Bien que je n’utilise pas de Bullet Journal® et que je n’aie pas du tout l’intention de retenter l’adoption d’un outil qui ne correspond ni à mes envies ni à mes besoins, je trouve les échanges à ce sujet très intéressants. Suite au premier article de cette série de témoignages sur l’usage du BuJo, vous avez été nombreuses à réagir et à expliquer en quoi ce carnet personnalisé vous avait aidées et tout ce qu’il vous avait permis de réaliser, dans les deux sens du terme. Vous avez notamment soulevé la question de la charge mentale, un sujet qui fait couler beaucoup d’encre et semble bouleverser le quotidien de certains couples depuis quelques mois. C’est exactement le genre d’échanges que j’avais espéré voir émerger dans le cadre de l’éco-défi Gérer son temps de manière durable. Car à mon sens, il ne s’agit pas seulement de trouver le rythme et les outils idéaux pour vivre pleinement et sereinement, mais aussi et surtout de réfléchir au sens profond de nos choix et de nos aspirations. Peu importe ensuite si l’on gère son quotidien avec ou sans BuJo, l’essentiel étant d’avoir sous la main ce qu’il nous faut et de savoir pourquoi et pour qui l’on fait telle ou telle chose.
L’une d’entre vous me disait : « Je trouve dommage que tu aies abandonné le BuJo »… personnellement, je ne vois pas en quoi cela est dommage puisque mes outils d’organisation, de réflexion, de création, etc., du moment me conviennent parfaitement. Je suis d’ailleurs un peu lasse de certaines tendances actuelles présentées comme étant exemplaires et révolutionnaires, comme si celles et ceux qui les avaient adoptées vivaient mieux et que celles et ceux qui ne les avaient pas essayées étaient un peu à côté de la plaque. Ou au contraire, comme si celles et ceux qui avaient « succombé » à la tendance étaient des « victimes » de la mode ! Nos vies et nos besoins sont bien différents. Et dans cette déferlante d’idées innovatrices et extraordinaires, il n’y a rien de fondamentalement « bon » ou « mauvais ». Il y a tout simplement des choses faites pour nous, et d’autres non. À nous de déterminer ce qu’il nous faut vraiment, et pourquoi, à l’instant T…
J’utilise la méthode du Bullet Journal depuis septembre 2016.
Avant, j’utilisais essentiellement les notes et le calendrier de mon téléphone mobile mais aussi post-it, tableau dans la cuisine et une multitude de petits carnets avec chacun son thème (souvenirs des enfants, jardinage, idées cadeaux, etc.). Les inconvénients de ce bazar système étaient nombreux, comme la surconsommation de papiers en tout genre et l’éparpillement des différents supports que je n’avais donc pas toujours sous la main quand j’avais besoin d’y noter quelque chose. L’inconvénient majeur pour moi était qu’au lieu de diminuer une partie de ma charge mentale en inscrivant sur le papier le contenu de ma boîte crânienne, cette multiplicité de supports l’augmentait.
J’ai décidé de tester le Bullet Journal parce que j’étais dans une démarche globale de désencombrement avec un besoin viscéral de simplifier mon quotidien et de mieux l’organiser. En 2015, j’attendais mon troisième enfant quand, au cours de mes pérégrinations, je suis tombée sur le courant minimaliste qui a été pour moi un vrai starter de mise en œuvre du changement dans mon quotidien. Les articles des différents blogs que je consultais traitaient du BuJo. Dès lors, j’ai eu très envie de m’y mettre mais j’avais entamé d’autres chantiers comme celui du désencombrement de notre maison très pleine et de la mise en place de routines. J’ai donc mis le projet BuJo entre parenthèses. L’année suivante, ma mère a commencé le sien et les échanges que j’ai eus avec elle à ce sujet ont constitué le déclic pour entamer le mien.
