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Le minimalisme digital fait partie des tous premiers sujets que j’ai abordés sur le blog en 2013. Soucieuse de réduire mon empreinte écologique et de faire une place plus réfléchie et raisonnée aux nouvelles technologies, j’ai alors instauré différents changements dans mon quotidien. Ainsi, je me suis séparée de ma tablette, j’ai déterminé des créneaux journaliers pour la consultation des emails/blogs/nouvelles, etc., banni les écrans de ma chambre et cessé de me connecter le soir, les week-ends et pendant les vacances. À l’exception de certaines périodes, j’ai conservé ces habitudes sans difficulté pendant des années. Il faut dire qu’à l’époque je n’avais pas de smartphone, ni même de téléphone portable, puisque de 2011 à 2014 je vivais dans un coin de l’île de Vancouver sans réseau ni carte SIM locale. Une fois installée à Freiburg en 2014, j’avais tellement perdu l’habitude d’utiliser un téléphone portable que malgré l’achat d’une carte SIM allemande et d’un excellent réseau, mon téléphone restait dans un tiroir la plupart du temps. L’ordinateur portable était donc mon unique écran et mes fréquences de connexion étaient alors tout à fait raisonnables selon moi.
Mon premier Smartphone
En 2017, les écrans et Internet ont commencé à prendre davantage de place dans mon quotidien. Cette année-là, j’ai décidé de m’équiper d’un smartphone, pour les trois raisons suivantes : d’abord pour envoyer des messages instantanés à mes proches, plutôt que des mails, et ainsi pouvoir échanger de manière plus fréquente et spontanée, ensuite pour avoir un appareil photo à portée de main et enfin pour créer un compte Instagram. Ayant acquis mon 1er smartphone plusieurs années après mon entourage, j’ai eu le loisir d’observer les usages qu’en faisaient les un·es et les autres et d’identifier les comportements que je souhaitais éviter à titre personnel. J’ai donc déterminé de nouvelles limites tout en constatant qu’il était moins évident de les respecter avec un petit écran aux fonctionnalités diverses, peu encombrant et rapide à allumer, qu’avec un ordinateur ! Malgré tout, j’ai trouvé mon équilibre et j’arrivais, de manière générale, à faire un usage conscient et raisonné de mes écrans.
Post-partum et surconnexion
La naissance de notre enfant, en 2019, a marqué un vrai tournant dans mon usage du smartphone. Tout au long de mon post-partum caractérisé par l’ennui, la lassitude, la solitude, les insomnies, l’épuisement physique et mental, le manque d’épanouissement, la culpabilité et bien d’autres émotions pénibles, mon smartphone est rapidement devenu une échappatoire. Telle une extension de mon bras, toujours à portée de main, je l’allumais le plus souvent machinalement, pour « rien ». Il venait combler des instants de « vide », ceux où je n’avais pas la force de faire autre chose que de scroller ni l’envie d’admirer mon bébé en train de téter. Puis, à partir du moment où notre enfant est allée à la crèche, j’ai commencé à garder mon smartphone sur moi, même au travail, afin d’être joignable en cas d’urgence. Au fil des mois, j’ai ainsi perdu toutes mes bonnes habitudes en termes de minimalisme digital : je souffrais beaucoup d’être surconnectée mais je manquais de clés et de détermination pour faire marche arrière.
Sommeil et écrans
Au cours du printemps 2021, mes problèmes de sommeil persistants m’ont incitée à faire appel à Aurélie, coach spécialiste du sommeil adulte et co-fondatrice de Sleep Angel. Dans le cadre de cet accompagnement personnalisé de 6 semaines, Aurélie m’a notamment expliqué les méfaits des écrans sur le sommeil et recommandé de me déconnecter 2 heures avant de me coucher, soit à 19h45. En plus d’être bénéfique pour mon sommeil, ce changement m’a motivée à enclencher une révision totale de mon usage des nouvelles technologies au quotidien. Je me suis alors plongée avec enthousiasme dans la lecture de deux livres de Cal Newport : Deep work – retrouver la concentration dans un monde de distraction puis Réussir (sa vie) grâce au minimalisme digital. Au-delà du manque de nuance concernant les notions de productivisme et de succès dans le premier et du titre pompeux du second, j’ai trouvé au sein de ces deux ouvrages combinés une multiplicité d’arguments solides, d’exemples inspirants et de clés concrètes pour poursuivre sur ma lancée vers un quotidien moins et mieux connecté.
Être moins et mieux connectée – mes motivations et objectifs
Ces lectures m’ont tout d’abord permis d’identifier ce qui me motivait à être moins et mieux connectée :
- Ne plus perdre de temps à lire des contenus ne contribuant pas de manière significative à mon épanouissement, mon enrichissement, etc.
- Dégager du temps pour des activités profitables à mon équilibre et à mon bien-être
- Me libérer de l’espace mental
- Être pleinement concentrée sur ce que je fais quand je suis déconnectée
- Être concentrée et efficace lors de chaque connexion
Plus concrètement, les conseils de Cal Newport m’ont incitée à me poser pour revoir mon emploi du temps de manière globale et à réfléchir à la manière dont j’aimerais – idéalement – organiser mes journées afin de répondre aux objectifs ci-dessus. En particulier, j’ai décidé d’intégrer ses 3 conseils suivants :
- Méditation productive
Dans son ouvrage Deep Work, Cal Newport évoque l’intérêt de profiter des moments où notre corps est en mouvement (marche, course à pied, vélo, dans les transports) alors que notre esprit n’est pas particulièrement sollicité pour réfléchir à certains projets ou problématiques. Par exemple, l’auteur explique avoir utilisé ses trajets quotidiens, à pied, pour peaufiner la structure d’un livre ou dénouer certains problèmes liés à ses recherches. De manière générale, il ne s’agit bien évidemment pas d’empêcher notre esprit de vagabonder librement à chaque instant mais de réserver certains trajets ou autres moments propices à la réflexion, deux ou trois fois par semaine, à ce qu’il appelle « la méditation productive » . Comme Newport, j’y vois plusieurs avantages : au-delà du fruit de ces méditations, cet exercice entraîne notre mental à ignorer toute distraction et à se concentrer de plus en plus profondément au fil de la pratique. C’est ce que je faisais déjà de manière inconsciente durant certains trajets mais le fait de me pencher sur des sujets précis à des moments choisis n’a fait que renforcer mes capacités de concentration, de réflexion et de création
- Réserver des plages de temps à certaines tâches
Ma vie professionnelle est constituée d’une grande diversité de tâches : d’un côté, toutes celles liées à mon travail de professeur et de l’autre, celles liées à mon travail de créatrice de contenus. Concrètement, jusqu’à présent j’avais tendance dresser des listes de tâches quotidiennes et hebdomadaires sans réfléchir à la manière la plus efficace de les intégrer à mon agenda. Ainsi, je mélangeais des tâches me demandant énormément de concentration à d’autres beaucoup moins laborieuses. La lecture de Deep Work m’a incitée à compartementaliser davantage mes journées et, en particulier, à me réserver des périodes d’une durée d’une à trois heures afin de me concentrer sur les tâches nécessitant plus de temps et de concentration. Cela m’a également aidée à identifier les créneaux de la journée plus propices à certaines tâches que d’autres, suivant mes facultés mentales et mon état de fatigue. Par exemple, étant matinale, plutôt que commencer ma journée sur Instagram, je préfère désormais utiliser plus efficacement ces premières heures à créer des cours ou rédiger des articles.
- Réserver son temps libre/de loisir à des activités précises
Enfin, dans son livre sur le minimalisme digital, Cal Newport évoque l’importance d’identifier des activités précises auxquelles on souhaite accorder du temps hors du travail, afin de limiter notre usage des nouvelles technologies et de gagner en satisfaction à travers nos loisirs. Je trouve effectivement plus motivant de délaisser les écrans quand je sais qu’à la place je gagnerai du temps pour des activités qui m’épanouiront et me nourriront davantage ou bien amélioreront ma qualité de vie au quotidien. Personnellement, j’ai établi 3 listes : les tâches domestiques, les activités familiales et les activités personnelles – celles que je fais déjà et celles que j’aimerais intégrer à mon emploi du temps.
Même si je ne considère pas les tâches domestiques comme un loisir ou une activité-plaisir, je trouve intéressant d’avoir en tête celles que l’on peut faire quand on dispose de 5, 10 ou 15 minutes devant soi au lieu de scroller sur Instagram et qui, in fine, participent à notre confort au quotidien et peuvent nous libérer du temps en soirée ou le week-end. Du côté des activités personnelles, j’ai réalisé qu’en dehors de la lecture et des podcasts, j’aimerais beaucoup me dégager du temps pour aller nager, aller courir, me remettre à la couture et améliorer mon apprentissage de l’allemand. Quant aux activités familiales, je souhaiterais faire davantage de balades.
Cette liste d’activités nouvelles peut sembler longue et pourtant, je suis persuadée qu’un usage plus réfléchi et efficace des nouvelles technologies peut permettre de libérer plusieurs heures par semaine. Ainsi, rien qu’en réduisant mon usage d’Instagram au strict minimum et en m’y connectant en dehors des heures propices à la réalisation d’autres activités, je pense pouvoir gagner jusqu’à une heure par jour…
Mes règles de (dé)connexion
Pour atteindre ces différents objectifs, il me paraît utile de faire une liste de « règles » précises afin de reprendre pleinement le contrôle sur notre usage des nouvelles technologies et d’adopter des habitudes durables. J’ai donc repris la liste des « règles » que j’avais établies il y a une dizaine d’années pour « surfer avec modération » et je l’ai ajustée suivant mes priorités et besoins actuels. Ainsi, je me suis fixé les limites suivantes :
- Pas d’écran dans la chambre – c’est une des règles à laquelle je tiens le plus et à laquelle il est le plus facile de me tenir depuis toutes ces années.
- Pas d’écran 2 heures avant le coucher – je fais une exception quand je regarde une série/un documentaire/un film avec mon conjoint sur le projecteur dont les méfaits sur le sommeil sont moindres par rapport aux écrans.
