En juin dernier, j’ai fait une overdose du net… Ne parlant pas un mot d’allemand, n’ayant ni logement permanent, ni travail, ni amis en arrivant à Freiburg, je me suis retrouvée à passer le plus clair de mes journées sur le web entre les 4 murs de la chambre d’hôte où l’on séjournait en attendant de trouver un appartement. J’ai ingurgité un nombre de clics incalculable… et au bout de 2 semaines, j’ai commencé à ressentir un véritable mal-être à la fois physique et moral.
Pourtant, en septembre dernier, ayant pris conscience de l’impact écologique d’Internet, je m’étais lancé le défi de réduire mon temps passé à surfer sur le web et j’avais adopté un bon nombre de nouvelles habitudes pour me connecter de manière plus mesurée. Mais mon overdose de ce début d’été m’aura permis de réaliser combien il est facile de se laisser piéger dans les filets de la toile lorsqu’on s’ennuie et que l’on se connecte machinalement pour un oui ou pour un non.
Je trouve qu’Internet est un outil incroyable, une mine d’information inégalable, un terrain de rencontres inespérées et sans cette invention nous ne serions pas là à partager nos idées pour verdir la planète… Mais parfois, je m’en méfie car je réalise qu’Internet peut rendre accro, nous isoler les uns des autres, nous faire perdre un temps fou, polluer notre cerveau avec des informations et des images aussi sordides que superflues et nous empêcher de réfléchir par nous-même.
Il m’arrive de me remémorer avec nostalgie le temps où Internet ne prenait pas autant de place dans notre quotidien et où l’on commençait nos journées et on les terminait autrement que devant un écran. On passait également plus de temps à interagir les uns avec les autres sans qu’un bip insistant ou qu’un clic urgent viennent interrompre nos échanges… Et bien que je ne souhaite en aucun cas revenir à cette époque, il me semble important de réfléchir à l’utilisation qu’on fait d’Internet sachant que chaque clic augmente notre empreinte écologique et que rien de ce que l’on fera ou trouvera sur la toile ne pourra remplacer les bienfaits des moments où l’on se reconnecte à nous-même et aux autres sans passer par la case wifi.
Début juillet, une petite semaine de vacances pendant laquelle je me suis complètement déconnectée m’a permis de faire une véritable “cure de désintoxication” et de réfléchir à une nouvelle routine à adopter à mon retour ainsi qu’aux différents moyens de combler les moments d’ennuis sans se connecter. Voici donc mes idées pour se connecter de manière raisonnée suivies de 20 astuces pour occuper les moments de creux de la journée sans se connecter.
Bien évidemment, je ne suis pas ce “planning” assidûment quotidiennement… il m’arrive de me connecter plus, voire moins selon mes besoins et mes envies. Mais s’il est une « règle » à laquelle je tiens à ne pas déroger c’est celle de ne pas commencer, ni de terminer mes journées sur Internet… Et le fait que je n’ai ni Smartphone, ni Tablette limite de manière générale mes opportunités de me connecter.
Cela dit, à partir du moment où l’on a un ordinateur allumé sous la main, il est tout aussi simple et tentant de se connecter… Mais que l’on ait 5, 10, 30 minutes ou plus devant soi, l’on peut souvent accomplir des choses bien plus intéressantes et bénéfiques plutôt que de perdre son temps libre à errer sur le web. Voici donc toutes mes idées pour s’occuper différemment les fois où l’on aurait le réflexe d’allumer son téléphone, sa tablette ou son ordinateur « parce qu’on n’a rien d’autre à faire”…
20 idées pour se déconnecter
J’apprécie vraiment tout ce qu’Internet m’apporte… mais plus le temps passe, plus je me sens frustrée par la manière dont j’ai laissé cette invention absorber mon temps et mon énergie et plus que tout par la façon dont elle nous déconnecte les uns des autres dans les moments où, au lieu d’observer ce et d’échanger avec ceux qui nous entourent, on se connecte par simple réflexe et sans raison particulière, comme si la vie derrière notre écran était plus intéressante et plus importante que l’instant présent… Et si notre nouveau réflexe était de se déconnecter aussitôt que possible?
