Comme vous avez pu le voir au fil des témoignages publiés dans la série d’articles “Cheminements minimalistes”, il existe différentes manières de concevoir le minimalisme et d’en appliquer les principes au quotidien. Il n’y a de ce fait pas de méthodes ni de règles précises à suivre pour devenir minimaliste : il s’agit d’une démarche tout à fait personnelle et personnalisable, selon les besoins et priorités de chacun·e. Bien évidemment, il y a tout de même un principe de base sur lequel tout minimaliste s’accordera certainement : cet art de vivre implique de s’entourer uniquement de choses qui répondent à un besoin, qui contribuent à notre bien-être et à notre confort. Par conséquent, le minimalisme nous amène à faire le tri, à nous délester du superflu et de tout ce qui nous pèse – matériellement ou émotionnellement. Même s’il a le vent en poupe et qu’on en parle de plus en plus ces dernières années, certaines remarques me laissent penser que le minimalisme est encore mal compris, tant sur le fond que dans la forme. J’avais donc envie de revenir sur quelques idées reçues et préjugés à son sujet afin de permettre à celles et à ceux qui découvrent ce mode de vie de partir sur de bonnes bases.
Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, je ne vois personnellement aucun intérêt à compter ou à limiter le nombre d’objets que je possède. M’assurer que toutes mes possessions répondent à un vrai besoin et qu’elles contribuent à mon bien-être de manière durable reste ma priorité. À partir du moment où chacun de mes objets joue un rôle positif dans ma vie, peu m’importe si j’en ai 33, 111 ou 7777. Je trouve toutefois cela utile de faire des listes pour identifier mes besoins, de réfléchir au nombre de T-shirts ou d’assiettes qu’il me faut et je conçois que les méthodes ou défis minimalistes basés sur des chiffres précis puissent aider certain·e·s (apprenti·e·s) minimalistes dans leur cheminement. Il me semble néanmoins important de garder en tête que le minimalisme n’est pas une compétition et qu’aucun prix ne sera remis à celle ou à celui qui possédera le moins de vêtements ou dont la poubelle sera la plus légère. Le minimalisme, c’est bien plus que ça : c’est un art de vivre axé sur le sens et la qualité des objets que l’on possède et non sur leur nombre.
Le minimalisme n’est pas synonyme d’ascétisme ! Posséder moins de choses qu’avant ou que notre entourage ne signifie pas que l’on se prive de quoi que ce soit. Bien au contraire, le minimalisme est un choix de vie libérateur puisqu’il permet de faire davantage de place aux choses, aux activités et aux personnes qui nous paraissent essentielles, pour notre bien-être ainsi que pour notre épanouissement personnel. Il ne s’agit donc en aucun cas de vivre dans l’austérité, de renoncer au confort et aux innombrables plaisirs de la vie. Il s’agit simplement de faire des choix conscients et réfléchis concernant la manière dont on remplit notre espace et notre quotidien, afin que ces derniers soient le reflet de nos besoins, de notre personne et de nos aspirations.
S’il est vrai que les articles et les ouvrages sur le minimalisme adressent essentiellement des questions matérielles, le minimalisme peut également s’étendre à d’autres domaines. Personnellement, j’applique le minimalisme à différentes sphères de mon quotidien. Par exemple, je fais en sorte de ne pas accumuler trop de tâches et de responsabilités au travail afin de me laisser suffisamment de temps et d’espace pour atteindre les objectifs déjà fixés sans me stresser. De même, j’évite de m’impliquer dans d’innombrables activités et je fais rarement plus d’une chose à la fois : ainsi, je m’investis pleinement – et en pleine conscience – dans tout ce que j’entreprends et je suis plus efficace également. Par ailleurs, je fais attention à ne pas remplir tous les créneaux libres de mon agenda car avoir une heure, une demi-journée, une soirée et un week-end entièrement libres pour laisser place à la spontanéité ainsi qu’à l’oisiveté me paraît essentiel pour se ressourcer. Je limite aussi mon usage des nouvelles technologies et des réseaux sociaux en particulier et je fais régulièrement le tri non seulement dans les blogs et comptes que je suis mais aussi dans mes relations. Ce tri immatériel me permet de faire une place de choix à tout ce qui me semble essentiel et qui contribue à mon bien-être dans chaque domaine du quotidien.
Bien souvent, le minimalisme nous donne envie de renoncer à certains objets « modernes » et de (ré)adopter des gestes d’une autre époque. Ainsi, certaines personnes font le choix de vivre sans téléphone portable, sans frigo ou encore sans voiture. Elles préfèrent d’autres modes de communication (le téléphone fixe, les emails), de conservation (Marie Cochard partage son expérience et ses astuces dans son superbe livre Notre aventure sans frigo) et de transport (marche, vélo, transports en commun). Certain·e·s perçoivent ces choix comme un retour en arrière, un rejet des progrès et de la modernité mais ce n’est pas forcément le cas. Les avancées scientifiques et technologiques n’ont parfois d’avancée que le nom – à y réfléchir vraiment, beaucoup d’entre elles nous encombrent, sont sources de tracas et de stress supplémentaires, alors qu’elles sont censées nous simplifier la vie. Lorsqu’on revient à des méthodes et à des outils d’antan par choix, c’est généralement parce que ces derniers nous sont suffisants et qu’ils répondent mieux à nos besoins et priorités tout simplement. Cela ne signifie pas pour autant que l’on rejette en bloc les progrès de notre époque : on fait simplement la part des choses en étant plus critiques et sélectif·ve·s.
