Dans le cadre de l’éco-défi Faire le vide chez soi, j’ai invité une dizaine de blogueuses qui s’intéressent au minimalisme à partager leur expérience à ce sujet. Cette semaine, je vous propose de découvrir le témoignage de Mélanie du blog Sempervivum, de Catherine du blog La Marmotte Chuchote et de Clémentine du blog Clémentine La Mandarine. Si vous les avez manqués, vous pouvez retrouver les 3 premiers témoignages de cette série par ici.
Pour moi, le minimalisme c’est apprendre à apprécier la valeur de ce que l’on possède. La consommation n’a rien de mauvais. C’est la consommation excessive qui est néfaste pour notre bien-être et pour l’environnement. C’est donc aussi ne posséder que des objets qui nous rendent heureux et qui nous sont utiles.
J’ai commencé à m’intéresser au minimalisme quand nous avons dû aider ma mère à partir plus léger d’une maison de 90 m2 vers une de 40 m2. Nous avons passé une quinzaine de jours à faire la tournée des crèches, écoles, foyers et enfin la déchèterie pour jeter le moins de choses possible aux ordures ménagères. Mais lorsque nous sommes partis, il y avait tout de même un immense tas pour les encombrants sur le trottoir. Ça m’a donc fait un double déclic et j’ai commencé à me demander « pourquoi avions-nous entassé tant de choses depuis des années pour au final s’en débarrasser car devenues rapidement inutiles ? ». Et en rentrant chez moi après ce déménagement, je me suis rendue compte que je reproduisais la même chose dans mon petit studio. Il était temps d’agir.
Le minimalisme m’apporte de la sérénité. On dit qu’un enfant sera plus reposé et aura donc plus de facilité à apprendre dans une pièce rangée qu’en bazar. Ça vaut aussi pour un adulte. Et en plus ça évite de passer tant de temps à faire le ménage. Il me permet aussi de faire d’énormes économies et donc en parallèle de manger mieux et de pouvoir remplacer des pièces de mon ancienne vie par une version plus éthique et de meilleure qualité. Mais le meilleur dans l’histoire, c’est que même avec de petits moyens, je me focalise plus sur des activités que sur du matériel. « Collect moments not things ».
Mon premier pas dans mon cheminement minimaliste a été d’accepter que le fait d’avoir une garde-robe hyper fournie ne me servait à rien à part à me faire perdre du temps. J’avais des vêtements de mauvaise qualité et du coup plus ou moins inconfortables à porter mais je persistais à les garder en me disant « on sait jamais ». Ma garde-robe a largement diminué depuis, mes vêtements sont de meilleure qualité. Et comme j’en ai peu, ce ne sont que des pièces que j’aime alors je n’ai plus aucune difficulté à m’habiller le matin.
La prochaine étape de mon cheminement minimaliste sera d’adapter la vie à deux dans un petit espace. Moi qui suis une grande admiratrice des gens qui vivent en tiny house je vais bientôt expérimenter la même chose avec mon copain. Avoir un petit espace de vie évite justement de trop s’encombrer mais participe aussi au renforcement des liens humains je trouve.
L’un des principaux défis de mon cheminement minimaliste est de me limiter en achat de plantes d’intérieur… Je suis jardinière et j’adore les plantes tropicales alors c’est parfois difficile de me retenir quand je vois un beau spécimen. Mais Joshua de The Minimalists a dit quelque chose comme: « Si vous avez une collection de livres, ok, mais il faut que ça en vaille la peine ! » alors c’est rassurant dans un sens car chaque individu est chouchouté à la maison ! Et comme en ville nous manquons cruellement de nature, c’est un bon compromis.
À celles et ceux qui souhaiteraient cheminer vers le minimalisme, je conseillerais de lire le livre L’art du désencombrement et de regarder le documentaire « Minimalism ». De quoi vous donner du baume au coeur et vous motiver à faire le premier geste qui vous conduira vers une vie minimaliste ou comme j’aime aussi l’appeler, la simplicité volontaire.
