Je savais que me constituer une garde-robe écologique, éthique et minimaliste serait un défi de taille. Je savais que cela me prendrait des années. Ce que je n’avais pas anticipé, c’est la quantité de paramètres à prendre en compte lors de l’achat d’un article textile pour s’assurer que celui-ci soit aussi éthique et écologique que possible… Plus je m’informais, plus je désespérais en me disant que jamais je n’arriverais à me constituer la garde-robe éco-éthique et minimaliste idéale!
Finalement, inspirée par la méthode Wear No Evil de Greta Eagan, j’ai décidé de mettre au point ma propre formule pour guider mes futurs achats vestimentaires responsables. J’ai d’abord fait une liste des critères qui selon moi contribuent à rendre un article textile plus éthique et/ou écologique. À partir de là, je me suis posée deux questions:
- Comment puis-je faire en sorte que cette longue liste de critères intimidante me motive plus qu’elle ne me désespère?
- Comment cette liste peut-elle m’aider à faire des achats à la fois éthiques, écologiques et minimalistes sans avoir à respecter tous les critères?
Ainsi est née…
GREEM 21, pour Garde-Robe Ecologique Ethique et Minimaliste et 21 pour le nombre de critères qui contribuent à rendre un article textile un peu plus éthique et écologique. (N’hésitez pas à prononcer « Greem » à l’anglaise, comme « Green », ça sonne tellement mieux que « Grèèèm » !).
Ces 21 critères, je les ai réunis dans 5 catégories:
- Facilité d’entretien
- Utilité de la pièce
- Choix des matières
- Impact écologique de la fabrication
- Impact social de l’achat
En voici maintenant les détails…
LES CRITÈRES GREEM 21
Les articles qui constituent une garde-robe éthique, écologique et minimaliste doivent selon moi pouvoir s’entretenir facilement.
- Repassage non-indispensable: personnellement, je me suis toujours débrouillée pour entretenir mes vêtements sans posséder de fer ni de planche à repasser. J’évite donc les matières qui se froissent facilement et je privilégie celles qui se défroissent naturellement une fois lavées. Cela me permet de faire des économies d’électricité, d’argent et de gagner en temps et en espace. Voici quelques astuces pour avoir du linge non froissé sans repasser.
- Lavage en machine ou à la main: privilégier les habits que l’on peut laver soi-même, à la main ou en machine, permet d’éviter d’utiliser les services d’un pressing. Même si nombre d’entre eux se revendiquent comme étant écologiques, ce n’est pas forcément très économique, il faut prendre le temps d’y aller et on récupère généralement nos vêtements dans un grand emballage en plastique.
- Entretien avec des produits naturels: que ce soit pour les vêtements ou les chaussures, que ce soit pour les laver, les détacher, les imperméabiliser ou les cirer, c’est plus écologique de pouvoir le faire avec des produits naturels. En outre, il est plus économique de pouvoir utiliser ce que l’on a sous la main et que l’on utilise déjà pour d’autres articles de sa garde-robe. Pour une garde-robe propre et durable, je vous conseille Ma lingerie écologique: une lessive et un placard écolos, un article ultra pratique et complet de Green me up.
Plus une pièce sera utile, plus elle nous permettra de maintenir une garde-robe minimaliste.
- Polyvalence: une nouvelle pièce doit selon moi pouvoir être assortie à plusieurs autres vêtements que l’on possède déjà. Cela permet de constituer des tenues variées avec un nombre limité de vêtements, suivant le principe de la « Capsule Wardrobe« .
- Modulable: les accessoires et les vêtements qui se transforment pour se porter de différentes manières ou à différentes saisons permettent également de varier ses tenues avec une seule et même pièce.
- Multi-saisons: il suffit parfois d’un détail pour qu’un accessoire, un vêtement ou une paire de chaussures s’adaptent aux 4 saisons: la couleur, la matière, la longueur… Plus une pièce s’adapte aux saisons, moins on a besoin de remplir sa garde-robe!
- Matière biologique: acheter une matière biologique c’est contribuer au développement d’une agriculture sans pesticides, respectueuse de l’environnement et de la santé des producteurs.
