J’espère que vous avez terminé 2019 dans la douceur et que 2020 s’annonce bien pour chacun·e d’entre vous ! Le week-end dernier, mes voisin·es sont passé·es prendre un thé et lorsque je leur ai demandé quels étaient leurs vœux personnels pour cette nouvelle année, iels m’ont débité une longue liste de changements socio-économiques et politiques qu’iels espéraient voir s’instaurer à travers le monde dans les mois à venir. Cela va sans dire : je crois que toutes les personnes conscientes, engagées et militantes que nous sommes souhaitent de tout cœur et avant tout vivre dans un monde où le capitalisme patriarcal serait aboli, l’égalité règnerait, la vie de tous les êtres sensibles serait respectée, la nature dominerait, et tant d’autres choses encore. Mais les personnes conscientes, engagées et militantes que nous sommes ont également besoin de se ressourcer et de se préserver. Si faire de la préservation de la planète notre priorité est un engagement aussi louable que nécessaire, prendre soin de nous l’est tout autant. Étant malheureusement bien loin d’avoir terminé notre lutte contre les maux socio-économiques, politiques et écologiques actuels, il me semble indispensable d’économiser nos forces afin que nos convictions, notre énergie et notre espoir nous portent le plus longtemps possible dans ce combat à durée indéterminée. Alors n’oublions pas de profiter de l’élan de cette nouvelle année pour prendre un peu plus soin de nous, nous réserver du temps pour des activités qui nous nourrissent et nous revigorent et nous autoriser à nous réjouir de nos petits bonheurs et accomplissements personnels malgré le monde qui s’écroule autour de nous. En cette nouvelle année, je vous souhaite donc de prendre soin de vous et d’avoir assez d’énergie et de courage pour continuer de militer pour les causes qui vous sont chères !
2019 a été l’une des années les plus difficiles et éprouvantes de ma vie. J’ai très mal vécu mon accouchement, mes premiers mois en tant que maman ne furent ni joyeux ni épanouissants (et non, les sourires d’un bébé n’effacent pas tout pour tout le monde !), je me suis laissée envahir par la culpabilité, je me suis beaucoup comparée et rabaissée (tant dans le domaine de la maternité que du travail), le manque de sommeil et de temps pour moi ont fait ressortir le pire de ma personne, gérer mes projets professionnels tout en m’occupant de notre bébé à temps plein m’a mis dans une situation de stress permanent, prendre conscience de l’urgence de militer à l’échelle collective sans en avoir la possibilité m’a beaucoup frustrée et j’ai perdu celui que je considérais comme mon deuxième petit frère quelques jours avant Noël… 2019 m’a secouée, m’a heurtée, m’a vidée. 2019 m’a aussi permis de me surpasser et de réaliser que j’avais en moi plus de ressources que je ne l’imaginais et que malgré toutes mes faiblesses apparentes, une certaine force subsistait au fond de moi. Je commence 2020 toujours aussi épuisée, mais un peu apaisée et prête à balayer ce flot de négativité par lequel je me suis laissée submerger. La fin de mon congé parental qui approche à grands pas annonce un changement de rythme bienvenu et, je l’espère, un regain d’énergie ainsi que de temps pour moi et les activités professionnelles qui me tiennent à cœur. 2020 marquera aussi la concrétisation d’un projet sur lequel je travaille depuis longtemps et ce sentiment d’accomplissement après une année passée à me sentir inefficace et incompétente sera certainement salutaire !
Après cette longue introduction en demi-teinte, il est temps de partager mes petits pas et bonheurs verts d’octobre, novembre et décembre (faute d’avoir pu les partager au fil des mois derniers par manque de temps). N’ayant absolument rien noté dans mon agenda, j’en ai certainement oublié certains, mais je suppose que l’essentiel est là…
🌿 J’ai commencé à aller me baigner à la piscine avec notre bébé une fois par semaine à partir de la fin de l’été… Période où mes jambes, que j’avais pris le temps de faire épiler début juillet, avaient largement eu le temps de revêtir leurs longs poils noirs. Moi qui ai toujours été complexée par ma pilosité, je n’avais jusqu’alors jamais osé exposer mes jambes non-épilées en public. Mais la fatigue couplée à la difficulté de trouver un moment pour m’épiler ainsi que mon mari qui m’a toujours aidée à me détacher du regard des autres ont fini par me convaincre d’aller à la piscine sans m’épiler… Quelle libération ! Même si je me suis épilée depuis, je suis vraiment heureuse de me sentir désormais capable d’aller à la piscine sans m’épiler systématiquement ! Si vous souhaitez en savoir plus sur mon rapport aux poils et à l’épilation, je vous invite à lire mon article « S’épiler ou pas ? ».
🌿 Ma belle-mère est venue passer quelques jours chez nous avec l’objectif de m’aider à me remettre à la couture. Je n’en avais pas fait depuis l’adolescence où je suivais des cours de couture et de cuisine dans un centre de loisirs chaque mercredi après-midi. J’ai vraiment adoré retrouver la satisfaction de coudre et réparer des objets utiles à partir de chutes de tissus et je me sens désormais plus confiante pour démarrer de nouveaux projets toute seule. Il me reste néanmoins à retrouver un peu de temps et d’énergie pour faire de la couture une activité un peu plus régulière.
🌿Comme chaque année, nous avons reçu nos ami·es de Freiburg autour d’un goûter de Noël et comme chaque année, ce fut une après-midi aussi festive que chaleureuse où tout le monde s’est régalé ! Aucun·e de mes ami·es de Freiburg n’étant végane, ça me fait toujours tellement plaisir de les voir se délecter de mes gourmandises sans préjugés et de recevoir quelques gentils compliments au passage ! Vous pouvez découvrir le menu de notre goûter de Noël de 2019 dans cet article.
🌿 Durant mon dernier séjour à Grenoble, j’ai pu (re)découvrir quelques adresses vegan-friendly qui, en plus de proposer de délicieuses options végétales, sont vraiment très accueillantes :
- Fit et gourmande (végétarien, plusieurs options végétales et sans gluten) : c’est à ma connaissance le seul endroit à Grenoble où l’on peut notamment se régaler de cookies, viennoiseries et pâtisseries végétales. J’ai particulièrement adoré leur brioche à la cannelle, si moelleuse et parfumée !
- Kai-iwi café : c’est un lieu agréable pour petit déjeuner, bruncher ou goûter. Sur le menu omni affiché derrière le comptoir, les options végétaliennes sont clairement indiquées. Seule déception, le temps d’attente de près d’une heure pour de simples toasts à l’avocat !
- Crêperie rouge délice : enfin une crêperie qui fait de vraies galettes dont la pâte ne contient ni œufs ni produits laitiers ! Il n’y a qu’une seule option de garniture végétalienne salée à la carte mais elle est aussi originale que savoureuse et il est tout à fait possible de demander une galette sucrée sur mesure.
Nous avions également prévu d’aller au seul restaurant végane de Grenoble, Bouche’Rit mais nous avons eu un imprévu. J’espère bien y aller lors de mon prochain passage pour y tester leur burger ! Malgré toutes ces délicieuses options, je trouve que dans l’ensemble, Grenoble manque encore cruellement de cafés et restaurants vegan-friendly. J’en ai notamment assez de devoir me contenter d’une infusion à chaque fois qu’on se pose dans un café (à part chez Fit et Gourmande et Kai-iwi café, les deux seuls endroits à ma connaissance qui proposent des boissons végétales lactées).
🌿 J’ai également pu découvrir deux adresses avec des options végétaliennes à la carte lors de mon passage à Poitiers mais seule l’une d’entre elles m’a plu : Beyrouth. Sur le menu de ce restaurant libanais, les options végétaliennes sont réunies sur une page ce qui est très pratique et j’ai particulièrement apprécié qu’il y ait deux desserts végétaliens qui ne soient ni une salade de fruits ni un sorbet ! J’ai pris l’assiette végétalienne, aussi délicieuse que copieuse et des baklavas.
🌿 Au fil des années, ma famille comme ma belle-famille ont fait des efforts pour se familiariser avec la cuisine végétale et cela m’a particulièrement sauté aux yeux cette année où ma belle-mère s’est pour la première fois lancée dans la préparation d’un dessert végétalien pour mon repas de Noël. Elle m’avait demandé la recette d’un dessert qui me ferait plaisir pour les fêtes et même si j’aurais adoré pouvoir déguster une part de cette bûche à la vanille, au chocolat et aux noix de Pécan, j’ai été raisonnable en lui proposant de réaliser ce gâteau au chocolat ne contenant aucun ingrédient sortant vraiment de l’ordinaire (à part le lait et la crème végétaux que l’on trouve très facilement !) et très simple à réaliser.
