- Faire le tri dans sa garde-robe pour ne garder que ce qui nous plaît, ce qui nous va et ce qui nous est utile;
- Donner une seconde vie à tout ce dont on n’a plus besoin en transformant, donnant, vendant, échangeant…
- S’informer sur l’impact éthique et écologique des différentes fibres textiles;
- Découvrir des marques et des boutiques de vêtements, de chaussures et d’accessoires responsables…
…. pour se constituer, au fil des mois et des années, la garde-robe écologique, éthique et minimaliste idéale.
Tel était l’éco-défi que je m’étais engagée à relever en janvier et vous avez été plus de 500 à vous inscrire pour verdir votre garde-robe!
Quelles ont été nos prises de conscience? Qu’avons-nous accompli? Quelles ont été nos difficultés? Quels sont nos prochains objectifs? Voici mon bilan, suivi de celui de quelques unes des participantes.
Mes prises de conscience
En juin dernier, mon déménagement intercontinental m’avait déjà obligé à faire un gros tri, vendre, donner et permis de réaliser que j’avais plus de vêtements qu’il ne m’en fallait. Malgré le fait que je n’en achetais pas beaucoup (3-4 par an, ce qui me semble tout de même trop à présent!), ma garde-robe débordait. Pendant une dizaine d’années j’ai accumulé des vêtements et des chaussures qui ne correspondaient plus à mes besoins ni à mon style du moment ou n’étaient pas pratiques à mettre ou à entretenir. Malgré tout je les gardais parce qu’ils étaient en bon état, ils m’allaient encore, j’avais la place de les ranger, je ne savais pas trop quoi en faire… et je me disais qu’ils me serviraient bien un jour ou l’autre!
Pour cet éco-défi, je suis passée à la 2ème étape du tri: réfléchir aux formes et aux couleurs qui me plaisent le plus et me vont le mieux. Même si j’avais tendance à acheter les mêmes couleurs, j’ai découvert quelques intrus dans ma garde-robe: des couleurs achetées “juste pour changer” mais que je mettais finalement peu car je ne me sentais pas bien dedans. J’ai aussi réalisé que les hauts à cols-roulés qui prenaient pas mal de place dans ma garde-robe étaient superflus. Je trouve les pulls chauds sans cols roulés bien plus pratiques: en effet je peux les porter avec un gros foulard ou une écharpe les jours où il fait très froid, et sans lorsqu’il fait plus doux, alors que je mettais seulement mes pulls à cols roulés lorsque la température était glaciale. J’avais aussi quelques T-shirts à manches courtes… avec des cols roulés! Pas assez chaud pour l’hiver… mais du tout pas adaptés pour l’été non plus. Je ne vois vraiment pas l’intérêt de ce genre de haut! Il n’y a donc plus aucun col roulé dans ma garde-robe… et la grande frileuse que je suis n’a pas encore eu froid au cou cet hiver!
Enfin, j’ai beaucoup d’accessoires: écharpes, foulard, bijoux. J’ai donné/vendu tous ceux que je ne mettais plus mais j’en ai gardé un grand nombre car les accessoires sont pour moi le meilleur moyen de limiter le nombre de vêtements dont j’ai besoin. En effet, ils me permettent d’ajouter une touche de couleur, d’originalité et ainsi de varier le style d’une seule et même tenue. Étant donné que je porte des vêtements plutôt sobres, sans formes originales ni imprimés quelconque, les accessoires me permettent d’ajouter un peu de personnalité à mes tenues. En outre, ils sont peu encombrants, ne s’usent pas facilement et peuvent se revendre, se donner et s’échanger bien plus aisément que les vêtements ou les chaussures pour lesquels il faut forcément trouver quelqu’un qui en plus d’avoir les même goûts doit faire la même taille. En outre, il est très simple se les prêter et de se les emprunter entre amies. Je tiens donc à garder mes divers accessoires… et je sais aussi que j’en ai largement assez!
Mes accomplissements
Remplir cette petite fiche pratique “Ma garde-robe idéale” m’a aidé à me faire une idée claire de ce dont j’avais besoin pour avoir une garde-robe à la fois minimaliste, pratique et confortable. Cela m’a permis de voir que j’avais pas mal de pièces en trop et quelques pièces manquantes. Pour les pièces en trop, ce sont surtout des T-shirts, des chaussettes et des pyjamas (à une époque ma maman a eu pitié de mes vieux pyjamas et s’est mise à m’en acheter au moins 2-3 nouveaux par an!). Étant donné qu’il s’agit de pièces qui me plaisent et qui me sont utiles, je les ai gardées. Je sais néanmoins que le jour où elles seront usées, je n’aurai pas besoin de remplacer ces pièces “bonus”. J’ai également fait le point sur « mes » couleurs: l’écru, le beige, le blanc, le noir, le violet et certains bleus. Maintenant je sais donc précisément le genre et le nombre de pièces, de formes et de couleurs qu’il me faut pour avoir une garde-robe minimaliste qui soit à mon goût et fonctionnelle.
