie pour expliquer comment fonctionne le sommeil des enfants. Pour ne rien arranger, mon enfant ne faisait pas de vraie sieste, ne s’endormait que dans mes bras et se réveillait dès que j’essayais de le poser. Le pire, c’est que j’étais incapable de le laisser à quelqu’un d’autre, ne serait-ce que pour me reposer. Clairement, un horrible souvenir.
Bonjour,
Je suis professionnelles de santé (Auxiliaire de puériculture) et nous sommes formées au sommeil de l’enfant ! C’est même un gros pavé dans notre formation !!
Le sommeil est une acquisition et non un apprentissage et oui pour les parents il s’agit d’une période qui peut-être vraiment très compliquée.
Chaque enfant a son rythme propre et parfois effectivement prendre le temps d’observer son rythme peut aider à mettre en place des routines, mais les méthodes de « dressage au sommeil » ne sont pas réputées pour être hyper respectueuses des bsoins des bébés.
Je ne sais pas comment exactement fonctionne cette méthode mais ce n’est pas le genre de choses que je recommanderai.
Bonjour Emyb67, il ne s’agit nullement de méthode de « dressage au sommeil » mais de thérapies élaborées grâce aux connaissances médicales, physiologiques, biologiques, psychologiques, socio-culturelles… Les auxiliaires de puériculture ne sont pas des professionnel.le.s de santé, nul besoin d’avoir le diplôme du baccalauréat pour faire cette formation à la différence des études suivies par les soignants somatiques ou psychiques.
Merci pour cet article. C’est un article qui est à la fois très intéressant et à la fois enfonce le couteau puisque je suis dans cette situation, avec des jumeaux, depuis presque 21 mois. C’est invivable et je ne sais plus qui ou que croire tellement j’ai lu tout et son contraire à ce sujet. La fatigue gâche absolument tout le reste et à ça se rajoutent la honte (de ne pas réussir à endormir son enfant, du cododo qui est moyennement bien vu en France, de ne toujours pas pouvoir répondre ‘oui ça y est’ quand on me demande si « Alors ils dorment enfin ? ») Et la pression en voyant les enfants des autres. Presque 21 mois et seulement deux nuits « complètes » de mes deux enfants en même temps.
Pour une première expérience de la maternité, c’est très très très dur et cela me fait beaucoup pleurer. Pour autant je n’ai jamais pu les laisser pleurer eux, c’est contre mon intinct, et c’est aussi pour ça que j’ai toujours été un peu sceptique de ces accompagnements. Mais à lire cet article, ça a l’air tellement salvateur… Moi je ne sais plus quoi faire.
J’ai 3 enfants et si les 2 premiers ont assez vite bien dormi, le 3ème c’est une réelle catastrophe… On a essayé plusieurs méthodes et cela a chaque fois empiré la situation. J’attendais ton article, car j’étais restée méfiante des méthodes ! Du coup je vois bien l’intérêt d’un accompagnement personnalisé. Ça me redonne du courage 🙂
Merci infiniment pour ton article passionnant ! Face à mes amies jeunes mamans, épuisées par des nuits hachées, je me sens bien démunie et je me suis empressée de partager ton article. Et pour moi qui ne sait pas encore si je serai maman un jour, je trouve ton témoignage précieux. C’est rassurant de savoir qu’il existe des solutions et que les problèmes de sommeil des tout petits ne sont pas une fatalité.
Merci beaucoup pour ton témoignage (je l’attendais avec impatience !).
Pour notre fille de 18 mois tout a été progressif mais pas toujours facile car je l’ai endormie au sein, même pour les siestes, jusqu’à ses 7 mois environ, et quand les siestes ne durent que 40 minutes et que l’on met autant de temps à l’endormir, qu’elle se réveille quand on la pose… Beaucoup de questionnements et de culpabilité. Le livre dont tu ne cites pas le titre m’a aidée au début à lâcher prise et ne pas me mettre la pression quand je sentais que je n’étais pas prête à faire autrement et que ça me convenais, jusqu’à ce que je sente que la situation n’était plus possible ! Je comprends donc tes critiques à son sujet lorsque l’on est démunis et que le message principal est uniquement « c’est normal, ça passera ».
