Ce fut un hiver aussi long que glacial, teinté de mauvaises nouvelles et rythmé par nombre d’imprévus. Je l’ai commencé épuisée par une charge de travail trop importante et je l’ai terminé avec un arrêt maladie, une hospitalisation et une pneumonie. Malgré tout, j’ai traversé les méandres de cet hiver tourmenté avec confiance et sérénité. Il y a un an, l’accumulation des difficultés des mois passés m’aurait complètement abattue, aussi bien physiquement que moralement. Aujourd’hui, enfin sortie de mon post-partum et de mon état dépressif, les aléas de la vie me déstabilisent beaucoup moins et me paraissent davantage supportables. Après 2 ans de maternité en pandémie, je me suis également forgé une carapace grâce à laquelle je ne me retrouve plus terrassée par la moindre angoisse. J’apprends à lâcher prise, à renoncer, à faire avec et à faire sans, plus souvent que je ne l’aimerais. Cet hiver, alors que je tenais encore debout malgré le chaos, la fatigue et la maladie, j’ai pris conscience que j’allais beaucoup, beaucoup mieux et que j’avais retrouvé de l’élan pour aller de l’avant.
Mes petits pas et bonheurs verts des derniers mois sont surtout des moments pour moi, des moments pour nourrir mon corps et mon esprit, me divertir et me changer les idées. Des moments précieux qui m’aident à combler certains vides, à me ressourcer, à préserver des forces si péniblement retrouvées.

Bien que j’aie fui les fourneaux une bonne partie de l’hiver (pour cause de fatigue, lassitude, surmenage au travail, manque d’appétit, problèmes digestifs, etc.), j’ai aussi pris énormément de plaisir à créer et à tester de nouvelles recettes, en partie motivée par l’acquisition de nouveaux accessoires et livres culinaires.
J’ai réalisé mon tout premier gros gâteau, pour les 3 ans de notre petit bout. Guidée par les recettes infaillibles et les conseils avisés de Vanessa (Déliacious), disponibles dans son Petit ouvrage de pâtisserie vegan, j’ai préparé une génoise à la vanille, une ganache et un glaçage au chocolat et assemblé tout ça pour réaliser un gâteau à quatre étages dont j’ai pu cacher les défauts à l’aide de jolis papillons ! J’étais contente du résultat même si, à la fin de la journée, notre enfant m’a dit qu’elle aurait préféré « un gâteau avec des rayures »… Note à moi-même pour l’an prochain : un gâteau marbré fera l’affaire et me fera gagner bien du temps, haha !
Ma maman m’a offert une râpe Microplane 3-en-1 et je suis épatée par son efficacité ! Il s’agit d’une râpe à gingembre permettant également d’éplucher et de trancher finement ce rhizome mais je l’utilise aussi pour préparer divers autres ingrédients (ail, épices). Moi qui me débrouillais avec une râpe bas de gamme jusqu’à présent, je suis contente d’obtenir, en un rien de temps, les textures et formes recherchées.
Le moulin à épices électrique de la marque Cuisinart a également trouvé toute sa place dans ma cuisine (merci à ma belle-sœur pour ce joli cadeau !). Après avoir hésité entre un moulin manuel et électrique, je suis vraiment ravie d’avoir opté pour ce dernier, bien plus efficace et polyvalent que les moulins manuels. Bien que la mouture au mortier soit généralement suffisante pour nombre de plats, elle ne permet pas d’obtenir des poudres d’épices suffisamment fines et homogènes. C’est donc un appareil indispensable pour moi qui aime créer mes propres mélanges de poudres d’épices et qui apprécie la saveur des épices fraîchement moulues. Ce moulin a également l’avantage d’être adapté à la réalisation de petites quantités de sauces, de poudres d’oléagineux ou encore de café moulu.
J’ai également adopté la cuillère peuseuse digitale de la marque Cristel (offerte par la marque). Pour moi qui pèse tout au gramme près, je suis contente d’être équipée d’une cuillère aussi précise que pratique pour mesurer des quantités allant de 0,1 à 300 grammes. C’est particulièrement utile pour la poudre à lever, le bicarbonate, les épices, etc., et tout autre ingrédient dont le surdosage ou le sous-dosage peuvent faire une différence notable dans une recette.
En plus des accessoires culinaires, j’ai reçu deux très beaux livres aussi dépaysants que gourmands pour continuer de nourrir mon inspiration en cuisine : Asie Veggie de Meera Sodha et Veggie Italie de Stéphanie Tresch-Medici (La Fée Stéphanie). Pour Asie Veggie, Meera Sodha (qui est l’une des créatrices culinaires qui m’inspire le plus personnellement) a travaillé avec et rencontré des créateurices culinaires spécialisés dans les cuisines d’Asie de l’Est et du Sud afin de proposer un éventail de recettes faisant honneur aux ingrédients, techniques et plats typiques de ces régions. Les recettes, riches en épices, en saveurs et en combinaisons uniques mettent vraiment l’eau à la bouche. Bien que j’achète rarement des livres de recettes végétariennes, celui-ci contient assez peu de produits laitiers/œufs et lorsque c’est le cas, il est possible de s’en passer ou bien de les remplacer. Dans un tout autre genre, Veggie Italie est un bel ouvrage dont les recettes, tout aussi alléchantes, mettent à l’honneur la cuisine du sud de l’Italie suivant le menu italien classique (antipasti, primi e secondi piatti, contorni e dolci). Les recettes se démarquent beaucoup de celles que l’on peut avoir l’habitude de retrouver dans les livres de cuisines italiennes. En effet, Stéphanie va bien au-delà des grands classiques pour nous faire découvrir la richesse culinaire de sa région d’adoption.


