Pour info, cet article n’est pas un manifeste anti-soutien-gorge, ni une critique des personnes qui portent des soutiens-gorge, ni de celles qui aiment cela, ni un bilan des problèmes liés au port du soutien-gorge, ni une liste des avantages de la vie sans soutien-gorge. Il s’agit simplement d’un témoignage personnel sur mon expérience, mon ressenti et mes choix, auquel j’ai ajouté les critiques et préjugés au sujet du no bra que j’ai pu lire ailleurs ainsi que ceux dont certain·e·s lecteur·rice·s m’ont fait part. Je vous remercie donc de ne pas déformer mes propos !
Jusqu’à il y a environ 4 ans, j’enfilais systématiquement un soutien-gorge avant de sortir de chez moi. J’avais compris, assez jeune, que je vivais dans une société où dès lors que deux collines commençaient à se dessiner sur notre poitrine, il était préférable de porter un soutien-gorge. J’ignorais toutefois l’intérêt de ce dernier et je le revêtais aussi machinalement que je me chaussais avant de mettre les pieds dehors. C’était un réflexe, une adhérence inconsciente à un code vestimentaire socioculturel sur lequel je ne m’étais jamais posé de question. J’avais néanmoins toujours éprouvé un réel soulagement à l’enlever une fois rentrée à la maison et je n’en mettais pas les jours où je ne comptais pas sortir. Là encore, il s’agissait d’un simple réflexe, une réponse à un malaise à la fois physique, voire moral, sous-jacent : je ne me souviens même pas m’être dit que les soutiens-gorge étaient inconfortables, comprimants ou encore oppressants, tant j’avais internalisé le fait qu’à partir du moment où l’on avait des seins, il était nécessaire d’en porter. Je ne pouvais donc pas reconnaître, en toute conscience, que je me pliais à une injonction sociale allant à l’encontre de mes préférences personnelles.
Mon rapport à la lingerie
La seule chose qui m’avait consciemment gênée jusque-là, c’est l’importance donnée au port de « jolis » sous-vêtements dans notre société ; cela m’avait toujours paru saugrenu de dépenser plusieurs dizaines d’euros pour une si petite pièce textile qui passait le plus clair de la journée cachée sous un autre vêtement (je comprends cependant que certaines personnes puissent éprouver un réel plaisir à investir dans de la très belle lingerie et à en porter ; veuillez donc noter qu’il s’agit là de préférences personnelles et non d’une critique de goût !).
En outre, je n’aimais pas l’importance donnée – dans les publicités et les boutiques spécialisées notamment – à la lingerie de manière générale et à certains types de modèles en particulier pour se sentir et paraître soi-disant séduisante ou encore sexy. La sexualisation de la poitrine dans notre société et la façon dont l’industrie de la lingerie renforce l’objectification de nos seins a commencé à me gêner assez tôt et a sans nul doute contribué à mon désintérêt total pour l’esthétique des sous-vêtements.
Pour moi, ces derniers étaient avant tout des objets pratiques, conçu pour “protéger” mon 80 C et cacher mes parties intimes. Je les ai toujours choisis selon les mêmes critères plutôt sobres : noirs (voire blancs), unis, lisses, discrets, sans perles ni dentelles, confortables et aussi peu onéreux que possible. Il m’est tout de même arrivé de succomber à la pression des publicités, de culpabiliser de ne pas faire l’effort de porter de “jolis” sous-vêtements pour mon compagnon et de finir par investir dans un ou deux ensembles aux matières et aux détails plus recherchés, précieux et valorisants. Je me suis alors retrouvée avec des sous-vêtements qui ne me ressemblaient pas, dans lesquels je ne me sentais absolument pas à l’aise et pour lesquels j’ai toujours regretté d’avoir dépensé tous ces euros.
Le jour où j’ai arrêté de porter un soutien-gorge
J’ai donc, de manière générale, toujours eu un rapport assez détaché aux sous-vêtements mais je ne m’étais malgré tout jamais posé la question de leur utilité, jusqu’à l’été 2014. À ce moment-là, J. et moi venions de quitter l’île de Vancouver pour emménager à Freiburg et je me suis alors retrouvée propulsée dans un nouveau pays dont je ne parlais pas la langue, sans emploi ni loisirs ni ami·e·s proches presque du jour au lendemain. De ce fait, pendant que J. était au travail, je passais le plus clair de mes journées à la maison et je ne portais donc quasiment plus de soutien-gorge.
Au bout de quelques semaines, réalisant que je n’en portais plus que très rarement, je me suis pour la première fois demandé quel était le véritable intérêt de cet objet. Après quelques recherches, j’ai pris conscience qu’aucune donnée n’existait sur la nécessité d’en porter un d’un point de vue physiologique (au contraire, il paraît que le port du soutien-gorge pourrait nous faire plus de mal que de bien mais je n’ai pas creusé le sujet car personnellement, à partir du moment où le non-port du soutien-gorge ne cause aucun tort à ma santé, le reste m’importe guère !). C’est ainsi que j’ai, petit à petit, délaissé mes soutiens-gorge et décidé de sortir sans aussi souvent que possible.
Le jour où j’ai acheté une brassière
Au début, j’étais gênée par le fait que l’on pouvait voir la forme de mes mamelons à travers certains vêtements, ce qui était le cas de la plupart de mes hauts et robes d’été. Je me suis alors rappelée que plusieurs années auparavant, j’avais acheté des cache-tétons adhésifs en silicone que je portais sous les hauts/robes que j’avais jugés incompatibles avec le port d’un soutien-gorge (dos nu, hauts sans bretelles, etc.). Cette idée de ne pas laisser apparaître la forme des mamelons était donc bien ancrée en moi depuis longtemps, mais lorsque j’ai ressorti ces autocollants, cela m’a complètement dégoûtée. Il faut dire que mon rapport à mon corps avait beaucoup évolué depuis et je trouvais donc l’idée de mettre des autocollants sur mes mamelons aussi ridicule qu’agressive. Encore une fois, il s’agit là d’un ressenti personnel ; je conçois tout à fait que d’autres puissent utiliser ce genre d’objet sans peine. Nous avons tou·te·s un rapport très différent à notre corps.
M’étant complètement déshabituée au port du soutien-gorge je reconnaissais désormais que je trouvais cela assez inconfortable et ne souhaitais donc plus en porter, même occasionnellement. Restait toutefois ma gêne vis-à-vis de la visibilité de la forme de mes mamelons – puisque c’est finalement de ça et de ça uniquement qu’il s’agit, et non du fait qu’on voit mes mamelons. Deviner la forme d’une partie du corps, ce n’est pour moi pas la même chose que de la voir. Ne souhaitant donc porter ni cache-tétons ni soutien-gorge j’ai décidé d’acheter une brassière toute simple qui ne compresse ni ne rehausse les seins et je l’ai pendant un moment portée sous les vêtements laissant apparaître la forme de mes mamelons.
Le jour où j’ai fait la paix avec mes mamelons
Et puis en discutant avec J., j’ai réalisé que la forme de mes mamelons n’était pas plus taboue que la forme de mes genoux et que je n’avais pas vraiment de raison sensée de vouloir les cacher. Si la visibilité de la forme des mamelons était socialement si problématique que cela, pourquoi se fichait-on de ceux du sexe opposé, visibles sous leurs T-shirts et exposés librement dans bien des contextes ? Pourquoi ne cherchions-nous pas à les cacher lorsqu’ils pointaient sous notre maillot de bain ? Pourquoi se balader les seins complètement dénudés ou à moitié exposés sur la plage/à la piscine sans qu’on nous le reproche ? Qu’ils soient sur des personnes du sexe masculin ou féminin, sous un T-shirt ou un maillot de bain, ici ou ailleurs, des mamelons restent des mamelons ! Je sais bien que le contexte joue énormément sur l’acceptation de la(l’) (in)visibilité de certaines parties du corps, mais pour être tout à fait honnête avec moi-même il m’a bien fallu reconnaître que, objectivement parlant, il n’y avait aucune raison pouvant justifier le tabou régnant autour de cette partie saillante d’à peine quelques millimètres et ce quelle que soit la situation (en tout cas celles auxquelles je suis confrontée au quotidien ou occasionnellement).
Dans le fond, cette conversation avec J. a complètement bouleversé mon rapport à la visibilité de la forme de mes mamelons et cela m’a permis de me libérer de ce tabou social. Désormais, je me fiche éperdument que l’on puisse voir la forme de mes mamelons à travers mes vêtements et je ne porte plus de brassière dans le simple but de les cacher. Les rares fois où j’enfile encore ma brassière sont celles où je porte un haut blanc ou transparent car je ne souhaite pas que l’on puisse littéralement voir ma poitrine.
Mes seins et leurs mouvements
Un autre aspect qui m’a pendant un temps empêchée de me passer complètement de brassière, c’était le fait qu’on puisse parfois voir mes seins bouger lorsque j’étais en mouvement. En fin de compte, ce malaise a lui aussi fini par me quitter – il a simplement fallu que je m’habitue moi-même à ces nouvelles sensations et que je ne les remarque plus pour cesser de me soucier du regard des autres.
Par ailleurs, à l’époque où j’ai arrêté de porter un soutien-gorge, j’allais régulièrement courir et j’ai donc essayé de le faire sans brassière de sport. J’ai toutefois trouvé cela assez inconfortable, voire un peu douloureux et je me suis donc résolue à porter cette dernière pour ce genre d’activité. Je n’ai pas été courir depuis 2-3 ans mais si je devais m’y remettre, je réessayerais sans brassière car j’ai depuis lu plusieurs témoignages de sportives disant s’être graduellement habituées à faire du sport sans – apparemment, au fil du temps, le corps peut s’adapter et les éventuelles douleurs peuvent disparaître. Cela n’est probablement pas le cas pour tout le monde ni pour tous les sports, mais étant donné que j’avais abandonné le no bra lors de la course à pied au bout d’un essai seulement, je me dis que ça vaut peut-être la peine de réessayer. Cela dit, mon objectif n’étant pas de ne porter aucun soutien pour ma poitrine à tout prix – le confort étant ma priorité -, je n’hésiterais pas à mettre une brassière si besoin (que ce soit pour faire du sport ou pour toute autre circonstance).
Enseigner sans soutien-gorge
Pendant longtemps, il m’a aussi semblé important de faire attention à mon “image” au travail – je suis professeure dans un lycée. En même temps, je me sentais un peu ridicule de m’habiller différemment pour le travail, surtout dans un contexte où l’on prône la richesse et l’acceptation de la différence, quelle qu’elle soit. Je me sentais par ailleurs complètement hypocrite d’enseigner l’anthropologie sociale et culturelle à mes élèves – matière dans laquelle on est sans cesse confronté·e·s à d’autres manières de faire, vivre, penser – et en même temps de chercher à me conformer à des normes socioculturelles allant à l’encontre de mon bien-être et de mes croyances personnelles. Et puis un jour, les élèves ont décidé de célébrer le no bra day (la journée sans soutien-gorge), ce qui a fini par me convaincre de me passer de brassière au travail également.
Ce qu’en dit mon mari ?
J. a mis plusieurs semaines à réaliser que je ne portais plus de soutien-gorge. Lorsqu’il m’a dit, “Ah tiens, tu ne portes pas de soutien-gorge aujourd’hui ?”, je lui ai répondu (très sérieusement) que je célébrais la journée mondiale sans soutien-gorge… Il a trouvé ça plutôt cool et j’ai enchaîné en lui disant qu’en fait cela faisait déjà plusieurs semaines que je célébrais ladite journée ! Ça l’a fait sourire et depuis, ce sont les rares fois où je porte une brassière qu’il semble surpris ! Pour le reste, lui et moi sommes bien d’accord sur une chose : chacun·e de nous est libre de s’habiller comme iel le souhaite, que cela plaise ou non à l’autre. Dans tous les cas, comme vous l’aurez compris suite à la conversation que nous avons eue au sujet de la visibilité des mamelons, J. a un avis très pragmatique sur le sujet. Si ça ne sert à rien et ne fait de mal à personne, rien ni personne ne devrait m’obliger à porter de soutien-gorge.
Esthétiquement et physiquement parlant
Et l’esthétique dans tout ça ? Je dois bien reconnaître que les premières fois où je me suis regardée dans le miroir sans soutien-gorge, j’ai trouvé cela bizarre, pour ne pas dire… moche. J’avais l’impression d’être difforme avec ma poitrine plus plate et plus basse que lorsqu’elle était rehaussée et gonflée par un soutien-gorge. Encore une fois, j’avais tellement internalisé notre conception socioculturelle d’une “belle poitrine” que le tombé naturel de mes seins ne m’avait encore jamais paru comme étant intrinsèquement beau. Comme pour le reste, le temps a fait son travail, j’ai appris à apprivoiser ma poitrine au naturel (comme je l’avais fait quelques années auparavant avec mon visage démaquillé et, dans une certaine mesure, mes poils) et j’ai fini par l’aimer – réellement – ainsi.
Et physiquement alors, comment se portent mes seins après toutes ces années sans soutien-gorge ? Eh bien ils se portent très bien… tout seuls. Ils ne sont pas plus bas, plus flasques, plus mous qu’avant. Certain·e·s adeptes du no bra témoignent du fait que leurs seins se sont raffermis, ont grossi et sont même remontés de quelques millimètres ; c’est peut-être également mon cas, mais je n’en sais absolument rien puisque je n’ai jamais vraiment fait attention ni à la fermeté ni à la hauteur naturelle de mes seins. Quant à leur taille, elle n’a pas bougé : j’ai réessayé l’un de mes anciens soutiens-gorge pour vérifier ! Dans tous les cas, ils n’ont rien perdu. Par contre, moi j’ai gagné en liberté et en cohérence avec moi-même. Et c’est bien là le plus important à mes yeux…
Et le regard des autres ?
Comment faire face au regard des autres ? Voilà une question qui revient souvent… Un regard que je n’ai en 4 ans senti qu’une seule fois (et encore, je ne suis pas certaine que la personne regardait vraiment ma poitrine en se disant “oh la la, elle ne porte pas de soutien-gorge !”). Cela ne veut pas dire que les gens ne remarquent pas que je ma balade sans soutien-gorge ; cela doit sans nul doute arriver, mais personnellement, je ne perçois pas ces regards.
Il faut dire que les gens se regardent dans la rue tout le temps et pour 1001 raisons ! Ma couleur de peau, mon visage, mes cheveux, ma silhouette, mon style vestimentaire, etc., sont autant de raisons pour lesquelles il arrive probablement que les gens posent leur regard sur moi… J’ignore alors ce qui leur traverse l’esprit, mais que leurs pensées soient négatives ou pas, je me fiche totalement de ce qu’ils pensent. À partir du moment où je suis à l’aise avec mon reflet dans le miroir, mes sensations physiques ainsi que mes émotions, je ne cherche ni l’approbation ni l’avis des autres et je ne prête donc pas attention au regard d’autrui. J’ai remarqué que c’était dans les moments où je doutais de moi/de mes choix, quelle que soit la raison, que je regardais attentivement les réactions des autres dans la rue/au travail/dans mon entourage, pour confirmer ou mettre fin à mes doutes. C’est donc certainement parce que le fait de m’habiller sans soutien-gorge est un choix que j’assume parfaitement que je ne remarque ni ne crains le regard des autres là-dessus.
Zéro soutien-gorge : critiques et préjugés
J’ai toutefois lu, sous des articles traitant du même sujet, des réactions assez négatives vis-à-vis de personnes osant sortir sans soutien-gorge ainsi que de nombreux préjugés. Nombre d’entre vous m’avez également fait part, via Instagram, des remarques parfois blessantes et souvent infondées que des proches ou bien des inconnu·e·s vous avaient faites à propos du no bra. J’ai été outrée par le sexisme voire même l’âgisme ou le racisme de certains de ces propos et vous propose d’en faire le tour pour vous faire part de mon avis sur ce genre de réaction.
“C’est provocateur / aguicheur / indécent / honteux / tu cherches le regard des hommes” – ce style de remarque me fait penser à l’avis que peuvent avoir certaines personnes sur les femmes en mini-jupe, arborant un décolleté, ou portant du rouge à lèvres bien rouge. Ce genre de propos montre combien la société dans laquelle nous vivons a objectifié et sexualisé des parties précises du corps de la femme et à quel point nombre d’individus ont internalisé cela. C’est la manière dont notre société a moulé notre regard sur ces parties-là qui fait que l’on sexualise plusieurs de nos choix vestimentaires ou esthétiques. Bien que dans la plupart des sociétés on considère qu’il est plus convenable de cacher son sexe et ses seins, n’oublions pas que dans certaines communautés, se balader sexe et seins découverts est tout à fait normalisé. Cela ne veut pas dire que ces parties du corps ne jouent pas un rôle érotique mais apparemment tout le monde n’est pas en mesure de faire la part des choses : la visibilité d’une partie du corps n’est pas forcément un appel aux regards ni synonyme de désir sexuel.
“Ça me gêne” – s’il est important de reconnaître que nos choix dans la vie peuvent parfois déranger, il me paraît là aussi nécessaire de faire la part des choses afin de ne pas se sentir entièrement responsable du malaise des autres. Je pense que le fait d’être gêné·e par le non-port du soutien-gorge est lié à tout ce que je viens de développer dans le paragraphe précédent. Si une personne me faisait ce genre de remarque, je chercherais à savoir ce qui la dérange précisément et l’inviterais à réfléchir à la source de cette gêne. Car dans le fond, le fait que je ne porte pas de soutien-gorge n’est pas un mal en soi et j’irai même jusqu’à dire que si cela perturbe certaines personnes, c’est essentiellement leur problème.