Ma fille dort bien en général et a des périodes de sommeil autonome qui vont et viennent, même si depuis ses 18 mois les couchers sont plus longs et qu’elle se réveille de nouveau une fois la nuit, où il est parfois long de la recoucher (je pense que c’est l’angoisse de séparation).
Le blog Rêver s’éveiller est plein de ressources et de bienveillance quant au sommeil et me fait beaucoup réfléchir sur le sujet.
Une chose est sûre, je n’aborderais sûrement pas le sommeil de notre deuxième enfant de la même manière et envisagerais un sommeil autonome en douceur et à notre rythme beaucoup plus tôt.
Merci encore pour ce partage et ces connaissances !
Bonsoir,
Est-il possible d’avoir une idée de quel livre il s’agit ? Je suis une jeune maman un peu perdue dans toutes les recommandations et conseils, et sans savoir de quel ouvrage on parle, ni comment fonctionne exactement l’approche de Fée Dodo, difficile de comprendre les approches qui s’opposent….
Sans donner le titre du livre (que je n’ai pas lu je tiens à le dire, mais dont j’ai lu un résumé très élogieux sur un autre blog), si j’ai bien compris l’autrice (espagnole) défend en gros la thèse que le sommeil étant une acquisition naturelle et non pas un apprentissage (qu’on pourrait « forcer »), il est tout à fait normal et biologique que le sommeil des bebes et petits enfants soit haché, et qu’il faut plus ou moins attendre que ca passe et s’en accommoder en attendant.
C’est tout à fait bien résumé ! Ce livre critique les méthodes toutes faites et le laisser-pleurer pour qu’un enfant fasse ses nuits. Dans mon souvenir elle ne parle pas du tout des coachs en sommeil qui offrent un accompagnement personnalisé et du fait qu’on peut mettre en place des choses pour avoir des nuits plus sereines pour toute la famille. Les initiales de l’autrice sont également données dans les commentaires plus loin pour vous donner une idée.
Chère Natasha,
ayant suivi tes posts / articles où tu partageais parfois des petits bouts de ton épuisement, je suis telelemnt ravie pour toi qu’une solution commence à être efficace!
Je sais bien que les trous creusés par le manque de sommeil sont très longs à « remplir », mais qu’au moins une solution vous apporte du mieux-être au quotidien est une belle nouvelle!
Merci beaucoup pour ton partage, qui aidera certainement de nombreux parents, et je vous souhaite de tout coeur que votre enfant trouve son rythme tout en vous permettant de respecter le votre 🙂
Petit apparté : je viens à l’instant de recevoir mon agenda My365 découvert grâce à toi, ainsi que ton livre commandé chez eux 😉
je me réjouie bcp de le découvrir!
Mes meilleures pensées à toi et ta famille 🙂 <3
Merci pour cet article très riche Natasha ! Et je suis heureuse de voir que cette solution a pu te soulager et t’apporter des résultats ! Le sommeil, c’est HYPER important, pour les bébés comme les adultes. C’est la base d’une bonne santé et on le néglige bien trop ! J’espère que tu retrouveras de la sérénité très vite, et ça m’a l’air bien parti !
C’est chouette de voir ces initiatives et qu’on sorte du « laisser le bébé pleurer ». Chez moi cela a créé un traumatisme que je dois gérer 30 ans plus tard. Donc le travail que tu fais là pose des bases précieuses pour la suite ! Bises à toi 🙂
Merci pour cet article extrêmement complet et intéressant. Souffrant moi-même de problèmes de sommeil depuis l’enfance, je ne peux que confirmer à quel point l’absence de sommeil est délétère pour la santé mentale et physique…
Très bon article et très instructif ! Et, même si tu nous disais que tu souffrais, je n’imaginais pas que ton enfant dormait aussi peu !!! L’horreur totale !!! Je ne sais pas comment vous avez réussi à tenir le coup aussi bien pour votre enfant que pour votre couple (oui, car on n’en parle pas assez, mais le couple aussi en pâtit).
