Pendant longtemps, je me suis sentie très différente. Physiquement. Les élèves à la peau matte dans mon école primaire et au collège se comptaient sur les doigts d’une main et je pense même avoir été la seule par moments. On m’a souvent demandé, d’où je venais et si je retournais souvent en Inde… alors que je n’y avais jamais mis les pieds!
Cette différence n’a fait que s’accentuer à la puberté, lorsque mes premiers poils ont fait leur apparition. Bien épais. Bien noirs. Comme mes cheveux qui faisaient l’admiration de tout le monde… Sauf que mes poils n’avaient eux nulle envie de se faire remarquer !
Ma première épilation
Un jour, j’ai découvert les bandes dépilatoires de cire froide de ma maman et j’ai profité de son absence pour lire attentivement les instructions et pour m’attaquer aux poils… de mes bras! Je me souviens encore précisément de ce jour-là… est-ce à cause de la douleur? Est-ce à cause de ma ridicule maladresse? Est-ce parce qu’il s’agissait-là de ma 1ère bataille contre mes poils?
En tous cas, je me souviens bien des veines bleues qui ressortaient sur ma peau rougie et même tachetée de sang par endroits après plusieurs essais… ratés ! Et la tête de ma maman à son retour… visiblement interloquée et ennuyée: qu’est-ce qui m’avait pris là ? Et les bras en plus ?! Mais voyons, on ne s’épile pas les bras ! Oui mais ce sont ceux qu’on voit le plus, que je vois le plus et qui me rappellent sans cesse que je suis une fille poilue, tellement plus poilue que mes amies à la peau blanche et aux poils si discrets voire inexistants à mes yeux…
Chez l’esthéticienne
À partir de ce jour-là j’ai rejoint la liste des clientes de l’esthéticienne de ma maman et j’ai laissé les poils de mes bras tranquilles, contrairement à ceux des jambes et des aisselles. Quand j’ai quitté ma ville natale, il était hors de question pour moi d’aller chez une autre esthéticienne. J’avais beau être habituée à laisser l’esthéticienne qui me connaissait depuis des années me « dépoiler », cela restait un moment de vulnérabilité où j’avais le sentiment d’exposer les horreurs de mon corps. Non seulement je n’étais pas prête à les montrer à n’importe qui mais en plus je n’avais pas confiance en qui que ce soit d’autre pour rendre ce moment douloureux aussi « agréable » que possible.
Mes méthodes dépilatoires maison
Je me suis donc résolue à m’épiler moi-même principalement avec de la crème dépilatoire, des bandes de cire froide (j’ai amélioré ma technique !) , un rasoir (plus rarement) ou un épilateur électrique en fonction des zones et des périodes. Je profitais bien évidemment de chaque retour dans ma famille pour passer chez l’esthéticienne et lors de l’un ce ces séjours j’ai aussi décidé de me faire épiler les sourcils, pour qu’ils soient plus fins et uniformes, le maillot ainsi que la lèvre supérieure. Il m’a donc fallu améliorer mes techniques d’épilation maison! Plus tard, j’ai croisé le chemin d’un jeune homme qui n’aimait pas mes bras poilus, alors je me suis résolue à les épiler à nouveau… heureusement, ça n’a pas duré longtemps!
Les méthodes dépilatoires alternatives
Puis arriva le jour où je décidai de réduire mes déchets dans la salle de bains et où il a fallu que je me rende à l’évidence: mes habitudes dépilatoires étaient source de déchets et de pollution. J’ai donc cherché à en savoir plus sur les alternatives.
Les méthodes d’épilation dites plus écologiques et durables sont nombreuses mais ne sont pas idéales non plus: l’épilation au laser, l’épilation à la lumière pulsée, l’épilation électrique à l’aiguille, la lampe flash, l’épilateur électrique, la tondeuse électrique, le rasoir à lames métalliques interchangeables, la cire chaude au sucre, la pince à épiler, l’épilation au fil… Ces méthodes sont certainement plus écologiques que les bandes de cire, la crème dépilatoire, le rasoir jetable… Mais toutes nécessitent l’usage d’appareils, de matériel ou de produits qui usent de l’énergie et/ou génèrent des déchets difficiles à recycler.
Les méthodes dépilatoires les plus écologiques
Les 3 dernières options sont peut-être les plus écologiques et les plus économiques, mais elles ne sont pas forcément parfaites ni pratiques non plus… Le sucre a l’avantage de pouvoir être composté mais il vient souvent de loin et n’est pas sans impact écologique. La pince à épiler, en théorie, c’est solide donc elle peut nous servir toute une vie… mais il doit falloir une sacrée patience et beaucoup de volonté pour s’épiler entièrement avec ! Enfin, l’épilation au fil demande également de la patience et beaucoup d’adresse. Et puis même si le fil en coton c’est biodégradable, on sait que la culture du coton est très gourmande en eau… Quoi qu’il en soit, personnellement, aucune de ces 3 options ne me semblaient suffisamment pratiques ou en tous cas, je n’avais pas (et je n’ai toujours pas) suffisamment de motivation pour m’habituer à ces méthodes.
Mes remises en question
N’étant pas prête à renoncer à m’épiler pour autant, comme je l’ai fait pour le maquillage, j’ai pris un grand pas de recul et je me suis demandée pourquoi…
J’ai d’abord cherché à savoir pourquoi l’être humain avait des poils et j’ai réalisé que les poils, comme tout autre élément de notre corps ont des fonctions physiologiques très importantes. Tout d’abord, ils permettent le maintien du film hydrolipidique de la peau et la régulation de la transpiration. Par endroits, ils permettent également de retenir les odeurs et de nous protéger de certaines agressions extérieures (poussières, insectes, bactéries). Tel un système d’alarme, ils nous préviennent également de certaines sensations comme le froid ou les brûlures et peuvent décupler le côté plaisant des sensations plus agréables, comme les caresses par exemple !
Bref, j’ai réalisé que mes poils ne me voulaient aucun mal, bien au contraire! Néanmoins, malgré toutes ces réalisations, l’idée de ne plus m’épiler me dérangeait. Pourtant, dans certaines cultures et sociétés, la pilosité féminine n’est pas un tabou et j’ai personnellement rencontré deux jeunes filles de pays africains différents qui m’ont expliqué que leurs poils étaient synonymes de beauté dans leur société. Si seulement c’était le cas dans la mienne… et dans ma tête surtout!
Car pour moi, l’épilation n’a jamais été un plaisir, c’est une véritable contrainte, une perte de temps et d’argent ainsi qu’une source de dépenses, de déchets et de pollution et de douleurs dont je me passerais bien…
Ce qui a changé
En un an, j’ai tout de même réussi à amorcer certains changements en réduisant ma fréquence d’épilation et en cessant d’épiler certaines parties de mon corps. Mais pour le reste, je ressens encore un certain malaise à l’idée de laisser mes poils pousser librement. Pourquoi? À cause du regard des autres principalement… et du mien aussi. Parce qu’à chaque fois que je vois mes poils, j’entends les réflexions qu’on a pu me faire, je vois le regard que d’autres ont pu poser sur eux… alors je préfère ne plus les voir, pour ne plus penser à tout cela. Pourtant, dans le fond, je n’ai rien contre mes poils et je sais qu’ils sont là pour plusieurs bonnes raisons.
Malgré tout, alors que je fais de nombreux efforts dans tous les domaines de mon quotidien pour réduire mon empreinte écologique, côté poils, ce n’est pas gagné ! J’ai néanmoins abandonné les bandes de cire dépilatoires pour privilégier l’usage de mon épilateur électrique puisque j’en ai un (le même depuis une dizaine d’années). Une fois que toutes les lames de mon rasoir seront usées, j’utiliserai la tondeuse de Mister Vert. Et je continuerai d’aller chez l’esthéticienne… c’est un luxe, mais le mode de vie minimaliste que j’ai adopté ces dernières années me permet de faire beaucoup d’économies alors je préfère, autant que possible, que quelqu’un d’autre m’arrache les poils plutôt que de m’infliger cette douleur à moi-même…
En attendant le jour où je ferai peut-être la paix avec mes poils…
Je vous propose à présent de découvrir le témoignage de 4 lectrices sur la question…
Justine
L’épilation est une question « d’image » on accepte ou on n’accepte pas de correspondre à l’image de la femme aujourd’hui (imberbe). Pour ma part je suis brune avec des origines du bassin méditerranéen, je fais donc partie des femmes dont la pilosité dérange.
