Mauvaises odeurs, blanchiment du coton au chlore, présence de gels à base de polymères, déchets plastique, etc… Voilà quelques-unes des raisons qui m’ont poussée à abandonner les tampons et serviettes jetables il y a tout juste 6 ans. Depuis, j’ai testé toutes les alternatives plus saines et écologiques à ma portée : les serviettes hygiéniques lavables, la coupe menstruelle, le flux instinctif libre et les culottes menstruelles. Pendant les années qui ont précédé ma grossesse, j’étais une adepte du flux instinctif libre (FIL) et j’utilisais ponctuellement des culottes menstruelles. Suite à mon accouchement en février dernier, les culottes menstruelles de la marque FEMPO sont devenues ma protection hygiénique principale, d’abord pour les lochies puis pour le retour de couches. Dans cet article, je vous propose de découvrir les avantages et les inconvénients des culottes menstruelles, mon expérience avec celles de la marque FEMPO ainsi que mes conseils pour celleux qui aimeraient tester ce type de protection.
POURQUOI JE NE PRATIQUE PLUS LE FIL ?
Avant toute chose, certain·es d’entre vous se demandent peut-être pourquoi j’utilise des culottes menstruelles alors que le FIL me convenait parfaitement ces trois dernières années ? Comme je l’expliquais dans mon article à ce sujet, le FIL requiert un minimum d’énergie et de disponibilité mentale – deux éléments dont je dispose très rarement depuis le début de mon congé parental. La fatigue mentale et physique dont je souffre quotidiennement depuis plus de huit mois ont rendu impossible quelconque connexion à mon corps et à mes besoins les plus subtiles. Alors qu’avant je pressentais l’arrivée de mes règles et ressentais le moindre écoulement, mes menstruations me prennent désormais par surprise et mes culottes se remplissent de sang sans que je ne m’en aperçoive ! Je compte néanmoins retenter le FIL lorsque je me sentirai moins fatiguée et plus disponible. En attendant, les culottes menstruelles m’offrent une protection pratique, efficace et confortable.
LES CULOTTES MENSTRUELLES
QU’EST-CE QUE C’EST ?
Pour celleux qui ne connaissent pas, les culottes menstruelles sont des protections hygiéniques lavables et donc réutilisables sous forme de… culotte ! De prime abord, il s’agit de sous-vêtements classiques puisqu’elles se présentent et s’enfilent comme n’importe quelle autre culotte. Leur différence se situe au niveau de l’entrejambe où la superposition de tissus absorbants, aspirants, et imperméables permet d’absorber le sang, de limiter la sensation d’humidité et d’éviter les fuites.
AVANTAGES DES CULOTTES MENSTRUELLES
Les culottes menstruelles offrent de nombreux avantages d’un point de vue écologique et pratique :
- Il s’agit de protections réutilisables nous permettant ainsi d’éviter de nombreux déchets.
- Suivant leur composition, elles ne présentent aucun risque pour la santé. Seules les nanoparticules d’argent entrant dans la composition du tissu absorbant des culottes d’une marque américaine font débat à cause de leur risque de toxicité et leurs effets polluants.
- Elles s’enfilent comme des culottes classiques.
- Elles font à la fois office de sous-vêtement et de protection.
- Il s’agit d’une protection discrète – on ne voit ou ne sent pas vraiment de différence par rapport à une culotte classique.
- Elles sont généralement conçues pour pouvoir être portée jusqu’à 12 heures, nous évitant ainsi de devoir changer de protection en cours de journée.
- Il existe des modèles conçus pour les flux menstruels très abondants.
- Si besoin, les culottes menstruelles peuvent également s’utiliser en combinaison avec d’autres systèmes de protection – serviette lavable, coupe menstruelle ou flux instinctif libre.
- Les culottes de qualité et bien entretenues peuvent servir plusieurs années.
- Sur le long terme, elles sont plus économiques que les protections jetables.
- Il existe des culottes menstruelles de différentes tailles, couleurs, styles et niveaux d’absorption.
