Dans le cadre de l’éco-défi “Semer des graines vertes autour de soi”, je me suis fixée plusieurs objectifs, notamment au travail. Je suis professeure dans un lycée international un peu hors normes à la base puisqu’il fait partie d’un organisme ayant pour mission d’inspirer les jeunes à créer un avenir plus pacifique et durable grâce à l’éducation. Nos 200 élèves de première et de terminale viennent de milieux socio-économiques et culturels très variés et de plus de 80 pays différents. Ils ont toutefois comme point commun l’envie de surpasser leurs différences pour réfléchir- ensemble- à leur rôle pour contribuer à un monde plus beau et plus juste aussi bien sur le plan social qu’environnemental. Pour cela, ils font le choix de quitter leur pays, leur famille, leur maison et leurs repères pour vivre et étudier ensemble pendant deux ans.
J’ai moi-même été élève dans l’un de ces lycées mais avec du recul, j’ai réalisé qu’en dehors de m’avoir aidée à comprendre les grands enjeux socio-culturels et environnementaux de notre époque, l’éducation que j’y avais reçue ne m’avait pas forcément donné les clés pour agir au quotidien. Depuis que je suis de retour dans cet organisme en tant que prof, d’abord au Canada et à présent en Allemagne, je m’efforce donc de partager avec mes élèves ce que j’aurais aimé savoir à leur âge pour passer à l’acte bien plus tôt dans mon cheminement vers un mode de vie plus sain, éthique et écologique.
Comme je vous en ai déjà fait part dans cet article, j’ai commencé par organiser un atelier sur le thème de la salle de bains zéro déchet. Ce n’est pas la première fois que je parle de zéro déchet au lycée- chaque année, nous dédions une journée à toutes sortes de présentations, activités et ateliers sur le thème de l’écologie et j’avais donc déjà proposé un atelier à ce sujet en 2015 et en 2016. Ces ateliers restaient toutefois assez généralistes et bien que les élèves repartaient avec des idées et une réelle motivation pour réduire leurs déchets dans la salle de bains, au niveau des fournitures scolaires et de l’alimentation, j’avais le sentiment d’aller trop vite et de survoler le sujet- difficile d’aller jusqu’au bout des choses quand on a à peine 1h30 devant soi !
L’une des membres de l’équipe pédagogique a mis en place un programme intitulé “Life Skills”. Il s’agit d’un rendez-vous mensuel pour lequel celles et ceux qui le souhaitent peuvent organiser un atelier axé autour du développement de compétences utiles au quotidien et je me suis dit que c’était pour moi l’occasion de proposer de nouveaux ateliers zéro déchet plus approfondis cette fois-ci. J’ai choisi de commencer par la salle de bains car il s’agit d’un domaine dans lequel les élèves dépensent leur argent de poche régulièrement et d’après mon expérience celui où il est assez simple de changer la plupart de ses habitudes. C’est aussi l’un des sujets qui me préoccupe le plus, étant donné l’impact écologique et sanitaire des cosmétiques et accessoires d’hygiène conventionnels.
Pour cet atelier, j’avais 2h devant moi et à ma plus grande joie, une quinzaine d’élèves enthousiastes et motivés ont répondu présent.e.s. Dans la suite de cet article, je partage avec vous un aperçu des sujets et questions que nous avons abordés à l’aide d’une petite présentation power point et de produits et accessoires zéro déchet que j’avais apportés. Vous êtes nombreuses à m’avoir demandé de partager cette expérience, alors j’espère que mon récit vous sera utile si vous voulez à votre tour initier ce genre d’atelier dans n’importe quel autre contexte et avec n’importe quel autre public !
Comme je l’avais fait pour mes présentations précédentes, j’avais affiché la citation suivante sur la première diapo de ma présentation :
« Humans are the only species on the planet that don’t live by zero waste principles. Zero waste is a ‘call to action’ that aims to bring an end to the current « take, make and waste » mentality of human society ».
