Un jour, vous et moi avons eu un déclic. C’est la raison pour laquelle ce blog est né et c’est la raison pour laquelle vous le lisez. Un jour, chacun.e d’entre nous a vu, lu, entendu et/ou ressenti quelque chose qui a éveillé notre besoin et notre désir d’agir. À cet instant-là, un changement profond s’est opéré en nous et nous avons réalisé qu’il était temps de changer notre manière de vivre et de consommer afin d’incarner le changement que nous voulions voir dans le monde et de faire notre part de colibri pour préserver la planète.
Autour de nous, des dizaines de personnes que nous côtoyons ou croisons régulièrement n’ont pas (encore) eu ce déclic. Elles vont et viennent comme si de rien n’était, confortablement ignorantes et prisonnières de leurs œillères. Alors que réduire notre empreinte écologique et consommer de manière éthique est devenu notre cheval de bataille quotidien, ces personnes continuent d’avaler des aliments malsains, de s’enduire de cosmétiques toxiques, de croire que le plastique c’est fantastique, de remplir leurs poubelles sans scrupules, d’acheter des objets sans se soucier de leurs conditions de fabrication, d’accumuler plus de possessions que de raison, de prendre l’avion sans se poser de question…
Pour nous qui connaissons l’impact de ces gestes sur notre bien-être et celui de la planète, pour nous qui savons qu’il existe des alternatives écologiques et accessibles, il peut être à la fois frustrant et inquiétant de voir notre entourage faire de tels choix aujourd’hui. Pourtant, beaucoup d’entre nous avons vécu et consommé comme eux avant… jusqu’à ce que l’on ait ce fameux déclic.
Pour ce nouvel éco-défi, je vous propose donc de réfléchir à différentes manières de motiver les personnes qui nous entourent ou dont nous croisons le chemin à adopter quelques gestes et habitudes plus saines, éthiques et écologiques. Bien évidemment, faire la morale, juger, culpabiliser et/ou imposer ses choix n’est pas le meilleur moyen de sensibiliser les autres à la nécessité et à la possibilité de vivre et de consommer autrement. Toutefois, je suis convaincue qu’avec patience et bienveillance nous pouvons permettre aux gens que l’on côtoie d’ouvrir les yeux, de découvrir des alternatives qui font sens, et de faire leurs premiers pas ou quelques pas supplémentaires vers un mode de vie privilégiant leur bien-être et celui de la planète.
Nombreux sont les contextes et les personnes que l’on peut sensibiliser autour de soi : son compagnon/sa compagne, ses enfants, sa famille, ses collègues, ses voisins, l’épicier du coin, notre boulangère préférée, l’école des enfants, son quartier, sa ville… Et en fonction de nos priorités, possibilités et intérêts personnels, on peut partager avec eux nos connaissances et nos astuces dans tous genres de domaines : alimentation végétale/ locale/ de saison/ bio/ fait maison, bien-être animal, véganisme, zéro déchet, minimalisme, achats responsables, …
Tout au long de cet éco-défi qui s’étalera de janvier à mars, je vous invite donc à partager vos expériences et vos objectifs pour semer des graines vertes autour de vous. Étant donné l’ampleur du sujet, je vous suggère de choisir un domaine dans lequel vous êtes particulièrement à l’aise et un contexte précis dans lequel vous avez à cœur de vous investir pour commencer. Voici quelques exemples :
- Donner le goût des goûters faits maison aux enfants
- Éveiller la conscience des enfants au bien-être animal
- Sensibiliser les enfants à la protection du monde végétal
- Donner envie à sa famille de manger végétalien à la maison
- Donner envie à sa famille de manger des fruits et légumes locaux et de saison
- Motiver son compagnon/sa compagne à adopter une alimentation 100% bio
- Motiver son compagnon/ sa compagne à opter pour une garde-robe éthique et minimaliste
- Motiver son ado à tester les protections hygiéniques réutilisables
- Motiver sa famille à réduire ses déchets
- Motiver sa famille à adopter les cosmétiques solides
- Motiver sa famille à réduire sa consommation d’eau
- Motiver sa famille à réduire son usage des nouvelles technologies
- Motiver sa famille à se déplacer davantage à pieds/ à vélo / en transports en commun
- Organiser une après-midi/soirée vide-dressing entre ami.e.s
- Réduire les déchets produits sur son lieu de travail
- Réduire les déchets à l’école des enfants
- Mettre en place un système de co-voiturage entre collègues
- Mettre en place un système de partage d’objets/services entre voisins/collègues
- Inciter l’épicerie du quartier à vendre quelques aliments en vrac
- Inciter son restaurant préféré à réduire le gaspillage alimentaire
- Mettre en place un système de compost dans son quartier
- Organiser une journée/semaine de sensibilisation au zéro déchet dans sa ville
- …
Ce sont les premiers exemples qui me sont venus à l’esprit mais il y a évidemment des dizaines et des dizaines d’autres possibilités- je compte sur vous pour partager vos idées !