J ‘ai ressenti à peu près la meme chose, mais c’était plus ciblé » Facebook ». J’ai décidé d’arrêter et je suis en plein dans ma cure de désintox… ce n ‘est pas évident 🙂
Sur le portable, depuis un moment je supprimé tous les types de notifications en dehors des appels et messages, et je me sens carrément plus libre. Avant je ressentais le besoin frénétique d’aller voir ce qui fessait vibrer mon téléphone, comme s’il me topait sur l’épaule toutes les deux minutes en me disant : vient voir vient voir vient voir !! Je lis un livre en ce moment qui me fais penser à ton article , il s’appelle Pause, et c’est l’expérience d’une mers de 3 ado qui décide, pendant 6 mois de couper tout ce qui est électronique chez elle… c’est génial et surtout troublant de voir comme nous sommes accro 🙂
Ce livre a l’air très intéressant, j’en prends note! Facebook, j’y vois de moins en moins d’intérêt à vrai dire… cependant j’y suis toujours car c’est une plateforme bien pratique pour interagir et partager des idées avec les lecteurs du blog, surtout pour les éco-défis 😉 Mais avant mon blog je suis passée par une longue période sans Facebook (plusieurs mois) et cela ne m’a absolument pas manqué alors je suis certaine que tu finiras par t’en passer facilement aussi!
Bonjour Natasha !
(C’est mon premier commentaire, j’apprécie votre blog découvert il y a quelques mois …)
L’été est la période idéale pour se « déconnecter »car avec un peu de chance on peut partir en vacances dans un coin de paradis (en France ou ailleurs) ou le portable passe mal, sans Wifi …
Pour ma part c’est 3 semaines sans Tv, tel, ordi, et c’est un bonheur de redécouvrir la liberté et de consacrer plus de temps à la lecture … !
J’ai pensé aussi que non loin de vous réside une autre française avec qui vous devriez avoir des affinités « dans le monde réel » : Antigone XXI …
Bonne installation en Allemagne ! Et l’allemand est une très belle langue, Enjoy !
Bonjour Emily! C’est vrai que les vacances ou les escapades, même le temps d’un week-end, sont des périodes propices pour se déconnecter… il suffit de commencer par laisser son ordinateur/sa tablette à la maison! En effet, Ophélie, alias Antigone XXI n’est pas loin d’ici et elle m’a d’ailleurs donné de précieux conseils ces derniers mois pour m’aider dans mon installation 🙂 Jamais n’avais-je imaginé devoir un jour apprendre l’allemand mais en effet, plus les jours passent, plus j’aime cette langue! Merci pour votre message 🙂
Je pensais exactement à ça la semaine dernière! Il est tellement facile de procrastiner devant son écran d’ordi, parce que c’est là. ET après on se plaint de ne pas avoir le temps de faire certaines choses!
Pour ma part, pareil, je n’allume plus avant le petit déj. Ensuite, j’apprends à gérer mon blog pendant 1h et 2h le matin (mail et réseaux sociaux compris). En ce moment, je m’avance sur pas mal d’article donc le reste de la journée j’écris, mais pas plus de 2 jours de suite sinon je fais un burn out! Dès que je sens que je commence à naviguer pour rien ou à juste combler le temps, je passe à une activité physique (faire une recette, faire les courses, m’occuper de moi). J’essaye de réfléchir avant de me connecter par habitude.
J’avais réussi à me déconnecter un peu jusqu’à la création du blog et là c’est devenu ingérable. Mais ça y est je reprends une nouvelle routine. Et comme je repars en voyage bientôt, je serai majoritairement déconnectée!
Merci pour toutes ces petites idées pour sortir la tête de l’écran. On n’a pas assez de notre cerveau pour emmagasiner toute cette information, il faut être sélectif!
Pour le coup, je partage 🙂
Comme toi, je profite de cette période creuse pour prendre de l’avance dans mes articles… mais je réalise que je ne suis vraiment pas faite pour passer des heures devant un ordi! Donc finalement je ne prends pas tant d’avance que ça car contre toute attente, même si écrire et faire des recherches me passionne, je me lasse rapidement d’être devant l’écran! Et c’est vrai que paradoxalement, lorsqu’on tient un blog on passe forcément plus de temps sur l’ordi et sur Internet… et quand quelque chose nous passionne autant, on se laisse vite happer! Pour couper, je suis d’accord, rien de mieux qu’une activité physique 🙂 Merci de partager!