- Matière naturelle biodégradable: les matières naturelles biodégradables incluent les fibres végétales telles que le coton, le chanvre, le lin, le bambou, la jute, le rami, l’ortie et les fibres animales comme la laine, l’angora, le cuir, le cashmere, la fourrure et la soie. Une fibre naturelle finira par se décomposer naturellement avec le temps alors qu’une fibre synthétique continuera de polluer dans une décharge…
- Matière naturelle d’origine végétale: Comme on en a discuté dans l’article “Pour être éthique et écologique, une garde-robe doit-elle être végane?”, la production de fibres textiles d’origine animale engendre, dans la plupart des cas, des problèmes éthiques et écologiques considérables. Non seulement l’élevage d’animaux est l’une des industries les plus polluantes au monde, mais elle est en plus responsable des souffrances les plus atroces dont sont victimes les animaux. Choisir des matières naturelles véganes permet donc d’éviter de porter les traces invisibles de sang d’animaux à même la peau…
- Matière naturelle locale: porter des vêtements en fibres naturelles cultivées localement permet de réduire son empreinte écologique… À condition que ces fibres soient ensuite tissées dans la même région bien sûr! À chacun-e de définir ce qu’il/elle considère comme étant “local”.
- Fibres recyclées/upcycled: recycler ou transformer des textiles usagés, en fibres naturelles ou non, afin de leur donner une seconde vie, est plus écologique que de puiser dans les ressources naturelles de la planète pour fabriquer de nouvelles fibres.
- Teintures naturelles: éviter les vêtements dont les teintures proviennent de colorants de synthèse chimiques qui contiennent des métaux lourds, des azoïques, du formaléhyde ou du chlore, dont les risques sont expliqués dans cet article. Il convient de privilégier les teintures écologiques certifiées Oeko-Tex.
- Absence de produits toxiques: en plus des colorants chimiques, le chrome, les ethoxylates de nonylphénol, les phthalates (DEHP, BBP) et les amines sont les principales substances toxiques utilisées dans l’industrie textile et que l’on retrouve sur nos vêtements et/ou chaussures. Pour en savoir plus, je vous conseille de lire Les dessous toxiques de la mode, un rapport très informatif de Greenpeace.
- Réduction des déchets: la réduction des déchets peut se faire en amont, en fonction des efforts des entreprises qui fabriquent les matières premières et les vêtements, ainsi qu’en aval, lorsque nous, consommateurs, faisons des choix nous permettant d’éviter les emballages.
- Réduction de la consommation d’eau/ d’énergie: certaines entreprises, que ce soit au moment de la production de la matière première, du tissage ou de la confection, font divers efforts pour réduire leur consommation d’eau et/ou d’énergie. C’est le cas pour Amaboomi, par exemple, qui fait des économies d’eau à l’étape de la teinture.
- Traçabilité sur un périmètre limité: de plus en plus de marques de textiles responsables se veulent transparentes et expliquent précisément d’où viennent leurs matières premières et où ont été confectionnés leurs vêtements. C’est souvent la garantie de produits fabriqués dans des conditions éthiques. Cela dit, il n’est pas toujours évident pour une marque de créer un vêtement 100% local de A à Z. Les marques comme 1083 ou JUSTE, la révolution textile sont de bons exemples d’entreprises qui ont malgré tout faits de grands efforts en ce sens et ainsi réduit leur empreinte écologique.
- Contribution au marché de seconde-main: acheter des articles d’occasion dans une friperie ou auprès d’un particulier, c’est soutenir un mode de consommation qui permet de donner une seconde vie à des articles en bon état et de limiter le gaspillage de nouvelles ressources naturelles.
- Contribution à l’économie locale: acheter auprès de marques qui s’efforcent de produire localement, comme expliqué par Myriam Underwood, fondatrice de JUSTE, la révolution textile, c’est non seulement contribuer à la survie d’entreprises locales mais aussi à celle de savoirs-faire locaux et ancestraux.
- Contribution à une cause sociale: plusieurs entreprises reversent une partie de leurs bénéfices à une cause sociale et/ou environnementale, soit en tant que membre du mouvement 1% for the planet, soit en s’associant à des projets en particulier, comme Amaboomi le fait avec les Expéditions 7ème continent.
- Soutien d’un mode de fabrication éthique et équitable: il s’agit là des marques qui s’assurent que les personnes fabriquant leurs matières premières et leurs vêtements travaillent dans des conditions respectables et gagnent un salaire juste.