- Pas d’écran à table – je profite généralement de mes pauses déjeuner en solo pour écouter un podcast.
- Pas d’écran durant les moments en famille.
- Pas d’accès à mes mails pro depuis mon Smartphone – je ne pense pas que la nature de mon poste nécessite d’être joignable par mail 24h/24 et 7j/7. Je refuse donc de pouvoir être interrompue à n’importe quel moment de ma journée – au travail ou pas – par l’arrivée de nouveaux mails que je ne traiterai certainement pas sur mon Smartphone. De plus, en cas d’urgence, je sais que l’on me joindra par téléphone et non par mail.
- Déconnexion d’Instagram voire totale le week-end et pendant les vacances.
- Extinction de l’ordinateur au moment où notre enfant rentre de l’école.
- Consultation des mails pro 3 fois par jour en semaine uniquement au démarrage de ma journée de travail, juste avant ou après ma pause déjeuner, enfin avant de terminer ma journée de travail.
- Consultation des mails perso et des newsletters auxquelles je suis abonnée durant ma pause déjeuner.
- Consultation des nouvelles durant ma pause déjeuner.
- Consultation d’Instagram durant ma pause déjeuner – j’intègre cependant la création d’un post et les réponses aux commentaires à mes heures de travail et, si besoin, juste après avoir couché notre enfant.
- Réponse aux messages perso (Signal, SMS) durant ma pause déjeuner et juste après le coucher de notre enfant vers 19h30.
- Extinction du téléphone à 19h45.
- Consultation de mes blogs/chaînes Youtube préférés le week-end, durant la sieste de notre enfant .
Ces règles me permettent de mettre des limites à des usages d’Internet/des écrans qui peuvent, d’après mon expérience, devenir envahissants et inutilement chronophages, voire nuire à ma concentration ou à mon appréciation de certains moments ou activités. Ainsi, en dehors de ces créneaux, je peux me consacrer pleinement et efficacement à ce que Cal Newport qualifie de deep work ou « travail profond », mais aussi à mes activités familiales et personnelles.
Mon agenda papier, un outil d’organisation précieux
Mon emploi du temps étant très variable d’une journée à l’autre – il s’organise autour de mes horaires de cours et de mes responsabilités vis à vis de notre enfant –, il m’est difficile d’imaginer une journée type. En revanche, les règles ci-dessus peuvent s’appliquer à n’importe quelle journée tout en me laissant la possibilité d’identifier, à chaque début de semaine, les périodes propices à la méditation productive, au travail profond, aux loisirs, etc.
Pour m’aider en ce sens, j’utilise un agenda papier et celui de la marque My 365, que j’ai adopté depuis 2017, me convient le mieux. Il en existe différents modèles et après avoir utilisé le semainier original relié puis le Simple (version rendez-vous), cette année je teste pour la première fois l’organiseur (offert par la marque). Avec ce modèle, j’espère avoir suffisamment de place pour noter les détails relatifs à mes différents projets et ainsi avoir une meilleure vue d’ensemble de mon planning dans un seul et même endroit… hors ligne.
Plus de rigidité pour plus de liberté
Si cette organisation du temps peut paraître rigide à certain·es, pour moi elle est libératrice à bien des égards ; en effet, elle me permet de reprendre le contrôle de mon temps de manière consciente et réfléchie, malgré les contraintes de la vie dans une société capitaliste où notre quotidien s’articule bien souvent autour du travail et où notre attention est sans cesse sollicitée par des écrans en tout genre. Je trouve déplorable d’avoir à en arriver là, d’avoir à me fixer des règles afin d’empêcher les écrans, les mails et Instagram d’envahir mon quotidien, mais force est de constater que la volonté seule ne suffit pas, tant leur propagation dans nos vies est profonde et insidieuse.

Pour aller plus loin :
- Les archives de mon blog sur le thème des « Nouvelles technologies »
- Kairos, le blog de la productivité slow
- Deep work – retrouver la concentration dans un monde de distraction de Cal Newport
- Réussir (sa vie) grâce au minimalisme digital de Cal Newport
- L’avis de Mélanie (Le cul de poule) sur ces 2 ouvrages
- Le blog et le podcast de Cal Newport (en anglais)
Merci pour le partage de cette reflexion. Je sens bien aussi que je ne maîtrise pas suffisamment ma relation aux écrans et que cela m’envahit parfois et m’empêche d’être efficace dans d’autres domaines
Bonjour Mathilde,
Je pense que le fait de ressentir cette sensation d’envahissement est très bon signe (on vit dans une société où l’invasion des écrans est tellement normalisée que peu de personnes questionnent leur omniprésence) et j’espère qu’à terme tu trouveras des moyens de reprendre le control sur ta relation aux écrans. Ce n’est pas évident de se défaire de certaines habitudes et d’en adopter de nouvelles, c’est pourquoi il peut être intéressant de commencer par des minidéfis avant de réduire son usage des nouvelles technologiques de manière plus drastique. J’avais proposé une liste de 50 idées de minidéfis pour se déconnecter il y a quelques années, si cela peut t’être utile.
Merci pour cet article inspirant. Cela fait longtemps que je souhaiterais également diminuer mon temps sur les écrans. C’est mon objectif pour la rentrée. Je n’ai aucun mal à laisser mon téléphone de côté quand je suis en présence de qqn ou au boulot mais à la maison, c’est une autre histoire et quel temps perdu à ne rien faire finalement alors que j’ai des choses à faire plus intéressantes, plus productives, plus amusantes, etc.
Bonjour Jothy,
Comme toi, c’est surtout quand je suis seule à la maison que je peux perdre la notion du temps sur les écrans, mais aussi quand je suis seule avec ma fille et que je ne suis pas d’humeur à être dans l’interaction ou bien trop fatiguée. J’ai alors tendance à me cacher derrière mon écran et je n’aime pas du tout l’image que je lui renvoie de moi, des écrans, des liens sociaux aussi. Maintenant, à partir du moment où nous sommes ensemble, je laisse mon téléphone dans une autre pièce et si j’ai besoin d’un peu de temps pour moi, tout en étant avec elle, je prends plutôt un livre ou bien je fais un peu de rangement dans sa chambre et dans tous les cas je lui explique que j’ai besoin de quelques minutes pour moi/me reposer/faire quelque chose et qu’ensuite on pourra partager une activité ensemble. Bref, je m’égare… Mais clairement, la parentalité, dans mon cas, a beaucoup bousculé mon rapport aux écrans et je trouve important d’identifier ce qui nous pousse à les allumer afin de mettre des freins et poser des limites.
J’espère que ta rentrée sera propice à la mise en place de nouvelles habitudes par rapport aux écrans et que cela te permettra de consacrer davantage de temps à des activités qui contribuent à ton épanouissement et à ton bien-être 🙂
Article très intéressant, merci ! Je m’interroge beaucoup sur ma consommation d’Instagram en particulier (qui confine à l’addiction…), je vais me pencher sur les deux ouvrages cités et essayer de mettre quelque chose en place, même si je manque cruellement de volonté ^^’
Bonjour Allie,
Le fait que tu t’interroges sur ta conso d’Insta et reconnaisses son côté addictif est déjà un pas en avant important à mon sens 🙂
Après, clairement, comme tu le suggères, se défaire d’habitudes si ancrées pour en adopter de nouvelles demande beaucoup de motivation. Souvent, il faut attendre le déclic… pour moi ce fut mes soucis de sommeil suivis de la lecture des ouvrages de Cal Newport. Et clairement, le fait de faire une liste de tout ce que je pourrai faire en plus en gaspillant moins de temps sur les écrans m’a beaucoup aidée à en réduire l’usage.
J’espère en tout cas que la lecture de ces deux ouvrages pourra t’aider en ce sens.
Bonjour Natasha,
Quel plaisant article à lire. Oui, oui. Nous sommes dimanche, il est 9h40, je suis réveillée depuis deux heures et c’est ma première connexion à un écran. J’ai pris le temps d’aller courir 25 minutes, de faire de la musculation, de boire un grand verre d’eau en regardant les oiseaux s’affairer dehors au soleil.
Comme toi, la mise en place de règles de connexion me semble absolument indispensable. 4 semaines sans Instagram et ma confiance en moi remonte, ma pile à lire descend prodigieusement avec quasiment 1 livre par jour, j’arrive à rédiger un article par semaine et publier une vidéo tous les quinze jours tout en rédigeant sereinement mon webzine et en répondant progressivement aux commentaires ET en profitant des vacances avec ma famille. J’aime énormément ce rythme, c’est foi ce que l’on fait avec 3 à 4 heures de connexion en moins par jour !!
Finalement, quand on y réfléchit, tu n’as pas tant de règles que ça, tu regroupes le midi beaucoup de ces mises à jour de connexion le midi et le dimanche pour la partie loisir (blog, chaine YT). Je trouve que c’est très bien, et ça évite d’y passer aussi trop de temps le soir. Je me laisse encore 1 à 2 semaines à ce rythme avant de me poser pour me rédiger un calendrier éditorial correct (chose que je faisais à peu près/vaguement/quand j’y pensais, car je me rends compte que j’y gagne en sérénité.
Je suis également du matin pour tout ce qui est travail « cérébral » ou organisation, absolument pas de l’après midi et encore moins du soir. Du coup mes sessions de rédactions, prises de photos et de tournage sont avant midi, et je calerai tout ce qui est montage / réponses aux commentaires après manger.
Il y a encore peu, je ne savais pas si le fait d’être très peu présente sur les réseaux sociaux serait un vrai frein au développement de mon entreprise. Quoi qu’en dise Cal Newport, son travail premier n’en dépend absolument pas puisqu’il travaille dans une université, et si ses livres sont si connus, c’est parce qu’on les a découvert sur les réseaux sociaux^^. Aujourd’hui, je sais juste que mon mental ne supporte pas l’ultra connectivité et que j’ai besoin de beaucoup de temps pour arriver à me concentrer, être contente de mon travail et le soigner. Donc intérieurement, mon choix est fait. Si ça ne fonctionne pas comme ça (et je sais que sans être quasi quotidiennement présente sur réseaux sociaux, c’est très, très compliqué de faire vivre un blog où se trouve ton travail, qui plus est un travail écrit à l’ère de la vidéo), j’arrêterai. Le capitalisme intériorisé est une notion que j’ai découverte il y a peu, ça m’a remué. À creuser.