Après avoir enchaîné la lecture de romans auxquels j’ai trouvé peu d’intérêt, j’ai enchaîné les coups de cœur en tout genre : romans bien sûr (c’est le genre qui m’attire le plus en ce moment) mais aussi une bande-dessinée, un livre pratique et une revue.
- Romans Les sept sœurs, tomes 5 (La sœur de la lune) et 6 (La sœur du soleil) de Lucinda Riley – je vous ai déjà parlé de cette saga dont j’ai dévoré les 4 premiers tomes l’an dernier et qui, malgré un style auquel je n’accroche pas complètement, me happe et me divertit autant que j’en ai besoin, en particulier dans les périodes où je recherche des lectures faciles et dépaysantes. Le tomes 5 et 6 m’ont plu tout autant que les précédents et je suis toujours aussi impressionnée par l’originalité ainsi que la richesse contextuelle et historique de chaque récit. Je regrette toutefois que dans 5 des 6 premiers tomes, le bonheur du personnage principal réside en grande partie dans une histoire d’amour qui se trame au fil des pages. C’est un peu redondant et ça donne l’impression qu’il ne peut y avoir d’issue heureuse sans couple à la clé. (Je reconnaît toutefois que je ne suis pas du tout bon public pour les histoires d’amour de manière générale).
- Roman Wild de Cheryl Strayed – cela faisait bien longtemps que je n’avais pas lu de roman autobiographique et c’est avec beaucoup d’émotions que j’ai suivi les pas de Cheryl Strayed, partie randonner en solitaire sur le Pacific Crest Trail, aux USA. J’ai aimé son franc-parler lorsqu’elle se penche sur son passé et les événements qui l’ont menée à cette expédition et aussi sa capacité d’autodérision lorsqu’elle raconte les déboires d’une marche de 1 700 kilomètres à laquelle elle était pitoyablement préparée.
- Roman Em de Kim Thúy – immense coup de cœur pour ce roman où chaque mot porte le poids de la souffrance ou de l’amour, avec une intensité et une beauté indescriptibles. À travers différents personnages, l’autrice y raconte les horreurs de la guerre du Vietnam, mais aussi l’humanité de celleux qui l’ont traversée, de celleux qui l’on survécue, ou pas. Et pour ne rien gâcher, la couverture en relief est magnifique (en tout cas pour ce qui est de l’édition canadienne).
- BD Le féministe en 7 slogans et citations d’Anne-Charlotte Husson et Thomas Mahieu – tout est dans le titre ! Cette BD est un condensé très instructif des événements et personnages clefs qui ont marqué l’histoire des féminismes en France et au-delà. Loin d’être un résumé généraliste, on y découvre des détails essentiels pour mieux comprendre l’évolution des luttes pour les droits des femmes et des minorités à travers les années.
- Revue La déferlante – numéro 5 – cette 5 édition intitulée « Parler : les voix de l’émancipation » est passionnante. J’ai lu chaque article avec beaucoup d’intérêt et j’ai particulièrement apprécié l’échange entre Rokhaya Diallo et Adèle Haenel autour de leur engagement et de la radicalité, la chronique de Tal Madesta intitulée « Accepter que « femme » n’est pas mon chemin », l’analyse de l’expression « On ne peut plus rien dire », la BD sur le procès Sepur Zarco et le débat sur les liens entre les droits des femmes et ceux des enfants.
- Livre pratique Ma vie végétale de Marie Laforêt – ce nouveau livre de Marie Laforêt propose à la fois des conseils et des recettes pour un quotidien où le végétal est à l’honneur, aussi bien à travers la cuisine que l’entretien de la maison, la décoration et les moments de détente. C’est un livre riche en recettes et en astuces qui fleurent bon les plantes et la douceur.


Après n’avoir écouté quasiment aucun podcast en début d’année, je me suis bien rattrapée durant mon arrêt maladie et en particulier à l’hôpital où je dormais très peu, où je n’avais guère d’énergie pour lire, où j’appréciais de pouvoir me changer les idées et de m’isoler un peu dans un contexte peu reposant.
