Voilà tout juste un an que mon livre 21 éco-défis pour prendre soin de soi et de la planète est sorti en librairie… Un jour qui fut teinté d’émotions contradictoires, tout comme les mois qui ont suivi cet événement. Inspirée par Cécile, autrice de Nouvelle Mère qui publiait récemment l’article « Ça fait quoi d’écrire un livre ? », j’avais envie de revenir sur ces 12 derniers mois. Après avoir partagé avec vous les coulisses de mon manuscrit, j’ai à mon tour souhaité parler de l’après-publication, de mes attentes et de la réalité, des hauts et des bas.
La signification de ce projet pour moi
Je crois que pour comprendre les émotions qui m’ont traversée suite à la publication de mon livre, il convient de revenir brièvement sur la genèse de ce projet ainsi que sur les conditions dans lesquelles j’ai écrit mon manuscrit (je ne m’attarderai pas sur les détails puisque je les ai déjà relatés dans une série de 3 articles). 21 éco-défis pour prendre soin de soi et de la planète, c’est une idée qui a vu le jour au printemps 2017, lorsqu’une maison d’édition m’a proposé un contrat pour l’édition d’un guide écolo. Quelques mois et d’innombrables heures de travail plus tard, après avoir pris conscience de la malhonnêteté du directeur éditorial, j’ai décidé de mettre fin à mon contrat. Finalement, après avoir démarché plusieurs maisons d’édition rebutées par la taille du projet et/ou l’écriture inclusive, j’ai eu l’immense joie de signer un contrat avec Ulmer, à l’automne 2018 – j’étais alors enceinte de 5 mois. Malgré tous mes efforts pour avancer dans la rédaction de mon manuscrit avant le terme de ma grossesse, j’étais loin de l’avoir achevé à la naissance de mon bébé. Je me suis donc retrouvée à le terminer pendant mon congé parental, alors que j’étais épuisée par tout ce qu’implique le quotidien avec une nouvelle-née et que je disposais rarement de plus de 20 minutes d’affilée pour travailler la journée… Ce fut une épreuve si difficile que j’ai à plusieurs reprises voulu laisser tomber mais j’ai finalement réussi à rendre mon manuscrit en août 2018 (avec 6 semaines de retard). Sans le soutien infaillible de quelques proches convaincues de l’intérêt et de la valeur de mon projet, je n’aurais sans nul doute pas persévéré dans sa réalisation. Sans elles, ce livre serait certainement resté au stade de manuscrit non-abouti.
Les mois qui ont suivi la remise de mon manuscrit n’ont pas été de tout repos non plus. J’étais toujours en congé parental et c’est dans un état de fatigue mentale et physique indescriptible que j’ai effectué le travail de relecture et de corrections ainsi que les ajouts. Ce n’est que début janvier 2020, soit 3 ans après avoir commencé à travailler sur ce projet que j’ai pu me dire, avec un soulagement certain, « ça y est, j’ai terminé, mon livre peut être imprimé ! ».
Le contexte de la sortie de mon livre « 21 éco-défis »
J’ai ensuite commencé le décompte des semaines qui me séparaient de la date de sortie de mon livre, d’abord annoncée pour début mars puis décalée pour le 12 mars à cause d’un retard chez l’imprimeur italien… Ulmer m’avait proposé de venir à Paris à cette occasion afin de célébrer la sortie de mon livre à La Recyclerie et en librairie. J’étais vraiment ravie à l’idée de pouvoir fêter cet événement avec l’équipe d’Ulmer, mes proches et toustes celleux d’entre vous qui prévoyiez d’assister à ces rencontres. Malheureusement, à partir du mois de février, on a senti que la pandémie se rapprochait de nous et mon mari était particulièrement préoccupé à l’idée que nous nous rendions à Paris, qui plus est avec nos mamans… Pour moi, il était inenvisageable d’annuler ce voyage et, à vrai dire, je ne pensais vraiment pas qu’il y avait lieu de s’inquiéter (ou peut-être que cela m’arrangeait de penser ainsi !). L’écriture de ce livre fut une telle épreuve pour moi que j’avais besoin de fêter sa sortie en bonne et due forme, entourée de personnes qui croyaient en ce projet, de personnes qui m’avaient soutenue dans les moments difficiles et de vous, fidèles lecteurices qui portiez un réel intérêt pour mon travail depuis des années ! L’idée de rester à Freiburg en ce jour si attendu me fendait vraiment le cœur…
Nous avons donc finalement pris la décision de partir à Paris mais nous n’étions pas tranquilles. L’inquiétude avait fini par me gagner aussi et le virus était désormais au cœur de toutes les discussions, ce qui créait une ambiance assez étrange. J’étais donc partagée entre l’émotion liée à la sortie de mon livre et ce sentiment de méfiance et d’insécurité dans la rue, les transports, les restaurants, etc. Plusieurs personnes qui avaient prévu d’assister à la soirée de lancement ou à la discussion en librairie ont d’ailleurs annulé leur venue. Personne n’était complètement détendu·e et j’ai un peu eu l’impression de voir le coronavirus me voler la vedette, haha ! J’ai tout de même passé de très bons moments, aussi bien à La Recyclerie qu’à la librairie, grâce à mes proches et à chacun·e d’entre vous qui avez pris le temps de venir échanger un peu – parfois d’autres villes ! -, ne serait-ce que le temps d’une dédicace.
