Dans le cadre de l’éco-défi Faire le vide chez soi, j’ai invité une dizaine de blogueuses qui s’intéressent au minimalisme à partager leur expérience à ce sujet. Cette semaine, je vous propose de découvrir le dernier volet de cette série d’articles avec le témoignage d’Eva du blog Eva Bee, d’Emma du blog Planet Addict et enfin le mien. Si vous les avez manqués, vous pouvez retrouver les 9 premiers témoignages de cette série ici, là et là.
Pour moi, le minimalisme c’est un véritable mode de vie qui me permet de m’épanouir. Le fait de posséder moins me procure un sentiment de liberté totale, comme si je pouvais tout quitter d’un instant à l’autre, sans me soucier de rien.
J’ai commencé à m’intéresser au minimalisme en 2013. Je commençais tout juste la vie active, et pour tout vous dire, j’ai dépensé la majorité de mes premiers salaires dans des fringues. J’avais l’impression que cela me rendait heureuse, alors qu’en fait c’était plutôt l’inverse. J’ai découvert le minimalisme sur internet, j’avais des envies de simplicité, de retrouver les bases, de me redécouvrir aussi.
Le minimalisme m’apporte de la sérénité, je profite davantage de l’instant présent, je ne suis plus focalisée sur des choses que je veux acheter. Avant, je passais mon temps à parcourir les boutiques pour me sentir bien, comme si acheter me rendait heureuse, c’était comme un accomplissement de me dire que je dépensais pour vivre. En fin de compte je ne trouvais jamais le temps d’aller voir mes proches, ou alors je n’avais plus assez d’argent pour prendre le train pour aller voir ma famille, parce que je m’achetais trop de choses.
Mon premier pas dans mon cheminement minimaliste a été un grand tri dans ma garde-robe ! Je suis quelqu’un qui a besoin de modèles, de guides pour mener à bien quelque chose. Pour faire le tri dans ma garde-robe, je me suis donc renseignée sur les différentes méthodes de désencombrement et d’organisation du dressing qui peuvent exister. J’ai découvert un blog qui n’existe plus désormais et qui s’appellait L’Armoire Essentielle. Les deux auteures étaient des adeptes du style parisien et de la garde-robe capsule. J’ai tout de suite accroché avec ce système qui est le plus simple pour se lancer je trouve. Il existe aussi le Project 333 qui donne de bonnes lignes directrices.
La prochaine étape de mon cheminement minimaliste sera de changer de ville, de vivre dans des meublés et de voyager le plus possible. Je souhaite ne posséder que l’essentiel pour être libre dans mes déplacements. J’entends par essentiel, suffisamment de vêtements et de chaussures pour être parée à quelconque évènement climatique ou mondain, et ne garder que le minimum vital (de quoi me laver, manger, dormir, me divertir, communiquer). Les meubles sont superflus je pense.
L’un des principaux défis de mon cheminement minimaliste est le fait de moins consommer de vêtements. Je reste assez accro aux fringues, mais ça va mille fois mieux qu’avant. Je suis de plus en plus détachée par rapport à ça. En fait, j’aime pouvoir me sentir belle quelle que soit la situation, même pour faire la sieste, je veux me plaire. Je veux posséder de belles pièces de qualité qui me correspondent. Ça prend du temps et je fais beaucoup d’essais, ce qui fait que je continue à consommer régulièrement les produits de mode.
À celles et ceux qui souhaiteraient cheminer vers le minimalisme, je conseillerais de prendre votre temps et de ne pas vous comparer aux autres. Il ne faut surtout pas faire ça. Chacun.e a son propre rythme, il ne faut pas se laisser impressionner par ce que l’on voit sur les blogs ou les réseaux sociaux. Ce n’est jamais complètement la réalité, on n’y montre que ce que l’on veut y montrer. C’est à chaque personne de suivre le modèle qui lui plaît, de commencer par où elle a envie. Nous sommes tous.tes tellement différent.e.s, c’est une richesse, pas un handicap !
