Ancienne traiteure, Mélanie est créatrice, autrice et formatrice culinaire végane diplômée en pâtisserie et en naturopathie. Je retrouve chez elle des valeurs qui me sont chères en cuisine : manger végétal, bien sûr, mais aussi bio, local et de saison. Ses partages sont le reflet de son expérience personnelle et professionnelle et de ses connaissances en nutrition qu’elle transmet avec rigueur, pédagogie et humour sur son blog Le cul de poule, sa chaîne YouTube, son compte Instagram et à travers son webzine Le coup de fouet ainsi que ses différents livres et ebooks. En plus de recettes du quotidien, Mélanie propose pléthore d’astuces et de conseils pour gagner du temps en cuisine grâce aux meal prep, se nourrir de plats savoureux, variés et équilibrés avec un petit budget et répondre à nos différents besoins nutritionnels sans se prendre la tête.
En quelques années, Mélanie Mardelay est devenue une référence pour celleux qui sont à la recherche d’idées accessibles pour s’approprier la cuisine végétale et se régaler en toute simplicité au quotidien. Loin des clichés, elle montre que l’on peut tout à fait créer des plats rassasiants, nourrissants et appétissants sans ingrédients exotiques ni onéreux, sans passer des heures en cuisine chaque jour ni risquer d’être carencé·es ! Qu’on soit végane de la première heure ou novice en la matière, qu’on aime cuisiner ou pas, qu’on soit adepte du batch cooking ou pas, qu’on cuisine pour une ou cinq personnes, qu’on mange avec ou sans gluten, les ressources partagées par Mélanie permettent de répondre aux besoins, goûts et priorités d’une diversité de personnes. Vous l’aurez compris : cette créatrice culinaire a à cœur de rendre la cuisine végétale accessible au plus grand nombre.
C’est en ce sens qu’elle a publié dernièrement Cuisine express vegan, chez les éditions Solar, dans la collection « En cuisine avec Marie Laforêt ». Ce livre de 80 recettes – photographiées par Vanessa Fouquet (Déliacious) – est une vraie mine d’or pour quiconque cherche des recettes réalisables en 5, 10, 20 ou 30 minutes. On y trouve aussi bien des recettes d’apéritifs que de sauces, d’entrées, de plats, de fromages et de salades et même quelques recettes sucrées pour le dessert et le goûter. Dans ce livre qui n’a pas pour objectif d’introduire la cuisine végétale, vous ne trouverez pas d’astuces pour remplacer les produits animaux ni de recettes de plats classiques végétalisés, même si l’introduction offre un résumé clair et succinct des bases de l’alimentation végétale. Vous y découvrerez toutefois une belle variété de recettes simples et inventives à l’image de la cuisine du quotidien de Mélanie : des ingrédients bruts, assemblés et préparés avec soin, pour le plaisir des yeux et des papilles et des petites touches créatives pour pimper tout ça, comme elle aime si bien le dire ! Moi qui cuisine végétalien depuis plus de 8 ans, j’ai puisé dans ce livre de nouvelles idées très alléchantes comme les roulés de sarrasin, la crème à l’échalote, à l’estragon et au vin blanc, les asperges à la sauce miso et au gingembre, la terrine de lentilles aux artichauts confits, les parpadelle sauce roquette, noix et miso, la tarte fine à la tomate et au houmous, ou encore les croques d’aubergines rôties au zaatar. Nul doute que j’y trouverai de l’inspiration les jours où je serai à la recherche d’idées originales pour des repas rapides et savoureux.
Compte tenu de l’engagement de Mélanie pour une cuisine plus végétale et accessible, c’est tout naturellement que j’ai souhaité lui faire une place dans ma série de portraits engagés. Je vous laisse à présent découvrir ses réponses à mes différentes questions autour de l’alimentation végétale.
Au-delà des changements « concrets » qu’implique ce mode de vie, en quoi le fait de devenir végane a-t-il changé le cours de ta vie et ta vision du monde ?