- Soutien d’une marque éco-responsable: de plus en plus de grandes enseignes ajoutent des collections de vêtements “bio”, “écolo” ou “recyclées” à chaque saison. Ces efforts sont louables mais il me semble important de ne pas mélanger ce genre d’initiatives avec celles de marques fondées sur des valeurs éthiques et écologiques. Ces dernières s’efforcent depuis leur création de proposer des articles porteurs de vraies valeurs et en soutenant ces marques, on contribue au développement d’une entreprise responsable en tous points.
LA MÉTHODE GREEM 21
Me voilà donc avec mes 21 critères en main… et après ?
Comme j’en ai déjà parlé dans mes articles au sujet du minimalisme, chaque nouvel achat doit en priorité répondre à un besoin. J’ai donc décidé de placer de critère-là, qui est en fait la base de mon guide, au centre d’une étoile.
Si j’ai choisi une étoile, ce n’est pas juste parce que c’est une très jolie forme… C’est aussi parce qu’elle a 5 branches, soit le nombre correspondant aux catégories de ma liste de critères :
À partir de là, mon étoile devient ma référence de base et mon objectif est de remplir au moins 1 critère dans chaque catégorie, pour chaque nouvel achat qui répondra avant tout à un besoin.
Choisir au moins un critère par catégorie me permet de faire en sorte que chaque achat ait au moins un petit quelque chose d’éthique, un petit quelque chose d’écologique et un petit quelque chose de minimaliste… Cela me permet d’avoir un impact positif dans tous les domaines sans que cela ne me paraisse irréalisable…
Cette méthode n’est certainement pas sans failles mais c’est celle qui me convient le mieux pour guider mes achats vestimentaires à l’heure actuelle. Bien évidemment, il existe 1001 manières d’exploiter cette petite étoile! Tout comme j’ai adapté la méthode Wear No Evil à ma sauce, j’espère que vous trouverez de l’inspiration dans la méthode GREEM 21 et qu’elle vous aidera d’une manière ou d’une autre à guider vos prochains achats vestimentaires.
Voici le format pocket à télécharger et à imprimer en recto-verso: cela vous fera 3 mini-guides GREEM 21 à distribuer autour de vous 😉
Bon ben oui, je te le dis, ce petit guide me plaît. Pour l’instant, j’achète quasi exclusivement en seconde main et me suis très peu renseignée sur les matières, les filières, les magasins éco-éthiques,… Mais ta réflexion m’inspire et il est vrai que c’est aussi une façon de soutenir une économie locale et des savoirs-faire importants. Merci pour tes recherches et le travail énorme que tu fournis.
Merci beaucoup pour ton commentaire Julie 🙂 J’espère que les autres articles sur ce thème déjà publiés et à venir t’aideront à y voir plus clair sur les différents enjeux de l’industrie textile.
Ouff! C’est un beau résumé de tout ce à quoi ont doit penser… Qui fait réaliser l’ampleur de la chose! C’est assez incroyable de constater qu’il y a autant de travail à faire pour arriver à ce constituer une garde-robe « presque parfaite »! En même temps, tous les liens de ton articles donnent l’impression que c’est réalisable et que plein de beaux projets existent pour rendre cela possible! Ce que je préfère dans ton système, c’est le fait de placer les Besoins au centre… Je crois que juste en faisant attention à n’acheter QUE ce dont nous avons réellement besoin, on contribuera bien à faire diminuer les impacts négatifs sur tous les autres champs! 🙂 Merci beaucoup pour cet article qui fait un très beau récapitulatif! Je crois que je vais m’y référer bien souvent!
Merci, je suis ravie de savoir que cet article te sera utile Kolibri 🙂 C’est vrai, tous ces critères sont accessibles… peut-être pas à tout le monde et pas tous en même temps mais de plus en plus de marques font en sorte de réunir un maximum de ces critères dans leur manière d’entreprendre, créer, vendre… Alors c’est ça motive encore plus à faire des efforts en aval!
Quelle bonne idée!! J’adopte ton étoile qui me parait très complète et totalement faisable! On fait bien le tour de la problématique et ça laisse le choix au consommateur. Une petite suggestion: tu pourrais peut-être faire une version téléchargeable pour qu’on puisse l’emmener partout? 🙂
C’est justement ce que je pensais faire 😉 Il va falloir que je travaille mes ‘techniques’ pour créer ce genre de format mais je ne suis pas à un défi près 😉 !