Merci pour ces partages, je retourne dans ma cuisine préparer le petit déjeuner et aller regarder les oiseaux sur mon transat !
Je te souhaite un très bon dimanche !
Bises,
Mélanie
Bonjour Mélanie,
J’ai adoré la description de ton début de journée et de ton rythme quotidien depuis ta déconnexion d’Instagram – c’est le genre d’exemple qui montre bien qu’un usage réfléchi des écrans peut profiter aussi bien à nos activités personnelles ou familiales qu’à notre travail… et qu’on a tout à y gagner ! Même si clairement, quand la visibilité de notre travail et donc sa popularité et nos revenus dépendent des RS, ce n’est pas évident de leur tourner le dos complètement.
Je trouve ton raisonnement très sain – tu sais que l’ultra connectivité est nuisible à ton bien-être, tu ne sais pas si tes sources de revenus perdureront puisque tu refuses de te plier aux règles des RS et donc tu es prête à arrêter s’il le faut plutôt que d’aller à l’encontre de ton fonctionnement et de tes priorités. Je déplore (mais comprends) que nombre de créateur·rices de contenus jouent le jeu pour ne pas perdre en visibilité, en revenus, etc., mais en contrepartie, les contenus s’uniformisent et perdent en intérêt comme en authenticité… Alors qu’à la base, c’était-là tout l’intérêt des blogs pour moi : des plateformes personnelles aux voix uniques, libres d’exprimer leurs idées comme leur créativité.
Le capitalisme intériorisé est une notion qui me parle bien – je l’ai personnellement découverte durant mon post-partum, quand j’ai compris qu’une des (nombreuses) raisons pour lesquelles je n’arrivais pas à m’épanouir dans la maternité était le fait que j’avais l’impression de ne plus être productive et donc de n’avoir plus aucune valeur sociale… (c’est fou quand même de se sentir ainsi quand on s’occupe 24h/24 d’un être humain complètement dépendant·e de nous…). Vaste sujet !
Je te souhaite également un bon dimanche.
Bises et au plaisir de te lire Mélanie !
Je comprends tout à fait que l’on fasse tout pour conserver ses revenus, clairement. Et il y a un côté challengeant à devoir se renouveler et faire preuve de créativité, mais à ce rythme, pfiou…..
On travaille sur des plateformes qui évoluent à une vitesse folle, et on ne peut pas, en tout honnêteté espérer que ce qui fonctionnait il y a encore 5 ans marche aujourd’hui.
Le plus dur est vraiment le juste milieu à trouver. J’adore faire des stories et échanger avec les gens, j’aime cette proximité. Mais devoir faire exprès des vidéos pour Insta, ou publier X posts par semaine, non.
Je vais creuser encore cette notion de capitalisme intériorisé, car je trouve ça ultra flippant, en fait.
Je sais que vous avez toutes les 2 plus ou moins « sondé » votre communauté pour avoir une idée de l’impact d’IG. Etes-vous en mesure de partager les résultats ? Ca m’intéresse vraiment car pour ma part je suis sur IG surtout pour vos deux comptes et je pense sérieusement à m’en aller, comme je l’ai fait pour Facebook il y a quelques années. Bon je ne ne pense pas être très représentative, mais malgré tout il me semble que les personnes qui vous suivent sont sans doute moins dans le « IG game » que pour d’autres comptes…
Pour ce qui est du capitalisme intériorisé, je n’avais jamais entendu ce terme, mais je sais par contre que depuis des années aussi je me suis penchée sur la « slow life » et que ça m’a fait un bien fou, d’autant que j’ai aussi annoncé clairement la couleur au boulot (bon j’ai aussi un milieu professionnel où ça m’est possible) : régulièrement je n’hésite pas à interpeller ma responsable quand les délais demandés ne sont pas tenables (après un burn out, on apprend à se protéger), quand on nous demande un truc « urgent », j’interroge toujours la nature de l’urgence et le cas échéant rappelle que nous ne sommes pas devant des situations où il est question de vie de ou de mort et que l’urgence est donc toute relative, que la qualité de la réponse que l’on peut fournir est aussi proportionnel au temps que l’on pourra lui allouer, bref, j’essaie de mettre du slow là on la société voudrait du rush tout le temps. Et contre toute attente, ça marche plutôt bien, la plupart des personnes, lorsqu’on les incite à s’interroger, sont plutôt réceptives 🙂
Coucou Delphine,
Je trouve ta démarche au travail pleine de bon sens !
En tant que créatrice de contenus je reçois régulièrement des demandes de partenariat pour des contenus à créer en quelques jours ou semaines… Je trouve ça incroyable que des entreprises pensent qu’on puisse tester un produit/service, rédiger des textes, faire des photos, mettre en page, etc. à la dernière minute, comme si on se tournait les pouces en attendant leurs propositions. Au-delà du fait qu’on ne peut pas se faire une idée de la qualité d’un produit/service en si peu de temps, je trouve abusé d’attendre des gens (dans n’importe quel contexte) qu’ils bousculent leur programme à la dernière minute. Je trouve cela irrespectueux du temps des autres et de leurs besoins aussi en terme d’anticipation, d’organisation, etc.
Concernant le sondage, peux-tu préciser STP car je ne vois pas du tout de quoi tu parles, désolée.
Concernant les « sondages », il y a quelques mois toi et Mélanie avez commencé à faire part de vos interrogations concernant IG. Pour Mélanie, je suis sûre qu’elle a demandé comment on venait à ses contenus et il me semblait que toi aussi, mais je me suis peut être emmêlée… La question que je me pose en fait c’est à quel point IG impacte votre travail… Car c’est un média qui impose ses formats si je comprends bien, dans lequel vous ne vous reconnaissez pas ou plus, et qui semble malgré tout incontournable alors même que d’essence de votre travail se trouve sur vos blogs. J’aimerai comprendre le modèle économique (je suis très curieuse en fait 🙂).
Il me semble avoir fait ce type de sondage il y a quelques années et je crois bien que j’en avais conclu que j’avais deux communautés assez distinctes – d’un côté celleux qui m’ont connue sur Insta, me suive sur Insta et s’intéressent peu voire pas du tout au blog et de l’autre celleux qui s’intéressent essentiellement à mes articles de blog et aiment me suivre sur Insta en complément.
En fait, ma présence sur Insta n’a pas grand-chose à voir avec ce qu’aiment mes abonné·es ou non. Lorsqu’on est créateur·rices de contenus, le profil IG est une vitrine de notre travail pour les entreprises et potentiel·les client·es. Ainsi, plus on paraît populaire, plus on a de chances de décrocher des contrats et de nouveaux client·es (et une meilleure rémunération). Clairement, si je n’avais pas Insta, beaucoup d’entreprises et lecteur·rices actuel·les n’auraient jamais découvert mon travail et je gagnerais encore moins qu’aujourd’hui (la plupart de mes partenaires qui commandent une publication sur le blog en veulent également une sur Insta).
J’espère avoir répondu à ta question ?
C’est clair oui ! Merci d’avoir répondu 🙂
Je ne peux pas répondre directement à Delphine L. alors en espérant qu’elle voit mon message. Le public sur Instagram est assez différent je pense, de celui qui nous suit depuis le début ou depuis longtemps. Déjà, les RS font en sorte que les gens soient le moins concentrés possible et soient comme hypnotisés par la plateforme (peu importe laquelle d’ailleurs : Instagram, Facebook, Twitter…), et n’en sortent que difficilement. Quand on propose un contenu en dehors de ces plateformes, c’est désormais extrêmement compliqué d’attirer directement les gens dessus. En tout cas, ça ne passe pas par les RS directement.
En revanche, les RS restent un excellent moyen d’échanger avec notre communauté, de façon plus rapide (est-ce utile que ce soit plus rapide que de répondre à un commentaire sur un blog ou sur YT, je ne suis pas sûre, mais le fait est). Ils restent aussi le meilleur moyen à ce jour de partager des bouts de vie « en direct » et d’être proche des gens. De là à raconter ta life H24, ce n’est pas mon délire et je ne pense pas que ce soit pertinent une seule seconde pour ce que je veux faire, à savoir aider les gens manger végétalien au quotidien. Néanmoins, c’est vraiment ce qui m’a énormément plu au début sur Instagram, et ce que j’aime encore : cette proximité. Cependant, progressivement, les gens ont fini par ne rester QUE sur Instagram, désertant les autres médias, oubliant que notre travail initial, pour certain.e.s, ne se trouve pas sur cette plateforme, ayant complètement la flemme de lire ou de regarder des vidéos de plus de 4 minutes sur YT. C’est donc un vrai challenge que de conserver et construire une communauté en gagnant sa vie, sans la passer à la raconter. Mais pas impossible !
Il faut s’adapter pour capter l’attention des gens, et c’est ce qui est le plus fatiguant car ça change souvent.
Réponse super intéressante et que je confirme. J’ai adoré Instagram pour le côté proximité, et je constate aussi que je lis beaucoup moins de blogs qu’auparavant car je les lis encore sur écran d’ordinateur et non sur téléphone.
Merci pour ce super article qui tombe à pic. Je suis aussi de la team agenda papier pour justement ne pas tout mettre sur écran et pour vivre en dehors. J’ai du mal à me limiter pour la lecture des mails, mais tu m’as bien motiver à redoubler d’effort pour ne les lire que 3 fois par jours.
Ici le téléphone est en mode avion à partir de 20h, et comme toi j’essaie de couper les écran 2h avant de me coucher (sauf documentaire à regarder en amoureux). Et je fais en sorte d’oublier plusieurs heures par jour mon téléphone dans des pièces où je ne vais pas, pour être sure de ne pas me mettre dessus. C’est pour l’instant pour moi encore un travail de chaque instant… Mais ça fait vraiment plaisir de voir qu’on est de plus en plus nombreux à faire machine arrière et à ne vouloir les utiliser que pour les nécessités.