Avec le recul, je trouve que finalement ça n’a pas apporté tant de changements que ça au quotidien. En dehors des premiers mois à tâtonner pour réapprendre à cuisiner, et aussi (parfois encore aujourd’hui), ces lectures d’étiquettes sur à peu près tout, du dentifrice aux chaussures en passant par les brosses à cheveux pour vérifier qu’aucun animal n’avait donné sa vie pour elles, ma vie n’a pas été bouleversée dans son fonctionnement global. Et je trouve que c’est plutôt positif, en fait, et rassurant pour les autres. En revanche, ma vision du monde s’est considérablement élargie. Devoir nous préoccuper d’autres choses que de la condition humaine nous ramène à notre place, comme faisant partie d’un tout. Cela n’a rien de spirituel au premier abord, quand on fait un choix comme celui-ci qui impacte tant de domaines de notre vie il est assez difficile de continuer à se regarder le nombril et de penser qu’on est les plus important·es.
Devenir vegan me montre un peu plus chaque jour qu’on est tous·tes des morceaux d’un tout et qu’abîmer un côté à un impact de l’autre. Je crois que ça m’a rendue bien plus humble. Et déterminée.
Aujourd’hui, tu es très investie dans l’accompagnement vers une cuisine (plus) végétale, aussi bien auprès de particuliers que d’entreprises. Peux-tu nous en dire plus sur les différents pans de ton travail (rémunéré ou pas) et en quoi ils importent pour toi et pour la cause animale ?
J’ai un positionnement très pragmatique sur la question, un peu éloigné de l’émotionnel qui est très virulent dès qu’il s’agit de la question animale, et qui n’aide pas toujours à voir au long cours.
Travailler à libérer les animaux de l’exploitation dont ils sont les victimes implique différents niveaux d’actions et de réflexion. Je me considère comme une cuisinière. Pas une influenceuse, youtubeuse ou blogueuse (bien qu’aucun de ces termes ne soient péjoratifs). Non, une cuisinière. Le reste, ce sont simplement des moyens de transmettre ma compétence et les savoirs que j’ai acquis et que je continue d’acquérir. À partir du moment où je me suis rendue compte de ce que ma consommation et mon mode de vie déconnecté des animaux engendraient, j’ai trouvé ça intolérable et honteux, vraiment honteux. Mais l’indignation ne suffit pas. Elle n’a aucun impact sur la situation. Alors, comme la cuisine était mon métier, j’ai décidé d’apprendre à cuisiner végétalien aux gens. C’est un des leviers d’action pour la cause animale, au même titre que la sensibilisation, les manifestations, les études sociologiques et éthologiques, les aides aux associations, les refuges… C’est ma façon d’avoir l’impression d’être un des rouages et de permettre à cette cause de progresser, d’être reconnue, à côté de tant d’autres personnes qui font un travail incroyable.
Là où je passe le plus de temps, ça va être de réfléchir à des recettes de cuisine qui soient ultra simples sans être simplistes, et à les partager avec bonne humeur et pédagogie. On n’invente rien du tout en cuisine, on remodèle et on adapte à la situation. Mon objectif est que les gens se rendent compte qu’une fois quelques mécanismes de base intégrés, on peut composer facilement des assiettes équilibrées, sans carence et sans perdre en plaisir de manger. C’est deux grandes peurs quand on souhaite consommer moins de produits animaux : avoir des carences et perdre toute gourmandise, tout plaisir à table. Je suis persuadée que lorsqu’on propose une cuisine très accessible et sans flitre, ces freins se lèvent d’eux-mêmes.