Ce que j’aime dans ton article, c’est que tu prends toutes les dimensions en compte, par exemple aussi sur le développement de l’enfant. Car en te lisant, je me disais que ta petite devait souffrir de ne pas assez dormir, et comme tu l’as écrit en conclusion, elle est beaucoup plus apaisée maintenant !
Bref, ton article montre qu’il y a toujours des solutions à tout, et que le « naturel » n’est pas si naturel que cela ! Cela me fait penser que je trouve que les bébés de maintenant pleurent beaucoup moins qu’avant : est-ce que justement les nouvelles méthodes d’éducation (ne pas laisser pleurer l’enfant, mais le rassurer, écouter l’enfant) n’y sont pas pour quelque chose ? Je le pense, mais là, c’est un avis personnel, et pas du tout scientifique 😉 !
Et c’est bon à savoir qu’il y a aussi des solutions pour le repas, etc. Car j’ai des amis qui ont eu beaucoup de problèmes sur cette question avec leur enfant. Ton article est ainsi aussi utile pour les amis des parents désœuvrés 🙂 !
Bonjour,
Merci pour cet article d’utilité publique. Quand j’étais enceinte de notre 2eme enfant, plusieurs personnes m’ont dit qu’ils avaient renoncé à avoir un 2eme enfant à cause du traumatisme lié au mauvais sommeil de leur ainé, et d’une énergie toujours pas retrouvée des années après. C’est là que j’ai réalisé à quel point ça pouvait être destructeur.
Je découvre l’existence d’accompagnement personnalisé et je trouve ça top. Je suis toujours méfiante des « méthodes » qui savent mieux que toi comment faire et qui disent détenir la vérité unique et absolue.
Bonne suite de rétablissement à votre famille.
Merci pour cette article qui nous rappelle que parfois on a besoin d’aide
Cet article est génial!!!! Nous ne sommes pas seuls! J’aurais aimé avoir ces infos et de l’aide lorsque mon fils était petit. Il a fait ses nuits à 18 mois et en cododo !
Merci pour cet éclairage.
Bonjour Natasha! Suite à ton post Instagram du jour, je commente donc ici! Je te remercie pour cet article très détaillé et enrichissant! En tant que professionnelle de santé (même si je n’exerce pas actuellement), le sommeil des bébés est une question récurrente chez de nombreuses familles, et malheureusement nos moyens pour répondre à la détresse des parents et de leur(s) enfant(s) sont très limités. J’avais entendu parler une fois d’une professionnelle du sommeil par une patiente et la vie de cette famille avait été transformée par la prise en charge proposée. Je trouve très encourageant de voir que des pratiques complémentaires et efficaces se développent, mais en effet le coût en fait une solution non accessible au plus grand nombre. Néanmoins, savoir que des solutions existent, et que les besoins des familles sont entendus me semble déjà être un bon début, et si les connaissances concernant le sommeil des bébés se démocratisent, cela sera forcément positif pour tout le monde. De plus, cela permet également de lever le tabou du sommeil, et de montrer que les « vantardises » sur l’âge auquel tel ou tel bébé a prétendument « fait ses nuits », sont délétères, et mettent sous pression des familles qui le sont déjà bien suffisamment! Merci de rendre visibles les difficultés très fréquentes auxquelles de nombreuses familles sont confrontées, c’est une aide très précieuse à mon avis!
Merci pour cet très bon article.
C’est bien beau la parentalité bienveillante mais il faut aussi l’appliquer aux parents. Et la torture de manque de sommeil est horrible donc à combattre au mieux.
Je me tournerai vers Caroline dès que j’en sentirai le besoin avec bébé #2.
Je me demandais si les sucettes étaient à éviter et donc à enlever selon Caroline. Merci
Merci Natasha de parler de ces difficultés liées à la parenralité. Nous sommes souvent démunis face au sommeil et peu de solutions sont proposées. Merci de nous faire découvrir cette alternative bienveillante.