🌿 Du côté des cadeaux – auxquels on peut difficilement échapper dans ma belle-famille -, je n’ai reçu que des choses qui me plaisent et me sont vraiment utiles (il faut dire que j’avais, comme chaque année, partagé une liste d’idées). On m’a notamment offert une carte d’entrées pour la piscine, un bon d’achat à valoir dans une boutique de vêtements éthiques et écolo (j’ai vraiment besoin de renouveler ma garde-robe ; en vrai, je rêve d’une session de relooking avec une coach tant je me sens perdue à ce niveau depuis quelques années) et un moulin à graines de lin (j’espère que ça me permettra d’en intégrer à mon alimentation plus fréquemment car moudre une cuillère à la fois dans mon blender, non merci ! Je précise pour celleux qui ne le savent pas qu’une fois moulues, les graines de lin doivent être consommées rapidement afin de profiter pleinement de leurs nutriments. Il est donc inutile d’en moudre de grosses quantités à la fois.).
🌿 De mon côté, je n’offre jamais grand-chose pour Noël spécifiquement, sauf si je tombe sur des idées qui m’inspire. Voici les petits cadeaux engagés, zéro déchet, éthiques et/ou écolos que j’ai dénichés cette année :
- La BD Tout va bien, enfin ça va aller de Bruno Isnardon et Eva Roussel, Les couilles sur la table de Victoire Tuaillon et Technopouvoir – dépolitiser pour mieux régner de Diana Filipova pour J. (trois livres que je compte bien lire aussi !).
- Un bon pour aller manger des gaufres et faire un atelier de réalisation de bijoux chez nous (j’ai un immense stock de perles datant d’une époque où cette activité me passionnait !) pour ma filleule.
- Une infusion bio et le livre Apéro veggie de Cléa pour l’une de mes meilleures amies.
- L’affiche Alphabet des animaux de Nathalie Ouederni pour son fils.
- Le calendrier des fruits et légumes locaux et de saison que j’ai co-créé avec Nathalie Ouederni pour plusieurs de mes proches.
🌿 Je suis d’ailleurs vraiment heureuse de voir que vous avez été nombreux·ses à (vous) offrir le calendrier des fruits et légumes de saison que j’ai co-créé avec Nathalie Ouederni. Un grand merci pour votre confiance et votre enthousiasme !
🌿 Je suis également contente d’avoir réussi à publier un nouveau calendrier de l’Avent collaboratif et gourmand grâce à l’aide précieuse de Vanessa du blog Déliacious. Si vous l’avez manqué, sachez que vous pouvez désormais télécharger l’ebook regroupant les 24 recettes d’apéritifs festifs créées pour l’occasion en cliquant sur la case 25 du calendrier.
🌿 À chaque fin d’année vous êtes toujours un peu plus nombreux·ses à me faire un don sur Tipeee (merci l’esprit de Noël et le 13e mois !) ce qui me touche tellement ! Je remercie du fond du cœur toutes les personnes qui m’ont fait un don ponctuel ou mensuel ces derniers mois et m’ont permis de boucler l’année plus sereinement.
La maternité est un bouleversement totalement inexplicable… c’est vraiment une des rares choses qu’il faut avoir vécu pour saisir la révolution que cela représente.
Personne ne m’ayant jamais partagé d’expérience douloureuse ou négative vis à vis de sa maternité, je ne m’attendais vraiment pas à ce que cela puisse être si difficile… Pourtant, depuis que je confie mes propres soucis, la plupart des mamans que je côtoie m’avoue avoir connu des hauts et des bas – à différents degrés…
Pour moi, le plus difficile avec la maternité est le jonglage continu entre celle-ci, ma vie professionnelle et ma vie de couple, le tout avec ma capacité à m’angoisser très vite et très profondément.
J’ai l’impression que l’individu que je suis est totalement écartelée entre ces identités et que je n’en ai plus aucune strictement individuelle.
Je trouve que plus on a de responsabilités vis à vis d’autrui, plus il est difficile d’exister pour soi.
Je t’envoie plein de courage pour faire face à ces difficultés et te souhaite de pouvoir retrouver ton identité individuelle au fil du temps.
Bonjour Natasha,
C’est avec grand plaisir que je retrouve tes petits pas et bonheurs verts, c’est toujours très inspirant !
De mon côté, je fais la chasse au plastique et aux produits d’entretien du commerce plus que jamais, j’en ai déjà supprimé pas mal (ça fait 2 ans que je fais ma lessive maison par exemple) mais il y a encore quelques restes à finir (et mon compagnon à convertir hahaha !).
J’ai offert des beewraps à Noël, ma sœur et moi avons préparé un cadeau Zéro déchet pour notre frère avec beewrap, tawashi, lingette lavable, produit ménager au vinaigre blanc… mon objectif pour Noël 2020 ça sera de ne plus utiliser de papier cadeau !
Bonne journée
Bon courage pour la suite de ta chasse au plastique et aux produits d’entretien industriels ! C’est tellement agréable quand on en a plus ou presque ! Et j’espère que tu prendras plaisir à emballer tes cadeaux autrement cette année 🙂
Bonjour Natasha,
je suis ton blog depuis longtemps « en sous-marin » mais je dois dire que cette introduction très sincère m’a touchée et m’a vraiment poussée à réagir (enfin). J’apprécie que ta parole soit libre concernant ces premières difficultés de la maternité, alors qu’une grande partie de notre entourage cherche à nous vendre du rêve à ce propos, et que les difficultés sont bien souvent tues… Je pense aussi qu’on n’est pas tous fait-e-s pour bien interagir avec les bébés, les tout-petits… Certain-e-s sont plus doué-e-s avec les enfants, d’autres avec les ados… Tu profiteras peut-être bien mieux d’être maman quand ton petit aura grandi, en tout cas je te le souhaite 🙂
Concernant la culpabilité qui peut tous nous assaillir, je dirais que la solution est d’essayer de nous traiter nous-mêmes comme on traiterait un-e ami-e : en acceptant nos défauts, nos faiblesses, en les relativisant. En analysant les choses pour nous conseiller nous-même, et non en nous jugeant. J’essaye de me l’appliquer notamment au travail et ça aide à se sentir mieux ! Je mène une réflexion à ce sujet depuis quelques mois après avoir senti un gros coup de ras-le-bol/blues. C’est aussi lié à la gestion du temps (là-dessus si ça t’intéresse, il y a un podcast récent et bien fichu de France Inter de l’émission « Grand bien vous fasse »).
C’est vrai qu’en 2019 on a beaucoup entendu parler de la nécessité de militer collectivement pour la planète, mais je pense que ce n’est pas simple pour tout le monde : manque de temps (surtout avec un bébé à la maison dans ton cas), d’opportunités (je vis à la campagne et il y a peu d’initiatives locales), ou bien parce qu’on ne s’y voit pas. Je me suis dit qu’il ne fallait pas que je m’en veuille si je n’allais pas militer dans une asso. En revanche, je sais que je peux faire bouger les choses en leur donnant de l’argent (car j’estime être en capacité de le faire), en faisant grève parfois pour soutenir un autre projet de société, en éduquant autant que possible autour de moi (et je suis prof donc j’ai une chance de pouvoir toucher les adolescents), et il y a sûrement plein d’autres moyens que j’oublie. Je suis en pleine réflexion là-dessus aussi 🙂 Je suis très loin d’être aussi écolo et irréprochable que je le voudrais, mais quel que soit le niveau auquel on se place, l’essentiel est de sentir qu’on avance, voire qu’on fait avancer les autres. Les mentalités sont en train de bouger même si les usages ne suivent pas forcément pour le moment.
Pour la couture, je te conseille vraiment de t’y mettre, c’est hyper satisfaisant, et puis au début même si on ne fait pas les choses parfaitement, on ne s’en rend pas forcément compte héhé 🙂 ça permet de réutiliser des tissus de vêtements qu’on ne porte plus, de réparer bien sûr, d’ajuster, de fabriquer ses bricoles zéro-déchet, d’en offrir… Ca aide aussi pour le renouvellement de la garde-robe 😉 Tu peux aussi te faire aider de communautés en ligne, je me suis inscrite sur Needlenautes et ça aide bien pour les conseils et l’aide en cas de panne. C’est un forum à l’état d’esprit très positif et encourageant. D’ailleurs je vais aller m’y remettre, j’ai un haut qui m’attend 🙂
Belle et ressourçante année 2020 à toi.