Le vendredi 13 mars, alors que nous étions dans le train du retour pour Freiburg, nous apprenions que la France et l’Allemagne seraient confinées dès la semaine suivante et que les établissements scolaires et les crèches (entre autres) seraient fermés. Moi qui venais à peine de reprendre le travail après une année de congé parental éprouvante, cette nouvelle m’a complètement abattue, noyant toute la joie qui avait découlé de ces deux jours à Paris…
La promotion (limitée) de mon livre « 21 éco-défis »
De retour à Freiburg, j’ai petit à petit réalisé ce que ce confinement signifiait pour mon livre : impossibilité de se le procurer en librairie, impossibilité d’organiser d’autres événements pour le promouvoir, impossibilité de vivre et célébrer pleinement sa sortie… Moi qui m’étais imaginée rencontrer certain·es d’entre vous en librairie à Strasbourg, à Grenoble, à Lyon, à Poitiers, etc., dans les semaines suivant sa sortie, j’étais vraiment déçue de devoir renoncer à cette joie-là. Je crois que je concevais ces rencontres, ces opportunités de réunir des personnes partageant plusieurs valeurs, comme la récompense de tout le travail accompli après des années à travailler en solo derrière mon écran d’ordinateur.
J’avais aussi secrètement espéré pouvoir promouvoir mon livre à travers différents médias. Sans non plus m’imaginer être invitée au JT ni faire la couverture d’un magazine, je pensais que cette publication, qui représentait tant pour moi, en représenterait autant pour le reste du monde. Mais à part quelques phrases superficielles dans des petits encadrés de magazines, une interview publiée sur le site internet d’un magazine et une interview pour la radio d’un village de 1 000 habitants, il faut bien reconnaître que mon livre n’a pas beaucoup fait parler de lui. Cécile parle d’ailleurs très bien de ces « contrastes » : l’écriture d’un livre demande un énorme investissement – en termes de temps, d’énergie, d’émotions – et pour beaucoup d’auteurices c’est un accomplissement exceptionnel alors que pour le reste du monde ce n’est qu’un livre de plus en librairie… Évidemment.
Dans mon cas, il s’agit en plus d’un livre sur un thème vu et revu – je ne suis pas la première à parler d’écologie du quotidien et d’autres l’ont très bien fait avant moi. En revanche, supposer que je me serais contentée de répéter ce que d’autres ont déjà dit, juste pour le plaisir de voir mon nom imprimé sur la couverture d’un livre, c’est mal me connaître. Je déplore également que certain·es supposent que mon livre est une simple copie de mon blog. Certes, on y retrouve des thèmes déjà abordés ici et dans d’autres livres et même plusieurs extraits de mon blog, mais me dire, après avoir lu mon blog gratuitement pendant des années que mon livre n’apportera rien de plus, c’est encore une fois mal me connaître. Sachant le travail monstrueux que représente l’écriture d’un livre et la rémunération dérisoire qui va avec (je touche 6 % du prix HT pour chaque livre vendu, soit à peine plus d’1 euro), je ne me serais pas lancée dans ce projet si je n’avais rien à dire de plus ou de différent (attention, je n’ai pas dit mieux !) des guides écolo déjà publiés. Ce n’est pas évident d’avoir sorti un livre sur l’écologie du quotidien 1 000 ans après d’autres auteurices et c’est certainement un peu tard. Mais quand on sait toute la réflexion, les recherches et le travail d’écriture que m’a demandé ce livre, je ne peux m’empêcher de ressentir un sentiment d’amertume face à ce type de suppositions de personnes qui ne l’ont pas lu ou l’ont à peine survolé.
À cette amertume s’est ajoutée la constatation que mon livre n’a pas fait autant parler de lui que d’autres ouvrages du genre dans la blogosphère et l’instagramosphère écolo et engagée. Cela n’a fait que renforcer la sensation d’isolement que je ressens déjà depuis des années et sur laquelle j’ai enfin osé m’exprimer, notamment grâce à Annabelle (aimyt_ sur Instagram) qui a dénoncé le racisme et cet entre-soi qui règne dans ce milieu dominé par des femmes blanches. Si vous ne savez pas de quoi je parle, ne me faites pas l’affront de me dire « Mais non, ça ne peut quand même pas être du racisme ! » comme on a pu me le dire sur Instagram ou encore « Moi, en tant que personne blanche, je ne me sentais pas à l’aise sur ton blog ». Véridique !
Si l’on ne m’avait pas répété d’innombrables fois que mon blog était l’un des piliers de la blogosphère écolo et que l’on ne m’avait pas félicité autant de fois pour les richesses de son contenu, j’aurais certainement fini par croire que mon travail n’avait ni intérêt ni valeur et compris pourquoi, pendant que les autres créatrices de contenu écolo se tenaient la main et s’envoyaient des fleurs, mon travail était rarement mis en avant. De même, si des personnes à l’esprit suffisamment critique à mon sens n’avaient pas vu en mon livre un ouvrage de qualité, j’aurais certainement fini par reconnaître la médiocrité de mon travail. La sortie de mon livre a donc exacerbé des sentiments d’exclusion et de non-reconnaissance qui me préoccupaient déjà bien avant.
Après des années de réflexion et de remises en question, la publication de mon livre m’a donc permis de comprendre beaucoup de choses sur ma place dans la blogosphère engagée et dans le monde de manière plus générale en tant que femme d’origine indienne. Grâce aux constatations partagées par d’autres créatrices de contenus racisées, engagées et invisibilisées, j’ai le sentiment de comprendre enfin pourquoi, malgré la qualité de mon travail (je ne pense pas écrire des choses exceptionnelles mais je pense le faire suffisamment bien pour mériter autant de reconnaissance, d’encouragements et de sororité que d’autres), j’ai trop souvent eu l’impression de stagner et d’être mise de côté en tant que blogueuse et maintenant autrice. C’est certainement l’une des réalisations les plus importantes de ces derniers mois, suite à la sortie de mon livre. Cela m’a permis de croiser le chemin d’autres personnes racisées et de me sentir moins seule face à mes doutes et questionnements – et que ça fait du bien !