INCONVÉNIENTS DES CULOTTES MENSTRUELLES
Il faut néanmoins reconnaître que ce système de protection n’est pas sans inconvénient :
- Leur coût est assez élevé – il faut compter au moins une trentaine d’euros par pièce.
- Tout comme pour les serviettes lavables, leur entretien demande un minimum de temps et d’organisation : il faut les faire tremper dans de l’eau tiède pour les détacher avant de les laver à l’eau chaude.
- Il n’existe que des culottes menstruelles de tailles « standard » (je pense notamment aux enfants/adolescent·es ou même les adultes ayant un petit gabarit ainsi qu’aux personnes de grandes tailles).
- Les culottes menstruelles que j’ai pu voir jusqu’à présent suivent globalement les codes de la lingerie dite « féminine » ; il n’y en a donc pas encore pour tous les goûts.
- Les culottes menstruelles sont composées de fibres importées (coton, bambou, etc.) ainsi que de fibres synthétiques (polyester, PUL, Lycra, etc.).
- Les culottes menstruelles sont – à ma connaissance – uniquement vendues en ligne.
ZOOM SUR LA MARQUE FEMPO
Si les culottes menstruelles étaient disponibles dès le début des années 2010 Outre-Atlantique, ce n’est qu’en 2017 que les premières culottes menstruelles françaises ont vu le jour, grâce à FEMPO ! Cette marque a été lancée par Claudette et Fanny, deux amies ayant pris conscience de la nocivité des tampons et serviettes jetables suite au visionnage d’un documentaire. Elles ont alors décidé de se lancer dans la réalisation de plusieurs prototypes de culottes menstruelles et ce n’est qu’après les avoir faits tester à quelques milliers de personnes qu’elles ont commercialisé leurs tout premiers modèles il y a 2 ans.
LES MODÈLES
FEMPO propose actuellement 3 modèles de culottes menstruelles :
- La culotte disponible en 4 coloris, de la taille 34 à la taille 48
- La hipster disponible en 4 coloris, de la taille 34 à la taille 48
- La Power ++ (pour flux abondants) disponible en noir, de la taille 34 à la taille 48
LA COMPOSITION
Tous les modèles sont composés de 4 tissus différents :
- La première épaisseur, qui est au contact de la peau et des muqueuses, est une doublure en coton dont les propriétés aspirantes permettent d’éviter toute sensation d’humidité.
- L’épaisseur suivante, qui se trouve à l’intérieur de la culotte, est composée de bambou, un matériau reconnu pour ses propriétés absorbantes, antibactériennes et anti-odeurs.
- La troisième épaisseur, constituée de polyester et de PUL, joue un rôle imperméabilisant et respirant.
- Enfin, la partie extérieure de la culotte est en Lycra™
Bon à savoir : tous les tissus sont fabriqués par des tisserand·es basés en France et en Italie et sont certifiés OEKO-TEX® | STANDARD 100. Quant aux culottes, elles sont confectionnées dans des ateliers situés en France et en Tunisie.
LES ENGAGEMENTS DE LA MARQUE
FEMPO propose des produits réalisés à partir de fibres choisies pour leur qualité et leur confort. Celles-ci sont tissées puis assemblés dans des ateliers conformes aux exigences de FEMPO (salaire décent, ateliers confortables, matériel sécuritaire, etc.) et que l’équipe a pris le temps de visiter avant de leur confier la fabrication de leurs tissus et produits. Enfin, la marque ayant à cœur de rendre la culotte accessible au plus grand nombre, elle s’efforce de proposer un produit à un prix juste sans pour autant compromettre sur l’éthique et la qualité.
MON EXPÉRIENCE
J’ai pu tester deux des modèles de la marque FEMPO – la Hipster et la Power ++ – et, comme je vous le disais en introduction je les ai utilisées aussi bien pour les saignements post-partum que pour les règles (qui sont réapparues 2 mois après mon accouchement L !). Mon retour d’expérience se base donc sur quelques semaines d’utilisation en post-partum et 7 cycles menstruels.