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Pour moi, le minimalisme c’est vivre bien avec ce qu’il nous faut. Nous n’avons pas besoin d’une multitude de biens matériels pour être heureux, le tout est de trouver ce qui nous est indispensable pour vivre confortablement et ne pas s’encombrer avec du superflu. L’équilibre minimaliste est propre à chacun.e, selon ses propres besoins. C’est donc aussi comprendre ce que sont ces besoins avant tout, pour vivre en accord avec eux.
J’ai commencé à m’intéresser au minimalisme en voyageant. Je vagabondais d’un pays à l’autre avec un sac à dos, ce qui m’a incitée à me concentrer sur l’essentiel et à apprécier les expériences plutôt que le matériel, mais aussi à ajuster ce que je possédais en fonction des endroits et des envies. C’était par exemple réduire le nombre de cosmétiques que je transportais et qui m’étaient nécessaires au quotidien (brosse à dents, dentifrice, savon, désinfectant, crème solaire) et me procurer le reste selon les besoins du moment. En matière de vêtements, je n’avais pas de problème à porter les mêmes choses et à remplacer certaines pièces lorsqu’elles étaient complètement usées. L’avantage du sac à dos, c’est qu’on porte le poids de ses objets. Assez vite, on fait le choix soit d’accepter de porter un sac plus lourd, soit de suivre la règle « une nouvelle chose entre, une ancienne sort » pour ne pas s’encombrer.
Le minimalisme me permet de me poser des questions sur mes besoins et de voir comment ces derniers évoluent. Pour chaque pièce, chaque objet, je tâche de savoir si cela m’est utile et si ce n’est pas le cas, pourquoi je le garde. Est-ce que j’y porte un attachement émotionnel ? Est-ce que je le garde au cas où ? La notion d’utilité n’est d’ailleurs pas limitée à l’usage fonctionnel, j’y accorde aussi celle d’utilité affective. Cela concerne les objets dont l’utilité est de m’apporter de la joie, du réconfort, un repère, bref, qui me procurent une émotion positive. Tout cela évolue dans le temps et j’ai aussi appris que rien n’est figé ou statique : ce n’est pas parce qu’on est minimaliste qu’on ne consomme plus rien ! Au contraire, c’est juste qu’on consomme mieux, une consommation raisonnée, adaptée et positive. Car ce qui me convient est différent de ce qui convient à mon voisin, et c’est ok. L’idée n’est pas de tout calquer sur les autres mais vraiment de s’écouter et de faire en fonction de soi. En fait, le minimalisme c’est aussi un peu une sorte de thérapie !
Mon premier pas dans mon cheminement minimaliste a été de lire La magie du rangement de Marie Kondo, et d’apprendre à me débarrasser de bien des choses que je stockais mais dont je ne me servais pas. Dans son livre, que je détaille ici, elle nous apprend à ne garder que les choses que l’on aime avoir, afin de ne s’entourer que de positif. C’est une approche qui nous vient du Japon, avec un angle sur l’énergie des objets et la nécessité de créer du mouvement. Se détacher des objets, les laisser accomplir leur objectif, les laisser partir quand c’est le cas.
La prochaine étape de mon cheminement minimaliste sera de revoir mon espace de vie pour l’organiser, le rendre beau, lui faire refléter ma personnalité ! J’aimerais avoir un intérieur qui me ressemble vraiment et qui reprenne vie car j’ai justement commencé le minimalisme en pensant que je devais avoir un certain nombre de choses et que cela resterait statique, alors qu’aujourd’hui, je cherche à mettre tout cela en mouvement. Si je suis bonne pour trier, je le suis moins pour ranger et faire vivre ce que j’ai.
L’un des principaux défis de mon cheminement minimaliste est la garde-robe… j’ai encore du mal à trouver ce dont j’ai vraiment besoin et cela met du temps d’arriver à concilier besoin avec plaisir et éthique. J’attache de l’importance au fait d’acheter durable et ce n’est pas toujours évident !
