Le sommeil a toujours été l’une de mes priorités dans la vie et j’ai une réputation de couche-tôt qui me colle à la peau depuis l’adolescence et dont je n’ai jamais réussi à me défaire. L’une des rares fois où j’ai été en boîte de nuit, j’ai réussi à m’endormir malgré la foule, le bruit et l’inconfort et mes proches savent qu’il ne sert à rien de compter sur moi pour quoi que ce soit après 22h00. Bien entendu, il m’arrive de veiller plus tard occasionnellement, mais j’en paie systématiquement les frais le lendemain où le réveil est difficile, mon niveau d’énergie très bas et mon humeur et même ma digestion ne sont pas des meilleures ! Passé 22h00, je préfère donc être au lit et même lorsque je partageais une chambre avec mon frère, une petite cabine avec 4 autres filles lors de mon voyage à bord de Fleur de Lampaul, une chambre avec 3 autres ado en internat au lycée, quand j’étais en colloc’ et depuis que je vis avec J. qui est un couche-plus-ou-moins-tard, j’ai toujours réussi – au prix de nombreux efforts – à respecter mon rythme de sommeil, à jouir de nuit reposantes et d’une sensation de pleine forme au réveil (sans réveil) vers 6h-6h30. Sensation que je ne connais plus que très rarement depuis que je suis devenue maman en février 2019…
Comme certain·es le savent déjà, pendant 16 mois j’ai souffert de nuits hachées et écourtées et l’impact de cette dette de sommeil sur ma santé physique et morale m’a donné l’effrayante sensation de survivre, au bord d’un gouffre, des mois durant… C’est finalement grâce aux conseils de Caroline Ferriol, spécialiste du sommeil des enfants chez Fée Dodo, que nous avons réussi à accompagner notre bébé vers un sommeil autonome et ininterrompu et à mettre fin à l’augmentation de sa dette de sommeil. Grâce à cet accompagnement personnalisé (que je vous avais raconté en détail en novembre dernier), en l’espace de quelques semaines, nous avons découvert les joies de voir notre enfant s’endormir seule et sereinement et dormir sans interruption et suffisamment le jour comme la nuit (avec des exceptions bien sûr et des passages plus difficiles que d’autres).
Les personnes de mon entourage qui savaient combien j’avais souffert du manque de sommeil depuis la naissance de notre enfant se sont aussitôt réjouies pour moi, supposant que j’avais moi aussi retrouvé des nuits « complètes » et un sommeil réparateur du jour au lendemain… Mais il n’en fut rien. Bien au contraire, non seulement j’étais encore plus fatiguée qu’avant mais j’avais aussi perdu ma capacité à m’endormir rapidement et à dormir les poings fermés une nuit entière. J’avais, à mon tour, développé des troubles du sommeil – difficultés à m’endormir, multiples réveils nocturnes, insomnies, etc… Il aura fallu environ 6 mois pour que mon sommeil commence à s’améliorer, en décembre dernier. Bien que je m’endorme désormais plus facilement et que je fasse moins d’insomnies, je suis loin d’avoir retrouvé un sommeil réparateur et il m’arrive encore de passer des heures éveillée dans mon lit en pleine nuit.
Aurélie Montin, coach sommeil
C’est la raison pour laquelle je n’ai pas hésité longtemps à accepter de me faire accompagner une nouvelle fois, non pas par Caroline mais par son associée Aurélie Montin avec qui elle a co-fondé Sleep Angel. Spécialiste du sommeil des adultes et ex-insomniaque, Aurélie accompagne au quotidien des personnes souhaitant améliorer leur sommeil. Elle propose pour cela des suivis personnalisés de 3 à 8 semaines suivant la situation et les objectifs de chacun·e : sortir de l’insomnie chronique, optimiser son sommeil, jongler avec des horaires de travail spéciaux ou encore retrouver un bon sommeil quand on est parent. C’est bien sûr ce dernier accompagnement que j’ai choisi personnellement, dans l’espoir de trouver de nouveaux repères de sommeil et, je l’espère, une meilleure santé globale.
En attendant de pouvoir vous faire un retour de cet accompagnement « sommeil parent » de 6 semaines que je démarre dans quelques jours (et qui m’est offert), je vous propose de découvrir le parcours d’Aurélie Montin et tout ce qu’elle a à cœur de transmettre à travers Sleep Angel ainsi que son podcast « Insomnie, hors de mon lit ».