C’est génial l’idée de l’étoile ! Bravo 🙂
Je retrouve bien mes besoins dans ce que tu décris, ta méthode va donc être adoptée ! Je pense que je vais imprimer cela pour le remettre à ma famille car ma mère notamment m’offre de temps en temps de vêtements (parce que sur le coup elle trouvait ça bien). J’aimerais autant qu’elle réserve ces achats spontanés à un achat bien réfléchi: ton étoile serait une bonne base. Le tout est que j’aborde cela de façon diplomatique (et ce n’est pas mon fort ^^)
Un grand grand merci pour ton investissement Natasha, tu as fait un fameux boulot sur ce défi-ci, je suis impressionnée.
Merci, merci Emilie ❤ Je n’ai jamais autant investi de temps et d’énergie dans un éco-défi alors cela me fait vraiment plaisir de savoir que tu apprécies tant ces articles et ces idées. Et encore plus de savoir que cette petite étoile t’aidera peut-être à semer des graines vertes dans l’esprit de ta maman! 🙂
Bravo et un super merci!!! Moi aussi j’attends le PDF ac impatience pour le distribuer^^
Merci beaucoup Gaël, je vais travailler dessus alors 🙂
Bonjour, je suis en train de rédiger un billet sur les derniers articles qui m’ont plu et j’aimerais faire figurer le vôtre, est-ce qu’il serait possible que je vous emprunte une photo ou préférez-vous que je trouve une illustration de mon côté ? Merci !
Bonjour, c’est gentil de vouloir faire référence à l’un de mes articles. Tu peux utiliser l’une de mes photos à condition de préciser qu’elle m’appartient et de mettre un lien vers le blog 🙂 Merci!
bonjour
bravo pour le greem tres bonne idée.
merci pour tous vos articles que je devore et dans lesquels j’ai appris.
bonne continuation
corinne
Merci beaucoup Corinne 🙂
Merci beaucoup pour cet article très détaillé. Ta méthode me plaît beaucoup et même s’il est très difficile voire impossible de concilier tous les critères choisis, ton système permet d’en respecter un grand nombre. Je trouve ta méthode très bien construite et claire. Bravo pour ce travail. Je pense que je vais l’adopter pour mes prochains achats.
Merci pour ton commentaire Audrey 🙂 Je suis contente de savoir que cette méthode pourra aussi t’aider à acheter des vêtements plus responsables!
Bravo pour ton travail de recherche et ton partage. Très sympat cette étoile avec au centre « besoin ». La liste est longue avant de tout concilier, mais comme le colibris, si chacun fait sa part, même minime, c’est déjà un pas. Je commencerai par : « besoin » on achète tellement des choses inutiles qui encombrent nos placards et ne nous apportent finalement pas grand chose, sauf un petit plaisir sur le moment; ensuite « seconde main » pour fuir les boutiques de grande consommation, je fais déjà avec bcp de plaisir les vide-greniers et trouve des merveilles ! oui, des marques même, en super état et cela me procure un bonheur bien plus grand que de payer plein pot dans un boutique, ensuite « proximité » en privilégiant les artisans et les productions locales (pas grand chose chez nous, mais bon, je vais chercher …) Merci pour tes articles qui nous incitent à poursuivre notre engagement et nous stimule.
Merci beaucoup JOëlle, ton message me fait très plaisir! J’ai justement conçu GREEM 21 pour que le critère « besoin » soit la base de tout achat 😉 Sans ça, on risque de se retrouver avec un vêtement qui ne sera pas utilisé autant qu’il le devrait et ça pour moi c’est du gaspillage…
Merci pour cet article.
21 c’est aussi l’agenda 21 du développement durable donc nous y sommes . Bonne continuation
Et oui, je n’y avais pas pensé!
super cette adaptation personnelle! oui ça aide beaucoup car parfois se fixer des objectifs irréalisables c’est le meilleur moyen de les laisser tomber. Quand je regarde mes goûts et ce qu’il se fait je sais qu’il me paraît plus « supportable » de faire réparer ce que j’ai chez moi, de faire un peu de créations maison avec des chutes de tissus ou bien grâce aux boutiques éthiques découverte pendant le mois défi de janvier, plutôt que de m’habiller avec 7x hauts, 7x des bas et tout en noir parce que ça passe partout. non non non je ne m’y résous pas 😉 mais j’avance et je suis heureuse de voir que oui il y a de plus en plus d’alternatives qui deviennent abordables!
c’est important pour moi donc je m’aiderai de ces points là lors de mes prochains achats ou envies 😉
Merci, je suis contente de savoir que cette petite étoile pourra te guider lors de tes prochains achats 🙂 Et je crois qu’on n’a pas fini de découvrir des boutiques de textiles éco-responsables… plus je cherche, plus j’en trouve, ce qui est vraiment encourageant!