De nombreuses personnes ont découvert le minimalisme grâce à Marie Kondo. Je ne connais aucun de ses ouvrages mais j’ai lu plusieurs articles au sujet de sa méthode et plusieurs d’entre eux critiquent le fait que Kondo nous invite à mettre tous nos objets superflus… à la poubelle* ! Bien évidemment, que l’on soit dans une démarche écologique ou pas, il me semble que toute personne avec un minimum de bon sens prendra le temps de donner ou de vendre les objets en bon état qu’elle ne souhaite pas garder. À condition de s’organiser et de prendre son temps, le tri (régulier) qu’implique un mode de vie minimaliste n’est pas forcément une source de gaspillage et de déchets. Bien au contraire, on peut tout à fait revaloriser nos possessions grâce au marché de l’occasion et à notre tour nous tourner vers des objets de seconde main pour tout nouveau besoin. Par ailleurs, lorsque le minimalisme s’inscrit dans une démarche écologique, on fait toujours très attention à la qualité et à la durabilité de nos futurs achats.
* EDIT 08/11 : En lisant un commentaire sur un autre blog, j’ai appris que le fonctionnement de Marie Kondo était influencé par des croyances propres au taoïsme et à la culture japonaise qui considèrent que les objets incarnent l’âme de leur propriétaire. Les personnes adhérant à ces croyances n’envisagent donc pas d’utiliser des objets de seconde main. J’espère que mon élève japonais saura m’en dire plus à ce sujet !
Certain·e·s s’imaginent qu’après leur grand tri, les minimalistes se contentent de ce qu’iels possèdent… pour le reste de leur vie ! À moins que nos occupations, notre lieu de vie, nos priorités, nos goûts ou encore notre santé n’évoluent plus du tout jusqu’à la fin de nos jours, il est peu probable que l’on puisse se satisfaire de nos possessions actuelles dans 10, 20 ou 30 ans. Entre les enfants qui grandissent, celles et ceux qui rejoignent ou au contraire qui quittent le foyer familial, les changements professionnels, l’évolution de nos passions, les déménagements, etc., nos besoins évoluent généralement au fil des années. Une approche minimaliste permet donc de réévaluer régulièrement nos besoins afin de nous débarrasser des objets devenus superflus et de faire une place à ceux qui nous semblent désormais essentiels.
De toute évidence, habiter dans une tiny house implique la possession d’un nombre limité d’objets et le désir de vivre en mode minimaliste. On peut cependant adhérer aux principes du minimalisme tout en souhaitant habiter dans un logement spacieux ! L’objectif du minimalisme n’est pas de réduire absolument tout mais de nous délester uniquement de ce qui ne contribue pas à notre bien-être et à notre confort personnels. Alors que certain·e·s se sentent mieux dans un petit logement, d’autres préfèrent avoir de l’espace autour d’elles·eux. Encore une fois, le minimalisme n’est pas une question de chiffres ou de mesure mais de besoins et de ressentis fondamentalement personnels.
Les articles qui parlent de minimalisme sont souvent illustrés par des photos d’intérieur aux murs et au mobilier blancs. Il s’agit là d’une question de goût et non de minimalisme : la blancheur d’un intérieur, l’absence de fantaisies, de couleurs et/ou de décorations ne sont pas des critères propres au minimalisme. On peut tout à fait vivre en mode minimaliste dans un logement aux murs colorés et agrémentés de décorations qui contribuent à une atmosphère propice à notre bien-être.
Enfin, on peut tout à fait être minimaliste dans la plupart des domaines – avec, par exemple, une garde-robe qui rentre dans une valise, une petite étagère en guise de bibliothèque et aucun appareil électroménager dans sa cuisine – mais posséder plus d’objets que nécessaire dans d’autres domaines. Parfois, nos passions peuvent nous inciter à accumuler nombre de choses complètement superflues mais nous les gardons parce qu’elles nous apportent tout de même de la joie ! Personnellement, je suis passionnée de cuisine et je sais très bien que je n’ai pas besoin d’avoir chez moi une vingtaine de verrines (de tailles et formes diverses), presque autant de mini-cocottes (de tailles et couleurs variées) et deux fois plus de livres de cuisine (dont certains que j’ouvre à peine une fois par an)… Ces objets prennent de la place, je ne les utilise pas très souvent et je pourrais tout à fait m’en passer. Mais je les garde malgré tout parce que pour le moment ils ne m’encombrent pas et je suis heureuse de les utiliser à chaque fois que l’opportunité se présente.