Une fois que vous aurez identifié votre (vos) objectif(s) pour cet éco-défi, je vous suggère de réfléchir aux différents moyens par lesquels vous pourrez aborder le sujet avec les personnes que vous souhaitez sensibiliser : livres, documentaires, articles, blog, évènements, email, courrier, réunions, associations… Tout dépendra bien sûr du thème, du contexte et des personnes concernées ainsi que du temps et de l’énergie à votre disponibilité.
Enfin, avant de se lancer, je vous propose de dresser une liste des difficultés auxquelles l’on risque de faire face afin de s’y préparer en amont et ainsi de mettre toutes les chances de son côté pour ne pas se décourager en chemin. Parmi les difficultés récurrentes, il peut y avoir notre propre timidité qui nous empêche de partager notre avis et nos idées, les critiques et les jugements d’autrui qui peuvent être blessants et démotivants, les bonnes et les mauvaises excuses qu’il faut savoir déjouer, les sophismes qu’il faut apprendre à déceler et à réfuter… et tout cela grâce à des échanges bienveillants et constructifs basés sur l’écoute active et la communication non-violente.
Durant les trois prochains mois, je vous invite donc à :
- Raconter comment vous avez déjà réussi à sensibiliser certaines personnes à des problématiques précises
- Partager vos objectifs pour les 3 prochains mois ainsi que vos questions, voire vos appréhensions
- Partager vos suggestions de livres, documentaires, sites, blogs, articles etc. particulièrement utiles pour cet éco-défi.
Comme d’habitude, vous pourrez échanger vos idées dans le groupe Facebook Les éco-défis d’Échos verts et vous pouvez également vous inscrire pour recevoir la newsletter de l’éco-défi qui regroupera une sélection d’articles et de ressources utiles en lien avec le thème et qui vous sera envoyée fin mars.
Si vous découvrez tout juste le concept des éco-défis (aka défis écologiques) je vous invite à lire la page d’introduction des éco-défis ainsi que l’article de présentation du programme de 2017.
Nombre d’inscrit.e.s à ce jour (08/01/2017) : 260
Waou, quel programme !
Ton article me motive (ah, voilà Petit Lutin qui rentre de la piscine ! ma vie en direct 😉
/… pause part de gâteau marbré végane/
Donc ton article me motive pour enfin mettre en place le challenge de réduction des déchets dans l’école de Petit Lutin, avec les familles volontaires. Je pense que le public est déjà un peu sensibilisé, cependant, j’avoue avoir un peu peur : gérer un groupe, même de volontaires, c’est quelque chose que je n’ai jamais fait ! Ca promet toutefois d’être chouette 🙂 Hop, je le note dans mon bullet journal.
Merci à toi pour cette belle part de motivation ! Je penserai certainement à d’autres choses d’ici fin Mars.
Une dernière question : quel est ton secret pour avoir des fraises et des oranges sur la même photo ?? Je t’imagine mal acheter des fraises espagnoles au supermarché en plein Janvier… !
Cela me fait plaisir de savoir combien cet éco-défi te motive !
J’espère que tu atteindras tes objectifs et que de gérer une équipe de volontaires sera une expérience positive et gratifiante. Vu tes connaissances, ta motivation et ta bienveillance, je n’en doute pas !
Effectivement, je n’achète jamais de fruits ou légumes hors saison, de même que je n’achète pas de fruits ou légumes exportés, à l’exception des avocats espagnols. Mais il s’avère que le jour où j’ai pris cette photo (en juin dernier je crois), mon mari avait dû acheter une orange… ! Toutefois, je ne pense pas qu’on l’y reprendra car il fait désormais bien attention à n’acheter que des fruits et légumes de saison :-).
coucou , je lisais vos commentaires et je suis en Corse et en ce moment il y a encore des oranges corses , mais aussi les premieres fraises , du coup c ‘est compatible 😉
Ah super, merci pour l’info !