Michael Jessen.
Les humains sont la seule espèce sur la planète qui ne vivent pas selon les principes du zéro déchet. Le zéro déchet est un appel à l’action qui a pour but de mettre fin à la mentalité actuelle de “Prendre, Faire et Gaspiller” de la société humaine.
Je trouve que cette citation est efficace pour « se mettre dans le bain » !
J’ai commencé l’atelier en expliquant aux élèves pourquoi j’avais choisi ce thème. Je leur ai donc parlé de ma quête de réduction des déchets de manière générale puis du fait que c’était un défi qui, d’après mon expérience, était plutôt simple à réaliser dans la salle de bains et qui pouvait faire une réelle différence pour notre bien-être, la planète et notre porte-monnaie ! Dans notre lycée, le thème de l’alimentation a donné lieu à de nombreux débats et conflits et j’avais donc envie de leur montrer que l’on pouvait aussi commencer par réduire son empreinte écologique en changeant le contenu de sa trousse de toilette- sujet beaucoup moins controverse d’après mon expérience !
Ensuite, je leur ai posé différentes questions afin de les amener à prendre conscience de la place des déchets dans leur quotidien :
- Où jetez vous vos déchets ?
- Où vont vos déchets une fois que vous les avez jetés ?
Étant donné que nous sommes en Allemagne, nous avons un système de tri des déchets assez élaboré avec un contenant marron pour les résidus organiques, une poubelle verte pour le papier et le carton, un sac jaune pour tous les autres déchets recyclables en dehors du verre, un contenant noir pour le reste (ce qui n’est ni recyclable, ni biodégradable) et enfin des bennes à verre pour les bouteilles non-consignées. Même si certain.e.s élèves viennent de contrées où le principe-même de la poubelle n’est pas forcément intégré (parce que les déchets sont jetés à l’eau ou à la rue…), ils et elles sont tou.te.s contrain.te.s de s’habituer à ce système de tri dès leur arrivée sur le campus.
La deuxième question leur a permis de réaliser qu’ils et elles ont vite fait d’oublier leurs déchets après les avoir soigneusement triés… On a donc fait le point sur les destinations possibles des différents déchets que ce soit ici, dans leur ville ou leur pays : centre de tri, décharges à ciel ouvert contrôlées ou pas, incinérateurs, centre de transformation des déchets organiques, pays étrangers pour le recyclage de certains matériaux etc. C’est alors l’occasion de se poser la question suivante : quels sont les problèmes environnementaux, sanitaires et éthiques liés à ces différents moyens de gestions des déchets ?
J’étais agréablement surprise de voir que leurs cours de sciences environnementales ou de chimie leur avaient déjà donné plusieurs idées sur la question. Certains élèves se sont d’ailleurs lancés dans des explications assez complexes que j’avais du mal à suivre ! On a donc parlé de la contamination d’eau, des effets atmosphériques, des effets hydrologiques, du temps de décomposition, de transport, des ressources nécessaires au recyclage et de ses limites.
Après cette introduction généraliste au sujet des déchets, nous nous sommes concentré.e.s sur les déchets de la salle de bains. Pour démarrer, je leur ai demandé de faire la liste des déchets qui passaient de leur trousse de toilette au compost, au recyclage ou à la poubelle. Ceci leur a permis de réaliser que la majorité de leurs produits étaient emballés dans des contenants qui finiraient à la décharge- même ceux sensés être recyclables puisque le logo « recyclable » n’est pas une garantie que l’objet sera transformé une fois arrivé au centre de tri. Il se peut bien qu’il finisse à la décharge faute d’infrastructures pour donner une seconde vie à ce matériau-là ou à un objet de cette taille en particulier.