La promotion très limitée de mon livre fut donc, je dois bien l’admettre, une source de déception pour moi et pas parce que ça aurait fait du bien à mon égo de m’entendre dire, par la terre entière, que j’avais fait du bon travail, mais surtout – SURTOUT – parce que la vie d’un livre dépend largement de la promotion qui en est faite.
Les retours sur mon livre « 21 éco-défis »
Heureusement, malgré un certain sentiment de non-popularité, je dois dire que je me sens aussi très bien entourée dans la blogosphère engagée. Car être mise à l’écart ne signifie pas forcément être complètement privée du soutien, de l’attention et même de l’affection de personnes formidables. Tout au long des premiers mois qui ont suivi la sortie de mon livre, j’ai découvert avec beaucoup d’émotions les premiers avis sur le livre, ceux des personnes y ayant contribué, ceux d’autres créatrices de contenus engagés, ceux des lecteurices du blog, ceux de mes proches et ceux d’inconnu·es… Mon cœur a fait un bond à chaque fois qu’une photo de mon livre est apparue dans mon fil d’actualité sur Instagram et j’ai ressenti une infinie reconnaissance envers toustes celleux qui ont pris la peine de présenter mon ouvrage et de le promouvoir auprès de leur lectorat. Car finalement, ce sont elleux qui ont fait la promotion de mon livre, celle que j’aurais aimé pouvoir faire en personne, celle que j’attendais d’autres médias. Mon livre serait-il parti en réimpression quelques semaines après la réouverture des librairies sans ces publications Instagram et ces articles de blog ? Je ne le pense pas !
J’ai pris énormément de plaisir à lire chacun de vos retours, à savoir ce que cette lecture vous avait apporté, à savoir que vous l’aviez offert/prêté à d’autres personnes de votre entourage, à savoir qu’on vous l’avait offert pour votre anniversaire/pour Noël, à savoir que vous l’aviez recommandé à votre médiathèque… À savoir simplement que mon livre était lu et apprécié et que je n’avais pas fait tout ça pour rien.
Alors publier un livre, ça fait quoi ?
Je suppose que chaque auteurice vit la sortie de son livre différemment, suivant le contexte, la promotion, le sujet du livre. Dans tous les cas, je crois que cela reste une expérience unique en son genre, caractérisée par un méli-mélo d’émotions et de sentiments parfois contradictoires. En relisant cet article, je réalise qu’il en ressort beaucoup d’amertume – au risque de passer pour une pleurnicheuse et une ingrate, j’assume entièrement mes propos et à vrai dire, ça fait du bien de vous livrer tout cela. La publication d’un livre est un événement exceptionnel mais il me semble important de reconnaître que ce n’est pas toujours tout rose et que derrière la satisfaction qu’apportent cet accomplissement et les innombrables retours enthousiastes de nos lecteurices, il se joue beaucoup d’autres choses…
Finalement, de cette expérience, je retiendrai ceci :
- Sortir un livre en pleine pandémie et quelques jours avant un confinement, ce n’est pas cool du tout (mais bon, on n’y peut rien !).
- Il est important de croire en la valeur de son travail et d’être entouré·e de personnes qui seront là pour nous le rappeler quand on en doutera.
- Je suis entourée – dans ma vie privée et en ligne – de personnes absolument formidables, dont la gentillesse, la générosité et la bienveillance m’ont été particulièrement précieuses suite à la sortie de mon livre.
Merci de tout cœur à celleux d’entre vous qui avez accueilli la publication de mon livre avec enthousiasme et qui lui avez donné un sens en le lisant, en le recommandant et en l’offrant autour de vous.
Une dernière chose : si vous avez lu et aimé mon livre, pourriez-vous prendre quelques minutes pour laisser votre avis sur un site internet de vente ou de critiques de livres (Goodreads, Decitre, Fnac, Amazon, etc…) ? Même si je vous ai toujours encouragé.e à acheter mon livre auprès de librairies indépendantes (et surtout pas chez Amazon), je déplore qu’il y ait à ce jour à peine 2 avis publics sur mon livre… Des avis que 2 amies ont pris la peine de laisser après que je leur ai fait part de mon désarroi à ce propos. Même si j’évite les achats de livres en ligne de manière générale, je me fie beaucoup aux avis que je trouve sur divers sites pour mes choix de lecture. Alors quand je vois que mon livre, sorti depuis 1 an, a zéro étoile et zéro avis sur la plupart des sites en ligne, ça me fait un peu peur pour son avenir… Donc si vous avez aimé mon livre et que vous avez 5 minutes aujourd’hui, demain ou dans les semaines qui viennent, n’hésitez pas à laisser votre avis sur un ou plusieurs sites. Si vous avez déjà partagé votre avis sur Insta, sur le blog, par mail, vous pouvez simplement copier/adapter votre message. Je vous en serai in-fi-ni-ment reconnaissante !
Coucou Natasha,
Quel PLAISIR de te lire t’exprimer sur la sortie du livre.
On est d’accord, on a envie de parler de « l’après » publication!
Parce que ce n’est pas exactement « comme avant » ou comme on l’imagine, sortir un livre. D’ailleurs, c’est un peu comme le modèle « aller à la fac, décrocher un travail et avoir un poste stable toute sa vie ». Modèle devenu obsolète. Modèle auquel on ne peut pas s’accrocher ! Les choses ont changé.
Pareil pour les livres ! Les maisons d’édition se MULTIPLIENT, les livres publiés se multiplient. Alors que le travail d’une maison d’édition est initialement de porter ses auteurs et autrices sur le long terme.. Ce travail est de moins en moins possible. La profusion de contenu ne laisse plus le temps à un livre de trouver son audience.
Qu’est-ce qu’on peut y faire ? Je ne sais pas 🙂
Chérir notre temps et chérir les livres qu’on lit et chérir nos auteurs.autrices préférés.
Merci pour cet article, toujours aussi sincère et juste.
