Comme expliqué par Anne-Marie, fondatrice d’oOlution, la majeure partie des ingrédients que l’on trouve aujourd’hui dans les cosmétiques « classiques », posent des problèmes éthiques, écologiques et sanitaires… Mais lorsqu’on peine encore à retenir l’interminable liste des ingrédients toxiques à éviter et à déchiffrer les étiquettes des différents produits, certains labels et mentions peuvent nous aider à différencier les bons des mauvais cosmétiques. Bien que tous les labels ne soient pas un gage de qualité ni la garantie d’un impact écologique, éthique et sanitaire irréprochable, ils peuvent nous guider vers des choix plus responsables.
Ces 2 dernières années, vous avez peut-être remarqué que certaines marques de cosmétiques se sont vues attribuées la Mention Slow Cosmétique, créée par l’association éponyme. Pour en savoir plus, j’ai posé quelques questions à Julien Kaibeck, fondateur de l’association, ainsi que Mélanie du blog Vert Citron, ambassadrice de l’association en France.
Julien, comment est né le Mouvement Slow Cosmétique?
Le mouvement Slow Cosmétique est surtout né sur la blogosphère vers 2011. J’avais publié des articles et des vidéos sur mon blog L’essentiel de Julien et j’y dénonçais les abus marketing et le greenwashing des marques de beauté conventionnelles. Quand j’ai constaté qu’une vraie communauté était d’accord pour dire stop à ces dérives, j’ai nommé le mouvement « Slow Cosmétique » en m’inspirant du Slow Food. Car nous aussi on défend un retour à l’essentiel, au beau et au bon… Le livre « Adoptez la Slow Cosmétique » est paru en 2012 et l’Association a suivi très vite afin de pouvoir gérer ce qui était de venu une marque déposée afin d’éviter toute récupération commerciale.
Quelles sont les valeurs et objectifs qui réunissent les personnes qui soutiennent ce mouvement?
Julien: La Slow Cosmétique part du constat qu’on consomme trop de cosmétiques malsains, peu écologiques ou trompeurs. Une fois ce constat posé, la Slow Cosmétique nous invite à nous arrêter un instant pour faire la paix avec sa peau et identifier ses réels besoins. On y répond en toute simplicité avec des produits cosmétiques certifiés bio, ou des produits naturels peu transformés, ou encore en les fabriquant soi-même. Depuis 2013, on remet une « Mention Slow Cosmétique » à des marques méritantes qui s’engage pour une beauté qui a plus de sens. Ces marques lauréates sont défendues par notre Association.
Mélanie: Je rejoins, bien entendu Julien sur ce point 😉 Toutes les personnes qui rejoignent le mouvement ne veulent plus d’ingrédients suspectés problématiques (d’un point de vue de la santé et/ou environnemental) dans leurs produits de beauté et essaient de trouver des alternatives. La plupart se posent aussi la question du sens… Quels sont les cosmétiques dont j’ai vraiment besoin? Est-il nécessaire d’avoir 5 sortes de gel douche et 3 crèmes hydratantes pour le visage? Bref, les adhérents à la slow cosmétique se rejoignent tous sur les 4 valeurs fondamentales: une cosmétique écologique, raisonnable, humaine et intelligente! Ces 4 valeurs n’enlèvent cependant pas la notion de plaisir… N’oublions pas aussi que les hommes, autant que les femmes, sont concernés par ce mouvement… Les cosmétiques ne concernent pas que le maquillage mais aussi les déodorants, les gels douches, les savons…
Mélanie, comment as-tu connu la Slow Cosmétique et qu’est-ce qui t’a motivé à devenir la coordinatrice de l’association en France?
Oulala! C’est une histoire pleine d’anecdotes! Je vais essayer de faire court!
La première fois que j’ai entendu parler de Julien, ce fut lors d’un buzz crée en 2010 par une journaliste qui dénigrait la cosmétique faite-maison. Bien sûr il y avait eu un branle bas de la part de toutes les cosméteuses mais surtout Julien, que je ne connaissais pas encore, avait publié un article très intéressant en réponse à cette journaliste et qui présentait son tout nouveau mouvement… J’en avais surtout retenu une phrase essentielle qui m’avait fait tilt:
Les cosméteuses qui font de la cosmétique homemade ne sont elles pas en train de reproduire le mode opératoire des marques de cosmétique conventionnelles ? C’est à qui aura l’actif le plus précieux, à qui aura la formule la plus aboutie, et donc, à qui pourra faire la plus belle promesse…
Voila donc, comment j’ai connu la slow cosmétique… c’était le tout début!