Mes difficultés
Ma plus grosse difficulté, au début de cet éco-défi, était de savoir comment m’y prendre pour acheter responsable, par où commencer. Le lecture de Wear No Evil m’a aidé à y voir plus clair et m’a inspiré la création de ma propre méthode: GREEM 21. Suivre ce petit guide pour une garde-robe responsable, me permet d’être plus vigilante par rapport aux nombreux critères à prendre en compte pour acheter des articles textiles plus éthiques et plus écologiques tout en maintenant une garde-robe minimaliste.
Mes prochains objectifs
Cet éco-défi m’a permis de découvrir des marques, des boutiques et des entrepreneurs vraiment formidables et inspirants, comme Tale Me, Amaboomi et JUSTE, la révolution textile. J’aimerais continuer de découvrir ce genre d’initiatives qui méritent de faire écho et d’être soutenues. Je souhaiterais également continuer de m’informer sur les enjeux socio-économiques, sanitaires et environnementaux liés à la production et à l’usage de différentes fibres textiles. J’aimerais connaître certains chiffres, faits et arguments sur le bout des doigts pour convaincre les sceptiques qui me questionnent, du bien fondé de ma démarche… De quoi alimenter encore plusieurs articles sur le thème des textiles dans les mois à venir 😉 !
Le bilan des lectrices
Et maintenant place au bilan de quelques unes des autres participantes à cet éco-défi.
Aurore
Mon défi autour de la garde robe a, dans un premier temps, consister à faire un grand tri dans mes vêtements: ceux que je ne mets plus ou pas assez, plus à la bonne taille, passés de mode etc. Puis, une fois ce tri fait, une réflexion s’est portée sur la cohérence de ma garde robe sur le nombre de pièces, les couleurs. J’ai donc cherché à créer des « capsules » comme on en voit beaucoup en ce moment sur le net. Enfin, une fois que j’avais ciblé ma garde robe minimaliste idéale, s’est posé la question du remplacement de certaines pièces: Acheter des vêtements de seconde main? Neufs mais éthiques? Made in France? Et c est là que ça se complique. Il y a peu de friperies dans ma ville et il est difficile d’acheter sur Internet quand on a une taille 38 « hésitante » donc je continue à fouiner sur le net et dans les vide dressing! Et pour ne pas retomber dans une démarche consumériste, j’ai listé les couleurs de mes capsules selon les saisons et les pièces manquantes.
Emilie du blog Mimi Mistigri
Je le faisais déjà régulièrement mais j’ai fait un tri dans mon dressing et j’ai fait 3 tas avec les vêtements qui n’y avaient plus leur place (plus à mon goût, plus à ma taille, pas porté depuis des mois) : un tas à proposer aux copines pour les fringues sympas quand même / un tas à donner à des assos / un tas à garder pour réutiliser le tissu.
Je m’habille assez simplement donc ma principale prise de conscience a été qu’il ne sert à rien de multiplier les basiques : genre, j’avais 5 ou 6 petit sous pull noir. Donc ok, ça va avec tout mais ça se lave donc 2 sont largement suffisants ! Et du coup, je préfère avoir moins mais de bonne qualité et issus de filière « éthique ».
Mes difficultés tiennent principalement de mon lieu de vie (petite ville de province) et donc il est difficile d’accéder à des boutiques « éthiques » si ce n’est en ligne mais acheter des fringues en ligne n’est pas toujours pratique et les frais de port sont parfois franchement dissuasifs …
Mon objectif est de poursuivre dans cette voie et d’élargir cette philosophie aux garde-robes des enfants. Pour les enfants j’ai tout de même un bémol. Jusqu’à 2 ans, les vêtements sont trop petits avant d’être usés (chouette, je les réutilise pour son petit frère) mais ensuite on entre dans l’âge de « l’usure prématurée » : 5 jeans éventrés aux genoux depuis la rentrée et le raccommodage prolonge la durée de vie de … disons … environ 1 récrée !! Donc difficile de se lancer dans des achats éthiques (et plus chers) quand on connait la destinée de ces chers vêtements …
Tant qu’à mon mari, il déteste s’habiller (mais il ne se balade pas tout nu) donc sa garde-robe est de fait minimaliste 😉 !