Une de mes jolies victoires c’est d’être parvenue par l’exemple à ce que mon père aille désormais chercher des frites avec une boîte tupperware. Il était assez réticent (notamment par timidité face au changement). Et finalement, il me l’annonce fièrement au téléphone 🙂
Ton éco-défi me servira de tremplin auprès de mes collègues: j’aimerais bien lancer quelques petites graines pour la réduction des déchets en modifiant certaines habitudes. Par exemple, ils vont régulièrement chercher des pâtes en cornet sur le temps de midi, ce qui génère un carton (non recyclable car gras) et surtout des couverts en plastiques qui pourraient être évités en en ayant un set au bureau. Je vais réfléchir à 3 objectifs à cibler.
Mon problème majeur est que je ne sais pas sous quel angle les aborder: j’ai envie de les inviter à changer leur regard sans paraître moralisatrice. Je sais que cela passera par le partage mais l’amorçage me laisser perplexe.
Si toi ou quelqu’un a des idées sur les échanges entre collègues (et supérieurs), je suis intéressée de lire ta/vos expériences.
Bon début d’année et bonne rentrée demain ! 🙂
Inspirer en montrant l’exemple, c’est, d’après mon expérience, ce qu’il y a de plus efficace et gratifiant (pour les deux partis concernés).
Cela peut aussi passer par un simple questionnement : « Qu’en penseriez-vous si on gardait des sets de boîtes et de couverts lavables et réutilisables au bureau afin d’éviter les déchets que l’on génère lorsqu’on achète des plats à emporter ? Moi je veux bien apporter des bocaux et les laisser au bureau si l’idée vous plaît. »
Sinon, ce que j’ai fait par le passé c’est d’envoyer un email à tous les employés de mon établissement (afin que personne ne se sente visé particulièrement mais que tout le monde se sente concerné) pour faire part du fait que j’étais ennuyée face au gaspillage de papier et partager mes suggestions pour imprimer sans gaspiller (j’ai mis un lien vers mon article plein d’astuces à ce sujet). Mais je ne saurai te dire si cela a fait une différence.
Merci Natasha pour ton témoignage ! Je pense lancer une sorte de défi concernant : 1° les plats à emporter et les bouteilles d’eau; 2° la confection d’en-cas sains plutôt que des en-cas emballés et trop souvent avec huile de palme et 3° la confection de tartinades salées plutôt que les boîtes plastiques du supermarché. Pour les 2 et 3, il y a moyen d’organiser des auberges espagnoles et d’échanger des idées sur des recettes simples et rapides – et surtout moyen de les partager lors d’un repas ensemble. Je pense que cela pourrait convenir =)
Bonjour Emilie,
Tout comme Natasha, je dirais que c’est en montrant l’exemple que les autres en prendront de la graine.
Tu as cette capacité à semer des graines alors sème ma grande, sème … et au printemps, tu les verras germer petit à petit.
Merci Cleopiti 🙂
Mon école defi:
Réduire les déchets lors des pique niques et autres repas conviviaux
Le fait d’apporter sa vaisselle en inox, sa gourde, ses emballages en tissu… j’ai remarqué que ça fait réfléchir et ça peut faire boule de neige
C’est vrai que ce genre d’alternative se fait toujours remarquer lors des piques-niques et repas à l’extérieur 🙂
Mon petit défi 2017: « minimaliser » chaque pièce de ma maison au fur et à mesure.
En janvier, la buanderie: après la consommation de mes bidons de lessives et poudres de lavage, faire ma propre lessive.
Je me demande s’il n’y a pas une astuce pour remplacer les lingettes « antidécoloration »: refaire des lessives par couleur me ferait faire plus de lessives… et en n’utilisant qu’à moitié la capacité de ma machine (à moins d’utiliser les programmes courts…).
Bref: en janvier, on teste un traitement du linge avec le moins d’impact possible!
A terme, on aimerait aussi brancher l’arrivée d’eau des sanitaires et de la machine à laver sur les réserves d’eau de pluie (il paraît que c’est illégal en France…)
L’éco-défi d’octobre à décembre (Faire le vide chez soi) devrait te plaire alors (mais peut-être auras-tu terminé ton tri d’ici là !) !