Comment vous êtes-vous intéressée aux problématiques de sommeil ?
Je serais tentée de vous répondre que ce sont surtout les problématiques de sommeil qui se sont imposées à moi avant que je ne m’y intéresse d’une quelconque façon. Je m’explique…
J’ai entretenu une relation très ambivalente avec le sommeil pendant près de 15 ans, et ce jusqu’en 2019 (j’ai 34 ans aujourd’hui). Le sommeil était alors une vraie source d’angoisse et d’incompréhension pour moi. J’enchaînais de très longues périodes d’insomnies avec des semaines plus reposantes sans jamais pouvoir mettre des mots sur ce qui n’allait pas ni ce qui allait mieux.
Les années passant, ma vitalité s’envolait et mes capacités professionnelles, mes qualités relationnelles ainsi que ma motivation s’amenuisaient en raison d’une dette de sommeil de plus en plus accablante. « Pourquoi ma situation empire-elle ? » me lamentais-je sans cesse.
Aujourd’hui, j’ai la réponse à cette question, et cela fait complètement écho à la vôtre : je ne m’étais encore jamais intéressée au sommeil à proprement parler. « Qu’est-ce que le sommeil ? », « Qu’est-ce qui fait que nous dormons ou pas ? », « De quoi notre corps a-t-il besoin ? », « Sommes-nous égaux devant le sommeil ? », etc. – voilà autant de questions cruciales à notre compréhension du sommeil que j’ai mis longtemps à me poser. La vérité était que j’avais réduit le sommeil à une sorte de « chance », d’« aléa », de « hasard »… Et pas de bol, il avait décidé de ne jamais me rendre visite !
Et puis un jour, alors que mon être tout entier errait dans un état d’épuisement sans pareil, qui m’empêchait de travailler et ruinait ma santé, j’ai dit STOP. Cela ne pouvait plus durer. Il était temps que je parte enfin à la découverte de mon sommeil pour guérir de l’insomnie.
Comment êtes-vous devenue coach sommeil pour adultes ?
Pour être honnête, au début je n’avais aucune idée que le chemin que j’empruntais allait me mener là où j’en suis aujourd’hui ! Lorsque j’ai commencé à m’intéresser au sommeil, je parcourais surtout les sites internet les plus mainstream pour essayer de comprendre ce qui clochait chez moi et quelles pouvaient être les solutions. Mais rien, dans ce que je trouvais alors, ne répondait à mes questions – quelles sont les causes de l’insomnie, pourquoi mon cerveau ne veut plus dormir, existe-t-il des remèdes voire mêmes des solutions rapides à l’insomnie, etc. Les articles sur « Quelles tisanes pour bien dormir ? » me paraissaient terriblement légers pour m’aider à sortir de l’insomnie chronique qui me hantait depuis tant d’années. Je me suis dit que je faisais fausse route. Je devais impérativement aller plus loin. Je devais me former au sommeil.
Alors j’ai acheté tous les livres que je trouvais sur le sujet ! Les ouvrages de Matthew Walker, Joëlle Adrien, d’Yves Dauvilliers, Mathieu Ricard, Benjamin Lubzinski – et bien d’autres – ont envahi ma bibliothèque. J’ai ainsi découvert que le sommeil était directement en lien avec d’autres domaines tels que l’alimentation ou la respiration, ce qui m’a donné envie d’aller plus loin. J’ai d’abord suivi une formation au sein de l’Académie de Santé préventive de Lisa Salis, puis une autre auprès de Pierre Dufraisse – spécialiste en physiologie et véritable référence en pratique hormétique (l’hormèse est un processus par lequel tout organisme se renforce lorsqu’il est exposé à un stress adapté à la personne et au moment de vie) – et j’ai ainsi reçu deux formations complètes autour des techniques de respiration.
Au fur et à mesure que je comprenais mon sommeil et adoptais les bons réflexes et les bonnes habitudes, mon sommeil revenait. C’était extraordinaire ! Après toutes ces années d’insomnies, je savais enfin ce qui faisait que je dormais ou non et je savais comment éviter ces longs réveils nocturnes.
