Après avoir passé en revu 3 idées préconçues sur l’Île de Vancouver, je continue cette série consacrée au lieu qui m’a inspiré la créations d’Échos verts en vous parlant de ses paysages et de cette nature foisonnante qui ont changé ma relation à l’environnement…
Une nature dominante
Un simple coup d’oeil sur la carte physique suffit à réaliser la place que prend la nature sur cette île très peu urbanisée où la densité de population est d’à peine 24 habitants au kilomètre carré. En comparaison, celle de la Belgique, dont la superficie est similaire, est de 364 hab./km², et celle du Swaziland, près de deux fois plus petit, est de 68 hab./km². Il faut dire que de manière générale, la densité de population du Canada est très faible par rapport à d’autres pays. En effet, avec 3,3 hab./km², le Canada se classe en 184ème position sur 192 en terme de densité de population!
Des paysages variés
En outre, étant donné que près de la moitié de la population se concentre dans la région de Victoria au sud, le reste de l’île est très sauvage et l’on peut se balader des heures sans voir l’ombre d’une habitation, d’un commerce ou sans croiser personne… L’on peut également en un rien de temps passer d’un paysage de montagne, à un paysage côtier, à la forêt. La diversité des reliefs et des écosystèmes sur cette île est donc particulièrement riche même si l’on s’aperçoit vite que sur l’Île de Vancouver, toutes les routes mènent à la forêt!
La forêt et ses arbres grandioses
En Colombie Britannique, les forêts s’étendent sur 64 % de la surface de la province et sur l’Île de Vancouver la majeure partie d’entre elles sont de type tempéré humide. Le sapin de Douglas, le chêne de Garry, la pruche de l’ouest, l’érable à grandes feuilles, le chêne blanc de l’Oregon et l’arbousier sont quelques unes des nombreuses variétés d’arbres que l’on retrouve sur l’île.
La première chose qui surprend, c’est la taille de certains arbres qu’il est impossible de photographier en entier. C’est d’ailleurs ici qu’ont été répertoriés certains des plus grands mais aussi des plus anciens arbres du Canada: des géants de plus de 800 ans, 74 mètres de hauteur et 9 mètres de conférence!
Tous les arbres m’impressionnent, de part leur forme, leur hauteur, leurs couleurs, mais je dois avouer que j’ai un petit coup de coeur pour l’arbousier, un arbre dont l’écorce lisse passe du rouge, au beige, au marron et se détache en lanières. En se détachant ces dernières forment de jolis motifs et une fois tombées, elles laissent paraître un tronc tout doux qu’on ne peut s’empêcher de caresser!
L’océan et le paysage côtier
Avec 3440 kilomètres de côtes longeant l’Océan Pacifique à l’ouest, le détroit de Juan de Fuca au sud, le détroit de Georgia au sud-est et le détroit de la reine Charlotte au nord-est, l’île offre un paysage côtier très varié: montagnes, fjords, baies et criques s’étendent le long du littoral très boisé.
Et lorsqu’on se trouve sur la pointe sud de l’île on peut apercevoir les montagnes de l’État de Washington aux États-Unis.
Les montagnes et les paysages intérieurs
Mais pas besoin de traverser le détroit de Juan de Fuca et la frontière américaine pour se retrouver dans les montagnes: à 2200 mètres d’altitude, le mont Golden Hinde est le point culminant de l’île. Situé au coeur du Parc Provincial de Strathcona, il est entouré de nombreux pics et des seuls glaciers de l’île, dont celui de Comox, le plus grand. C’est aussi là que se trouvent les Chutes Della qui, avec 440 mètres de dénivelé, sont considérées comme les plus grandes du Canada. L’île compte également une station de ski au Mount Washington, à 1590 mètres d’altitude et de nombreux lacs et cours d’eau.
L’importance de la nature dans mon quotidien
Je me sens extrêmement chanceuse de vivre dans un lieu où la nature est dominante et même si je la vois, je la caresse et je la respire quotidiennement, je ne me réserve pas réellement de moments pour l’admirer et m’y ressourcer. Le fait de la voir continuellement autour de moi, que ce soit à la maison, au travail ou durant mes trajets, me donne le sentiment d’en profiter tous les jours. Pourtant, regarder la nature en allant d’un endroit à l’autre ou depuis sa fenêtre n’a pas le même effet que de lui consacrer toute notre attention.
À chaque fois que je prends le temps d’observer la nature, de la respirer, de la toucher, je me remplis d’une énergie qu’aucune amitié, qu’aucun aliment, qu’aucun compliment ne saurait égaler. C’est aussi dans ces instants-là que, l’émerveillement qu’elle me procure me rappelle l’importance de protéger l’environnement naturel qui nous entoure et que je puise l’énergie et l’inspiration nécessaires pour continuer de nourrir ce blog et mes initiatives écologiques.
Défi nature 30×30: l’éco-défi du mois de mai
Ce mois-ci, la fondation David Suzuki lance justement un défi où la nature est à l’honneur: le Défi nature 30×30. L’objectif est de nous encourager à passer 30 minutes par jour dans la nature tout au long du mois de mai. À l’heure ou beaucoup d’entre nous passons nos journées et nos soirées assis à l’intérieur, les yeux rivés devant un ou plusieurs écran(s), à travers ce défi la fondation nous invite à profiter des bienfaits relaxants et inspirants de la nature et d’en faire le plein quotidiennement.