Méta de choc est l’une de mes dernières et plus belles découvertes en matière de podcasts. J’apprécie la profondeur des entretiens réalisés par Élisabeth Feytit qui nous invite à explorer nos pensées, croyances et conditionnements mentaux. J’ai d’abord écouté la série d’entretiens avec Grégoire Perra, ex-anthroposophe qui relate en détail son expérience au sein d’écoles Steiner (en tant qu’élève puis professeur) et du mouvement anthroposophique. Il s’agit-là d’un regard critique particulièrement bienvenue à l’heure où les modes d’éducations dits alternatifs ont le vent en poupe et où peu de personnes semblent connaître les fondements des écoles Steiner et leurs dérives sectaires (ainsi que l’ampleur du mouvement anthroposophique qui se trouve notamment derrière le label bio Demeter, la marque Weleda et la banque de la NEF). J’ai été tout aussi happée par la série d’entretiens avec Béatrice Kammerer, journaliste scientifique spécialiste de l’éducation, qui porte un regard critique sur les manquements et dérives de l’éducation dite positive ou encore bienveillante. Épisodes écoutés :
- Une vie en anthroposophie #5.1 – l’entrée en école Steiner
- Une vie en anthroposophie #5.2 – l’anthroposophie au quotidien
- Une vie en anthroposophie #5.3 – les fondements de la croyance
- Une vie en anthroposophie #5.4 – les premiers questionnements
- Une vie en anthroposophie #5.5 – la sortie du mouvement
- Éducation positive ? Vraiment ? #18.1 – l’éducation positive, qu’est-ce que c’est donc ?
- Éducation positive ? Vraiment ? #18.2 – enfant, qui es-tu ?
- Éducation positive ? Vraiment ? #18.3 – tous neurophiles !
- Éducation positive ? Vraiment ? #18.4 – confusion et bricolage
J’aime toujours autant ce podcast de Charlotte Bienaimé, tant pour le fond que pour la forme. Chaque épisode est extrêmement riche en témoignages uniques et en réflexions intimes et politiques qui nourrissent mon cheminement féministe. Épisodes écoutés :
- Le pouvoir des mères #23
- Femmes et violences (3/4)- Reprendre sa liberté #29
- Femmes et violences (4/4)- Que faire des hommes violents ? #30
- La vie des seins #32
- Allaite-moi si tu peux #33
- Les femmes contre-attaquent #34
Bien que je regrette parfois la superficialité ou le côté décousu de certains épisodes, je trouve les sujets abordés par Rokhaya Diallo et Grace Ly toujours aussi passionnants et j’aimerais vraiment trouver le temps de me plonger dans les archives de ce podcast pour écouter les épisodes moins récents. Épisodes écoutés :
Ce podcast de Pulandevii a pour but de donner de la visibilité à la communauté des sud-asiatiques de France. Il y a très peu d’épisodes mais, à travers sa newsletter hebdomadaire Troisième Œil, elle fait déjà un énorme travail de sensibilisation et d’information pour démystifier un tas de sujet en lien avec les communautés d’Asie du sud. Épisode écouté :

Contente de retrouver tes petits bonheurs Natasha, c’est toujours aussi agréable à lire ! Contente aussi de savoir que tu te portes mieux. J’avais aussi trouvé très intéressant le Méta de Choc sur l’éducation bienveillante et ça m’a donné envie d’en écouter d’autres. Bonne continuation à toi Natasha et belle journée,
Myriam
Bonjour Myriam,
Merci pour ton gentil message !
Je te souhaite également une belle journée 🙂
Bonjour Natasha,
Quel plaisir de te lire et de savoir que tu vas bien malgré la fatigue, les problèmes de santé. Merci pour tous ces partages.
Je te souhaite une bonne semaine.
Avec plaisir Christel ! J’espère que tu vas bien.
Aïe, aïe, aïe, quel hiver tu as traversé ! Ici, il a été plus tranquille, même si j’ai une très bonne amie qui a perdu son père du covid juste avant de fêter ses 50 ans. Du coup, la fête, bien qu’un peu douce-amère, s’est révélée très chaleureuse comme si ce deuil avait encore resserré les liens entre tous les participants.
Je me suis équipée d’un vrai couteau de cuisine qui coupe et tout comme pour toi, ça m’a changé la vie pour découper les endives, les poireaux et les oignons, une vraie révolution !
Je suis bien contente que Wild t’ait plu (mais c’était inévitable !) et tu devais être encore plus dans l’ambiance de l’avoir lu en anglais. Mais même en français, ça me laisse un souvenir très fort encore maintenant.
J’ai lu un livre étonnant, Une vie comme les autres de Hanya Yanagihara, un pavé de 1 kg. Il était exposé à la bibli sous le thème de New York, je ne m’attendais pas à ce que j’ai trouvé, mais l’histoire m’a littéralement happée. Attention, il est très dur et en même temps, je ne suis pas arrivée à m’en détacher pendant un mois (oui, il est long à lire !). L’autrice est très forte, elle arrive à nous plonger au cœur de la vie d’un homme d’une manière bouleversante.
Pacsman, de son côté, a acheté une liseuse. Je pense que c’est un bon investissement pour lui, il passe maintenant son temps à lire plein de choses très variées.
Ah oui, pour Noël, j’ai reçu un Fairphone ! J’espère que c’est aussi vert que possible, même si je ne suis pas convaincue à 100 % par toute leur démarche.
Je reviens sur tes podcasts où tu parles des écoles Steiner. Y a des dérives sectaires, c’est bien ça ? J’ai été amenée à travailler (il y a très très longtemps) pour une intervention musicale dans une école Steiner, ça m’a fait fuir à toutes jambes… Je vais me pencher sur ces podcasts, c’est un thème qui m’attire.