Alors que mes forces et ma vitalité revenaient, j’ai eu une envie de partage très prononcée. Je souhaitais donner à mon entourage, puis au-delà, toutes les clés pour retrouver leur sommeil lorsque c’était nécessaire. J’avais surtout à cœur de faire gagner du temps et de l’énergie à toustes celles et ceux qui souffraient comme j’avais souffert. C’est pourquoi j’ai décidé de créer « Insomnie, hors de mon lit » en mai 2020. Il s’agit d’un podcast en libre accès au travers duquel je partage chaque semaine mes découvertes sur le sommeil, sur le fonctionnement du corps humain, sur mes lectures et sur la bibliothèque scientifique que je parcours régulièrement. J’y interviewe également des expert·es dans des domaines connexes ou similaires (auteur·ices, hypnothérapeutes, naturopathes, spécialistes en neurosciences…), afin d’apporter une large vue d’ensemble à mes auditeur·ices.
En parallèle, j’ai enrichi mon parcours autodidacte grâce à une formation sur le sommeil des tout-petits auprès de Caroline Ferriol, créatrice de Fée Dodo et spécialiste du sommeil des enfants. Elle m’a également prodigué une formation en coaching et accompagnement au sommeil, ce qui a affiné mes qualités pédagogiques.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de co-fonder Sleep Angel, service spécialiste du sommeil des adultes ?
Au fil de mon parcours, je me suis heurtée à de nombreux vides. Les informations fiables et pertinentes étaient loin d’être à portée de main. Il faut beaucoup de temps, d’énergie et de détermination pour cheminer, faire le tri, tester, revenir en arrière et réajuster. Or, lorsque les troubles du sommeil sont pesants, « énergie » et « détermination » sont durs à mobiliser. Pourtant, à l’inverse, je constatais que les besoins en matière de sommeil étaient criants. Près de 30% de la population souffre d’un manque de sommeil dont 15% seraient carrément en situation d’insomnie chronique (Source) !
Au-delà de la sensation de fatigue, du manque de concentration ou de la perte de mémoire, les conséquences d’un manque de sommeil sont extrêmement délétères sur la santé, à court, moyen et long terme : risques d’accidents, de maladies cardiovasculaires et neurodégénératives accrus, fragilisation du métabolisme, déminéralisation, diabète, obésité…
La connaissance que les scientifiques ont aujourd’hui du sommeil est relativement récente, à peine une vingtaine d’années, ce qui explique en partie pourquoi les différent·es professionnel·les de santé sont peu éclairé·es sur le sujet. Pour certain·es, cette thématique n’était même pas au programme de leur cursus scolaire. Mon parcours médical au regard de mon sommeil en est un exemple frappant – aucun·e des professionnel·les consulté·es ne m’a aidée à guérir de l’insomnie.
Toujours est-il qu’entre la détresse d’un grand nombre de dormeur·ses et le peu de solutions naturelles et non médicamenteuses, il y a aujourd’hui un vide à combler. Humblement, j’ai la sensation d’y contribuer grâce à mon podcast, le seul sur le sujet dans toute la francophonie.
Mais je me suis aussi vite rendu compte que parfois cela ne suffisait pas. Écouter, se former, comprendre, c’est déjà un premier pas, mais pour la majorité d’entre nous il est extrêmement difficile d’appliquer sans être réellement accompagné. Alors quand Caroline Ferriol m’a proposé de co-fonder Sleep Angel afin de proposer des suivis complets aux adultes en manque de sommeil, j’ai saisi cette occasion d’aller encore plus loin ! Accompagner, main dans la main, un·e dormeur·se en difficulté et lui permettre de retrouver un sommeil serein après seulement quelques semaines, m’anime littéralement au quotidien. Le partage et la transmission font partie de mes valeurs et de mes aspirations les plus fortes. D’autant plus lorsque c’est un sujet aussi vaste et passionnant que le sommeil, et que l’enjeu est à ce point important – voir vital dans certains cas.
Quelles sont les troubles du sommeil récurrents parmi vos client·es ?
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les problématiques liées au sommeil peuvent être très différentes d’une personne à une autre : réveils trop précoces, réveils nocturnes, angoisse du sommeil, difficultés à se coucher tôt, endormissement très tardif, sommeil non-récupérateur, de mauvaise qualité, etc. Ce qui revient souvent, principalement après de longues périodes d’insomnie, est la perte de confiance en sa propre capacité à dormir. Le sommeil devient alors le principal ennemi de notre vie, au lieu d’être notre meilleur allié.
