Depuis bientôt un an, je réfléchis quotidiennement à ce que moi petit bout de femme aucunement extraordinaire, sans idées révolutionnaires et sans influence particulière mais pleine de curiosité, de bonne volonté et de projets, je peux entreprendre, changer, arrêter, pour contribuer au développement et à la préservation d’une planète où les relations et les interactions entre les êtres vivants et leur environnement permettent de protéger la force, le bien-être et la beauté naturels de la Terre et des vies qu’elle abrite.
Dans quelques semaines Échos verts fêtera son premier anniversaire alors ces derniers temps je réfléchis beaucoup à l’impact de ce blog dans mon quotidien et je questionne l’intérêt de mes recherches, de mes éco-défis, de mes articles. En faisant la liste des défis que j’ai relevés ces derniers mois, des choses que j’ai apprises, des habitudes que j’ai changées, cela ne fait aucun doute: ce blog est à la fois le reflet mais aussi le moteur de mon cheminement vers un mode de vie me permettant d’être plus en harmonie avec mes aspirations, mes valeurs et mon environnement.
Je me pose également des questions sur la suite: la suite de ce blog, la suite de mes défis, et surtout la suite que je donnerai à mes nombreuses découvertes qui contre toute attente me laissent de plus en plus désorientée. Là où je pensais trouver des réponses, je trouve encore plus de questions– dont une, plus désemparante et plus effrayante que toutes celles que je me suis posées jusque-là: arriverais-je un jour à mener un mode vie réellement sain, éthique et écologique?
J’ai déjà volontiers et volontairement renoncé à la consommation de certains aliments, à l’achat d’un nombre d’objets, à l’utilisation de plusieurs services, et je suis encore prête à tester des alternatives loufoques, à adopter des habitudes hors-normes, à essayer de vivre ailleurs et différemment… Le changement et la différence ne me font pas peur tant qu’ils sont sensés et cohérents et résultent de décisions éclairées et réfléchies! Ce qui me trouble néanmoins aujourd’hui c’est le fait que je me sens de plus en plus confuse par rapport à la définition d’un mode de vie sain, éthique et écologique.
Toute l’information que j’absorbe au quotidien et toutes les nouvelles idées qui sont exposées comme étant les meilleures pour le bien-être de l’environnement et des êtres vivants font que j’ai aujourd’hui du mal à savoir vers quel chemin m’orienter… Tant d’alternatives, de régimes alimentaires et de modes de vie aussi différents que nombreux nous sont présentés comme étant “naturels”, “sensés”, “sains”!
Comment savoir si tout ce que je fais et ne fais pas aujourd’hui contribue à la préservation de la vie sur terre? Comment savoir si ce qui semble insensé à certains aujourd’hui prendra tout son sens demain? Comment savoir si ce qui me semble (mal)sain et (non)naturel, n’est en fait rien de tel? Qui croire? Qui suivre? À qui faire confiance? À son instinct certainement? Mais quand son instinct nous oriente vers une voie empruntée par une infime minorité, on se sent encore plus décontenancé…
Tout ce dont je suis certaine c’est que j’ai grandi dans une société qui m’a donné des repères malsains, non-éthiques, non-écologiques et non-durables et que j’ai le sentiment de devoir passer mon quotidien à me défaire de ces mauvaises habitudes sans savoir vraiment si j’y parviendrai entièrement… parce que concrètement, à quoi devrait ressembler ce mode de vie sain, éthique et écologique auquel j’aspire? Est-il utopique? Y’a-t-il des limites?
Tant de grandes questions. Et seulement une vie pour y répondre…
Non, ce n’est vraiment pas facile de prendre ce chemin différent de la majorité. On veut expliquer ce qu’on ressent face au gaspillage, à la surconsommation, au je-m’en-foutisme des gens, mais on se sent juger et traiter de grano, de paranoïaque, d’utopique, de bizarroïde. Des questionnements comme vous en avez, j’en ai eu aussi … Et des jugements aussi.
Je pense qu’il faut continuer de faire ce en quoi nous croyons et peut-être que notre comportement fera réfléchir une autre personne … et ça fera boule de neige. Tranquillement pas vite certes, mais le monde finira par bouger dans le bons sens. Il n’aura pas le choix à un moment donné.
Peut-être que tous ces efforts ne changeront rien dans l’avenir de notre belle planète, qui le sait ? Mais si on ne fait rien de concret, ne serait-ce qu’un tout petit pas, c’est certain que rien ne bougera.