À celles et ceux qui souhaiteraient cheminer vers le minimalisme, je conseillerais de lire La magie du rangement de Marie Kondo ; c’est un bon point de départ pour faire un sacré tri quand on ne sait pas par où commencer !
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Pour moi, le minimalisme c’est l’art de vivre pleinement et harmonieusement avec l’essentiel. C’est une philosophie de vie qui repose sur un principe de base : celui de répondre à ses besoins (matériels, physiologiques, émotionnels…) avec un minimum de contraintes, de ressources et d’impact sur l’équilibre des écosystèmes de la planète. Concrètement, le minimalisme incite à faire une place de choix aux objets, aux personnes et aux activités qui comblent un véritable besoin, qui génèrent des émotions positives durables et/ou qui nous enrichissent l’esprit. Ainsi, le minimalisme nous invite à l’introspection et à la réévaluation régulière de nos besoins – au fil de leur évolution – afin de faire le tri et de nous délester de ce (voire de celles et ceux) qui nous encombre, tant sur le plan matériel que sur le plan émotionnel. En somme, le minimalisme permet de prendre soin de soi et de cultiver son bien-être en toute simplicité, tout en étant en harmonie avec soi-même et son environnement.
J’ai commencé à m’intéresser au minimalisme quand j’ai quitté la ville d’Oxford pour m’installer en pleine forêt, sur l’île de Vancouver, il y a 6 ans. Cela faisait alors 8 ans que je vivais en Angleterre où j’avais accumulé énormément de choses complètement inutiles au fil des années. Or, plutôt que de faire un tri entre chaque déménagement, je me débrouillais toujours pour trouver une chambre (en colocation) un peu plus grande que la précédente. Le fait de changer de continent, d’environnement, de travail et de mode de vie m’a obligée à remettre en question la place de la plupart de mes possessions dans la nouvelle vie qui m’attendait. En commençant mon tri, je me suis très vite sentie envahie par la honte : mes placards étaient remplis de vêtements, de chaussures et d’accessoires à peine – voire jamais – portés, et mes étagères comptaient de nombreux livres dont je n’avais même pas lu la 1re page. Cette honte d’avoir gaspillé tant d’argent et de ressources a mis un véritable frein à mes achats superflus et m’a aidée à quitter l’Angleterre en laissant derrière moi tout ce dont je n’avais pas besoin. Ce premier tri ne fut pas parfait mais il a marqué le début de ma réflexion sur le minimalisme et m’a permis de faire mes premiers pas vers une consommation réfléchie et raisonnée.
Le minimalisme m’apporte tant de choses, à commencer par une meilleure connaissance de moi-même. Identifier mes besoins m’a demandé un véritable travail d’introspection et m’a amenée à me poser tout genre de questions à la fois intimes et pratiques : pourquoi ai-je acquis tel objet, qu’est-ce que j’en attendais, qu’est-ce j’en ai fait, qu’est-ce qu’il m’a apporté, etc. ? Ainsi, j’ai réalisé que plusieurs des objets que je possédais ne m’apportaient rien, au mieux, ou m’encombraient matériellement et/ou spirituellement, au pire. Cela m’a permis de prendre conscience que j’avais finalement besoin de beaucoup moins d’objets que ce que j’avais et cela a été très libérateur. J’ai ainsi réussi à me défaire de nombre de pressions et repères socioculturels qui poussent à la consommation et valorisent la possession de biens matériels. Sur le plan pratique, j’ai gagné en temps, en énergie, en espace et en argent car je ne fais plus les magasins « juste pour voir », je n’acquièrs plus rien qui ne réponde à un vrai besoin et j’ai de moins en moins d’objets à ranger et à entretenir au quotidien. Enfin, je me sens de plus en plus légère et sereine de manière générale car je me suis – en partie pour le moment – libérée non seulement du superflu mais aussi de tout ce qui pouvait me peser afin d’avoir tout ce qui est essentiel à mon bien-être à ma portée.