Bonjour Anne-Sophie,
Je vois que nous avons plusieurs habitudes en commun pour réduire notre usage des écrans ! Je trouve cela également très efficace de laisser mon téléphone hors de portée, ou tout du moins dans une autre pièce que celle ou je suis – généralement je le laisse dans la cuisine la nuit, quand je travaille ou passe du temps avec ma fille. (Le laisser toujours au même endroit m’évite de le chercher quand j’en ai besoin, haha !).
ah ah je vais prendre ta technique de le même toujours au même endroit. Mon mari n’en peux plus du « t’as pas vu mon portable ????? » AH AH AH AH
Bonjour,
Cet article est très inspirant, j’aimerais beaucoup me déconnecter un peu plus, me rendant compte que je ne prend largement pas autant de plaisir que le temps volé par mon téléphone.
Mais en même temps je suis malade chronique et souvent mon téléphone est la seule distraction a laquelle j’ai accès (j’ai des difficultés moteur) alors plutôt que d’interdire totalement mon téléphone, qui au final ne permettrait pas forcément de faire autre chose j’use fortement des limiteurs de temps sur les applications les plus chronophage (les réseaux sociaux) comme ça je peux tout de même avoir du temps pour lire des Webcomics ou des blogs (et ça me donne une bonne occasion car j’ai tendance a toujours commencer par les réseaux malheureusement…).
Bonjour Tyney,
Merci pour ton témoignage qui montre également combien l’accès à un Smartphone peut faire du bien suivant les situations.
Je trouve également les limitateurs de temps très utiles pour les appli comme Insta ; ça oblige à aller à l’essentiel je trouve et réduit la tentation de scroller indéfiniment !
Bonjour Natasha ! J’espère que tes vacances ont été agréables et reposantes ! Cal Newport est dans ma PAL depuis un moment… Par contre pour ma part je sais que je n’appliquerai pas la méditation telle que décrite. Pendant mes trajets en transports en commun et à pied, j’ai à un moment pratiqué la méditation mais c’est trop dangereux pour moi, je suis du coup trop concentrée sur mes réflexions et pas assez sur le trajet et les éventuels dangers de la rue !
Bonjour Delphine,
J’ai passé deux belles semaines de vacances, je te remercie… J’aurais juste préféré rentrer sans coco dont les premiers symptômes se sont déclarés le lendemain de mon retour (mais au moins j’ai pu profiter de mes vacances donc le timing n’était pas si mal, haha !).
En effet, il convient de rester prudent·e quand on décide de se plonger dans de grandes réflexions très prenantes durant ses trajets !
Personnellement j’ai l’impression de rester suffisamment attentive à ce qui m’entoure dans la rue (que ce soit à pied ou à vélo) mais parfois je réalise que je suis arrivée à destination alors que je n’ai aucun souvenir d’être déjà passée par certains endroits, haha !
Bonjour,
Merci pour cet article. Ca fait quelques années aussi que je m’interroge sur le digital: son côté chronophage, et son côté pollueur. J’ai donc fait le choix de fadurer dans le temps mes appareils : mon pc va sur ses 12 ans et ma tablette sur ces 8 ans. De plus vue leur grand âge, les performances ne sont plus la…15 mn pour faire démarrer la bête…ce qui me dissuade d’autant plus de pas l’allumer 😉 Je suis passer au smartphone depuis seulement 6 mois, uniquement pour des raisons pratiques liés au covid. Mais je vois déjà les dégâts…en rentrant vidée intellectuellement du travail, qu’il est tentant de s’abrutir devant youtubeou candy crush…ça sera mon futur objectif.
Insomniaque également, un de tes articles m’avait inspiré, et je m’étais inscrite à une thérapie cognitive en ligne (therasomnia), qui conseillait également de coiper les écrans bien avant le coucher.
Merci à toi pour ton blog
Bonjour Vero,
Comme toi je suis sensible à l’impact environnemental de tous ces appareils, tout au long de leur cycle de vie. Les faire durer le plus longtemps possible, clairement, c’est la base. C’est génial que tu t’accommodes d’un PC qui rame, ce ne serait pas envisageable pour moi car c’est l’un de mes outils de travail principaux. En revanche, je me tourne vers des modèles reconditionnés quand j’ai besoin d’un nouvel ordi ou d’un nouveau téléphone.
J’espère que tu parviendras à trouver un usage du Smartphone qui te conviendras.
Très heureuse de te lire Natasha ! Je trouve ton article très pertinent et j’apprécie de connaître des astuces pour faire face à la surconnexion. Personnellement je n’ai pas encore franchi le cap d’avoir un smartphone mais il faut bien reconnaître que c’est de plus en plus compliqué de faire sans. J’ai un peu peur de ne pas réussir à me déconnecté avec un smartphone alors j’apprécie de lire tes conseils et de voir qu’on peut s’en sortir ! 🙂
Belle journée à toi,
Myriam
Bonjour Myriam,
C’est toujours un plaisir de le lire également Myriam 🙂
C’est vraiment chouette que tu puisses encore te passer d’un smartphone dans une société où l’on suppose que tout le monde en a un, ce qui peut être excluant malheureusement. Je pense notamment à des formations de groupe en ligne au cours desquelles les participant·es sont encouragé·es à échanger par messagerie instantanée.
Perso, je refuse d’utiliser Whatsapp ce qui restreint mon accès à certaines informations et opportunités diverses. Par exemple j’ai appris récemment que les parents de la crèche où va notre enfant échangent un tas d’info via Whatsapp… Je n’en avais aucune idée et ça me permet aujourd’hui de mieux comprendre pourquoi j’ai l’impression que tout le monde se connaît à la crèche à part moi !
Au lycée où j’enseigne, où toustes nos élèves issu·es de milieux socio-culturels et économiques variés sont internes, nous essayons de mettre en place des périodes sans wifi, afin d’encourager les élèves à se déconnecter… mais nous réalisons alors que cela renforce les inégalités puisque celleux qui ont les moyens d’avoir un smartphone et de la data se fichent éperdument que le wifi soit éteint…
Je m’égare mais tout ça pour dire que le smartphone et ses diverses fonctionnalités soulèvent un tas de questions autour de l’inclusivité et c’est, je pense, l’une des raisons pour lesquelles beaucoup d’entre nous se résolvent à en acheter un… quand on en a les moyens.
Belle journée à toi également.
Bonjour Natasha. Une fois de plus, ton article me permet de réfléchir: Merci pour ça!
Comme toi, je pense que c’est utile de me poser pour regarder mes pratiques, et ce que je souhaite faire évoluer.
J’ai arrêté totalement de me connecter à Instagram depuis début juin, et j’en suis bien contente: Moins de stress, moins d’espace mental pris par les vies des autres. Parfois quand je m’ennuie, ou que je suis contrariée et que je n’ai pas beaucoup d’énergie, j’aurais tendance à y retourner mais je tiens bon! J’essaie de trouver des alternatives: si je suis fatiguée, je ferme les yeux, sinon j’écoute un podcast ou je lis un article que j’ai mis de côté pour ces moments-là.
Ma tablette, qui a plus de 10 ans et est en fin de vie, ne sera pas remplacée: J’y regardais surtout des films et des séries, et je me suis rendu compte que comme l’offre est si diversifiée, chaque membre de ma famille regardait le plus souvent un écran de son côté. J’essaie de faire un effort pour qu’on regarde plus de choses ensemble, qu’on s’intéresse aux contenus des autres.
Ma nouvelle pratique, qui ressemble à ce que décrit Mélanie, est de ne pas allumer mon téléphone en me levant. J’habite au bord d’une forêt hautement inflammable et l’actualité récente m’a fait comprendre que je ferais mieux de regarder la lumière et les oiseaux dans les arbres que de lire les nouvelles angoissantes dès mon réveil!
Mon fils de 22 ans a évoqué avec moi ce week end ses difficultés à trouver du temps pour ses amis et pour faire du sport. Il pense qu’en organisant mieux ses journées, ce sera possible. Je pense nous offrir à tous les deux les ouvrages de Cal Newport.
(et, suite à la lecture de cet article, je viens de fermer la boite mail de mon ordi, que je consulte beaucoup trop souvent!)
Bonjour Eve,
Merci pour ton partage.
J’aime quand tu dis avoir désormais moins d’espace mental pris par les vies des autres – ça me parle beaucoup ! On est tellement mitraillé d’images, de stories et de récits égo-centriques sur Insta que ça peut rapidement devenir envahissant tous ces détails sur la vie d’autrui qui arrivent jusqu’à ntre cerveau. Je n’ai déjà pas assez de temps pour prendre des nouvelles des personnes que je connais et à qui je tiens au quotidien alors laisser mon cerveau être accaparé par des détails inintéressants de la vie d’inconnu·es, non merci ! Sur Insta, je regarde rarement les stories, sauf celles de quelques personnes dont j’apprécie les partages. Et j’ai fini par me désabonner des comptes qui partagent des réels/photos pour ne rien dire (à part « regardez-moi ») à tout-va.
Identifier des alternatives à Insta suivant les circonstances est indispensable pour s’en détacher et perdre le réflexe d’y retourner pour un oui ou pour un non – perso, si je sature du travail par exemple, plutôt que de faire une pause Insta, je me lève pour prendre l’air quelques minutes, ranger 2-3 trucs, mettre une lessive en route, etc. Il y a toujours d’autres choses à faire et ne « rien » faire en fait partie aussi !
J’espère que les autres membres de ta famille et toi trouverez des documentaires, films ou autre à regarder ensemble plus régulièrement et que la lecture des ouvrages de Cal Newport t’ouvrira de nouvelles possibilités, ainsi qu’à ton fils 🙂
Hier soir j’ai écouté un podcast que j’ai trouvé intéressant: Le chercheur interviewé expliquait qu’il était illusoire de croire que notre seule volonté de diminuer les écrans est suffisante face aux dizaines de cerveaux qui cherchent à nous faire rester connectés.
Il donnait des exemples de stratégies à mettre en place: poser le téléphone loin de nous, enlever les applis, limiter volontairement et surtout à l’avance notre temps d’écran (AVANT d’être à l fin de l’épisode de la série!)…
Il parle de véritables contrats que ses étudiants signent, avec un engagement à la clé, pour ne pas replonger!
