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La nouvelle année, les anniversaires, les changements de saison ou encore la rentrée sont bien souvent l’occasion de réfléchir à nos intentions personnelles, de nous fixer de nouveaux objectifs et de faire des listes de “bonnes résolutions”. Ces changements temporels qui nous remplissent souvent d’énergie et de motivation semblent propices à la concrétisation de vieilles ou de nouvelles ambitions. Alors on fait des listes – dans notre tête, sur un bout de papier ou dans un joli carnet – et on se réjouit d’avance de tout ce qu’on envisage de réaliser dans les mois à venir. Mais bien souvent, l’année se termine et l’on constate, dépité·e·s, que l’on ne peut pas rayer grand-chose de notre liste. On a enfilé nos baskets à peine 3 fois en 12 mois alors qu’on s’était promis d’aller courir une fois par semaine, on n’a même pas lu la moitié des livres que l’on voulait découvrir, on n’a pas appris plus de 5 mots en suédois, on ne sait pas faire plus de 4 accords à la guitare, on ne mange pas moins de produits animaux que l’an passé, on continue de faire toutes nos courses au supermarché, on perd autant de temps sur les réseaux sociaux qu’avant, etc. On a beau entamer cette nouvelle année/saison/rentrée plein·e·s de bonnes intentions et de motivation, il arrive parfois qu’on la termine frustré·e·s de n’avoir accompli tout ce que l’on avait espéré.
Il y a environ 5 ans, lorsque j’ai débuté mon cheminement vers un mode de vie plus sain, plus éthique et plus écologique, la liste des habitudes que je voulais changer était très, très longue. Même si j’aurais bien aimé pouvoir révolutionner tous les aspects de mon quotidien (alimentation, trousse de toilette, garde-robe, etc.) du jour au lendemain, j’ai très vite réalisé que pour transformer ces nouveaux gestes et choix en habitudes durables, il faudrait que je prenne le temps de m’informer, de m’organiser et de tester différentes alternatives. C’est pourquoi j’ai créé le concept des éco-défis : ces petits challenges mensuels devenus saisonniers me permettent depuis 5 ans de cheminer pas à pas vers le mode de vie auquel j’aspire et d’intégrer de nouvelles habitudes à mon quotidien de manière durable. Même s’il m’arrive encore de sous-estimer le temps qu’il me faudra pour intégrer une nouvelle habitude à ma routine, les éco-défis m’ont appris à me fixer des objectifs réalistes et à me donner les moyens de les réaliser, et ce dans tous les domaines du quotidien.
Dans le cadre de l’éco-défi Gérer son temps de manière durable, il me semblait particulièrement pertinent d’aborder ce sujet et de partager quelques idées pour ne pas nous laisser submerger par nos divers objectifs personnels, nous permettre de les réaliser dans de bonnes conditions et avoir la satisfaction d’y arriver, à notre rythme. Voici donc 6 astuces pour faire de bonnes résolutions des habitudes durables.
Faire le point sur nos motivations
Pour commencer, il me semble essentiel d’identifier les raisons pour lesquelles on souhaiterait changer ou adopter telle ou telle habitude, afin de s’assurer qu’on le fait vraiment pour soi et pour les bonnes raisons. Entre la publicité, les émissions de télé-réalité, ce que notre entourage partage sur les réseaux sociaux, ce qui se dit sur les blogs et dans les forums, etc., on remet – inconsciemment ou pas – sans cesse nox choix et notre manière de vivre en question et il arrive parfois que cela suscite en nous des envies de changement. Si dans certains cas, il s’agit de changements bienvenus, dans d’autres cas, ils ne correspondent pas vraiment à nos nos aspirations et à nos besoins personnels. C’est, d’après mon expérience, l’une des raisons pour lesquelles il arrive que malgré tous nos efforts nous n’arrivons pas à mettre en place certaines habitudes : parce que dans le fond, on ne le fait pas vraiment pour nous mais peut-être plus pour suivre une tendance (je pense notamment au yoga ; malgré les nombreuses formes qui existent, tout le monde n’y accroche pas forcément). Il arrive également qu’on confonde notre intérêt pour certaines choses avec notre volonté de les intégrer à notre quotidien. En effet, on peut tout à fait être admiratif·ve de certaines habitudes ou compétences qu’ont les autres sans pour autant vouloir pouvoir en faire de même (par exemple, je trouve cela super que certaines personnes fassent elles-mêmes absolument tous leurs aliments transformés tels le pain, le tofu, la crème végétale, etc., mais je ne ressens personnellement pas le besoin d’en faire autant !).