POST-PARTUM
Ayant subi une césarienne, j’ai dû attendre que l’incision soit cicatrisée avant de pouvoir porter autre chose que des culottes et des serviettes jetables géantes suffisamment hautes pour absorber les saignements de ma cicatrice. Une fois la cicatrice complètement refermée, soit au bout de deux semaines, j’ai d’abord adopté le combo culottes menstruelles + serviettes lavables avant de pouvoir utiliser les culottes seules. Les lochies étant trop importants les premiers temps, je commençais la journée avec une culotte menstruelle superposée d’une serviette lavable que j’enlevais en milieu de journée. La nuit, j’utilisais généralement les deux. Puis au bout de quelques jours, j’ai pu utiliser les culottes menstruelles seules jusqu’à 12 heures.
MENSTRUATIONS
Depuis le mois d’avril, ces culottes sont ma seule protection menstruelle. J’utilise la Power ++ le jour où les saignements sont les plus abondants et la Hipster le reste du temps. Je change de culotte chaque matin et chaque soir, soit toutes les 12 heures environ, ce qui correspond au temps maximal d’absorption indiqué par FEMPO.
ENTRETIEN
L’entretien des culottes menstruelles est similaire à celui des serviettes lavables. Voici comment je procède personnellement :
- Je mets ma culotte à tremper dans de l’eau tiède dès que je la retire.
- Au bout d’une heure (ou plus), je frotte le tissu au niveau des tâches afin d’éliminer celles-ci.
- Je rince ensuite la culotte jusqu’à ce que l’eau soit claire.
- Si je n’ai pas l’intention de faire une machine dans la foulée, je laisse la culotte sécher à l’air libre en attendant la prochaine lessive.
- Je lave mes culottes menstruelles avec le reste de mon linge (à 30 degrés) ou bien avec les couches lavables de notre bébé (à 40 degrés).
- Dans le cas où je ne peux pas attendre la prochaine machine, je les lave à la main et à l’eau savonneuse après les avoir fait tremper.
MON AVIS SUR FEMPO
J’ai adopté les culottes FEMPO sans souci dès mon premier essai et je les trouve toujours aussi confortables et efficaces après plusieurs mois d’utilisation.
J’AIME PARTICULIÈREMENT
- La sobriété des culottes – c’est très personnel mais je n’ai jamais aimé la lingerie délicate, imprimé, colorée, etc. Toutes mes culottes sont en coton noir, sans dentelle ni détail particulier.
- La qualité du tissu – j’ai déjà frotté et lavé mes culottes un bon nombre de fois depuis mars dernier et les tissus apparents sont toujours comme neufs.
- La faible épaisseur de la partie absorbante – celle-ci faisant à peine 2 millimètres, j’ai vraiment la sensation de porter une culotte classique pendant mes règles.
- Les modèles des photos – il ne s’agit clairement pas de mannequins répondant aux standards de « beauté » habituels mais de personnes de morphologies différentes et dont les photos ne sont pas retouchées. Il serait tout de même chouette de voir des modèles de morphologies plus variées.
CE QUI POURRAIT ÊTRE AMÉLIORÉ
- La composition des culottes – ce serait vraiment chouette de remplacer le coton conventionnel par du coton bio, ou, mieux encore, de voir s’il est possible d’utiliser des fibres plus locales tels le lin ou le chanvre. Le coût ne serait bien évidemment pas le même et pour l’heure, FEMPO a surtout à cœur de rendre ses produits accessibles au plus grand nombre (ce qui n’est déjà pas évident compte tenu du coût de production d’une culotte de qualité non-bio).
- Les certifications éthiques – même si je fais bien évidemment confiance à FEMPO, je suis personnellement toujours rassurée de savoir que les marques garantissant des conditions de production équitables sont certifiées par des organismes fiables et indépendants.