Merci pour cet article, il est formidablement bien écrit et me réconforte dans mon envie d’aller plus loin dans ce cheminement minimaliste.
Je t’en prie et souhaite que la suite de ton cheminement soit aussi enrichissante que possible 😊.
Merci pour cet article très clair.
Je trouve cette démarche très intéressante, néanmoins je suis étonnée par la dimension individualiste décrite ici et ailleurs. Pour moi, toute démarche réflexive (minimalisme, vegeta*isme) implique de penser au collectif, à la société, aux conséquences de nos pratiques individuelles.
J’imagine bien que ce n’est pas contradictoire avec ton propos et c’est suggéré à propos de l’écologie. Mais voilà ça m’interroge cette insistance sur le « self » comme finalité.
Comme j’en ai parlé dans mon article « Prendre soin de soi« , je ne vois pas comment on peut prendre soin des autres et penser au bien-être collectif si l’on n’est pas bien et disponible soi-même. Si tu me connaissais, tu saurais combien le bien-être de la planète et de la société dans son ensemble m’importe… Cela doit-il toutefois m’empêcher de réfléchir à ce qui m’est nécessaire personnellement ? En outre, le temps et l’espace dégagés grâce au minimalisme me permettent désormais de m’investir davantage dans des actions qui selon moi contribuent au bien-être collectif et ce tous les mois via divers ateliers. Le minimalisme est une démarche personnelle, c’est vrai, mais je ne pense pas que cela soit forcément au détriment de causes collectives, bien au contraire d’après mon expérience 🙂
J’aime beaucoup ton article, très clair, qui tord le cou à certaines idées reçues et que je trouve très « objectif », tout en restant personnel et à ton image. C’est d’ailleurs un point que j’apprécie beaucoup dans tes articles : ce souci du respect de chacun dans son cheminement. (Je ne sais pas si j’ai réussi à exprimer clairement ce que je ressens en te lisant, mais j’avais envie de te le partager)
Merci Valérie, tes mots me paraissent très clairs 🙂
2 autres idées reçues:
le minimalisme est à la mode … c’est pour ça que j’aime mieux le terme de simplicité volontaire, moins connotée.
le minimalisme est un truc de filles: avec des dérives très superficielles et égocentriques parfois. (Par exemple parler toujours de la garde-robe … comme si les blogs féminins devaient forcément tourner autour de ça !!!!). Je suis allée faire un tour sur le blog « ça commence par moi » (d’un homme), les thématiques sur les technologies sont beaucoup plus présentes ! Ça m’a fait drôle que ce soit si « genré ».
le minimalisme est une nouvelle injonction: c’est avant tout très introspectif (d’où l’impression de tourner autour de son nombril) et je pense qu’il faut être en accord avec soi-même avant tout et éviter la mauvaise foi, tout en reconnaissant nos contradictions et en acceptant nos compromis avec les autres ! bref, c’est vraiment des choix de vie, et la « vérité » des uns, n’est pas celle des autres. (c’est le dernier point de ton article en fait)
J’étais très heureuse de découvrir le travail de Julien (Ça commence par moi) lors du Festival Everyday Heroes – car effectivement, beaucoup des sujets en lien avec l’écologie du quotidien sont abordés par des femmes… et j’étais d’ailleurs surprise de découvrir qu’il connaissait mon blog car il semble y avoir principalement des femmes dans mon lectorat.
Cela fait 2 années de suite que je propose un éco-défi en lien avec les nouvelles technologie (sujet que j’ai déjà abordé dans les débuts du blog mais que j’ai envie d’approfondir) et c’est le thème le moins plébiscité… étant donné l’investissement que me demandent les éco-défis, je ne vois pas l’intérêt d’aborder un thème qui intéresse peu de monde. Mais peut-être qu’un jour je le ferai quand même car c’est un sujet trop peu abordé et tellement important à mon sens.
Merci (encore une fois!) pour cet article fort intéressant. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours trié car le superflu m’étouffe. Le sujet du minimalisme m’a donc interpellée et finalement je me rends compte que c’est quelque chose que j’applique déjà au quotidien (sauf en couture où je stocke!). Je me demande si ce n’est pas le côté « sujet à la mode » du minimalisme qui déclenche ces idées reçues; d’un autre côté, si cela peut amener le plus de personnes à consommer de manière plus raisonnée et responsable c’est tant mieux!
Au final, le minimalisme, pour moi c’est s’entourer de ce qui apporte du bien-être et évacuer le reste.
J’ai personnellement cheminé vers le minimalisme grâce à l’écologie. Pour moi, c’est une évidence : si l’on souhaite consommer de manière réfléchie, réduire notre impact négatif sur l’environnement et cesser de contribuer à l’exploitation des humain·e·s et des animaux, il faut forcément réduire ses achats et possessions à l’essentiel 🙂
Bel article bien écrit qui résumé bien l’idée que je me faisais déjà du minimalisme, mais qu’il est toujours bon de relire pour prendre plus pleine conscience de tous ces choix personnels que nous faisons lorsqu’on commence cette démarche !