Que l’on vive en ville ou à la campagne, l’idée est de trouver un coin de nature où l’on puisse se poser ou se balader le temps d’une demi-heure. Qu’il s’agisse d’une plage, du bord d’une rivière, d’un jardin privé, d’un parc public, d’un sentier, peu importe! L’essentiel est de trouver un lieu où l’on peut observer quelques centimètres de verdure ou une étendue d’eau, une poignée de fleurs ou une nuée d’abeilles, de grands arbres ou de petits brins d’herbe… Et si les bruits de la ville nous dérangent, pourquoi pas s’en isoler en écoutant une musique relaxante, voire des enregistrements du bruit des vagues, du chant des oiseaux ou des baleines!
Même si aucune de mes journées ne se ressemblent, il est une chose qui ne change que rarement: mon quotidien est rempli de tâches spécifiques à accomplir, d’obligations et de délais à respecter. Bien que je m’accorde des moments de détente et que nombre d’entre eux me permettent de profiter de la nature lorsque je vais courir ou me balader par exemple, je ne le fais pas quotidiennement. Pourtant, au même titre que de dormir, manger ou se brosser les dents, je suis convaincue que de se ressourcer dans la nature devrait faire partie de nos habitudes journalières, tant ces moments-là sont bénéfiques.
Mon éco-défi du mois de mai sera donc de participer au Défi nature 30×30 pour profiter de la nature qui m’entoure, chaque jour! Je posterai une photo de ma pause nature quotidienne sur ma page Facebook et je vous invite à participer à cet éco-défi en y postant également vos photos que je me ferai un plaisir de réunir dans un album spécial “Défi nature 30×30 par les lecteurs d’Échos verts”! Alors, vous êtes partants?
Belle échappée ! Tes photos sont magnifiques et invitent au voyage… Merci Natasha. Bises
Très heureuse de savoir que tu as apprécié cette petite escapade et que tu as pu à ton tour profiter « virtuellement » de ce lieu que j’aime tant 🙂
Comme toi j’aime la nature, quand j’ai un coup de blues je vais marcher en forêt, écouté les bruits de cette nature si fragile et forte à la fois.Elle est proche mais nous ne savons pas en profiter comme il se devrait, pris dans notre quotidien. L’hiver j’aime donner à manger au oiseaux! hier soir en allant au Taï -chi j’ai croisé deux biches dans la forêt, instant précieux!! à renouveler sans modération!! les étoiles la nuit des étoiles filantes, allongée dans le jardin, c’est un spectacle qui nous rappelle que nous sommes tellement petit et pourtant tellement destructeurs pour certains. à bientôt pour de nouveaux défis!!!
C’est vrai qu’il y a aussi tant à observer la nuit… Je ne pense jamais à profiter des nuits où le ciel est dégagé pour observer les étoiles. Et puis, quel que soit le temps, les nuits en forêt sont également pleine de vie, de sons et d’odeurs différentes! Merci pour le rappel!Je vais garder ça en tête ce mois-ci 🙂
excellente idée ce défi nature ! Je vais essayer de l’appliquer un maximum, plutôt que de rester enfermée chez moi 🙂
Sinon, tes photos sont vraiment magnifiques ! ça donne envie ..
Super Claire! Je suis contente que ce défi t’inspire aussi! Profites-en bien 🙂
C’est tout simplement une beauté à couper le souffle ! Se revigorer dans cette nature doit apporter une tonne d’énergie et aussi une profonde paix autant à l’esprit qu’à l’âme. Un grand bravo pour ce bel article et les photos dignes d’un pro !
Merci Mum… C’est vrai que c’est un lieu apaisant et je pense d’ailleurs ne jamais m’être sentie aussi bien dans un endroit. Où qu’on vive, chacun devrait avoir accès à la nature et à la possibilité de s’y ressourcer: malheureusement c’est loin d’être le cas alors je mesure ma chance et je compte bien en profiter un maximum…
oh woooow tes photos sont magnifiques et les paysages epousstouflants, on a hâte de découvrir Vancouver et toute sa région !!!! On a vraiment bien fait de déménager dans l’ouest Canadien 😀
Tu vis à Vancouver ?
Merci beaucoup! Je suis sur l’île de Vancouver. Vous allez vous en mettre plein les yeux c’est certain! Profitez-en bien!
merciiiii 😀
Elle sont très belles toutes ces photos! Notamment celle de la chute d’eau.
Moi j’aime beaucoup aller faire une longue ballade, surtout quand il fait un petit rayon de soleil car tout est plus jolie dans ce cas.
En ce moment je le fait beaucoup moins car j’ai un hallux valgus qui est apparu à l’un de mes pied et l’articulation me fait mal. Mais avec le retour des beaux jours je vais forcement me sentir pousser des ailes!
Merci ! Regarder ses photos me plonge dans une sacrée nostalgie… J’espère vraiment pouvoir y retourner un jour !
Ton article et tes photos me donnent envie de voyager ! Pour moi qui adore la nature et les paysages sauvages, l’île de Vancouver a l’air magnifique ! 🙂