Heureusement, les leviers sont nombreux pour repenser le sommeil et lui accorder une nouvelle place. C’est la raison pour laquelle, un accompagnement personnalisé, permettant des ajustements au fil des semaines, est indispensable. Ce qui peut créer un véritable déclic chez un·e individu·e sera à peine relevé chez son voisin ou sa voisine. Ce qui va supprimer les réveils nocturnes chez l’un·e, n’aura aucun effet sur l’autre, etc.
Concrètement, quelles sont les différentes étapes de vos accompagnements, comment se déroulent-ils ?
Tout démarre par un rendez-vous de 15 minutes gratuit, que chacun·e peut prendre directement en ligne sur le site, et au cours duquel nous faisons connaissance. Cela me permet de cerner ce qui se joue pour la personne qui me sollicite et de lui proposer le forfait qui lui correspond le mieux. En effet, selon la problématique évoquée, la durée de l’accompagnement diffère (entre 3 et 8 semaines), même si le déroulement est ensuite identique.
Une fois la décision du·de la client·e arrêtée, l’accompagnement peut démarrer. Je lui envoie d’abord un questionnaire très complet, qu’iel doit me remplir avec précision afin que je puisse avoir des éléments très concrets de ses journées et de ses nuits. Dès réception, je prépare son plan de sommeil personnalisé, soit une véritable feuille de route, avec explications et passage à l’action, pour sortir des troubles du sommeil qu’iel rencontre. Envoyer le plan de sommeil tel quel à mes client·s serait très indigeste pour la plupart d’entre elleux. C’est pourquoi nous prenons 2 à 3 heures, en visio, pour présenter le plan de sommeil, répondre aux éventuelles questions, échanger sur la mise en place des outils, etc.
Ensuite, nous avançons main dans la main, au fil des semaines, pour mettre tout cela en place dans le quotidien et se sentir autonome vis-à-vis de son sommeil. Ce qui fait toute la réussite de mes accompagnements c’est justement la relation humaine, et le soutien. Cela passe par plusieurs rendez-vous téléphoniques ainsi que des échanges illimités, par messages ou emails. L’idée est de ne rien laisser en suspens. C’est très important pour moi que la personne que j’accompagne ne se sente jamais seule ou dans le doute. D’ailleurs, c’est aussi la raison pour laquelle chaque client·e a à sa disposition un agenda du sommeil très complet qu’iel remplit au quotidien. Ainsi, chacun·e peut voir son évolution et moi je peux suivre précisément ce qui se joue à tout moment. Cela permet un véritable travail de fond où tout ce qui a trait au sommeil est pris en compte.
À la fin du suivi, chacun·e a une réelle compréhension de son sommeil ainsi qu’une véritable boîte à outils pour dormir sereinement. Et surtout, point essentiel, la confiance en sa capacité à dormir est retrouvée !
Enfin, qu’aimeriez-vous dire aux personnes qui souffrent de troubles du sommeil depuis peu ou depuis des années ?
Après l’installation de troubles, le sommeil peut nous apparaître comme sauvage, inaccessible, indomptable et… angoissant. Il est alors facile de perdre pied, de stresser, voire même de culpabiliser. Le sommeil en devient d’autant plus difficile. Le message que je porte aujourd’hui a justement pour vocation de briser ce cercle vicieux : dormir sereinement est possible et, peut-être serez-vous surpris, mais il suffit parfois de presque rien – un coup de pouce pour enlever un grain de sable dans les rouages et c’est reparti ! En revanche, n’attendez pas 15 ans comme moi, ce serait tellement dommage… Un bon sommeil vous offre performance, vitalité et joie de vivre, alors prenez-en soin dès que vous vous sentez prêt, et il vous le rendra !
Pour aller plus loin :
- Sleep Angel, le site d’Aurélie Montin, coach sommeil
- Sleep Angel, sommeil adulte, sa page Instagram
- Insomnie, hors de mon lit, son podcast
- Fée Dodo, le site de Caroline Ferriol, spécialiste du sommeil enfant (0-8 ans)
Bjr Natasha,
Article très intéressant et c’est vraiment super car une bonne nuit de sommeil est vraiment essentielle. Malheureusement ce n’est pas pour toutes les bourses.
J’irai écouter les podcasts car c’est l’une de mes passions.
Bonjour Christel,
Merci beaucoup pour ton intérêt pour cet article.
Je regrette effectivement que le coût de cet accompagnement le rende inaccessible à la majorité des bourses et je me sens très privilégiée qu’il me soit offert.