Je n’ai jamais utilisé de lingettes antidécoloration donc je ne peux te proposer d’alternatives pour ça…
Quelle bêtise de rendre l’usage d’eau de pluie illégal !
Il n’est pas illégal de récupérer l’eau de pluie et de ruissellement, il y a d’ailleurs des récupérateurs d’eau à la vente. Mais bon ils sont en plastique, mon premier cheval de bataille. Donc le mieux c’est de s’en faire un. Perso je récupère l’eau pour mes animaux (canards, poules et chèvre), et pour mon potager l’été. Par contre il me semble qu’il y a un quota de récupération à ne pas dépasser, mais c’est toujours ça de récupéré 😉
Pour les lessives je n’utilise pas ces lingettes, je fais blanc et couleur claires et foncé et couleur vive à 40 ° toujours, c’est plus économique. J’espère faire bientôt ma propre lessive ou utiliser la petite boule magique ^^
Bonjour Natasha et merci pour ton article qui m’inspire sur quelques points : je vais proposer des serviettes hygiéniques lavables à mon adolescente. A la maison, nous avons une petite feuille sur le frigo où on note la date de sortie de la poubelle non recyclable et pour l’instant ça fait deux mois que nous ne l’avons pas complétée 🙂 Ma fille adhère bien à ce genre de pratique.
J’ai pour objectif annuel à mon travail de réduire les déchets. J’ai commencé des recherches et j’espère qu’en présentant le sujet de cette façon : écologie = économie, à ma direction, je devrais réussir au moins à déclencher une minuscule étincelle de réflexion. Mais au quotidien, seule contre une armée de collègues, je suis plutôt l’objet de moqueries que de prises de conscience quand j’évoque ce genre de sujet et tout ce qui touche à l’avenir de la planète.
J’espère que ta fille sera tentée par les serviettes lavables (il y en a de si jolies en plus ! J’avais répertorié plusieurs marques dans cet article si cela peut t’être utile).
J’espère aussi que tes collègues sauront faire preuve d’un minimum d’ouverture d’esprit et de respect face à tes suggestions… Bon courage en tous cas 🙂 !
vaste programme que ce défi. J’ai bien essayé depuis 3 ans et encore plus cette année, mais je me casse trop souvent les dents. Je vais essayer à nouveau rien que pour la gestion des déchets… on verra bien
Bon courage alors !
Comment dire ? Cette liste est impressionnante et je m’aperçois que la plupart font déjà partie de mes habitudes depuis toujours… j’ai 46 ans et c’est ainsi que mes parents m’ont élevée. Même si j’habitais en ville, nous allions au marché chercher ce qu’il nous fallait.
Ensuite nous avons eu la chance d’avoir une maison à la campagne et Maman cultivait le jardin.
J’ai toujours réparé ce qui est abîmé et encore utilisable.
Mon fils a été élevé comme cela aussi (17 ans) et il a plus souvent eu des goûters maison (gâteau, compote, pain-confiture …). Les fruits et légumes sont de saison depuis bien longtemps.
Mes déjeuners sont pris sur mon lieu de travail : j’apporte chaque jour mon repas, ainsi que des carottes que je râpe au moment du déjeuner (ce qui fait souvent sourire mes collègues et stagiaires et cela me permet d’engager la conversation sur le sujet du 0 déchets, surconsommation etc…) .
J’ai un sac « frigo » (comme je l’appelle) dans lequel se trouve mon économe, ma râpe, les graines à salade, levure de bière maltée, ma vinaigrette et mes couverts. Il y a aussi un essuie-main (ce qui limite l’utilisation de l’essuie-tout).
Je ne suis pas végétarienne, ni végétalienne, nous mangeons peu de viande (consommation locale) et poisson (provenance Française), j’habite dans l’Est de la France et il y a peu de producteur de poisson à proximité.
Côté déchet : nous compostons, le plastique ne rentre quasi plus dans notre maison. Je refuse les sacs bruns ou autre lors de mes achats (je viens avec mes sacs).
Je vais continuer à semer mes graines auprès de mes collègues, famille et amies comme je le fais depuis des années.
Bon courage pour la suite de ton cheminement alors !