Cécile
Effectivement, le nombre de nouveaux livres publiés chaque semaine entache forcément la visibilité d’un bon nombre d’ouvrages, surtout lorsque ceux-ci sont publiés par des auteurices peu ou pas du tout connu·es des médias et du grand public et/ou par des maisons d’édition très confidentielles faisant par ailleurs un travail de promotion limité voire médiocre… tant de paramètres rentrent en jeu dans le succès d’un livre, et ce indépendamment de la qualité de son contenu.
Qu’est-ce qu’on peut y faire ? En tant qu’auteurice, je pense qu’on peut déjà demander du soutien auprès de celleux qui aiment notre travail. Je suis heureuse en tout cas d’avoir osé demandé à celleux qui avaient aimé mon livre de laisser un avis quelque part sur la toile car il y a déjà 5 nouveaux avis visibles de toustes et qui j’espère donneront envie à de nouvelles personnes de se lancer dans ces 21 éco-défis :-).
Encore merci de m’avoir inspiré cet article Cécile ; l’écrire m’a fait beaucoup de bien et lire les retours de mes amies et lecteurices aussi :-).
Chère Natasha,
Merci beaucoup ce partage. Je n’avais jamais pris conscience de ce que tes origines pourraient représenter pour certain.e.s, quelle violence et quelle tristesse. Ça a dû bien dur à encaisser… Et maintenant que tu le dis, ça ne fait qu’ajouter une pierre à ma prise de conscience sur ce sujet, et ça ne fait que m’estomaquer de plus en plus au fur et à mesure que je découvre l’ampleur de la situation.
Merci beaucoup pour cette suggestion de commenter publiquement ton livre, c’est vrai que je n’y avais jamais songé. Je vais réfléchir à un petit texte!
J’admire en tout cas ta ténacité et ta persévérance, tu as énormément de mérite. Tu es vraiment un exemple pour moi et je te remercie pour ta générosité, ton humilité et ta délicatesse. Tu restes classe en toutes circonstances et j’aspire à te ressembler!
Merci pour tout, et félicitations pour le premier anniversaire de ton livre (un petit gâteau poires-chocolat pour l’occasion?)
Bien à toi
Delphine
Chère Delphine,
Je suis vraiment touchée par ton empathie, ton soutien et l’affection que tu me portes depuis des années maintenant. Moi qui aspire souvent à ressembler à d’autres personnes, ça me fait drôle que quelqu’une veuille me ressembler, haha ! Ce n’est pas toujours facile d’être soi… En tout cas, malgré son apparence virtuelle, nos échanges sont la preuve que la toile permet de nourrir de vraies réflexions, de créer de vrais liens et trouver un vrai soutien.
En ce moment, je suis complètement accro à la recette de gâteau à tout faire du livre « Végan débutant » de Marie Laforêt (j’en fais une version marbrée). Je crois que le prochain gâteau poire-choco devra attendre l’automne prochain…
Je t’embrasse (et merci pour ton mail ; j’y répondrai dès que possible).
Coucou Natasha
Merci beaucoup pour ta réponse à mon commentaire.
Ne te mets surtout pas la pression pour répondre à mon mail, je tenais juste à te le partager sans attendre de retour particulier 😉
J’ai déposé 2 commentaires « publics » à ton livre, je suis convaincue que ce sera un ouvrage de référence pour beaucoup et j’espère que ces commentaires aideront!
Bonne dégustation de gâteau à tout faire alors (mmmh, marbré, ça doit être si bon!)
Bien à toi
Delphine
Ma chère Natasha,
Tout d’abord, quel plaisir de lire un article de toi pendant ma pause café (qui dure donc plus longtemps ha ha ha) !
Je suis l’heureuse propriétaire d’un exemplaire de ton livre et après une petite vérification dans mes archives de mails, je l’avais pris chez Decitre (en passant par ton lien affilié 🙂 ) j’irai donc écrire un avis dès que possible. D’ailleurs je croyais qu’on ne pouvait écrire un avis que si on avait acheté sur le site en question, si je peux je ferai le tour des autres sites (même le vilain Amazon).
J’ai adoré ton livre, je le trouve très bien fait, très clair, très bien présenté, très bien écrit !
C’est très intéressant aussi de voir comment tu as vécu la sortie de ton livre qui, je me souviens très bien, sortait pile au moment du confinement au peu partout.
Je suis attristée de cette mise à l’écart dont tu parles et également abasourdie et consternée du commentaire que tu cites… Etant moi-même une personne blanche, je ne comprends absolument pas le ressenti de l’auteur/autrice de ce commentaire stupide.
Et pour finir sur une note positive, je souhaite un très bon 1er anniversaire à ton livre et que cette 2ème année soit encore plus belle !
Bises d’Isère
Chère Amélie,
Merci pour tes mots sur mon livre ; je suis tellement heureuse de savoir qu’il t’a plu à tant de niveaux ! Concernant Amazon, je crois qu’il est possible de laisser un commentaire uniquement si l’on a fait un achat d’un montant minimum (de 50 euros ?) dans les 6 derniers mois… En tout cas, si tu as la possibilité de laisser un commentaire sur le site de Decitre, c’est déjà top, merci infiniment !
Cette personne m’a fait un tas de reproches avant de me dire cela… et ce n’est pas le pire qu’elle m’ait dit malheureusement. Ce qui me chagrine le plus je crois c’est qu’il s’agit d’une entrepreneuse dont le travail et la personne sont par ailleurs vantés par d’autres créatrices de contenus. Je partage rarement les messages déplacés que je reçois en privé (j’en reçois peu) mais ça peut être très violent. Heureusement, le soutien de personnes comme toi me fait rapidement oublier ce genre de message…
Bises de Freiburg 🙂
Merci pour ce bel article sincère et authentique, Natasha. Je suis à la fois extrêmement triste de ce racisme dont tu es victime et heureuse que ton livre ait su trouver son lectorat et partir en réédition si vite après sa publication, même si tu as dû te battre plus fort, plus loin que d’autres pour parvenir à ce résultat. Je suis aussi hallucinée et absolument révoltée de ce commentaire… Quelle violence. C’est ignominieux. Merci de t’exprimer sur ce que tu vis, c’est courageux et terriblement important.