- L’inclusion des hommes trans et des personnes non-binaires dans le message de FEMPO – FEMPO – dont le nom est une contraction des mots « Femme » et « Empowerment » – s’adresse exclusivement aux femmes, ce qui est le cas de toutes les marques de protections menstruelles que je connais. Si vous me suivez depuis un moment, vous savez combien il me semble important d’inclure les hommes trans et les personnes non-binaires parmi les utilisateur·rices des protections menstruelles puisque certain·es d’entre eux ont également leurs règles. J’ai donc fait part de ma remarque à FEMPO qui m’a dit l’avoir bien prise en compte.
QUELQUES CONSEILS POUR PASSER AUX CULOTTES MENSTRUELLES
Enfin, si vous avez envie de tester les culottes menstruelles, voici quelques conseils pour vous lancer dans l’aventure.
- Choisissez une forme que vous avez l’habitude de porter afin d’être le plus à l’aise possible.
- Choisissez votre taille habituelle ou, si vous hésitez entre deux tailles, optez pour la taille au-dessus.
- Commandez une seule culotte pour commencer afin de vous assurer que le style et la taille ainsi que ce mode de protection vous conviennent.
- Un minimum de 3 culottes me semble indispensable pour tenir tout un cycle, à condition de les laver (à la main ou en machine) au fur et à mesure qu’on les utilise – soit matin et soir – afin d’avoir des culottes propres et sèches pour le lendemain. Pour plus de confort et si l’on ne peut pas laver ses culottes quotidiennement, il me semble préférable d’en avoir au moins 5 ou 6. Sachez également qu’en fonction des températures et du niveau d’absorption de la culotte, certaines peuvent mettre plus d’une nuit à sécher.
- Choisissez une diversité de modèles selon votre flux. Personnellement, il me faut 2 culottes pour flux abondant que je porte les jours où mes pertes sont les plus importantes et des culottes pour flux normal le reste du temps.
Vous pouvez bénéficier d’une réduction de 10 % sur votre première commande chez FEMPO grâce au code (non affilié) ECHOSVERTS.
Pour aller plus loin :
- Le site de FEMPO
- Leur compte Instagram
- Leur page Facebook
- Tous mes articles au sujet des protections hygiéniques.
Merci pour ce retour super détaillé !
Pour l’instant la cup me va en journée, mais ça a l’air d’être super pour la nuit déjà… Et ça semble absorber plus longtemps et davantage que les serviettes lavables. Quand j’aurais usé mes protections actuelles je passerais peut-être à ça progressivement.
Quand au FIL c’est un mystère pour moi… Je ne sens les écoulements qu’une fois qu’ils sont vraiment entrain de sortir, je suis fascinée de savoir que des femmes arrivent à anticiper autant. Peut-être que je tenterais le coup un week-end.. !
Je t’en prie Irène ! C’est une bonne idée de tenter le FIL un week-end ; en tout cas c’est sûr qu’il vaut mieux être assez disponible les premières fois – d’après mon expérience en tout cas !
Merci Natasha pour ce superbe article sur les culottes Fempo !
Je les utilise depuis le début, d’abord une pour essayer, puis une autre dans la taille supérieure, puis 2 autres pour être plus tranquille et finalement quand les shortys sont sortis, j’en ai pris 2, ce qui me fait 6 culottes en tout et pour moi, c’est le chiffre qui va bien, surtout en ce moment où les températures baissent mais où on n’a pas encore mis le chauffage dans la maison.
Je les change matin et soir, je les lave à la main tout de suite et une fois mon cycle fini, je les lave toutes en machine.
Pour moi, ces culottes ont été une révélation, le Graal de la protection comme j’aime dire 😉
J’avais un peu tout essayé, je ne me suis jamais faite à la coupe menstruelle (je la sentais, ça fuyait un peu… je devais sûrement mal la mettre), les serviettes lavables m’avaient bien plues mais sont quand même plus épaisses que les culottes lavables et doivent être changées plus souvent.
Bref, ces culottes, je les adore !