Merci de ces partages que j’apprécie toujours autant !
Bonjour Carole,
Quel plaisir de te lire !
Pendant un moment j’ai voulu remplacer mes couteaux de cuisine en pensant qu’ils étaient pourris, jusqu’à ce que je réalise qu’ils avaient juste besoin d’être aiguisés, haha ! Du coup, je redécouvre depuis quelques mois les joies de couper avec des couteaux qui font bien leur boulot et oui, ça change la vie !
J’espère que ton Fairphone te convient à l’usage. J’avais tenté l’expérience lorsque j’ai souhaité acquérir mon tout premier smartphone il y a 5 ans et je l’ai renvoyé au bout de quelques jours car la qualité n’était pas au RV (il devait certainement y avoir un défaut de fabrication). Je n’ai pas retenté l’expérience depuis, du coup j’achète plutôt des modèles de Smartphone reconditionnés sur Backmarket. C’est un bon compromis pour moi.
Si jamais tu as envie d’en parler, je serais curieuse de savoir ce qui t’a fait fuir lors de ton intervention dans cette école Steiner. Et pour celleux qui s’intéressent au sujet mais pas aux podcasts, cet article du Monde Diplomatique donne un (petit) aperçu des dérives de l’anthroposophie. Méta de Choc a également publié un livre suite au podcast : Une vie en anthroposophie – la face cachée des écoles Steiner-Waldorf.
Pour ma fuite de l’école Steiner, c’est simple, c’est que ça sonnait faux et creux. Et ça faisait vraiment secte ! En lisant l’article dont tu as mis le lien, ça m’est revenu, j’ai participé à une présentation d’eurythmie. C’était ridicule, affligeant et ça aurait pu être flippant si l’impact avait été très étendu (mais je crois qu’il l’est beaucoup en Suisse). Il y avait des gens en longue robe blanche qui tenaient des manches à balai et les déplaçaient vers le haaaauuuut, puis le baaaaaas, puis se les échangeaient en se les lançant (quand ils ne dégringolaient pas par terre à grand fracas). Il y avait Jehanne, grande prêtresse, qui tapait régulièrement sur un grand tambourin crevé d’un air très inspiré en débitant une lecture poético-lyrique sur Olaf Widersohn (nom approximatif). Avec une copine, on accompagnait une sorte de danse nébuleuse. Bref, je me suis prise d’un fou rire difficile à réprimer en pleine représentation. Ils avaient tous un air si sérieux. Niveau artistique : zéro. Y avait rien qui tenait debout. Et c’était y a presque 30 ans ! Ça m’a laissé un souvenir impérissable, ainsi qu’à ma copine… On en reparle encore avec émotion.
Merci pour ce partage Carole – ce que tu décris fait écho à l’expérience de Grégoire Perra qui parle justement de l’importance de ces rituels au quotidien et les croyances sous-jacentes qu’ils renforcent. Ce qui est terrible c’est que beaucoup des parents qui scolarisent leurs enfants dans les écoles Steiner-Waldorf n’ont absolument aucune idée de ce qui s’y passe concrètement et ne connaissent même pas les fondements sur lesquels repose ce mouvement. Rudolf Steiner, dont les textes à la base de la philosophie des ces écoles et du mouvement anthroposophique de manière plus générale était un homme profondément raciste, prônant la violence physique et morale en particulier envers les enfants et nombreux sont les anthroposophes qui ont soutenus les nazis… C’est un vaste sujet ! (Je n’y connaissais rien avant d’arriver en Allemagne où j’ai découvert ce mouvement puisqu’ici les écoles Steiner-Waldorf sont assez répandues ainsi que les « nounous Steiner-Waldorf » !).
Bonsoir Carole,
J’aimerai savoir ce qui ne vous convient pas dans la démarche de fairphone si cela ne vous dérange pas. La semaine dernière j’assistais à la conférence de Jérémie Pichon de la « Famille Zéro déchet » qui a aussi un fairphone et il en était très satisfait. Il le loue 20€ par mois à une boîte basée à Strasbourg, réparable. Cela fait 2 ans qu’il l’a et espère le garder 10 ans.
Avec plaisir, Christel. Je pense qu’ils ont fait des progrès depuis leur premier modèle, car j’en suis très satisfaite d’utilisation. Le seul truc qui me laisse dubitative, c’est que c’est réparable, certes, mais que l’obsolescence existe malgré tout à la même durée que les autres. Avant de passer au smartphone, j’avais un Samsung quasi increvable qui a duré 10 ans. Apparemment, c’est plus compliqué d’obtenir la même espérance de vie avec un smartphone. Mais ce qui m’a fait changer à Noël, c’est que mon ancien smartphone n’allait plus sur Internet. La batterie allait très bien (j’en ai pris grand soin). Ce problème est-il vraiment réparable ? J’ai un doute. On verra à l’usage.
L’autre chose qui me paraît un peu discutable, c’est qu’ils changent l’allure extérieure du téléphone entre deux modèles. Du coup, il faut racheter une coque différente, ça n’est pas très durable comme démarche…
J’espère avoir été claire dans mon propos !
Bonjour Carole,
Merci beaucoup pour votre réponse.