J’entends depuis petite des « tu as des poils sur les bras c’est immonde » parce que j’ai un duvet brun comme certains hommes. Afin de limiter ces réflexions et me débarrasser d’une petite partie de cet impératif : j’ai fait l’épilation laser sur les jambes parce que je me sentais mal vis a vis de cette pilosité « sale ».
À l’époque j’étais dans l’idée de tout éradiquer, mais aujourd’hui je préfère réapprendre a vivre avec une partie de ma pilosité, notamment la pilosité intime qui a un rôle réellement bénéfique! Il faut savoir que l’épilation intégrale ou presque fragilise les muqueuses ce qui induit des mycoses, infections et donc une prise de médicaments ou associés.
Aujourd’hui j’en ai eu marre de me faire du mal (brûlures, irritations) j’ai donc décidé de ne m’épiler que lorsque j’en ressentais le besoin personnel (et non plus pour les autres ni même pour celui qui partage ma vie). J’utilise la tondeuse une fois par semaine pour les aisselles et beaucoup moins pour les jambes. J’utilise aussi une tondeuse électrique que j’avais déjà, mais il existe de vieilles tondeuses à main!
Irène
Cela fait un an ou deux que je réfléchis au rapport que j’entretiens avec l’épilation, pour différentes raisons. J’ai lu plusieurs témoignages de femmes qui ne s’épilaient plus ou presque, avant tout parce qu’elles revendiquent leur liberté de choix par rapport à ça, et la volonté de ne plus se faire mal en s’épilant très régulièrement. Pin-up bio nous parle ainsi de son expérience sur son site internet et recommande d’utiliser une tondeuse, une option un peu plus bienveillante pour son corps. De mon côté, j’étais aussi gênée par les bandes jetables et autres déchets, et l’épilateur électrique était à la fois long à utiliser, assez douloureux, et pas si efficace sur le long terme (et puis, si on peut se passer d’un appareil électrique de plus, c’est bon à prendre !).
J’ai donc choisi d’espacer davantage les épilations et de prendre ça comme une possibilité et non comme une obligation. Cet été, j’ai ainsi décidé de rester environ 1 mois et demi sans être épilée du tout. Je suis partie en vacances comme ça. Cela a parfois engendré des discussions amusantes (NB : je faisais du wwoofing donc j’étais hébergée chez des gens que je ne connaissais pas). Surtout, cela permet de relativiser la chose : finalement personne ne nous fuit et ce n’est pas si rebutant que ça. Je n’ai cependant pas arrêté de m’épiler, simplement, je laisse chaque fois le temps à mes poils de repousser complètement (que ce soit les sourcils ou les jambes, ou bien les aisselles). Cela ne me gêne plus vraiment de sortir si je ne suis pas parfaitement épilée. Pour les jambes je préfère ensuite aller en institut et me faire épiler à la cire, ce qui me laisse bien deux mois tranquilles. Je vais dans un institut “bio”, ce qui limite un peu la casse… mais je sais que ce n’est pas la panacée ! Pour les sourcils, je teste depuis la rentrée l’épilation au fil pratiquée par une esthéticienne à domicile. C’est vraiment rapide et efficace, le résultat est très net et ça dure longtemps. On utilise seulement une petite quantité de fil, c’est plutôt économique ! Il y a ensuite des zones que je ne touche pas, notamment le pubis. Je “desépaissis” un peu de temps à autre avec une tondeuse (quand j’y pense!) mais c’est tout.
En ayant espacé ces séances d’épilation, j’ai gagné beaucoup de temps, un peu d’argent, et réduit les déchets produits. Surtout, j’assume mon corps comme il est même lorsque je ne suis pas épilée du tout. Je sais toutefois que je pourrais faire mieux, mais j’ai pour l’instant trouvé un équilibre qui me satisfait.
Clémentine du blog Clémentine la Mandarine
Je ne me suis jamais épilée, j’ai toujours été persuadée, sans avoir testé, que ce serait trop douloureux. Par contre, je me rasais presque quotidiennement les aisselles et les jambes, notamment en été. Et puis, avec la naissance de Petit Lutin, mes priorités ont changé, et j’ai commencé à zapper le rasage lorsque mes aisselles et mes jambes sont couvertes, c’est-à-dire quand ce n’est pas l’été. L’hiver, mes poils me tiennent chaud 😉 Mon Amoureux ne s’en est jamais formalisé. Il faut aussi souligner que je suis pourvue à la base une pilosité faible et que je ne vais jamais à la piscine.
Après des irritations sous les aisselles, j’ai arrêté de me raser. Aujourd’hui, j’utilise la tondeuse de mon amoureux, réglée sur le minimum : adieu les micro-coupures irritantes ! Pour les jambes, j’utilise toujours un rasoir, uniquement les jours où je porte des jupes ou des shorts. Je suis donc passée à une éradication minimaliste des poils, qui me convient parfaitement et qui me permet d’avoir grandement diminué la quantité de rasoirs jetables que j’utilise. Quand à la mousse à raser (je ne sais même pas si ça existe pour les filles ?!), je n’en ai jamais utilisé. J’utilise tout simplement du savon d’Alep.
Lucie
Pour ma part je me suis toujours posé la question : je n’ai jamais vraiment eu envie de m’épiler mais suite à des moqueries (même si ça remonte à loin maintenant) j’ai fini par me conditionner. J’ai à peu près tout fait : rasoir, cire maison, la cire au sucre esthéticienne traditionnelle, esthéticienne low cost , épilation laser. Et puis ça à fait tilt suite à des discussions entre amis et la découverte de Pin-up Bio. Et du coup j’ai sauté le pas, je ne m’épile plus depuis quelques mois : je tonds !
1 à 2 fois par mois actuellement parce que mon chéri bosse loin, j’envisage 1 fois par semaine en été. Les avantages que j’ai pu constater à la tondeuse :
- pas de douleur
- pas de peau sèche
- visuellement c’est comme une petite repousse
- c’est plus doux qu’une repousse habituelle
- c’est écologique et économique (piles rechargeable ou batterie)
Personnellement j’ai une tondeuse féminine, comprendre tondeuse spécial pubis… plutôt petite donc et ce n’est pas super pratique pour les grandes surfaces comme les jambes. Du coup je pense peut-être me prendre une tondeuse classique, pour homme, pour faire les jambes et garder la petite pour les aisselles à l’occasion, les petites zones et le pubis mais de manière respectueuse de mon corps.
Voici les quelques liens, du plus révélateur au petit plus, qui m’ont aidé :
Crédit photos: les 3 dernières photos sont l’oeuvre du photographe Ben Hopper
Un grand merci pour ces contributions et voici d’autres liens pour aller plus loin:
- Jamais sans mon poil sur Antigone XXI qui résume bien toutes les bonnes raisons de ne pas s’épiler.
- Parlons poils sur Kolibri qui nous raconte comment elle a arrêté de s’épiler.
- J’ai arrêté de m’épiler: le naturel en toute liberté sur la chaîne Youtube de Pauline du blog Les cheveux de Mini qui partage son point de vue ainsi que celui d’autres femmes.
Le regard des autres passe par celui qu’on a sur nous-même je suppose.
Il y a une phrase qui m’interpelle dans ton témoignage Natasha: « je préfère, autant que possible, que quelqu’un d’autre m’arrache les poils plutôt que de m’infliger cette douleur à moi-même… ». J’ai l’impression que tu oscilles sur un entre-deux: tu n’acceptes (pas encore) ta pilosité et de l’autre côté, tu n’acceptes pas l’épilation et préfères laisser porter cette « responsabilité » à quelqu’un d’autre. Cela m’interpelle. (il n’y a aucune critique, juste un constat 🙂 ).
Notons que les hommes, par le biais de la »mode » et des modèles masculins, commencent à subir le dictat du glabre.