Alors là bravo, Natasha !!! Ton billet met le doigt sur un problème qui me semble de plus en plus alarmant, celui de l’addiction à l’Internet. Tout le monde peut être happé à un moment ou à un autre de sa vie, et quelque soit son âge, par ce phénomène. Tes astuces sont vraiment pertinentes et je pense qu’elles vont m’aider à faire davantage attention au temps que je passe sur le Net. Merci infiniment pour cette prise de conscience qui a beaucoup de valeur à mes yeux. Grosses bises et à bientôt.
Merci beaucoup pout ton commentaire Karine! Je suis rassurée de voir que je ne suis pas la seule à bien vouloir admettre que notre consommation du net peut être excessive et malsaine… heureuse que mes idées t’inspirent et si tu en as d’autres, n’hésite pas à les partager. À bientôt 🙂
Je viens déjà de recopier les règles d’utilisation d’internet pour les afficher en gros sur mon bureau, et je crois que je vais maintenant imprimer tes autres petites fiches de ‘déconnection’… Tu es la solution à tout, Natasha ! 🙂
Sans rire, je suis complètement d’accord avec toi, je perds un temps monstre sur internet (j’en avais d’ailleurs parlé dans les résolutions de bonne année… que je n’ai pas tenues ! http://antigonexxi.com/2014/01/07/le-petit-dejeuner-de-la-nouvelle-annee/). Surtout avec ma thèse finissante, j’avoue, c’est un tel calvaire et un tel stress de travailler dessus que, dès que je peux, je clique et clique pour me ‘détendre’ 5 minutes… Pinterest a bon dos, instagram et facebook aussi… mais les 5 minutes s’étendent et s’étendent jusqu’à ce que je me rende compte que je viens de perdre 1/4 d’h à ‘ne rien faire’ ! Et parfois, je cherche un mot, une définition sur internet : j’ouvre mon moteur de recherche, je suis happée par d’autres choses qui me sautent aux yeux, et dix minutes plus tard, je referme le moteur de recherche, reviens à mon travail et me dis : ‘Oups, mais en fait, c’était pour ça que j’avais ouvert Internet !’ et bien sûr, je dois y retourner pour chercher ce dont j’avais vraiment besoin ! Je ne te raconte pas le temps perdu en concentration…
Il n’empêche, je me rends compte aussi que quand je fais qq chose que j’aime (préparer un article pour mon blog, par exemple !), je peux passer des heures sur un même texte sans chercher le moins du monde cet éparpillement qui m’est si familier lorsque je travaille sur ma thèse… J’ai bon espoir de ‘guérir’ bientôt ! 😉
Bref, tout cela pour dire que je partage totalement ton analyse et ton ressenti. J’ai déjà réussi à ne plus ouvrir mon ordinateur le dimanche (et heureusement que je ne réponds plus à tous les commentaires car bonjour la pile de commentaires que j’avais alors le lundi matin ! J’en avais des frissons !.. ) et je compte maintenant appliquer tes bons conseils : je ne regarde pas beaucoup mon ordi après le dîner, car je préfère lire, mais je crois quand même que j’y perds bien 1/2h, parfois plus… Et stop les clics à tort et à travers, tu as bien raison ! Merci, merci de tes bons conseils et directives, c’est vraiment très inspirant ! 🙂
Bon, je dis tout cela, en plus, alors que j’ai des milliards de mails de retard ! Mais j’ai peur que, si je me reconnecte ‘pour de vrai’ (i.e. pas seulement en mode ‘passif’), je serai happée pour de bon, donc je fuis (à moitié seulement…). Allez, je me mets en mode Echos Verts, j’apprends à mieux gérer mon temps ! 😉
PS : j’attendais pour t’écrire une nouvelle à propos de Freiburg… maintenant que je l’ai, je vais te répondre au plus vite ! 😉