Le podcast s’appelle « et si tu posais ton tel », et l’épisode que j’ai écouté est « résister à la tentation, avec Yves-Alexandre Thalmann »
Merci pour cette recommandation Eve, ça a l’air passionnant, je note !
Coucou Natasha !
Cela fait bien longtemps que je n’étais pas venue sur le blog, et encore moins n’avais écrit de commentaires. Je recevais toujours les notifications mais ayant un emploi du temps assez chargé et pas mal de problèmes personnels à gérer, j’admets avoir laissé passer les articles encore et encore et encore.
Or, force est de constater que j’adore toujours autant les lire et que ton blog est sans aucun doute mon préféré. Il se trouve que recommencer à lire tes articles me permet de replonger dans une sorte de militantisme que j’avais oubliée, laissée de côté par fatalisme. Moi qui depuis des mois ai l’impression d’avoir perdu « la foi » si l’on peut dire en ce qui concerne l’utilité de l’écologie et du féminisme (non pas que je les renie mais disons que je m’en suis éloignée, tant par différences de convictions sur certains points que par fatalisme comme je disais), me replonger dans la qualité de tes articles et dans ton blog me permet de me rendre compte qu’il me fallait « reprendre confiance » et peut-être savoir que nous sommes plusieurs à tout faire pour réduire notre empreinte carbone, je ne sais pas si tu vois ce que j’essaie de dire. ^^
Ton article tombe à pic. Justement je me demandais comment réduire mon temps d’écran, celui-ci dépassant rapidement en période de stress (et il y en a eu beaucoup cette année malheureusement) les trois heures par jour. Dire que j’étais fière de n’avoir eu de téléphone qu’en troisième pour finalement me laisser happer et dépasser par les nouvelles technologies trois ans plus tard !
A chaque retour de vacances, quand je rallume mon téléphone, que j’éteins chaque fois, je suis pétrie de bonnes intentions concernant ma connexion. Pour autant, et malgré les nombreuses limites que j’installe, je repars vite sur mes habitudes.
Bref, je m’égare. Merci à toi pour cette article enrichissant, je vais de ce pas rajouter sur ma PAL les livres dont tu parles, et réfléchir à ma consommation des écrans. 🙂
Ton blog est une vraie bouffée d’air frais, alors merci beaucoup !
Je te souhaite une agréable journée,
Maélys
Bonjour Maélys,
Quel plaisir de te relire, je me demandais justement ce que tu devenais !
Je suis navrée de lire que tu as traversé des moments difficiles à bien des niveaux et je comprends cette perte de foi et ce fatalisme dont tu parles. À ce propos, j’avais trouvé les mots d’Irène, au sujet du « pessimisme combatif », très utiles – voici le lien de son interview publiée à l’automne dernier si cela peut t’intéresser.
Je te souhaite de connaître des temps meilleurs et de trouver un équilibre qui te convient dans ton usage des écrans (et une bonne fin de vacances !).
Coucou Natasha,
Il est vrai que j’ai disparu assez longtemps mais je ne pensais pas que tu le noterais 🙂 J’ai donc pas mal d’articles intéressants à lire, il se peut que je commente aussi régulièrement que j’en avais l’habitude, alors désolée d’avance ;).
L’équilibre dont tu parles est justement le plus compliqué à trouver je pense. Mon temps d’écran étant surtout concentré sur mon téléphone, il faut d’abord que je fasse une liste de tous les usages que j’en fais dans une journée. Et je pense faire comme toi et tous·tes les internautes qui ont commenté, à savoir établir des règles et objectifs. Malheureusement je ne sais jamais comment les tenir et j’ai tendance à procrastiner en période de cours (ce qui risque de s’accentuer avec l’année de terminale assez chargée qui s’annonce et les études supérieures qui arrivent).
Sur le « pessimisme combatif », je vais lire l’interview dont tu parles, peut-être que cela pourra m’aider. Ainsi qu’une relecture de ton livre et peut-être de celui de Béa Johnson…
En tous cas, merci pour ta réponse et je te souhaite aussi du repos avant la rentrée,
Maélys
Bonjour Natasha,
Ton article tombe à pic car je suis (une nouvelle fois) dans une période où je voudrais bien modifier mon rapport au smartphone. Nous avons aussi le souci avec Pitchou et les écrans.
J’ai installé sur mon téléphone une application qui me permet de voir combien de temps j’y passe par jour (beaucoup trop à mon goût). Entre le fait que je ne parle pas à grand monde (je peux passer une semaine entière sans socialiser si ce n’est avec Pitchou et son papa, que je ne vois pas tous les jours), le fait que j’ai eu pas mal d’anxiéte et que le téléphone m’a permis de me distraire, le fait qu’il me serve de modem internet, que j’y écoute aussi la musique et les podcasts, et que je l’utilise pour prendre des photos et que c’est le seul moyen que j’ai pour communiquer avec ma famille, c’est difficile pour moi de trouver le juste milieu, surtout qu’ici 99% de la communication se fait via Wh*ts*pp.
D’autre part les comptes que je suis sur instagram me permettent de me tenir au courant d’une certaine actualité qui m’intéresse et qui nourrit ma réflexion (heureusement plusieurs d’entre eux ont encore des blogs, ouf!). Comme toujours, il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain (quelle horrible expression!) mais j’ai souvent des difficultés pour faire la part de choses.
Je déteste l’exemple que je donne à Pitchou en étant connectée, mais d’un autre côté je me dis que j’ai un quotidien déjà suffisamment lourd émotionnellement que pour commencer à m’auto-flageller…
Le fait aussi de ne pas avoir de boulot et donc de « structure horaire imposée » complique parfois les choses.
J’aimerais bien éteindre le téléphone la nuit mais les fois où Pitchou dort chez son papa, je préfère le laisser allumer au cas où. Et en cas d’insomnie, seul le podcast Bouffons me permet de m’apaiser un peu (et il est téléchargé sur mon téléphone).
Par contre j’essaie de faire un maximum offline et quasiment rien en streaming, j’utilise un agenda papier, des livres de cuisine en papier aussi, je lis sur papier et j’ai récupéré le smartphone de père, de ce côté-là je suis plutôt contente de moi.
Enfin comme tu vois je pars un peu dans tous les sens pcq rien n’est vraiment structuré! Donc vraiment merci pour cet article qui m’a donné des pistes concrètes de réflexion et d’organisation. J’espère parvenir à instaurer quelques changements positifs!
Bonjour Delphine,
À lire la description de ton usage des écrans, il me semble que tu es déjà bien consciente de ce que tu en fais et pourquoi, plus précisément à quels besoins répond chaque usage de ton téléphone. Comme toi, j’utilise mon téléphone pour différentes choses – principalement la messagerie qui me permet d’échanger avec mon mari sur des aspects d’ordre pratique qui ne peuvent attendre qu’on se voit, ainsi qu’avec mes proches (ayant peu d’ami·es à Freiburg, l’appli Signal est très précieuse pour communiquer avec celleux qui sont dans d’autres pays). En tant normal Insta est sans nul doute l’appli que j’utilise le plus avec ma messagerie mais là je suis déconnectée depuis bientôt deux mois et je pense que j’y serai beaucoup moins connectée à la rentrée. À part ça, j’utilise essentiellement un site de traduction (ne parlant pas couramment allemand j’ai régulièrement besoin au quotidien de chercher des mots/formulations) et mon appli de podcast, à une fréquence très variable.
Et entre tout ça il m’arrive évidemment de faire d’autres choses, de me connecter à ma boîte mail, de chercher un itinéraire, etc. Il y a des usages que je souhaiterais supprimer totalement (consulter mes mails sur mon téléphone) et d’autres qui ne me semblent pas problématiques – puisque j’ai un téléphone, autant que je profite de ses avantages ! Je pourrais tout à fait écouter des podcasts sur mon ordi mais devoir l’allumer et l’installer (et le brancher à une prise électrique puisque l’état de sa batterie ne lui donne plus aucune autonomie) dans la cuisine (c’est là que j’en écoute la plupart du temps, lors de mes repas et sessions de cuisine en solo) me paraît peu pratique…
Bref, je suis d’accord avec toi : bien que je regrette le côté envahissant des téléphones portables et le fait que le fonctionnement de certaines sociétés les ait rendus presque indispensables et donc excluants, ne crachons pas non plus sur la soupe. Ça reste des outils fort pratiques, voire libérateurs dans certaines situations.
J’espère en tout cas que tu trouveras un équilibre qui te conviendra 🙂
Très intéressant toutes ces réflexions… Merci.
Je vais essayer de:
– ne pas allumer mon téléphone avant d’avoir pris ma douche et mon petit déj.
– éteindre mon portable le soir à une heure raisonnable (!)
– me limiter à suivre 10 comptes insta ou blogs. (D’ailleurs je ne suis pas inscrite sur insta et je suis vite limitée du coup).
J’ai de la chance d’avoir un métier qui demande peu d’utilisation de l’outil informatique. Je suis enseignante en maternelle. (D’ailleurs j’ai commencé avec les appareils photo argentiques, c’était pas simple d’avoir des photos exploitables quand il fallait faire des portraits ou raconter une sortie !)
Je me pose aussi la question de la « qualité » des contenus:
– ne pas regarder d’infos ou comptes qui me font me comparer ou qui me mettent en colère parce que trop loin de mes valeurs …
– être consciente quand je cherche juste une distraction ou une échappatoire et l’accepter (je n’ai pas toujours l’énergie de faire autre chose) mais en veillant à ne pas y passer trop de temps.
Et rester vigilante et honnête avec moi-même pour ne pas tomber dans l’addiction …
Bonjour Louise,
Merci d’avoir partagé tes objectifs ! J’espère que tu parviendras à les atteindre ou tout du moins à trouver un équilibre qui te conviendra 🙂
En tout cas, personnellement je trouve cela vraiment efficace de me fixer des limites en début et fin de journée pour l’usage du portable et je trouve également pertinent de réfléchir à la qualité de ce que l’on consomme sur le net, en plus du temps qu’on y passe.