Ensuite, la partie non rémunérée de mon travail, c’est évidemment tout le travail rédactionnel sur le blog qui est assez conséquent, et le temps passé sur les réseaux sociaux à partager un quotidien vegan sans chichi, comme Mr et Mme tout le monde, que je suis. Si j’ai beaucoup réduit le temps passé sur les RS, ça me semble aller avec le côté transmission. C’est un peu un SAV du contenu proposé, qu’il soit payant ou gratuit. Opérer un changement dans son coin est très difficile, le sentiment de solitude est énorme tant cette décision impacte de nombreux pans de notre vie. Faire partie d’une communauté est un sacré soutien et forcément cela aide à faire respecter sa décision de manger moins d’animaux. Le partage de recettes ne me semble pas vraiment une nécessité absolue, tant il y a de choix aujourd’hui que ce soit en termes de livres vegan, de blog, de vidéos. C’est plus le fait de motiver chaque jour, chaque semaine, d’être dans une dynamique continue pour avancer et intégrer ces nouvelles habitudes. La même recette proposée par deux personnes différentes ne sera pas reçue de la même façon selon l’univers, le moment, la personne qui partage. C’est l’intérêt de la diversité et je crois que plus de personnes partageront modestement leurs recettes, plus la cuisine sans animaux deviendra banalisée, accessible, évidente.
Quelles sont, d’après ton expérience, les raisons principales pour lesquelles l’alimentation végétale ou même végétarienne est encore largement critiquée et rejetée en France ? As-tu constaté une évolution des mentalités et politiques au cours des dernières années ?
La France rayonne de par le monde grâce à sa gastronomie. Gastronomie qui repose intégralement aujourd’hui sur la cuisine des animaux. Pour intervenir à la Chambre des Métiers de de l’Artisanat, je constate que les chef·fes ne savent et n’apprennent pas à cuisiner autrement. Aucun cours de cuisine végétale n’existe actuellement au programme du CAP cuisine. Il y en a parfois à l’initiative d’un·e professeur·e mais c’est très rare. Si le·la français·e de base souffre de dissonance cognitive, en cuisine c’est aggravé de façon importante : les animaux sont la matière à travailler, le produit qui va les nourrir, leur faire gagner leur vie, voire les mener vers les sommets de la réussite. Il faut quand même être honnête et préciser qu’il y a certain·es grand·es restaurateur·rices qui végétalisent une partie de leur carte, mais ce n’est pas dans ces restaurants que le·la français·e moyen·ne va manger, ni les élèves vont se former.
On s’appuie énormément sur la tradition et la transmission d’un savoir-faire dans les métiers de l’Artisanat et des métiers de bouche mais cette tradition n’existe pas pour le végétal, elle n’a aucune valeur actuellement. Le légumes – puisque la cuisine végétale est réduite à cette appellation – font toujours office de décoration.
Quand je regarde le travail de chef·fes traditionnel·les qui valorisent le végétal, on en est réduit à ça : des assiettes de légumes (certes superbes) avec de la sauce. Zéro protéine, alors que ce pourrait être une vraie proposition alternative. L’image que l’on renvoie, c’est « Regardez, le végétal c’est beau ! Pas copieux certes, mais on peut faire de jolies choses avec ! ». Dans un pays où l’on mange comme on respire et où manger des plats très riches et carnés est un sport national, ça séduit forcément peu de personnes.
C’est toute la filière qui est à repenser, mais chaque corps de métiers dépend d’une fédération qui pèse lourdement dans les décisions. Que ce soit la charcuterie, la pâtisserie, la poissonnerie, il y a une chaîne colossale de freins sur lesquels travailler pour qu’un jour ces artisans comprennent qu’il n’y a rien de noble à travailler des cadavres d’animaux en masse, ou de façon élitiste, et que la noblesse serait au contraire de travailler à prendre soin du vivant.
Ce qui rejoint aussi cet aspect « tradition et gastronomie française », c’est le sentiment d’appartenance. Les gens mettent énormément d’affect sur cette question animale. Comme si, en leur proposant d’arrêter de les exploiter, on leur enlevait une partie d’eux-mêmes. Comme si, par extension, on enlevait à la France son rayonnement, sa raison d’être célébrée. J’imagine que tous les grands bouleversements génèrent ce sentiment d’hésitation, cette peur de l’après.