Merci Natasha pour cet article tellement parlant. Notre deuxième petit garçon est né il y a deux mois et demi, nous avions eu et avons encore parfois des difficultés d’endormissement avec son grand frère. Je suis sans cesse en balance entre “il est encore si petit, on a le temps de lui apprendre à s’endormir autrement qu’au sein” et le “il faut qu’il apprenne à s’endormir seul pour qu’on ne vive pas le même calvaire qu’avec son frère” (et généralement, quand je suis dans cette phase la c’est vite l’enfer car je pense que notre bébé n’est pas encore prêt). On se sent bien seuls et impuissants (et mauvais parent) face à cela et clairement je trouve qu’il est très difficile à trouver du soutien et des conseils sur le sujet chez les professionnels de santé “classiques” autre que “laissez le pleurer”, “il doit apprendre à dormir seul” ou le plus bienveillant “ne vous inquiétez pas, ça va venir”… oui mais comment? A partir de quand je m’inquiète? Ces “mauvaises habitudes” sont souvent les seules solutions que les parents ont trouvé pour que leurs enfants trouvent le sommeil comme tu l’explique si bien.
Merci pour cet article rassurant sur une situation qui effraie, notamment ceux qui ne sont pas encore parents !
Merci Natasha pour cet article qui pointe du doigt un problème qui est bien souvent nié par les professionnels de santé. Cela fait 5 ans que je dors en fractionné. J’ai choisis d’allaiter mes deux dernières et de les accompagner dans leur sommeil. Ce n’est pas de tout repos (paradoxalement) , mais aujourd’hui avec notre dernière qui a 28, mois, les choses s’améliorent doucement. Notre mademoiselle 5 ans sait à présent s’endormir seule. Je ne compte plus les soirées à bercer , câliner faire téter ces bébés pour les rassurer et qu’elles s’endorment sereines. Je n’ai pas, plus de soirées, la lecture est un luxe, bref c’est un choix que j’ai fait, je ne le regrette pas mais il est parfois difficile à assumer.
J’avoue qu’un accompagnement m’aurait tenté.
Hello.
Alors en lisant ton post Instagram j’avoue j’ai eu peur. Je me méfie tellement des « méthodes de dressage au sommeil » et en plus je suis intimement persuadée que le sommeil s’acquiert pareillement que la marche c a d naturellement à condition de ne pas interférer.
Pourtant en tant que professionnelle de l’allaitement j’ai vu bcp de maman s’interroger sur le sommeil et j’avoue que je doit avoir un biais car j’ai besoin de bcp d’heure de sommeil mais en allaitant mes bébés et en étant en cododo je n’ai jamais manquée de sommeil (du moins pas de façon harassante comme je l’angoissait) alors pour moi c’était LA solution (allaitement + cododo) il faut dire aussi que mon mari, avec son aînée, a écouté les conseils de dressage au sommeil a base de laisser pleurer bébé même si elle vomit dans son lit.
Je trouve ça tellement monstrueux que j’avais vraiment un gros a priori.
MAIS ton article m’a énormément fait réfléchir et effectivement cet accompagnement semble vraiment respectueux …d’autant que tu « coche toutes les cases » Qui POUR MOI devait permettre que ça se passe bien.
Du coup c’est vraiment très intéressant de te lire et pour le coup finalement je trouve que ça rejoint mes idées sur le sujet c a d que comme tu le dit ce n’est pas une méthode donc on reste dans l’idée que le sommeil est une acquisition comme la marche À CONDITION que les circonstances le permettent (comme la motricité libre) c a d température de la chambre, rituel etc… Finalement comme nous adultes.
Si on a pas un bon lit, qu’on apprend pas a vider notre tête des soucis avant de dormis, a ne pas louper notre train de sommeil on peut avoir du mal à s’endormir.
Du coup cela amène un autre regard et peut être que désormais je pourrai aider les mamans allaitante d’une autre façon
Bref bravo et merci de cet article qui remet les choses en perspective
Bonjour Natasha,
Merci pour cet article très très intéressant ! Je suis heureuse que ta fille ait trouvé un sommeil serein et vous aussi par la même occasion.
J’espère n’avoir jamais balayé d’un geste et d’un « ça passera » la souffrance d’un jeune parent en manque de sommeil ; je garde donc précieusement ton article en tête si jamais quelqu’un autour de moi me confie sa détresse.