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Pour moi, le minimalisme est difficile à définir. Suivant le ressenti de chacun.e, la définition du minimalisme est différente. Pour ma définition personnelle, je dirai que le minimalisme, c’est réduire mes possessions, acheter des objets neufs ou de seconde main durables et dont j’ai vraiment besoin. C’est posséder moins mais mieux. Je considère que le minimalisme ce n’est pas vivre avec le minimum mais vivre sans accumulation, différencier l’utile du gadget mais c’est aussi se libérer de l’espace et du temps. Voici ma définition du minimalisme qui n’est pas universelle.
J’ai commencé à m’intéresser au minimalisme quand je rénovais ma maison. Une fois le gros œuvre terminé, les sols et les murs refaits à neuf, je n’avais pas envie de réencombrer les espaces. Et puis pendant les travaux, je me suis passée de beaucoup d’objets (parfois restés dans les cartons) et ils ne m’ont pas manqué. En parallèle, j’ai commencé à lire des livres sur le minimalisme et la simplicité volontaire pour en apprendre un peu plus.
Le minimalisme m’apporte du bien-être et de la sérénité au quotidien. En désencombrant ma maison, je me suis aperçue que je désencombrais mon esprit. L’accumulation d’objets est une vraie angoisse pour moi. Alors avoir des plans de travail et des dessus de meubles libres m’apaisent. Le rangement et le ménage sont beaucoup plus rapides et simples.
Mon premier pas dans mon cheminement minimaliste a été de trier ma garde-robe. J’ai une maison qui date de la fin des années 50 et la penderie intégrée est très petite. J’avais deux possibilités : soit rajouter une penderie soit réduire ma quantité de vêtements. La chambre faisant moins de 10 m², j’ai choisi d’avoir moins de vêtements. Aujourd’hui je suis très heureuse de ce choix.
La prochaine étape de mon cheminement minimaliste sera de ranger, de désencombrer, de trier le sous-sol de ma maison. Il comprend un bureau, une chambre d’appoint, un garage et des pièces qui nous servent de débarras. Il me reste beaucoup à faire. Mais je sais qu’avoir un bureau rangé, qui ne déborde pas est plus propice à la concentration et au travail. Ce sera aussi l’occasion de faire du tri dans mon ordinateur et repenser ma relation à internet et aux réseaux sociaux.
L’un des principaux défis de mon cheminement minimaliste a été de m’y mettre. Ce n’est pas évident de se motiver, de se détacher des objets au début. Souvent, je me suis dit qu’il fallait trier et ranger mais je repoussais à chaque fois devant l’ampleur de la tâche. Et puis un jour je m’y suis mise. Je ne me considère pas minimaliste mais les choses avancent dans le bon sens. Et les bénéfices sont là.
À celles et ceux qui souhaiteraient cheminer vers le minimalisme, je conseillerais de commencer par quelque chose de simple comme trier un tiroir, un meuble ou une pièce. Commencer à trier des objets où il n’y a pas d’affect : éviter les souvenirs comme les photos, les livres si vous aimez les livres… Il existe plusieurs méthodes comme ranger et désencombrer une pièce ou un type d’objets, la vaisselle par exemple. Le minsgame est aussi un jeu ludique, qui permet de se motiver via le partage sur les réseaux sociaux. De nombreux blogs et livres sont consacrés à ce sujet et peuvent vous aider.
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Pour moi, le minimalisme c’est me sentir bien chez moi. Et pour cela, j’ai besoin d’espace, donc d’un minimum de meubles et donc d’un minimum d’affaires. Je me sens oppressée quand je suis entourée en permanence de trop d’étagères pleines de choses, que ce soit des livres, des collections ou autre. J’aime que les murs soient dégagés, qu’il y ait de la place au sol pour évoluer. À partir du moment où je me sens bien, c’est que l’équilibre entre nos besoins et la quantité de choses que nous avons est la bonne pour moi. Cet équilibre est assez minimaliste.
J’ai commencé à m’intéresser au minimalisme parce que j’en ai eu marre que ce soit toujours le bazar chez nous ! Cela remonte à plusieurs années, sur le blog Un Truc par jour, Shabnam et moi nous étions lancées le défi de nous séparer d’un objet par jour pendant un mois. Ce fut si facile, j’étais lancée ! J’ai lu des articles de Joanne Tatham sur le sujet (ici par exemple), et j’ai eu envie de faire un grand tri chez nous.