Malgré l’obligation de proposer un menu végétarien hebdomadaire dans l’ensemble de la restauration scolaire à partir du 1er novembre 2019 (loi EGalim), force est de constater que nombre d’établissements scolaires ignorent encore cette loi. Que peuvent faire les parents et élèves des établissements concernés pour faire appliquer cette loi ?
La première chose à faire, selon moi, c’est de se rendre sur le site Végécantines. C’est un lieu de ressources incroyables, que l’on soit dans la restauration, parents ou avec un certain pouvoir d’influence. On y trouve aussi bien la loi décryptée et ses mises à jour que des propositions de menus destinés à la restauration collective, des affiches informatives et des formations.
Ensuite, écrire à l’institution en charge afin de leur demander pourquoi ce menu n’est pas mis en place est une démarche simple et peu chronophage. Il est tentant de ruer dans les brancards, mais je crois qu’il est important de comprendre les freins et ceux-ci peuvent varier d’un établissement à un autre (méconnaissances, blocus parental, crainte du gaspillage…).
Un rappel poli de la loi me semble incontournable et proposer le site de Végécantines comme ressources est aussi utile. Critiquer sans accompagner n’est pas un bon duo. Ce n’est pas aux parents d’accompagner, surtout s’ils ne se sentent pas à l’aise ou légitime, donc c’est bien d’utiliser ce qui existe.
Enfin, peux-tu partager avec nous différentes pistes pour défendre la cause animale à l’échelle collective ?
Soutenir les associations et collectifs qui œuvrent pour la cause animale me semble une excellente façon d’agir à l’échelle collective. Déjà parce que ces associations ont souvent beaucoup plus de visibilité et d’impact que nous dans notre coin. En leur donnant les moyens de le faire, on permet que l’information et l’action se diffusent le plus largement la possible.
Soutenir ne signifie pas forcément donner de l’argent si on en a peu, ni aller manifester. On peut, par exemple, se faire le relai de campagnes sur les réseaux sociaux. Si c’est une association à côté de chez nous, on peut leur demander ce qui pourrait les aider : parfois c’est de l’administratif, ou une permanence, ou un collage d’affiche, une collecte en supermarché de denrées pour les animaux, etc. On peut aussi agir sur le restaurant de notre entreprise, de la même façon que pour les écoles car toutes les cantines collectives sont concernées. On peut par ailleurs proposer à notre médiathèque d’organiser un atelier sur le sujet avec des ressources disponibles à emprunter par la suite.
Et pour finir, voici quelques questions en vrac :
- Ton plat végétalien préféré du moment : un club tofu fumé, carottes râpé et mayonnaise ! Archi simple et vraiment bon.
- Ton dernier coup de cœur engagé (lecture, docu, podcast, etc.) : Dix questions sur le féminisme de Valérie Rey-Robert aux éditions Libertalia. J’aime beaucoup ces petits livres (j’ai lu dans la même collection 10 questions sur l’anarchisme) qui ont le mérite d’être concis et accessibles !
- Un média indépendant que tu aimerais recommander : J’aime beaucoup le magazine Socialter que je prends le temps de lire. Les articles sont travaillés et le style accessible la plupart du temps !

Pour aller plus loin :
- Le cul de poule, le blog de Mélanie
- Le cul de poule, sa chaîne YouTube
- @melanie.leculdepoule, son compte Instagram
- Le coup de fouet, son webzine
- Cuisine vegan express, son tout nouveau livre
Bonjour Natasha . Merci pour ce dialogue avec Mélanie , dont j’apprécie aussi l’humour . A bientôt . Martine
Merci pour ton intérêt pour cet échange Martine !
Je te souhaite une agréable soirée 🙂
Bonjour bonjour !
Merci de m’avoir donné la parole Natasha (qu’est ce que je suis bavarde à l’écrit dis donc, heureusement que tu balises avec de bonnes questions !). Je te souhaite une bonne semaine !
Bises,
Mélanie
Merci d’avoir pris le temps de répondre à mes questions Mélanie !
Tes propos sont toujours si intéressants et pertinents, je suis ravie que tu aies été si bavarde !