“C’est du mauvais goût / une faute de style / moche / vulgaire” – on nous a tellement exposé·e·s a des images de poitrines rehaussées et arrondies que forcément, dès lors qu’elles sont plus basses et moins rondes, cela peut paraître étrange. Comme je le disais plus haut, j’ai moi-même pensé que c’était moche la première fois… Mais il s’agissait-là d’un avis sur ma propre apparence, sur mon propre reflet. Le fait que cela puisse déplaire, esthétiquement parlant, à d’autres personnes est normal et, à mon sens, cela n’est pas un problème en soi. Nous avons tou·te·s des goûts différents ; peu d’entre nous serions prêt·e·s à échanger notre garde-robe avec n’importe qui. Tous les jours nous côtoyons des gens dont les chaussures, la coupe de cheveux ou la veste nous déplaît. Nous arrêtons-nous pour autant sur ce genre de détail ? Habituellement, non : on se fait généralement une réflexion que l’on garde pour soi et puis l’on passe à autre chose. Si les formes de la poitrine d’une personne nous déplaît, on peut également passer outre. Car il s’agit là d’une question – totalement subjective – de goût.
“C’est sale” – s’il existe de multiples raisons justifiant le port du soutien-gorge, à ma connaissance, l’hygiène n’en est pas une. Le fait qu’il y ait une couche en plus entre les seins et nos vêtements n’est pas un gage de propreté, de même que le fait de ne pas porter de soutien-gorge n’accroît pas l’accumulation de saletés sur notre peau. Si toutefois vous avez trouvé des études démontrant le contraire, faites-moi signe.
“Ce n’est pas pour les grosses poitrines” – du haut de mon 80C, je ne peux évidemment ni infirmer ni confirmer ce genre de réaction. Je pense toutefois que la possibilité de pratiquer le no bra ne dépend pas uniquement de la taille de la poitrine, mais d’un tas d’autres paramètres : confiance en soi, notions de beauté, notions de confort, situation, préférences et priorités personnelles… J’ai lu plusieurs témoignages de personnes ayant une forte poitrine et étant à l’aise sans soutien-gorge – cela ne veut bien évidemment pas dire que toutes les personnes ayant des bonnets généreux peuvent facilement se passer de soutien, mais simplement qu’on ne devrait pas mettre toutes les “grosses poitrines” dans le même panier. À chacun·e d’essayer, si iel le souhaite, et de se faire sa propre idée. J’ai néanmoins cru comprendre que l’adaptation au no bra pouvait être plus longue pour les personnes ayant un gros bonnet.
“Tu ne sais pas choisir un bon soutien-gorge” – voilà un commentaire bien réducteur, basé sur une simple supposition. Personnellement, je me suis fait conseiller à plusieurs reprises par les vendeuses des magasins de lingerie pour m’assurer de choisir le soutien-gorge le plus confortable possible et à la bonne taille évidemment. J’ai essayé plusieurs marques, plusieurs styles, plusieurs budgets, avec ou sans armatures, avec ou sans rembourrage… et si bien évidemment certains modèles étaient plus confortables que d’autres, ils ne l’étaient jamais suffisamment pour moi. Mais si l’on vous fait ce genre de remarque, le mieux serait d’inviter la personne à une séance de soutif shopping afin qu’elle vous fasse part de son expertise et vous prouve qu’il existe des soutiens-gorge tellement confortables que mêmes celleux qui ne supportent pas ça y succomberont !
“C’est mauvais pour la santé / c’est mauvais pour le maintien / ça abîme la poitrine” – bien que le port du soutien-gorge puisse être un véritable soulagement pour certain·e·s, aucune étude n’a prouvé, à ma connaissance, que passer sa vie sans soutien-gorge pouvait être néfaste pour la santé. Mais je parie que d’ici quelques années, les grandes marques de lingerie se seront côtisées pour financer ce genre d’étude… En attendant, rien n’empêche les personnes qui souhaitent continuer de porter un soutien-gorge par souci pour leur santé de le faire, mais pourquoi aller dire à d’autres qu’iels mettent leur santé en danger alors que ce n’est pas justifié ?
“Tes seins vont finir par tomber/ ressembler à des gants de toilette” – j’aurais envie de dire : et alors ? Si cela ne me dérange pas que mes seins vivent leur vie, en quoi cela devrait poser problème à autrui ? Dans tous les cas, soutien-gorge ou pas, le temps fait que nos seins finissent forcément par s’affaisser. Parfois, la taille du bonnet, la prise/perte de poids, une grossesse, etc., peuvent également contribuer à un affaissement accéléré des seins. Mais encore une fois, il s’agit là d’un processus naturel que même un soutien-gorge porté 24h/24 ne pourra empêcher. Encore une fois, il est grand temps de se détacher de l’image des seins rehaussés et bien bombés qui nous est présentée comme un idéal permanent. Cette illustration montre d’ailleurs avec justesse combien cet idéal est irréaliste…
“Ça ne te met pas en valeur” – encore une fois, je dirais : et alors ? Chacun·e est libre de mettre certaines parties de son corps “en valeur” ou pas. Et puis cette notion de mise “en valeur” est tellement subjective de toute façon…
“Ce n’est pas féminin” – une fois de plus, je ne pourrais m’empêcher de rétorquer un simple “et alors ?” à cette réaction qui reflète la pression sociale imposée aux personnes du sexe féminin au sujet de leur apparence. Tout comme le fait d’être “mis·e en valeur”, être “féminin·e” est une expression pleine de subjectivité et donc sans véritable définition universelle. Par ailleurs, il serait temps qu’une femme puisse se sentir bien comme telle sans avoir besoin de le prouver aux autres via les apparences.
“Ce n’est plus de ton âge (femme de 60 ans)” – j’avoue que j’ignorais que même passé un certain âge on pouvait être victime de discriminations liées à l’apparence (mais j’aurais dû m’en douter !). J’avoue être un peu sans voix face à cette remarque qui montre bien que les injonctions sociales sont sans limites et sans merci.
“Déjà que t’as pas de seins, alors si en plus tu ne mets rien, c’est plat et moche” – voilà une autre remarque reçue par l’une d’entre vous et que j’ai trouvée particulièrement blessante. C’est l’exemple type d’une personne qui a tellement internalisé l’idéal “belle poitrine = poitrine bombée” qu’elle ne peut concevoir qu’on puisse volontairement limiter ses chances d’atteindre cet idéal ! Que l’on ne puisse se détacher de cet idéal personnellement est une chose, mais qu’on juge ainsi les autres sur un fait purement physique en est une autre…
“Tu vas finir par ressembler aux femmes de tribus africaines” – et voici l’une des pires, selon moi, pour la fin. Vous êtes nombreuses à avoir été témoin de cette réaction purement raciste. Je suppose que les personnes faisant ce type de remarque se basent sur des photos qu’elles ont vu circuler sur le net où l’on voit des femmes de tribus africaines à la poitrine découverte – si l’on regarde attentivement ce genre de photo, on remarque que les jeunes ont généralement des poitrines qui se tiennent très bien et qu’effectivement, celles qui sont plus âgées, ont une poitrine qui s’affaisse. Comme je le disais plus haut, même si l’on porte un soutien-gorge toute notre vie, quelle que soit notre origine ethnique, il est fort probable que notre poitrine finira elle aussi par s’affaisser !
Pour conclure
À travers cet article, j’espère que vous l’aurez compris : je ne suis ni pour l’universalisation du no bra, ni contre le soutien-gorge. Je suis pour la reconnaissance et l’acceptation sociale que le port du soutien-gorge n’est ni nécessaire ni obligatoire pour toutes les poitrines, que la visibilité de la forme des seins et des mamelons en particulier n’est pas un mal en soi et que chacun·e devrait être libre de porter ou non un soutien-gorge, quelles que soient ses motivations…
Pour aller plus loin
Un site très complet, riche en informations, conseils et astuces pour se passer de soutien-gorge :
- Free the boobies (site français)
Voici d’autres témoignages au sujet du no bra ou du slow bra :
- Seins en liberté par Solange Te Parle
- Deux ans de slow bra par Julie (Friendly Beauty)
- Unchain my heart part Victoria (Mango & Salt)
- Pourquoi je ne porte plus de soutien-gorge par Gala (Gala’s Blog)

je n’ai jamais porté de soutien gorge , sauf en periode d’allaitement , et je le vis parfaitement bien, certes j’ai la poitrine plus plate quasiment que Jane Birkin, et en gant de toilettes effectivement, mais c’est si j’en mettais un que je serais ridicule
personne ne m’a jamais fait de commentaires sur ma platitude et je trouve ça beaucoup plus joli de ne pas en avoir avec un haut à bretelles ou une robe
je mets ma brassiere pour courir , juste pour y ranger mon mouchoir et mes clés!!!
ce qui est sûr c’est que je ne me reconnais pas dans les stereotypes feminins, mais jusqu’à ton article , je ne pensais même pas , que c’etait un sujet , celle qui veut mettre de jolis sous vetements me semble aussi libre que celle qui ne veut pas de le faire
et si demain je ne veux pas mettre de culotte sous mon jean (ce que je ne conseille pas , ça gratte 🙂 ) j’estime que ça ne regarde que moi
je trouve qu’on a encore bien du chemin à parcourir ^pour la liberté de son corps et je trouve même presque surprenant que , ce n’est pas une critique , mais cela m’a fait sourire , tu parles du ressenti de ton mari ;le port du soutien gorge (ou de tout autre chose qui concerne ton physique) me semble être entre toi et toi.
Merci pour ton témoignage Frédérique !
J’ai souhaité parler du ressenti de mon mari car plusieurs personnes m’ont confié que leur compagnon était contre le fait qu’elles ne portent pas de soutien-gorge… Néanmoins, comme je l’ai raconté, je n’ai jamais ni annoncé à mon mari que je n’en portais plus ni demandé son avis. La discussion sur le sujet a naturellement démarré lorsqu’il a remarqué que je n’en portais plus et d’ailleurs, c’est grâce à cela que j’ai fini par abandonner la brassière sous la plupart de mes hauts d’été :-).
Agée de 68 ans, je vis depuis des décennies sans Stupides soutien-gorge, mes seins sont bien développés et ferme, Je vis sans culottes, on est vraiment à l’aise, Pas d’odeurs, Pas de transpirations … A méditer.
Bjr Roger,
Parfois je pense au sans culotte mais franchir le pas est un autre sujet. Une maman à mon travail est arrivée sans-soutien-gorge et sans culotte. Cela a fait cancaner. J’ai alors expliqué que je ne mettais pas de soutien et nous avons eu une discussion intéressante.
Bonjour ! Votre article est riche !!!!! Je n’ai vraiment pas de poitrine mais suis …. charpentée. Je nage dans du 95 A et suis en apnée dans 90 A.
Le problème est j’ai beaucoup beaucoup allaité mes enfants et les tétons pointent.. j’ai tellement honte ! Mais un soutien_rien est ridicule….. des cache_tetons? Je suis perdue !
Merci merci merci pour cet article! Je suis plus à l’aise sans soutien, et cela ne me choque plus chez les autres depuis plusieurs années, mais j’ai encore des barrières en moi, j’y travaille et votre article aide beaucoup! Merci Natasha.
Je vous en prie Charlotte ! J’espère qu’au fil du temps et lorsque vous serez prête, vous parviendrez à passer outre ces barrières 🙂
Bjr Natasha,
Je ne mets plus de soutiens-gorge depuis plusieurs années. J’ai arrêté pour de basses raisons financières au départ. Mes soutiens-gorge m’avaient lâché et pas de quoi m’en racheter dans l’immédiat. Les semaines ont passées et j’ai vu que cela ne me manquait pas, que je me sentais bien ainsi. Il faut dire que je n’ai pas non plus une grosse poitrine. Parfois je vois une certaine gêne de mon interlocuteur. Dernièrement mon médecin m’a demandé de me mettre torse nue et je pense qu’il ne s’attendait pas à me voir sans soutien. Il a marqué un temps d’arrêt puis a repris son auscultation. L’an dernier j’avais mis une robe qui était un peu serré car j’avais grossi et mes mamelons étaient bien voyant. J’ai senti le regard de mes collègues mais j’assume. Je trouve que c’est une belle liberté. Cela ne m’empêche pas de regarder de la belle lingerie et de la trouver jolie..
J’ai commencé le no-bra à la quarantaine mais pas sûre qu’à 20 ou 30 ans je me serai sentie à l’aise.
Merci beaucoup pour ton témoignage. C’est toujours intéressant de savoir ce qui a amené les un·e·s et les autres à se passer de soutien-gorge.
Je suis contente que tu abordes la question de la consultation chez le médecin, car je ne me suis pas encore retrouvée dans cette situation et honnêtement, je ne sais pas si je mettrais une brassière ou pas pour une consultation… En tout cas c’est chouette de savoir que tu t’y retrouves torse nu sans souci 🙂
En voilà un bel article !
Pendant plusieurs années, je n’ai pas porté de soutien-gorge. Ma poitrine était plutôt modeste (85B) et j’étais totalement à l’aise avec ces seins en liberté. Et puis ma poitrine a grossi, et surtout a commencé a être très douloureuse pendant mon SPM. Alors j’ai remis des soutifs plus régulièrement, mais uniquement quand j’en ai besoin.
C’est rigolo que ton article sorte aujourd’hui, car hier pour la première fois depuis quasiment cinq ans, je suis allée acquérir un nouveau soutien-gorge ! Parce que si j’en porte de manière aléatoire, par contre j’ai totalement changé de goûts pour ce vêtement. Avant j’étais un peu complexée par leur petite taille, alors j’avais des soutiens-gorge rembourrés, qui leur donnaient une « belle » forme — totalement irréelle. Depuis 1 ou 2 ans, ces soutiens-gorge me gênent. J’ai donc acheté une brassière sans armature ni rembourrage, avec un dos nageur. Mes seins ont quasiment la même forme avec ce vêtement que sans, ils ont le même poids, j’avais envie d’accepter tous les jours, soutif ou pas, leur morphologie et mon corps comme il est réellement. Et alors moi, plus que la forme visible des tétons, c’est leur couleur qui me gêne parfois ! J’ai des tops très fins et transparents, je préfère qu’on devine la forme de mon soutien-gorge que la couleur de mes aréoles… Comme j’en ai parfois besoin pour me sentir plus à l’aise, j’ai décidé d’en faire un vêtement comme un autre, un accessoire de mode avec lequel jouer. Par contre, ce n’est pas demain la veille que je mettrais plus de 30€ dans un soutif… je préfère investir dans des vêtements plus visibles, durables et éthiques !
Merci pour cet article, bises Natasha !
Merci beaucoup pour ton témoignage Pauline ! C’est tellement intéressant de découvrir ce qui peut nous déranger les un·e·s les autres.
J’espère en tout cas que tu seras bien dans ton tout nouveau soutien-gorge et que tu prendras plaisir à le porter 🙂
Merci pour cet article !
Je suis adepte du « sans soutiens gorge » (Je ne savais pas qu’il y avait un nom) depuis des années et je vois que j’ai de la chance de n’avoir jamais eu de commentaire ni d’avoir senti des regards malveillants. ..
Heureuse maman allaitaitante j’ai du à contre coeur porter à nouveau des brassière car je n’ai pas trouvé d’autre solution que de porter des coussinets d’allaitement pour éviter d’être inondée à chaque tétée mais c’est dur dur dur 😂 et l’ironie du sort c’est qu’on voit encore plus mes seins qu’avant qui jouent leurs fonction première qui est de nourrir mon bébé que se soit à la maison ou dans les lieux publics 😉
J’imagine effectivement qu’en période d’allaitement il doit être difficile de se passer de soutien-gorge/brassière pour éviter les « débordements » !
J’espère en tout cas que tu as trouvé des brassières suffisamment confortables pour cette période 🙂
Bonjour Marie ! Je déterre des commentaires vieux de quelques années, mais je suis a la recherche de témoignage et conseils concernant la nécessité (ou pas) de porter un soutien gorge pendant la grossesse et l’allaitement. Je suis enceinte de trois mois, je ne porte plus de soutien depuis quelques années, et je me pose pas mal de questions sur les changements de morphologie… Comment as-tu vécu cette période ? Je serais super intéressée par le retour d’expérience du no bra pendant la grossesse et l’allaitement, je trouve assez peu de témoignages a ce sujet sur internet… 😉
Asha,
Bien que tu aies posé la question à Marie, je me permets de partager mon expérience.
Je n’ai pas porté de soutien-gorge pendant ma grossesse et je n’en porte pas depuis mon accouchement. J’allaite mon enfant depuis 13 mois maintenant et tout se passe pour le mieux. Je continue de trouver le no-bra pratique et confortable :-).
Un article bien complet et très intéressant… Ayant une petite poitrine, je ne suis pas gênée par le poids de celle-ci. Je ressens cependant une gêne physique à ne pas porter de SG. J’ai essayé pendant une semaine et je ressens le besoin d’un certain maintien sur ma peau. Mes sous-vêtements sont simples (pas de rembourrage ni d’armature, juste un triangle de dentelle fine). Je pense que c’est purement psychologique mais j’assume. Ma grand mère (et son 90B) se passait volontiers de SG dès qu’elle le pouvait… Comme toi, je trouve que le plus important est le confort personnel, le reste importe peu après tout. Merci pour ce bel article (et tous les autres !). Au plaisir de te lire à nouveau…
Merci 🙂
C’est intéressant de voir que finalement, ce n’est pas parce qu’on a une petite poitrine qu’on peut facilement se passer de soutien-gorge. Ton témoignage montre à quel point cela est personnel et que ce n’est pas une question de taille.