1 mois après, j’ai participé à un petit relai entre blogs beauté (non slow!): Sans fard ni reproche. Le but du jeu était d’apparaître au naturel sur son blog… J’en avais profité pour glisser 2 mots sur le mouvement slow que je venais tout juste de connaitre et j’ai eu droit à un premier commentaire de Julien! Wahou! À partir de ce moment, je suis devenue un vraie fan de Julien…
Nous avions assisté avec une amie à une conférence sur les huiles essentielles à Paris de D.Festy où Julien nous avait accueillies, mais je me souviens surtout de la 2e conférence où cette fois-ci, c’est lui qui était à l’honneur… Ce jour là, mon amie avait eu droit à son autographe de son livre « Adoptez la Slow Cosmétique » et nous avions eu le privilège de pouvoir boire un verre en comité restreint. Puis, quelques temps après, Julien avait proposé à ses lecteurs sur son site internet de venir le rejoindre pour un RDV pour bavardages… Je me souviens d’une course folle dans Paris et du bel autographe que j’ai eu!
Jusqu’au moment où… en voyage à NYC, fin 2012, j’ai reçu un mail de Julien qui me proposait de « l’aider » à monter l’association de la Slow Cosmétique et de devenir ambassadrice… Je me souviens de la joie ressentie, de l’honneur qui m’était fait mais aussi du trac devant l’ampleur du projet !
Quels ont été les accomplissements majeurs de l’association depuis sa création en 2012?
Julien: On a fait beaucoup de choses… Il y a d’abord le site qui permet de télécharger des fiches pratiques afin d’identifier sur les étiquettes des produits cosmétiques les ingrédients qui posent problème et ainsi les éviter. On a aussi fait pas mal de distributions de tracts de sensibilisation sur des salons, ou lors de marchés. En 2013, on a publié un guide officiel Slow Cosmétique qui est téléchargeable au format électronique aussi. Ce guide détaille pas à pas les moyens pratiques de se mettre à la Slow Cosmétique et de révolutionner sa salle de bain. Il contient aussi pas mal de recettes.
Mélanie: Oui, il y a eu en 2012, la création du site internet, du groupe Facebook officiel francophone (mais aussi les groupes officiels italiens, espagnols et tunisiens!), les relais par les blogueuses et les journalistes, les différents salons, le livre de Julien « Adoptez la Slow Cosmétique ». En 2013, il y a eu la mise en place de la mention slow cosmétique, le guide pratique en format e-book et… pour 2015 … 2 nouvelles surprises qui ont mûri en 2014! Mais chut nous les dévoilerons bientôt!
Quelles sont les garanties de la mention Slow Cosmétique?
Julien: la Mention Slow Cosmétique est une récompense attribuée à des marques qui sont en phase avec les critères de la Charte Slow Cosmétique. C’est le fondement de notre association : pas d’ingrédients polluants ou toxiques dans les produits, des formules « propres » et bien pensées, et surtout un discours marketing qui n’est pas trompeur, pas de fausses promesses et un rapport qualité prix équitable. Les marques qui répondent à ces nombreux critères sont évaluées par nos bénévoles. Si elles sont en adéquation, elles reçoivent gratuitement la Mention et nous les défendons dans les médias ou sur le web. Elles ont reçu leur « étoile », un peu comme dans le Guide Michelin. Voilà, en fait la Mention Slow Cosmétique est une vraie garantie pour ceux qui veulent donner un peu de sens à leurs achats beauté, sans pour autant perdre en plaisir ou en efficacité. C’est aussi un moyen merveilleux de soutenir des producteurs engagés, et plus largement aussi notre mouvement. Les marques actuellement lauréates de la Mention Slow Cosmétique sont ici.
Enfin, vous proposez tous les deux de nombreux DIY de cosmétiques sur vos blogs respectifs. Est-ce que vous faites tous vos cosmétiques vous-mêmes? Pensez-vous que la cosmétique maison soit plus écologique?
Julien: Oui, la cosmétique maison est non seulement plus écologique que la cosmétique conventionnelle, mais elle permet aussi de personnaliser un maximum ses soins. C’est aussi un plaisir que de fabriquer ses produits soi-même et de savoir ce qu’ils contiennent de A à Z.