Merci pour ton retour d’expérience sur ces culottes – j’ai l’impression qu’après avoir tout testé, beaucoup de personnes gardent une préférence pour les culottes. Il faut dire que c’est tellement pratique… dommage que cela ne soit pas accessible à tous les budgets.
Merci Natasha pour ton retour tout en transparence ! Je n’ai pas encore eu de retour de couches de mon côté (je touche du bois pour que ça dure encore un moment !) mais je suis intriguée par ce concept de culotte menstruelle. Même si les serviettes lavables me conviennent depuis 5-6 ans (jamais voulu utiliser la cup), je les ai déjà trouvées inconfortables quand je reste assise longtemps ou sur la selle du vélo, le tissu étant un peu rigidifié au fil des lavages. Mais bon, ce n’est qu’un inconfort léger.
Et dans ton texte, je découvre un pan de l’histoire de ton accouchement: j’ai envie de t’envoyer beaucoup d’amour car je n’ose imaginer comme ça a dû être difficile et douloureux (physiquement et psychologiquement) de devoir tracer une croix sur le projet d’accouchement initial pour ta santé et/ou celle du bébé =/ j’espère que le temps ôtera un peu de son amertume à ce souvenir-là.
Je trouve aussi fantastique ta démarche de sensibilisation au sujet des personnes non-binaires et des hommes transgenres. Même si je partage le phénomène physiologique, leur réalité m’échappe totalement. Ce n’est finalement que cet été, quand un des amis de mon mari est devenu une amiE à notre grande surprise, qu’on a pu doucement prendre conscience des difficultés à devoir gérer sexe biologique et genre social. Je me pose d’ailleurs beaucoup de questions là-dessus avec Eowyn: à 20 mois, elle commence à discerner hommes et femmes selon certains critères mais qui restent encore un peu flous à mes yeux. Je me demande à quel degré,quand je lui montre des personnes, indiquer que c’est un homme ou une femme est pertinent… Si quelqu’un passant par ici a des ressources autour du genre et de la petite enfance, je suis preneuse ! 🙂
Belle après-midi chez toi et courage face à la fatigue: un enfant, ça a beau être merveilleux, c’est aussi épuisant …
Comme toi, j’avais trouvé les serviettes lavables inconfortables dans certaines situations (en particulier lorsque je bougeais beaucoup) – c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je les ai laissées tomber au bout d’un (ou 2?) cycles d’essai.
Merci pour tes réflexions autour de la sensibilisation des enfants aux concepts de sexe et de genre. Je ne connais pas de ressources adapté à un jeune public à ce sujet mais peut-être que des lecteur·rices passant par là auront des recommandations à nous faire !
Merci pour ton partage honnête sur ce type de protections, j’en utilise aussi de la même marque depuis quelques temps et je suis globalement satisfaite, même si la Power++ ne suffit pas pour moi les jours les plus abondants. Je retiens l’astuce avec la serviette lavable en plus, je n’y avais pas du tout pensé, cela pourrait me servir !
Pour info, j’ai vu que les culottes de la marque américains THINX sont disponibles chez Mademoiselle bio, il y en a pas partout mais cela fait déjà un point de vente physique.
Bonne journée 🙂
Je t’en prie ! Merci pour ton retour d’expérience et l’info :-).
Bonsoir Natasha,
j’utilise également les culottes menstruelles (avec la cup en complément les premiers jours) depuis quelques mois. Et je les ai découvertes chez Fempo également ! J’en suis ravie, elles remplissent complètement leur fonction.
Par contre, je les fais tremper dans de l’eau à température froide/ambiante, afin d’éviter au sang de coaguler. Eau à laquelle j’ajoute une cuillère à café de percarbonate de soude, qui est un détachant naturel.
