Pour cette 6e édition de mes favoris lecture, je vous propose de découvrir une fiction qui relate le destin de survivant·es des pensionnats autochtones canadiens, un essai au sujet les discriminations auxquelles font face les patientes dans le milieu médical, un essai intime au sujet de la transidentité, un ouvrage collectif sur la colère et enfin un essai sur la respiration.
Pour trouver d’autres recommandations de lectures (souvent engagées), je vous invite à consulter la catégorie « Lectures » du blog.
Cinq petits indiens
Michelle Good
[TW : violences, viols, discriminations raciales]
Résumé : « Canada, fin des années 1960. Des milliers de jeunes autochtones, libérés des pensionnats, essaient de survivre dans le quartier d’East Vancouver, entre prostitution, drogue et petits boulots. Il y a Maisie, qui semble si forte ; la discrète Lucy, épanouie dans la maternité ; Clara, la rebelle, engagée dans l’American Indian Movement ; Kenny, qui ne sait plus comment s’arrêter de fuir, et, enfin, Howie, condamné pour avoir rossé son ancien tortionnaire. D’une plume saisissante, Michelle Good raconte les destins entremêlés de ces survivants. Un roman choral bouleversant. »
Impressions personnelles : Je peine à croire que le dernier pensionnat autochtone canadien n’ait fermé ses portes qu’en 1996… Entre 1863 – date de la création du premier pensionnat canadien du genre – et 1996, 150 000 enfants métis, Inuit et Premières Nations y ont été scolarisé·es après avoir été arraché·es de force à leur famille, dans un objectif d’assimilation. À travers cette fiction, Michelle Good donne un aperçu de la violence qui régnait au sein de ces institutions dirigées par des religieux·ses chrétien·nes : viols, châtiments corporels, travaux forcés, humiliations… Lorsqu’iels sont enfin libéré·es à l’âge de 16 ou 18 ans ou qu’iels parviennent à s’échapper, Maisie, Lucy, Clara, Kenny et Howie ne sortent pas indemmes de ces années d’isolation et de tortures. Les destins imaginés par Good mettent en lumière plusieurs des problématiques auxquelles sont confrontées les survivant·es des pensionnats qui, profondément traumatisé·es, sans repères, lien social ni argent à la sortie de ces pensionnats, sont particulièrement vulnérables aux discriminations systémiques. Face à une société qui marginalisent les autochtones, on constate que chaque jour est un combat, non seulement pour trouver un emploi et un logement mais aussi pour vivre avec les souvenirs de leurs années au pensionnat. Alors que certain·es des protagonistes parviennent tant bien que mal à trouver une certaine stabilité et une place dans cette société, d’autres connaissent des destins bien plus tragiques. Malgré tout, lorsque leurs chemins se croisent, Maisie, Lucy, Clara, Kenny et Howie, dont les vies sont unies par leur expérience commune, trouvent tout le soutien, l’amour et la compassion dont iels peuvent avoir besoin.
Cinq petit indiens est un roman difficile à lire par moments mais que je recommande vivement à celleux qui souhaitent se sensibiliser davantage à l’histoire des pensionnats autochtones canadiens ainsi qu’aux discriminations que subissent aujourd’hui encore ces populations, sur leurs propres terres. Il fait partie de la collection « Voies autochtones » des Éditions du Seuil qui met en avant les œuvres d’auteurices autochtones. Michelle Good est d’origine Cri, descendante des Cris de Battle River et membre de la nation Crie de Red Pheasant et sa propre mère a vécu dans un pensionnat.