Avant toute chose, grâce au Bullet Journal, j’ai pu regrouper tous ces supports et ainsi éviter l’effet éparpillement. J’adore écrire, faire des listes et maintenant j’ai tout sur moi : mon agenda mensuel et hebdomadaire, les anniversaires à souhaiter, les petits moments truculents du développement de mes enfants que je mets ainsi sous bulle de verre, ma liste de souhaits à réaliser pour l’avenir, mes projets à moyen terme, les idées pour mon blog, mon planning de jardinage, les recettes à tester, des idées de cadeaux pour mes proches, le journal de mes vacances, mes notes de lecture, mes avancées vers une vie plus écolo, les dessins de mes enfants pour les faire patienter dans les salles d’attente, etc.
Dès que j’ai un rendez-vous, une échéance, un objectif à tenir, je le note dans la partie agenda que je consulte le dimanche soir pour une vision globale de la semaine et rapidement chaque soir pour être sûre de ne rien louper. Depuis, je procrastine beaucoup moins, j’anticipe même ! Je ne loupe plus de choses importantes et surtout ma sensation de charge mentale est moindre.
Ce qui me plaît le plus avec le Bullet Journal, c’est d’avoir toutes mes listes sur moi. Comme je suis atteinte du syndrome des mille pensées à la seconde, ça me permet de les écrire et ainsi d’en délester mon cerveau où que je sois. De plus, je les classe instantanément par thème, ce qui, symboliquement, range par la même occasion mes idées. J’affectionne aussi particulièrement l’aspect personnalisation de l’agenda. Par le passé, j’avais des difficultés à trouver un support tout fait qui me convienne. Problème réglé !
Ce qui me plaît moins avec le Bullet Journal tient en quatre points. Le premier est la peur de le perdre. C’est devenu un support intime que j’emmène partout avec les risques que cela comporte. Je n’aimerais pas qu’il tombe dans d’autres mains. Le deuxième tient plus à son organisation que j’aimerais améliorer, notamment celle du sommaire. J’en ai essayé plusieurs, mais je n’en trouve pas d’idéal. J’aimerais également le fusionner avec mon agenda professionnel, mais comme mon métier implique beaucoup de rendez-vous quotidiens et de notes personnelles, je n’ai pas réussi. De plus, cela renforce la crainte de le perdre. Ensuite, comme je l’utilise beaucoup, j’en ai pris un volumineux pas toujours facile à transporter. Et pour finir, j’aimerais qu’il soit plus esthétique ; j’en vois beaucoup sur les réseaux qui ressemblent à de véritables petits chefs d’œuvre et comme je suis plutôt créative, cette forme me fait envie. Pour l’instant, ça reste assez brouillon, je n’ai pas réussi à me trouver du temps pour l’agrémenter de petites touches artistiques.
À celles et ceux qui souhaiteraient tester le Bullet Journal, je conseillerais :
- De commencer par définir ce que vous voulez qu’il vous apporte pour l’organiser en fonction.
- De ne pas faire l’impasse sur le sommaire, surtout si vous avez plusieurs rubriques et que vous utilisez la technique de tout écrire à la suite.
- De justement tout écrire à la suite pour ne pas gâcher d’espace et de reporter directement dans le sommaire vos dernières entrées.
- Surtout d’écouter vos envies et de ne pas vous en faire une pression supplémentaire si son but principal est de vous soulager au quotidien. Pour ma part, c’est pour ça que j’ai renoncé, pour le moment, au côté esthétique.
- De vous inspirer des différents supports de présentation qui existent sur le net au sujet du Bullet Journal. Je vous conseille le classique Comment réaliser un Bullet Journal ? pour comprendre le fonctionnement de base et la vidéo de Solange Te Parle, l’Outil qui Change la Vie pour le côté décalé.
☛ Tombée dedans, la page Facebook d’Angélique.
J’utilise la méthode du Bullet Journal depuis bientôt un an ! J’arrive à la fin de mon premier carnet qui m’a servi d’une multitude de façons. Il a changé d’aspect plusieurs fois et contient des tonnes de notes diverses, des croquis, des listes.