Ça fait un moment que ça me trotte dans la tête…je vais vraiment me démener pour recycler le papier au travail!
J’espère que l’éco-defi va me donner le courage que je n’ai pas eu jusqu’à présent: pour moi, mon mari et mes enfants, ça va, mais j’ai du mal à essaimer plus loin…
C’est déjà super d’avoir pu partager tes idées avec ta famille 🙂 !
Ah ce fameux déclic, je m’en souviens encore ! Pour nous, ça a été un fim « Solutions locales pour un désordre global ». Du coup, à Noël, on avait offert le DVD à nos parents, frères et soeurs ! Mais en effet, le déclic est propre à chacun car nous avons tous des sensibilités et des sujets d’intérêts différents. Et ce qui a marché pour nous n’a pas eu le meme effet chez les autres.
Je pense en effet que la meilleure manière de semer des graines est de montrer l’exemple (sans le côté moralisateur qui est parfois associé à l’expression « montrer l’exemple »). Et plus nos actions, manières de faire, peuvent sembler bizarre, plus les gens sont curieux et posent des questions. Ca a été le cas avec les couches lavables il y a 7 ans, les sacs de course cousus à partir de tshirt et nos voyages en vélo et en famille (cyclo camping). Et qui sait peut être que la réflexion verte est en marche chez eux ! Et puis j’avoue que je suis assez timide et ne me sens pas de « militer » ou justifier à longueur de temps mes choix avec des gens « réfractaires »
Un jour par exemple, j’ai offert à une connaissance pour la nouvelle année un boîte de céréales granola fait maison, juste comme ça pour faire plaisir. J’avais mis la recette dedans. Et bien quelle surprise d’apprendre quelques mois plus tard que désormais toute leur famille mangeait désormais du granola maison au petit déjeuner ! Comme quoi, même quand on ne s’y attend pas, des choses se passent 🙂
Donc pour semer, je vais essayer de continuer à montrer l’exemple en m’améliorant déjà moi et en essayant de faire perdurer certaines pratiques (comme les goûters fait maison pour les enfants, emmener les sacs à vracs vraiment partout et diminuer encore plus qu’ajourd’hui les achats de matériels, jeux, vêtements, etc) car si on fait les choses épisodiquement, on marque moins bien les gens. Et puis comme je gère une AMAP, je vais essayer de la faire passer zero déchet, c’est à dire que les gens viennent avec leur contenant et les petits trucs pour éviter le gâchis alimentaire.
Voilà pour moi, je continue évidemment plus en avant ma réflexion pour voir ce que je peux faire de plus et dans quell domaine.
Merci beaucoup pour ce défi, qui j’avoue, ne m’inspirait guère sur le moment (car je pensais trop au militantisme) et qui en fait, fait son bonhomme de chemin et me motive un peu plus tous les jours !
Ce blog est décidemment une sacrée graine verte !
Merci pour ton témoignage plein d’exemples vraiment inspirants ! J’imagine combien tu as été touchée d’apprendre que ce « simple » bocal de granola que tu avais offert avait permis à toute une famille d’adopter le granola maison pour de bon !
Point de militantisme par ici… juste des partages personnels et positifs pour donner, je l’espère, envie aux autres d’en faire au moins autant 🙂 Ravie que tu sois motivée pour cet éco-défi du coup !
Je te souhaite donc de pouvoir semer de jolies graines vertes autour de toi au fil des prochains mois !
Oh je sais bien qu’il n’y a point de militantisme ici 🙂 Ce que je voulais dire c’est qu’en fait, j’avais du mal à imaginer comment semer des graines autrement qu’en militant. Et grâce à toi et les différentes discussions, j’ai réalisé qu’il y avait plein d’autres moyens de semer 🙂 Merci !
Chouette, cela me fait très plaisir de savoir que tu as trouvé des moyens de semer de belles idées tout en douceur !
ce week end, j’ai semé une graine verte: j’ai donné le lien vers ton blog (sur la plannificaton des menus) à une collègue, me disant qu’elle irait peut-être d’article en article à la pêche aux bonnes idées écolos !
Merci 💚💚💚
j’ai profité de noël pour offrir à mon frère et à ma soeur des sacs à vrac pour les légumineuses et une confiture maison faite avec les épluchures de pommes. sinon j’essaye de parler autour de moi pour montrer à quel point il est facile de faire ses produits ménagers soi même.