Ask me about my uterus
Abby Norman
(En anglais, non traduit)
Résumé (traduction personnelle) : « […] À l’automne 2010, le corps robuste de danseuse d’Abby Norman a perdu quarante kilos et des cheveux gris ont commencé à pousser sur ses tempes. Elle a été hospitalisée à plusieurs reprises en raison de douleurs atroces, mais les médecins ont insisté sur le fait qu’il s’agissait d’une infection urinaire et l’ont renvoyée chez elle avec des antibiotiques. Incapable de sortir de son lit, et encore moins d’aller en cours, Norman a abandonné l’université et s’est lancée dans ce qui allait devenir un voyage de plusieurs années pour découvrir ce qui n’allait pas. Ce n’est que lorsqu’elle a pris les choses en main […] qu’elle a trouvé un diagnostic précis d’endométriose. Dans Ask Me About My Uterus, Norman décrit ce que c’était que de voir sa douleur rejetée, de se faire dire que c’était dans sa tête, avant d’être prise au sérieux lorsqu’elle a été accompagnée par un petit ami qui a confirmé que ses performances sexuelles étaient, en effet, compromises. Plaçant ses propres épreuves dans un contexte historique, socioculturel et politique plus large, Norman montre que le corps des femmes est depuis longtemps le champ de bataille d’une guerre sans fin pour le pouvoir, le contrôle, le savoir médical et la vérité. Il est temps de réfuter la croyance selon laquelle le fait d’être une femme est une condition préexistante. »
Impressions personnelles : Souffrant de douleurs chroniques depuis mes 16 ans et ayant compris 23 ans plus tard, et ce grâce à mes propres recherches, que celles-ci sont certainement liées à l’endométriose, le témoignage d’Abby Norman – très éprouvant à lire – m’a particulièrement touchée. Même si la sévérité de mes symptômes ainsi que ma situation et mon contexte personnels sont très différents des siens, je me suis retrouvée dans son sentiment de solitude face à ses maux (quasi) quotidiens, sa vulnérabilité face à des médecins dénigrant ses douleurs, son internalisation de l’idée selon laquelle celles-ci n’étaient peut-être pas réelles ou aussi insupportables qu’elle le disait, ses phases de découragements ou elle s’abandonne à ses douleurs et celles où, livrée à elle-même, elle cherche désespérément du réconfort et des explications, et toute cette fatigue morale et physique qui en découle…
J’ai apprécié la manière dont Norman s’appuie sur son histoire personnelle ainsi que ses recherches pour mettre en évidence la manière dont les stéréotypes de genre influencent la prise en charge médicale des femmes et combien cela peut nuire à notre santé – mentale et physique – sur le court, le moyen et le long terme. Bien que son récit détaillé et ses recherches se basent sur son expérience aux États-Unis, après avoir vécu et consulté des médecins au Canada, en Angleterre, en France et en Allemagne, j’ai pu constater que les problématiques qu’elle dénonce ne sont pas propres à la société étasunienne… Au-delà de ces discriminations de genre, Norman montre également le rôle que jouent le capital culturel, social et économique dans l’accès aux soins, au sein d’une société au système de santé profondément inégalitaire.
C’est un essai éprouvant à lire mais qui m’a aussi fait beaucoup de bien : pour moi qui est trop longtemps cru que le problème venait de moi, sa lecture a grandement participé au processus de guérison suite à toutes les croyances destructrices que j’ai pu internaliser par rapport à ma santé. Si vous lisez l’anglais et que vous avez vous aussi connu de longues années de errance médicale, ou bien que vous souffrez vous-mêmes d’endométriose, peut-être que les mots d’Abby Norman vous aideront, comme moi, à vous sentir un peu moins seul·e.

La fin des monstres
Tal Madesta
Résumé : « Je ne suis déjà plus celle que j’étais, mais pas encore celui que je veux devenir ». En 2020, Tal Madesta entame une transition de genre. En prenant ce chemin qui implique de redéfinir entièrement son rapport à soi, aux autres, au monde social, il va faire l’expérience désolante de la violence transphobe et du deuil. Mais Il va aussi découvrir la joie d’aimer autrement et d’expérimenter avec intensité sa propre liberté. Entre rage et lumière, Tal Madesta livre le récit d’une révolution intime, en même temps qu’un plaidoyer passionné pour l’émancipation des personnes trans ».
Impressions personnelles : Côtoyant des élèves transgenres au quotidien dans mon lycée, la transidentité est un sujet sur lequel j’ai commencé à m’informer il y a une dizaine d’années, afin d’avoir une meilleure compréhension des difficultés que peuvent rencontrer les jeunes à qui j’enseigne, d’autant plus que certain·es ne sont pas soutenu·es par leur famille. Après avoir lu avec intérêt ses chroniques dans la revue La déferlante, j’ai beaucoup apprécié la lecture de ce court essai de Tal Madesta, dans lequel l’auteur livre son témoignage en tant qu’homme trans. Comme dans tout récit intime de ce genre, on perçoit à travers les confidences de Madesta nombre de croyances et structures socioculturelles qui renforcent l’exclusion, la discrimination et les souffrances des personnes trans. On perçoit aussi toute la beauté, la joie et l’espoir qui animent Madesta dans les moments où il est libre d’être lui, d’aimer et d’être aimé.
Vous pouvez suivre le travail de Tal Madesta sur son compte Instagram.