Le minimalisme m’apporte de la sérénité ! Je gagne un temps fou en rangement et en ménage car ça va tellement plus vite. De plus, vivre dans un appartement qui n’est pas surchargé ni oppressant est sacrément plus agréable pour moi que de vivre dans un appartement encombré de trucs et bidules partout. J’apprécie aussi ne pas croiser sans arrêt des objets dont je ne me sers pas car je me sens alors coupable de ne pas les utiliser, même si je n’en ai pas envie ou besoin. C’était par exemple le cas d’un gaufrier que nous avions. Il nous avait énormément servi avant, mais je n’appréciais plus les gaufres que nous obtenions. Cela me mettait mal à l’aise de l’avoir sans m’en servir. Alors je l’ai donné et depuis je n’ai plus cette sensation de culpabilité.
Mon premier pas dans mon cheminement minimaliste a été de me débarrasser d’un objet par jour pendant un mois. Je me suis rendue compte à quel point ça avait été facile et que je pourrais continuer ainsi bien plus longtemps !
La prochaine étape de mon cheminement minimaliste sera un nouveau tri intégral de notre appartement, en 2 mois, qui débute le 16 octobre et pour lequel je partagerai mes avancées en ligne sur les réseaux sociaux. Nos besoins évoluent au fur et à mesure que Petit Lutin grandit et que nous pouvons diversifier les activités que nous faisons avec lui. Maintenant, par exemple, il nous faut de la place pour des raquettes pour toute la famille, mais Petit Lutin n’a plus besoin de son gros boudin en balles d’épeautre pour se lover lorsqu’il dort.
L’un des principaux défis de mon cheminement minimaliste est de ne pas nous réencombrer ! Nos besoins changent avec nous, et lorsque l’on achète de nouvelles choses qui nous sont nécessaires, je n’ai pas encore le réflexe de faire du vide avant pour leur trouver une place. Cela m’a aussi pris du temps et de l’énergie pour montrer à mon Amoureux les bénéfices que l’on pouvait tirer à se séparer d’objets que nous n’utilisions pas, comme notre batteur à œufs par exemple. Au début, je trouvais cela moi-même assez anxiogène de me séparer de certains objets mais grâce à différentes astuces, je me sens désormais rassurée et j’ai moins de mal à me désencombrer. Mon Amoureux me suit lui aussi maintenant pleinement dans cette démarche.
À celles et ceux qui souhaiteraient cheminer vers le minimalisme, je conseillerais d’y aller pas à pas et de s’y mettre à plusieurs pour se motiver les uns les autres. Chercher à avoir un intérieur super minimaliste du premier coup, c’est risquer de se décourager en route, surtout s’il y a beaucoup de travail ! Le plus efficace et gratifiant est, je pense, de faire le tri de son logement une première fois, en n’enlevant que les objets dont se séparer est le plus facile, de savourer les effets de ce premier tri. Il sera toujours possible de s’y remettre une seconde fois plus tard. C’est aussi beaucoup moins anxiogène de cette manière.
Oui, ils font écho!
La sérénité (qui semble être partagée par tous), le fait d’y aller petit à petit, et de mieux profiter de ce qu’on possède: c’est ce que j’ai expérimenté aussi.
Ces articles sur le minimalisme me font sourire car, en ce moment, je me trouve dans la position inverse : je dois meubler et équiper 350 mètres carrés pour la création d’une école alternative. Du coup, on procède par listes : l’essentiel à nos yeux d’adultes (forcément différents de ce que peux penser un enfant, ma fille veut une cabane, mince, ajouter « cabane », oui, mais, en fait, les jeunes pourront la créer eux-mêmes !.)
Pour l’instant, tout nous a été donné, par les amis, mais surtout sur internet : donnons.org, recup.net, toutdonner.com… La générosité et l’attention des gens m’étonne à chaque fois. Il y a vraiment des personnes qui se préoccupent de donner une seconde vie à leurs affaires. Depuis que je suis dans cette démarche associative, je me sens moins seule dans le souci de l’environnement et de l’humain.