Bravo pour cet article ( et tous les autres d’ailleurs!). Des mon plus jeune âge, ma mère m’a « forcé » à porter le soutien gorge. Depuis, avec une forte poitrine, 2 énormes grossesses pour 3 enfants, le port du soutien-gorge est devenu quasi obligatoire pour moi, pour ma tête et mon paraître ( ce qui est vraiment absurde). Par contre, je laisse ma fille décidée, à son rythme et à son bon vouloir pour l’achat de sous vêtements. Je vais lui faire lire cet article merveilleux pour qu’elle puisse répondre à sa mamie et vivre au mieux cette période délicate de l’adolescence. Merci et bonne continuation
Merci beaucoup Magali 🙂
C’est chouette que ta fille soit exposée à différentes possibilités afin de choisir ce qui lui semble mieux pour elle !
La première chose que je faisais en rentrant du boulot: enlever mon soutien-gorge. J’ai toujours eu cette sensation de compression même avec un vieux soutif tout détendu. À la maison je n’en porte jamais. Je vais aussi courir sans, sans aucune gêne. Par contre je n’ai pas encore franchi le pas au boulot, je porte une sorte de brassière pour éviter toute situation gênante ou remarque déplacée. Merci pour ton article, Ça fait toujours du bien de savoir qu’on est pas seule. Une adepte du sans soutien-gorge de 40 ans avec un 85B.
Il me semble que l’on est nombreux·euses à avoir (eu) le réflexe d’enlever le soutien-gorge une fois rentré·e·s chez nous !
Je suis contente de lire un autre témoignage d’une personne qui arrive à courir sans problème sans SG 🙂
Bonjour Natasha, Merci pour ce super article, il résume bien tous les tabous et à priori que nous avons tous plus ou moins. Je suis comme toi, je n’aime pas porter de soutien gorge, je déteste cela en fait, ça me gêne. Et pourtant je les prends le plus confortables possibles, quitte à utiliser une extension, et sans armature mais avec un peu de rembourrage car je fais partie de celles qui ont une poitrine menue (90 A). Je ne porte pas de soutien gorge à la maison ou quand je ne prévois pas d’enlever mon manteau (en ballade l’hiver), c’est ridicule n’est ce pas ? Mais rien à faire, je me dis que quand je n’en porte pas, je ne suis pas jolie. Et le regard des autres est terrible, l’autre jour je portais un gros pull très ample qui ne met pas la poitrine en valeur et un collègue a osé me dire qu’il trouvait que j’avais moins de poitrine qu’avant…j’étais furieuse ! N’empêche, le lendemain je portais de nouveau un pull ajusté en étant attentive à rentrer mon bidon !!! Je fais partie de celles qui ne peuvent pas non plus avoir de ventre ! Il ne faudrait pas avoir plus de ventre que de poitrine !
Merci de nous faire par de ton ressenti, cela permet de découvrir nos limites à chacun·e.
Je souhaite qu’un jour tu puisses te trouver jolie même sans soutien-gorge… mais c’est sûr que ce genre de remarque, tellement déplacée, ne doit pas aider…
Merci pour ce super article.
Je t’en prie 🙂
J’ai grandi avec une mère qui m’a dit et redit combien il était « nécessaire » de porter un soutien gorge, et « indécent » de ne pas en porter… J’ai toujours trouvé inconfortable d’en porter (depuis que j’ai des enfants je porte uniquement des soutiens-gorge d’allaitement, bien plus confortable). Je n’avais jamais lu d’article sur le no bra et j’ai lu avec intérêt le tien! Merci beaucoup pour ton témoignage !
Je t’en prie !
C’est déjà une bonne chose que les soutiens-gorge d’allaitement soient plus confortables, 🙂
Très bel article!!! Plein de sens!! Bravo et merci pour ces belles réflexions tellement justes!
Merci beaucoup 🙂
Je suis contente de lire un article sur le sujet, qui plus est un article qui va vraiment au fond des choses ! Le blocage principal que j’ai sur le no-bra vient surtout de l’esthétique. Mais en te lisant, je réfléchis, et je me rappelle… quand j’ai commencé à avoir de la poitrine, je l’ai trouvée moche et que j’ai voulu la cacher. A 11 ans, on est pas vraiment prêt à affronter les commentaires des garçons, voire des adultes, à ce sujet. Et puis, je me demandais naïvement pourquoi je n’avais pas cette poitrine qu’on voyait sur toutes les publicités. Ensuite, l’habitude de porter un soutif fait, comme tu le dis, qu’on ne s’imagine pas sans. Plus tard, un ex-petit ami m’a aussi beaucoup complexée, car il avait lui aussi l’idéal de la poitrine parfait, haute et ronde. Un idéal qui nous met à toutes la pression.
Du coup, aujourd’hui, je n’ose pas sortir sans soutiens-gorge, car je trouve ma poitrine trop plate, trop basse, alors qu’en fait elle est normale. J’ai une collègue qui n’en porte pas, je ne trouve pas cela très beau, mais je ne me permettrait jamais de lui faire des remarques ! Et là encore, je vois bien que je suis influencée par cet idéal de poitrine ronde et très haute.
Cela dit, les soutiens-gorges à baleines qui donnent cette jolie forme ne sont pas, à mes yeux, très confortables. Les brassières et soutiens-gorges sans armatures restent un bon compromis. Et avez-vous remarqué qu’un grand nombre de soutifs de bonnet A, B ou C sont rembourrés ??
Ce qui est drôle, c’est qu’à chaque fois que je lis un article sur le sujet, j’enlève direct mon soutien-gorge ^^ Moi qui ai pourtant cessé de me maquiller, j’aurais beaucoup de mal à dire définitivement adieu à cet accessoire.
J’admire les personnes qui se fichent du regard des autres, qui ont assumé tout ça ! Bravo Natasha, et bravo à tous/toutes les autres !
Et encore merci Natasha, en 3 ans, lentement mais sûrement, tu as changé mon regard sur beaucoup de choses (veganisme, féminisme, et autres) 😉
Je t’en prie Lucile 🙂
Et merci pour la sincérité de ton témoignage.
« Je me demandais naïvement pourquoi je n’avais pas cette poitrine qu’on voyait sur toutes les publicités. » : c’est fou combien ces images publicitaires pourtant loin de la réalité peuvent nous influencer… Heureusement, au fil du temps et des expérience, on peut aussi arriver à s’en détacher.
Merci Natasha pour ton article sans tabous !
Je suis plus à l’aise sans soutien-gorge, et comme toi j’ai eu une sorte de déclic un jour à me demander pourquoi chez moi j’aimais ne plus en porter et pourquoi j’en mets pour sortir ! Comme Chrystel j’ai la quarantaine et c’est un sujet auquel je n’aurais même pas pensé avant, par malaise peut-être ou souci de conformité. Je ne porte pas de soutien-gorge l’hiver, sans doute parce que je me sens « protégée » par mes pulls … mais je me sens obligée d’en porter en ce moment par exemple parce que je ne me sens pas à l’aise et je ne me sens pas libre du regard des autres, j’espère arriver à dépasser ça !
Chaleureusement !
Je t’en prie Emily 🙂
Comme toi, ne pas porter de soutien-gorge l’hiver m’a paru très simple dès le départ – sous un pull (généralement), il est plus difficile de deviner qu’une personne ne porte pas de soutien-gorge et cela me rassurait… C’est d’ailleurs certainement la meilleure période pour tester le no bra et s’y habituer je pense 🙂
De mon côté, ton article me fait envie, parce que ce n’est pas faute d’avoir essayé de me passer de soutien-gorge, mais c’est impossible pour moi en terme de confort. Ma poitrine est très généreuse, je fais un bon bonnet E, 95. Elle est lourde, et depuis mes grossesses, bien tombante. Du coup, sans soutien-gorge, même en hiver, c’est frottement, irritations sous les seins, et transpiration. Avec en cas de coup de chaud des auréoles non discrètes. Ma solution actuelle est le soutien-gorge sans armature. Les brassières ne me conviennent pas, car elles font que mes seins se touchent au milieu, ce qui génère le même type de problème que le no bra.
Je serai heureuse si des personnes ayant des poitrines généreuses laissent des commentaires avec des idées de solution, car je ne peux pas nier que même si c’est pour moi plus confortable avec que sans, j’adorerai pouvoir m’en passer car ce n’est pas quand même extra confortable quoi qu’il arrive.
Je suis désolée que le no bra se soit avéré si désagréable pour toi. Peut-être trouveras-tu des pistes sur le site Free the boobies ? Sinon, je sais qu’Eva du blog Minimal Eva Bee (85E) compte publier un article sur le sujet quand elle aura assez de recul. En attendant, j’espère que tu as trouvé des soutiens-gorge sans armatures suffisamment confortables.
Coucou Sabrina 🙂
Je me permets de tenter de d’apporter des astuces … Je fais un 85F et j’ai le même souci que toi. En brassière, j’ai les seins qui sont très pressés entre eux (mais sans aucune douleur) et sans rien, forcément vu leur taille, je peux un peu transpirer dessous – pas des masses car ils sont très ronds donc peu tombants.
Pour pallier ce problème, j’ai utilisé tout simplement mon déodorant habituel : un peu de bicarbonate de soude agrémenté d’un chouille d’HE de Lavande (par exemple) et j’en ai mis un peu aux endroits trop comprimés/où je transpire. Franchement, c’est super, je n’ai plus de sueur rance après 10h dans ma brassière !
Si jamais ça finit par t’irriter (ce n’est pas mon cas mais je n’ai pas une peau sensible), tu peux tenter d’appliquer un peu d’huile végétale avant 🙂
J’espère que ça pourrait t’aider !
Merci pour vos réponses ! J’ai craqué ce matin pour un xième essai (c’est dire si même avec soutien-gorge sans armature j’ai quand même envie de m’en débarrasser !). J’ai fait mes courses en no bra. Rebelotte, même problème avec la transpiration… J’avais tenté le coup du déodorant poudre, mais je ne supporte pas le bicarbonate (décidément cette peau sensible !) alors j’ai tenté avec de la maïzena. Ca marche un quart d’heure, puis j’ai le même souci que mes autres essais, je dois m’éponger avec une serviette régulièrement ! En revanche, mon mari a trouvé ça tellement sexy qu’il n’était pas spécialement ravi de me voir sortir comme ça, mais très ravi de me voir comme ça dans la maison lol !
Différence par rapport à mes précédents essais en revanche : je me trouvais très belle ce matin avec mes seins « libres », alors que quand j’ai remis mon soutien-gorge je trouvais ma poitrine trop haute et un peu ridicule ! Comme quoi, avec le temps tout évolue, ça m’avait plutôt fait l’effet inverse sur mes précédents essais dont la motivation était vraiment le confort.
Je pense que je ne vais pas tarder à réessayer avec une brassière et du déodorant.
Natasha, je ne trouve pas le site dont tu parles, s’agit-il d’un site internet précis ou d’un hashtag pour retrouver les articles en lien avec le sujet du no bra ? J’ai bien hâte de lire l’expérience de Eva dont tu parles !
Merci encore.
Voici le lien du blog Minimal Eva Bee (mais elle n’a pas encore rédigé d’article sur le sujet).
Merci pour cet article! Voilà deux ans sue je ne supporte plus les soutiens gorges, mais que je me sens bien en brassière!! Je n’en porte pas quand je suis chez moi. Peut être un jour je sauterais le pas! En tout cas cette phase m’a permis de m’écouter et voir les changements de mon corps et mes seins en fonction des périodes de mon cycle!!
Tout pareil : depuis que je ne porte plus de soutien-gorge, je suis beaucoup plus attentive à la manière dont la taille, fermeté etc. de mes seins évoluent au fil de mon cycle. Et comme je m’intéresse beaucoup à l’influence de chaque phase du cycle sur mon quotidien, je trouve ce « détail » très utile !
Bonjour Natasha,
Je ne porte plus de soutien-gorge depuis quelques années, alors que j’aime la lingerie fine.
Je n’ai pas de date précise car cela s’est produit naturellement comme toi, Natasha.
J’ai tout d’abord abandonné le soutien-gorge à balconnet. Le décolleté y est particulièrement flatteur cependant je passais mon temps à replacer mes seins dans chaque corbeille (ce qui amusait beaucoup mon mari).Il est vrai que je ne le faisais pas très discrètement. Au diable le regard des autres, je suis la première à faire claquer l’élastique d’une paire de collant qui tombe en public.
Me libérer de ce morceau de tissu me transporta de joie! Je ne me sentais plus oppressée toute la journée comme dans un corset, et terminé l’allure saucissonnée au moment de quitter l’attirail le soir. Mon mari est très fan, il trouve que c’est sexy. Mes copines envient cette liberté. Je crois que le côté sexy vient du fait d’assumer son choix et de ne pas se soucier de l’avis des autres. Je suis d’accord avec Frédérique, cela ne regarde que nous, ne pas porter de culotte sous un jean c’est désagréable en revanche sous une maxi jupe…
Je porte tout de même de temps en temps des bodys en dentelle ou bien des soutien-gorges sans armature de la même matière. Je craque pour les broderies… Mais il faut que cela reste très confortable!
Merci pour ce bel article Natasha 🙂
Je t’en prie Laurène, merci à toi pour ce très beau témoignage, plein de douceur !
Il m’est aussi arrivé de sortir sans culotte… j’avais une robe bien moulante qui laissait apparaître la forme de la culotte ; je ne trouvais pas ça très joli, alors j’ai simplement décidé de la porter sans ! C’était il y a quelques années déjà, je n’ai plus cette robe aujourd’hui et je me demande si j’oserais de nouveau sortir dans ce genre de robe sans culotte – elle n’était pas hyper courte mais ne m’arrivait pas aux genoux non plus !- mais une robe/jupe plus longue, sans problème. Je me balade régulièrement sans culotte chez moi (si je porte une robe/une jupe car en effet, avec un pantalon, ce n’est pas confortable du tout) et je dors sans lorsque je porte une nuisette.
Merci pour cet article Natasha! Les contre-arguments que tu listes dans l’article sont assez ahurissants… Il y a tant de diktats autour de la féminité, et qui sont pour partie entretenus voire amplifiés par la publicité.
J’ai très peu de poitrine (90A), je ne porte pas de soutien-gorge quand je ne travaille pas. Au travail, j’en porte parfois en hiver et presque systématiquement en été. Tout dépend de ma tenue, si je porte une blouse ou un t-shirt ample et que je crains en me penchant que mes collègues aient une vue plongeante sur ma maigre poitrine, alors je préfère porter un soutien-gorge. Par contre, comme So, ce sont des soutien-gorges très simples type brassière en dentelle. Mon gynéco m’a d’ailleurs dit la dernière fois que c’était le mieux.
Enfin je me suis déjà retrouvé chez l’ostheo sans soutien-gorge et bien que ce soit une femme, je n’étais pas très à l’aise😕.
J’ai moi aussi halluciné en découvrant la plupart de ces remarques !
Je fais effectivement attention lorsque je porte certains hauts et me penche en avant – je retiens simplement le tissu contre mon torse pour éviter que les personnes devant moi puissent voir ma poitrine !
Perso, ça ne m’a jamais dérangée les femmes qui ne portaient pas de soutien-gorge (plutôt de l’avis « tant mieux pour elles »), mais c’est juste impensable pour moi. C’est le contraire, je ne supporte pas de ne pas en porter et c’est la première chose que j’enfile le matin.
Par contre, je trouve ça incroyable que le regard des autres soit un frein pour certaines qui n’osent pas sauter le pas. Je ne parle pas de ces dernières, je parle de la pression de la société sur un choix qui ne regarde que les personnes concernées. Ça me met même hors de moi : mais qu’est-ce que ça peut bien leur foutre ? Est-ce que nous on s’occupe de savoir quelle est la couleur du slip qu’ils portent, sa forme ou même s’ils en portent ? À croire que c’est la jalousie qui leur fait tenir ce genre de propos ou un puritanisme inopportun…
Au passage, les photos sont super et si elles n’étaient pas là pour illustrer l’article, je n’aurais même pas remarqué que tu ne portais pas de soutien-gorge (pour te dire comme c’est un critère important pour moi) !
« Mais qu’est-ce que ça peut bien leur foutre ? » – c’est exactement ce que je me dis !
En tout cas c’est chouette de se dire que certaines personnes ne remarquent même pas ce genre de détail – parce que oui, il s’agit d’un simple détail qui ne mérite vraiment pas toutes ces remarques désobligeantes…
Super article très intéressant ! J’avais lu dernièrement quelques articles sur le sujet. Le tien est très complet. Peut-être est-ce dû (ou non!) à tes connaissances en anthropologie, mais ta façon d’aborder ce sujet, en insistant sur la question de la norme me semble très pertinente. Où l’on voit qu’il y a encore beaucoup à faire pour que les femmes se sentent libres vis à vis de leur corps…
Merci Salima ! Je pense effectivement que l’anthropologie influence énormément ma manière d’aborder certains sujets… et de manière générale, je pense qu’il est vraiment important de prendre le contexte socioculturel d’une problématique pour en comprendre les racines et la résoudre 🙂
Bonsoir Natasha,
Un super article comme toujours ! Bravo et merci. Comme je te disais sur Instagram je ne pensais pas que ce sujet était tellement à polémique et que certaines ont entendu des critiques aussi virulentes et déplacées. Dans la même veine, j’ai entendue des critiques lorsque j’allaitais comme « Ta poitrine va être déformée, elle va tomber, elle va être moche et ressemblera à un gant de toilette. » ou alors des « Qu’en pense ton chéri. Moi je ne veux pas allaiter car ma poitrine appartient à mon homme et je ne veux pas le priver. » Je ne comprendrai vraiment jamais cette tendance de certains à vouloir blesser les autres, les juger et les mettre dans des cases.