Merci, heureuse que ce résumé te semble utile 🙂
ben en fait moi, le numérique, l’informatique … ça ne m’intéresse pas. Mais mon mari, oui.
Sur le quiz de Julien, il y avait plein de questions sur les applications de smartphone et les logiciels … je ne savais même pas de quoi il était question !
Mais comme j’utilise quand même quelques outils « modernes », j’ai sûrement plus à apprendre dans ce domaine que dans d’autres … j’imagine que c’est naturel de rester dans sa zone de confort ?
C’est pour ça que je tourne un peu en rond pour m’améliorer: il y a les domaines où j’en sais suffisamment, ceux qui ne me concernent pas (pas mon mode de vie ou pas ce que je gère à la maison) et il y a les domaines où il faudrait que je me donne un coup de pied aux fesses pour m’y mettre (banque, association, informatique)
Chaque chose en son temps… et puis il est normal de ne pas s’intéresser autant à tout ! Moi ça ne me passionne pas du tout non plus l’informatique. Mais à partir du moment où l’on utilise les nouvelles technologies, je pense qu’il est important d’être conscient·e·s de leur impact, surtout que c’est l’un des domaines dans lequel les alternatives écologiques sont le moins développées il me semble.
Magnifique article, complet et tellement vrai.
J’ai souvent perçu ce sentiment « d’ascetisme » chez les autres quand je dis que j’ai adopté une alimentation végétarienne quasi végétalienne , comme si c’était un véritable sacerdose, une privation (alors que perso je me sens tellement libérée, soulagée et enfin libre) et pour le minimalisme c’est pareil, les gens ont du mal à imaginer qu’on puisse vivre autrement, que ça risque de nous manquer alors que c’est tout le contraire.
Merci pour cet excellent article. Belle journée 🌞
Merci 🙂
Je ne comprendrai jamais pourquoi certains supposent que l’on peut choisir un mode de vie qui nous semble restrictif, dépourvu de liberté et de joie… tout simplement parce qu’il ne correspond pas à leur vision de l’essentiel, du confort et du bonheur.
Je te rejoins sur le minimalisme émotionnel: je me suis délestée de certains objets pesants, de certaines obligations sociales et me suis éloignée de personnes qui ne me faisaient pas du bien, et cela fait partie de la même démarche que celle qui concerne ma garde robe et mes livres.
J’ai l’impression que certains voient le minimalisme comme très austère, alors que pour moi, il est source de joie.
Je pense avoir toujours été « minimaliste » pour tout ce qui est immatériel ; j’ai très vite compris, hypersensible comme je suis, qu’il était important que je me préserve des gens, des situations, des sollicitations, etc., qui pouvaient me peser, me frustrer, me vider de mon énergie et provoquer des émotions très négatives en moi… Notre temps et notre énergie sont si précieux ; je préfère les conserver pour ce (et celles et ceux) qui les enrichit et les remplit de manière positive 🙂
Précision: M Kondo ne conseille pas de jeter le superflu, mais lorsqu’on désencombre, dans un premier temps, on met les objets dans différents tas, puis dans des sacs que l’on ventile: vente, dons etc..
danielle
Merci pour cette précision – c’est bien la 1re fois que j’entends ça : tout le monde semble dire qu’elle dit de tout jeter !
Ça m’agace aussi d’entendre ça…le plus souvent de personne qui n’ont pas lu son livre ou alors la 4e de couverture, ou qui ne l’ont pas compris. Son propos c’est de faire sortir de la maison donc par le moyen qu’on préfère, personnellement j’ai jeté des choses mais le plus gros a été donné à EMMAUS et une petite partie vendue (à note que le problème de la vente c’est que ça ne sort pas tout de suite de la maison : le temps de la vente et que ça risque de rester la longtemps si on ne s’y attelle pas c’est d’ailleurs mon problème lol)
Bsr,
J’ai lu ce jour un article de Marie Darrieussecq concernant le livre de Marie Kondo dans « Charlie Hebdo » qui précise bien qu’elle l’a lu et qu’au départ son livre concernait les japonais puis elle a élargie son auditoire.
Extrait d’un long texte. « …Marie Kondo ne semble pas non plus vivre dans un monde où revendre sue eBay peut constituer une source de revenus et elle ne se soucie guère de recyclage: elle jette tout à la benne. Son unité de mesure est le sac poubelle de 45 litres et sa méthode commence par en jeter, pour commencer, « 20 à 30 par personne. Soit environ deux tiers de la totalité des objets que vous possédez ».
Vu que l’on dit de tout sur ce livre j’irai l’emprunter à la bibliothèque pour me faire ma propre idée et qui sait me donnera à nouveau le déclic de désencombrer.