Durant plusieurs années j’ai utilisé des agendas classiques, mais je couvrais de notes les quelques rares pages vierges en l’espace de quelques jours. Je me suis donc d’abord rabattue vers un moleskine petit format qui se présentait de la façon suivante : à gauche une page hebdomadaire, à droite une page de notes. C’est un système qui a pas mal d’avantages et qui peut constituer un bon compromis pour celles et ceux qui 1) ne se sentent pas la motivation de tracer eux-mêmes leurs calendriers et semaines dans un bullet 2) utiliseraient essentiellement le bullet pour établir des listes de tâches. Reste le problème du manque de pages modulables… qui a attisé ma curiosité pour le bullet.
J’ai décidé de tester le Bullet Journal parce que je suis ce qu’on appelle « une fille à carnets » : je craque facilement pour eux et je les utilise de bien des façons. Carnets de voyages, carnets de notes « vidage de tête », carnets de poèmes, carnets de rêves, notes de conférences… et agenda. Au premier abord, j’étais dubitative en ce qui concerne le bullet journal. En effet je ne suis pas quelqu’un de très patient et méticuleux, je ne me voyais pas produire des choses aussi jolies que ce que je voyais sur les blogs… Je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas, la perfection des comptes et blogs autour du bullet peut effrayer. Je ne comprenais pas forcément non plus l’intérêt de tout ce codage. Lorsqu’une tâche est terminée, soit je la coche si j’ai prévu des cases pour, soit je la raye, mais encore aujourd’hui je n’utilise pas le système de report. Ce qui m’a finalement convaincue, c’est la frustration de n’avoir pas toujours sur moi le carnet adéquat à la tâche et d’arriver à court de pages toujours trop vite. Avec le bullet journal, j’ai plusieurs carnets en un. Si je rencontre quelqu’un, si j’entends des propos intéressants, si j’assiste à une conférence, si j’ai une idée soudaine, il y aura toujours une place à l’intérieur.
Le Bullet Journal m’a apporté à la fois de la souplesse et de la clarté dans mon organisation (et donc aussi dans ma petite tête prompte à se disperser). Avoir tout sous les yeux est quand même plus efficace – en ce qui me concerne en tout cas – que de multiplier les listes volantes. Par ailleurs, ces deux dernières années, je n’avais pas de rythme stable. J’ai enchaîné plusieurs petits boulots, j’ai changé très souvent d’emploi du temps, je suis partie en voyage… Le Bullet s’adapte à ces changements. Ainsi je suis récemment partie un mois et demi à Madagascar, période pendant laquelle j’ai simplement laissé mon bullet journal en pause au profit d’un carnet de voyage. Si j’avais conservé un agenda, j’aurais nécessairement perdu toutes ces pages. À mon retour, je l’ai réouvert et j’ai repris certains projets notés avant le départ. En revanche, je pense que je sous-utilise certaines possibilités de l’outil. Je ne suis pas une grande utilisatrice des « collections » : j’ai essayé avec une liste de livres à lire et de projets à tester à l’aquarelle, mais je ne parviens pas à les tenir avec assiduité. Je m’intéresse aussi un peu plus aux « trackers » actuellement alors que je considérais jusqu’à très récemment que ce n’était pas fait pour moi (comme je le pensais pour le bullet initialement, d’ailleurs…). Si je m’y mets, je pense en faire une utilisation minimaliste peu portée sur l’esthétique, comme l’ensemble du carnet. Je songe par exemple à m’en servir pour suivre mon efficacité lorsque je travaille de chez moi, le nombre de fois où j’arrive à faire du sport, à lire… à ne pas être sur les réseaux sociaux !
Ce qui me plaît le plus avec le Bullet Journal c’est sa souplesse, sa modulabilité ! (ce mot existe-t-il…?)