Bonjour Natasha , bien contente de ton retour et de savoir que tu te sens mieux moralement . A bientôt , c’est toujours un plaisir de te lire . Martine
Merci pour ce chaleureux message Martine !
Natasha, je suis contente de te lire confiante et forte malgré ces embûches hivernales. Merci beaucoup pour les indications de podcasts. Continue de bien te requinquer, et belle soirée magali
Bonsoir Magali,
Merci pour ton message !
Avec plaisir pour les podcasts ; moi qui n’étais pas du tout intéressée par ce format il y a à peine plus d’un an, je suis vraiment heureuse de m’être laissée tenter tant j’y puise de connaissances et de réflexions au fil des mes pauses déjeuner et de mes sessions de cuisine !
Bonjour Natasha,
je suis heureuse de savoir que tu vas mieux. Et j’espère que tu pourras profiter comme tu le souhaites du printemps qui arrive.
Ici l’hiver a été très studieux mais je prends aussi du temps pour moi et j’essaie de ne plus culpabiliser si j’ai des tâches en retard. Depuis ton e-book avec Mélanie sur la cuisine indienne, j’ai pris beaucoup de plaisir à dénicher des livres de cuisine sur ce thème et si possible écrits par des autrices (oui ce n’était que des femmes) originaires de ce pays. D’ailleurs on a aussi exploré d’autres cuisines asiatiques puisque mon mari a reçu le livre Japon, la tradition du végétal des éditions la plage et le livre Meera Sodha.
je me suis aussi impliquée dans ma vie de quartier en rejoignant un collectif voulant créer un jardin intergénérationnel et en co-organisant une vélorution en association avec le collectif Vélorution de ma ville. Les discussions sont riches et variées car on y parle écologie, social et inclusion avec toutes et tous des visions différents.
Le côté moins sympa c’est que j’ai quitté un groupe de conversation en LSF animé par une personne sourde après un gros clash avec une participante. Elle et moi n’avions pas les mêmes objectifs et j’ai eu beaucoup de peine à partir après mêtre fait agresser verbalement par cette personne. Le côté positif c’est que j’ai plutôt bien surmonter ce moment pas très rigolant alors qu’il y quelques mois je me serai effondrée.
Merci pour tous tes partages et je note quelques livres et quelques podcasts qui me font envie.
Bonjour Catherine,
Je suis heureuse de lire que le webzine de Mélanie auquel j’ai contribué t’a donné envie d’explorer les cuisines indiennes à travers le travail d’autres créatrices culinaires ! Et MERCI de prendre la peine de te tourner vers des personnes originaires des pays dont la cuisine t’intéresse. L’appropriation culturelle dans le domaine de la cuisine est une problématique qui me touche particulièrement et qui est de plus en plus répandue malheureusement via les blogs, livres et webzines. C’est un sujet que j’espère aborder en détail dans un article.
Le collectif que tu as rejoint semble offrir de belles opportunités pour rapprocher les habitant·es de ton quartier et mettre leurs idées et énergie au profit de projets engagés. J’aimerais beaucoup pouvoir rejoindre un collectif de ce type !
Je suis peinée de lire que tu as dû quitter ton groupe de conversation LSF… J’espère que cela ne t’empêchera pas d’y retourner plus tard ou d’en rejoindre un autre à l’avenir si cette activité te tient toujours à cœur.
Merci en tout cas d’avoir pris le temps de partager tes petits pas et bonheurs verts !
Natasha, je suis curieuse de comprendre ce qui te gêne dans le fait que des personnes dont ce n’est pas la culture s’approprient des recettes d’ailleurs ? Les meilleures baguettes que je mange sont issues de boulangeries maghrébines qui font les recettes traditionnelles françaises et qui proposent aussi quelques pâtisseries ou pains de leur pays. Je trouve ce mélange génial, justement. Et la meilleure tartiflette que j’ai jamais mangée était dans un resto où la cuisinière était mauricienne. Y a aussi une très bonne crêperie à Paris tenue par une Polonaise !
Merci de m’éclairer.
Je crois que pour répondre à ta question, il convient de définir ce qu’est l’appropriation culturelle : c’est un concept très complexe mais pour faire court, il s’agit de l’exploitation (d’objets, connaissances, pratiques, croyances, etc.) d’aspects culturels d’une minorité par des personnes et institutions issues de cultures dominantes. L’appropriation culturelle reproduit des schémas racistes et colonialistes puisqu’elle exploite le savoir et la culture de minorités (victimes de racistes et discriminations en tout genre) à des fins personnelles (acquisition de pouvoir symbolique) et économiques, sans que cette exploitation ne profite aux personnes issues de cette culture et, bien souvent, tout en renforçant certains stéréotypes et l’oppression de ces populations.