Mon premier pas dans mon cheminement minimaliste a été de faire le tri dans ma garde-robe. Pendant longtemps, j’ai acheté des vêtements parce qu’ils me plaisaient, pour « changer un peu », pour une occasion spéciale ou encore pour profiter des soldes. C’était mon poste de dépense principal, après les voyages. J’ai toujours accordé beaucoup d’importance à la manière dont je m’habillais, sans pour autant savoir ce qui m’allait vraiment ni réfléchir à la manière dont mes nouvelles pièces s’accorderaient aux anciennes ou à leur usage sur le long terme. J’ai ainsi accumulé beaucoup d’habits qui n’avaient pas vraiment leur place dans ma garde-robe mais je les gardais dans l’espoir qu’ils me serviraient un jour… J’ai donc fait le point sur mes besoins, sur les couleurs, les formes et les matières dans lesquelles je me sentais bien et j’ai vendu/donné au moins la moitié de mes vêtements, chaussures et accessoires lors de ce premier tri. Heureusement qu’il y avait un Charity Shop juste au bout de ma rue à Oxford et que j’avais de nombreuses amies intéressées par mes vêtements ! En tout cas, le temps et l’énergie gaspillés à gérer ce surplus de possessions superflues m’ont vaccinée contre le shopping et pas seulement pour les vêtements ! Depuis, je n’ai plus jamais remis les pieds dans un magasin à moins d’avoir un vrai besoin. Cela ne m’a toutefois pas empêchée de faire de mauvais choix mais cela est davantage dû à ma difficulté à différencier ce qui me plaît de ce qui me va – je ne m’en rends pas toujours compte sur le coup ; j’avoue que j’aimerais beaucoup pouvoir m’offrir un jour les conseils d’une pro en matière de style et d’habillement.
La prochaine étape de mon cheminement minimaliste sera d’organiser la suite de mon tri. Jusque-là, j’ai fait mon tri de manière assez aléatoire et spontanée, quand l’envie m’a prise ou bien à l’occasion de mes deux derniers déménagements (en 2011 et en 2014). Je remarque toutefois que si j’ai trié sans problème mes vêtements, mes livres et mes cosmétiques, je manque de motivation pour le reste – papeterie, courriers, papiers administratifs, photos, fichiers électroniques, etc. Je souhaite donc me faire un planning de tri sur plusieurs mois afin d’aller jusqu’au bout de ma démarche et d’avoir enfin le sentiment de posséder l’essentiel dans tous les domaines de mon quotidien.
L’un des principaux défis de mon cheminement minimaliste est de prendre le temps de vendre ce que je ne souhaite pas garder. J’ai donné énormément de choses à des associations mais il y en a que je préférerais revendre parce que leur valeur pécuniaire en vaut la peine. Si j’étais en France, je mettrais volontiers des petites annonces sur Le Bon Coin, mais ici, en Allemagne, je ne sais pas trop comment m’y prendre à cause de la barrière de la langue. Avec mon mari, nous avons déjà envisagé de participer à une brocante, mais nous ne nous sommes toujours pas organisé·e·s pour le faire… Pourtant, il y en a une presque tous les week-ends à Freiburg, voire plus à la belle saison ! J’espère vraiment qu’on prendra le temps de faire une brocante l’année prochaine… en attendant, les cartons s’accumulent au grenier !
