Faire de longues balades dans la nature- là où l’on peut entendre le vent souffler, les insectes voler et l’eau couler, là où l’on peut voir des arbres, des champs et des montagnes à perte de vue, là où l’on peut sentir la fraîcheur de l’herbe, de la terre et des fleurs- est sans nul doute le meilleur moyen de se ressourcer en plein air.
Si partir en balade est une activité agréable en soi, les plus belles balades sont celles où j’ai réellement pris le temps de profiter de la nature aux alentours. Néanmoins, il m’arrive parfois de partir en balade avec mes tracas, mes questionnement et une liste de choses à faire qui se rallonge dans ma tête au fil des kilomètres… Absorbée par ce qui me préoccupe, je marche de manière inattentive et machinale, sans profiter de l’air frais et de la beauté qui m’entourent.
Alors si comme moi vous avez parfois du mal à vous « déconnecter », voici 5 astuces pour faire de chaque balade dans la nature un moment où, les 5 sens en éveil, l’on profite pleinement de l’instant présent ainsi que de la faune et de la flore tout autour de soi.
Lorsqu’on est perdus dans ses pensées et en plus préoccupés par les chemins escarpés ou la destination à atteindre en temps limité, on oublie parfois de lever la tête et de regarder les paysages qui défilent autour de soi. Il me semble donc important d’inclure des temps de pauses réguliers dans la durée de ses balades afin de s’arrêter pour d’observer les paysages et s’imprégner du silence qui nous entourent. Il ne suffit pas d’être dans un bel endroit pour en apprécier la beauté : il faut parfois apprendre à l’admirer en pleine conscience…
Bien que je trouve que prendre des photos à tout bout de champs nous empêche parfois de profiter de ce que l’on voit de nos propres yeux, je trouve que lorsqu’on cherche à photographier certains éléments en particulier, bien au contraire, cela aiguise notre sens de l’observation et nous permet de remarquer d’extraordinaires détails et de jolies scènes faunesques et florales. J’aime donc, en fonction du lieu et de la saison, me donner pour objectif de photographier des éléments en particulier au cours d’une balade : les insectes qui butinent, les écorces des arbres, les éléments naturels en forme de lettres alphabétiques etc.
Partir en balade dans l’objectif de cueillir des fruits et des plantes sauvages est également un bon moyen de prendre le temps d’observer la nature aux alentours. En fonction de sa région et de la saison, la nature nous offre une infinie quantité de délices que l’on peut transformer en pesto, en sirop, en infusion… Néanmoins, la cueillette sauvage ne s’improvise pas ! Il est donc essentiel de savoir différencier les plantes comestibles ou médicinales des plantes toxiques et il est aussi important de connaître les bases de la cueillette sauvage pour se faire plaisir sans nuire à l’environnement. Si vous aimeriez vous initier à la cueillette sauvage, je vous conseille de lire l’article A la rencontre des plantes sauvages comestibles, où Cécile nous livre ses conseils.
En avril dernier, j’ai reçu la visite de la douce Emilie du blog Nous sommes tous des graines. L’un de mes moments préférés en sa compagnie fut notre balade dans la forêt : experte en insectes, Emilie pouvait nommer tous les jolis papillons que l’on croisait et, connaissant ma passion pour ces petits animaux, elle prenait plaisir à partager avec moi quelques détails à leur sujet. Quelle balade enrichissante ! Quelques semaines plus tard, j’ai reçu une jolie surprise de sa part dans ma boîte aux lettres : un petit guide de poche des principaux papillons de jardin. Grâce à lui, je suis plus attentive à l’apparence des papillons que je vois et je prends plaisir à apprendre à mon tour à identifier ceux que je croise sur mon chemin ! Emporter un petit guide sur une espèce animale ou végétale qui nous passionne est donc un très bon moyen d’observer plus attentivement ce qui se trouve autour de nous.
Enfin, je n’en ai jamais fait, mais plus j’en entends parler, plus ça me tente : le geocaching. Telle une véritable chasse au trésor, cette activité permet de partir à la recherche de différents objets cachés… tout autour du monde ! Le site Geocaching répertorie les différents caches grâce à leurs coordonnées GPS et identifie ainsi les endroits en ville ou dans la nature, autour de chez soi ou sur son lieu de vacances, où se trouvent ces différents trésors. L’intérêt du geocaching n’est pas tant l’objet en soi (que l’on laisse généralement sur place ou que l’on échange) que le simple fait de l’avoir trouvé ! C’est une bonne manière d’ouvrir les yeux et de sortir des sentiers battus lors de ses balades ! Pour en savoir plus à ce sujet, je vous invite à lire Geocaching : à la recherche des trésors cachés, où Diane nous présente cette activité qui la passionne.
Merci pour ces beaux conseils.
Cet été en ballade à vélo ou à pied, je profitait de chaque éléments : l’air, la chaleur du soleil, les odeurs, les bruits, tout ces éléments réunis me ressourçaient, quand j’étais un peu épuisée par la marche, le pédalage et je repartis.
D’originalité de Grenoble, j’ai passé mon enfance entre ballades en montagne l’été et ski l’hivers, même ski de fond ( qui permet de mieux apprécier le paysage); petite les ballades étaient plus un effort laborieux, plus grande lorsque j’ai encore le temps d’en faire en retournant voir ma mère, je prends mon temps, en flânant admirant les fleurs, le paysage, je prends en photos les fleurs et feuilles puis après fait des recherches dessus.
Merci pour ces partages Soline.