Les fruits de la colère
Daria Marx, Douce Dibondo, Fatima Ouassak, Lucile Bellan, Pauline Harmange
Résumé : « Comme beaucoup d’émotions, la colère n’est pas toujours acceptée par ceux qui la ressentent et ceux qui la reçoivent. Pourtant, s’il y a un sentiment universel, c’est bien celui-ci. Dans nos sociétés patriarcales, elle est d’autant plus étouffée et silenciée lorsqu’elle concerne les femmes et les personnes minorisées. On les culpabilise, on les pousse à l’intérioriser et à la faire taire. Pour ouvrir le débat et aider chacun.e à reprendre le contrôle de sa colère, à se la réapproprier, plusieurs autrices prennent la plume pour livrer des textes intimes et prenants. Sous la direction de Pauline Harmange, Lucile Bellan, Douce Dibondo, Daria Marx, Fatima Ouassak laissent s’exprimer leurs colères à travers leurs prismes intimes. Naviguant entre le témoignage et l’essai, cet ouvrage pluriel est là pour donner la place qu’elle mérite à cette émotion qu’on ne sait jamais comment vivre et accepter correctement. »
Impressions personnelles : J’ai mis du temps à comprendre et à accepter que dans bien des cas, la colère se révélait être un moteur salutaire et nécessaire pour lutter contre les violences et les inégalités, aussi bien dans la sphère personnelle qu’à l’échelle de la société. J’ai aussi mis du temps à apprendre à surpasser la peur et le désespoir souvent associés à ma colère pour faire de cette dernière un tremplin vers la lutte et l’engagement. Mais depuis une dizaine d’année, je sais l’importance d’accueillir et d’écouter cette colère et j’apprends à cheminer avec elle vers des voies porteuses d’espoir. À travers les 5 textes ainsi que les poèmes de l’ouvrage collectif « Les fruits de la colère », la colère prend tout son sens : en effet, face aux violences et aux inégalités dont sont victimes les groupes minoritaires, comment ne pas ressentir de colère ? Alors que Lucile Bellan raconte la colère d’une femme, épouse et mère au sein d’un foyer hétérosexuel, Fatima Ouassak parle de la colère en tant que descendante de l’immigration post-coloniale, Douce Dinango parle de colère face à la violence sous le prisme de l’afro-féminisme et Daria Marx livre un récit très intime sur sa boulimie, la grossophobie et toute sa colère avalée et refoulée… Des récits réels ou fictifs qui m’ont beaucoup émue pour certains, autant qu’ils ont légitimé ma colère et nourri mon souhait d’entretenir ses flammes afin de participer à l’embrasement des violences qui découlent du patriarcat, du colonialisme et du suprémacisme blanc.
Transparence: Ce livre m’a été envoyé par la maison d’édition.

Respirer – le pouvoir extraordinaire de la respiration
James Nestor
Résumé : « Comment respirer ? Nous sentons bien que dans cette activité se cache l’une des causes premières de notre bien-être ! Mais tout ce que nous savons sur la respiration est flou, parfois inexact, souvent même faux ! Dans ce livre qui a fait date, l’auteur s’est livré à une grande enquête auprès de scientifiques, de maîtres yogis, de sportifs de haut de niveau et vous dit tout des pouvoirs insoupçonnés de la respiration. Apprenez à mieux respirer et par la même occasion à redresser votre corps, à prévenir certaines affections (allergies, asthme, anxiété, TDAH…) mais surtout à équilibrer votre mental pour vivre en meilleure santé, plus longtemps. »
Impressions personnelles : Très intéressée par le fonctionnement du corps humain, j’avais déjà lu avec intérêt Le charme discret des intestins de Giulia Enders puis Les joies d’en bas de Nina Brochmann et Ellen Stokken Dahl, il y a quelques années. Ayant une maman aux poumons fragiles et étant moi-même sujette aux infections pulmonaires, j’étais curieuse de découvrir ce livre axé sur la respiration, fonction biologique qui semble ne nécessiter aucun effort de notre part mais qui, « bien » ou « mal » effectuée peut affecter notre corps, nos performances et notre état mental. C’est une lecture plutôt divertissante, riche en exemples et expériences (scientifiques ou non) qui permettent de comprendre, entre autres, tout l’intérêt de respirer par le nez (et non pas par la bouche), d’expirer « à fond », de mastiquer ou encore de pratiquer la cohérence cardiaque. L’auteur présente par ailleurs différentes techniques de respiration permettant d’améliorer notre état mental et/ou physique. En appliquant plusieurs des recommandations de l’auteur, j’ai pu constater une nette amélioration de mon endurance lors d’efforts physiques, un désencombrement de mes voies nasales et une meilleure capacité à m’apaiser grâce à la respiration.