Comme ça me rassure de savoir que je ne suis pas la seule à me laisser happer par Internet et à vouloir changer mes mauvaises habitudes! Le fait qu’on est plusieurs à vouloir se déconnecter va me motiver davantage à me tenir à mes ‘bonnes résolutions’. Et comme je suis contente de savoir que mes astuces t’inspirent Ophélie! J’espère qu’elles t’aideront autant que moi! Je me retrouve aussi dans ce que tu dis par rapport à la perte de concentration mais aussi dans le fait que quand je travaille sur un article pour le blog, je suis moins distraite car tellement passionnée par ce que je cherche et j’écris… par contre, au bout d’un moment, j’ai juste du mal à rester devant l’écran et là une pause s’impose! Tu as tellement bien fait de te résoudre à ne plus répondre à tous les commentaires sur ton blog… je ne sais pas comment tu as pu le faire aussi patiemment et assidûment pendant aussi longtemps! Vraiment hâte de recevoir ta nouvelle à propos de Freiburg… J’espère que c’est ce que je pense!!! 😉
Comme pour beaucoup apparemment, tu mets des mots sur mon ressenti ! Et ça m’incite à commenter pour la 1ère fois ton blog =) J’ai passé 3 semaines en Norvège sans écran (seulement mon vieux gsm qui me permettait d’appeler mes proches de temps en temps) et cela m’a fait le plus grand bien ! Seulement,une fois revenue, j’ai retrouvé le plaisir de mes errances sur internet à la recherche d’idées à tester souvent … et je vois bien que je sombre bien vite dans une sorte de contemplation des activités des autres et dans un gouffre d’informations toutes plus enrichissantes les unes que les autres ! Tes astuces sont vraiment bien pensées et m’aideront certainement à réguler mon usage d’internet =)
A bientôt Natacha, au plaisir de te lire 😉
« Sombrer », « Gouffre », « Errance »… les mots que tu emploies pour parler de notre rapport au net montre bien à quel point la bête est méchante!!! Désolée, toi ta déformation professionnelle te permets de nommer de jolis papillons et d’employer de grands mots, moi elle me fait bondir aux yeux les champs lexicaux 😉 3 semaines sans écran, j’imagine que ça a dû faire un bien fou! Finalement ce genre de pause permet de réaliser qu’à partir du moment où l’on n’a pas d’accès à Internet, on s’en passe très bien… à nous donc de trouver des astuces pour être moins tenté de s’y connecter quand on est chez soi! À bientôt Emi:-) PS: Mon prénom s’écrit Natasha, avec un « s » à la place du « c » 😉
J’avoue avoir beaucoup de mal à me passer d’Internet… alors que je n’ai aucun problème avec la télévision, par exemple… Mais Internet ! J’ai l’impression qu’une partie de ma vie s’y déroule… Certes j’y ai des connaissances virtuelles mais il me permet également de communiquer avec des amis ou des membres de la famille. Ce billet m’interpelle : pourrais-je arriver à me déconnecter totalement ? Sans doute mais avec énormément de difficultés… A méditer donc en ce qui me concerne (avant de devenir une droguée ! Si ce n’est déjà le cas !!)
En effet, Internet est également pour moi un moyen de communication important, surtout que cela fait 15 ans que je ne vis plus dans le même pays que ma famille et que le téléphone ce n’est pas mon truc. Hors de question donc pour moi de me déconnecter trop longtemps… mais bon, je n’ai pas non plus besoin d’être en contact avec eux plus d’une ou deux fois par semaine et je trouve qu’au fil du temps j’ai appris à accepter que ce n’était pas parce qu’on n’est pas en contact souvent qu’on rate quelque chose ou qu’on s’éloigne… On prend finalement toujours autant de plaisir à se voir quand on peut et on apprécie pleinement ces moments de partage en chair et en os 🙂 Je pense qu’à partir du moment où on ne ressent pas un manque lorsqu’on n’est pas connecté, aucun risque d’être un(e) drogué(e)! Et puis, se déconnecter complètement n’est peut-être pas ‘nécessaire’ pour tout le monde… moi je préfère faire de véritables coupures hebdomadaires car cela me permet de me consacrer davantage et pleinement aux autres et à d’autres activités, sans être distraite par le net!
j’avoue, j’ai beaucoup de mal à me deconnectée ! j’aime les echanges que me procure internet, cette sensation de ne pas etre seule..mais je suis d’acord avec toi les vrais echanges IRL sont tellement mieux..je crois que c’est le smartphone qui m’a rendue accroc..je n’en voulais pas specialement au début et depuis..voilà, je sais je suis completement droguée ! 🙁
tu as changer ton logo ou c moi qui hallucine ??