Au final, on dit que l’adolescence est difficile, mais je trouve que devenir un(e) adulte maître de ses choix l’est encore plus tellement cela demande de déconstruire des idées, des remarques et, en parallèle, de se construire une estime et un amour de soi suffisants et que, pour ça, on a besoin des autres…
Merci à toutes pour la réflexion 🙂
En effet, je ne suis pas à l’aise avec mes poils ET je n’aime pas m’épiler. Je ne pense pas que les 2 soient incompatibles… Je préfère qu’ils soient arrachés à la racine, ce qui permet de prolonger les périodes sans épilation, et comme je trouve cela long, laborieux et douloureux, je préfère laisser cette tâche entre les mains d’une professionnelle qui fait ça en un rien de temps, de manière très efficace et qui sait atténuer la douleur… Comme toi, je pense que les choix que nous devons faire quand nous sommes adultes ne sont pas les plus simples: on doit questionner des habitudes bien ancrées et faire face au regard de notre entourage qui nous a toujours comme ceci ou comme cela et remarque et questionne le moindre changement… Tu es pleine de sagesse Emilie 🙂
Perso, j’ai beaucoup de chance (en tout cas à mes yeux) parce que je n’ai pas une pilosité débordante… Je ne me suis jamais épilée les jambes. Je m’épile les aisselles et le maillot avec un rasoir, à sec, si je puis dire… et je garde les lames relativement longtemps… plusieurs mois. Bon, après ma grossesse, et avec l’âge aussi je suppose, j’ai quelques poils plus sombres sur les jambes (au niveau des chevilles… c’est bizarre…) mais ça ne me tracasse pas et je fais comme si je ne les voyais pas… je suis bien plus zen comme ça ^^
Moi aussi, mes poils me tracassent moins qu’avant, c’est certain… mais ils me tracassent encore surtout à certains endroits. Mais peut-être qu’un jour, ils ne me tracasseront plus du tout ! 🙂
J’ai trouvé ton article très intéressant à lire, car d’une part je me sentais concernée par ton article, et d’autre part parce que c’est aussi un thème qui me touche beaucoup, et comme toi je suis toujours à la recherche de solutions pour cacher mes poils…
Pour les bras, j’ai trouvé une solution, si ça t’intéresse ! Je les décolore avec une crème spéciale qui se trouve facilement en pharmacie ! 😀 ça change déjà énormément, mais il faut faire gaffe au soleil et à ne pas le faire avant de sortir car ça laisse des traces sur la peau (le soir c’est mieux, car ça part pendant la nuit 😉 ). Pour ma part je m’épile une fois par mois bikini et jambes, et plus régulièrement les aisselles… mais ces poils, qu’est-ce qu’ils nous embêtent quand même !! :O bisous !
Merci pour ton astuce. Personnellement, je ne me suis jamais décoloré les poils et je ne pense pas que ce soit vraiment discret sur une peau matte, mais peut-être que je me trompe? Et de quoi est fait cette crème? Car l’idée de mettre des produits chimiques sur ma peau me dérange aussi. C’est chouette en tous cas que tu aies réussi à trouver une solution qui te satisfait 🙂
Moi aussi j’ai réfléchis à est ce que c’est la société qui fait que je m’épile. Mais c’est vraiment quelque chose que je ne supporte pas et que je n’ai jamais aimé. Même enfant je trouvais ça inesthétique au possible et me demandais si je serai amoureuse d’un homme plus tard, parce qu’ils sont tellement poilus…
Donc je sais que je ne laisserai jamais tomber l’épilation
J’avoue que j’ai souri en lisant ta réflexion au sujet des hommes poilus 🙂 Mais finalement, ne se fait-on pas plus facilement aux poils des autres qu’à ses propres poils?
Pour moi aussi, c’est la tondeuse électrique une fois par semaine voir moins souvent…
Je suis brune avec la peau blanche (bien blanche!) et bien poilu surtout au niveau des bras. J’ai subis des moquerie comme beaucoup mais aujourd’hui, je suis plus « zen » vis à vis de mes poils et surtout, je me moque de ce que pense les autres…
C’est très libérateur j’imagine de réussir à se moquer du regard des autres dans ce domaine 🙂
L’épilation…
Hum, je me souviens avoir commencé au collège. Je voyais les pubs à la télé, pour le rasoir qui fait un corps de déesse, des jambes toutes douces et tout, du coup j’ai pris le rasoir de mon père, sa mousse (j’en ai mis une tonne !) et j’ai rasé. En fait je ne me souviens absolument pas si les poils de mes jambes étaient si présents que ça, je sais juste qu’à partir du moment où j’ai commencé, j’ai continué. Plutôt de manière ponctuelle en fait, tout comme les aisselles. En fait mes poils ne me dérangent pas tout le temps. Souvent, je n’y pense pas. Mais je dois bien avouer que j’ai quand même du mal quand je sors en robe ou en débardeur, j’ai l’impression qu’on ne va voir que ça.
Pourtant, je me dis « et alors ? », mais la peur du regard des autres est trop forte. Je ne peux m’empêcher de penser à ce qu’ils vont penser, ce qui est bête quand on y réfléchit, comment savoir ce qu’ils peuvent penser ? Comment puis-je me dire qu’ils vont me fixer, voir mes poils, et réagir de telle ou telle manière ? Et s’ils disent quelque chose ? J’aimerais tant arriver à ne pas m’en soucier, mais pour le moment c’est compliqué.
Pour les poils de mes aisselles, j’ai tendance à les trouver « normaux », ils ne me dérangent pas spécialement, je ne trouve pas ça anti-féminin, anti-sexy ou quoi que ce soit. Tout comme sur les photos que tu as mis dans l’article en fait. Je ne trouve pas ça moche ou autre, au contraire. Mais pour les jambes – les miennes, celles des autres femmes, je ne fais pas spécialement attention, chacune ses jambes – j’ai plus de mal. J’ai cette idée que ça fait « masculin » (d’où est-ce que ça vient ? *oh rage, oh désespoir de constater comme on peut en venir à penser comme certains veulent qu’on pense*), du coup quand je vois mon compagnon, quand je vais à la piscine ou que je porte short/robe/jupe (sans collant) je fais attention à me raser/m’épiler.
J’ai testé beaucoup de choses. Rasoirs, crèmes d’épilatoire, cire froide, épilateur électrique. Le soucis c’est que ça me fait des poils incarnés, des boutons. Parfois ça dure très longtemps (j’ai une rougeur sur une aisselle à cause d’un poil incarné, par très ragoutant mais le temps que la peau cicatrise, le nouveau poil était déjà là, et déjà incarné, du coup re belote !)…
Du coup il y a quelques années j’ai décidé d’aller chez l’esthéticienne pour mes aisselles. J’ai constaté du mieux niveau poils incarnés, et ça dure plus longtemps que quand je le fais toute seule au rasoir ou à la crème (je sais pas du tout faire avec les bandes de cire froide au niveau des aisselles). Pour les jambes parfois (pour les grandes occasions ou quand je veux que ça dure), je vais aussi chez l’esthéticienne, et c’est bien mieux que de le faire moi-même.
Et le maillot… J’ai testé, deux fois, depuis début 2015. Très douloureux la première fois, surtout que je le touchais jamais ou presque, le taillant un peu pour quand les poils étaient trop longs), et là il y a un peu plus d’une semaine re épilation. J’étais absolument contre au départ, puis j’ai voulu voir (je suis contre mais ça se trouve c’est bien, essayons, faisons nous un avis). Et là… Je suis en train d’en revenir. D’abord, évidemment, j’aurais du m’en douter, j’ai des poils incarnés, encore ! Et ça m’ennuie bien plus d’en avoir sur le pubis que sur les aisselles. Ensuite j’ai lu des choses sur l’utilité des poils à ce niveau là (qui ont été un peu redire par Justine dans ton article) qui font que je suis un peu refroidie (et puis il y a aussi la case payer l’esthéticienne pour un maillot intégrale, et j’avoue que je préfère mettre cet argent dans autre chose qui me parait bien plus primordial dans ma vie).
Du coup voilà pour mon vécu. Je suis contente de voir que de plus en plus on en parle, de cette non-épilation. Parce qu’on est pas des poupées, on a des poils nous aussi, et je n’aime pas me dire que des gens, des marques, des lobies ont tout fait pour mettre dans la tête des gens que poils de femmes = moches, sales, beurk, pas féminin, toussa toussa.
Comme le dit Une jeune idiote dans un article, notre corps nous appartient, et il est tant que je l’intègre, que chacun l’intègre. Parce que cela va pour notre propre corps, mais pour le corps des autres, que trop souvent les gens (moi-même je l’ai fait, le fais encore même si je m’efforce d’arrêter) scrutent l’autre, se moquent, jugent l’autre sur leur propre façon de voir les choses. Et je veux dire stop à ça.
Alors merci beaucoup pour cet article qui permet de réfléchir. 🙂
Merci à toi pour avoir pris le temps de partager ton expérience et ton ressenti. J’espère que tu trouveras bientôt la meilleure solution pour toi et ton bien-être 🙂
Me revoilà, sur la tablette cette fois ! 😉
Natasha tu es déchaînée niveau articles lol, j’adore !