Bonne continuité à votre blog !
Merci pour votre commentaire et vos encouragements! Je crois tout à fait à l’intérêt et à la nécessité de faire sa part, comme le raconte si bien la légende du colibri… et je pense qu’avec le temps, je me sens plus forte face aux jugements et aux questionnements des autres. Je sens que je suis dans la « bonne » direction, mais je ne suis pas certaine du chemin à emprunter face aux différentes voies qui nous sont proposées… ni jusqu’où aller!
Voici un petit extrait d’un joli texte : » … Quand plusieurs routes s’offriront à toi, et que tu ne sauras pas laquelle choisir, n’en prends pas une au hasard, mais assieds-toi et attends.
Respire profondément, avec confiance, comme le jour où tu es venu au monde, sans te laisser distraire par rien. Attends encore et encore.
Ne bouge pas, tais-toi et écoute ton cœur. Puis quand il te parlera, lève-toi et va où il te porte. » Tamaro, Susanna. Va où ton cœur te porte.
Merci infiniment pour avoir pris le temps de me faire partager ce très bel extrait. Le titre de ce livre me dit quelque chose… je pense que je j’ai lu il y a plusieurs années… Je garderai en tous cas ces belle paroles dans un coin de mon esprit. Encore merci!
La voie d’une vie saine, plus écologique, éthique ce n’est pas celle de la facilité. moi aussi après avoir pendant des années répondue aux sirènes de la consommation je me rends compte combien c’est parfois difficile.Courage, si tu as lu Pierre Rabi: lui aussi du haut de ces 75 ans ce questionne mais comme il le dit si c’était à refaire il recommencerait. Même si ‘nous’ ne sommes qu’une minorité il faut continuer, pour nos enfants !!!! suis ton intuition et ne regarde pas en arrière, le principal c’est d’avancer, garde le meilleur et laisse le reste !!!!!
Merci Christine! Je ne suis pas du tout tentée de regarder en arrière car même si je n’ai pas toujours emprunté le chemin « idéal », celui-ci m’a permis d’avancer dans mes prises de consciences et mes réflexions. Je n’ai simplement jamais eu à me poser autant de grandes questions remettant en cause autant de mes « croyances », mes habitudes, mes repères et je me retrouve aujourd’hui avec tant d’information que je ne sais plus à qui, à quoi faire confiance… Mais je pense qu’en fin de compte, tu as raison, c’est mon intuition qui l’emportera, comme cela a toujours été le cas jusque-là…
Lire ça !!! C’est fout comme ça fait du bien !! Au moins, je me sens moins seule avec mes questions!
Bon courage à toi
Merci beaucoup Nostradamiss! Bon courage à toi aussi 🙂
Des questions, je m’en pose beaucoup moi aussi et pourtant, je suis sur ce chemin depuis presque 15 ans. Un chemin qui n’a pas été idéal, pas rapide non plus, j’ai d’abord commencé par la cosmétique bio, la nourriture bio, le tri, des gestes simples (couches lavables pour mes enfants, cup pour moi …) et là, j’entame la voie de la décroissance, lentement là aussi mais sûrement. Et je suis très marginale dans ma famille et chez mes amis. Mais depuis quelques temps, et sans que j’ai eu besoin de faire du militantisme, les choses bougent autour de moi : ma famille s’intéresse beaucoup plus à l’écologie (bon, ils sont encore loin mais c’est leur chemin à eux), mes amis aussi et je sens que mon mode de vie interpelle et donne envie à certains de s’y mettre. Bon faut dire que je ne suis pas extrêmiste et que je continue à vivre plus ou moins normalement, ce qui montre qu’on peut tout concilier.
Merci pour ton témoignage Lilibulle! Il est vrai que c’est encourageant de voir les choses bouger autour de soi et il est en effet aussi important de reconnaître que chacun avance à son rythme. Paradoxalement c’est parfois ceux qui vont vite et loin dans leurs démarches qui sont critiqués… Enfin, d’après moi peu importe le nombre de changements et la cadence, l’essentiel étant de mettre en place des changements qui ont du sens pour nous au moment qui nous est le plus propice. En effet, on peut concilier beaucoup de choses… mais tout dépend des compromis qu’on est prêt à faire, ainsi que ceux qui nous entourent…
C’est vrai que c’est très difficile de faire la part des choses à travers tout ce qu’on lit ou ce qu’on entend. Et puis, changer ses habitudes du jour au lendemain, ce n’est pas très évident non plus. Le fait d’avoir pris conscience des impacts autant sur la nature que sur notre santé des habitudes prises depuis de nombreuses années dans notre consommation quotidienne, c’est un pas énorme. Après il faut essayer de s’accrocher aux différentes décisions que l’on a prises, et ce pas à pas, sans se focaliser et se forcer, et petit à petit avec la volonté les choses se mettent en place.