Bonsoir Marie,
Je te remercie d’avoir pris la peine de sortir de ton « sous-marin » pour me laisser ce commentaire à la fois réconfortant et enrichissant :-).
Je me demandais justement il y a quelques temps si je ne m’épanouirais pas davantage quand notre enfant sera un peu plus grande et ce que tu dis me le confirme…
C’est vrai que si nous nous traitions de la même manière qu’on traiterait un·e ami·e, nous serions certainement bien plus bienveillant·es envers nous-mêmes !
Je considère que faire un don à des associations militantes est une manière tout à fait louable de militer à l’échelle collective ; c’est ce que je fais également, à la hauteur de mes moyens. Mais il est vrai que cela ne me semble pas suffisant au vu de la situation actuelle. En même temps, je sais bien que je ne peux pas faire plus avec un bébé à mes côtés 24h/24.
C’est noté pour Needlenautes ; avec la reprise des cours le mois prochain et un événement important en mars, j’ai pas mal de boulot mais je devrais pouvoir me trouver des créneaux pour coudre à partir du printemps.
Je te souhaite également une belle année, en espérant te lire à nouveau en 2020 😉 !
Oups pardon, en lisant ta réponse j’ai vu que je m’étais plantée : ce n’est pas « Needlenautes » mais « Thread and Needles », j’étais un peu fatiguée 🙂 (cela dit avec Needlenautes tu retrouverais sûrement le site car c’est le nom que se donnent les membres ;-))
Bonjour Natasha,
Je suis contente de lire ce partage de ces bons moments malgré cette période difficile pour toi.
Merci d’aborder le « côté sombre » de la maternité dont on parle si peu -et qui enferme d’autant plus les jeunes mamans dans la culpabilité de ne pas se sentir capables de tout oublier grâce au sourire de leur bébé. Je trouve que la maternité peut avoir quelque chose d’absolu qui donne la sensation de perdre pieds, heureusement cela s’atténue avec le temps -en tout cas pour moi. Je suis donc contente de lire que tu vas reprendre le travail, j’espère que cela apportera une bouffée d’oxygène bienvenue à ton cerveau 😉
Concernant le relooking, ayant travaillé comme traductrice pour une coach en image, je me permets de préciser que le relooking, le conseil et le coaching en image sont trois choses différentes.
Pour faire simple: le relooking te trouve des habits qui te vont mais dans lesquels tu ne te sens pas nécessairement à l’aise, tu risques donc d’acheter un vêtement que tu ne remettras pas car il ne te correspond pas.
Le conseil en image cherche à définir quel est ton style et quelles sont les couleurs qui vont avec ton teint, afin de choisir des tenues qui te représentent et dans lesquelles tu te sens bien.
Le coaching quant à lui travaille sur ta relation à l’image, tout en réalisant le travail du conseil en image.
Évidemment après, tout dépend du prix et du feeling avec la personne, mais je me dis que c’est toujours bon à savoir 🙂
Quant à mes petits bonheurs des derniers mois:
– je me suis inscrite à la médiathèque française, un vrai rayon de soleil que d’avoir de quoi lire, voir et écouter dans cette langue en sachant que les ouvrages profitent aussi à d’autres
– j’ai lu « L’empreinte de toute chose », d’Elizabeth Gilbert, qui fut une bonne surprise: le récit d’une femme botaniste au XIXème siècle, l’autrice m’a tenue en haleine tout au long de ma lecture, alors que la botanique ça n’est pas du tout mon truc à la base.
– j’ai réussi de la génoise vegan pour nous régaler de pim’s cake maison
– pour Noël j’ai réalisé des cadeaux faits main pour nos hôtes (manique, éponge et pâte de fruits) le tout emballé dans des vieilles cartes recyclées (merci pour l’idée!) 😉
– j’ai partagé avec une tante de mon mari des graines et des plantes, elle était toute ravie d’emporter des semences qu’elle ne connaissait pas
Belle année à toi Natasha, que des petits bonheurs t’accompagnent chaque jour
Bonjour Delphine,
Merci beaucoup pour ces précisions concernant les différences entre relooking, conseil en image et coaching (que j’ignorais complètement). Je pense qu’il me faudrait une séance de conseil en image alors (mais je doute de pouvoir m’offrir ce genre de service un jour ni même de vouloir débourser plusieurs centaines d’euros dans un service qui – même s’il me tente beaucoup – me paraît tellement « superflu » ; c’est très contradictoire en fait – ça me ferait certainement beaucoup de bien et en même temps je me trouve ridicule d’accorder autant d’importance à mon image à l’heure où le monde s’écroule !).
Plusieurs personnes m’ont recommandé ce livre d’E. Gilbert. J’espère donc avoir l’occasion de lire aussi !
Je te souhaite en tout cas de pouvoir profiter pleinement de ton inscription à la médiathèque française cette année !
Une très belle année à toi également Delphine.
Après la lecture de cet article, j’ai d’autant plus envie de te remercier pour ton investissement et tout le contenu que tu nous offres, car ce n’est pas toujours facile de préserver les apparences et de continuer à fournir via plusieurs médias avec autant de compétence, quand on est bouffé.e par un quotidien difficile.
J’espère que ça se passera mieux côté parentalité en 2020, prends soin de toi, surtout.
(je ne pourrai pas t’aider pour le relooking mais je te souhaite par avance bon courage !)
Merci beaucoup Cécile !
(Le relooking ne se fera probablement jamais mais bon, j’avais quand même envie de mentionner cela au passage pour montrer que même en étant aussi engagée que possible on peut avoir des préoccupations assez « superflues » finalement :-))
C’est un avis perso qui n’engage que moi… je trouve ces préoccupations tout sauf « superflues » : nous avons besoin de vêtements et leur choix conditionne notre bien être ; les vêtements, ne n’est pas uniquement une question de paraître, c’est aussi avoir chaud l’hiver, pas trop l’été, se protéger des éléments, pouvoir bouger / marcher des kilomètres ou s’adonner à d’autres activités, bien dormir, etc. Nos vêtements accompagnent chacun de nos mouvements et chacune de nos pauses.
Ils sont une extension de nous même (sauf à avoir la chance de pouvoir vivre nu, ce qui n’est pas offert à grand monde de nos jours).
Alors non, je ne trouve pas ça superflu de désirer que nos vêtements soient raccord avec ce que nous sommes à un instant T… 😉
Merci pour ton point de vue Cécile ! Je pense que tu as raison dans le fond et en même temps je ne peux m’empêcher de me sentir gênée d’avoir des préoccupations d’occidentale privilégiée alors qu’il y a des choses plus importante dans (la) ma vie. En tout cas il est certain que les vêtements que je porte joue un rôle important dans mon bien-être et je me dis parfois que j’accorde justement peut-être trop d’importance à cela (j’ai pourtant lâché beaucoup de leste à ce sujet ces dernières années, peut-être un peu trop d’ailleurs, ce qui expliquerait pourquoi aujourd’hui je ne me retrouve pas dans ma garde-robe…).
On ne peut pas être qu’abnégation, enfin là encore ce n’est que mon point de vue : je trouve au contraire primordial, quand on en a la possibilité, d’accorder toujours un minimum d’importance à notre bien-être – justement parce qu’on en a pas toujours les moyens ou la maîtrise, alors qu’il conditionne énormément notre rapport aux autres et à notre environnement.
Je crois qu’il est beaucoup plus facile de dispenser du positif autour de nous quand nous sommes bien dans notre peau… et dans nos baskets (pour en revenir au sujet de départ 😉 ).
Renier notre bien-être (qui peut prendre racine dans de multiples sources, et pour moi nos vêtements en sont une parmi d’autres) c’est renier une partie de nous-mêmes et, de mon humble avis, le meilleur moyen de terminer en burn-out, en dépression ou avec des problèmes physiques +/- chroniques.
C’est peut-être à cause de mon tempérament / de ma nature, mais je trouve qu’il faut commencer par un peu d’égoïsme / d’égocentrisme pour avoir le luxe d’être vraiment généreux, c’est à dire de pouvoir donner pour donner, sans attendre ni reconnaissance ni contrepartie.