C’est un sujet qui me tient à coeur vu que pas mal brune et ayant hérité de ma maman brésilienne… Je suis un peu dans la même optique qu’Irène c’est-à-dire que j’ai depuis un moment réduit les épilations et je continue à les réduire. Pendant longtemps j’ai eu un épilateur électrique et quand il m’a lâchée je n’allais que chez l’esthéticienne. Mais c’est assez cher et même pas toujours réussi alors j’ai réinvesti dans un épilateur électrique qui fait aussi tondeuse avec une batterie, pas super écolo certes, mais ça a une longue durée de vie au final et je ne m’en sers pas à tout bout de champ. Et l’esthéticienne c’est pour ce que je ne parviens pas à faire seule (dessus des lèvres par exemple ou un ensemble pour l’été). Après comme Irène je laisse repousser sinon de toute façon ça ne part pas bien après à la cire. Par contre, il y a des endroits limite où c’est même pas la peine de me supplier ! Les bras par exemple, qui sont assez velus (et tout doux) c’est hors de question!!!! Et en fait, à part sur les photos où on ne peut pas les louper, les gens s’en fichent et ne m’ont jamais fait de remarque. J’envisage de porter plus de robes et jupes longues même si ça fait pas mal de tissu aussi. Mon mari s’est fait une raison, on vieillit tous les deux alors dans la mesure où le physique importe de moins en moins je me dis que j’ai pas à devoir forcément m’en faire pour ce que pensent les autres.
Merci pour tous tes articles. J’adore aussi ton choix de photos, les nanas sont déjà jolies à la base alors ça aide mais quand je les vois, à part niveau maquillage, je m’identifie volontiers à elles, telles qu’elles sont avec leurs aisselles au naturel. Ça ressemble plus à MA réalité. 😉 A plus!
J’avoue avoir beaucoup de temps devant moi ces dernières semaines pour me faire plaisir côté blog… mais ça va pas durer alors il faut en profiter 😉 Merci beaucoup pour ton partage d’expérience. Moi aussi, maintenant que j’ai décidé de ne plus acheter de bandes dépilatoires du tout, la lèvre ce sera chez l’esthéticienne. Et bien évidemment, je n’ai pas touché à mes bras depuis une dizaine d’années et je ne risque pas d’y retoucher! Paradoxalement c’est là que je suis le plus poilue (bon à part les parties intimes bien sûr!), et pourtant c’est là que j’accepte le mieux mes poils… Tant de contradictions…
Un jour, alors que je n’y avais jamais prêté attention, on m’a fait remarquer « qu’à mon âge », il serait peut-être temps de m’épiler les jambes. Je devais avoir 13 ou 14 ans à cette époque. J’étais encore toute blondinette. Je me suis mis à aller chez l’esthéticienne moi aussi, régulièrement, c’est devenu une obsession, une véritable traque… S’il avait été socialement acceptable de porter une pince à épiler en pendentif, je l’aurais sans doute fait !
Je ne m’épile plus ni les jambes, ni le maillot depuis 9 mois environ. Le regard des autres, qui était moteur de certaines de mes lubies, n’a plus la place que je lui accordais auparavant. J’ai appris à aimer mon corps, tel qu’il est, et l’homme qui partage ma vie n’a jamais eu l’indélicatesse de me pointer du doigt. Je continue de raser mes aisselles, de temps en temps, parce que mon voyage me porte dans des pays où il fait très chaud, très humide, et que, par conséquent, je transpire…
Ah, et au sujet du maquillage, dont tu parlais dans un précédent billet, j’utilisais Zao moi aussi et puis j’ai totalement arrêté de me maquiller… Je n’en ressentais plus le besoin.
Merci pour ton travail Natasha, c’est un plaisir de te lire,
Ombeline
Merci beaucoup Ombeline ! J’ignorais que tu suivais mon blog, ça me fait très plaisir car je suis ton (votre) voyage avec plaisir aussi 🙂 ! C’est vraiment super que tu aies réussi à « faire la paix » avec tes poils… surtout qu’en voyage, je sais que c’est bien la dernière chose dont je souhaite me préoccuper!
Depuis la lecture de cet article : http://www.pinupbio.com/loutil-de-beaute-bienveillante-indispensable-la-tondeuse/ je suis passée à la tondeuse de Mister ! Quel bonheur de ne plus souffrir !!! 🙂 j’espère que notre société évoluera rapidement sur ce point, sortons nos poils !!
Il semble que cet article a convaincu beaucoup de personnes de piquer la tondeuse de leur compagnon !
Ton article résume vraiment très bien nos interminables questions concernant les poils… Nous sommes des mammifères, c’est donc naturel et logique d’en avoir, malheureusement les critères de la société et donc le regard des autres nous empêchent d’assumer complètement…
De mon côté, j’ai beaucoup diminué ma fréquence d’épilation mais je me sens parfois obligée de le faire lorsque j’ose sortir en short/jupe, ou débardeur… et malheureusement, j’ai déjà entendu de nombreuses réflexions sur des personnes sortant sans être épilées alors je ne suis pas à l’aise lorsque mes poils sont visibles…
Et quand la personne vivant avec nous n’aime pas ça, ce n’est pas évident!!
J’espère qu’on arrivera à accepter un jour!!!
Comme toi, je m’épile moins souvent qu’avant, environ tous les 2 mois, mais je ne mets jamais de débardeur ou de shorts à moins d’avoir la peau (presque toute) lisse… Ton commentaire me fait penser que j’aurais bien aimé avoir l’avis de plusieurs hommes sur la question…
C’est vrai tu as raison, nous n’avons pas d’avis masculins! je pense connaitre très peu d’hommes qui acceptent une femme qui ne s’épile pas…c’est bien dommage qu’ils ne nous donnent pas leur témoignage!!
J’étais contente de voir que tu allait faire un article sur l’épilation! Personnellement j’ai commencé très jeune (vers 10ans, j’ai eu la « chance » d’avoir une puberté précoce) à m’épiler tout le corps. Oui tout. Je me demande d’où m’est venue cette idée saugrenue à cet âge la, d’autant plus que ma mere ne s’épile pas. J’ai aussi essayé toutes les méthodes (à part l’esthéticienne, je trouvais ça tellement intime que je ne pouvais pas le confier à quelqu’un d’autre). C’est devenu encore plus obsessionnel quand j’ai eu mon premier copain : j’etais persuadée que s’il voyait un poil ça le rebuterai. Puis avec mon copain actuel, je me suis « laissée aller » comme dirait certains, et quand je me suis rendue compte que ça ne le dérangeait pas du tout j’ai carrément laissé mes poils vivre leur vie (enfin uniquement au niveau du sexe). Je crois que ça a été une des meilleures décision de ma vie. Aujourd’hui voir un sexe intégralement épilé me mets carrément mal à l’aise (avec tout l’imaginaire associé à la petite fille, domination de la femme et tout ça). Puis j’ai lu l’article d’Antigone XXI que tu cites, et je me suis posée des questions sur mes autres poils. J’ai totalement arrêté de toucher à mes jambes et je me suis rendue compte que l’épilation était une aberration puisque j’y ai peu de poils, qu’ils sont blonds et très fins, bref personne ne les voit (à moins de mettre le nez dessus). Pour mes aisselles ça a été plus dur, dans mon imaginaire ça faisait vraiment crade. J’me suis dis que j’allais les laisser pour voir (à la réflexion je n’avais jamais vu mes aisselles poilues), et finalement ça ne m’a pas dégoûté, j’ai donc décidé de les laisser. Ça fait plus de six mois et je ne suis pas encore tout à fait à l’aise avec ça. J’ai du mal par rapport au regard des autres et moi même je trouve que ça fait tache lorsque je porte une tenue sexy ou habillée. Je pense que je vais aussi investir dans une tondeuse (pour l’instant je raccourci au ciseaux mais c’est pas joli joli).
en tout cas je conseillerai à chaque femme de ne pas s’épiler pendant un petit moment, histoire de pouvoir voir son corps avec des poils (la plupart des filles que je connais se sont épilé au premier poil et ne se sont jamais vu au naturel), et surtout avec notre regard d’adulte (vu qu’ado c’est plus difficile d’avoir un jugement objectif) afin de savoir si on aime ou pas ses poils et pourquoi. ^^
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de partager ton expérience ! Je partage ton avis: on devrait toutes passer par une période sans épilation pour (re)découvrir notre corps au naturel… et se forger une opinion sur nos poils ensuite !
Ah la question des poils ! Le regard que l’on porte sur soi, que les autres surtout portent sur nous, et puis tout ce que l’on intègre comme norme ou croyance malgré soi … Merci pour cet article plein de sincérité et merci aussi pour tous les commentaires qui donnent à voir comme chacune s’accommode ou non de ses poils.