C’est vrai que grâce aux échanges via les réseaux sociaux de mon blog, j’ai le sentiment de me sentir moins ‘seule’ dans ma quête d’un mode de vie plus vert. Paradoxalement, parfois en voyant ce qui se passe sur ces mêmes réseaux sociaux, je me sens seule… tellement je me sens décalée par rapport à ce qui s’y dit et s’y partage. D’ailleurs, je me connecte rarement à mon profil Facebook personnel et je regarde encore moins souvent mon fil d’actualités! Je n’ai jamais eu de Smartphone mais je vois bien autour de moi, ce qui en ont un l’allument pour un oui ou pour un non et combien de fois me suis-je retrouvée seule justement parce que tout le monde autour de moi avait les yeux rivés sur leur Smartphone… et moi les yeux rivés sur… eux! Oui, j’ai changé mon logo.
J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ton article qui nous force à se demander si on n’est pas un peu dépendant d’internet ? Pour mon cas, je pense que si … Je testerai tes conseils, on verra ce que ça donne. 🙂
Merci pour ton commentaire! J’espère que ces astuces te seront utiles et si tu en as d’autres, n’hésite pas à les partager:-)
Hello,
comme toutes ici, on ne peut que se retrouver un peu ou beaucoup dans les comportements que tu décris. Et oui quand on s’ennuie, c’est le pire!
Ici mes astuces, routines, habitudes :
– j’ai un smartphone sans forfait internet : je me suis découverte radine, payer 20 € ou plus pour un usage 2 fois dans le mois où je suis en dehors de la maison (travail depuis mon domicile). Du coup, aucune tentation de ce côté, la plupart du temps, il est enfoui dans mon sac et se décharge…
– je n’allume pas l’ordi avant le pétit déj vu que le petit dej, je le passe à table à lire. Allumer l’ordi pour moi signifie commencer à travailler, donc le plus tard…le mieux ! 🙂 . Le soir je lis, après diner je regarde la télé avec mon mari en général.
-Facebook : j’ai transformé mon usage. Je n’ai supprimé personne mais ne fais plus aucune update personnelle (je n’en fais pas avant mais je relaie de moins en moins les infos que j’ai à peine lues, vues, digérées) et je n’ai jamais eu le réflexe « like » . Par contre j’y vais pour des groupes d’intérêts auxquels je me suis inscrite dans différents domaines : annual declutter challenge,, entreprendre au féminin (réseau de femmes entrepreneurs), le Carré des livres (critique de livres par ses membres), becoming minimalist et un groupe yoga. Quand j’y vais, j’y trouve de la motivation et des choses concrètes à faire. Du coup consultation bien plus éparse qu’avant.
– instagram, jamais eu (cf pas de forfait internet sur mon tel 🙂 ) Pinterest, arrêté régulièrement, je collectionnais des trucs à faire jamais fait, je l’utilise uniquement pour les vacances avec les enfants : je vais chercher des idées à faire. Je supprime le tableau après. Je consulte genre une fois par quinzaine ou moins.
– feedly : je le consulte régulièrement mais je mets ma liste de blogs à jours aussi, je n’ajoute pas sans enlever. Depuis le début de mon utilisation, la plupart des catégories a changé au moins 2 fois.
Pour déconnecter, rien de mieux que d’aller chez ma mère qui n’a pas internet, sisi ça existe. Bon sauf que j’y vais le moins souvent possible hihi. Mais c’est marrant de constater combien de questions restent en suspens là-bas vu qu’on n’a pas la possibilité de se connecter pour vérifier.
– en vacances, je limite à un coucou sur mes forums réguliers, je ne consulte rien, je profite. Dernier voyage, Canada en juillet.
Pour moins me connecter :
– le planning non pas overbooké mais « bien pensé » et rythmé pour contrer le surf sans fin. Des rendez-vous qui ont du sens, des choses à faire qui font avancer, des objectifs, et hop je peux me retrouver sans internet une journée sans le ressentir.
– je me suis désabonnée de la plupart des newsletters pour moins de tentation.