Bonjour Natasha !!!
Tu ne peux savoir combien je te remercie pour cet article. Autant, pour le moment, mon accouchement ne me fait absolument pas peur, autant je crains par dessus tout la privation de sommeil et ses effets sur mon comportement. J’ai tellement peur de mal faire avec mon bébé, ne pas savoir bien gérer ses pleurs, savoir l’accompagnement du mieux possible à s’endormir paisiblement. Et dans ce domaine, j’ai entendu tout et son contraire à ce sujet. Je sais quelles peuvent être mes réactions lorsque je suis épuisée et ne souhaite pas revivre cet épisode douloureux.
Je suis allée voir son site et je pense sincèrement au moins déjà m’inscrire à un atelier pour les futurs parents afin d’anticiper, avoir les bonnes informations et ainsi être également plus sereine sur ce sujet. Et s’il le faut, je n’hésiterai pas une seconde à investir pour un accompagnement afin de bébé et nous prenions un bon départ dans la vie tous les 3 (je m’attendais à un tarif beaucoup plus élevé, même si je conçois que cela reste une somme non négligeable).
Étant dans la phase où je peux enfin avoir le temps de lire sur la puériculture et en plein achat de livres, accepterais-tu me m’indiquer en mp le fameux livre dont tu parles, histoire de ne pas l’acheter ? Le seul que je connaisse est « Au dodo les petits ».
Je te souhaite une très belle fin de semaine, en paix et dans la joie avec ton mari et ta fille.
Merci beaucoup pour ce partage. Notre fils de 2 ans dormait très peu la journée tout bébé et s’est beaucoup réveillé au moment de ma reprise du travail. Heureusement que cela n’a pas trop duré dans le temps car j’ai beaucoup souffert de ce manque de sommeil. Lorsque la fatigue était vraiment trop importante, je pouvais presque rendre mon enfant « responsable » de cette situation, de ses réveils. Je me culpabilisais beaucoup en me disant que je n’avais pas imaginé être une mère si « peu compréhensive »… ça a été source de souffrance. Je rejoins donc totalement votre avis selon lequel le manque de sommeil est difficile pour les enfants mais aussi pour leurs parents !
Bonjour Natasha et merci beaucoup pour cet article très intéressant que j’attendais avec impatience !
Je suis vraiment en plein questionnement sur le sujet. Mon enfant de 3 ans et demi s’endort toujours au sein et se réveille toujours plusieurs fois la nuit. Je suis en cododo une grosse partie de la nuit avec elle.
En fait on est pas encore fixé mais il est possible que notre enfant soit autiste. On est dans l’attente du diagnostique.
J’ai souvent lu que les enfants au profils neuroatypiques sont très touchés par les troubles du sommeil et je me demande si l’accompagnement dont tu parles peut aussi être adapté aux enfants neuroatypiques.
Si jamais quelqu’un a des infos là-dessus ça m’intéresse, et dans tous les cas merci encore pour ton article !
Bonne continuation à toi,
Myriam
Merci pour cet article très complet sur un sujet si sensible.
Je suis en grosse difficulté actuellement avec mon 3e bébé de 8 mois sur le sommeil… nous sommes épuisés. nuits très hachées , pas d’endormissements sans le sein, pas de siestes posées. Ca va de pire en pire et tout ce que nous tentons pour ameliorer son sommeil n’a pas l’air de fonctionner. Cela devient insupportable, pour toute la famille… nos 2 aînés de 3 ans et 5 ans souffrent aussi de notre epuisement. Pourtant le sommeil n’a pas été une évidence avec eux non plus mais nous avions a ce stade reussi à les accompagner vers plus d’autonomie, sans pleurs… là on en est loin…
J’envisage serieusement le type d’accompagnement que tu évoques dans cet article mais je me demande vraiment comment vous avez pu eviter de laisser votre enfant pleurer seule ? Il a fallu 45 minutes pour s’endormir avec plusieurs passages du papa, elle n’a pas pleuré entre les passages ?