Le bonheur dans la simplicité <3
🙂
Quelle bonne idée le guide de poche, cela incite à s’arrêter un peu sur ce que l’on voit. J’ai fait quelques sorties d’observation d’oiseaux et cela te fais simplement prendre conscience de ce qui existe autour de toi.
Je ne connaissais pas du tout le geocoaching, je vais regarder ça de plus prêt…
Pour les photos, je m’en désintéresse de plus en plus, je trouve désormais que mon réflex m’encombre et que je n’ai pas le goût de voir les choses à travers l’objectif .. je l’emporte de moins en moins!
Pour ma part, j’aime aussi toucher, caresser les plantes, enlacer un arbre pour échanger de l’énergie, toucher le sol etc. Histoire de prendre conscience que nous ne somme pas seuls ici 🙂
J’aimerais beaucoup en savoir plus sur les oiseaux aussi ! Je comprends tout à fait le côté « encombrant » du réflex et aussi le fait de vouloir regarder les choses directement plutôt qu’à travers l’objectif ; c’est pour ça que je ne trimballe pas mon appareil partout et tout le temps mais que je l’emmène toujours dans un but précis, de la même manière que j’irais courir, dessiner, écrire : je vois ça comme un loisir qui se pratique à certains moments plutôt qu’un objet qui me suit « au cas où » il y aurait quelque chose de beau à photographier. Car de toutes façons, il y a toujours de jolies choses à photographier… et pas besoin d’appareil pour en garder de beaux souvenirs 🙂
Ce n’est pas la première fois que j’entends parler de géochatching, du coup je vais jeter un oeil ! D’ailleurs, on pense avoir trouvé tout à fait par hasard un trésor lié à cette activé, quand on se baladait à Rotorua dans les Redwoods, c’était marrant 😀
Merci encore pour ce bel article 🙂
A.
C’est impressionnant le nombre de caches qu’il y a à travers le monde… je pense qu’on a tous dû passer près de certains caches sans le savoir !
Ton article me plait beaucoup car je suis une adepte des randos avec mes amis. Il est vrai qu’en groupe on a tendance à discuter et pour apprécier la nature, je mets de la distance avec le groupe et j’apprécie ces moments de quiétude rythmés par le cri d’un oiseaux … Belle journée
En groupe, on a aussi tendance à suivre le rythme des autres et à ne pas forcément prendre le temps de s’arrêter et d’observer comme on le souhaiterait… alors comme toi, je préfère être « à la traîne » par moments 🙂
🙂 on peut classer ton blog dans la catégorie « Moments ressourçant » ?
Je suis bien heureuse de savoir que ce petit guide de poche te permette d’apprécier et de profiter au maximum de tes promenades. Ce qui est chouette aussi, c’est une petit paire de jumelles: que ce soit pour les oiseaux, les écureuils ou les libellules, ça augmente le plaisir de l’observation.
Pour les photos, je partage ton avis et celui d’Emma: trop de photos nuit au plaisir. C’est bien de garder des souvenirs, mais souvent, je préfère conserver la trace d’un émerveillement sous forme d’étoiles dans les yeux et de gratitude dans le coeur que dans mon disque dur.
Les identifications d’insectes et autres arthropodes (= comme les araignées, les mille-pattes) par la photo sont une de nos grandes activités en vacances – surtout les papillons. Sauf que cette année, j’ai un peu saturé: pour identifier certaines espèces, il faut les capturer et cette manipulation me pèse. Qu’un individu soit joli, que je puisse le regarder se comporter et l’observer suffit à mon ravissement. Donner un nom à tout, c’est du rigorisme scientifique…
Sinon, petit rappel: la cueillette sauvage est normalement réglementée dans chaque pays (jamais que des quantités pour usage personnel par exemple). Une règle infaillible est qu’on ne peut cueillir qu’en dehors des zones protégées: tout ce qui se trouve dans une réserve naturelle ou autre dénomination doit y rester.
Ravie de savoir que passer par ici te procure des moments ressourçants 🙂 ! J’avoue que personnellement j’aimerais savoir nommer davantage d’espèces animales et végétales qui m’entourent ; il n’y a rien de rigoureux ni de scientifique derrière mon désir mais simplement l’envie de pouvoir reconnaître l’unicité de ce qui se trouve autour de moi et d’avoir la possibilité de chercher plus d’information à leur sujet si je le veux. Merci pour ces rappels sur la cueillette sauvage, très importants au effet.
Chouette un article ressourçant. J’adore, m’arrêter, m’assoir et en fermant les yeux recréer le paysage et respirer pour ressentir toutes les énergies de l’endroit où je suis.
J’aime beaucoup ton idée de prendre le temps de ressentir les énergies autour de nous… 🙂
Bonjour Natasha, je découvre ton blog et j’adore! Et là je tombe sur cet article qui me donne envie de donner quelques pistes supplémentaires pour apprécier les balades nature, vu que les plantes, c’est ma passion! Je milite à mon petit niveau pour leur redonner leur juste place: au centre de nos vies.
J’aime l’idée de s’attarder sur les insectes, pour une photo… en fait, c’est vraiment une question de posture: être curieux et être sûr, que quoi qu’il arrive, on va voir quelque chose d’extraordinaire pendant cette ballade. Et les ODEURS!! Tu n’as pas parlé des odeurs, c’est magique: le parfum d’une fleur, l’odeur de l’humus, des herbes froissées… en plus les odeurs nous touchent au plus profond de notre inconscient. En tout cas merci, ces mots illuminent ma journée 🙂
Bienvenue sur Echos verts Cécile et merci pour tes gentils mots 🙂 C’est tellement vrai ce que tu dis à propos des odeurs, c’est fou ce qu’elles peuvent faire remonter à la surface et provoquer en nous…