Belle soirée 🙂
Bonjour Elodie,
L’eau froide a tendance à incruster les tâches, d’où l’intérêt d’utiliser de l’eau tiède (ou à température ambiante) – et non chaude bien sûr puisque le sang coagulerait. Merci pour l’astuce permettant de faciliter le détachement.
bonjour ! je connais un magasin à côté de Lyon qui vend des culottes menstruelles, mais je ne sais pas quelle marque …
Perso, je suis 100% adepte de ma coupe mais je vais sûrement un jour acheter une culotte menstruelle, pour tester le concept en prévision de l’adolescence de ma fille. (j’ai juste peur que la forme de la culotte ne me convienne pas, puisqu’on ne peut pas essayer avant d’acheter)
Merci !!! (et bon courage pour la fatigue … )
Merci pour l’info ! Et je trouve cela tellement chouette de savoir que ta fille pourra découvrir dès ses premières règles d’autres protections que les tampons et les serviettes jetables grâce à toi !
J’utilise les culottes menstruelles Thinx depuis plusieurs années, je les ai achetées alors que Fempo n’était qu’en phase de test avec ses produits et j’ai voulu choisir une marque plus établie pour éviter les couacs (vu le prix…). Je les utilise soit seules, soit en complément de ma cup. Pour toutes ces marques de culottes menstruelles je regrette un certain manque d’honnêteté ou alors de recherche quant à l’absorption des flux très très abondants. Maintenant je suis sous contraception hormonale donc mon flux est vraiment réduit, mais auparavant je faisais de véritables hémorragies certains jours de mon cycle. Quand je vois les publicités pour les culottes même les plus absorbantes je SAIS qu’elles ne conviendraient pas à ces périodes de flux hémorragique. L’équivalent de 4-6 ou même 8 tampons ne couvre pas du tout les besoins des flux hémorragiques dûs à l’endométriose, au SOPK ou à d’autres conditions physiques. Et ça m’embête que les marques disent dans leur com et leur FAQ que c’est tout à fait suffisant pour les flux même le plus abondants.
A part ça je suis vraiment heureuse que cette solution existe, je me sens bien mieux dans mon corps depuis que j’ai mes culottes pour rendre mon cycle moins difficile à vivre.
Hyper d’accord avec toi sur l’aspect « invisibilisation des personnes trans et non binaires », sur ce point la marque Thinx propose des vêtements agenres et une com un peu moins genrée qui me plait bien. Mais bon, c’est les Amériques ça 😛
Merci pour ta remarque concernant les culottes pour flux abondants – c’est regrettable effectivement que les marques prétendent proposer des culottes adaptées à tout type de flux alors qu’elles ne le sont pas du tout dans certains cas ! N’ayant pas un flux particulièrement abondant, je n’avais pas conscience de cette problématique donc merci de l’avoir soulignée. Je vais d’ailleurs préciser dans mon article que mon flux n’est pas abondant afin de ne pas prêter à confusion…
Oui, tu as raison de le préciser, car certaines personnes qui ont des fibromes perdent aussi beaucoup de sang ! Idem, avec le stérilet en cuivre qui peut provoquer des règles beaucoup plus abondantes.
Coucou Natasha!
Merci pour cet article qui semble (encore une fois!) intéressant, bien documenté et clair. Je prendrai le temps de le lire plus longuement une autre fois.
Je me permettrai juste une remarque sur la terminologie 🙂 je préfère utiliser le mot « périodiques » que « hygiéniques » qui sous-entendrait que les règles sont sales; et je sais que toi aussi tu milites contre cette croyance. Je me force à me corriger car ce n’est pas évident et je sais qu’on a toujours entendu parler de protection « hygiéniques ». J’espère que cette remarque ne te blessera pas car je la dis avec bienveillance 😉 et je sais bien que tu n’emploies pas le mot hygiénique comme un jugement, mais comme le langage est politique ….:) nous devons œuvrer encore plus à faire passer un bon message.