Le préjugé que j’entendrais le plus si je parlais plus souvent de mes convictions « minimalistes » serait: « avoir moins, c’est bien un truc de riche/ d’occidental ». Un peu sur le modèle « c’est bien beau de prôner le végéta*isme, mais c’est un truc de riche ».
Mais ce n’est qu’une supposition, j’ai tendance à ne pas mettre en avant les choix éthiques que je fais vis-à-vis des autres parce que les choix que je fais sont faits en pleine conscience et ne sont pas négociables. Par exemple, je suis capable de ne pas manger à un repas (y compris chez des amis), où il y aurait de la viande/du poisson inévitable.
Je n’ai pas non plus tendance à parler de mon mode de vie, de mes principes et de mes valeurs à moins qu’on me pose des questions à ce sujet où que la situation s’y prête. Personnellement, j’en ai assez de me retrouver avec des objets absolument pas éthiques, pas écologiques et complètement inutiles sur les bras – arrive un moment où il faut donc bien expliquer pourquoi on ne veut pas récupérer tel objet, pourquoi on se souhaite pas que l’on nous achète un vêtement d’une marque quelconque, etc.
Le sentiment de privation est souvent mentionné. On m’a aussi souvent dit que c’était « boring » comme démarche et que je devrais apprendre à « me faire plaisir ». Il est parfois difficile d’expliquer dans nos sociétés que l’accumulation de biens (ou les centres commerciaux) ne contribuent nullement à mon plaisir mais ont plutôt tendance à me déprimer… 🙂
Je partage ton ressenti concernant la difficulté d’expliquer que l’accumulation d’objets, la vue des magasins, faire du shopping, etc., ne provoque rien de positif en moi !
Le minimalisme est aussi une sorte d’allergie au gâchis : garder quelque chose qu’on n’utilise pas ne sert à rien, alors que quelqu’un dans notre entourage va être intéressé par cette même chose. J’aime cette idée de répartir les possessions de manière utile. Et c’est pour ça que je suis une adepte indéfectible des bibliothèques : pouvoir profiter des ouvrages sans les posséder, ça me va très bien.
C’est pourquoi le minimalisme est essentiel d’un point de vue écologique ; mettre à disposition d’autrui ce qui ne nous est pas/plus nécessaire réduit la demande d’objets neufs et donc l’usage de nouvelles ressources, d’énergie, etc., pour leur fabrication. Donc moins de gâchis comme tu dis !
J’adore ton article, il permet de remettre à sa juste place le minimalisme. Je pense effectivement quand on ne comprend pas le mouvement qu’on peut avoir ce genre de perception en tête. Et c’est vrai que selon les personnes on peut complètement entrée dans une catégorie car tout simplement c’est ainsi qu’on a envie de le vivre mais pour la plupart du temps, le minimalisme me parait juste normal, c’est notre société qui est complètement à coté de la plaque ahaha, mais évidemment chacun reste libre. Le minimalisme c’est quoi au fond, c’est cette porte cachée , cette façon de voir que la société de consommation refuse de nous montrer.
Tout à fait ! Le minimalisme, c’est du bon sens, pour soi et pour la planète dans son ensemble… Malheureusement le modèle sociétal (et capitaliste) dominant nous incite à cheminer vers l’opposé…
Merci pour cette mise au point.
Je suis heureuse, qu’enfin, la façon dont j’ai été élevée soit « tendance » .. même si je m’offusque de la commercialisation qui peut en être faite (Paradoxe de notre société !).
La plupart des modes de fonctionnement lié au minimalisme ne sont que du bon sens. Il ne s’agit pas de retour en arrière mais bel et bien de simplicité : se simplifier la vie en se respectant et en respectant autrui et la planète.
Je ne suis ni végétarienne, ni vegan, ni bio (je n’y crois pas!) mais je consomme de façon raisonnable.
Je suis le changement que je souhaite voir dans mon monde (merci Mahatma GANHDI) et je rayonne ma façon d’être autour de moi. Je sème mes graines et parfois, elles germent.
Quant aux méthodes de Marie KONDO et DANSHARI d’Hideko YAMASHITA , il faut bel et bien garder à l’esprit qu’elles sont japonaises et que nos cultures sont différentes, néanmoins, leur approche du désencombrement sont intéressantes.
Enfin, le minimalisme est, pour moi, un réel bonheur : être entourée d’objets qui me procurent du bien-être et non plus des contraintes.
Je serais curieuse de savoir ce que tu entends par « Je n’y crois pas ! » quand tu parles du bio ?
D’abord, merci pour cet article complet, reflétant tellement ma propre vision des choses… Pour résumer ce thème, je reprendrai cette phrase pêchée je ne sais plus où mais tellement empreinte de clairvoyance : » La vie, c’est comme une montgolfière : pour aller plus haut, il faut savoir se délester et jeter par dessus bord tout ce qui nous empêche de nous élever »… À méditer encore et encore ! Personnellement, les jugements des autres m’importent de moins en moins ! Malgré tout, je continue à vivre à ma manière, et je me rends compte que si la majorité n’adhère pas, il y a toujours quelques personnes qui s’interrogent et essaient de changer un peu leur façon de vivre. Ainsi, je fais ma part, tel le Colibri 🕊!