Pour ma part le soutien gorge a toujours été une torture, ayant une très petite poitrine je pensais qu’il était de mon devoir de femme de la ramasser de tous les côtés et de la rassembler pour avoir un semblant de jolie poitrine bombée à montrer (merci le marketing de Wonderbra) C’est fou ce qu’on peut s’enfermer dans des stéréotypes et des injonctions de la société.
Je m’en suis libérée lorsque je suis tombée enceinte. Ma poitrine a doublé voire triplé de volume. J’ai allaité. On m’a offert un soutien gorge adapté, très souple et très confortable (il en existe des rembourrés c’est vraiment grave ! ) presque comme une brassière. Je l’ai porté puis à la fin de mon allaitement j’ai arrêté tout soutien à armatures, rembourrés etc. Ensuite, est venue la 2ème grossesse, le 2ème allaitement, la non reprise du travail et la libération absolue. Plus de soutien gorge du tout. Maintenant il m’arrive à de très rares occasions d’en remettre un. Finalement il ne change rien, je me suis habituée à ma poitrine qui a repris sa taille d’avant. Je l’aime pour avoir nourri mes enfants, je la trouve belle et je n’ai plus envie de l’emprisonner.
Comme tu dis si la vue de la forme de ma poitrine et de mes mamelons gêne quelqu’un il n’a qu’à regarder ailleurs !
Merci encore pour ce sujet pas si anodin finalement.
Maya
Merci beaucoup Maya 🙂
« Qu’en pense ton chéri. Moi je ne veux pas allaiter car ma poitrine appartient à mon homme et je ne veux pas le priver. » : c’est une remarque que j’avais déjà entendu et que j’ai personnellement beaucoup de mal à comprendre. L’idée qu’une partie de mon corps appartienne à quelqu’un me fait vraiment horreur, même s’il s’agit de l’homme de ma vie !
Mais de ton commentaire, c’est l’une de tes dernières phrases, pleine de douceur, que je retiendrai : « Je l’aime pour avoir nourri mes enfants, je la trouve belle et je n’ai plus envie de l’emprisonner. »…
Je n’en mets quasiment plus depuis près de 2 ans. Il m’en reste 1 pour aller avec certaines tenues pour lesquelles je préfère en mettre un, et une brassière souple pour le sport. Parce que je trouve ça plus confo quand je vais courir. Mais, j’ai commencé lorsque j’étais enceinte il y a 6 ans car j’étais « oppressée » même avec un à ma taille. Cette sensation perdure toujours, donc si j’en mets un, je sais que c’est pour max 3 heures. Je me sens vraiment plus confortable sans. Et même en allaitant pendant mon année de congé de maternité (merci le Québec!), je n’en portais pas, c’était plus rapide quand il fallait allaiter ma fille, juste besoin de soulever le chandail sans avoir un soutien-gorge à défaire. Bref, vive le nobra!
Merci pour ton commentaire qui montre qu’on peut aussi se passer de soutien-gorge ou autre lorsqu’on allaite si on le souhaite 🙂
J’attendais cet article avec impatience et il est parfait ! Tu expliques bien ton point de vue tout en respectant ceux des autres, et je suis entièrement d’accord avec toi sur toute la ligne. Personnellement, j’essaie de porter de moins en moins de soutien-gorge et je trouve ça assez facile, sauf quand vraiment mes tétons sont très apparents ou quand mon haut est transparent ou trop décolleté (en général, si j’ai un doute, je vérifie sans soutien-gorge ce que ça donne, si je me sens physiquement bien, je n’en mets pas). Je n’ai jamais été fan de lingerie non plus, que ce soit culotte ou soutien-gorge, et j’ai toujours eu du mal à trouver des soutifs pour ma toute petite poitrine… Alors ma vie est plus simple sans ! Mais j’ai longtemps été très complexée par la taille de ma poitrine, car comme tant de personnes j’avais cette fichue idée qu’il fallait avoir des gros seins pour qu’ils soient jolis… du coup en effet, j’avais l’impression qu’avoir un soutien-gorge me faisait une silhouette plus « appréciable ». Maintenant j’ai fait la paix avec cette partie de mon corps et je les aime comme ils sont !
Pour le moment, je garde les soutiens-gorge que j’ai depuis de nombreuses années et que je mets dans les cas que j’ai évoqués, et je pense que je n’en rachèterai pas de si tôt (pour ne pas dire : « jamais », car on ne sait jamais, justement ^^). Je me suis posé la question pour les grossesses et l’allaitement, si ça changeait quelque chose… je verrai le moment venu 😉
Merci 🙂
C’est exactement ce que je faisais au départ : j’enfilais mon haut/ma robe sans brassière et si cela me convenait, je restais ainsi, si ça me gênait, je mettais ma brassière. Ne rien porter est ainsi rapidement devenu l’option par défaut et le fait de parfois avoir la flemme d’enlever mon haut pour rajouter une brassière m’a aider à m’habituer à l’apparence de ma poitrine « au naturel » sous certains vêtements.
Bravo pour votre article. Très intéressant de constater que le soutien-gorge est quelque chose que les autres assument normal et de ce fait, on ne pense pas qu’on peut s’en passer. Je dois avouer qu’en temps que femme, je me fous complètement qu’une autre femme ait ou pas de soutien-gorge. Par contre quand je sors sans soutien-gorge, très rare, je ne trouve pas agréable parce que j’ai une poitrine imposante.Je pense que c’est une habitude et rien d’autre. Alors comme toute habitude, à voir pour en changer. Votre article est tout en douceur et délicatesse.
Merci 🙂
Je pense effectivement que c’est bien souvent une simple question d’habitude, même si la pression et les normes sociales jouent un grand rôle dans notre aptitude à nous défaire de certaines habitudes…
Bonjour, je suis infirmière; que ce soit en ehpad ou à domicile les personnes âgées ne mettent pas de SG et sont très heureuses de se sentir au moins libres de ce côté là. Quand je leur demande, en les habillant, si elles mettent un SG les réponses sont unanimes: ah non je n’en mets plus, je respire enfin, ce m’entrave, ca me gêne, je me sens mieux ainsi…. sinon celles qui gardent le SG par convention sociale le prennent très très lâche. Et le non port su SG ne choque en rien nos regards de soignants, homme ou femme, car c’est le confort qui prime avant tout. Très belle journée.
Merci beaucoup pour ton témoignage en tant qu’infirmière auprès de personnes âgées !
Super article qui permet à chacune de ne pas se sentir offensée. Comme j’ai pu le lire plus haut, avec l’allaitement pas facile de ne pas porter de SG sans être inondée du coup même la nuit j’en porte un… Ce qui est inconfortable. J’ai hâte de pouvoir respirer un peu et de tout virer ha ha. En tout cas c’est dingue de voir comment c’est encré dans les esprits. Ma soeur n’a pas une forte poitrine et à l’époque un homme lui avait fait une remarque une fois où elle était en robe sans SG. Il était gêné et lui avait dit que c’était de la provocation… Pour le coup, ça m’avait choqué et leur histoire n’a d’ailleurs pas duré bien longtemps. Sinon même si je suis à l’aise sans SG chez moi, à l’extérieur pas sûr que ce soit la même. En fait, je me suis toujours dit que mes seins tomberaient plus mais à te lire je vois bien que c’est ridicule… J’espère que des hommes viendront également lire ton article.
Nombre d’hommes ont également internalisé certaines normes autour de la poitrine/du soutien-gorge. Malgré tout, je trouve cela aberrant qu’on puisse se faire ce genre de remarque au sein (!) d’un couple… Si mon compagnon me suggérait que j’étais provocatrice, je me poserais beaucoup de questions sur la vision qu’il a de moi !
Je viens de lire une astuce pour les femmes qui allaitent : Coincer les coussinets d’allaitement sous un débardeur moulant. Je me dit que ça peut être plus confortable qu’un SG…. Je vais tester ça rapidement!
Ah super, n’hésite pas à nous dire ce que tu en as pensé !
Juste… MERCI pour ce magnifique article. C’est tellement libérateur, tellement empowering, tellement… wahoo !
Je n’ai pas d’autres mots à part plein plein plein de mercis parce que c’est grâce à des femmes comme toi que la parole se libère et se normalise sur ces sujets.
Et les photos de ton article sont magnifiques (j’adore particulièrement la dernière <3)
Je t’en prie Mathilde, merci à toi pour ce message tellement positif et encourageant qui me touche beaucoup 🙂
Je suis une fois de plus impressionnée par la profondeur et l’étendue de ta pensée. Cet article m’a fait réfléchir (et j’aime beaucoup ça, réfléchir) à mon rapport au soutien gorge.
Comme pour tous mes actes (de consommation, d’éducation…) je pense que de comprendre ce qui les motive me rend plus libre. Même si cela ne modifie pas forcément mon comportement, j’agis en conscience et c’est ça qui m’intéresse.
Par ailleurs, j’aime particulièrement ta phrase: « À partir du moment où je suis à l’aise avec mon reflet dans le miroir, mes sensations physiques ainsi que mes émotions, je ne cherche ni l’approbation ni l’avis des autres et je ne prête donc pas attention au regard d’autrui ».
Je me rends compte de mon conditionnement parce que par exemple, j’ai été émue d’accompagner ma fille pour acheter son premier soutien gorge, récemment. J’ai vu ça comme un rituel entre femmes, un apprentissage de la féminité. En y réfléchissant, il y a beaucoup d’autres messages concernant la féminité que j’aimerais lui faire passer…je vais lui proposer de lire ton article.
En ce qui concerne mon propre port du soutien gorge, je suis mieux avec ou sans en fonction des circonstances: j’ai une poitrine généreuse (90 G), et je suis gênée si je n’en porte pas pour courir ou marcher vite.
Pour toutes les autres activités, c’est l’esthétique qui m’arrête: ma poitrine nue ne me gêne pas, mais avec des vêtements, je ne l’aime vraiment pas si elle n’est pas soutenue. Je me rends compte que ma vision est faussée par la société, mais aussi par les coupes des habits qui ne tiennent pas compte de la réalité: Les pinces poitrine ne sont pas du tout placées en face de ma poitrine « au naturel »!
Pour rebondir sur un des commentaires, je n’aime pas mon ventre non plus. Poitrine haute et ventre plat, objectif irréaliste pour moi, plutôt ronde et après 3 grossesses… j’essaie de m’inspirer d’un article lu sur le sujet, qui pour se réconcilier avec son corps conseillait de le voir comme un instrument nous permettant de faire plein de choses, plutôt que comme une représentation de soi. Vaste programme…
Au premier regard, j’ai été un peu surprise par ta poitrine un peu basse et tes mamelons un peu visibles sur les photos (j’ai du mal à croire que je suis en train d’écrire un truc pareil! 😉 Mais bon, il me semble qu’on est dans le vif du sujet) mais plus je regarde les photos, plus je te trouve belle au naturel.
Ça pourrait être le début d’un nouveau regard sur moi?…
Merci d’avoir pris le temps de partager tes réflexions Eve !
Je suis heureuse que tu te sois permise de me faire part de ton ressenti initial face à mes photos ; tu as tout à fait raison, c’est l’objet de cet article après tout ! C’est tellement important d’admettre nos propres biais et préjugés (on en a tou·te·s !) afin de pouvoir en comprendre les racines et de s’en défaire.
J’aime beaucoup cette vision de l’article que tu as lu, « voir son corps comme un instrument pour faire plein de choses plutôt qu’une représentation de soi ». C’est plein de bon sens je trouve 🙂
Coucou Natasha ! Merci pour cet article très intéressant et ces très jolies photos de toi.
Personnellement, j’ai mis énormément de temps à comprendre que ne pas porter de soutien-gorge pouvait être socialement mal vu. Comme tu le dis, un mamelon est comme un coude ou un genou, qu’est-ce qu’il y a de mal à le laisser deviner ? De la même manière, j’ai toujours trouvé cela fou qu’on se sente mal de se gratter les fesses, l’entre-jambe ou les seins en public si cela nous démange, alors que se gratter le dos ou le bras est complètement accepté ! Mais j’ai, en général, beaucoup de mal à comprendre les injonctions sociales liées à la sexualisation du corps et à la nudité… Pour moi, être nu.e est tout ce qu’il y a de plus normal, nous sommes né.e.s ainsi et je trouve ça fou qu’être nu.e puisse constituer un outrage à la pudeur.
Pour en revenir au soutien-gorge, personnellement, je me sens assez libre d’en porter ou non. Depuis que j’ai réussi à trouver le soutien-gorge qui me convient, je n’ai aucun mal à le porter régulièrement puisque je ne le sens pas du tout (je porte toujours le même et je l’achète à nouveau quand, au bout de quelques années, il commence à s’affaisser). Je porte aussi régulièrement des brassières ou bien rien du tout (et surtout, jamais rien la nuit !). J’ai remarqué que, lorsque je ne porte rien, j’ai tendance à me tenir beaucoup plus droite et avoir un meilleur maintien. En revanche, contrairement aux talons qui entravent les mouvements et empêchent de courir, je trouve que les soutiens-gorge me permettent d’être très active. A chaque fois que je ne mets rien et que je dois courir après le bus ou autre, je souffre. Je n’ose imaginer ne rien porter pour mes longues balades à VTT sur des sentiers cahoteux…
Je dirais donc : oui au soutien-gorge quand c’est un choix librement effectué (mais avec la conditionnalisation sociale, difficile de savoir ce qu’est un libre choix…) et non si c’est une injonction sociale, une sexualisation de notre corps, un inconfort permanent. En revanche, rien ne m’insupporte plus que les pseudo-études bidon évoquées très régulièrement par les partisan.es du no-bra. Non, à l’heure actuelle, il n’y a aucune étude sur le lien entre port de soutien-gorge et cancer… La seule étude intéressante, c’est une étude préliminaire française sur l’affaissement des seins, qui semble montrer qu’effectivement, ne pas porter de soutien-gorge quand on est jeune permettrait aux seins de moins s’affaisser. Malheureusement, comme c’est une étude préliminaire, elle n’a pas été publiée, donc il n’y a aucun moyen d’en vérifier l’exactitude et la méthodologie. A mon avis, de toute façon, on n’a pas besoin de ça pour laisser les femmes être libres de faire ce qu’elles veulent !
Coucou Ophélie,
Merci d’avoir pris le temps de partager ton expérience et tes réflexions sur le sujet !
Tu fais bien de préciser que les « études » concernant les avantages du no bra ne sont en effet que des pseudo-études… Je n’ai pas voulu m’étaler là-dessus car vérifier tout cela ne m’intéressait pas et vu que mon article fait déjà près de 5 000 mots, je crois qu’il était temps que je le boucle !
Et effectivement on n’a absolument pas besoin de ce genre de (faux) arguments pour vivre sa vie sans soutien-gorge…
Je n’avais jamais réfléchi au fait qu’il soit tabou de se gratter certaines parties du corps… mais quand on y pense, c’est vrai que c’est ridicule.
Concernant la nudité, ce n’est qu’en arrivant en Allemagne où, comme tu le sais, cela n’est pas vraiment tabou que j’ai commencé à me poser des questions. Personnellement, je pense que j’aurais un mal fou à aller au sauna avec la plupart de mes collègues ainsi que mes élèves… Par contre, avec des inconnu·e·s, des ami·e·s et certaines membres de ma famille cela ne me dérangerait aucunement (je l’ai déjà fait). J’ai donc encore des limites de ce côté-là !
Ah, l’Allemagne, terre de cocagne pour les problèmes liés à la vision du corps et de l’apparence ! Pas d’épilation, pas de complexe et aucun souci pour porter des chaussettes dans les sandales. J’aime leur côté nature, ça élimine bien des considérations stupides et ineptes.
SUPER cet article, ainsi que tous les commentaires!
pour ma part, je trouve cela génial et en lisant ton article je me suis dit, olala, pour prendre toutes ces précautions, elle a dû faire face à bien des remarques déplacées!
Je trouve triste que des personnes se permettent de juger un choix aussi personnel. Et j’ai bien ris en lisant les 2 remarques suivantes, opposées:
“C’est provocateur / aguicheur / indécent / honteux / tu cherches le regard des hommes” et
“Ça ne te met pas en valeur”
eeuuhhh… vous voulez quoi les gens? mettez-vous d’accord!! 😉
bref
de mon côté, j’aimerais beaucoup sauter le pas, mais je n’y arrive pas du tout car je complexe énormément sur mes tout petits seins, dont l’un est nettement plus petit que l’autre. Cela se voit vraiment, et je n’accepte pas cette image de moi. Je porte des soutifs rembourrés ou au moins moulés et je redoute beaucoup le regard des autres (en plus, j’ai les tétons qui pointent très vite sous le vent, le frais… et je n’assume pas). Je trouve triste de me juger ainsi, mais je trouve tout cela vraiment trop moche pour être porté sans gêne.
Et comme beaucoup, je suis tellement formatée par cet idéal d’une belle poitrine, ronde, ferme et haute…
J’aimerais changer mon regard sur moi, mais pour l’instant je m’en sens incapable…
Si vous avez d’autre piste que la patience, des témoignages m’intéressent!
en tous cas mille merci Natasha de parler aussi lbrement de tant de sujets importants!
d’ailleurs, tes photos sont superbes, tu es tellement naturelle et jolie au naturel… tu as bien raison de t’accepter ainsi!
Merci beaucoup Estelle – j’ai mis du temps à accepter/aimer ce visage, ce corps, ces seins etc., tels qu’ils le sont tu sais… D’ailleurs, il y a quelques temps, je n’aurais probablement pas choisi de publier la 2nde photo sur laquelle je n’aurais pas aimé la manière dont mon « nez de sorcière » ressort ni la 4e où je trouve mon visage « rondouillet ». Je sais que la plupart des gens voient certainement tout autre chose… Aujourd’hui, il reste encore des photos que je ne publierais jamais bien sûr, mais je suis beaucoup moins dure envers ce corps et ce visage tout de même. J’accepte de ne pas me trouver « belle » sur toutes les photos. Je reconnais que mon propre regard sur moi est certainement biaisé par les idéaux de beauté dont nous sommes entouré·e·s.