Après, je n’obligerai jamais qui que ce soit à avoir le même point de vue, mais je trouve que nous sommes dans une société qui peut être horriblement cruelle et exigeante, surtout avec les femmes, en particulier concernant leur rôle de mère : il faudrait qu’elles soient toujours dans le don d’elle-même, qu’elles se fassent toujours passer après les autres. Sauf que ça ne fonctionne pas. Cela donne des parents au bout du rouleau, épuisés, qui n’ont même plus l’énergie pour dispenser l’éducation à laquelle ils aspiraient ou tout simplement passer du vrai « temps plaisir » / temps d’échange avec leurs enfants. Et du coup, tout le monde en souffre à l’arrivée. Cela me laisse un arrière goût amer de gâchis.
Oh là là, désolée pour la longueur de mon commentaire, mais j’avoue que je vois tellement d’ami.e.s s’épuiser, surtout en tant que parents, que c’est un sujet qui me tient à cœur.
Je trouve qu’il est primordial de prendre soin de notre bien-être.
Sinon, on peut vite se faire bouffer…
Je suis complètement d’accord avec toi : il est essentiel de savoir prendre soin de soi avant de pouvoir prendre soin de soi et des autres (c’est d’ailleurs l’essence de mon introduction et l’objet de mon article « Prendre soin de soi » publié il y a deux ans. Ce qui me tiraille, ne n’est pas tant le fait d’accorder de l’attention à mon bien-être puisque cela a toujours été ma priorité, mais simplement que cela passe par mon apparence et ma garde-robe en particulier.
Il était chouette cet article sur ta façon de prendre soin de toi car il était très « holistique ». Dans la société actuelle, souvent, quand on conseille à une femme de « prendre soin d’elle » (ou qu’on lui reproche de ne pas le faire), ce n’est pas dans un véritable but de bien-être mais dans le cadre de l’injonction à la féminité / à rester sexuellement attractive – pour ne pas dire décorative… 🙁
Et souvent, le résultat, c’est que prendre soin de soi = se torturer ou dégrader son image de soi (ou les deux).
Bref, désolée, je dérive. Tout ça pour dire que j’ai trouvé ton article très bien, complet et surtout vraiment dans son sujet !
Dans tout les cas, le fait que tu sois gênée par le fait que ton bien-être puisse être impacté par ton apparence en général et ta garde-robe en particulier pose question, je pense. Tu n’es pas une personne superficielle, bien au contraire, donc il y a peut-être un petit quelque chose qui mériterait que tu te penches dessus ? (ou pas ! je ne vais pas jouer les moralistes, non plus, ce n’était pas mon but en intervenant dans les commentaires de cet article).
Je te souhaite un doux début de semaine, en passant.
Je suis complètement d’accord avec toi sur le fait que bien souvent, la société – et les médias en particulier – incitent les femmes à « prendre soin d’elles » en prêtant attention à leur apparence de manière à se conformer à certains codes socio-culturels d’esthétique, de « beauté », de « féminité » et d’attractivité… Cela implique généralement l’application de produits dégradant et blessant le corps sur le long-terme et le retrait et/ou la dissimulation de certaines parties/particularités de notre corps à coup d’épilation, de chirurgie, de coloration, etc… C’est déplorable !
En tout cas merci pour nos échanges qui m’ont permis d’avancer dans mes réflexions et m’ont donné le sentiment que ça pouvait vraiment valoir la peine d’accorder de l’importance à ma garde-robe :-). Merci Cécile et bon week-end à toi.
Merci, ces échanges ont aussi été enrichissants pour moi, cela a été un vrai plaisir.
Bonne fin de weekend.
Merci Natasha pour ce partage. Personnellement, j’ai rencontré beaucoup de difficultés aussi à la naissance de mon premier enfant et je trouve vraiment bien que tu abordes ce sujet qui est souvent passé sous silence. Je te souhaite une année pleine de sérénité et de douceur et espère que tu retrouveras énergie et confiance. De mon côté, je continuerai à venir te lire avec plaisir!
Guylaine
Merci de tout cœur pour tes vœux Guylaine !
C’est vrai que Grenoble manque étonnamment d’adresses véganes… Et encore ça s’est amélioré. Alors que c’est assez différent à Annecy par exemple. Est-ce que je devrais m’y réinstaller dans quelques années et ouvrir un salon de thé végane rempli de livre politiques 😁 ?
(Rêvons un peu)
Toujours un plaisir de te lire, et je suis heureuse d’apprendre que tu trouves un peu d’apaisement en ce début 2020
Tu décris, à peu de choses près, un rêve que j’ai depuis des années : ouvrir un salon de thé végane rempli de beaux livres pour petit·es et grand·es !
(Mais en vrai, je me vois mal me lancer dans ce type de projet. Non seulement je n’ai pas l’âme d’une entrepreneuse mais en plus j’ai vu des membres de ma famille s’épuiser dans la restauration et je ne pense vraiment pas avoir les épaules pour ! Mais ça fait quand même du bien de rêver !).
C’est un peu pareil pour moi, même si un salon de thé permet au moins d’avoir des horaires plus souples, c’est beaucoup de stress, l’investissement, la comptabilité etc… participer à un projet associatif de ce type semble plus réaliste par ex !
Je te souhaite sincèrement le meilleur pour 2020 Natasha, à toi et à ta famille !!!
Je compatis pleinement à ta douleur, et je comprends aussi tellement tes soucis face à la maternité.
Cela me semble naturel d’être angoissée face à son enfant nourrisson : on est consciente de la responsabilité énorme que cela implique, notre enfant dépend de nous à 100%, on doute, il y a le temps des accordailles aussi : ce temps de rencontre avec son enfant qui prend du temps, des semaines, des mois. J’ai vécu cela aussi à la naissance de mes enfants et en effet on n’est pas du tout préparée à cela. A l’hôpital le personnel soignant est peu empathique et positif, et notre entourage attend de nous qu’on soit comme avant rapidement, alerte, rayonnante, alors que nous sommes au bord de l’épuisement total … Il y a notre propre enfance qui resurgit …
J’ai eu la chance d’avoir un pédiatre en or qui m’a dit que ce que je faisais était bien, que je devais suivre mon instinct et que je savais mieux que quiconque ce dont mon enfant avait besoin. Et ces mots m’ont fait faire un pas de géant.
Je suis sûre que c’est ton cas aussi Natasha, tu fais les bons gestes, les bons choix et c’est toi qui sait le mieux ce dont ton enfant a besoin !!!
Et puis à chouchouter tout le temps son bébé, sa petite famille, on a besoin de compenser aussi pour soi, et se chouchouter soi ! Tu as raison de renouveler ta garde-robe, cela fait du bien et je trouve que c’est aussi un rituel de passage, un renouvellement de soi intérieur qui passe aussi par le corps, et l’extérieur, les vêtements, un moment de relaxation chez le coiffeur (ma belle soeur s’était fait faire une coupe énergétique vibratoire à cette étape de sa vie …) … Il faut se faire plaisir à soi, savoir faire une petite sieste sans culpabiliser, aller prendre l’air … Du temps pour soi qu’on rend au centuple à sa famille, parce qu’on est plus détendue et sereine !
Je nous souhaite à toutes et tous pour 2020 d’être en belle santé, de trouver notre chemin en connection avec la nature et avec notre propre nature, et de vivre des moments de joie profonde !
Je t’embrasse chaleureusement !
Merci pour toute ta compassion Emilie !
J’ai eu la chance d’être entourée de personnes très bienveillantes et à l’écoute à la maternité ; c’est personnellement bien après que les choses sont devenues difficiles pour moi. Concernant le fait de rayonner, j’avais justement la (mal)chance d’avoir toujours une « bonne » tête donc plutôt que de me demander comment j’allais beaucoup de personnes me disaient « oh la la, comme tu as bonne mine, ça a l’air d’aller bien ! »… ne me laissant même pas l’opportunité de dire que non en fait, ça n’allait pas du tout ! Les gens font beaucoup de suppositions et d’amalgames autour de la maternité je trouve, laissant peu d’espace d’expression aux parents finalement.
Personnellement, ce n’est pas tant le fait de faire les bons gestes ou pas qui me travaille mais c’est de ne pas en faire assez… Par exemple, quand je vois toutes les activités pédagogiques, créatives, etc. que font nombre de mamans instagrammeuses/blogueuses avec leurs tout·es petit·es, je me sens vraiment nulle, non seulement parce que je n’ai pas les idées mais je n’ai pas non plus le temps ni l’énergie pour réfléchir à la mise en place d’activités variées pour mon bébé au fil de la journée. Je fais comme je peux avec ce que j’ai sous la main pour l’occuper au fil des heures mais malgré toute ma bonne volonté je n’arrive pas à me lancer dans des activités plus réfléchies, créatives et/ou élaborées !