Fedora du blog Mais oui bien sûr
Tout d’abord, participer à ce défi m’a permis de partager ma démarche avec d’autres personnes sensibilisées au minimalisme et à l’éco-éthique. J’ai pu découvrir de nouveaux blogs, partager des « trucs et astuces », échanger plutôt que de rester seule dans son coin.
En ce qui concerne ma propre démarche, j’ai pu, également, y voir plus clair. Ma période de tri va s’étendre sur plusieurs saisons. Trier dans l’urgence est impossible pour moi. C’est faisable avec des pièces qui sont « évidentes ». Mais passer ce stade, il me faut du temps. J’ai découvert le concept de « capsule » que je trouve séduisant sur le papier mais qui ne me convient pas : de toutes façon, j’ai naturellement tendance à acheter des choses qui se combinent aisément par goût et pour le confort. Enfin, trier m’a permis de me rendre compte des pièces qui me manquaient (il me faut 2 gilets supplémentaires et 2 ou 3 tee-shirt à manches longues) et de celles dont mon placard débordent (des robes et des tee-shirt à manches courtes). De manière générale, j’ai pu mener une réflexion sur mon rapport à la mode et aux vêtements… et, forcément, mes futurs achats seront guidés par cette démarche.
Laetitia du blog Les petites idées de Laeti
Grâce à ce premier éco-défi et aux pièces que j’ai mises de côté suite à la fin de la première semaine, il a fallu trouver des idées de seconde vie à ces vêtements que j’avais déposés au pied de mon armoire. C’est là que je me suis retrouvée un peu perdue face à toutes les solutions proposées, il y avait tellement de partage et d’idées supers que j’avais peur de passer à côté d’une d’entre elles !
J’ai finalement opté pour la transformation de mon jean fétiche en une boîte de rangement pour mes anciennes photos et j’ai utilisé deux anciens tee-shirts pour créer des éponges pour ma cuisine (photos à venir sur le blog). Pour les autres, je vais en garder certains comme tissus pour de prochaines réalisations notamment des cotons démaquillants et je vais essayer de vendre les autres sur un prochain vide grenier.
Mais ce défi m’a permis de prendre réellement conscience de ce qui se cache derrière la fabrication de nos vêtements que ce soit les produits utilisés, les conditions de travail, l’industrie des animaux, … Je me suis beaucoup voilée la face en me disant que de toute façon je n’y pouvais rien mais c’est faux, je peux et je veux agir pour montrer que je ne suis pas d’accord avec ce que ce passe. Grâce à cet éco-défi, j’ai notamment découvert l’envers du décor de mes vêtements fait en laine de mérinos et du calvaire qui est infligé à ces moutons.
Je n’ai pas encore eu le temps de prendre connaissance de toutes les marques proposées sur l’éco-défi mais ce qui est sur c’est que pour moi l’objectif futur est de m’habiller avec des vêtements fabriqués de façon responsable. Mais finalement ce défi m’a fait prendre conscience que pour le moment je n’avais vraiment pas besoin d’aller m’acheter quoi que ce soit de nouveau. J’ai un jean qui va bientôt craqué mais je vais le réparer grâce au jean que j’ai customisé. Je vais maintenant essayer de mieux consommer et d’acheter mes vêtements avec la même réflexion que j’utilise pour acheter des produits alimentaires.
Merci grandement pour cet éco-défi qui a été très constructif et qui m’a permis d’être dans une dynamique positive pour amorcer tous ces changements.
Cloé
Ce défi m’a poussé à trier mes vêtements. Je n’ai jamais été une grande acheteuse mais le tri m’a quand même permis de faire de la place pour que ma penderie respire :- ). Je voudrais faire quelque chose du tissu des habits qui ne sont plus portables. Par contre, je n’ai pas tellement de temps en ce moment, alors je stocke et je n’aime pas du tout ça. (dilemme!)
J’avais décidé de ne pas faire les soldes (pour la deuxième année de suite) et ce défi m’a confirmé dans mes convictions. Maintenant, je voudrais tout trier chez moi, mais patience, ça viendra!