J’espère de tout cœur qu’un an après sa parution, ton livre continuera à faire des émules et trouver des lecteurs et lectrices qui l’apprécieront autant que je l’ai apprécié. Longue vie à tes joyeux éco-défis !
Merci beaucoup pour ton message de soutien Ophélie, toi qui a suivi les tout débuts de ce projet et qui m’a épaulée et encouragée tout le long… Ton amitié m’est si précieuse !
Chère chère Natasha !!
Comment traduire ici le choc, le ressenti en lisant le mot « racisme », je suis outrée de ce que cette personne a osé écrire… Quel est donc le lien entre ce que tu partages avec nous, ce que nous partageons ici, des valeurs que nous défendons, mettons en pratique au quotidien et nos origines ?
Comment ne pas comprendre que ce sont justement nos horizons différents de quelque nature que ce soient qui nous rendent plus fortes ?
J’ai été élevée dans la fraternité et lire de telles paroles me heurtent et me heurteront toujours.
Pour ce qui est de ta « non-notoriété » (si je puis me permettre ce terme), félicite-t’en !!! Tu es connue et reconnue des initiées, tu n’es pas un phénomène de mode, une « influenceuse » du moment, tu es une autrice dont nous parlons, tu as su semer des multitudes de graines tout autour de toi.
Tu es une belle personne et c’est ce qui compte.
Merci beaucoup pour tes jolis mots cleopiti !
Le racisme est partout malheureusement et je réalise à présent que les préjugés dont nous pouvons être victimes en tant que personnes racisées nous excluent souvent sans même que nous nous en rendions compte… et sans même que les personnes qui nous excluent n’en aient conscience. Mais les langues se délient, petit à petit… espérons que de réels changements de comportement s’en suivront :-).
Merci pour ta fidélité.
Ça fait plaisir de lire cet article et je rejoins totalement Delphine et Amélie sur la stupeur face à l’info que tu nous donnes, que la couleur de ta peau puisse avoir une quelconque incidence sur la promotion de ton livre (pour faire court…).
Je suis comme elles deux, je vais faire ce que tu suggères, de commenter sur les sites amis et ennemis ton livre et dire tout le bien que j’en ai pensé. Je t’avais d’ailleurs écrit un mail à ce sujet, mais n’ayant jamais eu de réponse, je ne sais pas si tu ne l’as pas reçu ou si tu n’as pas eu le temps d’y répondre.
C’est sûr que la parution de ton livre s’est passée au pire moment qu’on puisse imaginer et ça, c’est vraiment pas de bol. Quand tu parles de la reconnaissance du travail accompli qui est partie en fumée, ça me parle totalement, vu que c’est ce que je vis depuis un an, à un autre niveau, certes, mais ça se rejoint à mon sens.
Quant à l’amertume que tu penses laisser transparaître dans l’article, c’est tellement normal que ça ne me choque absolument pas. Et je trouve que tu es plutôt positive malgré tout ! Et ce qui est bien avec un livre, c’est qu’on peut le ressortir des oubliettes et qu’il peut avoir une deuxième chance, ce que je te souhaite de tout cœur.
Bonjour Carole,
Merci pour ta compréhension ainsi que pour les avis que tu laisseras ailleurs sur la toile, ils seront très précieux pour moi !
Et oui, tu as raison, tout n’est pas perdu, mon livre connaîtra peut-être une deuxième chance, plus tard :-).
PS. J’ai bien reçu ton mail, merci ; je n’ai pas encore pris le temps d’y répondre, désolée (je m’y attèle dès que je me sens suffisamment bien et disponible pour le faire).
bonjour Natasha, quelle tristesse et stupeur de lire que dans ce milieu aussi on peut vivre le racisme. Alors qu’en fait quels sujets universels tu traite dans chaque billet. Vraiment la bêtise d’un certains types de personnes me laisse pantoise… J’ai 60 ans, bientôt en retraite et te suis depuis plusieurs années. Pour moi tu es une femme forte (et fragile aussi), engagée et attentive aux autres. Alors Bravo pour tout ce que tu fait, merci de tes articles et personnellement je préfère un livre à son auteur je sais trop bien qu’ils ne touchent quasi rien du travail fourni. Peut-on t’acheter ton livre directement ? Sois fière de qui tu es, de ce que tu fais et laisse derrière toi les envieux.
Bonjour Marie-Hélène,
Merci beaucoup pour ton intérêt pour mon travail depuis tant d’années. Ça me fait toujours plaisir de savoir que mes écrits peuvent toucher des personnes de différentes générations :-).
C’est vraiment gentil de vouloir m’acheter le livre directement mais je n’ai pas d’exemplaires à vendre, désolée.
Bsr Natasha,
Merci pour ce retour et ta sincérité sur ce que tu vis. Je suis choquée du racisme que tu subis et j’aurai cru que dans ce milieu les choses seraient différentes. Blanche/non blanche certaines en sont encore là. Je dois être bien naïve pour ne pas voir le monde tel qui l’est. Tu as toute ta place et personne ne te la retireras. Les personnes qui te suivent savent la belle personne que tu es et partages les même valeurs.
J’étais tellement déçue de n’avoir pas pu venir à la Recyclerie qui n’est pourtant pas loin de mon domicile et de mon travail. Je n’ai pas encore lu ton livre mais je l’ai recommandé dans une bibliothèque. Dès que je le pourrais je retournerai dans cette dernière pour l’emprunter et je te ferai un retour. Je souhaite à ton livre qu’il puisse avoir une longue vie.