C’est effectivement inspirant, et ça me donne envie de continuer sur cette voie, en réfléchissant bien lors de l’achat d’un objet. En ce moment je me questionne sur la bouilloire… Sujet très complexe quand on ne veut pas de plastique, du coup j’ai abandonné ma bouilloire en plastique (je ne prenais carrément plus de plaisir à boire mon thé…) mais je n’en trouve pas d’électrique sans plastique. On est passés à la casserole (haha), qui est toutefois rapide. Et je me demandais si j’allais prendre une bouilloire à mettre sur une plaque ; quel intérêt ? Arrive la confrontation « économie d’énergie » (réelle ?) versus « simplicité et minimalisme ».
Ce que je trouve compliqué aussi, c’est de vouloir remplacer des objets qui fonctionnent encore mais qui ne nous conviennent plus et qui ne sont pas vendables ou donnables (brosse à cheveux en plastique et petits pics à boules, pinceau de cuisine en silicone/plastique par exemple, ou même la bouilloire qui est partie au garage, « au cas où » juste pour remplir la bouillote)…
J’avais commencé cette démarche en écoutant l’audio-livre de « L’art de la simplicité » qui m’avait beaucoup plu.
A part ça, je trouve les témoignages bien réalisés dans le sens où tes questions doivent être très bien posées. On sent qu’elles ne sont pas dirigistes parce qu’à une même question chaque personne part dans la direction qu’elle veut. J’avais déjà remarqué ça pour les témoignages sur la méditation et ça m’avait aussi beaucoup plu. 🙂
Je te souhaite une bonne soirée.
Merci, je suis heureuse de savoir que ce style de témoignage te plaît ; j’ai donné le même début de phrases à toutes les contributrices et je suis heureuse de voir que cela a permis à chacune de les compléter de manière personnelle. Belle semaine à toi.
Merci pour ces témoignages. Je me suis lancée dans le minimalisme car les espaces épurés m’apaisent. De plus, cela permet de gagner énormément de temps du point de vue ménage et évite de passer des heures à chercher un objet. Il y a encore du travaille (je suis du genre à attacher une valeur sentimental à mes habits et mes livres) mais petit à petit on y arrive…
Merci pour ces nouveaux témoignages Natasha !
Cet éco-défi me motive vraiment pour trier mes vêtements, j’ai déjà fait un tri il y a quelques mois mais il reste beaucoup trop de « au cas où » !
Encore des témoignages intéressants, je me suis reconnue dans le témoignage de Sophie la dernière fois. Ta liste des 100 choses m’a beaucoup plue aussi et je trouve ça d’autant plus intéressant d’y lire l’expression personnelle des uns et des autres.
Grâce à ce cheminement que je poursuis en suivant tes articles, j’en suis venue à déterminer un nouvelle façon de trancher entre les domaines où il est valable de gérer du stock et avoir une panoplie de versions d’object pour travailler avec le plus de précision avec les bons outils et les domaines où cela ne s’applique pas du tout. Évidemment selon la vie de chacun. Et potentiellement choisir aussi son/ses domaines de diversification permettant de regrouper une diversité qui peut être utile au prêt aussi, je veux dire un peu comme peut l’être une bibliothèque publique, avoir soi-même, et je dis n’importe quoi, une diversité d’entonnoirs que les uns et les autres peuvent venir emprunter car au courant de cette « riche collection », enfin minimalisme fait souvent écho pour moi avec mutualisation/partage et spécialisation.
Par contre, je dois dire, beaucoup évoquent la question, mais je suis loin de pouvoir aborder le sujet, et je me demande si je pourrais évoluer sur le sujet, je suis fille de conservateur de bibliothèque, mais je n’arrive pas du tout à concevoir la possession de livre comme à travailler d’un poin de vue minimaliste. Le livre est sacré dans mon esprit, il n’est pas une possession en soi, il est une science dans laquelle, on vient piocher et voyager. Du coup, je voudrais bien que tu me fasses part/vous me fassiez part de ton/votre approche à ce sujet.