Sinon de mon côté j’ai acheté aussi des Fempo hypster que j’utilise en plus de ma cup, c’est la première fois donc je n’ai pas encore passé l’étape du lavage. Je croise les doigts que ça aille car ça m’agaçait la préconisation de ne pas utiliser de savon de Marseille… Je m’en sers pour faire ma propre lessive et je ne comptais pas en acheter une autre exprès pour ces culottes! Je lave d’ailleurs mes protège-slips lavables avec mes sous-vêtements et ma lessive au SDM.
Allez hop j’arrête mon roman!
Bonne journée, à bientôt de te lire,
Bien à toi, Caroline
Bonsoir Caroline,
Merci beaucoup pour cette remarque très pertinente !
J’ai toujours préféré l’expression « protections menstruelles » (PM) à « protections hygiéniques » (PH) justement à cause de cette connotation mais je crois que jusqu’à la lecture de ton commentaire, je n’en avais pas vraiment conscience et je continuais de parler de PH dans le simple souci d’éviter les répétitions… En tout cas, grâce à toi, je ferai désormais attention à parler de PM ou de protections périodiques comme tu le suggères. Tu as raison, la langage est politique et nous sous-estimons encore trop le pouvoir des mots dans le façonnage de notre manière de penser et de percevoir le monde.
Merci pour cet article détaillé. ça fait plusieurs années que j’entends parler de ces culottes, notamment sur les sites américains, pays où elles semblent beaucoup plus répandues, mais il me manquait un retour d’expérience avant de me lancer. J’utilise des protections écologiques depuis des années, mais elles sont jetables et je produits donc des déchets évitables chaque mois. Je n’ai jamais été tentée par la coupe ni par les serviettes lavables que je trouve trop épaisses/inconfortables. J’ai arrêté les tampons il y a longtemps; en ayurveda, on ne recommande pas ce genre de protection car ça va à l’encontre du flux descendant, apana, à l’origine des règles.
Merci pour cet article !
Je suis moi aussi passée aux culottes menstruelles en complément de la cup.
Petite info pour les mamans comme moi qui cherchent une culotte pour leur fille, ou pour les petits modèles tout simplement 😉
La marque smoon va sortir une culotte « girl ». La campagne Ulule est terminée, mais la culotte sera disponible sur leur site dans quelques mois.
Tout à fait d’accord avec toi (j’ai écrit un sujet là-dessus sur mon blog si cela t’intéresse). J’évite même le mot de « protection » car de quoi faut-il se protéger ? Juste du coulement du sang qui ne fait pas mal ? J’emploie le terme de « produits menstruels », mais bon, dans le langage courant, le terme protection revient vite 🙁 ! Tellement ancré à cause de la pub !
Coucou, je vois ça comme une « protection contre les tâches » mais je suis bien d’accord, les règles ne sont pas un mal dont on doit se protéger :-).
J’aime beaucoup ton témoignage et notamment sur le flux, car je trouve que ce n’est pas évident de savoir quel flux on a. J’avais l’impression d’être « normale » et au fils des discussions avec des copines, je me rends compte que j’ai un petit flux, alors que d’autres copines, en passant à la coupe, se sont rendues compte qu’elles avaient un gros flux (obligés de la vider vers midi).
Et c’est le seul défaut que je trouve aux culottes (outre leur prix), c’est de ne pas voir le flux qu’on a eu (non, non, je ne suis pas une fétichiste du flux 😉 !).
Et sinon, très bonne ta remarque sur les tissus utilisés, je n’avais pas du tout pensé à ça, surtout que techniquement : le lin est très absorbant, donc ce serait possible !
On n’a pas toute les mêmes notions. Pour moi, être obligée de vider vers midi, c’est un flux normal. C’est-à-dire celui que j’ai actuellement (au plus fort, je vide en fin de matinée, au milieu d’après-midi, et le soir, et elle est au moins aux 3/4 pleine). Si je mets des serviettes « classique » nuit elles tiennent 6 à 7 heures. Mais j’ai eu des règles hémorragiques, c’était franchement plus (je ne pouvais pas utiliser la coupe à ce moment-là, je mettais des serviettes nuit qui débordaient au bout de 2 heures)
Il est chouette cet article Natasha, je me posais la question de l’efficacité des culottes. Toujours en FIL de mon côté, avec une ou deux serviettes lavables de temps en temps, il est toujours bon de savoir vers quoi se tourner quand il faut se réadapter ou même pour pouvoir conseiller. J’espère que tu te remets bien quand même de ta fatigue. Bisous. Yanna
Bonjour Natasha et merci beaucoup pour cet article très complet !