À celles et ceux qui s’intéressent au minimalisme, je conseillerais de commencer par identifier vos motivations : pourquoi souhaitez-vous cheminer vers le minimalisme, quelles sont vos attentes ? Le cheminement sera certainement long alors il me semble important de ne pas perdre nos objectifs personnels de vue en cours de route. Je pense qu’il est également tout aussi utile de faire la liste de ses besoins, dans tous les domaines du quotidien – garde-robe, loisirs, hygiène, literie, etc. Cela peut prendre du temps, mais sans ça, on risque d’avoir du mal à trier de manière réfléchie, efficace et durable. Et si cette tâche vous impressionne un peu trop pour le moment, vous pouvez commencer par un ou deux exercices pour vous initier au minimalisme en douceur. Dans tous les cas, il me paraît essentiel d’y aller à son rythme : cheminer vers le minimalisme ne devrait pas rajouter de pression supplémentaire ; au contraire, de la réflexion à l’action, en passant par les hésitations, chaque étape de notre cheminement devrait nous alléger et nous apporter un sentiment de satisfaction.
Comme Emma, « La magie du rangement » de Marie Kondo a vraiment été le début du tri et rangement pour moi cet été et il a fini par déclencher le déclic du minimalisme (renforcé par le visionnage d’un documentaire à ce sujet). Je n’en suis qu’aux débuts, mais je suis déjà très contente de tout ce que nous avons pu épurer chez nous ! Notre maison fait 220m2… Autant dire que nous avons l’espace pour entasser !! Mais je ne veux plus que ça soit le cas, mes objectifs sont de me sentir bien chez moi, que mon intérieur me mette en joie tant niveau esthétique que niveau organisation, et d’avoir une vue globale mentale de tout ce que je possède (savoir très rapidement dans ma tête ce que contient chaque meuble et chaque pièce avec chaque chose à sa place et surtout de manière aérée, pas d’entassement d’objets dans un tiroir par ex). Depuis la rentrée de septembre, mon tri avance moins vite et je perds parfois un peu de motivation, notamment à cause de ce qui s’entasse à un endroit en attendant d’être vendu. C’est vrai que ça demande de l’énergie de vendre ses objets d’occasion : les échanges de mails, d’informations, négociation du prix, fixer un rdv, les gens qui ne viennent pas toujours et ne préviennent pas, ou peser et calculer des frais de port,… Pour parfois pas grand chose, mais quelques euros mis bout à bout, ça fini par faire une cagnotte non négligeable ! Comme toi, je me dis que faire une brocante pourrait valoir le coup… Il y en a une dans mon village début mai, si d’ici là j’ai encore beaucoup de choses à vendre, il faudra que je me motive pour la faire 😉
En attendant merci pour tous ces témoignages que tu partages avec nous, on se sent moins seuls dans notre cheminement, qu’il ressemble à un autre ou non, on a tous nos interrogations et nos points faibles 🙂
Moi aussi le livre a été le déclic ! Je m’intéressais au minimalisme avant, mais n’avais jamais rien entrepris. En lisant le livre, j’ai eu le feu aux fesses ^^
Concernant les brocantes et les ventes, j’en ai fait très peu. Pour moi, donner, c’est un don, ça fait vivre Emmaüs (ou autre), c’est un acte anti-capitaliste (oui, j’exagère) auquel je tiens.
Mais lors de notre déménagement, je me suis inscrite à 1 vide-grenier; un conseil, s’inscrire d’abord et ensuite réfléchir à ce qu’on va vendre (et pas l’inverse).
Je suis plus attachée à la notion de simplicité volontaire que de minimalisme, alors la vente sur Le bon coin, pas pour moi (en tant que vendeuse), je ne suis pas à l’aise en informatique, ça me prends du temps .
Quant au plan d’attaque, on peut aussi y aller à l’intuition et faire l’inverse de la logique: ne pas s’encombrer et désencombrer 1 tiroir par-ci, 1 caisse par-là; c’est une spirale ascendante, l’éternel retour, à chaque tri, il y en aura moins à trier.
Personnellement, j’ai bourré des tiroirs et des placards pour avoir un intérieur qui me plaise, je n’ai pas attendu d’avoir le temps et l’énergie de tout trier et tout réorganiser (c’est totalement anti-méthode Kondo !), au fur et à mesure, je vide et je trie un bout d’appart … c’et de plus en plus facile et rapide.