Je pense aussi que le minimalisme peut favoriser le prêt, le partage et la copropriété d’une diversité d’objets. Nous n’avons après tout pas besoin de posséder individuellement tous les objets dont nous nous servons, surtout si leur usage n’est pas quotidien. Par exemple, la maman de J. ainsi que ses sœurs et son frère se partagent depuis plusieurs années un billig, qui passe d’une famille à l’autre selon les besoins. De notre côté, le fait de vivre dans une coopérative nous permet de partager également des espaces – terrasse, cour intérieure, cave, grenier etc. Je sais également que si j’ai besoin de quoi que ce soit de manière temporaire, je peux compter sur mes voisins ou vice versa, donc je ne me soucie plus du fait de ne pas avoir assez de chaises, assiettes, verres ou autres lorsqu’on reçoit beaucoup de monde. C’est agréable je trouve, cela créé une certaine proximité entre voisin·e·s et me permet de répondre à mes besoins sans acquérir ni posséder plus d’objets.
Concernant les livres, s’il s’agit d’un objet si précieux et sacré pour toi, je ne vois pas l’intérêt de chercher à évoluer sur la question. Personnellement, je conçois le minimalisme comme un art de vivre (j’en reparlerai plus longuement lorsque je publierai mon propre témoignage) et un moyen de s’entourer d’objets qui nous apportent quelque chose de positif. De toute évidence, c’est le cas des livres dans ta vie. Je ne possède certainement pas autant de livres que toi et bien que j’en ai donné/vendu certains ces derniers temps, il y en a que je tiens à garder et ce pour diverses raisons, même si je doute les relire un jour. Par ailleurs, je tiens à continuer d’acheter des livres – neufs – afin de soutenir le travail d’auteur·rice·s / illustrateur·rice·s / maisons d’édition qui me plaisent. Cela ne m’empêche pas de considérer ma bibliothèque comme étant minimaliste : parce que chaque livre qu’elle contient a un sens pour moi, il n’y a rien de superflu ou de pesant à mes yeux.
Pour moi aussi, les livres sont importants, et j’en garde certains pour plusieurs raisons: pour les relire, les prêter, y piocher des informations, ou pour une raison sentimentale.
Par contre, il y a ceux que j’ai lus et aussitôt oubliés, ceux qui correspondaient à une période de ma vie et qui ne m’intéressent plus (voire qui me pèsent): ceux-là, je les donne.
Les semaines passées, j’ai trié notre penderie. Malgré un tri fait en juin, j’ai encore enlevé des vêtements. J’ai posé la question à mon conjoint, il possède une bonne dizaine de chemises. Il en met rarement, si on c’est toujours les 2 mêmes.Je lui ai fait remarquer, il est d’accord avec moi. Il propose de les mettre dans la chambre d’amis… au cas où. J’accepte cette alternative. Après 2 semaines sur le lit, nous avons besoin du fameux lit…. je les mets alors dans son bureau. Il m’a avoué qu’en fait il n’en fera rien…. il va les donner! Tranquillement nous avançons!
Ces témoignages me confortent dans ce sens. Très intéressant en tout cas!
Merci une nouvelles fois de ces beaux témoignages, ils m’incitent à continuer, à ma mesure, et surtout, trouver de la sérénité, moi aussi.
On dirait bien que sérénité est le maître mot. Mais comme quoi, on est tous différents, moi, c’est pas ça que ça m’évoque. Exemple : ma cuisine. Elle est petite, donc chaque espace est utilisé et d’un point de vue extérieur, elle est surchargée. Et pourtant, c’est comme ça que je suis sereine : avec tous les ustensiles dont j’ai besoin pour chaque utilisation, même si c’est trois fois par an.
J’ai passé quelques jours dans un appart’ minimaliste (dans les locations, c’est toujours minimaliste…), ça ne m’a nullement évoqué la sérénité, mais plutôt un sentiment de manque permanent dès que je voulais cuisiner le moindre truc.
Et comme je le disais auparavant, pour les livres, aucun problème. La médiathèque est mon amie.
J’ai toujours un mal fou à finir de lire ces articles, parce que j’ai envie de me lever pour trier à la fin de chaque phrase! J’adore ces témoignages qui me font énormément réfléchir à pourquoi je trie, et ce que je voudrais trier dans les temps à venir pour améliorer mon quotidien. J’ai tendance à me laisser prendre dans l’action et à ne plus voir ce que cela m’apporte, cette mise au point est donc la bienvenue!
Ta première phrase m’a beaucoup fait sourire ! Je suis contente de savoir que ces partages nourrissent ta réflexion et j’espère qu’ils faciliteront tri le moment venu 🙂.