Article super intéressant ! J’en suis au stade : trier mon dressing. Non pas que j’ai beaucoup de vêtements, mais j’utilise toujours les mêmes… Je prends conscience de l’impact écologique et humain de mes achats vestimentaires (on a tendance à se cantonner a l’alimentaire). Je vois que beaucoup de blog en parle et je trouve ça bien cette prise de conscience. Merci pour le partage de votre guide !!
Merci beaucoup ! Bon courage pour la suite du tri 😉
intéressant…mais juste impossible dans les magasin classiques…le petit plus qui manque ? Une liste de magasin qui ont une boutique ou des sites on lines pour rendre opérationnels ces supers conseils.
Le but est justement de ne pas faire ses achats dans des magasins classiques ! Les magasins et boutiques en ligne dans lesquels on peut trouver des vêtements répondant à certains de ces critères sont de plus en plus nombreux… difficile d’en faire la liste ! J’en ai déjà présenté quelques uns sur le blog. Tu les trouveras en consultant les archives de la catégorie Garde-robe.
Bonjour,
Très intéressant,
mais j’ai toujours le même problème : difficile de trouver au-delà du 46 taille femme. Ce que je comprends, le marché grande taille + éthique ou bio doit être très étroit. Néanmoins, il y a une ligne spéciale chez Ulla Popken (pas trop mon style), et on peut parfois trouver quelques articles (T-shirt en coton bio dans une grande enseigne de sport). Je n’arrive toujours pas à trouver de jean, par contre (pour moi c’est du 50-52). Les jeans de mon adolescence, pur coton épais, me manquent : tout a du lycra maintenant. J’ai pensé à en faire faire sur mesure, reste à trouver la couturière qui saurait le faire… et c’est probablement un investissement conséquent (quoi que je n’ai jamais demandé, j’essaie de finir d’user mes jeans).
Bonjour Flo, en effet durant l’éco-défi « Vers une garde-robe éco-éthique et minimaliste« , plusieurs lectrices ont souligné ce problème. Je te conseille de contacter Emilie du site Dressing Responsable qui s’intéresse justement à cette question. J’espère que les choses évolueront dans ce domaine et que tu trouveras de jolis vêtements éco-éthiques à ta taille 🙂
Ah oui, j’oubliais : lorsque j’ai tenté d’acheter dans les boutiques d’occasion, ça n’allait pas non plus au-delà du 44 ou 46, même chez Ding Fring. J’étais un peu déçue. Mais c’était il y a longtemps, les choses ont peut-être changé depuis. Il reste toujours les sites d’annonces sur Internet.
Désolé, le post est un peu vieux, mais j’ai bcp aimé cet article. Pour ma part, c’est beaucoup de seconde main, surtout pour les enfants, et j’adore recycler, détourner les objets et les vêtements, donc, dès que cela est possible, je sors la machine à coudre et je transforme les habits usés ou trop petit. Je vais bientôt poster un tuto sur la transformation d’une chemise pour homme, d’ailleurs! En tous cas, j’aime bcp ton blog, bravo 😉
Merci pour ton commentaire 🙂 Nul besoin d’être désolé, cela me fait toujours plaisir de lire des commentaires sous les articles publiés il y a plusieurs mois voire années ! Je n’ai pas d’enfants mais si j’en ai un jour, j’espère également les habiller avec du seconde main principalement, voire uniquement (difficile d’empêcher les autres de nous offrir du neuf…). Quant à moi, j’ai encore beaucoup de mal à trouver des endroits où trouver des vêtements de seconde main qui puissent me plaire et m’aller malheureusement…
Nul besoin de t’excuser, c’est toujours un plaisir de voir que les anciens articles sont encore lus, utiles et appréciés 🙂 Acheter ou récupérer du seconde main pour les enfants est une véritable évidence pour moi.. acheter du neuf quand on peut trouver de l’occasion, quel gaspillage pour ces choses qui seront utilisées à peine quelques semaines/mois!
J’adore ! Merci beaucoup. Moi, j’ai renoncé à l’achat de quoi que ce soit, on a déjà bien assez de choses, mais j’ai l’intention de rendre ma garde robe hyper fonctionnelle un de ces jours et de me coudre mes propres habits ayant des exigences très personnelles !