Ce qui me plaît moins avec le Bullet Journal c’est le fait de ne pas pouvoir toujours anticiper le nombre de pages nécessaires pour une catégorie, une collection, une prise de notes. Du coup, on se retrouve à devoir écrire la suite à un autre endroit du carnet. Même si l’index est une aide précieuse, on perd en clarté. Ce souci peut être évité par l’utilisation d’agenda-classeurs rechargeables du type Filofax qui permettent de repositionner les pages. C’est sans doute un système que j’essaierai un jour ou l’autre. Il me semble particulièrement adapté aux personnes qui ne comptent pas se lancer dans des œuvres d’art : on peut ainsi combiner des pages préremplies (pages d’agenda, calendriers annuels et hebdomadaires), téléchargées en ligne ou tracées rapidement, et les compléter avec des pages vierges au gré des besoins en conservant le principe du bullet journal. La seule chose qui m’embête, c’est la conservation des recharges d’une année sur l’autre : on peut considérer ça comme plus écolo puisque l’agenda est conservé chaque année, mais lorsqu’on veut garder un souvenir, une trace de son année, cela complique les choses.
À celles et ceux qui souhaiteraient tester le Bullet Journal, je conseillerais de commencer par bien évaluer leurs besoins ! Si on est une personne très organisée qui tient déjà énormément de listes et de plannings à jour, qui suit son budget dans un carnet, etc., on ne fera pas le même usage du bullet qu’une personne qui, comme moi, cherche avant tout de la souplesse, une facilité d’utilisation et de la place pour écrire. Beaucoup de ressources sont disponibles en ligne ! Je n’en ai pas consulté tant que ça mais je prends toujours plaisir à lire les témoignages des blogueuses que je suis sur cette question, comme Julie du blog Zunzun ou Pauline du blog Un invincible été. Enfin, il s’agit de ne pas se mettre la pression : j’ai rencontré un garçon qui utilisait ce système avec un carnet tout simple et sans se préoccuper du tout de dessiner ou de rendre son carnet particulièrement joli et ça fonctionnait très bien pour lui. Il faut essayer et adapter, à son rythme.
☛ La Nébuleuse, le blog d’Irène.
J’utilise la méthode du Bullet Journal depuis mai 2017, soit 9 mois d’utilisation.
Avant, j’utilisais tout ce qui me tombait sous la main ! Pour mes activités professionnelles : l’agenda de ma messagerie (Outlook) pour noter mes rendez-vous, un agenda papier oublié sur un coin de bureau, un cahier pour les tâches à faire, des post-it pour les idées en vrac. Pour ma vie personnelle : un cahier pour noter mes idées et mes to do lists, l’agenda de mon smartphone pour me rappeler les anniversaires et rien pour mes rendez-vous. Je comptais sur ma mémoire.
Ce système fonctionnait globalement (je n’ai jamais manqué un rendez-vous), mais il me faisait perdre trop de temps et d’énergie. Notamment pour retrouver où j’avais noté une information. Il m’est aussi arrivé d’oublier des idées parce que je n’avais rien pour les écrire au moment où j’en avais besoin. Par ailleurs, ce système génère de nombreux déchets de papier. À quoi il faut ajouter la consommation électrique des appareils électroniques.
J’ai décidé de tester le Bullet Journal parce que, minimalisme oblige, ce qui m’intéressait c’était d’avoir un seul outil qui regroupe tout : rendez-vous, tâches, idées, projets, objectifs, etc. Tant pour la vie perso que pro.
Grâce au Bullet Journal j’ai amélioré ma productivité, ma discipline et mon bien-être. Je n’en utilise qu’un seul, qui regroupe ma vie professionnelle et personnelle. Il me permet de gérer mon temps et de penser à tout. En notant tout au même endroit, je gagne du temps et je suis mieux organisée. De plus, l’énergie nécessaire pour garder un rendez-vous en mémoire ou chercher où j’avais inscrit une information n’est plus gaspillée. Mes neurones sont alors disponibles pour des choses bien plus intéressantes !