C’est pourquoi, avant de me lancer un nouveau défi, quel qu’il soit, je me pose les questions suivantes : qu’est-ce qui me motive à vouloir changer/adopter cette habitude ? Qu’est-ce ça va m’apporter ? En quoi cela va-t-il me permettre de me rapprocher de mes aspirations personnelles ? Est-ce que cela correspond vraiment à ma personne et à mes besoins ? Répondre à ces questions peut donc nous aider à faire le tri dans nos différents objectifs et à nous concentrer sur ceux qui ont un vrai sens pour nous.
Se fixer des objectifs réalistes
Lorsqu’on se pose pour faire le point sur notre vie et nos habitudes, on a parfois tendance à vouloir changer mille et une choses. Or, à moins de tout quitter et de tout recommencer à zéro, il me paraît impossible de pouvoir révolutionner tous les aspects de notre quotidien que l’on aimerait changer en même temps. On a souvent tendance à valoriser l’ambition, à mettre sur un piédestal les personnes qui ont une liste de “bonnes résolutions” longue comme le bras alors cela nous pousse parfois à vouloir en faire trop, à nous essouffler et à abandonner en cours de route… Je pense donc qu’il est important de savoir tempérer nos propres ambitions et d’accepter que l’on ne peut pas forcément tout réussir en même temps, en se fixant des objectifs réalistes et réalisables selon notre situation actuelle et personnelle. Ce n’est pas parce que notre blogueuse préférée a réussi à diviser sa quantité de déchets par dix en un mois que l’on devrait pouvoir y arriver aussi. Ce n’est pas parce que notre meilleure amie s’est mise à s’entraîner pour un triathlon, à apprendre à jouer du ukulele et à faire du bénévolat dans un refuge pour chats abandonnés la même année que l’on devrait pouvoir en faire autant. Une connaissance de nos possibilités et une acceptation de nos limites personnelles nous aidera généralement à nous fixer des objectifs que l’on pourra réaliser sans peine. C’est pourquoi mes éco-défis durent désormais trois mois car après deux années passées à changer d’objectif tous les 30 jours, je me suis essoufflée. J’ai réalisé que 30 jours n’étaient tout simplement pas suffisants pour approfondir les sujets qui m’intéressaient et mettre en place tout ce que je voulais.
Choisir le bon moment
Parfois, malgré nous être fixé·e·s des objectifs réalistes qui ont un sens pour nous, nous n’arrivons pas à nous y tenir. D’après mon expérience, c’est bien souvent parce que ce n’est tout simplement pas le bon moment pour se lancer dans tel ou tel projet. Quelle que soit la nature de nos objectifs, tous nécessitent un certain investissement (temps, énergie, matériel, etc.) de notre part. Nous avons donc besoin d’être dans le bon état d’esprit et d’être disponible pour mener à bien les projets qui nous tiennent à coeur. Or, toutes les périodes de notre vie ne sont pas forcément propices à la réalisation de n’importe quel projet. Ce n’est pas parce qu’une idée nous tient à coeur aujourd’hui qu’aujourd’hui est le meilleur jour pour le démarrer. Il importe donc de réfléchir au meilleur moment pour mettre en place une nouvelle habitude en fonction de nos engagements professionnels ou familiaux, notre emploi du temps actuel, notre santé, nos moyens financiers, le temps, etc. Il y a quelques années, on m’a offert une machine à coudre, parce que j’en voulais une : c’était au moment où nous venions d’emménager en Allemagne (donc un nouveau pays, une nouvelle langue, etc.) et où je m’apprêtais à commencer un tout nouveau travail. Ce n’était donc vraiment pas le bon moment pour me remettre à la couture, surtout que je n’en avais pas fait depuis près de 15 ans et que j’avais tout oublié ! Ma machine à coudre est donc rangée dans un coin de mon bureau et je culpabilise à chaque fois que je la vois car je n’ai toujours pas réussi à trouver le bon moment pour me remettre à la couture.