J’espère qu’au fil du temps, tu parviendras toi aussi à porter un regard nouveau sur certaines parties de ton corps.
Coucou ma belle je n’en porte plus non plus & ce depuis des années (j’ai 23 ans et j’ai du arrêter vers mes 19 ans) ; j’ai souvent été confrontée aux réactions dont tu parles dans ton article mais aujourd’hui je m’en fiche ! D’ailleurs avec deux de mes collègues nous sommes venues à parler de ce sujet et sur 3 il y’en avait une qui n’en portais que de temps en temps, une qui hésitait à sauter le pas et moi qui n’en porte jamais et qui n’en a même plus un seul. Suite à cette discussion, celle qui hésitait à franchi le pas ! J’ai bien l’impression que ça rentre dans les « moeurs » et que nous sommes de plus en plus à vouloir nous débarasser de ce carcan. Jusque là je n’y vois que des avantages : gain de temps (plus besoin de devoir passer du temps à trouver LE soutien-gorge), gain d’argent, on y gagne en confort, gain de place dans l’armoire & j’en passe ! Merci pour ton article, des bisous <3
À lire tous ces commentaires, cela donne effectivement l’impression que le fait de se passer de soutien-gorge est finalement assez commun. Et le fait d’en parler ouvertement aidera sans nul doute à banaliser ce choix !
Oui, cette réflexion rejoint celle de Maya, plus haut dans les commentaires, à propos de sa poitrine, qui a nourri des enfants. Comme toi, je l’ai trouvée jolie et douce.
Merci beaucoup 🙂
Ton article est vraiment super et super complet !
Pour ma part, je porte des soutiens-gorge pas parce la société le dit que l’on doit le faire mais parce que j’aime bien ça, je me sens à l’aise dedans. Mais ton article est super car tu montres bien que l’on sen fiche du regard des autres et chacun est libre de faire ce qu’il a envie.
Merci ! C’est super que le port du soutien-gorge soit un vrai plaisir pour toi 🙂
Bonjour Natasha, c’est toujours avec intérêt et attention que je lis ton blog. Les articles y sont toujours très pertinents, bien écrits et riches d’humanité.
Quel plaisir de lire celui-ci ! Qui tombe à pic dans mes questionnements et expérimentations de vie. 😉
Tu a su mettre des mots et des réflexions sur les interrogations et appréhensions qui personnellement me mènent la vie dure. J’ai la trentaine et durant les 2 dernières années j’ai pris progressivement pas mal de poids; ma poitrine a grossi également passant d’un 95B à …je ne sais pas en fait peut-être un 100 D; Il ne me reste que 2 SG dans lesquels elle veut bien « se loger » et je n’en ai pas racheter pour diverses raisons (financière, zéro déchet,…)
Cela fait maintenant plusieurs mois (je ne sais plus exactement quand non plus) que j’ai « naturellement » arrêté de porte des SG à la maison d’abord, car je n’étais pas confortable avec et pour optimiser le lavage des SG survivants ;-);
puis est venue la question du no bra à l’extérieur et le regard des autres. Je n’ai, pour le moment, expérimenter que peu de fois la chose (et plutôt en pull). Car au confort du no bra s’oppose mon inconfort du regard extérieur qui, comme tu l’écris justement, vient de cette internalisation d’un concept/code social vestimentaire aussi infondée qu’absurde. J’entends par là que chacune est libre de porter ou non un SG et cela ne devrait être induit par rien d’autres que son propre confort.
Grâce à cet article, ton témoignage et celui des autres lectrices, je me sens moins seule et surtout cela me conforte dans l’idée que je dois agir pour moi et dans l’intérêt de mon corps.
Merci encore à toi et à toutes pour ces instants de partage et de bienveillance.
Je rebondis sur le commentaire de mayrline : J’ai également travaillé en ehpad. J’ai pu constaté la même chose sur la libération de certaines résidentes à ne pas porter de SG. Mais aussi et surtout que parfois les réticences et reproches du no bra pour les personnes âgées venaient la plupart du temps des familles qui associent l’absence de SG à une mauvaise prise en charge de la part des soignant(e)s, s’imaginant qu’ils cherchent à gagner du temps en ne les « habillant pas complètement »,…) sans considérer la question de l’utilité, du confort pour la journée et lors de la manipulation et surtout du libre choix de la résidente quand celle-ci peut l’exprimer.
Merci pour tes mots qui me touchent beaucoup Audrey 💚
Merci également pour ton témoignage ; c’est vraiment intéressant ce que tu dis concernant les réactions des membres de la famille de certaines personnes en EHPAD. Cela montre, encore une fois, combien le dialogue est important. Tant de malentendus et critiques sont basés sur de simples suppositions…
Je ne pensais pas un jour lire un article sur les soutiens-gorge mais me voici à avoir tout lu avec un intérêt sur l’aspect sociologique de la chose, objetisation et les préjugés alors je vais jusqu’au bout avec un petit commentaire : je plussoie tout ce que tu dis (sur le « et alors laissez-moi vivre » – sur le port de soutien-gorge je n’ai aucune expérience en tant qu’homme, à part une fois pour mettre sur les yeux afin de pouvoir faire la sieste :D).
Ha ha, un soutien-gorge en guise de masque de sommeil, il fallait y penser !
Je suis en tout cas bien contente qu’un homme réagisse à cet article car les hommes ont eux aussi un rôle à jouer dans l’effacement ou le renforcement des normes sociales sur le sujet… Alors merci pour ton intérêt et ton commentaire 🙂
Bel article, merci à toi !
Fille fine porteuse d’une très grosse poitrine, j’ai été des années extrêmement complexée par elle. Et puis depuis quelques semaines, il m’arrive de sortir faire par exemple les courses sans enfiler de soutien-gorge ni de brassière (depuis des années je pars me balader en forêt sans selon mon humeur mais on ne croise pas la même population ^^) …
Ce Dimanche, je n’ai même pas mis mes cheveux devant mes seins pour éviter qu’on les remarque trop, j’ai assumé à 100% et malgré mon 85F et bien … à peine un regard, pas plus que d’habitude finalement.
Peut-être que le fait de porter une brassière tous les jours au travail et non un soutif m’a aidé là-dedans mais je n’ai jamais trop fait la différence là-dedans. Si ce n’est le confort … Je suis une grande, grande fan de lingerie, capable (une fois par an, faut pas déconner) de m’acheter deux très beaux soutien-gorge à 100€ et ils sont comme une vraie seconde peau pour moi.
Désormais, à part si j’ai besoin de marcher vite, de passer par des escaliers (en somme, lorsque je suis pressée), je ne m’obligerai plus à porter un soutif. Néanmoins, j’ai mal s’ils bougent trop donc il est évidemment que, comme toi, c’est mon confort qui prime et je ne me forcerai jamais à ne pas en mettre …
Ton témoignage est vraiment à partager, merci à toi, vraiment, cela me conforte dans mes réflexions de ces derniers mois sur le corps de manière générale !
Merci beaucoup, j’espère aussi que cet article sera lu et partagé par de nombreuses personnes (je ne dis pas ça pour faire ma promo hein, mais simplement parce que je pense que c’est un sujet, aussi banal semble-t-il, auquel il vaut la peine de réfléchir au moins un peu car il ne s’agit-là pas d’une simple histoire de soutien-gorge, mais de pressions sociales bien plus vastes et importantes).
J’ai souri en lisant qu’il t’était arrivé de mettre des cheveux devant tes seins… quelle créativité ! En tout cas c’est chouette que ne ressente plus forcément le besoin de cacher ainsi ta poitrine 🙂
Tellement chouette cet article !
J’ai grandi avec une maman qui adorait (adore toujours en fait) la lingerie fine, elle a toujours mis un point d’honneur à ne porter que des ensembles, très travaillés et elle a toujours essayé de me faire aimer ça aussi : peine perdue, je n’ai toujours juré que par les culottes en coton, noires ou blanches, à la limite, bon, bleues, mais unies en tous cas, sans aucune once de dentelle, quelle horreur, idem pour les soutien gorge. Je la revois se lamentant devant mon tiroir de lingerie « mais enfin, Camille, tu veux pas faire un effort un peu ? ». Et puis je lui rétorquais que je m’en fiche, y’a que moi – ou presque – qui les voit, je vais quand même pas dépenser des fortunes là dedans et en plus, c’est pas confortable, j’aime pas. Ça a toujours été un point de désaccord entre elle et moi, mais le fait est que j’ai toujours considéré le soutien gorge comme un truc superflu, décoratif. Je n’en ai jamais vraiment beaucoup porté – sauf pour faire du sport, là je t’avoue que je suis vraiment incapable de m’en passer – et j’ai toujours eu recours au débardeur fin sous les tee-shirts un peu trop clairs, si besoin. Mais j’avoue que depuis que je suis âge d’en porter, j’ai toujours fait partie de celles qui n’en portaient que « parce que j’ai envie d’en mettre un aujourd’hui », mais rarement parce que « ce serait mieux que j’en porte un aujourd’hui ».
Et à l’inverse, aujourd’hui, les rares fois où j’en mets, je ne me reconnais pas, comme si les quelques millimètres de plus sur ma poitrine étaient vraiment en trop.
En tous cas c’est vraiment chouette de lire un article comme ça et je m’en vais lire les autres témoignages dans les commentaires !
Merci pour ton témoignage Camille !
Je vois que nous avons une vision très similaire des sous-vêtements – par contre, ma maman qui aime bien la lingerie n’a jamais été trop désespérée par la simplicité de mes choix (notre bataille vestimentaire à nous était lié à ma préférence pour les vêtements noirs et elle pour les couleurs ; par contre, aujourd’hui, je préfère largement les couleurs !).
Je n’ai pas pensé à le mentionner, mais c’est vrai que les débardeurs aussi c’est vraiment top pour un soutien très (très) minimal et avoir une couche supplémentaire mais discrète entre nos seins et notre haut.
Bsr Natasha,
Merci bcp pour avoir abordé le sujet et c’est vraiment intéressant de toutes vous lire.
Je t’en prie Christel 🙂
Merci pour cet article.
De mon côté je suis entre deux: je mets un soutien-gorge quand j’ai une seule épaisseur au dessus. Sinon rien et c’est effectivement plus agréable.
La difficulté c’est principalement comme tu dis les mamelons et également les mouvements.
Je t’en prie 🙂
Bonjour et merci de ton partage. Je suis moi aussi en réflexion sur le soutien gorge et ton article me permet d’y voir un peu plus clair, et de voir les choses sous d’autres angles. Je n’en porte plus beaucoup, et n’en ressens pas le besoin, mais je suis comme toi dans l’enseignement (professeur des écoles), et ça me gêne d’aller à l’école sans soutien gorge… je vais prendre mon temps !
Je comprends tout à fait que cela puisse te gêner au travail et dans une école en particulier.
Et oui, c’est important de prendre son temps, de ne pas se brusquer et se mettre la pression !
C’est un article hyper intéressant qui me parle beaucoup. Je suis du genre à quitter mon soutien gorge dès que je passe le pas de la porte mais j’avoue que ne jamais en porter me pose encore problème, pas tant pour les regards car je fais un 90B je ne crois pas que ça sauterait aux yeux, mais plutôt pour l’image de mon corps dans le miroir. Mais c’est à apprivoiser 😉
Ton article me fait réfléchir en tout cas, merci d’en parler si librement.
C’est une nouvelle image à apprivoiser, tout à fait !
Bonjour Natasha,
Merci pour cet article si enrichissant !
En ce qui me concerne j’ai une petite poitrine et on m’a toujours dit qu »il fallait mettre un soutien gorge, ce que j’ai donc fait pendant des années. La première chose que je faisais en rentrant chez moi c’était enlever ce soutien gorge qui m’oppressait ( ce n’était pas une question de taille mal choisie ou autre mais cette impression d’être serrée par quelque chose). J’ai acheté une brassière toute simple pour mettre sous les hauts transparents ou les pulls près du corps J’ai commencé par ne plus en porter à la maison et en vacances et maintenant il est rare que j’en porte, je me sens tellement mieux sans, quelle libération. .
Il m’est arrivé de me sentir mal à l’aise les premières fois mais désormais ça va mieux, je me dis que c’est tout à fait naturel et que je me sens bien mieux comme ça.
J’ai essuyé pas mal de remarques comme je te l’a dit sur Instagram mais je m’en moque, je trouve ça triste d’avoir une telle vision des seins » au naturel ».
Belle journée Natasha,
Kathy
C’est regrettable effectivement que la société rejette ainsi quelque chose de complètement naturel (c’est pareil pour les poils…).
J’espère qu’après toutes les remarques que tu as déjà dû entendre, on te laissera désormais tranquille…
Belle journée à toi aussi 🙂
J’ai adoré ton article ! Pour ma part, j’ai énormément galéré avec les soutiens-gorges car je me sentais toujours mal avec. Comme toi j’ai un peu tout testé (formes, tailles…), je ne compte plus les journées gâchées où mon soutif me grattait, me rentrait dans les côtes… J’ai dépensé pas mal d’argent à essayé de trouver « le bon » mais ce n’était jamais le cas puisque les seins gonflent plus ou moins en fonction du mois (en tous cas c’est mon cas) et de la période de mon cycle menstruel ou de la chaleur (quand il fait chaud surtout).
Un jour, j’ai croisé une jeune femme, à peu près de mon âge je pense, qui n’en portait pas. Je l’ai trouvé vraiment très belle parce que très « naturelle » dans le sens où, sur elle, j’avais le sentiment que « ça passait », c’était beau, elle l’assumait (puisqu’elle s’en fichait probablement !). Mais je me suis aussitôt dit « ça ne fera jamais le même effet sur moi puisque j’ai de plus gros seins ». ça m’a amené à réfléchir sur la question tout de même. Aujourd’hui je n’en porte plus, juste une brassière comme toi pour les hauts transparents ou trop décolletés (et encore, pour en trouver une qui me va c’est la galère !). Zéro problème de dos et je me sens vachement mieux dans mon corps.
C’est super qu’après toutes ces galères tu aies enfin trouvé un vrai confort de ce côté-là !
C’est fou combien une simple rencontre peut changer notre vie 😉 !
je serais curieuse de savoir la proportion de femme qui ne porte pas de SG ….
je crois n’en avoir jamais remarquée aucune … je dois probablement m’en moquer totalement !
ceci dit, je n’aime pas ne pas porter de SG, je trouve ça inconfortable quand « ça ballotte » (idem pour le débat slip, boxer, caleçon ou rien pour les hommes ? ils font bien ce qu’ils veulent selon leur confort non ?)
Le truc qui m’horripile le plus: les maillots 2 pièces pour les petites filles !
La sexualisation du corps de la femme selon des normes sociales, c’est déjà tout un débat mais celui des enfants, quelle horreur !
Aucune idée des proportions… mais vu les commentaires, il doit y en avoir plus qu’on ne le remarque 🙂
La sexualisation du corps des enfants, quelle horreur effectivement…
>Le truc qui m’horripile le plus: les maillots 2 pièces pour les petites filles !
Et aussi le vernis à ongles pour les fillettes en maternelle, le string en 8 ans, les t-shirts avec des inscriptions comme « I am your pussy »….
Ca me rend même triste.
Oh là là, quelle horreur…
Bsr,
Je suis du même avis que vous. Je m’occupe d’une petite en crèche de presque 3 ans qui met régulièrement du vernis à ongles flashy sur les ongles des mains et des pieds.
Il y a bien longtemps que je ne mets plus de soutien gorge sauf à de rare occasions. Il est vrai que ttes ces remarques dont tu parles sont encore bien ancrées. Cela me fait penser à la période des corsets et au passage à la femme sans corset, comme libérée. Aujourd’hui le no bra est tellement plus confortable à mon gout et chacun-e pense comme il veut.
Je n’ose même pas imaginer l’inconfort que j’aurais ressenti dans un corset…
Très intéressant ton article! Personnellement je me vois mal ne pas porter de soutien-gorge au travail en fait… Je l’ai déjà fait quelques fois lorsque j’ai un dos nu mais je me sens mal à l’aise. Je ne trouve pas cela flatteur sur moi. après chez moi quand sais que je ne vais pas sortir je n’en porte pas car c’est vrai que c’est plus confortable. Après, j’ai depuis quelques années délaissé les soutiens-gorge à coque etc, pour ne porter que des soutien-gorges plus léger avec juste une armature pour maintenir la poitrine, et je ne m’en porte que très bien.
C’est super que tu aies trouvé des soutiens-gorge dans lesquels tu es bien 🙂
Bonjour Natasha ! Tu m’imagines pas l’étonnement lorsque j’ai vu apparaître le titre de ton article dans mon gestionnaire de flux RSS. Vite, vite, j’ai cliqué dessus tellement j’avais hâte de le lire et au fond de moi, une grande joie prenait place en disant « mais je ne suis pas toute seule à le faire ? Natasha aussi ? ». Quel bonheur de lire ton article dans lequel je me retrouve.
Depuis l’enfance, je n’ai jamais aimé les soutiens-gorge, je trouvais cela très cher pour un morceau de tissu, j’ai horreur des fanfreluches comme la dentelle (qui généralement me gratte). Je n’avais donc que 2 ou 3 soutiens-gorge, unis, basiques. En plus, depuis que je suis en âge d’en porter, ma mère me rabâchait que les baleines des soutiens-gorges peuvent provoquer le cancer du sein ou d’autres problèmes physiques donc cette petite pièce de lingerie avait tendance à me stresser.