Mélanie: Pour ma part, je réalise tous mes produits cosmétiques mais j’apprécie aussi le fait de m’offrir de temps en temps un produit labellisé bio et/ou slow cosmétique! La cosmétique maison est souvent plus écologique que la cosmétique conventionnelle même si, cette dernière peut être aussi génératrice de déchets (pipettes, seringues, plastiques non réutilisables…) et il existe aussi des matières premières synthétiques.
Tout dépend de la manière dont on se place dans la cosmétique faite-maison. Comme j’aime le rappeler: la slow cosmétique n’est pas forcément home-made et le home-made n’est pas forcément slow!
Ce qui est très intéressant avec la cosmétique faite-maison c’est le sur-mesure des soins qu’elle offre ainsi que la connaissance de tous les ingrédients formulés et le coté ludique et pédagogique de réaliser soi-même son produit de beauté. C’est aussi, en règle générale et à qualité égale, une source d’économies significative.
Pour en savoir plus…
- Le site de l’association Slow Cosmétique et sa page Facebook
- Le blog L’essentiel de Julien et sa page Facebook
- Le blog Vert Citron de Mélanie et son profil Facebook
Bonjour! 🙂 Pour moi la slow cosmétique c’est surtout utiliser moins de produits et moins d’ingrédients, qui soient de préférénce bio et naturels, parfois bruts comme l’avocat, le yaourt, le lait de coco, des huiles végétales… Ça veut dire ne pas céder au business et à l’achat compulsif que même un mouvement comme la slow cosmétique peut générer en dépit de son appelation et de ses valeurs. Les prix sont souvent très élevés aussi et je suis un peu fâchée avec le côté « poudre de perlimpinpin miraculeuse » qu’on nous vante tout autant qu’ailleurs.
La cosmétique maison je trouve au contraire que paradoxalement, si on achète beaucoup d’ingrédients et d’actifs, de contenants en plastique etc c’est une grosse montagne de gaspillage et de déchets bien peu écologique (qui a jamais utilisé la totalité des différents actifs dans l’année de leur ouverture à part les cosméteuses qui ne font que ça?).
Donc sur le papier oui, c’est une belle démarche mais le côté commercial ne me plaît pas plus que chez les autres cosmétiques. Il faut cependanf avouer que j’ai totalement perdu confiance dans ce milieu et que je ne pense pas le retrouver de si tôt. 😉
Bonne fin de journée.
Merci pour ton point de vue! Je partage entièrement ta vision de la slow cosmétique: quelques produits bruts, des mélanges simples à base d’ingrédients comestibles ou facilement accessibles et que l’on utilisera jusqu’au bout, sans avoir besoin d’investir dans du matériel pour les préparer, les mélanger, les appliquer… je pense que mon prochain article en réponse à la question posée sur Facebook « Faire ses cosmétiques maison: est-ce plus éthique, écologique et économique? », devrait t’intéresser 😉
Si jamais tu tombes en panne professionnellement parlant, tu pourras clairement envisager le journalisme Natasha 😉
Je rejoins l’avis d’Oridruín: la slow cosmétique représente pour moi une rationalisation de l’usage et du besoin de produits de soin. Maintenant, je suis très minimaliste dans ce domaine. Je n’ai que des produits bruts depuis un moment (huile de nigelle, gel d’aloe vera, huile de coco, savon d’Alep, vinaigre de cidre et un flacon de tea tree et d’ylang-ylang). Excepté le shampooing mais j’en ai choisi un le plus végétal possible.
Je pense que la slow cosmétique comme présentée ici dans ton interview devrait permettre au grands adeptes des produits cosmétiques de s’interroger en douceur sur leurs pratiques et produits. Je vais d’ailleurs partagé l’article d’Oolution à une amie esthéticienne 🙂
Merci pour cette grande quête d’informations, tu mets en lumière des points que je vais devoir approfondir.