Se réserver du temps
Trouver le bon moment pour mettre en place une nouvelle habitude, c’est un bon début mais si on ne fait pas de réelle place à notre projet dans notre emploi du temps, il risque de passer à la trappe ! En fonction de nos objectifs, il peut donc être utile d’identifier des créneaux durant lesquels on leurs consacrera du temps chaque jour/semaine/mois. Cela ne nous empêche évidemment pas de rester flexibles, mais on s’assure ainsi d’avoir des créneaux réservés à ce projet qui nous tient tant à cœur. Par exemple, lorsque j’ai voulu commencer à méditer quotidiennement, je n’ai pas vraiment réussi à m’y mettre jusqu’à ce que je choisisse un moment précis pour méditer chaque jour. Par ailleurs, à l’heure actuelle, je me sens assez frustrée car mon potager de balcon est en friche et je n’y ai rien planté depuis l’été dernier, alors que j’aurais pu y semer pas mal de choses tout au long de l’automne et de l’hiver. Je me dis que si je prévoyais d’y consacrer une heure ou deux le 1er samedi de chaque mois par exemple (en dehors des récoltes, de l’arrosage etc. à faire de manière plus fréquente), je pourrais avoir un joli potager tout au long de l’année !
Se laisser le temps
Bien souvent, on a tendance à sous estimer le temps nécessaire à l’adoption d’une nouvelle habitude. On a beau être motivé·e·s et organisé·e·s, cela n’est pas toujours évident d’intégrer une toute nouvelle routine à notre quotidien ou bien de nous défaire d’une mauvaise habitude que l’on traîne depuis des années. S’il est généralement utile de se fixer des délais/un rythme à tenir pour atteindre nos objectifs, je pense qu’il est aussi important de se laisser suffisamment de temps afin de ne pas se sentir submergé·e·s ou stressé·e·s par nos propres ambitions. À moins de chercher à battre un record, il me semble important de ne pas se brusquer ni de se presser. Par ailleurs, je pense qu’il faut savoir se montrer flexibles et indulgent·e·s envers nous-mêmes en adaptant nos objectifs et notre rythme aux aléas du quotidien car la vie est toujours pleine d’imprévus ! Ainsi, le processus sera certainement aussi plaisant que le résultat en lui-même et on se donnera également de meilleures chances de ne pas baisser les bras en cours de route afin d’arriver jusqu’au bout de notre projet.
Se motiver et le rester
Enfin, le plus difficile parfois c’est de se motiver à faire le premier pas pour intégrer une nouvelle habitude à notre quotidien. Pour y arriver, on peut proposer à une personne de notre entourage susceptible d’être elle aussi intéressée par notre objectif de se joindre à nous. Lorsqu’on relève un même défi à plusieurs, on peut échanger des nouvelles, s’encourager, se redonner du courage voire de l’inspiration quand on vient à en manquer et célébrer nos progrès ensemble. On peut aussi rejoindre des groupes de discussions en ligne (sur Facebook notamment) dans lequel on peut partager notre avancée et bénéficier de l’expérience des autres membres. On peut aussi parler de notre objectif à un·e proche et lui demander de prendre des nouvelles régulièrement – avoir des « comptes » à rendre à quelqu’un peut être tout aussi motivant. Et si on préfère garder tout cela pour nous et que l’on apprécie de pouvoir visualiser nos progrès, on peut simplement les noter dans un carnet et avoir une checklist avec des éléments à barrer ou bien un tracker qui nous permet de visualiser la régularité de nos efforts.