Dedans, j’y retrouve mes rendez-vous, mes to do lists, les anniversaires, mes idées d’articles pour le blog, les livres à lire, mes objectifs professionnels, etc. Mais j’utilise aussi beaucoup mon bullet journal pour mon développement personnel. J’y suis mes objectifs personnels, mes activités bien-être (yoga, méditation…), j’ai aussi un moodtracker (suivi de mon humeur quotidienne), une page gratitude, etc. J’y ai même un dessin fait avec amour par mon neveu de 3 ans, qui me fait sourire à chaque fois que je le vois.
Ce qui me plaît le plus avec le Bullet Journal c’est qu’il est entièrement adaptable et personnalisable. Si un jour tu as beaucoup à écrire, tu n’es pas bloquée par la mise en page (comme avec un agenda par exemple dans lequel tu n’as qu’un espace limité par journée). Si le lendemain tu n’as rien à noter, eh bien tu ne notes rien ! Et tu reprends où tu en étais le jour suivant. Il n’y a donc pas de page de perdue.
De plus, avec le temps j’ai appris à m’approprier le concept. Mon bullet journal est maintenant le reflet de mon quotidien et de ma personnalité. Pour cette raison je ne le jette pas mais je l’archive, à la manière d’un journal intime. Ce qui réduit les déchets produits.
Ce qui me plaît moins avec le Bullet Journal c’est que je n’utilise pas mon bullet journal pour faire mes comptes. Je préfère mes tableaux Excel qui restent selon moi plus rapides et pratiques à compléter. Autre inconvénient, c’est qu’en rassemblant tout dans un seul outil, je serais bien embêtée si je perdais mon bullet journal !
La première fois que j’ai entendu parler de Bullet Journal, je me suis dit que ça avait l’air bien compliqué ! Toutes ces puces et ces codes ! Si vous êtes dans ce cas ou que vous vous dites que vous n’avez pas le temps ou que vous ne savez pas dessiner, je vous invite à lire l’article 5 mauvaises raisons de ne pas vous mettre au bullet journal que j’ai écrit afin d’y voir plus clair.
Il existe aussi de nombreux blogs entièrement consacrés au bullet journal, comme Soho Hana, que je trouve très complet. Ensuite, pour un bullet journal écolo, je conseille de limiter les accessoires pour customiser votre carnet (stickers, masking tape, fluos, feutres à paillettes, etc.). Ils sont loin d’être écologiques, minimalistes ou économiques. Pour ajouter de la couleur au mien, je me suis simplement procuré une palette de crayons de couleur, dont les déchets sont compostables. Natasha a d’ailleurs écrit un article sur les crayons et stylos écologiques.
Enfin, mon dernier conseil, et le plus important de tous, est de ne pas vous mettre de pression ! Ce n’est pas grave de raturer, gribouiller ou de vous tromper. Le bullet journal est un outil au service de votre vie et non l’inverse.
Je vous souhaite un bon bujotage !
☛ Libère ta vie, le blog de Cécile.
j’utilise un Filofax standard depuis 15 ans , dans un vrai cuir naturel qui vieillit merveilleusement? dedans j’ai tout comme un bujo, et j’ai aussi la trouilloteuse pour me fabriquer mes feuilles, je n’achete que la recharge agenda tous les ans. J’ai longtemps stocké les anterieurs reliés avec de la ficelle dans une boite et maintenant j’ai des petits classeurs du même format que j’ai plaisir à consulter
je note la meteo , mes repas , mes rdv, les trucs importants de am vie de femme, les gratitudes, les listes de livres, mes comptes , les idées, des fois il y traine des papiers , des post it , mais il est vivant et je l’aime tres fort…par souci de legereté , il reste à la maison mais tous les jours j’y reporte ma journée…
Tes réflexions au sujet de la charge mentale, des tendances qu’il faudrait suivre et, dans un précédent article, du développement personnel me parlent.
J’ai l’impression d’avoir tout naturellement (et avec le temps) trouvé un équilibre avec le reste de la famille en terme de charge mentale. Comme l’évoque Clémentine la mandarine dans son article, ça a nécessité de la communication (non violente) et du lâcher prise mais ça marche assez bien.