Bises et bonne semaine à toi.
Merci à vous deux d’avoir pris le temps de cet échange, qui permet toujours de réfléchir à ses actions et à comment les modifier ou les investir davantage.
Je trouve que la loi égalim est un premier pas. Je trouve cependant dommage qu’elle laisse une très grande place à des repas avec du fromage comme protéines dans la plupart des cantines dont j’ai vu les menus.
Et, en même temps, j’ai aussi pu observer sur des repas servis à des adultes (uniquement), que les repas végétariens (qui présentaient très souvent du fromage) étaient davantage boudés. L’idée qu’un repas végéta*ien est nécessairement source d’une assiette non équilibrée, ou pas suffisamment « caloriques » pour aller jusqu’au repas suivant, reste tenace
Bonjour Nolwenn,
Merci pour le partage de tes observations !
En Allemagne, de ce que j’ai pu observer dans l’établissement scolaire où j’enseigne et la crèche où va notre enfant, les repas végétariens proposés tendent à être variés et équilibrés et assez souvent végétaliens (dans ce cas ce sont souvent des dals, des currys)… Mais ici, cela fait bien longtemps que le végétarisme et le véganisme sont entrés dans les mœurs, ce n’est plus vraiment un sujet de discussion, de débat dans ce type d’institution. C’est intéressant je trouve de constater le décalage qu’il peut y avoir entre deux pays voisins. Comme l’explique si bien Mélanie, les traditions culinaires et culturelles ont la vie dure et je suppose qu’il a fallu de longues années à l’Allemagne pour en arriver là…
Bonjour Natasha,
Très bel entretien. Je fais peu les recettes de Mélanie d’habitude mais j’ai adoré son livre et j’ai déjà testé quelques recettes. Dans les crèches parisiennes il y a un repas végétarien par semaine mais dommage qu’il n’y ait peu de légumineuses. A croire qu’il n’ existe que des lentilles qui sont souvent servies en entrée avec de la viande dans le plat. Cela fait plusieurs mois que je ne suis plus à la crèche donc peut-être que depuis juillet il y a une évolution. Ce serait bien que le personnel en cuisine soit formé. C’est un bon début mais à améliorer. Il faudrait aussi que tous ceux qui travaillent auprès des enfants et qui leur présentent les plats le fassent avec parfois plus d’entrain. Certains menus sans viande envoyés par la nutritionniste sont appelés parfois végétarien.
Bonjour Christel,
Merci pour ton intérêt pour cet article !
En effet, le personnel en cuisine a besoin d’être formé – on le voit bien dans notre lycée où, même si les plats végétariens et végétaliens proposés sont globalement équilibrés, ils ne le sont pas toujours, ils manquent de variété et de goût. C’est très problématique pour nos élèves qui sont toustes internes pendant 2 années et mangent donc à la cantine 3 fois par jour. Il y a des réunions hebdomadaires entre une responsable, des élèves et le chef cuisinier qui permettent d’améliorer les choses petit à petit, mais même dans un pays où l’on propose des options végé par défaut dans la restauration collective depuis fort longtemps, je constate que les connaissances du personnel en la matière peuvent être très limitées.
Encore un article passionnant, merci Natasha ! Je connaissais déjà Mélanie grâce à toi mais ça me donne envie d’approfondir encore plus tout ça. Belle journée à toi,
Myriam
Avec plaisir Myriam !
Belle journée à toi également.
Merci pour cet entretien ! C’est toujours intéressant de lire tes questions et les réponses des personnes engagées que tu as choisies. Et bravo Mélanie !
Avec plaisir Sandrine, j’aime le fait que le blog m’offre l’opportunité de réaliser ce genre de portrait 🙂
Merci pour cet échange. Tes questions permettent vraiment une réflexion au delà de la partie « cuisine » et c’est très appréciable. Je sens que nous partageons les mêmes valeurs et cela fait du bien !
Merci pour ton intérêt pour cette interview Pauline ; les partages de Mélanie sont toujours très enrichissants je trouve !