Une petite astuce qui correspond bien à mon caractère: planifier avec « de la marge ». Un exemple: suite à une grossesse en 2017, j’ai commencé 2018 légèrement obèse. Si j’avais pu perdre mes 18kg en trop en 1 mois ou deux, j’aurai signé immédiatement!
Évidemment, une telle rapidité n’est ni souhaitable ni même possible. J’ai donc « prévu » de perdre ce poids en six mois (ce qui suppose un rythme de perte de poids régulier et soutenu): et trois mois de marge. Cela me permet de garder à l’esprit que si j’ai mis plusieurs mois à faire quelque chose (un beau bébé), il est logique que je mette autant de temps pour le « défaire ».
Depuis que j’ai découvert ce site, j’essaie de désencombrer au fur et à mesure ma maison (et ma vie): je n’ai pas fait le vide d’un coup mais à la moindre occasion, je me pose la question de mes besoins réels et de la solution la plus « zéro déchet » (et zéro achat si possible) pour y arriver.
Ainsi, je « profite » de la grossesse d’une amie pour donner mes vêtements de maternité et toutes les affaires de puériculture que j’ai en double (celle gardées de ma grande mais que je ne peux pas réutiliser)…
Prochaine petite étape: acheter la lessive en vrac, remplacer ma brosse à dent par une rechargeable…
Merci pour ton témoignage Anne ! Je te souhaite de retrouver le poids que tu souhaites sans peine et à ton rythme 🙂
Bonjour,
Pour notre projet nous nous sommes fixés des objectifs SMART (spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporels) et par exemple pour la nouvelle habitude que nous voulons ancrer, a savoir manger moins de sucre, nous en avons parlé sur le blog, a notre famille et sur les réseaux sociaux. C’est aussi plus facile quand on se lance des défis a plusieurs !
Je ne connaissais pas les objectifs SMART, c’est intéressant !
J’espère que ta famille et toi parviendrez à réduire votre consommation de sucre de manière durable alors 😉 !
Merci pour cet article! Je me rends compte que je me fixe souvent des objectifs inatteignables et ton article devrait m’aider à faire le tri entre ce que je souhaite vraiment et les envies suscitées principalement par les réseaux sociaux.
Par exemple, je pratique la couture depuis presque 4 ans, les réseaux sociaux sont une source d’idees et d’envies sans fin et je me retrouve avec des to do longues comme le bras, si longues que cela me décourage presque de m’y mettre. C’est très paradoxal, je me demande souvent si je ne vais pas fermer mon compte instagram juste pour arrêter ce flux incessant.
C’est vraiment intéressant de voir toute la « pression » qu’on peut se mettre à cause des réseaux sociaux !
Cesser de les suivre peut effectivement être une très bonne solution ; ou bien on peut aussi être davantage sélectif dans le choix des comptes que l’on suit.
J’espère en tout cas que tu parviendras à réaliser les projets de couture qui te tiennent vraiment à cœur 🙂
Florence,
J’ai cessé mon inscription aux alertes envoyées par PINTEREST pour la même raison : couture, tricot, crochet, patch et scrap … si j’ai l’idée d’un projet ou le besoin de fabriquer quelque chose, je vais piocher dans ce que j’ai déjà ou bien, je vais faire la recherche sur le net.
Bsr Natasha,
Article très intéressant. Effectivement faire un défi à plusieurs aide bcp mais pas toujours évident quand dans son entourage il n’ y a personne qui a les même « idées » ou qui veut aller dans le « même sens » que soi.
L’an dernier dans un groupe FB j’ai participé au défi 52 semaines( voir sur le net ) qui permet d’économiser 1378€ pendant 1 an . Je n’ai pas tenu 1 an mais une partie de cet argent m’a aidé à l’achat d’un vélo électrique. Je me suis aussi fixée de m’occuper de mes plantations sur mon balcon. Ton poste est une bonne piqûre de rappel. J’évite de me fixer trop d’objectifs que je ne pourrais pas tenir mais plus facile à dire qu’à faire.
C’est super que ce défi t’ait permis d’économiser pour investir dans un vélo !