Ce qui me met hors de moi (c’est plus que de la gêne) c’est que des personnes sans lien direct avec la culture indienne se positionnent comme des expert·es et utilisent leurs connaissances (souvent approximatives) afin de gagner en popularité et en capital pendant que les personnes issues de ces cultures peinent à être pleinement intégrées et respectées dans la société française. Quand ma famille est arrivée en France dans les années 70 et qu’elle vendait des spécialités indiennes, on les regardait avec dédain, on on les fuyait comme le poison. Bien sûr les choses ont évolué aujourd’hui parce que manger « indien » c’est à la mode maintenant. En revanche, ce qui n’a pas changé ce sont les efforts faits pour intégrer les personnes issues de cette culture, leur permettre de valoriser et partager leurs savoirs et d’avoir la reconnaissance symbolique et économiques qui leur ai due.
Encore une fois, c’est un vaste sujet et je pense que pour comprendre la différence entre les exemples et l’appropriation culturelle, il faut un peu creuser le sujet. Voici quelques ressources si ça t’intéresse :
– Le podcast Kiffe ta race : https://www.binge.audio/podcast/kiffetarace/appropriation-culturelle-le-racisme-lair-de-rien
– La newsletter de Pulandevii : https://www.getrevue.co/profile/PulanDevii (les premiers numéros sont à ce sujet)
– Le livre L’appropriation culturelle de Rodney William
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de m’expliquer les choses. Effectivement, c’est un problème dont 1. je n’ai jamais vraiment entendu parler et 2. je n’avais absolument pas conscience. Je vais me pencher sur les ressources citées, car oui, ça m’intéresse grandement.
Mais je pense que la frontière est très difficile à délimiter, pourquoi une Occidentale ne pourrait-elle pas s’habiller en sari si elle trouve ça agréable à porter ? (Ou pratique, ou beau ou peu importe la raison). Pour parler de mon expérience personnelle, j’aime prendre certains aspects d’autres cultures à mon compte (me servir de baguettes pour attraper certains aliments, bien plus pratique que nos ustensiles occidentaux, faire un tajine dans un plat à tajine, cuisiner la pasta à l’italienne, etc.) Je fais même de l’appropriation culturelle régionale, je cuisine tout à l’huile d’olive, j’adore l’ail, je porte un ciré jaune. Mais peut-être que je n’exploite personne en faisant cela ? Je t’avoue que j’ai un peu du mal à situer le problème dans son contexte. Comme tu dis, c’est complexe et en m’informant sur le sujet, je vais, j’espère, mieux le cerner.
Et sinon, tu écris : » on les fuyait comme le poison ». Je n’avais jamais entendu cette expression, je suis plus habituée à fuir comme la peste. Mais elle m’a bien plu !
Pour répondre à ta question « Pourquoi une Occidentale ne pourrait-elle pas s’habiller en sari si elle trouve ça agréable à porter ? », tout dépend du contexte, des conditions dans lesquelles ce sari a été acquis, des raisons qui la pousse à porter ce vêtement-là précisément plutôt qu’un autre. Je ne suis pas là pour dire qui peut, qui ne peut pas mais il faut bien reconnaître que c’est un privilège pour les personnes blanches de se sentir libres de pouvoir porter un sari par goût et par confort et je me demande si elles sont conscientes de cela ?
Lorsqu’elles mettent des saris, les personnes blanches reçoivent généralement des compliments alors que nous, personnes d’origine indienne qui portons ce type de vêtement dans l’espace public français pouvons être victimes de moqueries, de regards désapprobateurs, voire dégradants. J’en ai fait l’expérience et je ne suis pas la seule, que ce soit à l’école, dans le contexte professionnel ou social – le racisme est partout est les raisons de rabaisser les personnes racisées sont nombreuses, surtout quand celles-ci « sautent aux yeux ».
Je suis abonnée à la newsletter de « La dose » où chaque semaine un·e experte répond à une question posée par un·e lecteur·rice. Dernièrement, la question posée était la suivante : « Peut-on se faire tatouer ganesh ? ». Une question qui touche directement à l’appropriation culturelle et à laquelle la journaliste qui y répond rétorque très justement : « La question se poserait mieux en ces termes : “Veut-on se faire tatouer Ganesh ?”. Elle invite à réfléchir aux raisons qui poussent des occidentalaux blanc·hes à s’approprier des éléments culturels de minorités et à se sentir libres de jouir de leurs privilèges alors que les personnes directement issues de ces cultures sont marginalisées et discriminées – et que les personnes qui profitent de leur culture ne font rien pour les soutenir.
Pour finir, j’avais parlé de l’appropriation culturelle à l’occasion d’Halloween où nombre de tenues traditionnelles sont utilisées comme déguisements – c’est pas le sujet de ta question, mais comme c’est lié, je me dis que ça peut peut-être t’intéresser : https://www.instagram.com/p/CV5V02OsoJX/
Bonsoir Natasha,
Je me permets de m’immiscer dans votre discussion. Lors de carnaval dans des crèches où j’ai travaillé certains enfants venaient avec des habits traditionnels de leurs pays, Afrique en général. Malheureusement pas sensibilisée à ces sujets je n’y voyais rien à redire.
Bonjour Christel,
Ton commentaire m’a fait beaucoup réfléchir.