Du coup, quand il y a 3 jours mon mari est rentré avec une cinquantaine d’objets et ustensiles en tout genre de la maison de sa grand-mère, ça m’a motivée pour trier un rayonnage de placard pour y mettre ces objets (essentiellement des ustensiles de cuisine car c’est avec sa grand-mère qu’il a appris à cuisiner); Ça a été plutôt rapide et facile. (oui, en vrai j’ai d’abord paniqué et j’étais en colère moi qui étais fière d’avoir vidé 3 gros cartons de la maison)
Merci pour vos témoignages! Pour vendre en Allemagne, j’ai utilisé le groupe Facebook de vente et échange de ma ville. Il y en a dans quasiment toutes les villes, et c’est assez simple. Je préfère aussi donner, mais parfois, ca vaut le coup de chercher quelqu’un intéressé. Et j’utilise beaucoup ebay kleinanzeigen pour acheter, j’y ai trouvé une gande partie de mes meubles. Je trouve cela drole que la pluspart des gens aient commencé par leurs vètements. C’est surement parce qu’il y a surtout des filles. En y réfléchissant, je crois que j’ai commencé par mes livres. Avec un déménagement par an pendant mes études, j’ai assez vite compris que je ne pouvais pas porter de cartons de livres.
Merci beaucoup pour ces différents témoignages! Pour ma part j’aime souvent les maisons un peu bordélique et pleines d’objets! Les appartements tout blanc, rangés et lisses manquent parfois d’âme à mes yeux (mais j’ai grandi ds un appart qui ressemblait à un magasin d’antiquaires!). Et je ne me suis pas retrouvée dans le livre de Marie Kondo qui recommande de beaucoup jeter sans jamais pousser à une réflexion sur nos excès de consommation, et donc sans nous aider à prendre du recul sur cette boulimie d’achats auxquels la société nous encourage.
J’aimerais pour ma part surtout réussir à beaucoup moins acheter (C’est en bonne voie), et à consommer moins/mieux/plus éthique. Et je ne trouve pas simple d’accorder mes différentes priorités. (Ok pour acheter d’occasion, ms si cela nécessite de faire 30min de voiture pour aller à l’emmaus du coin alors que je ne suis pas certaine de trouver THE meuble dont j’ai besoin, c’est moins évident!).
J’ai aussi un attachement affectif aux objets très fort et donc rarement du plaisir à m’en séparer.Du coup ta proposition, Natasha, De réfléchir à quels sont nos besoins, me parle. Pour ma part, ma priorité est de moins et mieux consommer, donc je préfère que mes placards débordent, come ça je sais que je n’ai pas de place et je résiste aux achats impulsifs! 🙂
Mais je pense que je vais aussi regarder le documentaire sur le minimalisme dont vous avez parlé, pour en savoir un peu plus et me motiver peut-être à faire qd même un peu de tri!
(Ce commentaire est lui-même également un peu bordélique j’en suis désolée! 😉 )
Je me retrouve dans ce que tu dis sur les vêtements, j’ai un mal fou à distinguer ce qui me va de ce qui me plaît… Résultat, malgré toute l’attention et le temps pris, je me retrouve encore avec des vêtements pour lesquels j’éprouve de réelles difficultés à les porter/associer…
Pour les vêtements, il y a un livre qui m’a beaucoup aidée: « the body shape bible », de Trinny et Susanna. J’ai beaucoup appris sur mon ma silhouette et ce qui la met en valeur. Ce livre, et quelques articles sur les couleurs flatteuses pour mon teint, mes yeux et ma couleur de cheveux, et je sais maintenant mieux différencier ce qui me plait de ce qui me va!