J’avais fait une coupe énergétique il y a quelques années et ça m’avait bien plu ; aujourd’hui je suis plus dubitative quant à l’intérêt de ce genre de soin/coupe donc je ne le referai probablement pas mais il est certain que j’adorerais un moment pour m’occuper de mon enveloppe extérieure !
Merci pour tes vœux 🙂
Je pense qu’il ne faut pas se laisser impressionner par les blogueuses et instagrameuses. Ce ne sont que des instants de vie et bien sur les meilleurs, idéalisés, sans l’envers du décor de : fatigue, couches sales , lessives et repas à préparer, bébé qui pleure … Le principal ce sont , à mon humble avis : les câlins, les petits moments partagés à regarder un livre, raconter une histoire, les petits jeux d’interaction, les promenades, aller au marché ensemble … , vivre la vie de la famille et y faire participer son bébé … Je suis certaine que tu le fais très bien !!!
Comme supports sympathiques, comme tu aimes les livres, il y a ceux d’Eve Hermann par exemple : activités Montessori pour mon bébé … chez Nathan je crois (je l’ai rencontrée, lorsque nos enfants étaient petits, nous suivions la même formation et je l’avais beaucoup appréciée). Et puis par exemple un petit abonnement jeunesse du type Popi …, pour moi en tous cas, ça avait été un support aidant, des petites histoires, des propositions d’activités en fonction des saisons, des personnages familiers, un support qu’on n’a pas peur de voir déchiré ou mâchouillé par bébé contrairement à un « vrai livre »… Et un livre pour enfant et maman que j’adore personnellement, une sorte d’inventaire du quotidien dans différentes familles avec des illustrations adorables : « le livre de tous les bébés » de Janet et Allan Ahlberg.
Je te souhaite une belle semaine Natasha !
Merci de m’avoir rappelé le principal – que je fais effectivement quotidiennement avec mon bébé – ainsi que pour toutes tes recommandations 🙂
Bonjour Natasha ! Je souhaite à toute ta petite famille une très belle année 2020, plus sereine que la précédente, et surtout remplie de moments de joie!
Même si je ne te connais « que » par le biais de ce blog, je pense souvent à toi et suis toujours contente de lire tes mots sincères!
mes petits bonheurs (pas très verts mais bon..) furent de prendre l’avion pour aller voir ma belle-famille qq jours à la fin de l’année, le soleil du Maroc m’a réchauffé le coeur! et aussi de passer plus de temps avec mes parents, notamment de regarder avec eux le film « Broadway Therapy » que je voulais regarder avec eux depuis… 2 Noëls! je m’y prenais toujours trop tard pour l’acheter et … j’ai eu une bonne idée (tardive!) : je l’ai trouvé à la médiathèque qq jours après le 25 et nous l’avons regardé samedi passé, c’était un bon moment!
+ autre petit bonheur du début d’année : j’ai acheté un kakébo (ce modèle) pour suivre mes dépenses ; je suis assez contente de mes économies de l’année passée mais veux me pencher plus précisément sur mes dépenses et mieux les comprendre pour être plus satisfaite de la manière dont j’utilise mon argent durement gagné!
La piscine est une super idée! pas épilée par contre serait impossible pour moi! je me sentirais bien trop gênée… même si je ne suis pas sûre que tant de gens auraient le temps de voir quoi que ce soit.. 😉
Bonne reprise professionnelle à toi! J’espère que tous les chamboulements qu’elle générera seront positifs pour ton équilibre!
à bientôt,
Mary
Merci pour tes vœux Mary.
Je ne connaissais pas le kakébo, ça a l’air très pratique !
Je pense que le fait de me sentir complètement débordée et un peu au fond du gouffre a vraiment facilité mes sorties à la piscine non-épilée ! Après, c’est vrai que c’est un endroit où, une fois dans l’eau, personne ne voit rien de toute façon ! Est-ce que j’y arriverai de nouveau ? Je ne sais pas encore…
Bonjour Natasha,
Merci pour cette introduction, en effet on nous vend la maternité avec licornes et paillettes et si ça se passe mal, on culpabilise d’autant plus. Alors plein de courage pour trouver le rythme avec votre bout de chou, je crois que c’est ce qu’on peut vous souhaiter pour 2020.
Et couture et zéro déchet font très bon ménage ! Petit pas vert en décembre pour moi, coudre des disques démaquillants et des sacs à vracs/légumes et leurs pochettes de transport pour mes sœurs pour Noël.
Pour cette année je vais essayer de continuer à mon échelle, réduire notamment la poubelle de recyclable. Et j’ai commencé à amener ma serviette de table lavable à la cantine, en espérant faire des émules !
Merci Maud !
J’espère que tes sœurs ont apprécié tes cadeaux faits-main et que tes collègues seront inspiré·es par ta démarche !
Bonjour Natasha, je me retrouve beaucoup dans ton rapport à la maternité et j’ai parfois l’impression d’être une extra-terrestre quand je vois les autres mamans autour de moi se sentir si épanouies. Comme toi, je pense en profiter plus positivement plus tard… Mais c’est vrai que l’on a vite fait de culpabiliser. Un peu plus de 2 ans ici que je suis à la maison avec bébé. Mes 2 journées de travail par semaine ne me permettent pas de m’épanouir professionnellement nous avons donc décidé d’une rupture de contrat avec mon employeur. 2020 sera donc une année pleine de projets et j’espère reprendre du service dans une association pour m’investir de nouveau collectivement ! Côté bonheurs et petits pas verts du mois de décembre : il y a eu une journée spa/restaurant avec une amie (2 ème année que l’on se fait ça, ça devient un petit rituel), le goûter de Noël entre amis bien inspiré, merci (au programme : vanillekipferl, gâteau au potimarron/épices, bounty, truffes, baci du dama, jus de pommes chaud aux épices–tout vegane sans gluten), des fêtes de fin d’année avec mes amis qui ont apprécié mes préparations veganes, des cadeaux home made (the de Noël, chocolats, granola etc). J’espère que 2020 t’apportera plus de douceur, de temps pour toi, de nouveaux projets pro mais aussi du temps pour te remettre à la couture. En tout cas, j’ai apprécié le temps que tu as pu prendre pour continuer tes articles, tes réflexions sur Insta et merci pour ton honnêteté au sujet de la maternité, ça fait un bien fou. J’espère vraiment que 2020 te permettra de t’épanouir et de trouver un équilibre entre vie pro et vie perso 💜😘
Le menu de ton goûter de Noël est très alléchant ! J’avais justement réalisé les vanillekipferl de Déliacious en fin d’année pour un petit goûter familial (gros succès !).
Merci pour tous tes vœux et je te souhaite également de t’épanouir dans de nouveaux projets en 2020.
Bonjour Natasha,
ça fait tout drôle de lire que tu trouves ne pas en faire assez pour la planète, toi qui en fait déjà tellement dans ce blog ! Et élever avec soin un petit humain, c’est aussi une tâche sacrément importante !
Ma fille n’a apprécié et demandé des activités qu’à 4 ans passé. Avant, ses meilleures activités, c’était de vivre avec les adultes : jouer avec des pâtes crues et quelques ustensiles pendant que je cuisinais, manipuler tout ce qui était dans les tiroirs et placards, marcher et babiller… Je suis sûre que ton enfant est pareil et que tu pourrais lancer un #vraibébé avec des activités moins glamours que celles d’autres instagrammeuses, mais tellement plus représentatives des besoins des enfants.
Je retiens l’idée du moulin à graines de lin, merci.
Toutes mes condoléances pour la perte de ton être cher.
J’espère que cette nouvelle année t’apportera douceur et sérénité.
Bonjour Lili,
Il est vrai que le blog me permet d’insuffler quelques belles idées pour la planète mais cela me semble désormais tellement dérisoire face à l’urgence climatique et à l’impact limité des changements individuels…
Merci pour ton témoignage concernant les activités avec ta fille. Cela me réconforte de savoir que tou·tes les parents ne passent pas tout ou partie de leur temps libre à élaborer des activités pour leurs enfants ! J’ai justement échangé à ce sujet avec plusieurs parents sur IG la semaine dernière et j’ai été rassurée d’apprendre combien il est bénéfique pour l’enfant d’apprendre à s’occuper seul·e avec les objets qui l’entourent.
Merci pour tes vœux.