Bonjour Christel,
Je crois qu’il y a encore tellement de préjugés sur les personnes racisées dans l’inconscient collectif qu’on est souvent exclu·es inconsciemment ; je ne pense pas que dans le milieu écolo blanc on se dise « on va rester entre blanc·hes »… en revanche, on s’intéresse peu et pas spontanément au travail de personnes racisées. C’est pareil dans le milieu féministe, végane, etc… dans tous les milieux militants qui ne réfléchissent pas à l’intersectionalité et ne s’intéressent pas à la diversité des voix et des expériences, oubliant trop facilement les minorités.
J’aurais tellement aimé te revoir un peu plus longuement à l’occasion de la sortie de mon livre à La Recyclerie ; bon, j’ose espérer que ce sera pour une autre fois…
Merci pour ton soutien et ta fidélité en tout cas Christel.
Je comprends ta déception face à l’ampleur du travail et salue de nouveau tout le travail que tu accomplis depuis 7 ans ! Je ne me suis pour ma part pas lancée dans ce genre de projet connaissant les commissions face au travail accompli. C’est une prouesse ce que tu as fait et j’aimerai tellement que tu ne doutes pas autant de ta valeur. Ton travail est formidable, de super qualité, toujours bien documenté et ton livre en est le reflet. Je déplore qu’il y ait encore des préjugés conscients ou inconscients sur le travail effectué par des personnes racisées. J’espère que ton livre continuera de progresser. Il est vrai que cette pandémie n’a pas arrangé les choses ! Au plaisir de continuer de te lire de mon côté !
Merci beaucoup Emma, tes mots me font toujours chaud au cœur !
Bonjour Natasha,
Je suis ton blog depuis de nombreuses années et j’apprécie énormément la qualité de tes articles, la diversité des thèmes abordés mais surtout ta bienveillance (je déteste les blogs donneurs de leçons)
Alors bien sûr j’étais très impatiente de lire ton livre (que j’aiacheté à la librairie de ma ville). Il se présente comme un guide mais je l’ai lu comme un roman, j’ai souligné des passages, corné des pages et il m’arrive d’y revenir. En fait il m’accompagne dans mon cheminement. Je l’ai prêté autour de moi et il a eu le même succès.
Alors je ne peux que souhaiter que tu continues à partager tes réflexions toujours pertinentes.
Je ne suis pas douée avec les nouveaux moyens de communication mais je vais essayer dans le week-end de mettre un commentaire sur un site grand public
Bonjour Hélène,
Ça me fait tellement plaisir de savoir que tu as lu mon livre avec un tel intérêt et que tu l’as prêté autour de toi !
C’est très gentil également de souhaiter prendre le temps de laisser un avis en ligne ; mais pas de souci si c’est trop compliqué pour toi 🙂
Chère Natasha,
Merci pour ce partage !
J’ai beau savoir que la communauté écolo n’est pas épargnée par le racisme, loin de là, c’est tellement choquant de lire ça… Merci d’en parler.
Ma soeur a été ravie de recevoir ton livre, merci encore pour ça ! Et sa meilleure amie l’a regardé avec intérêt et est repartie avec l’intention de se le procurer . 😉
Ton blog comme ton livre sont riches d’un contenu inestimable, grâce à tout le travail et tout l’amour que tu y mets. Je souhaite encore moultes rééditions à ton bel ouvrage !
Bon, Amazon me dit que je ne remplis pas les critères minimaux pour laisser un commentaire… Il faut avoir commandé quelque chose dans les 5 dernières années, peut-être ?!
Bonjour Carlotta,
Oh je suis heureuse de savoir que ta sœur a aimé recevoir mon livre en cadeau et que ça a inspiré son amie :-)!
Effectivement, Amazon ne laisse pas n’importe qui laisser un avis… seul·es ses plus fidèl·es client·es ont ce privilège, haha (je crois qu’il faut avoir dépensé un minimum de 50 euros ces 6 derniers mois pour avoir ce droit !). Merci d’avoir essayé en tout cas, c’est vraiment gentil à toi !
Je t’embrasse.
Cet article parait comme une coïncidence au moment où je viens enfin de prendre le temps de parcourir le livre de Natasha d’une part (étape prévue avant de l’offrir à un ami), et d’offrir le livre de Cécile à une amie d’autre part !
Je n’ai pas lu le second mais me suis fiée aux conseils de Natasha, dont j’apprécie toujours les avis réfléchis, argumentés et bienveillants depuis quelques années sur ce blog. C’est d’ailleurs bien l’un des seuls blogs auxquels je suis abonnée et j’ignore tout de la blogosphère/instagramosphère évoquée : je tombe donc moi aussi des nues en découvrant le racisme rencontré ! J’en suis terriblement désolée et espère que le fait d’en faire part avec courage contribuera à faire la lumière sur cette situation, pour permettre ensuite son amélioration (l’expérience des luttes féministes témoigne hélas de la difficulté et de la longueur de ces transformations).
Pour ce qui est des « 21 éco-défis », je projetais justement de venir féliciter son autrice car je l’ai vraiment trouvé très agréable à lire : il réussit le défi d’être à la fois très documenté et facile d’accès ! J’y ai tout particulièrement apprécié l’approche humaine comme préalable à l’approche écologique (d’abord prendre soin de soi et des autres), qui reflète bien l’esprit de ce blog et qui apporte un éclairage différent de ce que l’on peut trouver dans la littérature sur l’écologie en général.
Je connaissais déjà bien les sujets traités et n’ai pas tout lu en détail [je suis déjà en retard, il était prévu comme cadeau de Noël !], mais je suis convaincue que ce livre constituera une très bonne ressource pour l’ami auquel il est destiné : il pourra y trouver à la fois des données éclairantes sur les enjeux ( = pourquoi il est important de s’engager dans une démarche écologique), et des ressources variées pour passer à la mise en pratique. J’ai d’ailleurs hâte d’avoir son retour !