Après ça, nous nous sommes penchés sur la composition des cosmétiques car à quoi bon se soucier de l’impact de nos emballages si l’on continue de se tartiner de crèmes, gels et lotions néfastes pour notre santé et/ou l’environnement ? Pour cette étape de l’atelier, j’avais demandé aux élèves d’apporter deux produits d’hygiène qu’ils utilisaient régulièrement. Je leur ai demandé de déchiffrer la liste des ingrédients, ce qui leur a permis de réaliser qu’ils n’y comprenaient rien ! C’était également le bon moment pour parler du “Greenwashing” car comme je m’y attendais, certain.e.s avaient apporté des produits se vantant d’être “naturels” via des mots et des couleurs trompeurs alors qu’après avoir regardé la composition de près, il est apparu évident que la plupart de leurs ingrédients ne l’étaient pas. Ce fut également l’occasion de parler du bio et des labels.
Pour enchaîner, je leur ai présenté “the dirty dozen”, soit la liste des 12 ingrédients néfastes que l’on retrouve communément dans la majorité des cosmétiques conventionnels : BHT et BHT, colorants du goudron de houille, CYCLOMETHICONE et siloxane, DEA, MEA et TEA, Dibutyl Phthalate, Libérateurs du Formaldéhyde, Parabènes, Parfum, PEG, Petrolatum, Sodium Laureth Sulfate (SLES) et Sodium Lauryl Sulfate (SLS), Triclosan. Je leur ai brièvement énoncé les risques sanitaires et écologiques liés à ces différentes substances en m’aidant de ce document de la Fondation David Suzuki.
Après avoir fait le tour de cette liste alarmante, nous avons identifié les autres problèmes liés à l’usage des cosmétiques conventionnels. Il faut savoir qu’au lieu de prendre soin de notre peau et de nos cheveux, ces derniers dégradent leur état, forces et fonctions naturels, ils créent plus de problèmes qu’ils n’en soignent et ils créent plus de besoins qu’ils n’en remplissent. De ce fait, ils nous obligent à acheter encore plus de produits et à dépenser plus d’argent. Enfin, pour couronner le tout, certains cosmétiques conventionnels contiennent des produits d’animaux et sont testés sur les animaux.
À ce stade-là, j’avais fait le tour des problèmes principaux liés aux cosmétiques conventionnels et j’ai donc demandé aux élèves de dresser la liste des critères à privilégier pour se constituer une trousse de toilette saine, éthique et écologique : utiliser moins de cosmétiques mais de meilleure qualité, sélectionner des produits multi-usages, privilégier les produits sans emballages, opter pour des emballages sans plastique, compostable ou recyclable s’il n’y a pas d’option sans emballage, choisir des ingrédients purs, non-transformés, bio, naturels et aussi locaux que possible, acheter des produits de marques véritablement éthiques et écologiques.
Pour continuer, je leur ai proposé de réfléchir aux alternatives répondant à ces critères qu’ils et elles connaissaient ou utilisaient déjà. La plupart avait déjà entendu parler du pain de savon, du shampoing solide et des brosses à dents en bambou… mais c’était à peu près tout et je crois que c’était parce que j’en avais parlé lors de mes ateliers précédents ! Aucun.e d’entre eux/elles n’utilisait ces produits toutefois.
Je leur ai ensuite dévoilé le contenu de ma trousse de toilette bio, naturelle, végane et presque zéro déchet : une brosse à dent en bambou, un verre en inox, un pain de savon, une eau florale, du gel d’aloe véra, des huiles végétales, des huiles essentielles, du vinaigre de cidre de pommes, de la farine d’avoine, des débarbouillettes en coton, un peigne en bois, une brosse à cheveux en bois et en sisal, une brosse pour le corps, un cure-oreille en inox, une lime à ongle, un coupe-ongles, un rasoir et une pince à épiler. Je leur ai expliqué la fréquence d’utilisation de ces produits, avec leurs avantages et inconvénients et aussi comment je suis parvenue à me passer de cosmétiques tels que le maquillage, le déo ou le dentifrice.