Une très belle année à toi également !
bonjour, et meilleurs voeux pour l’année 2020 ! qu’elle te soit plus douce que 2019.
ces difficultés courageusement exprimées m’ont donné envie de laisser un commentaire « en vrac »:
– pour la maternité, je trouve qu’être enceinte et devenir parent est totalement paradoxal, c’est à la fois ce qu’il y a de plus universel et de plus intime. Et on doit gérer ce paradoxe, socialement (un bébé est accueilli aussi au sein d’une famille et d’une société) alors qu’on est intérieurement en plein révolution ! Et on ne parle pas souvent non plus de ce que cela implique pour le couple de se construire un nouvel équilibre.
– pour la parentalité: la qualité plutôt que la quantité, non ? Et oui les tout-petits c’est archi-prenant, et contrairement à ce que je craignais en devenant maman il y a 16 ans, les ados c’est super !
– pour l’apparence, j’avais lu (dans un magazine probablement) que si le corps met 9 mois à fabriquer un bébé, il lui en faut au moins autant pour s’en remettre.
– pour l’apparence et la couture, il y a un livre qui me tente bien qui apprend à analyser les vêtements qui nous vont (morphologie, couleur, matières) en fonction de nos besoins (mode de vie, travail …) pour se coudre sa garde robe idéale. C’est Dressed de la marque française de patrons de couture Deer and Doe.
le plus dur c’est quand même ce que tu dis « le monde s’écroule » … et il faut continuer à avancer … et à se battre (chacun à sa façon).
petit pas verts ici: on a mangé végétarien une bonne partie du mois de décembre, adhésion à un supermarché coopératif en octobre, cadeaux de Noël (en partie) immatériels et de seconde main, désinscription à toutes les newsletters de ma boîte mail.
Bonjour Louise,
Bien sûr, la qualité prime sur la quantité, je suis tout à fait d’accord ! Il n’en reste pas moins que j’ai souvent le sentiment de ne pas en faire assez voire même de ne rien avoir fait pour mon bébé en dehors de répondre à ses besoins de base (la changer, la nourrir, la faire dormir, la câliner), faute d’énergie et de disponibilité mentale.
Je ne suis pas préoccupée par mon apparence physique post-accouchement ; je vis très bien les changements liés à ma grossesse. Mon souhait de trouver une garde-robe dans laquelle je me sente vraiment bien remonte à quelques années déjà… Et même si je suis contente de me remettre à la couture, j’admets que l’idée de coudre mes propres vêtements ne m’a jamais emballé. Peut-être que ça viendra un jour ?
Super tous tes petits pas des derniers mois, merci d’avoir pris le temps de les partager 🙂
Même si je ne suis pas forcément au taquet, je suis toujours dans le coin… Et quand je lis ça : « une année passée à me sentir inefficace et incompétente », wahoo, c’est un peu rude. Le simple fait d’être présente pour ton bébé annule complètement cette phrase. Après, je comprends cette sensation, car quand notre fille était bébé, il arrivait qu’au bout d’une journée entière passée avec elle, on tourne absolument chèvre avec Pacsman. Je reconnais que nos deux métiers conjugués ont été parfaits pour son épanouissement et surtout le nôtre ! (Mais c’est un cercle vertueux, on était bien, elle était bien). On a pu passer beaucoup de moments à trois, j’ai vite retravaillé (au bout de 4 mois) et je partais tous les soirs en la laissant à son père. Et je le disais à l’époque et je le pense encore, c’était les vacances ! Pouvoir se vider la tête, se concentrer sur autre chose que des considérations parentales, ça ressource. Et quand je rentrais le soir et que je tirais mon lait en lisant mon bouquin, c’était une petite pause que j’appréciais (même si on a vu plus glamour).
Bref, on ne parle pas de moi, mais c’est pour dire que c’est tellement normal de ressentir tout ça.
Et le fait de te sentir nulle en comparaison d’autres mamans pleines d’activités, mais pitié, ton bébé n’a pas besoin de ça ! Pacsman a toujours été très fort pour improviser des échanges venus de nulle part avec notre fille. Je me souviens encore du spapa (une séance de massages après le bain), de nombres de chansons (il chante plutôt comme une casserole, sauf son respect), d’histoires qu’il lui racontait (je pense que la teneur n’en était absolument pas importante, juste sa voix suffisait), de jeux pendant qu’il la changeait, résultat, c’est lui qui a bénéficié de son premier rire aux éclats et de ses premiers pas. Il ne faut pas chercher de la compétence à tout prix, mais du bonheur à partager.
Si je peux me permettre une impression que j’ai par rapport à ce que tu vis, c’est que tu sembles chercher à vouloir atteindre des buts. On n’est pas dans la compétition de la course à la meilleure parentalité ! Cela m’étonne d’autant plus de toi que tu as lâché prise avec l’écologie en prenant conscience qu’on ne peut pas toujours être au top et que la recherche de la perfection peut entraver le moral des troupes. Mais passer un an en tête-à-tête (ou presque) avec son bébé est très énergivore (et louable !).
Je te souhaite donc un bon retour au travail (qui sera des vacances !) et plus (« plu », pas « plusse » !!!) de culpabilité pour 2020 !
Je te souhaite également énormément de courage pour surmonter la perte de ton « petit frère » et pour continuer à le faire vivre dans ta mémoire.
Et je venais également te rappeler ceci (dans le domaine des réjouissances). J’ai commencé très fort avec le documentaire Cargo, la face cachée du fret, mais je pense qu’il faut que tout le monde soit au courant, ça nous concerne tous.
Et pour finir sur une petite touche d’humour, tu as choisi le meilleur pays pour aller à la piscine sans t’épiler, ça pouvait pas mieux tomber ! Les Allemandes ne se sont pas mises à s’épiler, j’espère…
Plus de pression, que de la légèreté !!!
Bonjour Carole,
Merci pour ton partage d’expérience.
Je ne suis absolument pas dans la compétition, cela n’a jamais été mon truc. Néanmoins, voir ce que d’autres parents font me renvoie à ce que je fais – ou plutôt ce que je ne fais pas – et cela me donne le sentiment de ne pas en faire assez. Mais j’ai récemment réussi à déculpabiliser grâce à des échanges que j’ai eu avec d’autres parents et professionnelles sur Instagram qui ont vraiment su me rassurer sur certains points. Je vis désormais beaucoup mieux le fait de ne pas faire grand-chose d’autre que de prendre soin de mon bébé et de la laisser s’occuper seule (sauf quand elle réclame mon attention) pendant que moi j’avance dans diverses tâches. J’ai accepté que je ne suis pas la mère qui imagine et crée toutes sortes d’activités en mode Montessori quotidiennement. Cela ne veut pas dire que je ne ferai rien par la suite évidemment ; mais pour le moment, ce n’est pas mon truc… et mon enfant grandit très bien sans tout ça et grâce au reste donc me voilà rassurée et libérée d’un poids.
Malheureusement je ne dispose ni de temps ni d’énergie pour suivre le Greenpeace Film Festival mais peut-être réussirai-je à regarder au moins 1 documentaire si j’arrive à trouver 20 minutes par ci et par là dans les jours qui viennent ! « Cargo » semble très intéressante en tout cas, merci pour la recommandation !
Effectivement, compétition n’était sans doute pas le bon mot. Chercher à voir ce que font les autres, ça peut donner des idées, c’est plutôt sympa, mais c’est dommage de tomber dans la comparaison et de s’en sentir coupable. Enfin, c’est du passé (même si tu penses encore ne pas faire grand-chose avec ton bébé, à part en prendre soin… c’est juste l’essentiel !). Le plus important (c’est pas moi qui le dis !) est l’échange, les interactions que tu as avec lui. Lui parler est déjà énorme et même juste en prendre soin, c’est créer plein d’interactions. Et sincèrement, je suis admirative que tu aies passé un an à t’occuper de ton bébé, c’est un investissement incroyable et je t’assure que ça aura des conséquences positives sur son développement. Donc, sois en fière !