C’est libérateur je trouve quand on arrive à un stade où on sait que l’on a assez et que l’on a ce qu’il nous faut ! Personnellement, il me reste encore à vendre/donner quelques vêtements/chaussures et il me manque un jean… j’alterne entre 2 jeans toute l’année donc il faut vraiment que je trouve LE bon 🙂 !
La compagnie de vêtements Louve Design répond à beaucoup de tes critères, à voir!
Merci pour l’info… c’est chouette pour les personnes qui vivent au Canada 🙂
Alors la, un grand grand bravo pour cet enorme travail. J’ai telecharge le guide, je fais tourner, notamment a ma maman qui ne sait plus quoi m’acheter quand elle veut me faire plaisir. Tu es mon guide dans ma demarche minimaliste et je t’en remercie infiniment.
Merci beaucoup Marilou, cela me fait vraiment plaisir de savoir que ce guide t’est utile, ainsi qu’à ton entourage 🙂
Je cherche depuis quelques temps à m’habiller « plus sainement ». Cependant je ne sais pas trop où trouver : si tu peux nous indiquer quelques boutiques. Ensuite je transpire beaucoup et suivant les matières ça ne sent pas très bon.
Pourrais tu m’indiquer les matières qui pourraient me correspondre ainsi que les boutiques où je peux me procurer ces vêtements ?
Merci !
Je t’invite à consulter ma catégorie Garde-robe pour plus d’articles à ce sujet. Les matières synthétiques ou même les matières naturelles traitées avec des produits chimiques ont tendance à dégager de mauvaises odeurs lorsqu’on transpire. Il faut donc privilégier les matières végétales, naturelles et biologiques pour éviter ce genre de désagrément.
Coucou,
Je viens de découvrir ton blog grâce à ton concours en partenariat avec les Tendances d’Emma.
Cet article est super intéressant, je suis loin d’être aussi à fond que toi dans toutes les démarches écolo-bio… mais j’y viens petit à petit. Je viens d’ailleurs d’écrire un premier article sur la réduction des déchets (imposée qui nous fait réfléchir plus rapidement et fait du bien 😉 ).
Pour le moment, pour nos achats de vêtements c’est surtout le besoin qui prime, mais je participe aussi à la bourse aux vêtements, j’essaie si je peux de trouver du bio surtout pour les enfants mais parfois les prix sont un peu trop élevé pour le temps qu’ils vont porter le vêtement.
Voilà où j’en suis, le chemin est encore long, mais petit à petit on avance et je pense que ton guide va pouvoir m’aider aussi à y voir plus clair (pas toujours facile de s’y retrouver).
Bonne soirée!
Contente de savoir que ce guide t’aidera dans ta démarche. Bon courage pour la suite 🙂
A reblogué ceci sur Rattiesforeverworldpresscom.
Salut,
Tout d’abord, merci pour ce blog!
Je voudrais juste savoir ce que tu pense du magasin Bonobo? C’est un des seuls magasins physique « éthique » près de chez moi…
Merci d’avance pour ta réponse 🙂
Je sais que Bonobo propose une gamme appelée « Instinct » avec des vêtements « éco-conçus ». Il y a toutefois très peu d’information sur ce qu’ils entendent par « éco-conçu » et aucune information sur les conditions dans lesquelles leurs vêtements sont fabriqués… Je pars du principe que lorsque une marque fait bien les choses, d’un point de vue éthique et/ou écologique, elle l’affiche clairement (et fièrement). Or, si l’on ne trouve pas de détails à ce sujet, c’est certainement parce qu’il n’y a pas grand-chose de positif à dire… Le mieux serait de leur poser la question directement puisque tu as une boutique près de chez toi. Je serais curieuse de savoir ce qu’ils te diront… et je doute que les vendeur·euse·s soient très informé·e·s à ce sujet de toute façon (mais je me trompe peut-être !). Je dis ça parce qu’il y a quelques années j’avais découvert Lush et je leur avais posé un tas de questions pour m’assurer du côté naturel de leurs produits… Mais la vendeuse m’a dit n’importe quoi, pour ne pas dire qu’elle m’a menti (mais peut-être sans le savoir) ! Une fois rentrée chez moi, j’ai fait quelques recherches sur leurs produits, les compositions et j’ai très vite réalisé que c’était des pro du greenwashing…