Je suis d’accord avec toi sur le fait de ne pas suivre des recettes toutes faites et de trouver ce qui nous convient. Mais c’est vrai qu’étant enthousiaste de nature, quand j’ai découvert quelque chose qui marche bien pour moi, j’ai tendance à becoup en parler parce que je ne voudrais pas que les autres ratent ça! Et c’est à chaque fois comme une révélation: nous ne sommes pas tous les mêmes…
C’est super d’avoir tous ces témoignages! C’est surtout amusant de voir comment ils se recoupent, notamment sur le côté intimidant qu’ont les exemples du net!
Personnellement, j’ai commencé un bullet journal il y a un an et demi environ. J’ai passé un temps fou au début pour organiser les sections, voir des design de pages, tracer mes petits tableau et mes calendriers, etc. Et immanquablement aussi un temps certain à pester contre les ratures, les erreurs dans les codes couleur, les traits qui bavent, le bleu du stylo qui n’est pas exactement le même que la couleur du crayon de la veille (alala, ce perfectionnisme mal placé…). Bref, au début, c’était plus une corvée qu’autre chose.
J’ai depuis considérablement simplifié la chose: deux crayons (un stylo et un crayon de papier), pas de lignes ni de tableaux, pas de sections pré-remplies, pas de dessins ou de pictogrammes. En gros, il ne reste plus que le sommaire, le future plan et un calendrier mensuel, complété ensuite par ordre chronologique par des notes datées du jour. Quelques pages de listes s’intercalent plus ou moins aléatoirement. Et finalement, dans sa version allégée, le bullet journal m’est devenu indispensable !
J’ai découvert le Bullet Journal en 2016 sur Pinterest et de fait, cela paraissait très intimidant surtout que le dessin et moi, on est fâchés. Et puis, je suis tombée sur le bullet journal minimaliste d’un bloggeuse qui m’a totalement décomplexée. J’ai choisi un carnet qu’on m’avait offert, ligné, et je me suis lancée. J’ai expérimenté plusieurs systèmes et finalement ma version très simple me correspond parfaitement. Je me suis fait offert pour Noël 2016 un Leuchtuurm pointillé framboise que j’adore. J’utilise un calendrier annuel imprimé puis chaque mois une page pour un agenda mensuel avec seulement 3 trackers, une page très simple pour mes dépenses et une page par semaine avec un tableau de 7 cases, 1 par jour. Je n’utilise pas le report journalier ni les puces car j’ai trouvé ça contraignant et inutile. Par contre, je remplis des pages « journal intime » entre mes pages semaine quand j’en ressens le besoin. Finalement, je ne crée ma page semaine que le dimanche soir ce qui me permet de préparer la semaine à venir et faire le point sur la semaine passée; j’apprécie particulièrement ce moment. Pour agrémenter mon carnet, j’utilise un feutre et un crayon de la même couleur par mois, quelques mask tapes, parfois des autocollants, je fais quelques dessins simples et cela suffit à mon bonheur. J’ai aussi des pages collections : livres à lire, projets tricot, couture, DIY à tester, travaux maison, suivi dépenses chauffage, cadeaux de Noël, etc..
Devant surveiller mon alimentation dans le cadre d’un pré-diabète, j’ai noté pendant des mois mes repas et mes idées repas pour mettre en place une routine plus saine. J’ai arrêté maintenant de suivre mes repas au quotidien car cela va mieux.
Voulant changer d’emploi, j’ai aussi utilisé mon carnet pour le suivi des mes candidatures, préparer mes entretiens, noter les points importants, les questions à poser et comparer avec ma situation actuelle.
Bref, au bout de 2 ans d’utilisation, je ne peux plus m’en passer car il change suivant mes besoins, s’adapte à mes humeurs et me permet effectivement de faire baisser ma charge mentale. Il m’aide aussi à garder la trace des jours qui passent, de jolis souvenirs des bons moments et me débarrasser des moins bons (en les écrivant, je les mets distance).
j’ai un myagenda 2018. C’est un bon intermédiaire entre un agenda classique et un Bullet.