– je me connecte à une fenêtre de recherche google et non pas une page d’accueil type yahoo ou journal qui peut encourager le surf
– Quand je bosse j’ouvre des groupes de fenêtres différentes pour des onglets boulot ou loisirs. – J’ai sélectionné sur mon Mac 2 espaces différents de bureaux, la bureautique sur l’un et Internet sur l’autre.
– Je fais du volontariat en ligne (relecture / traductions/écriture etc).
– le labrador est un bon moyen (mais cher en croquettes) : de septembre à juin (l’été c’est moins régulier) je la promène tous les jours de la semaine 30 minutes à 1h par jour.
– avoir des projets (le désencombrement complet de ma maison, le prochain voyage etc)
Et j’avoue que je me sens bien mieux quand je reviens d’une coupure. Donc je conserve ça à l’esprit pour éviter de plonger !
Voilà plein de bonnes idées pour se connecter de manière mesurée et limiter les tentations! Merci d’avoir pris le temps de les partager (de manière aussi claire en plus!)! Mais dis-moi, en quoi faire du volontariat en ligne t’aide à moins te connecter? Je n’ai peut-être pas vraiment compris de quoi il s’agissait.
Super article. C’est vraiment de ça que j’ai besoin : ralentir avec le net. Bizarrement j’ai un peu de mal… Peut-être le fait d’être en congé parental m’a amené à cette sur-connection?!
Bises,
Marie.
Merci Marie! J’imagine que lorsqu’on doit garder l’oeil sur un enfant, il est plus difficile de s’investir dans des activités/tâches plus prenantes/contraignantes? Alors que lorsqu’on est sur Internet, on peut être interrompu et reprendre nos lectures/recherches facilement plus tard… À bientôt!
Je m’y reconnais totalement dans ce billet!
Sauf que je suis obligée de passer par un écran, presque tous les jours car je travaille sur pc (et de chez moi, en plus!) donc consulter les réseaux sociaux, blogs, jeux débiles inutiles pendant une pause de 10mn, c’est vachement tentant!
D’ailleurs, je suis en train de travailler sur mes mauvaises habitudes et j’y ai justement mis: « se connecter moins souvent sur les réseaux sociaux et la boîte mail »!
Peut-être que pour éviter de se connecter aux réseaux sociaux tu peux simplement te déconnecter (de manière à ce qu’il te faille ré-entrer ton mot de passe à chaque fois) et choisir un mot de passe pas simple à retenir/taper- par exemple le numéro ISBN d’un livre qu’il te faudrait avoir sous la main à chaque fois que tu souhaites te connecter à Facebook ou autre! C’est sûr que lorsqu’on travaille sur son ordi toute la journée et que l’on fait des pauses sur l’ordi, on ne fait pas de véritables coupures finalement.
Pour le travail je dois me connecter (concevoir et réaliser des formations… en ligne…le oomble hein !) donc j’assimile le fait de déconnecter avec la réalisation de tâches qui requièrent des compétences (ici ma formation initiale de traductrice) et de la concentration : texte à lire/comprendre / traduire : tout le contraire de la connexion surf qui de clic en clic t’embarque dans des heures volées. Jeudi dernier, pour les besoins de ces traductions, j’ai passé la journée sans me connecter aux réseaux sociaux et forums habituels, la seule page ouverte était celle d’un dictionnaire en ligne. J’ai vraiment vu le temps passer, j’ai ressenti l’effort à me concentrer, et en même temps, au bout d’une heure, je suis rentrée dans un « flow » qui m’a portée. Et à la fin de cette journée, contrairement à d’autres où je me sens vide et fatiguée d’avoir surfé superficiellement, lu des trucs ça et là, je me suis sentie énergisée, à la fois par l’effort intellectuel fourni (un challenge) et le sentiment d’avoir contribué à quelque chose d’utile.
D’ailleurs je repassais aujourd’hui par là pour proposer à la lecture ce post, tout à fait en ligne avec ce que je pense et ce à quoi tu es arrivée comme conclusion : http://theartofsimple.net/less-internet/ . Je trouve sa proposition après coup, mais elle fait écho à mon engagement pour la traduction volontaire. Remplacer internet par quelque chose qui nécessite de l’effort, concentration et du plaisir bien entendu 🙂 .
Bonne journée ! J’ai une traduction à terminer !