J’ai la chance (je vois cela plutôt comme une chance) d’avoir un mari qui se contrefiche de la lingerie et aurait même plutôt tendance à trouver cela inutile et il a encore plus en horreur les fanfreluches. Donc pas la peine de faire des efforts dans ce domaine pour lui plaire.
Et puis un jour, j’ai lu un article sur les risques du soutien-gorge. J’ai décidé de voir ce qui se passait si je m’en passait et je n’ai plus voulu en mettre. Je ressens un tel bien-être, une sensation de liberté, que cela est beaucoup plus naturel. Et mes seins n’ont jamais été aussi beaux et fermes que depuis l’arrêt du soutien-gorge (je n’ai pas non plus une forte poitrine – 90B). Maintenant, je n’en met que lorsque je dois aller chez un professionnel de santé (médecin, ostéo, …) où il faut que je sois en sous-vêtements mais je le retire aussitôt sortie du cabinet tellement je trouve cela désagréable maintenant.
Du côté de mon entourage ou même en général, je n’ai jamais eu aucune remarque. J’ai même l’impression que les gens ne s’en aperçoivent pas alors que je sais que la forme de mes tétons est parfois visible sous mes hauts, surtout en été. En tout cas, pour rien au monde, je ne reviendrai à cette entrave.
Alors un grand merci pour ton article qui me fait réaliser que d’autres femmes se sont abolies du soutien-gorge.
Bonne semaine ! Pleins de bisous.
Moi qui pensais que le fait de ne pas porter de soutien-gorge était rarissime, je ne cesse d’être surprise de découvrir que nous sommes finalement nombreux·ses à faire sans ou presque et ce parfois depuis des années (voire toujours !).
Je pense en effet que c’est une chance d’avoir un compagnon qui soutient notre démarche plutôt que de la critiquer… je trouve cela aberrant que certains se permettent de reprocher ce choix qui ne les concerne aucunement à leur compagne…
Une très belle semaine à toi aussi Camille-Hélène 🙂
Qui se ressemble s’assemble, paraît-il… Ce n’est pas anodin. Nos compagnons nous ont choisies justement parce qu’on ne se maquillait pas, qu’on se fichait des dentelles et qu’on avait une apparence naturelle… à leur goût !
Bonsoir Natasha, encore une fois, je suis ravie de te lire ! J’avais lu mon premier article sur ce sujet sur le blog de Gala l’année dernière. A l’époque, j’étais au chômage donc je m’en suis facilement passée tout de suite puisque j’étais souvent à la maison ! Par la suite,j’utilisais une brassière de sport en voyage. Et puis j’ai repris le boulot. Pendant quelques jours, je suis restée sans SG, puis, sous la pression sociale (toutes les femmes au travail en portaient, les diktats de la publicité, etc.), je me suis mise à en remettre. Comme dans beaucoup de témoignages ci-dessus, la première chose que je faisais en rentrant, c’était d’enlever mon SG (à armature et rembourré puisque ce sont les seuls que j’ai et que je ne voulais pas en racheter). Et puis il y a 2 mois environ, j’ai décidé de ne plus en mettre. Quelle libération ! Je me sens tellement mieux. J’en porte uniquement avec quelques hauts échancrés ou un peu transparents. Et dans ces cas-là, j’ai la poitrine qui me « gratte », comme si elle n’était plus habituée à être soutenue 🙂
Aujourd’hui, lorsque je ne porte pas de SG, je ne me plaît pas toujours, je trouve que mes seins sont un peu trop écartés et un peu en pointe (je fais un 90B). Forcément, j’ai toujours été habituée à voir sur les pubs, dans les magasins, dans mon entourage, au boulot, à l’école, des poitrines bien enfermées, bien rondes, bien hautes, etc. Et je trouve ça triste parce que ce n’est pas naturel du tout ! Mais je suis contente parce que quand je me ballade à Paris, je remarque de plus en plus de femmes qui ne portent pas de SG et je trouve ça beau ! Ça me rassure puisqu’en les voyant, on se rend bien compte que toutes les poitrines sont différentes et que là où certain-e-s voient des défauts, d’autres voient des qualités ! Notre poitrine est comme nous, unique et et je pense qu’il faut qu’on se l’approprie, qu’on la connaisse. Ainsi, on peut définir et décider de ce qui nous convient le plus !
Merci pour ton témoignage Elodie !
« Notre poitrine est comme nous, unique et je pense qu’il faut qu’on se l’approprie, qu’on la connaisse. » : c’est tout à fait cela, et c’est si bien dit 🙂
J’ai arrêté de porter des soutien-gorges il y a 3-4 ans suite à une suspicion de tumeur sur un sein située à l’endroit où appuyait le soutien-gorge… Du jour au lendemain, je ne supportais plus le contact, la pression du soutien-gorge sur ma poitrine … tout cela était d’ordre psychologique, c’est sûr ..mais je n’y suis jamais revenue !!! Ayant une petite poitrine, je ne ressens aucune gêne à ne pas en porter… en revanche, esthétiquement, j’ai beaucoup de mal (forme du téton apparent, seins non rebondis) … en fait, j’ai adapté ma garde-robe de petits hauts : le top, ce sont les petits hauts à pinces, froncés ! Là, les tétons ne se voient pas beaucoup ! Mais il est vrai que j’ai mis beaucoup de vêtements de côté, il faudrait que j’assume un peu plus mes choix, parce que c’est quand-même bête de ne pas porter ce qu’on aime, pour une histoire de tétons! Je sais que mes soeurs trouvent ça carrément moche et veulent toujours m’emmener m’acheter un joli soutien-gorge dans nos journées shopping … à méditer!
Comme toi, au début, je privilégiais les hauts ne révélant pas la forme de mes tétons afin d’éviter de porter une brassière… et puis finalement, le fait d’accepter la forme de ma poitrine au naturel m’a permis de retrouver les joies de porter tous les hauts que j’aimais vraiment :-).
J’espère que tes sœurs finiront pas accepter ton choix !
Merci pour ton article Natasha.
Je déteste les SG, ils me serrent, me grattent, me font mal aux épaules, sous la poitrine mais j’en ai acheté des années parce qu’il fallait en mettre un alors que jusqu’à mes 20 ans, je n’en portais pas. Après avoir été taxée de provocatrice pour ne pas en avoir mis sous un T-shirt blanc, je ne sortais plus de chez moi sans SG pour le quitter à peine ma porte franchie. Depuis quelques années, après avoir pris du poids, je me suis retrouvée à porter des SG totalement avachis, dont j’avais ôté les baleines depuis longtemps. Et déjà cela allait mieux… Le week-end, je n’en porte plus depuis longtemps, sauf si je sors de chez moi. Mais depuis quelque mois, je commence à pratiquer le no bra même en dehors de chez moi. Je pratique le yoga sans car, pour moi, ce n’est pas compatbile avec le SG.
Toutefois, au travail, il m’est impossible de ne pas en porter, je me sens trop mal à l’aise sans. Je viens de résoudre le problème en m’achetant 2 brassières en coton biologique que j’ai trouvées dans une petite boutique clermontoise. Je n’en avais jamais vu ( pas pour adulte en tout cas) là où j’habitais avant. Bon je les enlève quand même en arrivant chez moi.
Bref, peu à peu, je me libère de ce carcan imposé par notre environnement et la pression sociale.
Dans un commentaire, une maman parlait de l’achat du premier SG avec sa fille. C’est vrai que nous perpétuons nous-même, sans nous en rendre compte, cette norme sociale. Je crois que ma soeur et moi nous aurions sans doute fait la même chose avec ma nièce sans y réfléchir plus. Comme cette maman, nous en parlerons avec elle, même si au final, nous lui en achetons un si elle se sent plus à l’aise avec.
Encore merci !
C’est super de commencer à réfléchir à la manière dont tu aborderas ce sujet avec les enfants de ton entourage 🙂 C’est comme pour les protections hygiéniques ; il me semble important de leur présenter toutes les possibilités et de les aider à comprendre que la norme n’est pas forcément la meilleure option pour tou·te·s ni la plus saine…
Merci pour ton témoignage, comme tu le dis les réactions c’est souvent « pas pour les grosses poitrines », je ne porte plus que des brassières, et si je suis à la maison rien du tout. Avec un bonnet D c’est pas facile, et le prix des soutient-gorges sont parfois vraiment trop élevés !
Je t’en prie 🙂
Bonjour Natasha,
Quel article passionnant, un grand merci à toi ! J’ai lu tous les liens et tous les commentaires, tous très intéressants aussi !
Pour ma part, j’ai encore beaucoup de mal à m’en passer, avec mon bonnet A j’ai l’impression de ne plus rien avoir sans SG ! Problème d’image et un peu de complexes aussi (de moins en moins mais encore un peu ^^).
J’ai commencé à virer mon SG cet hiver, après ma journée de boulot et c’est vrai qu’on se sent tellement bien sans ! En plus, en ai-je vraiment besoin vu la taille de mes seins ? Pas sûr ^^
Je viens de m’acheter 2 débardeurs avec brassière intégrée pour cet été, ça sera déjà une avancée !
Bref, je ne vois que du bien à ne pas en mettre mais les habitudes et les diktats ont la vie dure ! Enfin je vais à mon rythme, c’est l’essentiel !
Je t’en prie Amélie, j’espère que tu seras à l’aise dans ces débardeurs cet été 🙂
Je suis ravie de voir que certaines personnes trouvent le courage de ne pas se plier à ce que la société « exige » de nous. Les gens sont parfois bêtes et méchants. Pour ma part, j’adore zapper le soutien-gorge quand il fait chaud. Je laisse mes glandes mammaires respirer un peu. A la base, les soutien-gorges avaient été créés pour soutenir les fortes poitrines, pour assurer un maintien et un confort des dames concernées. Mais en hiver, une couche en plus sur les tétons, c’est pas de refus! Et puis courir sans brassière c’est impensable en ce qui me concerne. Mais j’ai lu quelque part que ne pas porter de soutien-gorge était meilleur pour la tenue des poitrines « moyennes » et que compresser les tissus dans un soutien-gorge contribue à l’affaissement des collines, comme tu les appelles… Mais je m’égare. Bisous!
C’est vrai que quand on est frileux·euse, c’est toujours agréable d’avoir une couche de plus 🙂 !
Ton article est très complet et très intéressant.
Au départ, j’ai été un peu perturbée par toutes les précautions que tu utilisais pour bien souligner que c’était ton avis et non un jugement, mais j’ai compris avec la fin de l’article (je trouve ça un peu triste d’ailleurs).
Pour ma part, j’ai de la poitrine et j’ai grandit avec l’injonction que plus tu avais de poitrine, plus tu devais avoir de soutien. Malgré tout, on ne peux pas dire qu’elle soit jolie et pigeonnante, mais bon, chacune sa nature. Et puis j’ai été enceinte et suis passé à trois chiffres. Entre la grossesse et l’allaitement, j’ai eu nombre de sage femme qui m’ont repété l’importance du soutien. Malgré tout, la première chose que je faisais une fois rentrée, était de me défaire de mon soutien gorge qui m’étouffait. Les brassière d’allaitement, sans armature était déjà bien plus confortable. Après mon deuxième enfant, je n’ai pu me résoudre à remettre mes soutifs pigeonnant comprimant. J’aime les brassières (je bénis la mode actuelle qui pousse les fabriquant à développer d’autres bonnets que le A), les soutifs légers. C’est sur, ça fait moins pin up mais je me sens plus à l’aise, même si je fais un peu plate. Et à la maison, je fais souvent tomber le soutif.
Après toutes les réactions négatives que j’ai pu lire ailleurs, j’avoue que j’appréhendais un peu de me retrouver avec des réactions similaires… d’où toutes ces précautions ! Mais en même temps, je sais que mes lecteur·trice·s sont véritablement bienveillant·e·s et ouvert·e·s d’esprit dans l’ensemble donc je n’avais peut-être pas à m’en faire autant 🙂
Bonjour Natasha.
Je suis tombée par hasard sur votre/ton article, je l’ai trouvé très intéressant, et tellement mieux écrit que les articles que j’ai pu lire, certainement écrit par des journalistes qui portent des SG … 😉 J’aime toujours lire les commentaires quand ils sont accessibles, parce que c’est vraiment un bon moyen de connaitre mes contemporain/es.J’ai bientôt, 55 ans, j’ai toujours porté des SG, même si j’en avais pas très envie, ni besoin. Moi qui n’ai jamais jugé les autres, j’étais une tortionnaire pour moi-même. mais un jour mon cerveau et mon corps se sont rebellés, OUF !!! J’ai beaucoup changée. Le SG … ma foi, ça fait pas longtemps que je le laisse presque toujours de côté, mais … il me reste des inconforts, je ne sais pas si c’est le manque d’habitude, la peur du regard (si quand même). Je suis contente quand le soir je réalise que je n’y ai pas pensé, mais surtout le matin, je ne pense plus à le mettre, ce qui m’oblige à assumer des situations imprévues. De ma looongue expérience, il y a toujours eu des femmes qui ne portaient pas de SG, j’ai rarement entendu de jugements, ou des réflexions, des fois des rires sous cape, mais je suis peut-être naïve, ou sourde …. 😀
Je voulais dire un mot au sujet de la sexualisation des enfants. Il est normal (voire sain) que les enfants « copient » les grandes personnes, ça ne semble pas étrange de jouer à la dinette, ou de piquer les talons de sa grande sœur, pourquoi serait-il si terrible. de porter un haut de maillot de bain ou du vernis sur les ongles ? Cela n’est pas « sexué », c’est faire comme les grand/es. C’est la société qui sexualise, pas les enfants. Bon, c’est mon avis personnel, tout ça, il est possible que je me trompe encore par naïveté.
Je vais m’abonner à votre/ta page Natasha, je trouve votre/ta façon de traiter ce sujet très enrichissant. A bientôt.
Bonjour Laurence,
Merci pour ton témoignage ! (On peut se tutoyer ?)
Je pense que c’est une bonne chose que d’être « sourde » face aux commentaires négatifs sur le sujet 😉 !
Concernant la sexualisation du corps des enfants, le problème ne vient pas d’elles/eux bien sûr mais du fait que dès leur plus jeune âge, notre société sexualise la poitrine des petites filles notamment…
Au secours, rien que de te lire, je veux l’enlever !!! Comme quoi il doit bien me gêner
Bon ben j’espère que tu te sens mieux sans alors 🙂 !
Ça doit faire à peu près 4 ans moi aussi. J’ai arrêté d’en mettre parce que j’ai toujours trouvé ca inconfortable, ET le gros déclic a été un rdv amoureux, où j’avais acheté un beau soutien gorge , que monsieur a dégrafé sous mon t shirt ET dont je pense qu’il n’en à même pas vu la couleur. A partir de là, je ne lui ai plus trouvé aucune utilité( au soutif hein 😅). Du coup, j’en ai un pour de rares occasions…( certains débardeurs un peu laches, où mes seins tentent de se faire la malle) .
Je ne pense même plus à en mettre, ce qui donne parfois des situations délicates , comme chez le médecins, l’ostéopathe ( mettez vous en sous-vêtements …. heu hehe c’est à dire que….) . ET dans ce cas je garde le t shirt ET tt le monde s’en fout. Je ne pense tellement plus bien à cet objet que si qqun me regarde il est probable que je ne fasse pas le rapport !
Merci pour ton témoignage ! J’espère que les médecins ne font pas attention à ce genre de « détail »…
Coucou Natasha! Moi je fais un 85 F ou E je ne sais plus avec les grossessess et l’allaitement longue duré et la prise et perte de poid qui va avec!
En tout cas je mis suis mise il y a deux ans et ma mère ma dit » non mais tu vas aguiché les hommes c’est pas bien tu vas péché »!!et aussi que ça faisait négligé. Mon frère lui ma dit on dirait une gitane! Mon mari lui ma dit en Afrique plein de femmes n’en elle porte pas et ont une superbe poitrine et les gens s’en fiche complètement tout comme les poils, du moment que tu ne ressemble pas a un ours, il m’a dit normalement une femme n’est pas faite pour en porter c’est encore une idée diabolique qui s’est introduite!
Par contre dans certaine fringue je me trouve horrible sans alors j’en porte pour sortir et lorsque je vais manger chez mon père aussi, parce que là ça me gêne trop de ce qu’il pourrait penser! Sinon tout l’hiver j’étais sans presque et au début rester 3 heures sans c’était insupportable, lourd, génant le frottement avec les vêtements, la chaleur que ça dégage en dessous…et puis au bout de quelques jours je me suis senti bien plus à l’aise sans, alors je ne faisait que me regarder dans le miroir pour voir si c’était choquant, et je me sentais obligé de prévenir lorsque j’étais invité à prendre un café à l’improviste! Et puis la je suis enceinte et je préfère quand j’en ai pas, mais j’ai plus peur aux beaux jours de choqué et de paraître négligé, mais ton article et tous les commentaires m’ont redonner du courage!! J’en portais pour sortir avec les petits hauts en cette saison mais je vais essayer sans!!
En plus les gens s’en foute des seins ils regardent les visages, mon mari m’a dit faut vraiment être un gros pervers pour se focaliser la dessus!!! On regarde une personne dans son ensemble pas que cette partie! Et un jour on ma dit si un homme regarde tes seins intensément regarde sa braguette ça le mettra mal a l’aise! Mdr!! Moi j’avoue qu’avant j’étais choquée si je voyais une femme sans, qu’est ce que j’étais bête, mais le principal c’est que la personne qui n’en mette pas soit bien dans peau et s’en fiche des commentaires! En tout cas sur les photos je te trouve très belle sans et ni voit rien de choquant, d’aguichant, ni de négligé!
Merci Aude ! C’est super que tu aies réussi à passer outre les remarques désobligeantes que l’on t’a faite !