Le truc que j’ai trouvé pour ne pas me connecter en permanence avec mon smartphone est d’être pingre ! J’ai le forfait à 2 € et si je veux aller sur internet, il me faut du wifi… Ça limite pas mal… L’autre solution est de travailler, j’ai pas le temps de faire autre chose. Vous avez des problèmes ? J’ai de super solutions ! 😜
J’ai deux jobs et pas de data… Visiblement ce n’est pas la solution pour tout le monde, haha 😉
Rebonjour Natasha, ton article (et le commentaire que j’ai laissé qui m’a fait prendre conscience à quel point tout cela était désordonné chez moi) m’a décidée à passer à l’action!
D’abord j’ai décidé de faire une liste des points positifs de ma pratique actuelle:
– je n’ai aucune notification sur mon téléphone
– je n’ai pas mes mails sur mon téléphone
– je n’ai pas installé l’application d’Instagram
– pas d’écran à table, ni au resto, ni aux WC, ni en réunion, ni dans les transports, ni dans la salle d’attente
Et ce que je voudrais mettre en place:
– pas d’internet dans la chambre
– pas d’internet avant le petit déjeuner ni après 20h
– trier les comptes Instragam que je suis
– mettre à jour mon flux RSS
– définir des plages horaires sans Whatsapp (idéalement consulter toutes les 2 heures et répondre seulement à midi et 16h aux messages, mais en essayant de mettre ca en pratique j’ai déjà rencontré 2 problèmes en une journée, où mes correspondants attendaient une réponse urgente de ma part)
– consulter les blogs, Instragram et un groupe Facebook sur le temps de midi
J’ai de plus écouté l’épisode sur l’usage du smartphone du podcast Bye Bye procrastination : https://podcasts.apple.com/eg/podcast/5-cl%C3%A9s-pour-ne-plus-perdre-ton-temps-sur-ton-smartphone/id1553309898?i=1000567950067
Merci beaucoup de m’avoir aidée à y voir plus clair pour savoir comment mettre de l’ordre dans tout ca!
Delphine
Coucou Delphine,
Merci pour ce partage ; j’aime le fait que tu aies commencé par établir une liste des points positifs 🙂 Le jour où j’ai emmené mon téléphone aux toilettes pour la première fois, j’ai senti que je déraillais… Et j’espère ne plus jamais me retrouver à faire ça !
Ta constatation concernant Whatsapp montre bien que les smartphones ont rajouté beaucoup de pression dans certaines relations sociales – entre celleux qui s’attendent à des réponses immédiates, celleux qui veulent des photos, des appels plus réguliers, etc., je ne suis pas surprise qu’on prenne l’habitude d’être collé·es à notre téléphone, juste au cas où…
Merci pour la recommandation du podcast.
Et je suis contente que cet article t’ait permis d’avancer dans tes réflexions 🙂
Merci pour ta réponse Natasha.
Suite à ces réflexions, je constate pour moi que c’est vraiment Whatsapp qui vient « tourmenter » mon rapport au smartphone.
Comme toi j’utilise une messagerie pour envoyer des photos de Pitchou à ma famille car à sa naissance je prenais encore le temps de faire des photos avec un appareil, les transférer sur l’ordi, les rétrécir et les envoyer par mail mais c’était inutilement chronophage, et comme moi non plus je n’aime pas téléphoner, ca m’arrange quand même énormément.
De plus, ca reste quand même plus rapide que de devoir attendre que l’ordinateur s’allume, de se connecter à internet, d’ouvrir le navigateur et de rédiger un mail, surtout en ayant mes proches vivant à l’étranger (et en plus décalage horaire).
Et puis par exemple comme je n’ai internet qu’avec mon téléphone, si je veux chercher une info/une recette/une traduction/un itinéraire (même si j’utilise encore des dictionnaires papiers et des cartes routières mais ca ne répond pas toujours à tout), je me retrouve à voir le nombre de nouveaux messages sur Whatsapp malgré moi et j’ai du mal à séparer les choses.
Bref, j’en conclus que mon usage reste assez raisonné et raisonnable en soi, la difficulté résidant surtout dans la distraction que génère le smartphone en essayant de s’adapter aux fréquences de connexion et attentes des uns et des autres et en empêchant une segmentation des choses (puisqu’il s’agit d’un appareil « 30 en 1 », ou presque!).
Bonjour Natasha,
Merci pour ton article. J’avais laissé FB en 2017 car cela devenait trop chronophage et j’en étais addict. Sauf que cela fait plus d’un an que je suis en arrêt de travail et je m’y suis remise. J’utilise FB d’une autre façon mais je me rends compte que certains jours j’y passe beaucoup de temps. Pas toujours simple. J’y remédie en me programmant des activités à faire à l’extérieur. Par contre je n’ai jamais été fan d’IG.
Bonjour Christel,
C’est vrai qu’on parle peu de FB dans nos échanges ici – c’est un RS que j’ai complètement délaissé pour ma part depuis des années. J’y vais occasionnellement pour consulter la page d’un groupe d’entraide de profs d’anthropologie qui enseignent le Bac International afin de trouver des réponses à mes questions, de partager mon matériel, etc. Quant à la page du blog, j’y vais rarement, WordPress y publie mes articles automatiquement, ce qui est pratique (ceci étant dit, peu de personnes semblent voir ces publications désormais). Clairement, IG a pris le dessus pour moi ; en tant que créatrice de contenus, j’apprécie le côté plus dynamique de ce RS… mais je crois qu’un jour je finirai par supprimer les deux !
Bonsoir Natasha !
Je suis bien contente de te relire 🙂 j’espère que tu passes un été agréable et ressourçant.
J’ ai vraiment bien aimé découvrir ta nouvelle routine digitale. En ce qui me concerne, avec le temps, j’ai constaté que je manque énormément de concentration sur les écrans – une sensation qui s’est, je trouve exacerbée, avec la maternité (et d’en d’autres domaines). D’ailleurs, en tant qu’enseignante, je suis ennuyée de voir le temps devant écran désormais nécessaire: entre les préparations de cours, la gestion des plateformes en ligne scolaires et des emails professionnels, cela me gêne beaucoup. Je ne sais pas ce qu’il en est de ton côté.
Une de mes plus grosses difficultés est de me tenir à des engagements comme tu en fais: les journées sont tellement différentes d’un jour à l’autre que ça me perturbe ! mais bon, à partir de janvier il faudra bien car je vais changer de rythme et de chemin professionnel…
Au passage je remercie celles et ceux qui commentent: il y a de chouettes commentaires très constructifs et intéressants sur ce que chacun fait.
Douce soirée, je m’en vais jouer à un jeu de société sur plateau avec mon mari 😉
Bonjour Emilie,
Je suis également heureuse de te lire.
J’ai également du mal à me concentrer sur les écrans, en particulier pour la lecture de textes conséquents. Pour le reste, ça va à peu près, j’ai pris l’habitude je suppose… Je me souviens encore de la 1re fois qu’une prof m’a demandé de rendre un travail écrit tapé à l’ordinateur plutôt que manuscrit – j’avais 16 ans, c’était en 2000, ça me semblait tellement difficile que j’ai d’abord écrit mon travail à ma main puis je l’ai recopié sur l’ordinateur ! Heureusement, j’ai fini par m’y habituer et aujourd’hui je constate la difficulté inverse avec mes élèves : bien que je préfère lire leurs travaux sur l’ordinateur (parce que c’est plus lisible et je peux plus facilement, rapidement et clairement noter mes recommandations), je leur demande le plus souvent de les écrire à la main, ce qu’iels n’aiment pas du tout pour la plupart. Mais comme leur examen est manuscrit, je me dis que c’est important qu’iels s’habituent à écrire à la main, qu’iels se rendent comptent de la différence de temps, d’organisation des pensées, etc. entre les deux méthodes.
En dehors des cours, des réunions et de certaines corrections, je travaille beaucoup sur l’ordinateur également pour mes recherches et préparations de matériel, sans compter les innombrables mails, les rapports de fin de semestre, etc.
J’espère que cette nouvelle voie professionnelle et ce nouveau rythme te conviendront… bonne transition en tout cas !
Bonjour Natasha 🙂
Merci pour cet article !
De mon côté, j’ai fait l’expérience d’avoir un smartphone pendant 1 an environ, il y a quelques années. Le jour où il ne fonctionnait plus, j’ai quémandé à droite et à gauche (je refuse d’acheter un téléphone, même reconditionné, je m’y tiens pour l’instant !) et je me suis retrouvé avec un petit sans wifi ni données mobiles, et puis je n’ai pas eu à nouveau de smartphone et c’est vraiment pour le mieux ! J’ai bien constaté que je m’habituais à utiliser googlemaps pour mes trajets, l’appli de transports de la ville pour savoir quel itinéraire serait le plus rapide, l’appli de rencontre pour discuter en instantané, le petit jeu pour faire passer le temps dans le bus…
Finalement, je n’ai pas besoin de tout ça, et si je suis vraiment coincée je demande à qqn dans la rue.
Ce qui peut aider, c’est que je ne suis sur aucun réseau social. Pourtant, j’ai du mal à trouver du temps pour moi et ma vie est bien bien remplie ^^
Je suis bien contente de voir que d’autres personnes dans les commentaires résistent !!
Ce qui me manquait vraiment (car c’est quand même pratique) c’est une appli permettant les groupes de discussions. Sans cela malheureusement on est indubitablement exclu.e, je trouve… Du coup, j’ai installé signal sur mon ordi. Quand je pars de chez moi plusieurs jours je loupe sans doute des infos mais on ne peut pas dire que c’est grave… Et je ne suis pas tentée de regarder l’appli dès que j’ai une minute de cerveau disponible.
L’avantage c’est que ça me permet aussi d’avoir un forfait sans données mobiles, je ne paie que l’abonnement appels+sms et je trouve ça plus juste.
Pour celleux que ça peut intéresser, Telecoop (un opérateur français en mode TPE avec des valeurs plutôt décroissantes) propose ça 🙂
Sur ce, j’arrête!!
Merci pour les échanges suscités 🙂 Bon week end
Bonjour Marianne,
Merci pour ton témoignage qui propose quelques pistes intéressantes pour une vie sans Smartphone.