Alors je profite de ce message pour féliciter de nouveau Natasha de tout son travail, on ne le fait jamais assez souvent… Et je viens de déposer un avis sur le livre sur le site de Decitre : nous voilà donc déjà deux aujourd’hui 🙂 (bravo d’avoir osé demander, cela valait la peine !)
Merci pour cet article à cœur ouvert, Natasha.
Je n’ai pas eu l’occasion de lire ton livre mais je peux imaginer la déception et un peu l’amertume aussi de mettre tant d’énergie dans l’écriture d’un bouquin et ne pas en voir les retombées espérées.
d’autant plus étant donné Les conditions difficiles dans lesquelles tu as écrit le bouquin (je suis d’ailleurs tellement admirative que tu aies réussi à aller au bout!)
J’ai l’impression qu’écrire un livre est devenu en soi asssz banal pour les blogueu.r.se.s à succès ce qui m’étonne toujours étant donné l’exercice difficile qu’est l’écriture d’un bouquin !
Et malheureusement comme pour beaucoup de choses, le succès après publication n’est pas toujours totalement corrélé à la qualité de l’ouvrage en question
Le fait que dans ton cas, ce soit le racisme qui joue est à la fois lamentable, désespérant et révoltant.
J’apprécie beaucoup la douceur qui transparaît entre tes lignes et ton sens évident de l’éthique, on te sent droite dans tes bottes 🙂
Bonjour Noëmie,
Merci beaucoup pour ton message, ça fait plaisir de te lire par ici :-).
Effectivement, écrire un livre semble être devenu assez banal dans la blogosphère ; d’ailleurs, je n’en ai pas parlé dans cet article mais bien avant la publication de mon livre, à chaque fois qu’une blogueuse écolo annonçait la sortie de son ouvrage, je ne comprenais pas pourquoi je n’avais pas moi aussi ce genre d’opportunités alors que je bloguais depuis plus longtemps et qu’on cessait de me dire par ailleurs que mon blog était une référence… Aujourd’hui je comprends mieux pourquoi… Je vois bien également que les maisons d’éditions, les marques, les entreprises favorisent largement les femmes blanches pour leurs divers projets éditoriaux et partenariats. Vaste sujet…
Merci pour ton intérêt pour mon travail en tout cas et pour ta fidélité !
Bonjour Marie-Annick,
Merci beaucoup pour votre retour sur mon livre et je suis heureuse de savoir que sa lecture ait confirmé votre envie de l’offrir à un ami. Merci également d’avoir pris le temps de laisser votre avis sur le site de Decitre ; votre soutien m’est très précieux !
Bonjour Natasha,
Je suis heureuse de lire ce bilan car j’avais suivi de près la sortie de ton livre il y a un an. J’avais d’ailleurs l’acheter juste avant l’annonce du confinement, j’en avais été bien inspirée ! Je pense que c’est un livre à lire et à relire régulièrement et c’est cela qui en fait toute sa richesse. J’avais l’impression de stagner un peu après des années à évoluer dans cette sphère « écolo » (je n’aime pas trop ce terme) et ton livre m’avait permis de retrouver de l’impulsion. J’envisage d’ailleurs de l’offrir à certaines personnes à l’occasion.
Je suis triste à l’évocation du racisme dont tu parles, mais malheureusement, cela ne me surprend pas. Ayant moi-même des origines maghrébines par mon père, j’ai pu constater que quoi qu’on en disait, le racisme était encore très présent (notamment dans la recherche d’un travail… je ne voulais pas y croire mais j’ai du me résoudre à me dire qu’il y avait peut-être un lien entre mon nom et ma difficulté à décrocher des entretiens après mon diplôme).
L’ambiance actuelle sur les réseaux me semble d’ailleurs très nauséabonde, avec beaucoup de tensions et de confrontations. Je suis partagée entre l’idée qu’il faudrait s’en détacher pour se préserver ou au contraire qu’il faut continuer à investir tous les supports de communication. Heureusement, on y trouve aussi de très belles personnes !
Je te souhaite que ton livre continue de vivre une belle vie grâce à la qualité de ton travail et à toutes les personnes qui t’encouragent ! Je ne doute pas que d’ici quelques années il sera encore une référence :). Pour ma part je suis très admirative de tout ce que tu fais, de la qualité de ton engagement et de ton éthique et je tiens à te le dire pour essayer de déjouer ce satané syndrome de l’imposteur ;).
Chère Salima,
Je suis vraiment heureuse de savoir que la lecture de mon livre t’a donné une nouvelle impulsion ainsi que l’envie de l’offrir autour de toi.
Je suis navrée de lire que tes origines limitent tes opportunités dans le monde du travail, mais pas surprise malheureusement. Quand ma mère me raconte le racisme qu’elle a subit dans le monde du travail en France voilà déjà une quarantaine d’années et que je constate qu’il n’y a eu que peu d’évolution depuis, je me demande combien de siècles il faudra pour mettre fin à ce type de discrimination… J’espère sincèrement que tu tomberas sur des personnes qui sauront reconnaître tes qualités personnelles et compétences professionnelles à l’avenir.
Effectivement, les réseaux sociaux sont loin d’être un lieu de sororité et de sérénité depuis quelques temps… C’est pourquoi le blog restera toujours mon moyen de communication privilégié (je regrette tellement de manquer de temps et de disponibilité pour cela !).
Merci pour tes souhaits, ton soutien et ta fidélité qui me sont très précieux.
Bonsoir Natasha,
Merci pour ce partage. J’imagine la grande déception que cela doit représenter de ne pas pouvoir faire la promotion de ton livre… J’avais moi-même ratée ton intervention à La Recyclerie, je le regrette drôlement !