En effet, la prise de conscience est un premier pas énorme… Reste ensuite à trouver la meilleure manière de réagir, celle qui nous paraît la plus sensée, la plus appropriée et qui nous permettra de continuer notre petit bout de chemin sans se sentir trop bousculé ni sans avoir le sentiment de faire des « sacrifices » ou de se compliquer la vie. Je pars du principe que si une alternative est saine pour la planète, elle sera alors naturellement saine pour soi et vice-versa, et elle devrait alors pouvoir être adoptée sans contrainte ni difficulté, à partir du moment où l’on est ouvert au changement et à la remise en question de ses repères 🙂
Moi je serais curieuse de savoir quels comportements te mènent à penser qu’ils ne sont pas si éthiques que ça ? D’après ce que je lis sur ton blog, je ne vois pas où est le problème : entre le zero waste, le no-poo, le végétalisme… tu me sembles mener la vie Green parfaite ! Ou alors je n’en suis pas encore arrivée là dans mon cheminement… une chose est sûre, on polluera tous toujours un peu, même en faisant de notre mieux. Mais je pense qu’il faut rester humble, tu fais déjà tant. Tu ne peux pas enrayer le changement climatique à toi toute seule mais si tout le monde adoptait ta façon de vivre, qui sait… du moins c’est ce que j’aime penser !
Merci pour ton message Charlotte! Même si je fais de mon mieux pour réduire mes déchets, avoir une alimentation essentiellement végétale, consommer responsable etc. je ne réussis rien de tout cela à 100% alors je n’aimerais pas que l’on s’imagine que je mène la « vie Green parfaite »… Loin de là! Mais je ne culpabilise pas pour autant, car je sais que je fais de mon mieux, selon mon rythme, mes connaissances et mes possibilités. Mon inquiétude vient essentiellement du fait que la définition d’une vie « saine », « éthique », « écologique » varie d’un endroit et d’un esprit à l’autre et que j’ai peut-être fait une overdose d’information, ce qui fait qu’aujourd’hui je ne sais pas, je ne sais plus quelles devraient être les prochaines étapes de mon cheminement, quel devrait être mon but ultime… à quoi elle devrait justement ressembler cette « vie Green parfaite »? Je sais bien que mes démarches personnelles n’ont aucun impact sur le changement climatique, et que quoi que je fasse je continuerai de polluer- c’est pour ça que j’essaie aussi de trouver un intérêt et une satisfaction personnels à travers chacun de mes éco-défis qui me permettent également de simplifier mon quotidien et de combler mes envies et mes besoins plus facilement et plus naturellement. 🙂
la vie green parfaite, ce doit être produire ce que l’on a besoin dans tous les domaines, un retour à la terre pour l’alimentation, mais là cela veut dire être dépendant de dame nature, la sécurité n’existe plus!!!
Personnellement, changer ses habitudes et adopter des astuces pour limiter la consommation d’énergie, mettre de l’isolation, débrancher les prises, changer de chauffage etc etc je pratique depuis des années et au final mes proches ne suivent pas ou très peu, et même si je vois que les mentalités changent c’est très très lent….. dernièrement j’ai décidé de passer la vitesse et de sortir de ce système qui créer les problèmes, qui dès la naissance nous éduque à la concurrence, à l’exploitation des ressources humaines et terrestres et nous fait vivre les uns à côté des autres sans entraide. J’ai acheté un terrain de loisir, et j’y jardine le week-end et aménage une construction en bois, j’en parle à droite et à gauche et invite des gens à venir partager l’expérience, et si des personnes veulent venir s’y installer, et y vivre au maximum de manière indépendante, en autonomie énergétique et pas en autarcie, sur un mode de vie basé sur l’entraide, la confiance et le respect, elles sont les bienvenues!