Alors que ma mère ne s’est jamais épilée et a toujours refusé ce diktat, j’ai commencé à me raser bêtement les jambes vers 15/16 ans sous la pression de mes copines qui s’épilaient toutes ! C’est drôle comme souvent ce sont nos pairs qui participent au conditionnement…Je l’ai rapidement regretté car la nature de mes poils a changé avec le rasage. De clairs et fins ils sont devenus plus épais et plus foncés et se voient donc davantage. Je l’ai regretté aussi car je le vis comme une contrainte. Je ne parviens pas à m’affranchir totalement de cette norme du corps lisse. Je peux passer de longues périodes avec mes poils aux jambes et puis je m’épile. Idem pour les aisselles et le maillot ! Bien évidemment c’est plus simple d’assumer ses poils l’hiver qu’en plein été au bord de l’océan. Mais je m’y emploie, je tente ! J’utilise un épilateur électrique pour les jambes et le maillot et un rasoir pour les aisselles. Au départ une copine m’avait donné son vieil épilateur et j’en ai racheté un quand il a rendu l’âme. Je l’ai depuis plusieurs années, c’est un modèle de base. Le rasoir est jetable, et j’en achète un tous les ans environ. C’est donc un compromis, une consommation mesurée qui tient compte de l’aspect écologique et de ce que je peux accepter. Par contre, j’ai fait le choix de ne pas m’épiler les sourcils, ou les orteils, ou encore les cuisses. « Je fais le minimum requis selon les circonstances et mes envies ». Je n’en suis pas satisfaite mais pour l’instant c’est ainsi. 😉 Moi aussi Sarah je souhaite que l’on parvienne davantage à s’accepter telle que l’on est.
Merci à toi de partager ton ressenti et tes expérience Béa. Comme toi, j’ai opté pour un compromis: fini l’épilation de certaines parties du corps, et pour le reste, fini le matériel jetable… même si la tondeuse et l’épilateur deviendront des déchets un jour, ils en produiront moins que les bandes, le rasoir et le reste. Et puis même si chez l’esthéticienne, j’y laisse des déchets, ça me laisse tranquille pendant un bon moment…
Après le maquillage, l’épilation! 🙂
Là aussi, je me suis toujours épilée (à l’épilateur) jambes + aisselles depuis le collège, puis le maillot un peu plus tard… J’ai « de la chance », je ne suis pas extrêmement poilue alors je n’ai jamais eu besoin de le faire trop souvent et la repousse n’est pas catastrophique. Et puis ça ne m’a jamais dérangé de les laisser pousser un peu, je m’épilais tous les mois environ, tant pis si je dévoilais des jambes qui n’étaient pas parfaitement épilées.
Cependant, à peu près au même moment que le maquillage, j’y ai un peu réfléchi… Surtout, il faut dire que j’habite actuellement au Mexique, et mon épilateur tourne au ralenti sur les prises mexicaines… Ce qui n’est pas franchement pratique ! J’ai donc tout simplement arrêté de m’épiler, depuis quelques mois maintenant, et je le vis bien. Oui, ça fait un peu bizarre au début de revoir ses jambes poilues, mais ça ne me perturbe pas plus que ça, et je ne me sens pas moins sexy ! J’ai passé 3 semaines de vacances à la plage pendant les fêtes, en maillot tout le temps et donc non épilée… Ca ne m’a pas empêchée de rencontrer mon amoureux (qui aime bien mes poils lol) et je n’ai eu aucune réflexion! Comme quoi… Parfois, des regards s’attardent un peu sur mes aisselles (ceux de mes élèves surtout) mais ça me fait plus sourire qu’autre chose 🙂
Bref, j’ai grâce à ça et au maquillage (ou plutôt au non-maquillage) appris à accepter mon corps tel qu’il est, dans sa forme naturelle, et je me sens très bien comme ça !
En tout cas, merci de partager tout ça avec nous ! A bientôt,
Jasmine
J’adore le fait que tu as rencontré ton chéri pendant ta période « à poils » ! Merci à toi aussi de nous faire partager ton expérience 🙂
A l’épilation, la corvée! Désagréable au possible, mais si on veut l’éviter, faut assumer ses poils, et là, bon courage!!
Perso, je suis toujours en pantalon, donc je peux espacer au maximum.
Pareil, en hiver je m’en souci moins puisque je suis toujours en pantalon et en été, quand j’ai du « retard » dans mes épilations et bien je reste aussi en pantalon… mais si je meurs d’envie de me mettre en shorts tant il fait chaud parfois! C’est fou quand même ce qu’on arrive à se faire subir pour quelques millimètres de poils… !
J’aime tant ces articles participatifs! Et j’aime aussi le ton pas du tout moralisateur de ton article… et des témoignages! Je crois qu’arrêter peu à peu, se permettre de ne pas être toujours parfaite est déjà un grand pas! Et c’est aussi une excellente idée que de proposer la tondeuse pour au moins éviter cette atroce souffrance que peut être l’épilation sur certaines parties de notre corps! Et puis, je n’avais jamais vraiment pris le temps de penser au côté « déchets » du fait d’enlever ses poils et je trouve que c’est une des belles réflexions que fait ton article… Si on doit le faire pour les raisons qui nous appartiennent, au moins, faisons-le de façon un peu plus verte! 🙂
Merci encore une fois Natasha de parler de sujets si importants 🙂
K.
Merci beaucoup pour ton adorable message Kolibri 🙂
Bonsoir !
Depuis l’été dernier j’ai cessé de m’épiler et c’est une véritable libération. C’est une réappropriation de son corps. On apprend à l’aimer tel qu’il est. Et c’est très important. Au début c’est difficile d’accepter ses poils que l’on n’avait pas l’habitude de voir aussi longtemps, aussi nombreux haha. Mais une fois que l’on y est habituée… Pouah ! Cela fait un poids en moins. Un gain de temps, d’argent, une allègement de l’esprit. Et c’est jouissif 🙂
P’is mes poils de gambettes m’ont sauvé d’une tique ! Depuis je ne peux plus m’en séparer !
Comme c’est mon premier commentaire sur ton blog, j’en profite que j’apprécie grandement tes articles et que c’est toujours un plaisir de te lire ! Bonne continuation !
Oh génial l’histoire des poils qui t’ont sauvé d’une tique ! Merci beaucoup pour ton commentaire 🙂
J’ai décidé de passer une année complète sans m’épiler, pour voir. J’ai des origines d’Italie, les cheveux noir avec un pilosité très dense à chaque endroit.
Je suis très féminine cependant, je mets souvent des jupes courtes, je ne sors jamais sans boucles d’oreilles, etc. S’agrémenter de petites chose EN PLUS pour varier, changer, se sentir plus belles, ok. Devoir S’ENLEVER une partie de sois même pour être belle, il en est hors de question!
==> Je me suis inventer un monde où le critère de beauté des hommes serait d’avoir les yeux jaunes.
Tous mettent des lentilles, certaines sont jetables, d’autre durent 3 semaines, on peu aussi se brûler les yeux avec du produit pour les colorer régulièrement même si c’est très douloureux, ou utiliser le laser pour que ce soit à vie…
Si jamais ils n’ont pas eu le temps de le faire cette semaine, ils s’empêchent de sortir, ils ont hontes, ou bien ils mettent des lunettes de soleil quand bien même il fait un temps pourri et qu’on n’y voit presque rien.
Quiconque arriverait sur cette planète leur dirait : « Mais vous êtes complètement fous, c’est du grand délire! PERSONNE ne naît les yeux jaunes, ça n’existe pas!! Autant l’accepter tout de suite et passer à autre chose, vous gagnerez du temps! »
Alors depuis j’arrête de vouloir avoir les yeux jaunes, parce que je ne suis pas sortie de l’utérus de ma mère avec un rasoir bic ni un paquet de bandes de cires à côté de moi.
Et tant pis pour celui qui est choqué ou qui se moque, car de nous deux s’il y en a bien un qui est risible… c’est lui avec ses idées complètement absurdes, fausses, inutiles et dénuées de sens réel! 😉 Du coup je rigole doucement…
Haaa….! L’ignorance du gros bêta, qui croit être plus évolué et moins bête, en tentant de s’éloigner le plus possible de son ancien état… de bête ^^
Mais quel esprit intelligent et créatif ! J’adore ta manière de voir les choses, pleine de bon sens (et d’humour bien placé aussi… !). Je reviendrai lire ton commentaire les jours où j’aurais besoin de voir la vie… d’une autre couleur 😉 Merci pour ton partage !
Très intéressant à lire ton article ! L’épilation est une contrainte pour moi également, je ne m’épile comme toi que certaines parties du corps et l’hiver j’arrête de m’épiler tout simplement !