Je suis choquée par le racisme que tu subis… Comme d’autres commentaires avant moi, je trouve cela effarant que dans un milieu engagé cela puisse être encore possible… Et choquée aussi de mon ignorance à ce sujet ! Pour moi, tu es vraiment une des blogueuses les plus importantes dans le milieu écolo, tu m’as marqué comme d’autres (Anitgone XXI par exemple), ça me semble incroyable que ton travail soit dénigré comme cela. Mon grand étonnement me montre aussi que je suis loin d’être déconstruire sur ce sujet, donc merci une fois encore pour les questionnements que tu crées en moi.
Je n’ai pas encore lu ton livre, étant un peu en PLS devant ma PAL 😉 mais ça ne saurait tarder. Je suis sûre que j’y apprendrai beaucoup. Et j’espère que plein d’autres personnes en profiteront : un livre a une longue durée de vie, tu auras sûrement des retours pendant plusieurs années ! 🙂
Merci beaucoup pour ton intérêt pour mon livre !
Je comprends tout à fait ce que tu ressens devant ta PAL ; c’est pourquoi cette année je me suis fait une PAL de 12 livres que je tiens à lire en 2021. J’en suis à la moitié… du coup je vais pouvoir me faire une 2e pile bientôt :-).
Je te souhaite encore un bel livr-anniversaire ! Il est pour moi un livre de référence dans lequel je replonge souvent puisqu’une démarche écolo se travaille au quotidien. Je fais des allers-retours entre ce que je considère comme « bien » et comme « mieux pour moi ».
Ta bienveillance et ta sensibilité sont des qualités importantes, surtout quand il s’agit de remettre en question nos habitudes. Malheureusement ces dernières sont établies sur des bases malsaines capitalistes, sexistes, racistes, d’où ces personnes intolérantes qui se permettent de dire/écrire ce qu’elles pensent sans se soucier des conséquences (ou peut-être justement dont le but est de blesser ? Se sentir supérieur ?).
J’aimerais utiliser une baguette magique qui rétablirait la justice et retirerait le mal subit (oui je suis un bisounours-chamallow !) mais comme ce n’est pas possible je me contenterais de t’envoyer mon soutien et de partager ton travail qui apporte beaucoup à mon quotidien 💜
Chère Aurore,
Merci beaucoup pour ton soutien ainsi que pour tes publications régulières en lien avec les éco-défis du livre.
Je prends rarement le temps de commenter, mais sache que je lis chacune de ces publications avec intérêt et que je te suis très reconnaissante pour cette mise en avant régulière de mon ouvrage auprès de tes abonné·es.
Tes mots et ton soutien me vont droit au cœur, merci !
Bravo pour avoir tenu bon et être allée jusqu’au bout pour la réalisation de ton livre, et de continuer efficacement à le mettre en avant ! Pour moi c’est vraiment un ouvrage de référence et j’espère bien que petit à petit il obtiendra ce statut. Je ne lui ai pas consacré d’article sur mon blog, mais ça reste une envie claire dans ma tête qui attend que je trouve comment la dérouler.
Bravo aussi pour tenir ta ligne sans te laisser diminuer par les mails ou commentaires inappropriés !
Merci pour tous tes partages, ton travail et ton attention aux autres, et longue vie à Echos verts !!
Chère Sandrine,
Merci pour tes mots de soutien et d’encouragement (ici et ailleurs !).
Je suis heureuse de savoir que tu as l’intention de parler de mon livre sur ton blog, quand tu te sentiras inspirée :-).
Merci pour ta fidélité Sandrine, elle m’est precieuse.
Hello Natasha,
Merci pour ce bel article sincère ! Un petit mot en passant : je ne suis plus sûre, mais je crois bien que j’ai commencé à te suivre l’année dernière à l’occasion de la sortie de ton livre et de l’annonce qui en avait été faite par Melle Béné sur instagram 🙂 Et je ne regrette pas la découverte de cette pierre importante de la blogosphère qu’est ton blog, merci pour tout ce que tu y fais et ce que tu nous y apprends !
Solène
Bonjour Solène,
Merci beaucoup pour ton message !
Béné m’a été d’un vrai soutien lors de la sortie du livre et je suis heureuse qu’elle t’ait donné envie de découvrir mes articles :-).
C’est vraiment très intéressant de connaître l’envers du décor, merci beaucoup pour cet article. Ton blog est vraiment un havre pour moi depuis quelques années, avec des connaissances très pointues, et tout en bienveillance. Tu avais déjà évoqué ce double-standard de la visibilité des influenceuses écolo suivant si elles étaient racisées ou non, et cela m’avait profondément choqué. J’avais découvert le compte d’Asmaeha à cette occasion, je trouve vraiment courageux, fort, et vital que vous n’hésitiez plus à alerter l’opinion sur ce problème. Encore merci pour ton travail!
De lire cet article m’a donné envie de laisser un commentaire sur un site (je ne sais pas encore lequel: j’ai acheté ton livre en librairie)
Du coup, j’ai repris sa lecture, interrompue il y a quelques mois par mon eco anxiété grandissante…
J’avais bien lu le chapitre sur le travail et l’école, qui m’a permis d’initier un super projet dans notre école communale (je t’ai envoyé un article de notre journal local!)
Je vais prendre le temps de lire tout le reste maintenant.
Merci pour ton sérieux, ta bienveillance, ton inspiration, Natasha
Merci pour ton message et ton souhait de laisser un commentaire Eve.
J’étais vraiment heureuse de savoir que l’un des éco-défis t’avait donné l’impulsion d’initier un projet dans l’école de ta commune ; j’ai lu l’article avec intérêt d’ailleurs !
Et merci à toi pour ta fidélité.