Nous avons ensuite réfléchi aux autres alternatives dont les élèves pourraient avoir besoin : le déodorant solide, le dentifrice solide, les lingettes démaquillantes lavables, le maquillage naturel, les produits et accessoires de rasage et les protections menstruelles réutilisables. Les élèves étaient fascinés par toutes ces options et s’ils/elles avaient pu en acheter certaines sur le champ, je crois bien qu’ils/elles l’auraient fait ! Ils/elles avaient donc hâte de savoir où ils/elles pouvaient se procurer tous ces produits- il est donc utile d’arriver à ce genre d’atelier avec une liste de boutiques en ligne ou physiques et de marques de cosmétiques naturels, éthiques et écologiques que l’on peut recommander. Mais je leur ai aussi rappelé que plusieurs de ces produits se trouvaient au rayon alimentation de la plupart des magasins, voire directement dans le jardin potager du lycée pour les soins à base de plantes.
Pour terminer, je leur ai demandé de répondre aux 3 questions suivantes :
Dans votre trousse de toilette…
- … de quoi pouvez-vous vous passer ?
- … que pouvez-vous réduire ?
- … que pouvez-vous remplacer ?
C’était pour moi le moment de voir si j’avais ou non atteint mon objectif : sensibiliser ces élèves à la nécessité et aux bienfaits d’adopter les cosmétiques naturels et zéro déchet… Et à ma plus grande joie, j’avais devant moi une quinzaine d’élèves bien décidé.e.s à révolutionner leur routine d’hygiène et le contenu de leur trousse de toilette ! Un petit groupe a décidé de se relever ensemble un défi « no-poo », un élève a décidé de tester la vie sans déo, un autre sans dentifrice… bref, chacun.e est reparti.e avec une ou plusieurs idées bien précise en tête pour faire ses premiers pas vers une routine hygiénique plus saine et plus écologique.
Cet atelier s’est déroulé dans la joie et la bonne humeur, dans un véritable esprit d’échange et de partage. J’étais là pour leur donner des informations, des pistes de réflexion et des astuces et eux/elles sont venu.e.s avec leurs expériences, leurs connaissances, leurs réticences et leurs questions. Ils/elles se sont régulièrement montré.e.s étonné.e.s en apprenant certains faits sur les déchets et cosmétiques et enthousiastes en réalisant la simplicité et l’accessibilité de certaines alternatives. On a aussi pu parler sans tabou d’odeurs et d’hygiène et remettre en question l’usage de certains produits (déo, maquillage, épilation…) et la fréquence de certaines habitudes (douches, shampoings…).
Les élèves étaient extrêmement réceptifs.ves tout au long de l’atelier et on sentait qu’ils/elles avaient envie de simplifier et d’améliorer leur routine d’hygiène et de beauté ! Même s’ils/elles n’y parviennent pas tout de suite, je suis convaincue qu’ils/elles ne regarderont plus le contenu de leur trousse de toilette de la même manière et qu’ils/elles ne choisiront plus leurs cosmétiques en fonction du prix ou de l’emballage. En tous cas, ils/elles ne seront plus dupes !
Pour moi, c’était très inspirant de voir que ces jeunes étaient ouvert.e.s à l’idée de remettre en question leurs habitudes et d’en changer certaines. S’ils/elles commencent ce cheminement aujourd’hui, je me dis qu’au moment où ils/elles auront des enfants, ils/elles pourront naturellement leur transmettre de bonnes habitudes dès le départ… Je suis donc super motivée pour organiser de nouveaux ateliers de ce genre dans le cadre du programme « Life Skills » et je me suis donc mise d’accord avec ma collègue en charge pour proposer un nouveau sujet chaque mois à partir de la rentrée prochaine… en espérant que j’arrive à trouver le temps et l’énergie nécessaires pour organiser tout ça !
Bonjour Natasha et merci pour cet article.