Bonjour Natasha,
Merci pour ce bel article ! J’ai découvert de mon coté les internats canadiens récemment grâce au magnifique ouvrage « L’enfant rivière » d’Isabelle Amonou. C’est un livre assez difficile aussi, et je ne connaissais absolument rien de cette période avant ma lecture. J’ai été profondément choquée comme toi d’apprendre qu’il y a peu encore ces internats existaient.
Je ne peux de valider la lecture sur la respiration. La cohérence cardiaque fait partie de mon rituel du soir depuis plusieurs années. Conseillée par une ostéopathe après plusieurs séances. Je souffrais de douleurs entre les omoplates à chaque réveil et elle me l’a recommandé en m’expliquant que si ses soins ne servaient à rien au bot de 2/3 jours c’est parce que je me couchais toujours aussi stressée^^. Et ce fut absolument magique, dès le premier soir, plus rien le lendemain… la puissance de la respiration dans le relâchement des muscles est incroyablement efficace et quasi immédiatement. Et c’est loin d’être son seul avantage comme tu le soulignes.
Bonne fin de semaine !
Mélanie
Bonjour Mélanie,
Même durant mes 5 années au Canada, les pensionnats autochtones est un sujet dont j’ai très peu entendu parler alors je ne suis pas étonnée que peu de personnes soient au courant ailleurs dans le monde. Heureusement, les langues se délient et les découvertes macabres des dernières années donnent davantage de visibilité à ces violences systémiques. Et je suis heureuse de voir que l’ont donne également davantage de visibilité aux auteurices autochtones, bien mieux placé·es pour aborder ces sujets (même si leurs œuvres restent encore moins connues que celles d’auteur·ices non autochtones qui parlent des mêmes sujets !).
C’est super d’avoir ton retour sur les bienfaits de la cohérence cardiaque – quel soulagement cela a dû être pour toi de trouver un outil à ta portée pour soulager tes douleurs !
Bon dimanche à toi, Mélanie.
Merci pour ces partages qui donnent envie ! Je suis particulièrement intéressée par l’histoire des autochtones du Canada et du génocide culturel depuis que j’ai lu Three Day Road (2005), de Joseph Boyden. Un très beau roman qui raconte le destin de deux jeunes hommes durant la première guerre mondiale : l’un a été extirpé du pensionnat en cachette par sa grand-mère qui lui a transmis sa culture et l’autre non… je le conseille vivement !!
Bonjour Anne-Fleur,
Merci pour ta recommandation. J’aime beaucoup les romans comme ceux-ci qui savent sensibiliser à des faits de société/des événements historiques et donnent envie d’approfondir certaines problématiques.
Je n’avais jamais entendu parler de ce roman, du coup je suis allée faire quelques recherches sur l’auteur (c’est important pour moi de savoir QUI écrit, surtout sur des sujets concernant des minorités) et il semblerait qu’il y ait quelques controverses à son sujet car il prétendrait être d’origine autochtone sans pour autant pouvoir le prouver (il n’est attaché à aucune communauté) et utiliserait cette identification pour vendre ses livres et parler au nom de peuples autochtones. Du coup si quelqu’un·e à d’autres informations à son sujet, ça m’intéresse.
Merci pour ces bonnes idées ! C’est drôle que tu publies cet article maintenant, car depuis quelques jours, je lis un livre qui me fait penser à toi. Non par une quelconque ressemblance de l’héroïne avec toi, mais parce qu’il est proche de Betty de Tiffany McDaniel et des romans de Barbara Kingsolver. Il s’agit de Là où chantent les écrevisses de Delia Owens. Je me demandais s’il fallait t’en parler, car il y a quand même une histoire d’amour (!), mais je me dis que ce n’est pas le plus important (et aussi une enquête policière, je ne sais pas si tu aimes, pareil, ce n’est pas le sujet unique du livre). Mais ça cause beaucoup nature et on est transporté en Caroline du Nord. Ce qui m’amène à penser également au livre de Pat Conroy, Le Prince des marées, génial top également. Très américain tout ça !
J’ai lu Là où chantent les écrevisses il y a 2-3 ans et j’avais adoré ! J’en avais d’ailleurs parlé dans le tout 1er article de cette série. L’histoire d’amour n’étant pas au centre de l’intrigue, elle ne m’a pas « dérangée » 🙂 Tu as bien cerné mes goûts de lecture en tout cas ;)!