Deltreylicious
Ah moi l’hiver je ralentis… mais je m’épile quand même encore… j’ai encore du chemin à faire !
je reconnais beaucoup l’histoire de ma fille à travers cet article, elle n’a que 11 ans elle a une magnifique peau matte et malheureusement une forte pilosité Afin d’éviter toutes moqueries de ses camarades, (les enfants ne se font pas de cadeau entre eux) nous n’avons pas eu d’autre choix que d’opter pour la crème dépilatoire, la solution la plus douce pour elle pour le moment mais plus grande je pense que l’esthéticienne serait LA meilleure solution
Je comprends le choix de ta fille et il est certain que la crème dépilatoire est plus douce que d’autres méthodes… mais c’est tellement plein de produits chimiques ! Pauvre puce ;-( Moi je devais avoir 12-13 ans lorsque j’ai commencé à aller chez l’esthéticienne… J’espère qu’elle vivra mieux sa pilosité avec le temps ou qu’elle adoptera des méthodes plus saines et douces pour sa peau et sa santé.
Coucou ! Décidément, tes derniers sujets changent un peu, et j’aime beaucoup les témoignages à la fin. En voyant le titre je me disais justement : tiens, ça me fait penser à Pin up bio 😉 Merci pour ce ton un peu plus personnel et à bientôt pour tes prochains articles !
En effet il est certains sujets qu’il me semble plus logique d’aborder d’un point de vue plus personnel car je réalise que dans certains domaines, avant de pouvoir réduire mon empreinte écologique, mes déchets etc., je dois surpasser certaines barrières sociales. Autant on ne peut débattre au sujet des emballages plastique par exemple car je ne pense pas que qui que ce soit soit culturellement attaché à l’usage du plastique, autant je pense qu’on ne peut simplement dire « il faut arrêter de se maquiller » ou « il faut arrêter de s’épiler » parce que ça pollue… On touche-là à des problématiques ancrées dans certaines croyances difficiles à bousculer parfois. Heureuse en tous cas que cet angle plus personnel te plaise 🙂
Hello !
J’aime beaucoup la façon dont tu parles des poils, de ton rapport à eux, parce qu’on sent toute l’évolution qu’il y a, tout le passif, et la conscientisation de ce qui est devenu un problème. Bref 🙂 tu écris bien et on peut se reconnaître dans ton récit, dans certains passages, parce que tu laisses cette ouverture.
Pour ma part, très brune à la peau très (très lol) blanche ! Ma pilosité est assez inégale, et j’ai appris il y a peu qu’elle n’était finalement pas très imposante. Parce que de mes 9 ans à il y a deux ans à peu près, je pensais que j’étais extrêmement poilue : c’est le regard que je portais sur moi, sans pour autant avoir subi (de ce que je me souvienne, du moins) de réflexions désobligeantes (un ou deux tout au plus, mais rien de grave). Comme quoi, le regard que l’on porte sur soi… Mais bon, je me suis rasée très jeune (les jambes), et j’ai commencé à m’épiler vers mes 14 ans (cire chaude maison), mais en revenant régulièrement au rasoir à cause de la douleur. Pour les autres parties du corps, c’était rasoir ou pince à épiler (sourcils). J’ai un temps été tentée de faire les bras mais finalement, j’ai résisté (allez savoir pourquoi, alors que, comme toi, c’était ceux qui me gênaient le plus…) !
Et puis il y a quelques années (trois ou quatre je dirais), j’ai commencé à freiner l’épilation des sourcils et du maillot ; il y a deux ans, j’ai presque cessé de me raser les aisselles : tant pis pour ceux que ça choquait ! Et à peu près dans le même temps, j’ai cessé totalement de m’épiler les sourcils. Libération ! Je me suis redécouvert un visage, a posteriori, en tombant sur des vieilles photos : on se rend compte à quel point l’épilation de cette partie du corps modifie l’expression faciale, et dans un sens, pour moi, l’identité..
Aujourd’hui, je rase très occasionnellement les aisselles, le maillot de même ; cela n’a jamais gêné les partenaires que j’ai pu avoir, j’ai même eu droit à plus de compliments qu’autre chose 🙂 !
En revanche, pour les demi-jambes, je continue de m’épiler de temps en temps (cire chaude), car mon regard là-dessus n’a pas tellement changé : je n’aime pas les voir, sans en être obsédée bien-sûr, mais je préfère la discrétion de mes gambettes bien blanches :p
Et au fait, j’ai adoré le commentaire d’Aléna, la petite histoire des yeux jaunes : géniale !
Merci pour ce partage en tout cas, c’est très enrichissant de lire les expériences des autres femmes (et hommes, qui commencent aussi à subir la pression des poils…) !
Merci, ça me fait plaisir de savoir que tu as apprécié ce ton plus personnel car je n’ai pas l’habitude de me livrer autant mais dans certains cas la réduction de son empreinte écologique passe par le questionnement d’habitudes et de pressions sociales qui demandent une réflexion personnelle; on ne peut pas simplement dire « s’épiler ça pollue alors il faut arrêter »… malheureusement ! Comme toi j’ai arrêté de m’épiler les sourcils… et comme toi je suis ravie de retrouver mon visage au naturel ! 🙂
Bonjour ! Ton article m’a fait ouvert les yeux sur certaines choses. Ça fait quelques mois que je me pose des questions sur l’épilation… Pour moi l’épilation était comme une corvée, et en voyant toutes ces filles sans poils, cela devenait un « complexe » Alors je m’épilais les jambres complètes ou rasais, je m’épilais aussi les bras, la moustache, les sourcils Etc…. Maintenant grâce à ton article, j’ai décider de ne pu m’épiler entièrement !
Je suis vraiment ravie de savoir que cet article t’a autant inspirée ! 🙂
Super article et bonne question! Merci de partager ton cheminement.
Pour ma part je suis plutot comme Clémentine, l’epilation non merci ca fait trop mal, j’ai testé l’esthéticienne pour les sourcils je me disais que c’etait une petite surface mais ma peau est tellement sensible que le temps que les rougeurs disparaisse les poils sont de retour… (Et c’est super la classe une barre rouge sur le tete).
Au final je n’utilisais que le rasoir, un pti coup sous la douche et hop. Je continues sous les aisselles, une petite taille en bas quand j’y penses et je me suis rendu compte que depuis quelques mois je zappais completement les jambes! Je penses que piquer la tondeuse de monsieur permettra de me sentir bien quand je mettrais les jupes! Merci pour l’astuce je n’y avais jamais pensé.
On qu’il faut souffrir pour etre belle, mais je penses qu’il faut s’accepter pour ztre bien.
Poil ou pas poil c’est a chacun de choisir comment il se sent bien!
Merci pour ton avis sur la question ! Je me demande bien ce qui a poussé quelqu’un à dire un jour qu’il fallait « Souffrir pour être belle » (et d’ailleurs pourquoi pas pour être beau ?! ) ! Comme toi, je pense que le bien-être commence par un travail sur la perception que l’on a de soi au naturel 🙂
Haha ça me fait bien rire de lire ton expérience de fille à la peau matte et poilue en France, j’ai eu la même que toi… en Inde! C’était la première fois qu’on me faisait des réflexions sur mes bras poilus, et j’y ai eu droit avec quatre personnes différentes! J’ai presque commencé à complexer… Mais j’aime bien mes poils sur les bras! Heureusement ils ne sont pas trop trop foncés (mais bien drus!). Par contre j’avoue que pour les jambes je pète régulièrement un plomb quand vient le moment de l’épilation, et je me pose avec la même régularité la question de tout épiler au laser ou de tout laisser pousser? (oui c’est un peu extrême) J’ai essayé la deuxième option et ça devient vraiment désagréable au bout d’un moment. Donc je continue d’utiliser des bandes de cire froide… pas très écolo mais c’est qui convient de mieux à ma peau hyper sensible et fragile. Je ne suis pas très contente de cette solution mais je me dis qu’il faut aussi faire en fonction de soi!
Oui en Inde l’épilation des bras est très répandue… toutes nos expériences prouvent bien que l’amour des poils est une question de regard, de culture et que donc, le besoin de se les épiler aussi… Je suis surprise que les bandes de cire froide conviennent à ta peau sensible… je trouve la méthode tellement agressive (malgré mes 15 ans d’expérience en la matière 😉 !). Moi non plus je ne suis pas entièrement satisfaite de mes méthodes d’un point de vue écolo… mais il est des fois où la paix de l’esprit est plus importante pour moi !