Il a été particulièrement intéressant pour moi étant donné que je réfléchis actuellement à créer mon propre emploi en animant des ateliers sur l’utilisation des plantes sauvages, aromatiques et médicinales au quotidien dans les domaines de l’alimentation, du bien-être et de la cosmétique en insistant sur la simplicité et le zéro déchet.
Votre récit m’a donc inspiré sur la structuration de ces ateliers et sur la manière de faire participer le public.
J’espère pouvoir aller au bout de mon projet et j’espère également que vous aurez l’occasion de proposer d’autres ateliers dans le lycée où vous travaillez afin de continuer à semer plein de petites graines vertes…
Audrey
Je vous souhaite également d’aller jusqu’au bout de votre beau projet Audrey 🙂 !
Bonjour, article très intéressant. Pour ma part, je commence à réduire et faire très attention aux produits d’hygiène : savon à la place de gel douche (mais difficile à faire accepter aux ados), plus de déo mais eau florale, shamploing solide… Ma fille de 16 ans commence à s’intéresser aux produits naturels grâce à son amie dont le frère travaille chez Luch et qui a des parents très « bio » (la maman travaille dans une biocoop), mais ma fille a quand même du mal à lâcher ses produits industriels ; je ne perds pas espoir ! Dommage que dans nos lycées ces ateliers ne sont pas mis en place !
Connais-tu le site Slow Cosmétique ? Peut-être que ta fille pourrait y trouver son bonheur… il y a une telle diversité de produits de qualité sélectionnés avec soin. Quant à Lush, tous leurs produits ne sont pas naturels et ils ne sont pas bio non plus- ce sont les reines et les rois du Greenwashing à mon avis !
Je tenterais bien avec mes 3 ados de 16, 14 et 12 ans, mais j’ai parfois peur d’être contre productive en leur parlant trop souvent d’écologie.
Ils sont attachés à certains produits, c’est parfois difficile pour eux de ne pas faire comme les autres, et mon influence tend à diminuer avec le temps…
Je comprends que ce ne soit pas facile pour eux de ne pas faire comme les autres.
J’espère qu’en te voyant utiliser de beaux produits, ils finiront par avoir envie de les essayer à leur tour…
Je me demandais dans quel type d’établissement scolaire tu pouvais enseigner pour avoir l’opportunité d’animer de tels atelier, tout s’explique maintenant. Je te souhaite d’en animer d’autres car ce sera très enrichissant aussi bien pour toi que pour les élèves.
J’aime à penser que ce genre d’atelier pourrait avoir lieu dans n’importe quel lycée à vrai dire… il faut tout de même un.e prof motivé.e prêt.e à donner de son temps et une direction ouverte à ce sujet, c’est certain !
Bonjour Natasha ! C’est un article très intéressant, notamment sur la structure donnée à votre présentation. J’aurais voulu avoir une prise de conscience plus tôt, lorsque j’étais plus jeune pour pouvoir agir plus tôt. J’ai eu moi-même le même cheminement de pensée : que contiennent vraiment les produits cosmétiques ? est-ce bon pour ma peau ? et à quoi servent tous ces emballages ? En plus, je travaillais dans l’industrie cosmétique. Finalement, j’ai décidé d’agir dans mon domaine et de mettre à profit ma formation et mon expérience. Je crée aujourd’hui ma marque de cosmétique naturelle, mais surtout consignée. Elle s’appelle Apothicream. J’espère que ces élèves auront l’envie de changer leur mode de vie à titre personnel, mais aussi d’entreprendre pour créer les solutions futures 🙂
C’est super que les emballages de ta marque soient consignés !
Merci pour cet article !
Je pense que ce genre d’atelier pourrait être intéressant au niveau des grands collégiens également.
Les infirmiers / infirmières scolaires pourraient même se servir de ce prétexte pour aborder le tabou de l’hygiène en plaine adolescence….