J’ai commencé à ne plus en porter certains jours d »été bien chauds… Quand il fait chaud, que tu mets juste une robe pour être à l’aise, je détestais transpirer sous la mousse et les armatures de mon soutif, que je sois chez moi ou au bureau. C’était surtout une question de confort et praticité, mais juste quand il faisait vraiment chaud, je continuais à en porter les autres jours.
A l’automne 2016, je me suis faite opérer de l’épaule, et là, forcément au moins au début, pas possible de mettre de soutif. Puis quand j’aurais pu en remettre, à peine une semaine après, je me suis posée la question de « pourquoi j’en mets au fait ? ». J’étais en arrêt, chez moi, je n’en ai pas remis. Je me suis vaguement posée la question d’en remettre pour aller bosser, mais c’était trop tard ! ;o) J’avais tellement pris l’habitude de ne pas en porter que je n’en ai plus remis depuis.
Même le haut de maillot de bain (avec armatures!) que j’ai m’agace un peu, et je ne le mets plus sur le trajet pour aller à la plage, mais seulement quand je suis arrivée à la plage.
C’est toujours intéressant de découvrir comment s’est fait le « déclic » chez les un·es et les autres !
J’ai dû avoir un ou deux maillots à armatures quand j’étais ado mais je n’aimais pas ça du coup j’ai toujours opté pour des hauts de maillot de bain sans depuis et je trouve cela plus confortable également.
Je suis assez d’accord avec ce qui est dit dans cet article, et je si je portais du C, du B ou du A, je m’en passerais probablement aussi, actuellement. Mais mon F, pas soutenu, me fait mal. Pas besoin de courir ou de sauter. Mon C est devenu F avec les maternités, les hormones de synthèse, le temps, la vie… donc si une femme dotée de moi veut bien témoigner aussi, ça me ferait sans doute du bien au moral
Désolée de savoir que cela atteint ton moral Katia… bon courage en tout cas.
Avec certains vêtements, je me balade sans soutif et c’est très confortable 🙂 J’ai lu quelque part que les soutif empêchent l’action naturelle des seins de se maintenir. C’est fou comment les études scientifiques se contredisent d’une période à une autre.
Effectivement, je ne suis pas certaine que suffisamment d’études rigoureuses aient été réalisées à ce sujet…
Le hasard fait que je « tombe » sur ton article et tous les commentaires, qui me conforte aussi dans l’abandon du port du soutien-gorge. J’ai toujours enlevé ce dernier en rentrant chez moi le soir après les longues journées de travail (et transport en commun) L’impression de respirer à nouveau (ajusté ou pas au bon bonnet !). Et aussi quel coût ! avec les variations de la poitrine ! et j’en passe. Actuellement en période du 1/2 siècle :), je ne le supportais plus beaucoup. Travaillant maintenant de chez moi,et ayant quitter la région parisienne, je suis en « liberté » totale … mais quand il faut sortir … c’est autre chose. J’ai donc acheté il y a un an 2 brassières. Mais je dois dire que je ne les mets que l’été. L’hiver avec la doudoune et le gros pull pour filer faire quelques courses : PAS besoin. Pourquoi le port néanmoins de la brassière. Disons que malgré une lègère perte de poids je suis passée à nouveau au 90D (après un bon 95D)… Et même si ils ne pointent pas vraiment vers le bas lol, je me sens malgré tout plus « présentable »… Mais je suis ravie de constater que nous sommes de plus en plus à l’abandonner pour notre bien être 🙂
Merci pour ton témoignage Isa, c’est chouette de connaître les expériences de personnes de tous âges et de toutes tailles.
Pas courant de trouver des articles sur ce thème… Bravo ! Depuis plus de 25 vingt ans je vis sans et c’est d’un confort… Certes, j’ai très peu de poitrine et porter un soutien-gorge était (c’est loin …) un vrai calvaire, une torture, ça enserre, ça fait mal et ça gratte. A la place, je porte des petits caracos, débardeurs… sous mes t-shirts ou chemisiers. Ma fille (17 ans) a hérité de petits seins mais elle fait l’inverse, elle achète cette lingerie dans laquelle elle n’a pas grand chose à mettre, du coup les bonnets sont méga rembourrés, j’imagine pour faire illusion… si ça lui permet de se sentir bien, no problem, j’achète. Les femmes doivent être libres de faire comme elles veulent, mais s’affranchir de certains codes bien ancrés n’est pas simple pour de jeunes adultes. Après 2 grossesses + allaitement et à l’approche de la cinquantaine, mes seins ne tombent nullement, sans doute que les muscles sous la poitrine sont plus sollicités à moins que ce soit le fait d’avoir une petite poitrine…
Merci pour ton témoignage Anne !
Merci Natasha, c’est tout à fait motivant. Pour le moment je me contente de ne plus porter de soutien gorge à la maison, mais je m’empresse de le remettre pour aller chercher les enfants à l’école. Pas tout à fait libérée du regard des autres donc…
J’espère que tu parviendras à t’en libérer un jour et qu’en attendant, tu as trouvé des soutiens-gorge aussi confortables que possible 🙂
Cela fait peut être plus d’un an que je ne porte pas de soutien gorge, mais c’est le premier été que je m’en passe ! A vrai dire comme toi, à la maison ou en vacances, je m’en fiche. Au travail, l’idée qu’on puisse voir ma poitrine me gêne… Je travaille avec du public et disons que choisis quand même les chemisiers ou tee-shirts ou robes que je porte pour pouvoir ne pas mettre de soutien gorge. Pour faire du sport, j’ai testé sans, je préfère quand même mettre une brassière. Mais sinon, dès que j’ai plus d’une épaisseur sur moi, peu importe où je vais, ce que je fais et avec qui je suis, je n’en mets pas ! D’ailleurs les rares fois où j’en mets (sous un tee-shirt blanc l’été pour aller travailler par exemple…) j’ai vraiment du mal à le supporter !
J’espère que tu trouveras des SG plus confortables pour les jours où tu souhaiteras en porter 🙂
Super article très complet! Et que de commentaires! Je trouve génial qu’autant de lectrices s’expriment sur le sujet alors que je pensais que c’était si rare… De mon côté, depuis 6 ans, je n’en porte qu’occasionnellement, quelques rares fois par années. J’emploie la technique du débardeur léger en dessous de T-Shirts dans lesquels je ne serais pas à l’aise de ne pas en porter. Dans mon entourage, la majorité n’a rien remarqué/ne remarque rien, une seule personne m’avait fait une réflexion, et voulait même m’emmener faire du Shopping. Je lui ai expliqué mes raisons qu’elle n’a pas comprises car pour elle c’est indispensable (ce que je respecte totalement), mais elle ne m’en a jamais reparlé. L’important je trouve est de faire ce qui est bon pour soi-même, quelque soit le regard de la société.
En effet, le débardeur est très pratique sous certains hauts 🙂
Bonjour, Merci beaucoup pour cet article, je me reconnais beaucoup dans ce que vous dites. Je n’ai jamais pu m’habituer au port du soutien gorge tous les jours, et ce depuis l’adolescence. Malgré de multiples essais j’ai toujours trouvé cela très inconfortable. Je n’aime pas être serrée au niveau des côtes, je n’aime pas cette sensation d’oppression. Je n’ai jamais eu de remarques des gens de mon âge à l’époque. Le problème venait plus de ma mère en fait. Ce que vous dites dans l’article, « tu vas être comme les Africaines » je l’ai entendu de sa bouche ! Non pas parce que ma mère est raciste, mais plutôt parce que, comme vous l’écrivez, elle est devenue femme avec l’idée qu’une poitrine bien bombée et soutenue c’est plus joli. Je devais donc faire comme ma soeur aînée. On a eu de nombreux conflits avec ma mère à ce sujet il y a quelques années, j’en ai beaucoup souffert, elle a compris assez tardivement qu’elle m’avait blessée, mais maintenant les choses sont beaucoup mieux, on en parle plus facilement, et surtout récemment elle a lu quelque part que les femmes dans mon cas avaient au final une poitrine plus musclée, parce que finalement avec un soutien gorge on ne fait pas l’effort de se tenir droite et on ne développe pas ses muscles de la même façon. La dernière fois qu’on en a parlé c’était quand je me suis mariée, parce que je ne voyais pas avec un soutien gorge le plus beau jour de ma vie. J’avais demandé aux couturières de coudre des coques dans mon bustier, et au final cela rendait très bien ! Je prends en note votre idée des cache tetons pour certains de mes hauts ça pourrait être utile. Quant à mon mari, à l’époque où on commençait à se fréquenter, j’avais eu peur de sa réaction. Mais au contraire lui m’a toujours soutenue, il ne m’a jamais jugée. Je pense même qu’au départ il n’avait même pas fait attention que je n’en portais jamais ! Au boulot je m’habille normalement, tout comme vous je suis professeur, je travaille dans la formation pour adultes. J’avoue quand même faire attention aux vêtements que je choisis. Mes complexes n’étant pas totalement enterrés !…
Elise
Bonjour,
Comme beaucoup je me questionne. J’ai commencé à me poser des questions sur le port du soutien gorge depuis plusieurs années. J’ai la poitrine lourde et très douloureuse deux semaines dans le mois , et le reste du temps je suis dans l’inconfort. Arrivée à la maison la moitié du temps il est accroché dans la salle de bain.
J’adore la lingerie et porter de jolis sous vêtements mais c’est inconfortable… je dors sans pyjamas parce que le soir je suis incapable de supporter les vêtements…
Par ailleurs le regard sur moi-même « sans » me dérange beaucoup et les voir bouger sans cesse également. Mon conjoint le remarque de suite et ça me met mal à l’aise… je suis petite, fine, avec une poitrine volumineuse et j’ai l’impression que c’est écrit sur mon front ! L’hiver c’est pas un soucis je dirais mais cet été le retour au soutif sera de nouveau obligatoire pour moi.
Merci beaucoup pour ton témoignage qui redonne confiance en soi !
Bonjour,
Meric pour ce témoignage. Je ne suis pas posée toute ces questions, j’ai porté des soutiens-gorges entre mes 18 et mes 29 ans, avant je mettais des brassières, et depuis je pratique le no bras car je me suis rendue compte que les soutiens-gorges ne maintiennent pas et me font mal au dos plus qu’autre chose…
Ps: juste un problème avec l’article, les hommes ne portant pas de soutiens-gorges, alors pourquoi l’écriture inclusive? Franchement cette écriture est un peu énervante à lire: parce que « iel » par exemple ça ne veut rien dire pour moi (grammaire française basique), celleux tout ça c’est incongru quand même. Dites celles et ceux à ce moment là 😊
Parce qu’il y a des personnes transgenres / non-binaires sur notre planète qu’il me paraît important de ne pas ignorer puisqu’iels sont également concerné.es par le port du soutien-gorge, de même que par les menstruations, etc.
Si l’écriture inclusive vous énerve, mieux vaut arrêter de lire mon blog parce que je ne compte pas changer ma manière d’écrire pour vous 😉.
Salut Natasha !
J’avais lu ton article l’annee derniere, et là je suis retombée dessus.
J’ai donc envie de partager mon expérience du no bra.
J’ai 25 ans et cela fait presque 1 an que j’ai arrêté de porter des soutien-gorges.
J’ai passe un mois de « dépression » en avril 2018, très peu mangé, très peu fait attention à moi, suite l’annulation de mon mariage.
Du coup quand je devais sortir, je mettais le strict minimum (quitte à être nue sous mon manteau).
Et en fait, j’étais bien. Quel confort !
En mai, j’ai rencontré mon chéri et il a adoré le fait que je ne porte pas de soutien gorge ! Il adore ma poitrine au naturel et trouve ça sexy que je m’assume. Donc, ça m’a encouragé sur le fait que je continue.
En juillet, j’ai eu un nouveau travail (bureau avec principalement des femmes). Je me demandais si j’allais assumer, et oui, ça s’est super bien passé.
Aujourd’hui, mon homme me demande de porter de temps en temps des soutien-gorges, j’accede à sa requête que lorsque je mets des hauts transparents 😊
La, je vais attaquer un nouveau boulot, en atelier, avec des hommes. J’avoue que j’ai un peu peur de y aller sans soutien gorge. Mais j’ai pas envie que l’on m’y oblige, j’ai pas du tout envie d’en mettre. Du coup j’ai peur de me faire convoquer ou je ne sais pas.
Bref si vous avez des bons arguments à donner un supérieur je suis preneuse !
Sinon, j’ai vu que tu étais enceinte donc déjà félicitations ! Je voulais savoir si tu avais réussi à rester sans soutien-gorge pendant ta grossesse.
Voilà voila
Gaëlle
Bonjour Gaëlle,
Merci pour ton témoignage. Pour répondre à ta question, même en étant enceinte, je ne porte pas de soutien-gorge.
Bonjour, j’ai 30 ans, depuis plusieurs années je ne porte pas toujours de soutien-gorge (je fais du 90C/D), en vérité j’évite sauf quand je porte des hauts moulants, car je n’ai pas envie qu’on voit mes seins comme si j’étais nue.
Il n’y a pas un jour où j’ai fait ce choix suite à une réflexion poussée, c’est simplement par confort personnel. J’ai remarqué que j’étais plus à l’aise sans. Il faut dire que j’ai des seins hauts et très fermes, qui en vérité n’ont pas besoin d’être soutenus (avec une autre forme de sein j’aurais peut-être été gênée de sortir sans soutien. Ou bien j’aurais préféré rester soutenue). Être sans soutif était aussi plus pratique pour allaiter.
La seule chose que je trouve dommage dans votre article, c’est qu’on sent que vous faites cela en opposition à quelque chose (la société, la culture, l’industrie de la lingerie etc) et non par choix personnel. On sent vos convictions personnelles, voir une pointe de militantisme…
Attention, c’est très bien d’avoir ses convictions. Mais si on prend une décision en opposition à une autre, si on se définit en étant « contre » une chose, alors en réalité on se définit par rapport à l’autre, et non par rapport à soi.
Le mieux est de s’affranchir complètement de ce qui vient de l’extérieur, sans forcément chercher à justifier ses choix en opposition à telle ou telle chose. Personnellement je n’ai rien contre l’industrie de la lingerie. Je ne considère pas du tout qu’elle m’influence. J’adore avoir des dessous sexy dans un contexte sexy, et être sans soutif dans un contexte non sexuel.
Bien à vous
Bonjour Solenne,
Merci pour votre témoignage !
Je suis très surprise par votre interprétation de mes propos car à aucun moment je n’ai expliqué avoir renoncé au soutien-gorge par opposition à la société ni par militantisme ! Je ne suis pas pour le no-bra, ni contre le soutien-gorge, ni contre la lingerie sexy ! Par contre, j’ai pendant longtemps porté un soutien-gorge pour me conformer à la société… lorsque j’ai pris conscience de cela et que j’ai réalisé que je préférais passer mes journées sans soutien-gorge, j’ai simplement arrêté d’en porter par choix et confort personnels, et non contre quoi ou qui que ce soit ! Et la seule chose pour laquelle je milite c’est de laisser à chacun·e la liberté de choisir de porter ou non un soutien-gorge, sans risquer de recevoir des remarques telles que celles que j’ai données en exemple !
Bien à vous.
Merci pour votre réponse, j’ai peut-être mal interprété, c’est lorsque vous parlez par exemple de la « sexualisation de la poitrine dans notre société » et la « façon dont l’industrie de la lingerie renforce l’objectification de nos seins » que vous expliquez que porter un soutien gorge a commencé à vous gêner. Je sens là plutôt une réaction intellectuelle par rapport à certaines idéologies.
Il est vrai qu’en ce moment il y a tout un courant de pensée visant à désexualiser le corps, particulièrement celui de la femme. C’est un mouvement que j’ai du mal à comprendre (ça vaudrait le coup d’en débattre 😉 j’ai réellement besoin qu’on m’explique !) j’y vois là une atteinte à ma féminité. Ça va peut-être vous sembler bizarre, mais je serais triste qu’un homme ne soit pas charmé par ma poitrine par exemple. Qu’il la regarde comme il regarde mes genoux, sans aucune émotion. Je trouve que le corps est beau, certaines zones sont sexuelles/participent à la séduction, et le sexe n’est pas mauvais ni pervers.
Où se joue la séduction ? Si on désexualise le corps, n’enlève-t-on pas le sexe ? N’a-t-on pas besoin de séduire ? Même les animaux ont des périodes de séduction (et nous sommes des animaux).
Bien sûr d’autres cultures ont d’autres approches du corps. Dans certaines régions on vit nu. Il n’empêche qu’il y a des jeux de séduction, différents des nôtres (quoi que pas si différents…la séduction est toujours liée à un jeu d’apparence). Mais nous avons des histoires différentes, et tant mieux, la différence fait la richesse de notre monde 🌍💚
Je serais réellement intéressée par un échange sur ce sujet, qui me questionne beaucoup.
Bien à vous
Bonjour !
J’ai 28 ans et j’ai porte un SG quand j’ai eu 11 ans quand ma poitrine a commencé à se développer pour m’en débarrasser à 18 ans (enfin presque).
La sexualisation de la poitrine m’a toujours agacée ; plus jeune, je voyais mes frères torse nu dans le jardin quand il faisait chaud et bon alors que moi, je devais me coltiner un haut qui soit me donnait plus chaud qu’autre chose ou un maillot de bain qui me serrait ou me faisait mal au cou.
C’est à 18 ans que j’ai arrêté d’en mettre (ou commencé dirons-nous), je n’ai jamais été confrontée aux remarques désobligeantes comme certaines ont pu l’être. Il faut dire que je ne fréquente que des femmes ou du moins mes vraies relations amicales ne concernent que les femmes et nous n’avons aucune gène entre nous.