Bonjour! Je crois que si l’on attendait qu’on nous suive pour avancer, on n’irait pas bien loin dans notre quête d’un mode de vie plus vert et plus sain, éloigné des attentes et des habitudes de notre société de consommation matérialiste. Heureusement, beaucoup, comme toi, prennent des initiatives sans rien n’attendre de personne ni même de leur propre entourage… et arrivent naturellement à inspirer d’autres à suivre le pas. Malheureusement, trop de personnes ont encore peur du changement, de bousculer leurs petites habitudes, de sortir du lot… Ils demandent au gouvernement de changer mais eux-mêmes ne sont pas prêts à envisager de vivre autrement… Merci en tous cas de partager ici ton expérience, très positive et inspirante 🙂
Le mode de vie Frugivore le permet.
En quoi un mode de vie fruitarien est éthiquement supérieur qu’un mode de vie omnivore, végétarien/talien?
Être fruitarien, c’est automatiquement la plus grande forme de respect pour nous-même et pour l’écologie.
Il n’y a aucun besoin pour subsister et préparer ses aliments : d’électricité, de gaz, d’ustensiles, d’aliment hautement raffinée (huiles, céréales, viandes,sucres…), ce qui signifie :
-Libération de la tâche physique exténuante à produire de la nourriture,
-Libération énergétique et économique à produire de la nourriture,
-Extinction de la majeure partie des entreprises agro-alimentaire les plus polluantes et désastreuse pour l’écologie mondiale qui n’auront plus de raison d’exercer PLUS BESOIN!
-Plus besoin de « packaging », de plastiques.
-Réduction de la consommation d’eau sous la douche et des besoins cosmétiques : shampoing, savon (fini les mauvaise odeurs, boutons, rides)etc.
-Plus besoin de stocker les déchets, de les trier, de les transformer.
-Enorme impact économique sur le système de santé.
Être fruitarien c’est aussi respecter toutes vie, animale et végétale. L’avantage majeur est qu’il n’est plus besoin de détruire une vie animale, un véritable génocide responsable grandement de l’extinction des espèces et carnage écologique (nourrir le bétail etc…).
Plus besoin même de détruire une plante pour se nourrir. Nous nous nourrissons seulement du résultat de l’arbre sans voler une vie, permettant ainsi, de replanter les graines de futurs arbres fruitiers à l’infini sans détruire une plante. les graines tel que celles se trouvant dans les fraises, sont préparées et rendues actives dans le corps, lors de la digestion. Ainsi faire ses besoin dans la nature devient profitable!
Etre fruitarien, c’est aider la planète à se développer harmonieusement, à contribuer au repeuplement des arbres, au maintien ainsi d’un oxygène terrestre optimal, de vivre littéralement dans le « jardin d’Eden ».
Plus nous consommerons de fruits et plus les fruits seront en abondance autour de nous. Ce qui signifie :
-Disparition de la faim dans le monde,
-Disparition de la soif dans le monde, puisque tous les fruits sont gorgés d’une eau la plus pure qui puisse exister.
-Eradication de toutes les maladies dégénératives humaines.
-Maintien et amélioration progressive de l’éco-système.
La futur de l’humanité est radieux : les taches du travail humain, ne serviront plus à SURVIVRE (puisque la nourriture est gratuite, car partout) mais servira à des tâches ennoblissantes, de l’intérêt commun, de progrès technologique, scientifique, philosophique, spirituelle. De vivre l’unité la plus parfaite avec la nature et les êtres humains.
Merci pour ton avis sur la question… Même si le régime frugivore te convient sur le long-terme, je ne me permettrais personnellement pas d’affirmer qu’un tel régime conviendrait au monde entier sans montrer d’études expliquant les bases de ce régime alimentaire et de cas de personnes ayant vécu ainsi leur vie durant sans développer de carences et de problèmes de santé. En outre, l’alimentation n’est pas le seul aspect de notre vie qui a un impact sur l’environnement et qui a des implications éthiques et sanitaires…
Les questions que tu te poses sont normal mais je peus juste t assurer que grâce à ton blog tu m as aidé à changer de nombreuses choses dans mon quotidien et réussi à prendre un chemin long et difficile la prise de conscience n est pas facile à vivre mais il le faut nous devons changer nos façon de vivre mais aussi de penser et tout ce que tu partages j en suis la preuve aujourd’hui à beaucoup d impact merci pour tout et surtout fait tomber tes barrières et continue à transmettre ce que tu as à apprendre …
Merci pour ton message très encourageant 🙂
je débute un effort de sur moi même en essayant d’éliminé des habitude fondamentale que j’ai heu tout au long de ma vie je trouve tes question très bonne bon nombre d’heur de réflexion demande une réponse courage il faudrait se recentré sur sois et les besoin juste naturel de notre corps » difficile a faire dans cette société de surconsommation ….
ludovic benard :ludovicbenard26@gmail.com
je serrait ravis de partagé avec vous cordialment .