Encore une fois, merci de ces témoignages, et du tien ! J’ai déjà écrit que le livre de Marie Kondo avait été le déclic pour moi. Mais un an plus tard, je pense qu’il m’a surtout aidée parce que je n’en pouvais plus de tous ces objets accumulés chez moi (le problème d’une grande maison où j’ai pu stocker pendant des années…) et que j’étais prête au désencombrage. Et que je ne savais vraiment pas par où commencer !
J’aime beaucoup le verbe que tu emploies : se délester. Dans tous les sens du terme, personnes ou objets devenus « de trop », se délester de fardeaux.
Même si le chemin est long, il en vaut la peine, ne serait-ce ou, justement, pour la sérénité qu’il m’apporte.
Merci encore de cet article.
J’adore le concept minimaliste, j’adhère à fond 😀
Il y a quelques années, je voyageais beaucoup. A la routarde, avec mon sac sur le dos. Et comme dit dans les témoignages, c’est là que l’on se rend compte de la masse des choses inutiles que l’on possède. Quand on porte sur soi ses affaires, on finit vite par relativiser et identifier ce qui nous est véritablement utile… et on essaye à chaque fois de réduire les possessions pour réduire le poids et pour que le voyage soit plus agréable. On se rend compte de ce que l’on aime vraiment et apprécie. Je pense que ce sont mes voyages qui m’ont poussée à penser aux objets que je possédais. Et faire une liste avec l’essentiel pour tenir quinze jours et tout faire tenir dans un sac… c’est plutôt un bon exercice. On s’interroge sur chaque objet. On développe aussi pas mal sa débrouillardise… comment créer ce dont on a besoin avec ce que l’on possède… Depuis, je fais des listes. Et je trouve que ça aide pas mal à progresser. Mais bien sûr, vivre au quotidien dans un appartement, avec le fait de devoir se faire à manger, ce n’est pas la même chose que changer de ville tous les jours ou presque… en revanche, ça aide à faire le tri.
J’ai beaucoup aimé cette série d’articles, merci pour tout ce travail Natasha!
Je me permets juste de te faire remarquer qu’il manque quelques mots dans le dernier paragraphe je pense…
Je deviens moi aussi de plus en plus minimaliste et j’adore ça! J’ai encore du mal à me séparer de deux types de choses: les livres (c’est en plus mon métier, alors ça rend les choses compliquées…) et les objets sentimentaux, surtout les cadeaux. Mais je progresse!
Merci de m’avoir signalé ces oublis 🙂 !
Ces témoignages étaient très inspirants,merci aux personnes qui ont témoignées et à toi Natasha pour ces articles très riches.
Bonjour Natasha,
Inscrite à l’éco-défi, je n’ai pas pris le temps de poster mais qu’est-ce que j’ai lu !!! Merci vraiment pour toutes ses inspirations, aides pour démarrer une révolution qui est latente chez moi depuis des années … l’encombrement de ma maison me pourrit la vie, la vider devient une nécessité mais qu’est-ce que c’est dur pour moi ! Entre souvenirs et « ça pourrait servir un jour ! » … Tous ces articles m’ont donné beaucoup de courage !!! Et bravo encore et toujours pour la pertinence, l’intérêt et la clarté de tes articles, Natasha … Je les imprime souvent (pas bien pour la planète mais la lecture sur ordi n’est pas un plaisir car me fatigue beaucoup les yeux) … et merci à tous ceux qui ont amené leur petit grain de vert !
Belle journée à vous !
Merci pour tes mots qui me touchent beaucoup 😊. J’ai également tendance à imprimer certains articles (principalement dans le cadre du travail) car je trouve la lecture sur écran très inconfortable. Par ailleurs, imprimer un article n’est pas forcément moins écolo – si ça t’évite de te connecter un certain nombre de fois, cela peut être plus écolo 😉.
Et j’oubliais … en matière de minimalisme, qu’est-ce que j’aime mes vacances itinérantes à vélo avec 3 x rien sur mon porte-bagage et où, au bout du compte, rien ne me manque !!!