OK, je comprends mieux! Effectivement il y a une différence entre être connecté pour réaliser une tâche précise et être connecté pour faire passer le temps! Merci pour l’article, c’est une très bonne idée 🙂
J’adore l’idée d’apprendre un mot quand on a 5 minutes !!!! Je la garde en tête !
Super, merci 🙂
Ne pas se fixer des règles c’est être au service de l’ordinateur, internet etc… pour ma part ‘j’essaie’ pas plus de 2 heures le matin, après le petit-déjeuner,:lecture des mails,trier, classer par urgences et répondre si urgent , participer à certains blogs: le tien entre autre !!! 2 heures j’ai bien dit sauf aujourd’hui car il y a toujours des dérogations aux règles qu’on s’impose : 15 jours sans ouvrir sa boite mails, ça chauffe mais j’ ai profité de ce temps de vacances pour faire ‘ce que l’on fait quand on a pas l’ordinateur’ nager, se balader, bavarder avec des amis, ses voisins découvrir la vie ‘sans ‘ . Rien n’est indispensable juste utile et facilite la vie mais ne doit pas l’empoisonner !!!
Ta dernière phrase résume très bien ma perception d’Internet et de bon nombre de nouvelles technologies! En tous cas heureuse que tu sois de retour sur la toile pour partager tout ça avec nous! 🙂
Je me fais exactement les mêmes réflexions que toi, j’en parlais justement à mon mari hier soir… Nous avons aussi un smartphone chacun donc très difficile de ne pas consulter ses mails avant le ptit dèj… Et les textos qui arrivent régulièrement…! J’imaginais le moment où nos 3 enfants seront équipés eux aussi (le plus tard possible) et qu’il faudra gérer tout ça et donner l’exemple…! Merci beaucoup en tout cas pour tes listes, je vais réfléchir à me faire une petite « charte internet » pour mes journées…!
Oui j’imagine que c’est encore plus compliqué de se déconnecter quand on a un Smartphone… n’hésite pas à partager ta « charte internet » en tous cas si tu as d’autres idées 🙂
Je viens d’imprimer les idées pour déconnecter, et je compte bien les coller sur mon ordinateur… ça sera, je l’espère, une invitation à ne pas l’ouvrir trop souvent! 😉
Je suis très frustrée, très souvent moi aussi, mais je n’arrive pas à m’en déconnecter :/ :/
Aujourd’hui a été un jour de trop : mon aîné, malade, se reposait dans sa chambre, ma petite dernière faisait sa sieste… et au lieu de profiter d’un temps privilégié avec mon petit du milieu, qui est en plus fort en demande, j’ai passé toute une partie de ce précieux temps à lire des choses, certes intéressantes, sur internet, mais à le laisser jouer seul à côté de moi. Résultat : le soir, il était excité, n’écoutait pas, embêtait les autres ou moi… juste parce qu’il avait eu besoin de mon attention et que je n’avais pas été là pour lui :/
Un bon petit électrochoc pour me motiver à y arriver!!!!!! Merci 🙂
De rien! J’espère vraiment que ces astuces t’aideront et si tu en as d’autres, n’hésite pas à revenir les partager. Je sais que cela peut être difficile- je n’arrive moi-même pas toujours à suivre cette routine surtout en ce moment car je n’ai pas de travail- mais c’est déjà bien de réaliser combien il est important de se déconnecter des écrans pour mieux se connecter à soi-même et aux autres. Bon courage 🙂
Haha c’est tellement ça ! Moi aussi j’en ai eu ras le bol, alors j’ai supprimé mon abonnement internet pour n’avoir que celui de mon téléphone ! Je l’utilise de temps en temps en modem, ce qui fait que lorsque je me connecte, je compte ce que je fais donc je vais directement à l’essentiel. Du coup mes seuls accès internet sont mon téléphone (c’est un smartphone) et au travail.
Bilan : je me sens mieux chez moi, c’est plus rangé, je lis plus, bref c’est beaucoup mieux. Mais l’inconvénient c’est que je me coupe de tous ce qui est film / série car même en payant je ne peux pas me permettre de télécharger. Mais est-ce que c’est plus mal ? Je pense surtout qu’il faut que je trouve d’autres sources qu’internet pour me divertir : sortir au ciné ? Créer du lien pour emprunter les séries des autres ? à creuser ! C’est peut-être un avantage finalement !