Excellente journée .
Je vous souhaite plein de courage pour la suite de votre cheminement alors !
Bonjour Natasha!
J’ai lu ton article il y a un moment et je me suis dit qu’il fallait absolument que j’y mette mon grain de sel. Je suis tellement contente de ne pas être la seule à réfléchir jour et nuit au moyen de mener un mode de vie sain, éthique, écologique, biologique, au moyen de réconcilier humains, animaux et nature et à celui d’éveiller les consciences endormies et profondément enfoncées dans ce système qui nous nuit à tous.
Alors j’aimerais t’encourager à ne pas baisser les bras, de même pour tous ceux qui luttent pour un mode de vie plus sain et plus respectueux de la nature car nous sommes tous sur la bonne voie et ce serait cool si tout le monde pouvait adopter, ou du moins comprendre nos motivations et nos convictions. Il est clair que c’est en agissant que nous pourrons arriver à changer les coeurs.
Toutefois, j’ai beaucoup réfléchi aux possibilités d’actions qui s’offrent à ceux qui veulent mener ce mode de vie parfaitement, et je suis arrivée à une conclusion :
Si une chose est sûre, c’est qu’il sera difficile, voire impossible de mener la vie la plus parfaite, la plus saine et la plus écologique qui soit dans un système comme le nôtre, un système ou consommation et exploitation massive, pollution, destruction, individualisme, égoïsme et bien d’autres sont les maîtres mots. Cela n’exclut pas, bien sûr, de faire tout ce qui est en son pouvoir pour sortir de cette tendance et améliorer son mode de vie au jour le jour. Mais pour les gens comme toi, comme moi, comme tous ceux qui veulent aller jusqu’au bout, mener une vie parfaite, saine, zéro déchet etc…, je ne vois qu’une solution:
S’installer dans un coin nature plus ou moins vierge, construire son propre habitat, produire soi-même tout ce dont l’on a besoin (ou envie) par le biais de la nature, fuir dans toute la mesure du possible les matières et déchets qui ne se dégradent pas naturellement et chercher à les remplacer par des matières biologiques et naturelles fabriquées soi-même ou achetées. Surtout, avant et pendant l’action, planifier son temps de manière à organiser et préparer un tel mode de vie avec tout ce qu’il implique et toujours réfléchir aux moyens de l’améliorer et d’inviter les autres à faire pareil.
Cela rejoint plus ou moins les avis que j’ai lus dans les commentaires précédents. Mais comme on le dit toujours, ça ne sert à rien d’attendre les autres pour commencer, ou de chercher à être nombreux pour s’y mettre. Je dirais même que pour le début, où il faudra partir de rien ou presque rien, il vaut mieux ne pas être trop nombreux. Mais il vaut mieux ne pas être tout seul non plus. Des amis proches qui partagent le même projet peuvent se mettre ensemble pour le réaliser. Deux à cinq personnes minimum, dix personnes maximum, plus si possible. Ce projet de vie n’a pas encore été expérimenté, pas étonnant que les gens ne voudront pas s’y risquer. Cependant, ceux qui ont la conviction que c’est la voie à suivre peuvent s’unir pour tracer le chemin, être les pionniers de ce mode de vie parfait et plus juste. Il sera utopique pour certains, primitif, fou ou ridicule pour d’autres, mais on s’en fiche ! À nous de leur prouver que l’on peut vivre mieux et être plus heureux auprès de dame nature que dans le système dont tous déplorent les méfaits.
En tout cas, c’est ce que je m’engage à faire. Pour l’instant, j’en suis au stade de planification et de recherche de potentiels alliés. J’ai compris qu’il était urgent que ce mode de vie idéal naisse et prospère pour éveiller les consciences et renverser la situation actuelle. Et rien ne m’empêchera d’aller de l’avant ! Car la planète et l’humanité ont plus que jamais besoin d’être sauvés.
Bonne continuation à tous.