Je pense qu’il n’y a pas d’âge pour sensibiliser les jeunes à ces questions et plus tôt ils/elles commenceront, plus tôt ils pourront prendre de bonnes habitudes 🙂
Quelle chouette initiative que ces ateliers « Life skills », je trouve ça génial. J’en toucherai un mot à mon cher mari enseignant 😉 Mais pour le moment, on range nos cartons post-déménagement.
Je me suis aussi lancée dans la sensibilisation auprès de mes collègues lors de notre séminaire mensuel. Ton article m’inspire bien pour la suite : je proposerais bien des ateliers sur des temps de midi pour réfléchir aux déchets liés aux pièces de vie (cuisine, salle de bain, etc). Mais ça me demande un temps que je n’ai pas en ce moment :-s Je me sens horriblement frustrée de ne pas pouvoir faire autant que je le souhaiterais…
D’ailleurs, niveau minimalisme, on se rend compte qu’on est assez loin du compte après un déménagement. Je me pose plein de questions en ce moment.
En tout cas merci Natasha pour tous tes partages inspirants, c’est une vraie bouffée d’air!
J’espère que le soleil réchauffe Freiburg 😉
C’est une bonne idée de proposer des ateliers à l’heure du déjeuner- mais c’est certain qu’il faut en trouver le temps… Et puis c’est important aussi de faire une vraie pause à midi (moi je trouve ces ateliers éprouvants, peut-être aussi parce que le fait de m’exprimer en public génère beaucoup de stresse chez moi).
La question du minimalisme me tracasse aussi… c’est encore moins évident quand on vit à deux je trouve.
Je te souhaite de prendre beaucoup de plaisir à t’installer dans ta nouvelle maison.
Bises ensoleillées !
Merci Natasha ! je t’écris bientôt 🙂
Bravo à toi, cela a du te demander beaucoup de recherches pour mener à bien cet atelier 🙂
Pour ma part, un atelier me semble un peu ambitieux, j’aurais peur de ne pas être assez avancée dans certaines démarches, de ne pas avoir assez de recul (par exemple, mon dentifrice à l’argile, je ne l’utilise que depuis 3 mois, et je n’ai pas été chez le dentiste depuis ! Au passage, j’ai relu ton article sur le dentifrice, l’idée du bain de bouche eau + HE menthe va bien me servir je sens ^^). Par contre, je parle du Zéro déchets dans le cadre de la visite guidée de l’incinérateur de déchets de ma ville, que j’assure de temps à autre. J’ai parfois eu des échecs (j’ai eu le malheur de mentionner la cup devant un groupe de jeunes adultes…), mais je persiste ! Et comme toi, je n’ai pas assez de temps pour présenter le zéro déchets, seulement 15 minutes ! Du coup, il faut bien cibler et réfléchir à ce que l’on va dire. Comme je suis un brin frustrée, j’envisage de diffuser le message sur une chaîne youtube, mais il me faut bien me préparer avant de me lancer.
Quant à ma famille, cela fait longtemps qu’elle est sensibilisée aux dangers des cosmétiques, c’est même par là que tout a commencé pour nous (manger bio, adopter les réflexes Zéro Déchets…).
En tout cas, je serai heureuse de lire tes prochains comptes-rendus d’atelier, cela va grandement m’inspirer 😀
Ah je serais curieuse d’en savoir plus sur le fonctionnement et l’impact des incinérateurs ! Au début du mois je suis allée visiter une décharge/centre de tri… Mais quelle horreur… !
Même sans faire d’atelier, on peut semer de jolies petites idées simplement via des conversations je trouve.