J’ai regardé d’autres films du festival (et j’ai vu les propriétaires du Bec-Hellouin), mais aucun qui avait la force de Cargo. Dans quel monde vivons-nous, parfois ça me déprime complètement…
Bonjour Natasha, ce que tu décris sur la maternité parlera certainement à plusieurs d’entre nous… Les merveilleux moments ne compensent pas la fatigue physique, et l’obligation de s’occuper d’un petit être totalement dépendant de nous 24h/24 est une responsabilité écrasante… surtout si on se compare aux instagrammeuses. On fait toute du mieux qu’on peut, en fonction de nos possibilités, et dans ton cas je suis sûre que c’est fait avec beaucoup d’amour et de conscience. Je me souviens de la façon dont on s’oublie les 2 premières années après la naissance…
Sinon, si tu t’intéresses – et c’est légitime ! – à ce que tu portes, je ne peux que te conseiller d’aller jeter un œil à ce que propose Flora Douville. Sa méthode se base sur le principe que notre enveloppe physique nous donne toutes les indications nécessaires non seulement sur comment s’habiller mais également sur notre façon d’envisager la vie. Elle vise une totale adéquation entre notre apparence extérieure et notre moi intérieur, et pas seulement en fonction de notre couleur de peau ou de notre morphologie. Je pense que cette approche, qui va bien plus loin qu’un simple relooking, pourrait vraiment te parler (moi ça a été une révélation pour beaucoup de choses !). Sa formation est très onéreuse, par contre tu peux déjà avoir beaucoup d’info sur son site (surtout sur son blog) (il faut fouiller dans les articles), tu peux faire un 1er test gratuit, qui te donneras un bon aperçu de sa façon de fonctionner. Elle a aussi sorti un livre qui donne déjà beaucoup à réfléchir, « Révélez-vous : Votre garde-robe peut changer votre vie », et là, pour 15 € (ou moins si tu le trouves en bibli 😉 ), tu n’auras pas à culpabiliser (c’est à mon avis la meilleure façon de comprendre sa méthode, de comprendre mieux qui on est et d’implémenter les infos dans sa garde-robe).
Et non, je ne suis pas un robot chargé de vendre quelque chose, je pense honnêtement que cette lecture pourra t’aider dans ta réflexion et tes futurs choix vestimentaires.
« Les merveilleux moments ne compensent pas… » : que ça fait du bien d’entendre ça après avoir entendu de trop nombreuses fois que les sourires et les bons moments compensaient largement tout ça… Même si je profite pleinement des bons moments, ces derniers n’effacent dans mon cas ni ma fatigue ni mes frustrations ni mes difficultés…
Merci beaucoup pour la découverte de Flora Douville ; son livre pourrait m’intéresser effectivement !
Bonjour Natasha, merci pour ce partage.
Reçois en retour tous mes voeux pour cette nouvelle année qu’elle te soit douce, emplie de grands et petits bonheurs, de rires et de fous rires, de bons moments et de joie.
Continuons à profiter de ce que la vie nous offre sans trop se laisser oppresser, la vie est courte !
Merci pour tes vœux Cleopiti 🙂
Bonjour Natasha,
Très bonne année à toi, je te souhaite la sérénité qui t’a je crois tant manquée en 2019 ! Oui l’arrivée d’un enfant est un bouleversement, qu’on ne peut pas prévoir avant de l’avoir vécu, et qui est si différent pour chacun(e).
Pour ma part j’ai été très épanouie pour mon premier enfant, et dans l’état inverse à l’arrivée de mon fils.
Ce n’est qu’au bout de ses 18 mois que j’ai vraiment commencé à souffler, à retrouver une certaine légèreté, et un meilleur moral…
La culpabilité est sournoise, et vraiment usante, je te souhaite de t’en défaire bientôt !
Bon courage en tout cas, et plein de bonheur, vert et de toutes les couleurs !
Merci pour tous tes souhaits Lucie !
Re-bonjour Natasha ! je lis ta réponse et lis également les commentaires de Cécile au sujet des vêtements. Je n’avais pas saisi à quel point ce sujet te préoccupait.
J’ai acheté le livre « Révélez-vous » de Flora Douville et ai suivi son programme en ligne (onéreux par contre..) et même si je n’ai pas encore finalisé sa méthode, j’en ressens déjà les bénéfices dans ma manière de choisir comment je m’habille , j’ai encore fait récemment des erreurs d’achats, mais je n’en ai plus honte et j’en fais beaucoup moins!
Je comprends ton tiraillement et je rejoins Cécile par rapport au fait qu’il n’y a rien de superflu dans le choix de ses vêtements.
Tellement il m’a bouleversée et me bouleverse encore, J’ai un affect particulier avec ce livre et ne sais pas encore si suis prête à le donner, par contre cela me ferait très plaisir de te le prêter, je peux te l’envoyer si tu veux ; je pense qu’il pourrait t’aider et cela me le rendrait encore plus cher à mes yeux s’il pouvait aider d’autres personnes que moi dans cette recherche de vêtements qui nous ressemblent.
Le livre et le programme en ligne ont d’ailleurs été des impulsions pour me mettre à la couture à l’été 2018, et j’ai découvert un monde parallèle fascinant , celui d’apprendre à coudre ses propres vêtements! Hier, j’avais un rendez-vous important et je portais la première chemise aboutie que je me suis cousu et je me sentais tellement fière de moi!
Dis-moi quoi pour l’envoi 😉
Belle fin de semaine à toi et aux tiens,
Mary
Merci beaucoup pour ton avis sur la méthode de Flora Douville qui m’a été recommandée par une autre lectrice également ainsi que pour ta proposition de me prêter son livre. C’est vraiment gentil à toi mais vu le coût des frais de port aller-retour, je pense qu’il vaut mieux que je l’achète directement. Mon anniversaire approchant, je pense que c’est une idée que j’ajouterai à la liste des choses qui pourraient m’être utiles pour mon 36e printemps 😉 !
Encore merci Mary et belle soirée à toi.
Bonjour Natasha,
Tout d’abord je vous souhaite une très belle année 2020. J’espère que vous arriverez à vous sentir mieux avec cette nouvelle année qui débute.
Je vous envoie toute ma compassion dans les épreuves que vous traversez. N’ayant moi même que 14 ans, je ne peux évidemment pas savoir ce qu’implique le fait d’être maman mais pour avoir eu 9 ans quand ma sœur est née, j’ai bien vu que ce n’est pas rose tout le temps mais que malheureusement personne n’en parle. Je peux cependant vous assurer avec certitude (pour l’avoir vu chez ma
maman ) que reprendre le travail fait aller de l’avant, doucement mais sûrement.
Je ne sais plus si c’était dans votre blog ou autre part mais j’avais lu une personne qui disait ce n’est pas une honte d’aller mal quelques fois. Parfois cela fait un bien fou et cela permet d’aller beaucoup mieux. C’est même nécessaire !
J’aimerai moi aussi partager des petits pas et bonheurs verts avec vous :
– je vous avais écrit une fois pour savoir comment demander gentiment à ma famille de m’offrir des cadeaux zéro déchets. Vous m’aviez dit d’y aller pas à pas. J’avais donc demandé à ma grand mère d’emballer les cadeaux dans du papier journal ou du kraft. J’ai eu la surprise de découvrir sous le sapin deux livres provenant de sa bibliothèque personnelle, emballés dans du papier journal avec une carte cadeau à la Fnac. J’ai aussi eu un bon d’achat pour acheter des tissus de la part d’une part de ma famille totalement réfractaire à l’écologie.
Vous pouvez deviner ma joie de les voir suivre le mouvement ! 🙂
– j’ai été aussi contente de voir que dans mon ancien collège conformément à la loi EgaLim un repas végétarien par semaine est cuisiné à la cantine. Sachant comment les gens avaient été opposés à l’idée quand j’en avais monté le projet et fait un, c’est une véritable victoire! (malheureusement danss mon collège, ce n’est pas du tout le cas. Ils ne trient même pas le papier des poubelles normales…)
– j’ai lu le livre « No Impact Man » (le connaissez-vous?) qui, loin de me plonger dans l’angoisse comme l’avait fait « Plastic Planet », m’a rendue heureuse de voir que d’autres gens suivaient le mouvement (même si ce livre date de 10 ans je crois.)
– j comme je suis en troisième, j’ai dû trouver un stage d’observation : je suis très heureuse et excitée de dire que je l’ai trouvé à la Maison du Développement Durable dans ma ville. Il y aura là pleins de gens qui partagent l’idéologie « écologie ». Ca promet d’être intéressant ! 🙂
En bref, je commence l’année 2020 pleine d’entrain et j’espère réellement qu’il en sera de même pour vous. 🙂
Maélys
Bonjour Maélys,
À chaque fois que je lis l’un de vos commentaires, ça me met du baume au cœur ! De savoir qu’une jeune adolescente aussi engagée, motivée, réfléchie lise mon blog et se préoccupe des enjeux socio-écologiques actuels me donne vraiment espoir en l’avenir ! Vous faites mon admiration car j’imagine que quand on vit encore chez ses parents, changer son mode de vie est encore plus complexe et j’imagine également que peu de personnes de votre âge partagent vos préoccupations. Il me semble en tout cas que vous avez déjà semé de belles graines vertes autour de vous et je suis vraiment heureuse de savoir que les adultes de votre entourage sont sensibles à vos préférences.