J’ai également réussi à me débrouiller avec des téléphones portables de seconde main avant d’avoir un Smartphone (je crois en avoir eu besoin d’en acheter 2 ans 14 ans) mais avec le Smartphone c’est plus difficile car j’ai besoin d’un modèle avec double-sim, ce qui est moins évident à trouver.
J’aime l’idée d’installer Signal uniquement sur l’ordi ; perso, je me sentirais limitée car j’aime bien pouvoir envoyer des photos de notre enfant à ma famille et à ma belle-famille qu’on voit peu de manière régulière et c’est tout de même plus pratique depuis le téléphone (sinon il faudrait que je trimballe mon appareil photo partout, puis décharge les photos, etc., ce qui ne risque pas d’arriver aussi souvent). Et comme je n’aime pas téléphoner, j’essaie de compenser avec des messages/photos plus fréquents.
Même avec un Smartphone on peut avoir un forfait/une recharge sans données mobiles. De toute façon, perso quand je ne suis pas chez moi ou au travail, c’est que je suis en balade, en de train de faire des courses, avec des ami·es, à un RV, etc., donc je n’ai pas besoin d’être connectée… Et je trouve qu’avoir accès à Internet partout, H24, rajoute beaucoup d’attentes et de pression.
Bonne journée à toi !
Bonjour Natasha,
Il y a quelques années, j’ai décidé de couper Instagram une fois dans l’année, durant tout le mois de février. Les premiers jours étaient toujours un peu étranges à vivre. Réaliser à quel point ouvrir l’application était devenu un automatisme m’a très vite fait comprendre l’état d’addiction dans lequel j’étais. Début mars, je me rendais compte qu’Instagram avait perdu de son pouvoir gratifiant et j’y passais moins de temps qu’avant la pause. Puis, petit à petit, l’algorithme retrouvait son pouvoir attractif et je recommançais à passer plusieurs heures par jour à scroller.
Cette année, pour la première fois, j’ai ressenti le besoin de couper plus souvent, et en juillet, j’ai de manière très instinctive arrêté d’ouvrir Instagram. Je voulais regagner en concentration et en efficacité. Il m’arrivait parfois d’ouvrir l’application sans y prêter attention… pour la refermer aussi vite !
Je ne sais pas comment mon rapport aux réseaux sociaux va évoluer dans les mois / années à venir, mais je suis très fière de moi d’arriver à sortir de la spirale infernale qu’ils représentent !
Ton article me conforte dans mon chemin de déconnexion et j’y reviendrais avec plaisir piocher des idées pour instaurer des règles de connexion si j’en ressens le besoin 🙂
Belle journée,
Gaëlle
Bonjour Gaëlle,
Merci pour ton partage !
Comme toi, après une longue déconnexion, je me remets à IG en douceur, à moitié-intéressée et puis au fil du temps l’espace que prend l’appli dans mon quotidien ne fait que s’accroître… jusqu’à la déconnexion suivante. C’est pourquoi j’espère que le fait d’avoir des temps de connexion réservés à son usage m’aidera à y passer moins de temps que par le passé.
Au-delà de notre rapport aux RS, personnellement je me demande également comment ceux-ci vont évoluer dans les prochains mois/années, si de nouveaux modèles plus inclusifs, plus éthiques, etc., vont se développer.
Belle journée à toi !
Petit anecdote avant de prendre le temps de relire pleinement concentrée l’article et les réactions des lecteurs: ce matin, ma mère qui approche la « septentaine » a décrit à ma fille (qui approche la dizaine), qu’à l’époque de son enfance, elle n’avait ni téléphone (habitant en montagne, la ligne de téléphone était au café et à la gendarmerie) ni télévision (donc ni téléphone portable, ni ordinateur/télévision…). Ma fille a mis quelques minutes à imaginer vivre sans tout cela…
Sans renier tout ce que peuvent apporter de bon les nouvelles technologie, j’admets repenser parfois avec nostalgie à l’époque où la plupart des gens n’avaient pas encore de téléphone ni d’ordinateur portable. En particulier, je me souviens du collège/lycée où, quand on arrivait en classe, on échangeait avec les profs et ses camarades en attendant que le cours commence. Aujourd’hui, en tant que prof, je déplore avoir perdu ces temps d’échange impersonnels forts précieux pour nouer des liens avec les élèves, savoir comment iels vont, etc. – en effet, dès qu’iels s’installent, leur premier réflexe est d’ouvrir leur ordi/sortir leur téléphone et iels ne le referment que quand le cours commence… Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de situations où la présence du téléphone portable limite les échanges avec celleux qui nous entourent.
Je comprends qu’il soit difficile d’imaginer un quotidien sans tous ces écrans pour les jeunes qui les ont connus toute leur vie !
On n’appelle pas ces média « écrans » pour rien 😊 beaucoup de personnes avec qui j’évoque cela ont même oublié l’autre sens du mot, qui est bien une surface de séparation !
Bonjour bonjour !
Mais il y a beaucoup de commentaires, c’est génial !
Moi qui ne commentais jamais, je m’y met, après avoir lu nottament un plaidoyer pour les blogs et leurs commentaires de deliacious (je crois)
Je voulais d’abord te remercier pour cet article.
Concernant les réseaux sociaux, mon rapport est assez particulier avec eux.
J’avais fb ado et y publiai tout et n’importe quoi, et puis, l’âge venant, j’ai réduit mes publications, sans pour autant supprimer mon compte parce que c’était le seul moyen pour moi de discuter qvec des personnes rencontrées à l’étranger(il n’y avait pas whattsapp et la messagerie fb résiste aux changementsde numéros!).
Petit à petit je n’y ai plus mis que mes photos de vacances (à la demande d’amis et de la famille!) Puis plus rien, jusqu’à ne plus y aller du tout, pendant au mois 3 ou 4 ans, sauf à mon anniv, pour remercier les quelques personnes m’ayant laissé un message. C’est marrant, c’était parfois l’occasion de reprendrendre contact ^^.
Et puis… l’année dernière je me suis engagée dans une association où le seul moyen de communication entre membres est fb et impossible de changer cette pratique.
Je me retrouve donc à devoir aller y faire un tour de temps en temps, j’ai réinstallé l’appli sur mon téléphone et, forcément, j’y passe de fait aussi du temps à scroler pour rien. Même en reduisant mon nombre d’amis à environ 100 et en me désabonner de plein de trucs, c’est difficile de résister.
Pour ig, le chemin est similaire. J’y suis arrivé parce que tu parlais de ses posts insta, de tes menus que tu mettais sur ton compte… j’ai pu m’abonner à plein de comptes engagés, un peu trop, beaucoup de comptes qui renvoyaient vers des blogs, découvrir de chouettes blogs de cuisine, un nouvel horizon s’offrait à moi !!
C’est arrivé à un moment ou j’avais beaucoup de temps et peut-être besoin de m’exprimer, je me suis mise à publier, un peu trop, à mettre des # partout et à espérer des réactions.
Et puis, en début d’année déclic : ça m’a saoulé (je ne trouve pas d’autre raison, peut-être ai-je lu un truc sur le fait d’être accro aux likes (28, summum !!) ou bien je me suis rendue compte que ça ne me servait à rien, ni joie ni apprentissage, je crois qu’aussi j’ai eu un trop plein de concours et de demande d’abonnements pour pouvoir gagner deux ou trois trucs).
J’ai tout supprimé : mes abonnements, les abonnements de mes amis, mes publications, pour ne suivre plus que 5 comptes qui sont maintenant 15 (j’ai enlevé tous les blocs de cuisine, je les connais maintenant et si j’ai besoin, je sais où aller chercher l’inspiration). Et je ne publie ni ne partage jamais rien. A ce moment là, je me disais que si je voulais publier un truc je le ferai sur fb où j’obtenais plus de reactions, mais depuis je ne l’ai même pas fait!
Voilà ^^ tout ça pour dire que les réseaux, c’est souvent un long chemin, pas toujours linéaire, difficile de quitter ig quand les actus de certaines personnes viennent de là, difficile de quitter fb quand l’appli fait le lien avec certaines personnes ou certains groupes.
Sur ce, je m’en vai me désabonner de deux ou trois trucs sur fb et insta, parce qu’avec l’été j’ai plus de temps et en écrivant tout ça me me suis rendue compte que je m’étais reabonné à plein de choses. Mais difficile de résister aux suggestions des algorithmes !
Encore merci pour ton post!
Bonjour Léonor,
Je trouve également très intéressant de lire tous ces commentaires qui reflètent différentes relations aux écrans et à leurs outils associés.
Merci pour le partage de ton cheminement personnel concernant l’usage des RS en particulier.
Comme toi, je ne suis presqu’aucun compte culinaire sur Insta, sauf ceux dont les posts ont une véritable valeur ajoutée et publient autre chose que des posts pour mettre en avant les anciennes ou nouvelles recettes de leur blog – pour ça, j’utilise FEEDLY, je sauvegarde/copie mes recettes préférées et ça me va bien.
Merci beaucoup pour cet article, inspirant et pour la présentation concrète de tes actions.
Il y a également beaucoup de commentaires inspirant et concret tout aussi intéressant pour réfléchir à son utilisation des nouvelles technologies et d’internet, RS.
Pour de très nombreuses applications je désactive les notifications, tout comme je n’active pas automatiquement le WiFi ou les données mobiles sur mon téléphone.
J’ai la chance d’avoir grandi dans une maison sans télévision et donc pas connu les repas ou soirées écrans…
Pour Instagram je me suis mise une limite de temps d’utilisation et j’utilise le mode abonnement ou favoris pour les posts. Ça me permet de lire plus facilement les comptes que je veux vraiment lire. Il m’arrive aussi d’enregistrer des comptes mais de les placer en sourdine, plus pour retenir leur compte que pour les suivre « régulièrement », surtout s’il n’y a qu’une partie de leurs publications qui m’intéresse.
Avec l’été et mes occupation j’ai même fait une pause. Je vais sûrement y retourner un peu bientôt et je pense que ça va aussi être l’occasion de faire du tri dans mes abonnements.