Carrramba, ça m’avait échappé ! Alors que je me souvenais des Algues vertes dont j’ai vu le film qui fait froid dans le dos… Sinon, je te conseille Trente filles de Susan Minot, c’est atroce, mais indispensable comme souvent. Et quand tu parles des épisodes qu’on ne connaît pas, j’ai lu un bouquin (je ne retrouve pas pour le moment, pourtant je note tout) sur la Seconde Guerre mondiale où des filles allemandes étaient sélectionnées pour entretenir la race aryenne, des reproductrices, quoi. À vomir.
Merci pour ta recommandation. Je ne lis que des romans en ce moment et je n’ai pas grand-chose qui me tente sous la main, alors ça tombe bien !
Je suis nouvelle ici, j’ai découvert ton blog il y a quelques jours et j’aime beaucoup 😊
Concernant la lecture, ton article me donne envie de lire 5 petits Indiens et ask me about my uterus.
Merci pour le partage !
Bienvenue par ici Powpow 🙂
Bonjour Natasha,
Cela fait longtemps que je n’ai pas commenté par ici :). Merci pour ces recommandations, j’avais entendu parler de ces certains de ces ouvrages et ton avis me donne envie de les lire. Je pense notamment à La fin des monstres, Les fruits de la colère et Respirer. Je vais attendre un peu, car ma pile à lire est déjà conséquente et ne semble jamais diminuer :).
Bonjour Salima,
C’est toujours un plaisir de te lire 🙂
Ah les piles à lire qui n’en finissent pas… je connais ça aussi, haha !
J’espère en tout cas que tu trouves le temps de lire malgré ton emploi du temps que j’imagine bien chargé.
Merci Natasha pour cette sélection très intéressante comme toujours! J’ai noté le livre 5 petits indiens. J’aime beaucoup les récits romancés qui permettent de découvrir des épisodes historiques, même si ce sont parfois des lectures difficiles.
Avec plaisir Clémence.
Comme toi, je trouve que les romans peuvent être un bon moyen de se sensibiliser à certains faits historiques et problèmes de société.
Je recommande aussi Cinq petits indiens, qui effectivement est difficile mais vraiment un très beau livre, bien écrit et bien traduit.
De mon côté cet été enfin lu Là où chantent les écrevisses, que j’avais acheté il y a 2 ans – je crois que j’avais du mal à m’y mettre en ayant peur que ce soit une lecture trop éprouvante et finalement j’ai adoré !
Je viens de finir un sortie de la rentrée littéraire, Impossibles adieux, de Han Kang, une autrice coréenne. Il s’agit pour le coup aussi d’un récit éprouvant, qui aborde des massacres peu connus à l’aube de la guerre de Corée, mais l’écriture est poétique, c’est malgré tout une très belle découverte !
La où chantent les écrevisses fait partie de mes romans préférés – je le recommande et l’offre régulièrement d’ailleurs !
Merci pour ta recommandation, je la note.
Bonjour Natasha, Merci pour ces recommandations.
Je suis en train de lire La tatoueuse de Jaipur suite à tes conseils du webzine, ça me plaît beaucoup !
J’ai découvert les internats canadiens grâce au livre Jeu blanc, de Richard Wagamese (écrivain et journaliste ojibwé), récit captivant mais très dur.
Dans ta sélection d’aujourd’hui, celui sur la respiration me tente bien 🙂
Bonjour Audrey !
J’avais découvert Richard Wagamese grâce à son roman Les étoiles d’éteignent à l’aube (dont j’avais d’ailleurs parlé ici) et j’avais adoré sa plume. J’étais d’ailleurs attristée d’apprendre son décès, quelques mois à peine après avoir son travail… Je note ta recommandation, merci 🙂
Bonjour,
J’allais aussi conseiller Jeu blanc de Richard Wagamese sur le thème des internats canadiens. Il est très bien, mais effectivement très dur aussi.
J’avais vu un reportage au sujet de ces internats et surtout d’initiatives de reconstruction des adultes qui avaient subis ça, et j’avais été choqué d’apprendre que ces pratiques avaient cours jusqu’en 1993. La personne interviewé avait mon âge, ou quasi, je n’imaginais pas du tout.
Sur une autre sujet, je note La fin des monstres, Les fruits de la colère et Respirer qui ont l’air très bien.
Merci pour ton intérêt pour cette sélection !
Encore une super liste de livres à lire, merci Natasha ! Je pense prendre celui sur la respiration, j’ai des problèmes respiratoires depuis quelques années, il pourra peut-être m’aider. Belle journée à toi
Mince pour les problèmes respiratoires… j’espère que tu y trouveras quelques pistes à explorer. Bonne fin de semaine à toi, Myriam.