Béa
J’ai beaucoup apprécié cet éco-défi et tous les échanges autour. Merci à Natasha et à toutes ! Le tri fut simple pour moi car j’ai une garde robe peu fournie. J’ai donné ou vendu quelques vêtements que je gardais au cas où et d’autres qui étaient trop défraichis, usés jusqu’au fil. Je pratique aussi l’échange avec les copines ce qui permet de faire tourner et de changer. J’ai demandé à une amie de faire des housses de coussin avec une grande jupe qui appartenait à ma mère, que je ne portais pas et dont je ne parvenais à me séparer. Je ne couds pas et malgré l’envie de m’y mettre, je préfère consacrer mon temps à d’autres choses qui me plaisent davantage. Mais je suis toujours admirative devant toutes les créations personnelles qui nous ont été montrées. Puis ce défi m’a permis de repenser les couleurs qui me vont mieux que d’autres et de constater à nouveau que le noir que je porte beaucoup ne me sied pas du tout 😉 Le concept de capsule, peu de pièces mais essentielles, confortables et seyantes, qui se marient entre elles, est tout à fait pertinent. J’ai (re)découvert des marques écolo et éthiques vers lesquelles je me tournerai si besoin. J’ai aimé la réflexion commune autour de la garde robe vegan ou non. Ce défi m’a confortée dans mon approche d’une garde robe simple et saine en accord avec mes convictions.
Nous avons tous/toutes commencé ce défi à des étapes différentes et nous en sommes aussi à différents stades à présent… Mais quel que soit le statut de votre garde-robe, j’espère que cet éco-défi vous aura permis de découvrir quelques astuces et quelques bonnes adresses pour la rendre un peu plus éthique, un peu plus écologique et un peu plus minimaliste au fil des mois, des saisons et des années!
Comme dirait Great Eagan, « See no evil, hear no evil, speak no evil… wear no evil! » (Ne voyez pas de mal, n’entendez pas de mal, ne dites pas de mal… ne portez rien de mal!)… et si vous ne savez pas par où commencer, peut-être que sa méthode, où la mienne, vous aidera à faire vos premiers pas vers une garde-robe responsable!
Voici également tous les autres articles publiés dans le cadre de cet éco-défi:
- Vers une garde-robe eco-éthique et minimaliste
- Dressing Responsable
- Les 10 avantages d’une garde-robe éco-éthique et minimaliste
- Mes astuces pour une garde-robe minimaliste
- Mes astuces pour donner une seconde vie au surplus de sa garde-robe
- Pour être éthique et écologique, une garde-robe doit-elle être végane?
- Tale Me: un concept innovant pour habiller les enfants
- Amaboomi: des vêtements en matières 100% recyclés
- JUSTE, la révolution textile
- Garde-robe éco-éthique: la méthode Wear No Evil
… et puis voici le mini-guide GREEM 21 en format pocket à télécharger et à imprimer en recto-verso: cela vous fera 3 exemplaires à distribuer autour de vous 😉
C’est une « enquête » et une réflexion personnelle hors pair ! vraiment bravo pour toutes ces recherches, cela me fait prendre vraiment conscience de changer ma façon de porter, acheter, conserver mes vêtements ! en plus j’ai découvert Amaboomi, dont je suis voisine 🙂 Merci !!
Merci beaucoup Isabelle, ton message me fait grand plaisir! Cet éco-défi est celui dans lequel j’ai investi le plus de temps et d’énergie alors je suis vraiment contente de savoir que ça en valait autant la peine 🙂
Merci pour le pdf à télécharger 🙂 il est bien conçu ainsi, ça fait un peu « carte de visite de l’éco-engagé(e) », que tu dégaines lors de l’achat 😉
C’est très instructif de lire les différents témoignages, ça permet de se reposer de nouvelles questions.
PS: j’ai reconnu les bracelets, j’adore celui avec la lune, je le trouve très fin, poétique et joli.
De rien Emilie! Oui, Adeline m’a gâtée 🙂 J’ai choisi ce bracelet car il me rappelle cette citation d’Oscar Wilde: « Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles. »…
Merci pour toutes ces astuces… Je me permets d’ajouter 2 liens à ton billet… celui de mon propre billet bilan et celui d’un site de mode éthique qui pourrait être intéressant pour tes lectrices (surtout belges, j’avoue ^^).
Si, c’est hors propos, n’hésite pas à virer mon com ! et merci encore pour ce défi !!
Merci d’avoir parlé de l’éco-défi sur ton blog, et tu fais très bien de partager ces liens par ici 🙂
Merci pour ton article, ça m’a donné des idées. Je viens de me lancer dans la création de mon propre blog sur le thème « Une garde robe éthique ». Je ne tarderai pas à mettre un lien vers cet article qui est un des rares sur la toile à ce sujet. Il m’a beaucoup aidé !