Au niveau des médecins, je n’ai jamais eu de souci : mon père était mon médecin généraliste (chez moi, je n’ai jamais mis de SG) et mon compagnon occupe maintenant ce rôle. Et les quelques fois où j’ai rendez-vous avec un autre docteur, en l’occurrence mon cardiologue, il n’y a pas de gène puisque le SG doit être enlevé à chaque examen quoiqu’il arrive.
La seule fois où ça m’a posé problème, c’était avec mon ex et c’était au début de mon aventure sans soutien-gorge. Ca devait faire un an que je n’en mettais plus, parfois, je mettais un cache quand le haut était trop moulant et légèrement transparent, mais sans plus. Puis au fur et à mesure de ma relation, j’ai acheté des SG. Pas parce qu’il me faisait des remarques comme quoi j’étais aguicheuse ou vulgaire. Non au contraire, il adorait ça et même un peu trop.
Quand on était ensemble, il profitait de mes hauts larges et de mes capes pour glisser sa main sous mes vêtements et me toucher les seins quelque soit mon avis. Ca pouvait être en rue ou dans un parc… n’importe où. Comme il était sourd à mes protestations physiques ou verbales, j’ai complètement changé ma manière de m’habiller. Alors que j’aimais bien les hauts larges et les robes rétro’s sans SG, j’ai mis des pantalons, des hauts étroits sans décolleté que je rentrais dans le pantalon et avec un SG. Tout pour l’empêcher de me toucher. Je suis restée 3 ans avec lui et après 2 ans, j’ai réussi à me défaire de lui grâce à une très bonne amie et j’ai rompu.
Il m’a fallu un peu plus d’un an (presque deux ans) pour recommencer à arrêter de porter des SG. Et au début de ma relation avec mon compagnon, Apostolis, j’en mettais rarement, mais pratiquement à chaque fois que je le voyais. Puis un jour, on est parti en voyage en Grèce, son pays d’origine, pour rendre visite à ses parents et je me suis rendu compte que je n’avais prévu qu’un seul SG pour les trois semaines de prévues. Au bout de la deuxième semaine, il a remarqué que je n’en portais pas et en a été étonné : il connaissait mon histoire avec mon ex. Depuis ces vacances-là et principalement depuis qu’il l’a remarqué, je n’en ai plus remis.
Apostolis, adore l’idée et trouve que je suis moi-même quand je n’en porte pas puisque ça va de pair avec mes autres convictions : je n’utilise pas de cosmétique (maquillage, parfum, verni, teinture pour les cheveux, etc.), je n’épile pas mes sourcils et j’accepte mon corps tel qu’il est avec ses rondeurs, ses vergetures et ses cicatrices. Il en est même à dire que c’est tout à fait normal de ne pas en porter et qu’il ne comprend pas pourquoi la plupart des femmes se plient aux diktats de la mode alors que ce n’est pas bon ni pour elles.
Je sais que la situation que j’ai vécue avec mon ex doit être une situation relativement courante, mais j’espère que la société et particulièrement les hommes arrêteront de sexualiser une poitrine. Une femme qui ne porte pas un SG ne signifie pas que toucher sa poitrine est demandé ou accepté.
J’espère que grâce à ton blog et aux autres blogs, la société prendra conscience qu’un SG n’est qu’un accessoire dispensable 🙂
PS : félicitations pour ton blog, c’est une vraie mine d’or 🙂
Théodora
C’est réconfortant de tomber sur un article tel que le vôtre quand on se résout à contre-coeur à faire l’achat de caches-tétons pour naviguer plus librement sans soutien-gorge en milieu professionnel… et bien que cette injonction paraisse stupide (anti-écologique d’une part, moyennement saine ensuite car la colle au contact de la peau ne me paraît pas spécialement souhaitable, et d’autre part la charge de concevoir des vêtements qui permettent la dissimulation des tétons ne devrait-elle pas incomber à l’industrie de la mode, qui fait preuve d’une paresse extraordinaire en la matière, au lieu de proposer des hauts adaptés au no-bra dans chaque collection…)
Merci en tout cas, et espérons que les choses évolueront vite…
J’aime beaucoup votre article, super complet !
Moi cela fait 3 ans que je n’en porte plus, et honnêtement je n’ai jamais surpris personne me regarder différemment.
Personnellement, je trouve la forme de la poitrine plus jolie au naturel qu’avec un soutien gorge, je ne supporte plus l’effet arrondi que cela donne.
J’ai également rédigé un article où j’évoque les avantages du nobra et pourquoi l’adopter, ou du moins se poser la question et essayer.
Je vous souhaite une bonne journée.
Mia
Agée de 72 ans, je ne me rappelle pas de la dernière fois où j’ai mis un soutien gorge ? Peut être à l’école ??
Bonjour à toutes, j’ai déjà eu l’occasion de laisser un message il y a peut-être 1 an ou deux, je ne sais plus.
A mesure que j’avance en âge, je me pose forcément certaines questions. Notamment celle de la maternité…
Comme je l’avais évoqué dans un message plus ancien, j’ai pu constater que non, je n’étais pas une folle, malgré tout ce qu’on a pu me dire. Comme toutes les jeunes filles de 15 ans, j’ai voulu suivre l’exemple de ma soeur aînée (et faire plaisir à ma mère) en commençant à porter un soutien-gorge au début du développement de ma poitrine. Mais cela m’a toujours serrée, gênée, quels que soient les SG que j’ai pu porter. Je n’ai jamais trouvé de vraie solution. Du coup, je n’en porte qu’occasionnellement, notamment lors des rendez-vous médicaux, car je serais totalement mal à l’aise face à un praticien sans SG. Lorsque je me suis mariée en 2016, j’avais demandé aux couturières de coudre des coques à l’intérieur de ma robe de mariée pour ne pas avoir à porter cette horrible guêpière qu’elles me proposaient (il n’était pas possible de porter un SG classique car ma robe était un peu décolletée dans le dos). Je ne voulais vraiment pas que ça gâche mon mariage. Aujourd’hui, je m’accepte mieux comme je suis, j’ai un mari formidable qui m’aide en ce sens. J’ai 37 ans, l’âge d’être maman, les médecins se chargent bien de me le rappeler… J’ignore pour le moment si je deviendrai maman un jour, pour le moment ce n’est pas quelque chose que j’envisage dans l’immédiat. Évidemment, vu que la poitrine a tendance à se développer avec la grossesse, cette idée de prendre un bonnet de plus (je fais actuellement 95A) me fait peur. Est-ce que certaines parmi vous ont continué à ne pas porter de SG malgré la grossesse ? Merci beaucoup de vos réponses. Elise
Je n’ai pas porté de SG pendant ma grossesse, ni pendant l’allaitement.
Bonjour Natasha,
J’ai profité du confinement pour faire un test sans soutif. En effet, je souffre depuis 17 ans de problèmes de dos auxquels je ne trouve pas de solutions , et je soupçonnais mes soutiens-gorge d’être coupables … J’ai essayé d’aborder la question du soutien-gorge avec plusieurs ostéos, qui ne semblaient pas avoir eu la question auparavant… Résultat du test : plus mal au dos !!!! Et j’ai réalisé avec ce test que mes problèmes de dos ont commencé à l’âge où j’ai commencé à
mettre des soutiens-gorge !!! Si c’est une coïncidence, elle est drôlement troublante…Problème parallèle, un SPM très prononcé dans la zone mammaire, qui fait que je suis obligée de m’harnacher même pour dormir dans ces périodes-là, qui durent au moins 10 jours … Puisque j’en suis à devoir choisir entre avoir mal au dos ou mal aux seins, j’ai recherché tout simplement sur le net « remplacer le soutien-gorge « , et je tombe sur vous ! Comment ne pas avoir pensé à vous plus tôt !!! Merci beaucoup pour cet article complet et sans jugement (comme d’habitude, c’est d’ailleurs ce qui fait que j’aime vous lire, en plus des sujets que vous abordez). Pour le coup, cet article-là, j’étais passée à côté. J’ai vu que quelques futures mamans s’interrogeaient : pour mon expérience, mes seins étaient tellement douloureux pendant la grossesse et l’allaitement que j’étais obligée de les compresser car le moindre mouvement me faisait souffrir… mais je suis sujette aux mastoses, donc ceci explique cela. Et il faut dire aussi que je devais m’équiper de coussinets tellement j’avais de lait ! Impossible sans soutien-gorge… encore que, j’y pense, on doit pouvoir adapter une petite poche pour les y glisser sur les débardeurs d’allaitement … à réfléchir les bricoleuse !! Seul bémol dans mon test sans soutif, c’est que le volume de ma poitrine a énormément évolué et que du coup, il faut bien avouer qu’ils ne sont plus à la même place qu’il y a 20 ans : croissance ultra rapide à l’adolescence laissant la peau zébrée de vergetures, deux bonnes tailles de bonnet prises pendant la grossesse, un nouvelle taille supplémentaire pour la montée de lait, et deux tailles de moins qu’avant la grossesse après la fin de mon allaitement … La peau a été malmenée, et temps a aussi fait son travail 😁 Et je dois dire que la sensation de la peau de mes seins sur la peau en dessous me gêne… il va falloir sur je trouve un petit subterfuge du genre caraco confortable pour pallier au problèmes… Quand vous parlez de pression sociale, je me retrouve totalement dans le sujet : j’ai parfois encore du mal à apprécier ma poitrine telle qu’elle est devenue… et ma mère est tellement à cheval sur le maintien de la poitrine que j’ai été bercée par tout un panel de théories sur le sujet…Et interdiction de sortir sans soutif sans être condamnée aux remontrances…Dur de s’en sortir ! Encore un fois, merci pour cet article, et pour les autres 😁
Coucou. Pour la sensation de la peau dessous mes seins, je mets un peu de talc qui sent bon, cela m’aide surtout l’été quand avec la moiteur cela colle (si j’ai bien compris ta gêne !).
Sinon pour la pression sociale, j’ai regardé des photos de Jacques Henri Lartigue et de son modèle Renée Perle : sur pas mal de photos Renée n’a pas de soutif, sa poitrine tombe et c’est bouleversant. Au début je me suis dit que c’était parce qu’elle était belle, jeune, poitrine moins grosse que la mienne, bien plus mince que moi. Mais il me semble que tout cela est faux. Tout cela est culturel. Je trouve sa poitrine bouleversante car il y a quelque chose de fragile qui me touche dans une poitrine qui tombe et parce qu’elle est élégante sur les photos, digne. Et cela a complètement changé mon regard. Et avec un bonnet D, poitrine qui a connu les régimes et qui tombe avec la cinquantaine, je ne porte plus de soutifs sauf rares occasions. Depuis je me tiens beaucoup plus droite quand je marche. C’est radical : j’ai compensé l’absence de soutif par un besoin de me redresser quand je marche !? (Mais ça ne marche pas du tout sur le canapé où je reste avachis 😉)
Mais il y a des jours où je doute, j’ai mal dormi, je suis fatiguée et montrer une fragilité est difficile (surtout qu’à la base ce fut très difficile pour moi de montrer un côté soit disant pas parfait). Bref la route est compliquée depuis deux ans, au pire je remets un soutif et le problème est réglé. Et surtout je choisis bien mes tenues, beaucoup de chemisiers très loose et des t-shirt un peu épais quand c’est moulant.
Bonne continuation et bonne route ! 🌈 ⭐️ (et merci à Natasha 🌸♥️🙏 pour cet article qui m’a beaucoup aidé)
Ohlala… j’ai parlé de talc dans mon message précédent et je viens à l’instant de lire sur le Twitter de Mona Chollet que cela pouvait être très dangereux (cancer) car il peut y avoir de l’amiante dans les minerais !!! Donc ÉVITONS LE TALC !!
https://www.bastamag.net/Amiante-talc-pour-bebe-maquillage-cosmetiques-Johnson-Chanel-L-Oreal-Andeva
Sans aucun doute c’est mieux sans ! J’y suis arrivée il y a 6 ou 6 ans, lassée de ces trucs qui grattent en forme de coquille st Jacques en mousse, jamais à ma taille trop serré au dos ou trop profond aux bonnets et ampliformes pour le peu de bonnets À qu’on trouvait à l’époque (je n’achetais pas en boutique de lingerie c’est cher pas assez de choix et je n’ai pas les moyens c’était vpc et supermarché)
Tout ça pour dire que bon débarras. Entre-temps comme par hasard mq taille s’est généralisée on en toile partit et même de cette forme triangle qui avait disparu depuis les années 70 et que je trouve parfaite perso. Un argument de plus contre le sg est que ça ne me va presque jamais pour des raisons de morphologie. J’ai vraiment l air ridicule avec ça. Excepté les triangle foulard donc.
Toutefois les tétons me posent problème . Sur les autres je m’en fous mais sur moi c’est indécent je ne suis pas jolie et j’ai plus de 40 ans. Ça me gêne. Donc je les cache.
Autre problème, j’ai eu récemment une sorte de maladie hormonale qui a mes seins en deux poches de gélatine molles et informes et je me suis retrouvée avec un 90 B voire 95 que je n’assume pas du tout et contrairement à mon regrette 90 A on les voit et comme ça s aplatit bizarrement le téton gauche est situé trop bas bref ça fait « poitrine de vieille » et franchement ça me dégoûte de voir ça. J’ai donc du recommencer à en utiliser et comme aucune taille ne me va car soit cette saleté déborde soit ça ne remplit pas les bonnets (seuls les sg Bibiche sont valables mais ils n’existent plus) je prends des brassières de sport mais c’est assez moche car ça n’arrive plus à aplatir et fait une monobosse devantd’aspect trop mou. Je suis en train d étudier la fabrication d’une sorte de cuirasse en mousse durcissant à la chaleur pour faire le job qu’aucun soutif n’est fichu de faire en attendant de remaigrir pour m’en débarrasser. Des qu’il y a moins de volume (donc un mou moins visible) je repasse au no bra.
Cela dit en hiver je n’en porte pas on ne distingue pas trop les trucs mous sous les couches de vêtements.
Mais l’été j’aurais trop honte qu’on en repère la forme avec ces tétine mal placés et avec ma carrure je jure que ça fait « déshabille » meme en débardeur j’ai l’air d’une grand mere en sous vêtements avec mon genre de physique bien que je n’aie que la quarantaine. Quitte à en faire hurler certaines tour ce qui est « attribut féminin physiquement présent » c’est sympa ou ca passe sur les jeunes mais des qu’on a l’air un peu vieille ça devient indécent et un peu écoeurant surtout vis à vis de soi même. Par contre je ne trouve pas ça provocant en soi si la personne est jeune. Sur une vieille ça me gêne. (Je parle des tetons la poitrine en soi au pire comme c’est mou et tombant ça vieillit la silhouette mais c’est juste une question d’esthétique) (certaines vont sûrement se moquer avec des « j ai 70 ans et ma poitrine fait des envieuses mais pour ça il faut tricher : hormones et chirurgie 😉
Bref, à part ce problème de texture molle et le fait que désolée pour moi c’est déplace sur les vieilles (il y a les brassières sloggi et les débardeurs serres pour ça) je préfère sans et des que le gras de mon thorax à refondu, je m’en redebarrasse !
Bravo pour cet excellent témoignage intelligent, sensible, honnête et plein de bon sens. Dieu merci, quelque part, il y a des gens dont la mentalité bouge, se libère des carcans imposés par l’industrie, par les fanatismes, par les moulesculturels oppressifs, par la mauvaise foi et par le snobisme. Si la beauté n’est pas naturelle, elle cesse d’être beauté, elle n’est qu’artifice. Alors, laissons couiner les tenants du soutien-gorge et vive les femmes libérées !
C’est bourré de faux cela premeut l’exisibitionisme,le nudisme la banalisation ! Le fait de porter un soutif,ect et ne pas encourager le nom bra n’est pas un préjugé ni un sexisme ni une discrimination ni du racisme.le féminisme et basé sur un faux débat un endocrinement et une manipulation a mauvaise ession.toujours des comparaisons irréalistes et déplacé.comparer la poitrine féminine avec celle masculine n’est pas fesaible »deux choses différentes ».puis le fait de porter un soutif n’est pas lié à une pression quelqonque.zt il y a beaucoup de positif a en porter celles qui se plaignent c’est q’elles si y prennent mal et le regards des autres ça aide aussi faudrait arrêter de negativiser »quand vous faites du shopping vous demandez bien l’avis des autres pour vous aider dans vos choix la c’est pareil ».
Philippe J Meihlac
Mentalités? Ca n’a jamais été une question de mentalité ni de tout ce que vous mentionnez. Encore du faux à 100/.
Merci pour cet article ! Je me demande si les seins « plats » de certaines photos de femmes africaines ne sont pas tout simplement liées à un allaitement long encore en cours ou ayant cessé depuis quelques mois ou années. Je pense à cela car, 2 ans après le dernier sevrage, j’ai toujours un sein qui n’a pas compris que je n’aurai plus besoin de sa fonction lactifère et qui garde sa forme aplatie. Et quand la meilleure amie a accouché et m’a raconté son début d’allaitement il s’est même remis à produire un peu de lait ! (Je pense que c’est une capacité qui a été sélectionné lors de l’évolution pour les cas de décès de la mère lors de l’accouchement.)
42ans, 85d sur petit gabarit et je porte des SG par confort. Merci pour votre article qui rappelle l’essentiel : chaque femme doit être libre de son choix. Loin des jugements sans intérêt. Vivre en accord avec son corps et son esprit : voilà ce qui me semble essentiel. La société devrait travailler sur ce message. Le corps d’une femme qui vieillit c’est beau aussi; marqueur du temps qui passe. Sur vos photos je ne vois pas vos seins, je vois une femme épanouie.