J’espère bientôt parler de ma présentation des alternatives aux protections menstruelles jetables au lycée- je suis contente de savoir que ce genre de partage t’intéresse 🙂
Merci Natasha pour cet article, Nous avons adopté le zéro déchet en famille (nous sommes 5) depuis 2 ans. Cette année, nous franchissons le pas dans notre travail. Je suis responsable d’un parc d’aventure en Cévennes ou dès le début de notre ouverture (il y a 16 ans) nous avons choisi l’option nature, écologie dans tout ce que nous proposons à nos clients: ateliers de jeux en bois recyclé, produits bio, paniquer-pique nique avec les produits du potager du parc, labyrinthe land art, sentier des traces d’animaux, buvette bio… Le pas vers le zéro déchet est donc une évidence, cependant pas toujours facile à intégrer pour nos jeunes salariés saisonniers. Mes différentes interventions/informations restent malgré tout celles de la responsable un peu « originale » végé et bio! Et l’idée grandit petit à petit et à pris son envol en lisant ton article. elle serait d’organiser en interne une intervention de sensibilisation d’une 1/2 journée pour l’ensemble de notre équipe de salariés. Serais tu partante? ou connais tu quelqu’un dans le réseau ZD qui pourrait m’aider dans cette démarche? Merci pour ta belle énergie « verte ».
C’est vraiment chouette que tu réfléchisses à des interventions au travail ! Je t’invite à m’envoyer plus de détails par mail (via le formulaire de contact dans le barre du menu) pour une éventuelle intervention 🙂 Belle fin de semaine !
Bravo Natasha !! Tu as fait un sacré boulot en leur proposant tout ça. Mais surtout, tu l’as fait de la bonne manière, en amenant à la discussion, en les poussant à les réflexion. Tu as semé des petites graines vertes quoi 🙂 Tu peux être fière de toi. Merci pour ce partage aussi, c’est très intéressant de voir leur réaction, et de voir que oui, même les ados peuvent se soucier de l’environnement. Disons que tout ça donne un bel espoir pour l’avenir !
Merci pour tes mots très touchants et encourageants 🙂
C’est vraiment génial de pouvoir faire ça et de sensibiliser des élèves assez tôt à ces questions essentielles ! Merci pour eux et merci pour la planète 😉
🙂
Un immense merci pour cet article !
Génial pour tes élèves que vous puissiez à ce point partager !
Je t’en prie poli 🙂
J’enseigne en lycée agricole, on passe déjà pour des « baboss » qui ne connaissent rien à la « vraie » agriculture quand on essaye de leur faire passer des techniques sur l’agriculture AB… alors parler d’oriculi ou de « no-déo », je ne peux vraiment pas l’envisager actuellement. Peut-être quand j’aurai un peu plus de bagou. Par contre, faire une sensibilisation auprès des collègues, pourquoi pas, j’y réfléchirai! et peut-être aussi auprès des parents d’élèves dans l’école de mon fils! En tout cas merci pour ton article, car au moins l’atelier est tout prêt! 😉
Quelle bonne idée de sensibiliser les autres parents 🙂
C’est quelque chose que j’ai envie de faire depuis un petit moment déjà, organiser des ateliers de ce type. J’avais plus en tête des ateliers de « réalisation » de produits alternatifs, mais ton expérience est très inspirante. L’endroit où tu travailles donne aussi vraiment envie, cela me plairait de bosser dans une structure de ce genre lol! Sur quoi portera ton prochain atelier?
Je n’ai pas encore réfléchi aux prochains thèmes mais j’aimerais parler de l’industrie textile, de l’alimentation végétale, de la déconnection… entre autres ! J’y réfléchirai certainement cet été.
Coucou Natasha ! Ca fait (trop !) longtemps que j’ai pas réussi à me poser pour te laisser un petit commentaire par ici… Déjà, merci pour ton retour d’expérience très détaillé, qu’il est bon de voir que tes élèves et toi êtes sortis enthousiastes et enrichis de cet atelier !
Il ne me déplairait pas d’organiser ce type d’atelier auprès d’adultes, d’ailleurs ça m’a déjà traversé l’esprit puisqu’à chaque fois qu’une amie ou membre de ma famille vient chez moi, le moment arrive toujours de montrer des astuces zéro déchet, à croire que je ne peux m’en empêcher 😉 … D’ailleurs j’ai profité de l’éco défi pour offrir des lingettes lavables à ma maman, ma soeur, une copine… Je trouve que c’est un petit pas vert très simple à effectuer tant les bénéfices sont immédiats 🙂 !