Sachant l’importance du sommeil pour la santé, je pense que ce type de service devrait être pris en charge par la sécurité sociale – surtout qu’on sait désormais qu’un sommeil perturbé peut avoir de nombreux impacts sur la santé, sur le court, moyen et le long-terme.
Je sais que Fée Dodo fait des démarches pour ses accompagnements soient au moins reconnus comme formations eligibles au CPF , ce qui permettrait à toute personne travaillant ou ayant travaillé en France d’utiliser ses crédits de formation professionnelle pour suivre un de leurs accompagnements.
En parallèle, Caroline forme des professionnel·les de la santé et de la petite enfance au sujet du sommeil – ce qui donne bon espoir qu’un jour, ce genre de savoir et compétence soit accessible au plus grand nombre. Mais le chemin est long.
J’espère que les podcasts t’apporteront quelque chose.
Bjr Natasha,
Merci pour ta réponse. Je faisais un commentaire général. Cela serait bien en effet que les professionnels de santé puissent avoir une aide financière pour pouvoir bénéficier de ces formations moi la première. Je travaille en crèche depuis 23 ans et j’ai des lacunes dans ce domaines. Effectivement plus de professionnels formés mieux ce serait. Il y aurait bien des choses à dire sur tout ce qui se dit sur le sommeil, relation avec les familles, jugement….
Même si tu publies moins que tu le souhaiterais tes articles sont toujours de qualité alors merci pour tout cela.
Merci pour cet article qui me fait découvrir ce programme ! Je compatis avec ton besoin de retrouver des nuits tranquilles, de mon côté, cela m’a pris au moins 1 an (et je n’ai pas de bébé !). Cela devient vite un cauchemard et l’anticipation n’arrange rien. Hâte d’en savoir plus sur ce qui fonctionne pour toi !
Merci pour ton intérêt pour cet article Emma.
Un an, c’est très long pour retrouver un bon sommeil quand on sait l’impact d’un sommeil perturbé sur sa santé mentale et physique…
Qu’est-ce qui t’a aidé à retrouver un bon sommeil ?
Un mélange entre méditations du soir pendant 6 mois, suivi assidu de mes cycles, faire les liens entre mon alimentation et mon sommeil. Mais surtout, c’est l’angoisse, le stress et les traumas qui étaient en cause dans mon cas. Cercle vicieux : le cerveau ne s’arrête pas et cultive l’angoisse de la nuit et cela ne s’arrange pas. Je suis passée sur quelque chose de plus fort et de mon naturel et cela a soulagé mon cerveau.
Bonjour Natasha,
Merci pour cet article qui m’interpelle : depuis quelques années je dois me lever très tôt plusieurs fois par semaine pour aller au lycée qui est à 80km de chez moi. Je sens que plus ça va, plus je fatigue car à l’heure de lever s’ajoute le temps de transport. Mon conjoint se lève également très tôt pour son travail, et nous faisons tous les 2 face à ce sentiment d’angoisse qui est mentionné dans l’article. C’est compliqué à gérer car ce type d’horaire influence la vie sociale et il est compliqué d’accepter que son travail conditionne tout le reste de sa vie quotidienne. Ceci d’autant plus que nous ne sommes naturellement pas des couche-tôt et que pour ma part je ressens immédiatement une dette de sommeil.
Donc merci d’en parler et de montrer que les troubles du sommeil ne sont pas une fatalité !
Bonjour Salima,
Navrée que tes obligations professionnelles perturbent ton sommeil ; j’imagine combien cela doit te peser au quotidien !
Voix-tu des solutions à cette problématique ? Est-ce qu’il te serait envisageable, par exemple, de déménager ?
J’espère en tout cas que cela ne va pas durer… plein de courage à toi.
Au sortir d’une grosse insomnie cette nuit, je reviens sur ton interview et ton article super intéressants en me disant qu’effectivement, ce genre d’accompagnement est fondamental et devrait être remboursé par l’assurance maladie ! Dès que j’aurai un peu de temps, j’écouterai ce podcast. En attendant, je crois que je vais continuer à te poser mille et une question tout au long de ces six prochaines semaines 😉
J’espère que tu n’as pas fait d’autres insomnies depuis… Ces longs moments d’éveil nocturnes sont très difficiles à vivre je trouve car pendant que j’essaye de retrouver le sommeil, j’angoisse en me disant que si je n’y arrive pas, la journée suivante sera éprouvante et qu’il me sera difficile de travailler dans ces conditions. Ce qui ne m’aide certainement pas à me détendre et à retrouver le sommeil d’ailleurs… J’ai dû interrompre l’accompagnement au bout de 2 jours car j’étais vraiment perturbée par la quarantaine et toutes ses conséquences émotionnelles et sur mon travail mais là ça y est, j’ai recommencé l’accompagnement « à zéro » et sur de meilleures bases depuis jeudi. On en reparle quand tu veux :-).