Mais du coup, je regarde un peu plus la télé… quoi que je ne suis pas une grande consommatrice de télé donc ce n’est pas un problème mais parfois ça sert de substitut…
Deuxième inconvénient, je suis plus sur téléphone mais bon comme c’est trop petit, ça devient vite « chiant » et j’y reste moins que sur PC donc c’est quand même positif.
Merci pour ton partage d’expérience! Je crois que de toutes façons il y a des avantages ET des inconvénients quelles que soient les nouvelles technologies que l’on utilise… l’essentiel est de ne pas en avoir trop d’après moi. On en reparlera en détails durant l’éco-défi de juin 😉
Une autre idée pour limiter l’usage de l’ordinateur: l’utiliser debout (cf http://www.treehugger.com/health/5-tips-transitioning-standing-desk.html) comme suggéré dans les commentaires de l’article rédigé à ce sujet par une Jeune Idiote http://unejeuneidiote.com/2015/01/29/technologie-bien-etre-minimalisme/)
Merci, j’avais également lu et apprécié cet article du blog Une jeune idiote 🙂
A reblogué ceci sur Blog d'une demoiselle bavarde.
Coucou Natasha, Je comprends tout à fait ton ressenti! Moi aussi lorsque je suis trop sur la toile je m’embourbe, et je ressens un gros malaise ainsi qu’une grosse pollution du cerveau. Je fais donc régulièrement des jours SANS, de même que je coupe mon Whatsapp car tous ces bips des messages arrivant me rendent dingue! Si l’école doit me joindre en cas de souci avec les enfants, ils m’appellent sur le portable donc Whatsapp n’est pas essentiel. Ensuite, lors de nos vacances estivales (3-4 semaines) nous n’avons as d’internet et c’est très bien ainsi. Autant il y a environ 10 ans de ca j’avais « besoin » d’aller régulièrement au cybercafé pour donner des nouvelles à mes proches, autant depuis ca me gonfle et je n’en vois pas la nécessité. Déconnexion assurée, donc! Et à la maison il m’arrive encore de surfer sur le net (et donc de m’embourber!!) mais j’essaie de plus en plus régulièrement de me fixer des buts précis pour ma consultation internet et un créneau horaire à ne pas dépasser. Mais c’est duuur!!! Car une fois sur un blog ou une page il y a des renvois sur d’autres sites ou blogs super intéressants, et c’est comme ca que je navigue et me perds dans le flot….
Merci encore pour ces défis!!!
Laurence x
Je trouve aussi que se connecter avec une intention précise aide à ne pas se perdre et à se laisser prendre dans les méandres de la toile…
Et si je peux prendre de vraies vacances, sans travailler, ce qui n’est pas toujours le cas malheureusement, je laisse mon ordinateur à la maison et m’offre des vacances déconnectées… C’est la seule manière de changer vraiment de rythme et de me ressourcer pleinement.
Comme toi j’ai ressenti le besoin de déconnecter pendant cette période stressante qu’est le confinement et je peux dire que ça m’a fait du bien ! J’ai eu l’impression d’être plus productive, de faire plus de choses, d’être moins déconcentrée.. Bref que du positif ! Et cette période d’une petite semaine de déconnexion m’a permis de revoir mon temps d’écran à la baisse : supprimer les applis inutiles que je consulte une fois tous les trois mois mais que j’ai « au cas où », retirer les notifications de mon téléphone, supprimer les comptes de réseaux sociaux que je ne regarde jamais mais que j’avais mis (je ne sais pas pourquoi d’ailleurs.). Ton compte instagram n’en fait pas partie haha. 🙂 Je pensais faire la même avec des amis lointains dont j’ai le compte mais que je ne regarde pas/ne parle jamais avec eux. Cependant j’ai peur que ça passe mal donc je vais attendre je pense…
J’ai aussi décidé d’éteindre complètement mon téléphone un jour sur deux et le week-end.
Se déconnecter c’est vraiment positif, je trouve que ça permet de se recentrer. Et je compte bien utiliser tes techniques pour utiliser au mieux les moments où je serais tentée de prendre mon téléphone ! 🙂