C’est ma crainte… sachant que ma fille est plus jeune aussi …ma 2e fille avait un peu pleuré pour lapprentissage des siestes mais c’etait 10 minutes et j’y etais allé 10 fois je pense … là notre bébé peut hurler pendant 45 minutes quand j’essaie la meme chose…
Et est ce que cet accompagnement exclue le partage de chambre avec bébé ?
Derniere question: l’auteur du livre qu’il ne faut pas nommer commence bien par un R et un J? 😁
Bonjour Sophie,
Je suis navrée que ta famille et toi connaissiez de telles difficultés à cause des troubles du sommeil de votre 3e bébé. Il est bon de rappeler que les troubles du sommeil d’un bébé peut affecter non seulement les parents mais aussi leurs autres enfants et ce à bien des niveaux…
Pour répondre à tes questions :
– Nous sommes retourné·es dans sa chambre à chaque fois qu’elle pleurait et nous la quittions dès qu’elle était apaisée. Nous revenions parfois dans la foulée, la porte à peine fermée… À partir du moment où elle pleurait, nous la rejoignions. Caroline nous a donné beaucoup de conseil pour apaiser notre enfant, pour lui donner confiance en sa capacité à s’endormir seule et nous donner confiance en notre capacité à l’accompagner en ce sens…
– Comme il s’agit d’un accompagnement personnalisé, Caroline s’adapte aux besoins et possibilités des familles ; faire dormir notre enfant seule dans sa chambre était notre choix et nous avons l’espace pour.
– Et oui 🙂
Plein de courage à toi en espérant que ta famille et toi retrouviez rapidement des nuits sereines…
Merci Natasha pour cet article que j attendais.
Il est toujours douloureux pour moi de lire le « succès » de certain.e.s concernant le sommeil de leur.s enfant.s tant j’ai l’impression d’avoir mis en place des choses qui n’ont pas porté les fruits que je souhaitais malgré toute l energie que j’y ai consacré.
En te lisant je prends conscience de certains éléments de mon environnement qui expliqueraient pourquoi ce que j’essayais de mettre en place n’était pas aussi efficace, -tout en étant consciente que vivre dans une culture où la plupart des enfants de notre entourage vont dormir à 22h (voire plus tard) complique aussi les choses 😅
Je me réjouis toutefois pour toi que cela ait donné des résultats aussi rapidement ! Et je ne peux qu’imaginer le soulagement de retrouver des soirées apaisées.
Ça fait du bien de voir que petit à petit tu remontes la pente après ces premiers mois si difficiles et je trouve formidable que tu aies osé le partager publiquement tant je pense que cela pourrait en aider d autres. Je crois que tu es la blogueuse qui a le plus de délicatesse dans sa façon de partager les choses et je suis vraiment admirative.
Je trouve ça super que tu aies abordé avec Caroline le sujet du prix de l accompagnement -même s’il me semblerait intéressant de comprendre pourquoi un tel tarif est demandé, plutôt que de donner des pistes pour pouvoir se l’offrir (d’ailleurs je ne suis pas sûre que la majorité des personnes reçoivent 600 euros de cadeaux pour Noël …)
Espérons que les démarches entreprises pour que ce type d accompagnement devienne plus accessible porteront vite leurs fruits afin qu’un plus grand nombre de personnes puissent en bénéficier !
Merci en tout cas pour tout le temps que tu as pris pour rédiger cet article
Et bon repos à toi 😉
Merci pour cet article très complet et passionnant. Je n’ai pas (encore) d’enfant mais ton témoignage est très important et apporte un regard différent, loin des « clichés » dans ce domaine.
C’est vraiment super de voir que ce type d’accompagnement respectueux existe!
Et en général, je trouve que depuis que j’ai commencé à être maman (il y a 20 ans), beaucoup d’idées vont dans ce sens et ça me rassure beaucoup sur l’avenir de l’humanité. (N’ayons pas peur des mots. Blague à part, je suis persuadée que l’éducation est la clé de nombreux problèmes/solutions)
Il y a un compte Instagram en particulier qui s’appelle « une vie à apprendre » et qui reflète parfaitement ce que je ressens à ce sujet.