En effet, ce n’est pas toujours évident de trouver des personnes partageant nos aspirations autour de nous… C’est dans ces cas-à je trouve que les réseaux sociaux peuvent être une vraie source de motivation.
« Ce n’est pas parce que notre meilleure amie s’est mise à s’entraîner pour un triathlon, à apprendre à jouer du ukulele et à faire du bénévolat dans un refuge pour chats abandonnés la même année que l’on devrait pouvoir en faire autant. » -> J’ai tellement ri, j’imagine la scène ! 😂
Ah bon ? Je pensais pourtant avoir décrit une meilleure amie « dans la moyenne » 😉 !
Ici je n’ai aucune astuce, aucune habitude ! Tous les vices du changement dont tu parles, je suis à fond dedans tout le temps. Je suis toujours de bonnes volontés mais la fatigue et le manque de rigueur m’empêche d’avancer. Le pire, c’est que je sais comment changer tout ça mais c’est plus fort que moi. Mais je ne désespère pas d’y arriver !
Je pense qu’être conscient·e de ses difficultés et de les reconnaître est déjà un grand pas en avant 🙂 Bon courage pour la suite en tout cas !
Bonjour Natasha,
En te lisant je me rends compte que mon astuce (complètement inconsciente) pour changer certaines de mes habitudes ou comportements est de les porter en moi pendant un certain temps avant de les concrétiser. Je m’explique en prenant comme exemple le désencombrement : j’ai lu des livres, des blogs sur le sujet, j’ai regardé chez moi, ouvert les meubles, j’ai réfléchi et attendu … Quelque temps après j’ai commencé à mettre dans un sac des vêtements ou objets que je n’utilisais pas ou que je n’aimais pas spécialement, j’ai mis quasi 6 mois avant de m’en débarrasser (le temps de les oublier). Désormais, je réfléchis et désencombre régulièrement et cela a un impact que je n’attendais pas : je réfléchis chacun de mes achats (petits et grands). Je ne me prive pas mais la vente (à prix tellement éloignés de ce que j’ai dépensé) de certains accessoires/vêtements m’a fait réfléchir à leur vraie nécessité ! Je n’achète plus CD, DVD ou livres mais j’ai repris un abonnement (payant et réfléchi) à la médiathèque. Pour les livres, je fais juste une exception : chaque année en juin le CE nous offre 60 euros en chèques culture ; je fais donc ma liste dans l’année pour savoir comment les utiliser et pas de frustration en cours d’année car au quotidien ma bibliothèque me propose une offre bien plus vaste que ma capacité à lire !!
Merci pour tes articles toujours très inspirants et emplis de calme.
Merci pour ton témoignage ! Je pense effectivement qu’il nous faut d’abord assimiler l’intérêt d’une nouvelle habitude, se renseigner, etc. avant de se lancer.
C’est chouette de recevoir ce genre de chèque cadeau de la part de ton CE 🙂
J’aime beaucoup ta façon de donner des exemples personnels à la fin de chaque paragraphe: je trouve ça éclairant.
Je te rejoins sur le fait de faire des choses qui nous importent vraiment, au bon moment: j’ai longtemps culpabilisé de ne pas être ou faire assez… je me suis rendue compte que si quelque chose m’importait vraiment (réduire mes déchets) ou me convenait particulièrement (le yoga), je m’y tenais. Bien sûr il me faut être vigilante à ne pas tomber dans la facilité et la paresse avec ce raisonnement, mais je suis convaincue que si on résiste à quelque chose, il faut s’écouter et comprendre pourquoi.
Je partage entièrement ton point de vue et ta dernière phrase résume quelque chose d’essentiel à mon sens 🙂
Ton nouveau design est trés agréable à lire, bravo à vous deux!
Voila un article qui va rentrer dans ma liste de textes à relire régulièrement, à chaque fois que je sens que je me perds en route en me fixant des objectifs trops ambitieux ou au contraire quand je me laisse flotter sans but.
Je suis très heureuse de savoir que cet article pourra t’être utile 🙂