En le recevant en décembre, j’ai enfin compris ce qu’était un Bujo ! Puis je me suis dit que l’an prochain j’essaierai de le faire moi-même (je trouve qu’il y a trop de pages qui ne me ressemblent pas dans le myagenda), mais finalement, en l’utilisant, je me dis que les calendriers annuel et mensuel, ça doit être bien galère à faire !
Ensuite, personnaliser à souhait son agenda, ben, c’est tâtonner, faire des choix … l’avantage du myagenda, c’est d’être pris par la main ! Ça m’évite de trop tergiverser, je le prends tel qu’il est.
Maintenant, tous mes bouts de listes qui traînaient sont au même endroit !
Mais hors de question d’en faire un carnet intime ou un souvenir de l’année: je ne vis pas du tout dans le passé, et je ne suis pas nostalgique.
Comme je trouve myagenda plutôt lourd, j’arrache les semaines au fur et à mesure (je ne garde que les 2 double pages de début de mois), comme ça, mon année va s’alléger au fil du temps !
Natasha, pour ce qui est de ton ressenti sur les comparaisons sur la toile, la frontière est mince entre partager des expériences, expliquer des choix et se justifier ou vouloir convaincre …
Il faut juste être en accord avec soi-même (ce qui n’empêche pas de se poser des questions). Après, c’est chacun son chemin, il n’y a pas UN chemin. (et d’ailleurs on peut même aller dans la même direction de cette façon !)
Je ne faisais pas référence spécifiquement aux « comparaisons sur la toile » mais aux tendances de manière plus générale.
D’après moi, la frontière n’est pas si mince que cela entre tout ce que tu cites car à mon sens, l’intention ainsi que le language employé font toute la différence. Pour moi, quelqu’un qui relate simplement son expérience – au cas où cela pourrait intéresser d’autres personnes – et quelqu’un qui cherche à présenter ses choix comme étant les meilleurs et à convaincre ses interlocuteur·trice·s d’en faire de même avec des « il faut », « on devrait » et bien d’autres usages de la langue imposants plus subtils, ici et là, n’ont pas la même intention. Et là encore, je ne parle pas que de ce qu’on peut lire sur internet, mais de la vie de manière générale.
J’ai commencé à utiliser la méthode du Bullet Journal en janvier dernier, alors c’est tout récent encore! Je suis en train d’établir quelles informations j’ai envie/besoin de regrouper au même endroit, alors c’est très brouillon en ce moment. Par contre, ça semble bien fonctionner pour moi jusqu’à maintenant! Avant, j’utilisais l’application Todoist pour mes tâches quotidiennes, mais j’ai remarqué que c’était trop facile de reporter une tâche au lendemain (ou plus tard!). Maintenant, à force de devoir retranscrire à la main une tâche que je n’ai pas faite, je fini par la faire plus tôt.
Je trouve aussi que le suivi de mes objectifs quotidiens est beaucoup plus simple. Depuis deux ou trois ans, j’avais un calendrier mensuel sur une page pour chaque objectifs. Comme des objectifs, j’en ai beaucoup, ça devenait trop encombrant sur mon mur! Maintenant, j’utilise un système de « tracker » sur une page par mois, mais avec tous les objectifs sur celles-ci : je peux donc voir d’un coup d’œil où je me suis relâchée. 😉
Sinon, j’ai aussi plusieurs listes diverses, comme bien des utilisateurs du bujo. Reste à voir lesquelles me sont vraiment utiles, parce que c’est tentant de TOUT noter dans son bujo alors que certaines informations seraient mieux conservées ailleurs. Aussi, je pense que je vais essayer une nouvelle mise en page pour l’organisation de mes semaines, ce n’est pas très aéré en ce moment (bon, faut dire que ça travaille beaucoup dans ma tête ces temps-ci, ça ne doit pas aider!)…