J’ai vu le documentaire de « No Impact Man » (j’en avais parlé dans l’un des tout premiers articles du blog d’ailleurs – ici !) mais je n’ai pas lu le livre. Il m’avait d’ailleurs inspiré les éco-défis !
Bravo pour le stage que vous avez décroché ; nul doute que ce sera une expérience enrichissante ! Vous me raconterez ?
Merci pour tous vos souhaits, une très belle année à vous aussi !
PS. N’hésitez pas à me tutoyer si cela ne vous met pas mal à l’aise, j’insiste pour que mes élèves le fasse également 😉 !
Bonjour Natasha,
Ta réponse me touche profondément. Effectivement, ce n’est souvent pas facile de discuter sérieusement avec des jeunes de mon âge sur l’écologie, sans avoir les préjugés récurrents « ça coûte trop cher », « je veux pas m’embêter », » c’est pas à moi de changer » ou alors » mais je recycle!! ». Heureusement, mon entourage est la plupart du temps compréhensif même si certaines fois j’aimerais faire plus mais comme je suis encore avec mes parents c’est compliqué. 🙂 Plus tard sans aucun doute… 🙂
Je reviens de ma semaine de stage très enrichissante et comme tu voulais, je te raconte donc :
J’ai rencontré des gens formidables, qui autour d’eux mènent une campagne de sensibilisation autour de l’écologie, dans un quartier populaire où les gens ne sont pas du tout réfractaires ! (ce qui m’a positivement étonnée)
Nous avons pu échanger sur le zéro déchet, l’écologie, et c’était vraiment génial ! J’en garderai un souvenir inoubliable! Je suis bien contente que le système français permette aux jeunes de vivre une expérience professionnelle qui dans mon cas m’a confortée dans mon choix professionnel futur. C’est une réelle chance que de pouvoir voir à quoi ressemble le monde du travail lorsqu’on nous demande de choisir une orientation à notre âge.
Avec ma famille, nous avons tellement avancé en terme d’écologies que j’ai quelque peu oublié de parler de certains petits pas et bonheurs verts :
– nous avons désormais un sapin en bois réutilisable et nos décorations ne tarderont pas à l’être également (surtout que nous les avons expressément réduites et données à des organisations caritatives. )
– notre calendrier de l’avent s’est fait une beauté en devenant entièrement réutilisable car fait en tissu,
– et pour finir nous sommes mis au papier toilette réutilisables pour la petite commission. Au début, c’est comme les serviettes hygiéniques lavables, ça rebute mais c’est une question d’habitude ! 🙂
Voilà ! (comme je disais nous avons fait beaucoup de choses et je suis contente de les partager avec toi !)
Pour finir, je suis persuadée que d’autres jeunes de mon âge lisent ton blog qui est une réelle mine d’informations ! 🙂
Maélys
PS: le tutoiement est à double-sens, tu peux donc me tutoyer si le cœur t’en dit ! 😉
Bonsoir Maélys,
Merci d’avoir pris le temps de me raconter ton stage, je suis vraiment contente d’apprendre que ce fut une expérience aussi positive et enrichissante à bien des égards.
Et ces « petits pas » sont de sacrés pas ! Dis-moi, comment stockez-vous votre papier toilette réutilisable en attendant de les laver ? Maintenant qu’on fait des lessives plus fréquemment avec les couches lavables et qu’on a pris l’habitude d’utiliser des lingettes lavables pour notre bébé, je me dis qu’utiliser des lingettes lavables pour « notre petite commission » ne serait finalement pas si compliqué que ça !
Pour répondre à ta question, nous utilisons soit un panier en osier soit une poubelle plastique normalement pour un compost d’appartement, mais nous n’en avons pas besoin pour ça donc elle a une nouvelle vie! 🙂
Et si tu veux savoir, nous en avons un par toilette, mais ma maman va en coudre encore un de plus pour chaque, pour en avoir un à laver et un en utilisation.
Ah oui, aussi, il ne faut pas les laver trop fort parce qu’après ils deviennent plus rudes, et ce n’est pas très agréable. Et il faut prendre l’habitude de ne pas le jeter dans les toilettes. Ca m’est arrivé en pleine nuit et après c’est pas sympa… 😉
Voilà !
Maélys
Merci pour ces précisions Maélys… il y a des chances pour que moi aussi je jette les lingettes aux toilettes en pleine nuit, aha !
bonjour natasha. je n’ai jamais commenté ici, mais ce billet m’a tellement parlé que cette fois-ci, je me lance 🙂
je me reconnais totalement dans les difficultés que tu décris par rapport à la parentalité, la fatigue, le manque d’énergie, ne pas avoir de temps pour soi, ne pas se sentir épanouie dans son rôle de maman mais quand ne pas avoir de temps pour faire avancer les projets professionnels etc.
moi aussi j’ai trouvé ça très dur et j’ai été très frustrée par cette « attente » de mon entourage d’être heureuse, parce que je suis maman. tu dois être heureuse pcq tu as un bébé – hein ?? j’avoue que ça me freine beaucoup pour me lancer dans une nouvelle grossesse même si je sais que veux avoir deux enfants.
mais comme tu dis, je constate deux ans plus tard que je suis une maman « d’enfant » et pas de « bébé ». depuis que ma fille va à la crèche (depuis qu’elle a 13 mois), depuis qu’elle a sorti toutes ses dents et qu’elle a appris à marcher, puis à parler et maintenant à vraiment communiquer, tout est tellement plus facile.
donc – je te souhaite plein de courage, je pense que tu as bientôt passé une grande étape (le 1er anniversaire), et tu verras que les choses deviendront de plus en plus faciles !
merci pour ce blog super intéressant et bien fourni !
johanna
Merci beaucoup pour ton témoignage Johanna. Savoir que d’autres sont passé·es par là et vivent beaucoup mieux les choses à présent me réconforte énormément.
Effectivement, notre fille aura un an le mois prochain 🙂
PS. Merci de t’être lancée pour laisser ton 1er commentaire… j’espère que ce ne sera pas le dernier 😉 !
Re-re bonjour Natasha! (je ne sais pas comment réagir à un commentaire déjà existant.. du coup j’en re-re-poste un nouveau!)
Hé bien figure-toi que suite à ta réponse, l’idée a mûri dans ma tête et je me suis rappelé une chose que j’ai lu à plusieurs reprises et qui est tellement vrai (même si peu appliqué dans mon cas haha) : garder un livre pour le souvenir de ce qu’il contient / ce qu’il nous a permis de prendre conscience/le lien que l’on a avec la personne qui nous l’a offert est une chose, appliquer les leçons apprises dans ce livre en est une autre! – qui n’a rien avoir avec le fait de posséder encore le livre!
Je ne sais pas quand sera ton anniversaire (= si je pourrai être à temps) mais cela me ferait tellement plaisir de te l’offrir pour cet événement ; je vais juste le relire vite fait avant une dernière fois (la 3ème sera la bonne!) et il sera temps pour moi de faire vivre (et répondre aux) les questions qu’il me reste à ce sujet en expérimentant dans ma vie! Et d’espérer que ce petit cadeau pourra t’apporter autant qu’il m’a apporté depuis que je l’ai acquis il y a bientôt 2 ans!
Je voulais d’abord te faire la surprise et te l’envoyer sans rien dire, mais
1)j’ai besoin de le relire vite fait avant de le laisser partir
2)je ne retrouve plus le mail que tu m’avais envoyé à l’époque du livre sur Summerhill avec ton adresse
3)au vu de ton commentaire, il est plus judicieux que tu l’enlèves de ta liste de cadeaux ou alors ma surprise fera un peu l’effet d’un soufflé au fromage qui retombe dès qu’on ouvre le four!
4)j’aurai une idée de quand me rendre à la poste pour tenter d’être (+/-) raccord avec TON jour, qui, je l’espère, aura la couleur et le goût que tu auras envie de lui donner !
beau week-end à toi !
Bonsoir Mary,
Je suis vraiment (vraiment) touchée par ton souhait de m’offrir ce livre ! Merci de tout cœur, j’en suis toute émue !
Mon anniversaire c’est le 30 mars mais prend ton temps surtout… sens-toi libre de me l’envoyer quand tu te sentiras prête :-).
Je t’envoie mon adresse par mail.
À très bientôt et encore merci pour ta générosité.
Belle soirée à toi.