Bonjour Nolwenn,
Merci de partager ton fonctionnement avec les écrans.
Comme toi, je trouve que le fait de ne pas activer les notifications ou le wifi limite la tentation d’allumer mon téléphone. Personnellement, je conserve les notifications de ma messagerie Signal car c’est le moyen le plus pratique de communiquer avec mon mari sur les éventuels changements d’organisation de dernière minute par rapport à notre enfant/au travail, dans la journée. Mais pour le reste les notifications ne me paraissent pas indispensables effectivement.
C’est intéressant ce que tu dis concernant la télé. J’ai grandi dans un foyer avec la télé, je n’avais pas vraiment de limite d’utilisation et je n’en ai pas du tout abusé. Et depuis que j’ai quitté le foyer familial, je n’ai pas eu de télé et je m’en suis très bien passé… donc avoir eu accès à la télévision enfant n’a pas fait du téléviseur un écran indispensable à mon quotidien pour autant.
Concernant les abonnements Insta, j’essaie de ne pas dépasser un certain nombre afin de ne louper aucune publication des comptes qui m’intéressent et de ne pas passer des heures à lire mon fil d’actualité chaque jour. Et comme toi je fais un tri régulier, surtout après mes périodes de déconnexion où j’ai pu prendre un peu de recul et réfléchir à ce qui m’intéresse vraiment à cette période-là (mes abonnements évoluent en même temps que mes intérêts et sensibilités finalement).
Belle journée !
Bonjour Natasha,
Merci pour cet article très intéressant, et merci aux nombreux commentaires qui ouvrent à d’autres réflexions.
Pour ma part, je travaille sur écran toute la journée, dont une grande partie via messagerie et messagerie instantanée, c’est une utilisation non négociable.
Comme beaucoup, au niveau perso, j’ai vite tendance à me laisser happer et à « trainer » sur internet, d’une manière ou d’une autre.
Pour me limiter, je ne suis pas sur les RS (sauf IG pour pouvoir voir les 3 comptes qui m’intéressent mais auxquels je en me suis même pas abonnée). Je consulte quelques comptes aussi sur twitter mais dans tous les cas, je passe par des liens direct dans mes favoris et essaye de ne pas trop suivre les liens vers d’autres comptes, et tout cela uniquement depuis mon ordi perso. Mais l’ordi est allumé toute la journée, ce qui est un piège.
Nous avions décidé de ne plus avoir de télé quand les enfants étaient petits, mais depuis le streaming, nous avons repris les visionnages le soir et surtout je m’informe beaucoup en lisant les médias alternatifs ou des blogs comme le tien, tout cela sur ordi, ce qui est aussi du temps sur écran finalement.
J’ai résisté assez longtemps à la vague Smartphone, que je n’ai que depuis 3 ans, car ça devenait indispensable pour des usages concrets, mais sur lequel je n’ai téléchargé que les applis indispensables et en désactivant les notifications.
Je me rends compte que je peux le faire parce que j’utilise en cas de besoin (type recherche d’itinéraire) celui de mon mari, qui est ultra-connecté, lui.
Pour ce qui est de l’instantanéité, tout ceux qui me connaissent savent que je réponds rarement dans la foulée car téléphone pas consulté/pas sur moi/pas chargé. Finalement, ils l’ont intégré et donc anticipent. Donc comme souvent, la communication et le partage est important : si les autres savent comment on fonctionne et pourquoi, ils s’adaptent et tu es moins sollicité.
Malgré les gardes-fous, je trouve que je passe trop de temps en global sur les écrans. J’essaye donc de me donner des objectifs autre pour mon temps libre, que j’inscris dans mon bullet journal pour m’y tenir : ça m’aide un peu.
Avec toutes les bonnes idées partagées précédemment, j’ai réfléchi et je pense me fixer des temps par jour d’utilisation max (hors boulot), en me mettant un chrono. Ne reste plus qu’à appliquer mes bonnes résolutions 🙂
Bonjour Virginie,
Effectivement c’est intéressant de réfléchir aux utilisations des écrans pour le travail d’un côté et pour les loisirs de l’autre et de constater qu’on s’en sert dans bien des domaines du quotidien. Côté loisirs, je me sers principalement de l’ordinateur pour lire les nouvelles, chercher des articles/ouvrages sur des sujets que je souhaite creuser et pour regarder un documentaire ou une série sur Arte de temps en temps. Finalement, je l’utilise assez peu en dehors du travail et clairement le fait de l’éteindre vers 17h limite la tentation d’y retourner une fois notre enfant couchée.
Pour le Smartphone, je trouve également que limiter le nombre d’applications (et notifications) réduit la place qu’il peut prendre au quotidien. Personnellement, j’utilise essentiellement Signal (messagerie), Insta (que je désinstalle régulièrement), Clue (suivi du cycle menstruel), Teamup (calendrier partagé), Vinted et Paypal. Je pourrais me passer de ces 2 dernières mais les avoir sur mon tel me permet de gagner du temps pour mes achats/ventes. J’ai aussi l’application Duolingo pour pratiquer mon allemand mais je l’utilise de manière très aléatoire.
C’est chouette que ton entourage se soit adapté à ton usage du téléphone, comme quoi c’est possible.
Bonne application de tes résolutions alors 🙂
Merci Natasha !
Pour ma part, je me suis rendue compte que j’étais devenue accro aux RS pendant le premier confinement : je tentais d’y trouver une forme de socialisation via les commentaires interposés mais force est de constater qu’il s’agit souvent d’un dialogue de sourds, les commentaires étant par essence trop courts pour développer une pensée un peu nuancée et mal interprétés. J’ai aussi remarqué que les interactions avec certaines créatrices de contenu donnaient l’illusion d’une proximité. Or, il ne faut pas oublier que nous nous adressons à des inconnues qui choisissent de ne dévoiler qu’une part d’elles-mêmes et il faut respecter cela.
Heureusement la « vraie vie » a repris son cours mais désormais je dois lutter contre les messageries instantanées qui perturbent ma concentration même au travail (le comble : ma directrice qui envoie des messages pendant que je fais classe !). Une seule solution : désactiver toutes les notifications et se programmer des plages de consultation dans la journée voire la semaine.
Merci pour cet article riche et qui touche en plein coeur les réflexions depuis 1 an.
Cet article est parfait pour préparer la rentrée. Comme toi, depuis la naissance de ma fille (en 2019 aussi), j’ai perdu toutes mes bonnes habitudes concernant les écrans (en particulier instagram …).
Merci pour le partage d’expérience et les conseils pour une meilleure utilisation des écrans.
Pour ma part, lire des articles de qualité (comme les tiens 😉) en ligne est un moment de ressourcement !
Bonjour Natasha !
Article très intéressant comme toujours, et aussi les commentaires qui sont riches d’informations sur nos difficultés à limiter notre usage des écrans. Pour ma part, en vacances, j’y arrive très bien car souvent la connexion est pourrie et je suis très occupée à l’extérieur. En revanche, le reste de l’année… Si j’ai réussi à éviter Facebook, Instagram m’a bien prise à son piège : entre les photos, les stories, les comptes militants, dur, dur de ne pas aimer ! La plateforme est tellement chronophage pour mon cas que mon entourage qui cherche un autre réseau social que Facebook (car il ne s’y passe plus rien pour eux), ont évité Instagram 😉 !
Et l’autre point où je me suis sentie réellement submergée, ce sont les mails. Faisant partie de plusieurs associations et étant aujourd’hui à mon compte, j’en reçois en moyenne une dizaine par jour, mails qui sont vraiment à traiter. Comme je me suis rendu compte que je passais presque la matinée à les traiter alors que comme toi, je suis plus créative le matin, j’ai décidé de ne les traiter qu’en début d’après-midi. Rien que d’avoir changé cet ordre, cela me réussit beaucoup mieux : je n’ai pas l’impression d’avoir perdu du temps à répondre à des mails. Et comme toi, je n’ai plus mes mails sur mon téléphone. Ce n’est pas toujours pratique quand je pars en week-end prolongé, mais comme tu dis, si c’est urgent, les gens nous appelleront. Et au niveau professionnel, si je rate des contrats parce que je n’ai pas répondu dans la journée, je me dis que ce n’est pas avec ce type d’entreprises désorganisées que j’ai envie de travailler !
Merci pour cet article intéressant ! Rien de tel que de se fixer des limites et d’organiser son temps de manière précise pour éviter de le perdre justement ! 🙂
J’ai une régle très simple qui m’a fait retrouver pas mal de temps: pas de réseaux sociaux la semaine aprés 19h et le weekend avant 20h. J’exclu de cette régle le fait de créer des posts, et les discussions personnelles, mais je ne me laisse plus scroller (commencer c’est malheureusement ne pas pouvoir s’arréter…)
Et j’éteinds les écrans une heure avant de dormir. Merci pour tes propositions, j’ai bien envie de mettre mes regles à jour pour suivre plus de mes intérets.
Bonjour! Félicitations et merci pour cet article, qui me semble vraiment d actualité ! Les deux livres dont tu parles sont dans ma liseuse en attente d être lus, me voici encore plus motivée pour passer à l action! D autant que je prends un nouveau poste dans quelques jours, où il y aura une bonne partie de gestion de réseaux sociaux et communication… Il va vraiment falloir que je mette des astuces en place pour bien séparer le pro, le perso et le temps sans écran ! Merci pour toutes ces pistes 🙂
Merci pour cet article très détaillé et très inspirant ! Cela me motive à faire plus attention à mon usage du téléphone et des écrans, car après un été bien déconnecté, je sens que les mauvaises habitudes s’insinuent de nouveau petit à petit dans mon quotidien. Moi aussi j’ai trop scrollé pendant mon post-partum, c’était parfois enrichissant, et parfois un réflexe, comme le besoin d’échapper quelques minutes à un quotidien ennuyeux ou pesant par moments. J’arrive à mieux m’en détacher maintenant, et à pleinement me ressourcer différemment mais la tentation est bien présente et je ne suis pas très disciplinée. En tout cas je compte rester vigilante et poursuivre la réflexion sur le sujet. Merci encore pour ce partage 🙂