Belle journée !
J’avais justement une amie de passage le weekend dernier qui me demandait où trouver des lingettes démaquillantes… étant donné que j’en avais en stock, je lui en ai offert un paquet (de Lamazuna) :-).
Article très intéréssant !! j’aurai tellement aimer que l’on nous parle de tout ca quand j’étais ado’ . Je débute moi aussi ce chemin vers un monde plus naturelle ! voilà deja 2 mois que j’utilise un oriculi ,et fait mes propres savons. prochainement ce sera les lingettes lavable et un demaquillage naturel. petit à petit on y arrivera 🙂
J’espère que toutes ces alternatives te conviendront 🙂
Bonjour, je comprend totalement ce que tu as ressenti lors de cette transmission, j’anime également des ateliers à destination de Parents dans notre Café des Familles O Parent’Aise, et à l’énumération des composants d’une crème de jour « beurkbeurk » les participantes ont toutes eu la meme réaction « ah ouais jpensais pas qu’il y avait autant de produits beurk dedans » aaah c’est sur que comparé à notre green lotion de jour melant 6 ingrédients végétaux, elles ont pris conscience de la beurK-beurk-itude des produits (que l’on trouve plus facilement malheureusement que certains produits slow , en tout cas dans nos villes de province…) …. Semons des graines dans les esprits des gens ! gros bizous et continue !! Domi
C’est génial que les parents qui participent à tes ateliers soient aussi réceptifs 🙂
Je te souhaite également de prendre beaucoup de plaisir à continuer à organiser ce genre d’évènement !
Très bel atelier ♥
🙂
Bonjour! je viens de découvrir votre article que je trouve super! Je me suis lancée dans l’aventure zéro déchet en janvier et j’ai bien avancé dans ma progression. Aujourd’hui j’aimerais faire des ateliers dans ma commune mais je ne sais pas trop comment m’y prendre…faire un atelier par semaine et le même thème pendant un mois? des groupe de 4 ou 5 personnes pour que chacun apprenne à faire son produit? ou une démo de plusieurs produits? je ne sais pas par quoi commencer ! je trouve ça super de sensibiliser les jeunes! d’avance merci pour votre réponse!
C’est une bonne idée de proposer des ateliers zéro déchet dans votre commune.
Difficile de répondre à vos questions sans connaître votre situation et vos disponibilités personnelles ainsi que l’intérêt de votre commune pour ce sujet.
Le mieux serait certainement de poser la question au public à qui ces ateliers seront destinés afin qu’il exprime sa préférence 🙂
Wahou, super article ! Je change progressivement tous mes cosmétiques pour ma part, j’ai encore des vieux trucs de maquillage, mais je suis passée aux lingettes démaquillantes réutilisables, je compte m’acheter une brosse à dent en bambou et une brosse à cheveux en bois aussi prochainement, j’utilise des shampooings et savons solides… Mais c’est vrai que « tout seul » c’est pas forcément facile de savoir comment changer ceci ou cela au départ ! Ce genre d’atelier est vraiment super, j’espère que ça se fera de plus en plus et qu’il y en aura pour tout le monde.
Est-ce que vous avez une liste de boutiques écologiques et éthiques ? J’ai déjà une liste de boutiques cruelty-free et vegane d’une autre blogueuse, mais je suis curieuse de voir s’il y en a d’autres. Sinon, vive les huiles végétales et l’aloe vera, ça fait des miracles ♥
Je n’ai pas de liste, mais je présente plusieurs marques et produits testés dans différents articles de la catégorie Hygiène et Santé 🙂
Votre concept est très sympa et innovateur car sensibiliser nos enfants à faire attention à la nature c est important je vous invite à regarder aussi mon blog laviehealthydegaelle qui traite plusieurs sujets concernant la vie saine