Imaginez le monde si chacun de nous s’efforçait de vivre de manière à n’avoir aucun impact négatif sur la Planète… No impact Man a relevé le défi. En 2007, Colin Beavan, un New-Yorkais qui est à l’origine de ce projet a fait en sorte de vivre sans avoir d’effet néfaste sur l’environnement pendant un an. Ayant embarqué sa femme Michelle Conlin et leur fille Isabella (alors âgée de moins de 2 ans) dans cette aventure, on aurait même pu appeler le projet “No Impact Family”.
Le documentaire
À travers le film documentaire qui suit les Beavan-Conlin du début à la fin de l’aventure, on les voit se frustrer, s’enthousiasmer, développer leur créativité, questionner leurs anciennes habitudes et réaliser l’influence de ce nouveau mode de vie sur leur bien-être. Ils ont dû mettre en place d’innombrables changements tels que d’utiliser le vélo ou la trottinette en guise de transport, manger local, prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur, ne plus produire de déchets non biodégradables (donc plus de couches jetables pour leur fille), composter, couper l’électricité, faire sans frigo, acheter d’occasion, laver le linge à la main- ce ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres de tout ce que la famille a dû prendre l’habitude de faire pour atteindre son objectif.
Un projet controversé
Pour cette famille urbaine vivant au 9ème étage d’un immeuble New-Yorkais, habituée à se nourrir de take-aways, de télé-réalité et de shopping à volonté, cette expérience a bouleversé leur quotidien. No Impact Man a été vivement critiqué par les plus sceptiques et les mauvaises langues qui trouvaient qu’il était impossible de réduire son impact environnemental à zéro tant qu’on respirait ou que leur projet n’avait rien de réaliste ni de durable. Mais pour Colin, il ne s’agissait ni de vivre de manière idéaliste ou réaliste, ni d’envisager cette routine à long-terme. Ce défi qu’il a présenté comme personnel et non comme exemple, fruit de ses frustrations par rapport aux problèmes environnementaux, lui a permis de remettre en question son mode de vie, de le forcer à trouver des alternatives plus saines pour l’homme et la nature et de trouver celles qu’il pourrait appliquer à long-terme.
Mais pourquoi est-ce que je vous parle de ce “vieux” projet aujourd’hui?
Admirative des aspirations de Colin et de la volonté dont lui et sa famille ont fait preuve pour transformer radicalement leur quotidien, j’ai moi-même décidé de me lancer dans une nouvelle aventure… Non, je ne serai pas la No Impact Woman de 2013! Je ne ressens pas le besoin d’aller jusque-là. Néanmoins, inspirée par l’idée de concrétiser l’importance que j’accorde à la conséquence de mes gestes sur l’environnement, de façon mesurée, créative et réfléchie, j’ai choisi de relever un éco-défi par mois. En réalisant des petits changements de manière graduelle, j’espère pouvoir m’investir pleinement dans la recherche d’alternatives à certaines pratiques non-écologiques et prendre le temps de m’imprégner de chaque nouvelle éco-habitude, un mois après l’autre. Pour plus de détails, RDV sur ma page Éco-défis.
Si vous voulez en savoir plus sur No Impact Man, il existe un site (anglais), un DVD (anglais) et un livre (anglais et français).
Cela me fait penser à un livre que j’avais regardé à la fnac, sur un homme ayant décidé de voyager sans argent (désolé je ne me souviens absolument plus du titre). Ce sont vraiment de belles initiatives. Pour ma part j’ai déja acheté le livre « Zéro déchet » de Béa Johnson, ce qui permet une première approche pour changer ses habitudes. Ton initiative d’éco-défi est une bonne idée, et aussi de partager tes expériences. C’est toujours plus facile de se motiver avec d’autres.
J’ai justement découvert Béa Johnson avant Colin Beavan mais comme j’en parle dans cet article, j’ai mis un moment avant de considérer ses exploits « accessibles »… mais à partir du moment où j’ai eu le déclic, cela m’a poussé à bousculer bon nombre de mes habitudes… J’aimerais pouvoir tout changer du jour au lendemain, mais pour qu’un changement soit durable, il me semble nécessaire de bien s’informer avant des ses tenants et de ses aboutissants (surtout pour faire face aux questionnements des autres) et de prendre le temps de tester les alternatives qui existent pour trouver celle(s) qui nous convient/conviennent le plus et ainsi les adopter plus facilement… Et je trouve qu’un mois c’est bien pour faire tout ça! Et maintenant que le blog a un lectorat plus important c’est effectivement intéressant de pouvoir échanger et partager nos expériences, astuces et difficultés autour de chaque éco-défi.