Visiblement, c’est un sujet qui fait mouche! Pour ma part, j’ai longtemps été chez l’esthéticienne, ce qui fait que mes poils poussent relativement doux et moins vite (merci maman). Du coup je ne me mets pas trop de pression lorsque cela repousse, ce qui fait que je m’épile environ deux fois par mois.
Pour ce qui est de la technique, le rasoir c’est exit pour moi, trop d’irritations et la repousse est horrible. Les bandes de cire froide ou chaudes avec tissu aussi, cela me laisse des bleus et m’arrache la peau. La seule épilation qui me convienne c’est électrique sur les jambes et cire sans tissu sur le maillot et aisselles. Je m’inflige tout moi même, non pas que j’aime mais c’est plus rapide et plus économique. J’ai bien essayé la cire maison mais je ne suis pas satisfaite pour l’instant…
Concernant la vraie question, s’épiler ou pas, je pense que c’est un choix personnel. Bien sûr que la société nous a conditionné à ne pas les aimer, mais on ne devrait pas s’épiler uniquement pour l’image que l’on donne si nous on n’en a pas envie. Par goût personnel, je préfère être épilée (et j’avoue qu’un homme poilu, ça m’est égal, mais j’avoue que la pilosité excessive du genre poils dans le dos me rebute un peu, argh, c’est mal?!), mais je ne m’outre pas du moindre poil qui dépasse. D’autant plus qu’avec le voyage, j’ai appris à être indulgente. J’avais choisi d’embarquer un épilateur électrique, plus écologique, dont je me sers parfois sur maillot et aisselles mais ce n’est vraiment pas une partie de plaisir. J’ai succombé à l’achat d’un pot de cire, et je dois dire que cela m’a soulagé (en faisant abstraction des produits qu’elle contient, pas joli 🙁 ). Mais j’avoue rester bloquée sur la solution le plus écologique et la plus douce pour ma peau, pas facile! J’avais bien pensé au laser ou la lampe, mais reste sceptique quand aux effets long terme sur la peau… Va falloir perfectionner une recette de cire maison!!
Bon désolée pour le roman! Dur de suivre ton rythme de publication!! 🙂
Merci pour ton partage d’expérience ! Comme toi je suis méfiante par rapport aux méthodes dépilatoires ‘permanentes’… je doute que cela puisse se faire sans séquelles dommageables pour la peau ! Aucun souci pour le roman, c’est toujours un plaisir de lire ton avis 🙂
Un très bon article, qui n’est pas orienté ou raciste comme le site de MIEL. Comme beaucoup de fille j’ai commencé à me raser le corps après des remarques désagréables sur ma pilosité, qui était on ne peut plus normale. Je n’appréciait pas particulièrement mes poils mais je les acceptait, c’était comme avoir la poitrine qui pousse, à quoi bon se sentir mal pour quelque chose de normal ? Malheureusement, j’ai bien vite adhéré à cette norme de l’épilation, en ayant rapidement l’impression de devenir plus adulte et d’avoir « révélé la déesse en moi » (vomit). S’en suit beaucoup de transformations jusqu’au jour où je me suis rendu compte que je me réduisait moi-même à une jolie poupée décorative et qu’il était temps que j’arrête de me pourrir la vie et la santé avec les talons, jupes, corsets, ceintures, bijoux, etc. Je me suis mise à me fringuer comme une butch, avec les cheveux très courts, et contre toute attente je plaisait toujours autant voire plus qu’avant. Il m’a encore fallut quelques années avant de remettre en cause le lavage de cerveau contre ces poils à éradiquer, mais plus le temps passait et plus ça m’apparaissait comme une corvée, voire même une humiliation. Au fur et à mesure chaque dépoilage était vécu comme une version inversée d’un rasage du crâne qu’on pratiquait de force à une certaine époque sur les femmes qui avaient fauté. J’avais l’impression qu’on étaient toutes coupables d’être des femmes, toutes condamnées à devoir se défricher pour ne pas subir la haine et l’humiliation d’une foule anonyme. Mon copain de l’époque m’a dit à ce moment là « tu peux arrêter de tout raser, ça sert à rien ». Non pas qu’il m’aie donné la permission, mais le soutien de la 2e personne concernée (après moi lol) est non négligeable et sans ça j’aurai pris certainement plus de temps à l’assumer. J’ai passé 2 ans sans aucun rasage ni épilation pendant lesquels j’ai effectivement redécouvert mon corps (à 25 ans, c’est drôle de « découvrir son corps »), ses sensations, son apparence,et sa beauté aussi… C’est incroyable ce qu’on peut se mutiler avec ces lames de rasoir ! J’ai redécouvert aussi les remarques désobligeantes (quoique bien moins fréquentes que ce à quoi je m’attendait), qui ont fini par me préférer les pantalons, les jupes longues, les collants opaques, les hauts à manches. Pour vivre heureuse avec ses poils, il faut vivre cachée malheureusement.
J’ai re rasé parce que je sentais une envie de nouveauté, de changement, j’ai vu une peau très belle, saine, rien à voir avec ce que j’avais laissé après 10 ans de rasage. Je ne sais pas encore ce que je vais faire pour la suite mais pour rien au monde je ne retournerais à mes automatismes précédents où 1mm de poil étaient inacceptables. J’espère très sincèrement que tu trouveras la force d’assumer ta pilosité, c’est comme une 2e puberté et c’est libérateur de se sentir belle sans s’amputer une partie de soi ^^ Il suffit d’avoir l’impulsion du début et ensuite ça va tout seul et on se demande pourquoi on a perdu tant de temps à retirer une partie de nous même ^^
Merci beaucoup pour ton témoignage et tes encouragements Vanessa 🙂
J’ai commencé à me raser les jambes à 12 ans (ma mère ne voulait pas avant), mais j’étais encore trop jeune pour le faire assiduement. Je n’ai jamais utilisé ni cire, ni crèmes. Jusqu’à 14-15 ans, je me rasais les aisselles une ou deux fois aux deux semaines. C’est ensuite devenu régulier, et même de plus en plus régulier! Au « plus fort de la crise », je me rasais les aisselles un jour sur deux et les jambes 2-3 fois par semaine. Et pourtant, mes poils ne sont pas si forts. J’ai toujours détesté être « obligée » de me raser, mais je le faisais quand même. Je n’ai jamais cru « le faire pour moi ». Alors, à 18 ans, après avoir commencé et adopté le sans-poing (no-poo, en français 😉 ), j’ai doucement arrêté de me raser. J’ai fait deux mois d’été, toujours en robe et en travaillant avec des enfants et des adultes qui ne m’ont fait aucune remarque, ni négative, ni positive. Pendant l’année scolaire, j’enseigne le ballet, et les aisselles rasées font partie de l’uniforme de la ballerine, alors je me rase maintenant les aisselles pour mon cours du samedi. Comme pour le maquillage (que je n’utilise qu’en spectacle), mes jambes vont être rasées pour le spectacle de fin d’année, mais elles vont tout de suite retourner à l’état sauvage après.
J’ai découvert que je trouve les aisselles poilues super sexy! Pour les jambes, j’aime mieux mes poils l’été, parce qu’ils sont moins plaqués sur mes jambes.
Merci pour ce bel article intéressant et bienveillant!
Merci pour ton partage d’expérience Agathe ! C’est vraiment super que tu aies réussi à trouver une routine d’épilation qui te convient à toi sans te soucier du regard des autres 🙂
J’ai récemment découvert qu’avoir mes poils de jambes décolorés me plaisait beaucoup! (J’ai une peau mate méditerranéenne.) Je les décolore à l’eau oxygénée et c’est vraiment joli. Je n’aimais pas mes jambes épilées, à cause des poils incarnés, et je n’aimais pas non plus mes jambes poilues, à cause de la couleur noire des poils (différents de ceux des cuisses, d’ailleurs, bizarre). Seul hic: ils sont loooongs… merci pour le tuyau de la tondeuse du compagnon!
De rien, j’espère que cette méthode te conviendra 🙂
Je m’épile rarement et uniquement les jambes parceque … bah au bout d’un moment ça me gratte !! Je n’ai toujours pas trouvé la méthode idéale et je fini souvent par raser car l’épilateur je trouve que c’est une grosse perte de temps .. mais bon, le lendemain ça pique et une fois que ça a repoussé ça gratte … en fait je pense qu’il ne faudrait jamais commencer à s’épiler car si mes poils de jambes étaient aussi discrets (tant esthétiquement que « physiquement ») que ceux de mes bras ça me gainerait bien moins ! Ils ont été rendus moches par les épilations répétées depuis … non je ne veux pas compter !!