Très bonne idée! C’est rassurant de savoir que des solutions naturelles existent à ce problème!
J’espère qu’elles se démocratiseront, tant de personnes semblent souffrir de troubles du sommeil !
Bonjour Natasha, article très intéressant. Le sommeil est tellement important ! Je trouve que cela devrait être d’utilité publique que tout le monde ait accès à un bon sommeil. Et je vois que nous sommes dans la même team : c’est pareil, après 22 h, je ne suis plus bonne à rien (sauf en soirée, où j’arrive à tenir, tellement contente d’être avec mes proches 🙂 ).
Concernant le coaching de sommeil, je suis plus dubitative, notamment pour les Français. Si je voyais très bien l’intérêt pour les bébés, pour apprendre le sommeil ; en revanche, pour les adultes, en France, nous avons les centres de sommeil pour réguler son sommeil ou le soigner (insomnie, ronflement et autres). Quelle est donc la différence avec un coach (excepté la prise en charge financière) ? Et des centres de sommeil, il y a en a partout en France. De même, pour certains problèmes de sommeil, type apnée du sommeil ou jambes sans repos, de plus en plus de médecins, ORL et neurologues y sont formés.
En tout cas, espérons que l’essor des coachs en sommeil force les pouvoirs publics à se pencher sur cette problématique. Et merci pour ce retour d’expérience.
Bonjour Stéphanie,
Désolée pour le délai de ma réponse et merci pour ta patience !
La question que tu soulèves est très intéressante. Je n’ai personnellement jamais fait l’expérience d’un centre de sommeil, en revanche, ma maman qui souffre d’insomnies depuis des dizaines d’années oui – je baserai donc ma réponse sur ce que je sais de son expérience dans ce type de centre mais aussi dans le milieu médical au fil des années. Malgré ces diverses consultations, ma maman souffre encore de troubles du sommeil et d’insomnies sévères – pourquoi ? De ce que je comprends, les spécialistes qu’elle a consulté·es se soucient uniquement de savoir s’il y a des troubles physiologiques liés à des problèmes de santé et non à des dérèglements hormonaux, des carences, des mauvaises habitudes alimentaires, d’utilisation des écrans, etc.
Grâce à l’accompagnement que je suis avec Aurélie, je réalise que le sommeil se prépare tout au long de la journée, qu’il ne suffit pas d’être détendu·e, fatigué·e et en bonne santé pour bien dormir – les hormones notamment jouent un rôle important dans notre sommeil, ainsi que les minéraux, notre exposition aux écrans, au soleil, etc… Bien des aspects sur lesquels ma maman n’a jamais été questionnée.
Ma réponse se base uniquement sur son expérience – peut-être y a-t-il dans le milieu médical et ces centres de sommeil des personnes qui prennent tout ça en compte ? Dans tous les cas, elles ne doivent pas être majoritaires car ma maman n’a à ce jour encore pas trouvé d’explication ni de solutions à ces troubles (j’espère d’ailleurs la convaincre de suivre ce type d’accompagnement), et ce après des dizaines d’années à demander de l’aide… ;-(
Bonjour Natasha,
ta remarque est très intéressante, et là, je n’ai pas d’éléments de réponse 🙂 !
Concernant ta mère, ce que je sais est que plus tu as passé des années à mal dormir, plus il est dur de « réapprendre » à bien dormir. Si t’arrives à la convaincre de faire cet accompagnement (si elle est comme ma mère : bon courage 😉 !), je suis preneuse du retour, car ma mère a aussi d’énormes problèmes de sommeil (depuis l’adolescence, mais elle ne veut pas consulter, no comment !)
Bonne soirée !
Bonsoir. Je trouve ça génial cet accompagnement spécifique sur le sommeil. Les plantes sont certes utiles pour soulager des insomnies passagères, mais parfois il nécessaire d’aller plus loin. Le sommeil est vital et beaucoup de facteurs peuvent entraver ce dernier. J’ai hâte d’écouter le podcast 🙂