J’aime beaucoup cette comparaison, merci pour cette belle image inspirante ! À méditer en effet 🙂.
@cloepiti, je suis bien d’accord avec ta conclusion. J’ai emprunté la magie du rangement de Marie Kondo à la bibli et je suis restée assez perplexe face au contenu de ce livre (que je n’ai pas lu en entier). C’est peut-être effectivement lié à une différence culturelle.
Bonjour Natasha,
Je lis ton blog depuis longtemps et j’y ai souvent trouvé matière à réflexion, interrogation et avancée dans ma démarche de simplicité volontaire et minimaliste. Mais aujourd’hui je ne peux plus continuer à lire tes textes avec l’écriture inclusive qui est vraiment une aberration idéologique insupportable. Je décroche, c’est trop pour moi…. Le «politically correct» , non merci. Je croyais que les blogs étaient un espace de liberté et je constate qu’il n’en est rien, tu me sembles avoir dû sacrifier à la mouvance de règle…car sinon comment expliquer qu’une personne intelligente comme toi s’abaisse à une telle bassesse intellectuelle et orthographique? Au revoir.
Bonjour Stéphanie,
Je te remercie de me faire part de ton ressenti concernant l’écriture inclusive.
Les blogs sont effectivement un espace de liberté et je n’ai absolument rien sacrifié en adoptant l’écriture inclusive par ici. Personne ne m’a demandé de ni encouragé à le faire. Il s’agit d’un choix personnel, réfléchi et mûri qui est motivé par une connaissance de l’histoire de la masculinisation de la langue française et de l’oppression du féminin par l’Académie Française (qui ne date pas de si longtemps finalement…). L’écriture inclusive telle que je l’utilise aujourd’hui n’est pas un idéal pour moi ; je suis consciente que visuellement et à la lecture, ce n’est pas parfait. Je pense toutefois qu’il faut passer par là pour éveiller les esprits sur l’intériorisation et la naturalisation du sexisme via la langue française et sur la violence symbolique qui en découle. Les phases de transition sont toujours délicates et dérangeantes. J’espère toutefois que le problème posé par certains défauts/déficits de l’écriture inclusive qui font débat à l’heure actuelle nous obligera à trouver des solutions afin de la fluidifier et d’en simplifier son usage pour normaliser l’emploi d’une langue dépourvue de sexisme institutionnel. En tant que professeure de français et d’anthropologie, je ne peux fermer les yeux sur ce genre de problématique et ignorer les possibilités qui s’offrent à moi pour commencer à donner de la visibilité à une problématique qui me touche beaucoup personnellement. Au revoir !
comme quoi, on voit vraiment via notre propre prisme puisque moi je n’avais même pas remarqué que tu écrivais en écriture inclusive, mais j’en suis ravis !!! alors moi je continuerai à te lire 😉
Moi non plus, je n’avais même pas remarqué l’écriture inclusive. Elle a dû entrer dans ma « norme » personnelle. Pour ma part, je l’utilise peu. Je précise en tête des documents que je rédige que mes propos s’entendent au masculin comme au féminin, pour alléger les textes et les présentations.
Je trouve cela intéressant de voir que certaines personnes ne remarquent rien alors que d’autres trouvent cela extrêmement pénible ! Cela montre à quel point nos convictions et valeurs personnelles affectent notre perception 🙂
Coucou,
Ton article est juste parfait et touche tous les points que je dois sans cesse expliquer à toute personne me posant des questions sur le minimalisme. C’est un concept à la fois simple et complexe car il suscite de nombreux préjugés.
Je vais vite partager ton article 🙂
Bon week-end !
Merci pour ton partage 🙂
Je suis, pourrait-on dire, minimaliste dans ma prise de parole sur les réseaux sociaux 🙂 mais j’ai tout de même envie de te dire un grand merci !
C’est toujours aussi agréable de lire tes articles, de me nourrir de ta bienveillance, de ton bon sens et de ta douceur d’autant plus que tu ne dévie jamais, reste fidèle à ta ligne éditoriale et ce depuis que ton blog existe.
Alors merci pour le temps que tu nous accorde et pour la qualité de tes articles !
Merci d’avoir pris le temps de me laisser ce petit mot qui me va droit au cœur 😊.
Bjr,
Pour le moment je suis loin du minimalisme mais j’ai arrêté les achats compulsifs et si j’achète par ex un vêtement ou un ustensile de cuisine c’est pour une utilité réelle. Je suis consciente que je dois désencombrer mon logement ne serait- ce pour une question de place mais j’ai encore du mal. J’ai donné à une époque mais là je reste bloquée.
Je reconnais que les pièces vides sans meuble me font peur comme celui de Béa Johnson ou passer à un logement plus petit comme la famille zéro déchet impossible. Merci donc pour ton article très clair!