En même temps que je llisais tes difficultés avec le sommeil de votre bébé, j’avais vu que Cécile (du « palais savant ») s’était fait accompagner et que ça l’avait beaucoup aidée. Je suis vraiment contente que vous aussi vous ayez trouvé une solution satisfaisante.
Bonjour Natasha,
J’ai lu avec attention cet article car nous vivons à peu près la même chose avec notre fille de 15 mois : minimum 3 réveils par nuit jusqu’à toutes les 45-60 min et nous sommes épuisés. Par contre, autant l’endormissement du soir est facile, autant ceux de la nuits sont souvent longs, agités avec pleurs et elle n’a jamais dormi ailleurs qu’en cododo.
Je suis extrêmement impressionnée des résultats obtenus avec cet accompagnement, bien sûr sans laisser pleurer votre enfant, et surtout d’avoir pû passer à un endormissement autonome ! Cela me parait juste impossible de la laisser dans sa chambre même quelques secondes sans qu’elle pleure.
J’ai donc quelques questions car nous envisageons de nous faire aider de la même façon 🙂
Quand vous dites que votre fille est devenue plus sereine et autonome, ce sont des effets que vous avez constatés rapidement ? Comme vous écrivez l’article à distance, je me demandais si il pouvait être aussi une question de son âge qui évolue.
A propos de l’accompagnement avec Fée Dodo, vous décrivez un planning transmis par Caroline. Cela n’est pas trop « militaire » ? Et je suppose prend toujours en compte les besoins de l’enfant ?
Merci d’avance ☺️
Bonjour Emma,
Navrée que le sommeil de votre enfant soit également source de difficultés pour vous. J’espère que vous tenez le coup et que vous êtes bien entourée !
Voici mes réponses à vos questions:
– L’évolution vers un sommeil serein et autonome s’est fait de manière progressive. J’ai indiqué dans l’article le nombre de jours/semaines au bout desquels il y a eu des changements notables. Bien qu’écrit avec le recul, cet article relate l’évolution du sommeil de notre enfant durant l’accompagnement et les semaines suivantes. Comme précisé, il y a eu des hauts et des bas et tout de suite après l’accompagnement, nous sommes parti·es en vacances et ce type de changement perturbe souvent le sommeil de l’enfant. Difficile de dire si les changements étaient « rapides » ou non, cela est très subjectif je pense… Pour moi, voir de tels progrès en quelques jours/semaines après 16 mois de souffrances, m’a paru miraculeux. Mais pour certaines familles accompagné·es par Caroline, tout se met en place au bout de quelques jours à peine. Tout dépend de la situation de chacun·e je suppose…
– Je ne sais pas ce que vous entendez par « militaire » ; le planning est détaillé et précise comment accompagner l’enfant au fil des jours. Les échanges téléphoniques réguliers tout au long de l’accompagnement avec Caroline permettent néanmoins d’ajuster certains conseils suivant les réactions de l’enfant ainsi que notre propre ressenti. Pour vous donner un exemple, nous avons changé le lieu de la tétée, puis l’ordre du rituel. Le planning de Caroline est donc un guide complet, réfléchi et bien pensé mais dont les conseils s’adaptent au fil de l’accompagnement si besoin est, aussi bien pour le bien-être de l’enfant que de la tranquilité des parents.
– Enfin, l’accompagnement proposé par Caroline a pour objectif de permettre à l’enfant de subvenir à ses besoins en sommeil suivant le contexte et les souhaits des parents. Les besoins et possibilités de la famille dans son ensemble sont donc pris en compte.
L’échange téléphonique initial (gratuit) permet de se faire une bonne idée du fonctionnement et de poser vos questions si jamais vous doutez que cet accompagnement puisse répondre à vos attentes.
J’espère avoir répondu à vos questions ?
N’hésitez pas si vous avez besoin de précisions.
Belle journée.
Bonjour Natasha,
Je suis désolée, je vois seulement aujourd’hui votre réponse. Merci d’avoir pris le temps d’écrire une réponse aussi complète 🙂
Je pense que nous allons tenter l’expérience. Votre beau témoignage et les effets positifs observés sur votre fille me permettent d’avoir quelque chose auquel me raccrocher.
Bonne journée