Merci pour ton témoignage… en effet, je pense aussi que le fait de s’épiler empire l’aspect de nos poils quand ils repoussent… ça devient alors un véritable cercle vicieux et les poils de mes jambes sont bien loin d’avoir la douceur de ceux de mes bras. Même après les avoir laissé en paix pendant des mois ;-( !
Bonsoir Natasha !
Comment avais-je fait pour manquer cet article ?
Ton histoire avec l’épilation est vraiment passionnante et ta situation personnelle t’a amené à connaitre sur le bout des doigts l’éventail des techniques disponibles. Je suis bien loin d’avoir fait autant d’essais que toi.
De mon côté, j’avais toujours pratiqué l’épilation non réfléchie, c’est à dire retirer les poils visibles juste parce qu’ils étaient là, sans en même les regarder ou en penser quelque chose …
Je ne sais pas si j’aurais osé stopper l’épilation étant plus jeune mais maintenant je suis complètement décomplexée et la question n’est plus du tout là. Je souhaite me concentrer sur l’essentiel, ce qui a du sens …
Merci d’avoir lu mon article 🙂
A bientôt 😘
Merci à toi pour ton témoignage tout aussi intéressant 🙂
hey les copines de poils ! Je suis brune à poils noirs et fournis et peau blanche qui a du mal à bronzer. (je n’ai jamais parler de ce « problème » et suis contente de trouver au travers de ton article et des commentaires des copines de poils bien que mon vécu diffère un peu)
Maman m’a dit « ma fille, tu es née peluda [pélouda (origine espagnole oblige) = poilue] et tu resteras peluda ! » Donc je l’ai su très très tôt (merci maman) et comme j’étais garçon manqué ça ne m’a jamais gênée (ils ont des poils eux aussi !) donc je n’y faisais pas vraiment attention….jusqu’au jour où il a fallu (à 20 ans quand même !) que j’aille à la piscine. Et la piscine est mon traumatisme : 1/ se mettre en maillot 2/ les poils qui dépassent donc notamment les 1/2 jambes, les aisselles et les « bordures » du maillot 3/ je suis myope comme une taupe et donc je ne vois que des tâches colorées sans mes lunettes ou lentilles de correction 4/ j’ai découvert l’inégalité de flottaison : je coule ! Donc nager c’est une bataille pour moi (ce n’est clairement pas mon élément; je suis terrestre)
Donc c’est là que j’ai commencé à raser avec des jetables….depuis comme je vais toujours à la piscine, je suis passée à l’épilateur électrique sur les 1/2 jambes (et je n’ai pas mal alors ça me demande juste du temps) et au rasoir de sécurité qui a été ma révolution ZD pour les « bordures » et les aisselles. Ce rasoir de sécurité est vraiment une autre façon de se raser (pas besoin d’appuyer), avec la bonne inclinaison ça glisse tout seul (je le passe sur la mousse de savon (saponification à froid maison) et je ne jette que les lames qui ne coûtent pas grand chose (moins de dépenses); bon j’arrive à me couper notamment au niveau des poils incarnés mais j’use et abuse du marc de café en gommage pour les éviter donc ça devient rare. Ouf !
Du coup, j’ai fais passer Zhom au rasoir de sécurité et il l’a adopté aussi ! re Ouf !
Par contre, avec l’âge, j’ai quelques poils à barbe qui apparaissent au menton et ceux là sont mon obsession ! Je ne les supporte pas ! Du coup je les sens et vais « trifouiller » à la pince à épiler jusqu’à saigner parce qu’évidemment c’est trop court et je n’arrive pas à les avoir et ensuite j’ai des croutes (ce qui n’est clairement pas mieux !). Je vais devoir apprendre la patience pour les attraper ces satanés poils drus et noirs et mal placés !
Merci pour ton témoignage ! Je pense également passer au rasoir de sécurité lorsque les lames jetables de mon rasoir classique (mais au manche recyclé quand même !) seront terminées.
Comme beaucoup, j’en ai juste marre de m’épiler. J’ai la peau blanche mais j’ai des poils noirs donc hyper visibles, et surtout épais, donc encore pire, et bien évidemment, ça fait donc super mal quand on épile. Dès fois, j’abandonnais en plein milieu tellement j’avais mal, que ce soit bandes de cire ou épilateur électrique, et la crème dépilatoire, c’est la pire merde qui existe, les poils commencent déjà à repousser dans les jours suivants, comme au rasoir, c’est désespérant.
Donc plus d’épilation. J’ai des jambes aussi poilues que mes camarades mecs, mais c’est pas grave, de toute façon, je porte quasiment que des jeans ! La seule partie que je continue à raser (trop douloureux à épiler), c’est les aisselles. Et franchement, bah ça fait du bien de plus s’épiler ! Je suis sortie cet été en short et pantacourt, je n’ai eu aucune réflexion directe envers moi, donc tout va pour le mieux pour l’instant. Je m’épilerais le jour où j’en aurais ENVIE, et plus par PEUR des remarques, du regard des autres. Fini tout ça 🙂
J’admire le fait que tu aies réussi à renoncer à l’épilation !
Je fais beaucoup moins attention à mes poils qu’avant, je n’épile plus certaines parties de mon corps, je les laisse repousser plus longtemps avant de les épiler à nouveau, il m’arrive d’avoir les jambes nues alors qu’elles sont poilues… mais je continue toutefois de m’épiler par moments et je n’expose jamais mes jambes lorsque les poils ont entièrement repoussé (pourtant, j’ai les bras bien plus poilus et je ne les épile pas… c’est déjà ça !).
C’est pas facile au départ… Surtout qu’on on se moquait de toi à l’école et au collège parce que tu étais « garçon-manqué » et qu’on se moquait de ton physique =/ Mais bon, j’ai cessé de m’en faire pour le regard des autres. Je les regarde pas, et je ne regarde pas qu’ils me regardent, haha X) Je m’épilerais que pour des occasions spéciales, quand j’en aurais envie, et plus par peur qu’on voit mes poils sous mon legging en sport !
A reblogué ceci sur The Rainbow Girl.
Bonjour , il est vrai que pendant des années j’ai fantasmé sur les femmes très poilus surtout aux avant-bras et au pubis mais il faut bien avouer que depuis 7 ans pour une raison inconnu je trouve plus sexy et attirante les femmes bien épilées cela me procure plus de désire . En revanche je peu comprendre que certaine femmes ne s’épile plus mais pour ma part ça aurai tendance à me déranger à la longue .
Je tombe sur cet article 3 ans après mais je ne peux pas ne pas réagir… Déjà ta phrase « On m’a souvent demandé, d’où je venais et si je retournais souvent en Inde… » – je la connais TRES (trop, je dirais) bien… Et j’ai également eu cette phase dont tu parles – être une adolescente poilue à la peau marron, c’est pas si facile… Avec le temps j’ai appris à apprivoiser mes poils, et je passe une bonne partie de l’année sans rien épiler. Mon mari m’a beaucoup aidée dans cette démarche, je pense que c’est plus facile à faire quand on a quelqu’un à ses côtés qui nous trouve belle quoi qu’on fasse (même si on peut débattre sur le fait qu’on devrait nous sentir belles quoi qu’il arrive). Mais quand vient les beaux jours j’ai du mal à garder ma petite jungle sous les aisselles et sur les cuisses et jambes. Je le fais quand même de moins en moins même l’été, maintenant je m’en fiche si ce n’est pas « nickel », mais je rêve du jour où je pourrai sortir vraiment au naturel sans me sentir regardée et jugée !
Je vais rejoindre plusieurs témoignages. C’est vraiment une question d’image de soi et la pilosité est vraiment mal vu. J’ai commencé à m’épiler à la maison, ma maman avait un appareil à cire chaude et c’est elle qui m’épilait. Je n’ai jamais utilisé les rasoirs et pour la crème dépilatoire ça a dû m’arriver 1 ou 2 fois mais comme j’ai une peau très sensible, la brûlure engendrée par ce type de crème était vraiment horrible. Ensuite il y a eu le lycée et l’internat, les autres filles me surnommaient Chewbaka, j’ai donc commencé à prendre un traitement hormonal pour baisser ma pilosité. Mais avec les années j’ai appris à accepter ma pilosité et je ne me prend plus la tête. Je passe à l’esthéticienne avant les grandes occasions pour pouvoir mettre une robe, sinon je me laisse tranquille. L’été entre deux rendez-vous j’utilise mon épilateur électrique. La repousse avec les poils incarnés me provoque souvent des abcès, que ce soit aux aisselles ou au maillot, je vais peut-être réfléchir à utiliser une tondeuse comme tu as dit, ou bien à ne plus les toucher du tout. En tout cas, tomber sur ton blog est une belle découverte.