Moi aussi, enfant, je mettais un sari ou un panjabi pour le carnaval… C’est triste de réaliser que je pouvais me sentir à l’aise dans une tenue traditionnelle indienne lorsqu’elle faisait office de déguisement, renforçant ainsi l’idée selon laquelle ces tenues sont hors-normes (bien sûr que dans certains contextes elles le sont, mais en réalité, pour une grande partie de la population indienne, ce sont des tenues du quotidien, comme peuvent l’être les jeans et les T-shirt en Occident). Bien entendu, je me sens légitime pour porter ce genre de tenue en toutes circonstances mais avec le recul, le fait de la mettre dans le contexte du carnaval soulève quelques questions et en dit long sur la manière dont j’ai pu internaliser le regard d’autrui sur un élément de ma culture.
Merci pour ta remarque qui a réellement enrichi ma réflexion et permis une prise de conscience importante !
Bonjour Natasha,
Ce sujet m’a renvoyé vers l’alimentation où la semoule est utilisée pour des jeux de transvasements dont certaines familles ont refusé que leurs enfants soient photographiés entrain d’y jouer. Un aliment qui sert de nourriture à des millions de gens et qui ici sert à jouer. Ce n’est pas le sujet mais il y a beaucoup de choses à revoir et pour lesquelles j’ai toujours cautionnée sans y voir de problème. Merci d’ aborder ces sujets et de me faire réfléchir.
Passe une bonne semaine.
À moi de répondre à ta question (j’imagine que tu te doutes de la réponse) : Non, les personnes blanches n’ont absolument pas conscience du privilège de pouvoir porter un sari quand elles veulent, où elles veulent. Vu que ça me concerne absolument (même si je n’ai jamais porté de sari de ma vie !), j’ai essayé de réfléchir au pourquoi de la chose de mon point de vue.
La première explication qui me vient à l’idée, c’est qu’on ne se rend pas compte de tout ce que tu décris (les moqueries, les regards désapprobateurs) et qu’on n’est pas confronté au racisme directement. On sait que ça existe, on sait éventuellement quelles formes ça prend, mais on n’est pas au cœur du racisme de la même façon que les personnes racisées (tu vois, j’utilise ce terme maintenant que tu m’as expliqué pourquoi c’était celui qui correspondait le mieux).
Je pense aussi que le fait de vivre à Paris, si ça n’exclut pas le racisme, permet un regard plus ouvert sur les personnes différentes culturellement. On croise tellement de cultures variées sur un même trottoir que les Indiennes en sari ont toujours plus déclenché de l’admiration que du mépris de ma part. Quant à la ville où j’habite, ce n’est pas rare de voir des personnes en gandoura, mais ça n’a rien d’exotique, c’est normal.
Alors, bien sûr, ça n’est pas pour ça qu’on peut faire de l’appropriation culturelle, mais j’explique juste que les personnes blanches le font sans le savoir et sans le vouloir, car on n’a pas conscience de tout ça. C’est aussi la raison de mon intérêt pour ce vaste sujet, il faut que les Occidentaux prennent conscience et donc, on se doit de se renseigner. On ne pourra plus dire, je ne savais pas…
Quant à se déguiser spécifiquement pour Halloween en tenue traditionnelle, je ne connaissais pas non plus cet usage. Je pensais que c’était juste des monstres, des fantômes, des zombies et des sorcières, enfin, des trucs qui font peur.
Merci pour ce partage! Le gâteau est magnifique, il a l’air delicieux!
Avec plaisir Anaïs ! À défaut d’avoir régalé notre petit bout, ce gâteau nous a beaucoup plu à nous les grand·es !
Bonjour
Merci pour ce nouvel article, toujours aussi inspirant !
Beaucoup de nouveaux petits et grands bonheurs à vous!
Avec plaisir Gina 🙂
Haha, les enfants sont des ingrats (mais je la comprends, les marbrés c’est tellement bon).
Je prends note de la newsletter Troisième Oeil et du podcast Meta de choc (je viens d’ajouter plein d’épisodes à ma déjà bien longue playlist sur Podcast Addict 🙂 )
Je suis contente de te relire par ici et de voir que tu vas mieux malgré un contexte pas aidant!
Prends soin de toi,
Linda
Oh oui j’adore les marbrés aussi !
J’espère que ces podcasts te plairont.
Je te souhaite une belle journée Linda !
Comment ai-je pu oublier l’un des meilleurs bonheurs verts du moment ? Peut-être parce que c’était au printemps ! Pour mon anniversaire, j’ai reçu un appareil-photo compact, mais pas n’importe lequel ! Celui de Pacsman qui était en déshérence depuis 8 ans, car il avait une poussière dans l’objectif. Il avait cherché à le faire réparer, et bien sûr, on lui avait rétorqué que c’était pas possible, tout ça tout ça. On a acheté un reflex depuis quelques années, c’est super, mais parfois encombrant et lourd. Je voulais donc revenir à un appareil léger qui pourrait me servir en dépannage. J’avais donné le mien à la choupette entre-temps, je me voyais mal lui reprendre (ce que j’ai fait occasionnellement, mais c’était pas très pratique). Donc, Pacsman s’est démené, a farfouillé sur le net, a suivi plein de tutos et le résultat : son appareil comme neuf qu’il m’a offert. J’ai adoré la démarche autant que le cadeau !