Je pense bientôt investir pour une culotte (peut-être un pack pour faire quelques économies même si je n’ai encore jamais testé) de la marque FEMPO. Seulement, étant donné que le savon de Marseille est déconseillé pour éviter d’obstruer le tissu absorbant, avec quel produit nettoies tu tes culottes quand tu les laves à la main ?
Merci pour ta réponses et bonne journée 🙂
Bonjour Emeline, il est vrai que le savon de Marseille peut encrasser les culottes menstruelles à la longue et donc altérer leurs capacités absorbantes (ainsi que celles des serviettes et couches lavables d’ailleurs). J’avoue que je n’y avais pas pensé et que pour le moment je n’ai pas eu besoin de laver mes culottes à la main (je les fais tremper sans savon). Le seul savon de Marseille qui soit recommandé pour le lavage des couches lavables (et qui serait donc adapté au lavage des protections menstruelles) est celui de la marque Marius Fabre mais je viens de réaliser qu’il contenait de l’huile de palme (c’est celui que nous utilisons pour laver les couches de notre bébé). Sinon, sur le site de Lilinappy, tu trouveras une liste de lessives n’altérant pas les capacités d’absorption des couches et que tu pourrais donc utiliser pour tes culottes. Certaines seront peut-être adaptées au lavage à la main. Voici le lien de l’article.
Coucou Natasha,
Pour le savon de Marseille j’utilise aussi celui de Marius Fabre mais le vert. Celui là est sans hdp.
Testées et adoptées grâce à ton article. Une vraie libération !
Bjr Natasha,
Merci pour cet article très complet. Pour certaines raisons je n’avais plus de menstruations depuis quelques années et voilà que j’en ai à nouveau. J’aimerai savoir si on peut juste utiliser les culottes sans devoir combiner avec des protections lavables. Je lis souvent que celles qui utilisent les culottes associent des serviettes lavables mais je ne me suis jamais sentie à l’aise avec ces dernières. La cup ne m’attire pas non plus. Y’a t’il donc des personnes qui utilisent les culottes seules sachant que mon flux n’est plus très abondant.
Merci par avance pour vos réponses.
Bon dimanche.
Bonjour Christel,
En effet, les culottes peuvent suffire seules ; tout dépend du flux et de la capacité d’absorption des culottes.
J’espère que tu trouveras une protection qui te conviendra 🙂
Re bjr Natasha,
Je viens de relire et je m’aperçois que tu utilises seule les culottes depuis avril. Cela répond à mon interrogation précédente. Est-ce encore le cas s’il te plaît?
Bonjour Christel,
C’est toujours le cas – mais je dois tout de même changer ma culotte plus tôt que prévu certaines fois (mon flux et assez aléatoire, je ne sais plus trop à quoi m’attendre depuis mon accouchement).
Bsr Natasha,
Je viens te faire un retour. J’ai finalement pris 2 de chez So Cup et 2 de chez Réjeanne. je ne sais pas si tu connais. On m’a fait découvrir le tableau récapitulatif et comparatif du Chaudron Pastel qui est plutôt bien fait. Celles que j’ai choisi sont fabriquées en France et sont en coton bio.
Merci pour ton retour sur les marques que tu as testées :-).
Je ne connais aucune des deux personnellement mais Marie, La Salade à Tout semble très satisfaite également des So’Cup :-).
C’est chouette que tu aies trouvé des modèles qui te conviennent bien.
Bsr,
J’ai oublié mais les modèles que j’ai choisi sont des culottes hautes. Ce qui a aussi beaucoup décidé mon choix.