Chouettes cadeaux !
Grand jour au boulot !!! Lors de la réunion hebdomadaire, alors que l’on discutait des journées à venir « évènement » à organiser, plusieurs thèmes tournaient autour du recyclable, des déchets, de la protection de notre planète.
J’ai littéralement sauté sur l’occasion et annoncé que j’étais prête à animer un atelier afin d’offrir à chaque employé une vraie tasse à laver pour le café (bu à ce jour dans des verres en plastique multipliés par ???).
Le directeur a approuvé, et on a décidé que nos anciens (je suis infirmière en maison de retraite), avec leur accord, allaient nous peindre des tasses personnalisées !!!
Mon petit pas vert au boulot est en marche !
Merci encore pour tes articles !
Génial ! Quelle chouette initiative qui permet en plus d’inclure les personnes aux côtés de qui vous travaillez dans le projet !
Je rattrape enfin le retard pris avec la déconnexion des vacances, et je suis ravie de lire tous ces commentaires positifs! J’avais l’impression de ne rien faire, mais en vous lisant je me rends compte que j’ai aussi la chance d’etre dans un environnement déjà trés positif: je suis en Allemagne, et ici les entreprises sont obligées de trier les déchets, les boissons sont dans des bouteilles consignées, ona des tasses, des verres, des couverts et assiettes lavables… le luxe quoi!
Sinon, je montre l’exemple chaque midi en amenant mes repas végétariens et en expliquant que ca ne prends vrm pas longtemps. Certains collégues m’ont dit que je les ai motivés à faire pareil, au moins de temps en temps.
Et j’ai fait plein de cadeaux maison pour Noel, en expliquant ma démarche.
Ce que je veux faire maintenant, c’est commencer un blog pour parler de ca plus librement, et me forcer à faire des recherches plus poussées. J’espère faire un travail satisfaisant 🙂
C’est une très bonne idée de démarrer un blog (sauf pour la déconnexion 😉 !). Je trouve que cela aide notamment à partager sa démarche avec son entourage car on peut les inviter à suivre notre blog et/ou les renvoyer vers nos articles lorsqu’on n’a pas forcément envie de rentrer dans de grandes explications ou bien lorsqu’ils sont intéressés par une recette, un DIY etc. 🙂
Bravo, bonne année 2017 et ma résolution pour cette année est de me mettre aux éco-défis 😉 le format 3mois est en effet plus adapté pour moi et j’ai vraiment envie de me fixer des objectifs.
J’ai pas mal d’envies mais je vais essayer de fixer seulement quelques pointe afin d’être sûre de les atteindre au mieux.
De prime abord j’aimerai faire connaître la mode éthique (notamment le liège) et les déplacements plus verts (surtout le vélo) voilà, au plaisir d’échanger à la fin des 3 mois ou avant
Contente que cet éco-défi te motive !
Pile dans mon état d’esprit du moment !! Je m’intéresse beaucoup au minimalisme et j’essaye d’en parler doucement autour de moi. Mais pour beaucoup, quand on parle de réduire sa consommation on passe vite pour un extraterrestre ! Alors depuis hier, j’ai lancé mon blog sur le sujet et j’évoque ma démarche dans cet art de vivre. J’espère que ma famille me comprendra mieux en me lisant … Je préfère partager de cette manière que de rentrer dans des débats enflammés qui ne mènent nulle part. Si on m’en parle, j’en parle, mais je n’insiste surtout pas. On le sent quand les gens sont intéressés ou pas…
Je trouve aussi qu’un blog est une bonne manière de partager ses idées avec son entourage 🙂
Moi aussi, moi aussi : la cup, du savon de Marseille, des serviettes lavables… bon je coince toujours avec le shampoing, mais je ne désespère pas, ça viendra bien à un moment 🙂
Moi, mes objectifs (oui, je reviens un peu tard) c’était d’aller travailler à pieds au bureau (done), d’adopter des protections hygiéniques lavables (done, avec la coupe menstruelle et les protèges-slips de chez Dans ma Culotte, je vous les conseille fortement !!), d’espacer mes shampoings (done, grâce aux savons de Joya) et de manger moins de viande !!!
J’espère que cela te motivera à relever cet éco-défi par la suite et à semer des graines vertes autour de toi !