Je te souhaite de pouvoir immortaliser de beaux moments et de jolies choses avec ton nouvel appareil photo ! J’avais oublié que tu fêtais ton anniversaire au début du printemps toi aussi 🙂 De mon côté j’ai surtout reçu des livres, j’étais aussi ravie ! Je partagerai tout ça dans la prochaine édition de « Mes petits pas… ».
Quelle joie de retrouver cette rubrique que je savoure à chaque fois ! J’ai beaucoup entendu parler de Méta de choc, je vais essayer de m’y mettre bientôt, et après avoir vu la revue La Déferlante sur quelques réseaux, dont le tien, je l’ai commandée et j’ai hâte de m’y plonger 🙂
Mes petits pas et bonheurs hivernaux un peu en vrac :
– Savourer mes plats congelés pour mon post-partum, ça m’a sauvée de nombreuses fois.
– La vod sur le sommeil et une conférence en replay sur les siestes de Fée Dodo (découverte grâce à toi ! Je n’ai pas encore saisi l’occasion de te remercier pour cela, mais vraiment merci Natasha) qui m’a permis d’accompagner au mieux notre dernier enfant qui avait déjà 5 semaines. Tout n’est pas parfait mais les avancées ont été grandes ces derniers mois.
– Renouer encore plus avec l’écriture.
– Lire de nombreux magazines hyper intéressants (Sorore, Le quatrième trimestre, Sœurs notamment).
– Lire de la poésie.
– Pratiquer un peu le yoga postnatal.
– Le podcast Cerno, une pépite !
Je te souhaite un bon rétablissement et beaucoup de bonheurs verts et fleuris pour ce printemps.
Bienvenue à ton petit bout Pauline !
J’espère que ton bébé et toi allez bien 🙂
Je suis contente de savoir que les ressources de Fée Dodo te sont utiles – j’aurais tellement aimé y avoir eu accès durant ma grossesse ou dès la naissance de notre enfant.
Je te souhaite un printemps plein de douceurs !
Merci beaucoup ! Nous allons bien 🙂
Les ressources de Fée Dodo sont vraiment passionnantes (et essentielles) et j’aurais aimé avoir ce type d’information pour notre aînée aussi, dont j’ai vu le sommeil sous un jour nouveau après !
Bonjour Natasha,
Je viens de découvrir un podcast très intéressant « Vénus s’épilait-elle la chatte? de Julie Beauzac. Podcast féminin et indépendant qui traite de l’histoire des arts et a pour objectif de déconstruire l’histoire de l’art occidental d’un point de vue féministe et inclusive. Je ne sais pas si tu connais. J’ai débuté par celui sur Picasso. Il faut être et l’auteure le précise elle même qu’il faut être dans de bonne conditions pour écouter cet épisode.
Bonjour Christel,
Merci pour cette recommandation. J’ai ajouté ce podcast à mon appli ; je n’y connais rien en art, ce sera donc peut-être pour moi un moyen d’explorer ce vaste sujet !
Coucou Natasha!
Je prends enfin le temps de réagir à ton article et j’en ai profité pour lire avec intérêt les commentaires sur l’appropriation culturelle… vaste sujet qui m’intéresse beaucoup et je suis de plus en plus effarée de découvrir le niveau d’inconscience de tant de personnes blanches (je m’inclus dedans)…
Concernant la pédagogie Steiner, je m’étais acheté un livre sur le sujet pour l’IEF et, alors que j’y étais assez réticente, nous avons été très surpris de constater que cette approche parlait beaucoup à Pitchou -son papa et moi sommes du genre « hyperrationnels » donc l’idée de réveiller le matin le lutin du jour nous semblait totalement farfelue mais nous avons bien dû constater que Pitchou y était hyper réceptif du coup j’ai décidé de n’en garder que certains aspects, notamment ceux des rituels en lien avec les cycles de la nature.
De mon côté, ce début d’année (qui semble déjà loin mais heureusement, je note les meilleurs moments du mois dans my365 😉
– je suis tombée par hasard des chansons de Barbara que je ne connaissais pas encore et je les écoute en boucle depuis (c’est tellement plaisant de découvrir des chansons d’un.e artiste quand on pensait toutes les connaître!);
– j’ai recu plusieurs visites d’amitiés chiliennes qui ont égayé notre été et grâce à qui nous avons notamment découvert le jeu de société Catan qui a beaucoup plu à Pitchou donc je nous ai offert la version cartes et je dois dire que je découvre le plaisir des « jeux de table » (comme dit Pitchou) -moi qui peinais tant à jouer avec lui lorsqu’il était plus petit, c’est un soulagement que de pouvoir partager des moments de qualité et de détente avec lui tout en prenant un réel plaisir à l’activité;
– j’ai partagé des moments de qualité avec plusieurs personnes devenues plus proches depuis lors;
– j’ai recu un colis d’une amie canadienne qui m’est très chère ainsi qu’un colis d’une amie australienne et d’autres de ma famille, c’est toujours extrêmement réconfortant pour moi -même si pas du tout écolo;
– j’ai fait plusieurs promenades au bord du lac à l’aube, lors desquelles j’ai pu observer la nature s’éveiller, c’était très beau.
Au plaisir!
Delphine
Merci pour tes partages Delphine !
J’aime beaucoup Catan également 🙂