De rien ! Je ne sais pas si tu as vu, mais j’ai consacré toute une série d’articles à ce sujet en janvier 2014 ! Tu trouveras tous les liens dans le sommaire 🙂
Je viens de découvrir ton article, bravo pour cette initiative ! J’ai lu que tu voudrais continuer de découvrir des marques durables, du coup je ne peux pas m’empêcher de te parler du blog que j’ai lancé cet été, dédié à la mode éthique, http://www.happynewgreen.com. Le but est justement de faire découvrir des créateurs responsables, que j’ai regroupé dans une rubrique « annuaire ». N’hésite pas à me faire un retour! Manon
Je te suis déjà 🙂
Ahah mais ouiii ! merci 😀
Bonsoir Natasha,
J’ai parcouru plusieurs de tes articles sur la garde-robe éco-éthique (sans tout tout lire, alors j’espère que la réponse n’était pas dans tes articles…) et je ne vois pas de conseils/astuces/marques relatives à la lingerie et aux sous-vêtements en général. Aurais-tu des marques favorites (pour homme aussi) ? Parce que malheureusement ce n’est pas faisable en occasion…!
Merci et bonne soirée.
Ce n’est effectivement pas un sujet que j’ai développé sur le blog. Personnellement, je porte des sous-vêtements de la marque Comazo et mon mari également. C’est une marque allemande bio, équitable, GOTS, végane, etc. J’ignore si on trouve leurs produits en France. Mais je ne suis pas forcément la mieux placée pour conseiller des marques de lingerie car j’ai des goûts extrêmement sobres (en gros, j’ai 5 fois la même culotte et 5 fois le même shorty noir en coton !) donc je n’ai pas exploré grand-chose sur le sujet.
Voici toutefois le nom de marques françaises dont j’ai entendu du bien :
– Olly Lingerie (femmes)
– Peau Éthique (femmes
– Le slip français (hommes et femmes)
Par contre je ne suis pas du tout au courant des détails concernant les engagements de ces marques. À creuser donc.
Par ailleurs, je suis en train de mettre en place un partenariat avec Dreamact avec qui j’ai longuement échangé et qui sélectionne des marques engagées triées sur le volet. Voici leur collection de sous-vêtements femmes et de sous-vêtements hommes. Le code ECHOSVERTS te donnera droit à une remise de 10 % (pour info, il s’agit d’un code affilié)
Enfin, voici deux articles d’Happy New Green qui présente de nombreuses autres marques de lingerie :
– Choisir sa lingerie
– Annuaire de sous-vêtements
Merci beaucoup Natasha pour toutes ces informations ! Je vais aller voir ça… Bonne rentrée et bon rétablissement !
Après avoir cherché sur toutes tes références, je crois que vous avez trouvé une perle rare ! Un boxer homme tourne globalement entre 15 et 35€ sur tous ces sites, contre moins de 10 pour Comazo, qui ne livre malheureusement pas en France…
Pour l’instant je pense qu’on va se rabattre sur du Auchan coton bio, oeko-tex et GOTS (je n’y connais rien en labels, qu’en penses-tu ?). J’avais vu que la culture du coton, même en bio posait des problèmes de besoins en eau notamment en Inde et d’éthique du travail, est-ce que ces labels évitent l’un des deux ?
Je pense également qu’il y a plus de marques engagées pour la lingerie féminine que masculine (je les garde sous le coude pour moi d’ailleurs, mais pour l’instant je n’en ai pas besoin), espérons que ça évoluera !
Merci encore, à bientôt.
Effectivement, Comazo est une belle trouvaille pour nous. Il y a beaucoup plus de choix dans ce domaine en Allemagne je trouve.
Le coton, bio ou pas, pose beaucoup de problème d’un point de vue éthique. Les certifications oeko-tex et GOTS ne garantissent rien quant aux conditions de travail des personnes ayant cultivé puis tissé le coton malheureusement… et comme on le sait aujourd’hui, les filières équitables dans ce domaine restent encore trop rares.
D’accord, bon… Merci pour tes réponses, à bientôt !
Coucou Natasha,
En achetant ton livre et en lisant certains articles de ton blog, je me suis familiarisé avec le fait de tendre vers une garde-robe éthique, minimaliste et écologique. Néanmoins, en lisant cet article, j’ai envie de faire plus. Même si j’ai déjà fait un très gros tri (moi qui détestait ça plus petite, aujourd’hui j’adore! 🙂 ), je me dis que je peux encore en faire! Et j’ai bien envie de voir quelles sont les couleurs qui me vont le mieux, quelles matières je préfère ou autre. Je sens que je vais repotasser ton livre et ton blog pour approfondir tout ça…
Merci de partager tes cheminements avec nous… Ce n’est pas vain. 🙂