Pour l’écriture inclusive j’ai un avis diamétralement opposé au tien mais il s’agit de ton blog et tu as encore le droit d’écrire comme tu le désires hein.
Cela fait 2 dimanches matin que je prends le temps de lire ton blog. Je te remercie pour tous tes articles et de te dévoiler autant.
Bon dimanche à toi!
Je n’ai pas de portable ni de tv et je ne suis sur aucun réseau social. Je ne sais pas si cela fait partie du minimaliste mais cela me va très bien.
Si la TV et les réseaux sociaux ne t’apportent rien de positif, alors oui, s’en passer fait partie du minimalisme à mon sens 🙂
Tout comme toi, je me vois mal vivre dans un logement aussi grand et blanc que celui de Béa Johnson et même si l’idée de vivre dans une Tiny House me plaît, cela ne me semble pas compatible avec mes choix, envies et inspirations actuels. Je suis heureuse de savoir que même si tu ne partages pas mon avis concernant l’écriture inclusive, cela ne t’empêche pas d’apprécier le contenu de mes articles 🙂
Merci pour cet article de mise au point, détaillé et intéressant, comme toujours 🙂
C’est vrai que souvent, le « vivre avec moins » ou « vivre selon des éthiques » est perçu comme restrictif et punitif par « les autres ». Je ne compte plus le nombre de fois où quelqu’un.e a simplifié mon refus de consommer des matières d’origine animale par « ah non, c’est vrai, t’as pas le droit », comme si je m’imposais des interdits ! A chaque fois, je corrige en précisant que j’ai le droit mais que je choisis de ne pas le faire… en espérant que ça s’imprime dans les esprits et, peut-être un jour, germe.
Je me permets un petit passage par La magie du rangement de Marie Kondo que j’ai fini la semaine dernière : j’ai trouvé très (très !) consumériste son approche. On jette de pleins sacs poubelle, mais on ne se prive pas pour consommer à nouveau derrière (tant qu’on consomme ce qui nous met en joie comme elle dit)… ça m’a pas mal choquée. Bon, après, c’est vrai que le thème central de son livre, ce n’est pas le minimalisme (et encore moins l’écologie) mais le rangement.
Par contre, une notion que j’ai bien aimée dans son ouvrage (et peut-être liée au taoïsme ?), c’est la dimension de « respect » envers les objets, le fait de les remercier pour les services rendus, et de considérer une maison comme une entité sensible qui aurait ses préférences en matière d’agencement/de rangement. Je trouve que c’est à la fois « mignon » (pas très adroit comme formulation mais j’ai confiance en ta compréhension) et que ça change notre façon de vivre et de consommer que de considérer les choses sous cet angle. On est encore plus dans la pleine conscience dans ses actions.
Bon, j’arrête la dissertation ici !
Belle journée à toi Natasha !
Merci pour ton avis sur le livre de Kondo. J’aime l’idée de cultiver une certaine gratitude pour les objets que nous possédons, même si je me vois mal « remercier » des objets personnellement.
Belle soirée à toi Anne-So !
En lisant le commentaire sur l’écriture inclusive, j’ai du retourner lire l’article pour voir que c’était effectivement ce que tu utilisais. Je ne le remarque meme pas à la lecture et je trouve la démarche vraiment trés bonne. Et je trouve ta capacité à répondre avec tant de douceur et de gentillesse absolument admirable, merci pour ce bon exemple que tu nous donnes.
Toutes les visions du minimalisme que j’ai pu croiser se retrouve dans ton article, c’est un vrai bonheur de voir toute cette multitude réunie!
Merci de tout cœur Kellya, tes mots me touchent beaucoup 💚
Ca fait du bien de lire que le minimalisme, ce n’est pas une question de nombre. En effet, depuis que je m’y intéresse, que je lis des articles dessus, je vois souvent revenir cette idée du nombre de choses… Comme quoi il faudrait ne posséder que cinq articles de ceci et trois articles de cela… et évidemment, cela ne me correspond pas. J’ai longuement réfléchi et établi un compte « approximatif » de ce qu’il me faudrait, et pour certains habits cela convient tout à fait ; pour d’autres, j’en ai plus, mais je ne vais pas me séparer d’habits que j’aime et qui me sont utiles pour coller à un nombre fictif. Cela est surtout vrai, pour moi, au niveau des étoles. J’en ai un certain nombre, que j’utilise comme écharpe et/ou châle. Lorsque je lisais de tels articles, je trouvais que j’en avais beaucoup, qu’il faudrait sans doute que j’en réduise le nombre… Je me suis donc séparée d’une ou deux étoles qui m’avaient été offertes et ne me plaisaient pas, mais pour les autres, je préférais laisser la question de côté. Et puis récemment, j’ai réalisé que je les aimais, qu’elles m’étaient très utiles et justement que je les utilisais beaucoup. Il y en a certaines, en effet, qui restent dans mes placards, mais elles me servent toutes au moins une fois. Et puis quand certaines seront trop abîmées et que je devrai les changer en tissu de récupération, je serai bien contente d’avoir les autres. Du coup j’ai décidé de toutes les garder. Et lire ton article m’a confortée dans cette idée.
Je partage entièrement ton ressenti concernant cette notion de chiffres/quantité… et ta « passion » pour les écharpes/foulards/étoles 😉 ! (mais je pense en avoir un peu trop tout de même, un peu trop de couleur violette en fait car tou·te·s mes proches qui savent combien j’aime cette couleur m’ont offert une écharpe violette un jour et plusieurs se ressemblent… ! Mais je les porte toutes, certaines plus régulièrement que d’autres, mais aucune ne passe l’hiver au chaud !).
Oh, nous avons deux passions communes: les écharpes et le violet. La dernière écharpe que l’on m’a offerte est d’un violet tellement similaire à une écharpe qu’on m’a offerte l’an dernier que je les confonds… pour une fois je vais me séparer d’une écharpe sans peine et faire une autre heureuse 😉
Coucou sympas ton article sur le minimalisme, je suis nouvelle ici n’hésite pas à jeter un coup d’oeil à mon blog. À bientot 🙂
Contente que cet article te plaise.
Sans compter que Marie Kondo est une vraie maniaque XD
Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
Merci Natasha, pour cet article synthétique. Je pense qu’il interroge aussi sur la capacité à accepter le préjugé et les idées reçues. Mes collègues de travail disent avec humour que je vis dans une caverne et je suis très à l’aise avec cela. Je pense que dans le fond, j’aime sortir du cadre. Donc ok pour moi. En revanche le petit testeur doit parfois subir les choix de vie de ses parents et n’a pas forcément toutes les billes. Il m’a confié que ses copains de classe se moquaient de ses cahiers recyclés. Nous avons beaucoup parlé de ceci et il est ressorti rassuré avec des éléments à partager avec ses copains. J’ai aussi compris que je pouvais aussi aller moins loin avec lui.
Moi je n’aime pas sortir du cadre parce que je n’aime pas me faire remarquer… j’ai horreur d’être au centre de l’attention ! Mais avec le temps, j’ai fini par accepter que cela serait désormais inévitable à cause de certains de mes choix « hors-normes ». Je fais tout pour rester discrète à ce sujet dans ma vie quotidienne mais j’ai aussi appris à voir les moments où l’attention se tournait vers moi comme de belles opportunités de semer des graines vertes et de défaire certaines idées reçues et préjugés justement 🙂
J’ai tardé avant de venir (re) lire cet article pour laisser un petit commentaire et j’ai au final passé plus de temps sur les commentaires précédents que sur la lecture des idées reçues.
Il y a beaucoup de choses qui font écho avec mon ressenti / ma sensibilité personnelle.
J’ai personnellement encore beaucoup de chemin à parcourir avant d’arriver au bout de mon cheminement (si j’y arrive, car j’ai bien l’impression que c’est plutôt une boucle qu’une longue ligne droite, et que je vais tenter de m’améliorer un peu plus chaque année).
J’ai quand même été frappée par la réaction de proches, que je retrouve dans les idées reçues.
Un point que je rejoins à 200%, en tout cas, c’est le fait de se priver de couleurs. A titre personnel, le blanc ne me dérange pas dans les chambres, mais jamais je ne partirais là-dessus pour mon séjour, ma cuisine ou ma salle de bain. J’ai BESOIN de couleurs et celles des murs sont d’autant mieux mises en valeur si j’évite de surcharger avec des meubles.
Tout comme pour la surface habitable… à titre personnel, j’ai besoin d’espace, sinon j’étouffe, je n’envisage pas une minute de vivre dans moins de 20 mètres carrés.
J’essaye de trouver le bon équilibre entre volume à entretenir (et que je peux financer) et démarche tendant vers l’autonomie (qui nécessitera de plus en plus de stocker un minimum de consommables, donc il faudra bien les mettre quelque part sans « polluer » ma partie habitable). Ma maison est très moche mais devient de plus en plus fonctionnelle d’un côté, confortable et cosy de l’autre, ce qui me convient au final bien mieux qu’une belle maison qui ne serait pas adaptée à mes besoins et choix de vie.
Merci d’avoir pris le temps de revenir pour partager ton ressenti 🙂 Tous mes murs sont blancs, mais si un jour j’en avais la possibilité, je rajouterais volontiers des touches de couleurs. Bien choisies, elles peuvent grandement améliorer l’atmosphère et l’énergie d’une pièce je trouve.
Personnellement je débute dans le minimalisme. Merci pour cet article, qui d’un côté me permet de me dire »ouf je suis pas la seule à entendre ces préjugés », et d’un autre coté me rassure aussi sur le fait qu’on peut l’adapter à sa personnalité, et que si je ne veux pas des murs immaculés blancs partout chez moi, ca ne fait pas de moi une « mauvaise » minimaliste ! Alors merci!!
Je t’en prie 🙂