Je ne sais plus si je te l’ai déjà dit, mais j’ai toujours voulu être journaliste 😉 Je serais curieuse de l’usage que tu fais de l’huile de noix de coco et de l’HE d’Ylang Ylang? Il paraît que l’huile de noix de coco c’est très bien pour les cheveux (mais j’ignore pour quoi précisément). Quant à l’HE d’Ylang Ylang il paraît qu’elle est efficace contre la chute des cheveux secs. Mais peut-être que tu utilises ces produits pour tout autre chose? Moi aussi, j’ai encore tant à approfondir 🙂
Ca ne m’étonne pas pour le journalisme 😉
Alors, l’huile de coco, de temps en temps pour hydrater la peau (ou plutôt relipider) car avec l’hiver, j’ai la peau qui sèche atrocement surtout sur le haut de la main droite. Sinon, j’ai déjà lu que certaines personnes se faisaient des masque capillaire avec l’huile de coco. Mais je trouve ça laborieux et ça ne me tente pas.
Quant à l’ylang-ylang, c’est un cadeau d’une amie que j’ai reçu hier. Je pense faire une huile de massage avec (voir l’idée de Planet addict) et en ajouter une goutte ou deux dans mon rinçage au vinaigre pour les cheveux. Ca sent délicieusement bon je trouve.
Tes remarques me disent qu’il va falloir que j’investigue tout cela ! 😉
Merci pour ces précisions 🙂 Tu trouveras aussi des infos sur l’utilisation de ces produits dans le commentaire d’Orodruín un peu plus bas.
Natasha, l’huile de coco est une des meilleure pour les cheveux en effet car ce serait la plus pénétrante au niveau de la fibre capillaire, donc réellement la plus nutritive. Cependant, elle peut aussi finir par dessécher si on l’emploie trop fréquemment et en trop grande quantité. Je remarque la même chose avec les bains d’huile en général et surtout au niveau du cuir chevelu: l’excès de gras déséquilibre, la peau s’assèche et compense par (quand elle fonctionne bien) un excès de sebum. Il y a ensuite des parades mais c’est beaucoup de documentation mais aussi d’essais. Comme tu es adepte du no poo et surtout du water only (ce que j’adorerais faire mais impossible) tu n’es pas très concernée par ces soins toute la fibre étant gainée et nourrie par le sebum. L’ylang ylang serait utile aux cheveux mais plutôt les longueurs je crois, pour fortifier on emploie plutôt bay saint thomas (très très peu genre 1 goutte dans un bain d’huile ou dans une portion de shampooing). Là je fais un peu comme Emilie mais je cherche encore un shampooing industriel douc et avec peu d’ingrédients. Et puis, l’alimentation, la qualité de l’eau, l’environnement direct et certaines pratiques toxiques sont importants aussi pour la santé de la peau et du reste… J’ai hâte de lire ton prochain article en tout cas !😉 Bonne journée.
Merci pour toutes ces précisions! Tu as l’air de bien t’y connaître en cosmétique 🙂 Je demandais par curiosité car en effet, je n’ai besoin d’aucun de ces produits. Ce que j’utilise à l’heure actuelle me suffit amplement et répond à tous mes besoins!
Hello, moi aussi tout à fait d’accord avec Orodruin, je suis devenue slow depuis 2006!! Et j’avoue que je me suis laissée entraîner au début par plein d’ingrédients, des formules extra compliquées qui en fin de compte nous déçoivent plus qu’autre chose etc. mais j’ai vite constater que c’était du gaspillage financier et pas écolo. Du coup, j’adore le HM mais uniquement avec des recettes très simples…. mon blog si ça vous dit http://www.savedya.com. Super article!
Merci pour ton avis 🙂
et te voici relayé à la fois sur la page FB slow mais aussi chez vert-citron 😉
encore merci natasha 🙂
http://vert-citron.fr/index.php/2015/02/interview-de-julien-et-melanie-slow-cosmetique-chez-echos-verts/
Merci à toi et à Julien surtout pour avoir pris le temps de répondre à mes questions! Et un autre merci pour ces partages… Longue vie à Slow Cosmétique 🙂 !
Bonjour, tout d’abord un grand merci pour ce blog que je parcourt avec enthousiasme depuis quelques semaines. Et je m’aperçois avec ravissement que nous sommes un certain nombre à vouloir changer les choses, ce qui ne fait qu’accroître mon optimisme.
Pour ce qui est de la slow cosmétique, je rejoins les autres commentaires, less is more, restons dans la simplicité. Personnellement j’utilise de l’huile de noisette en guise de crème de jour (non ce n’est pas gras c’est une huile très pénétrante) avec éventuellement un goutte d’huile essentielle de bois de rose pour le côté anti-âge, de l’huile d’avocat pour me démaquiller le soir (j’en met suffisamment pour qu’il reste un film me dispensant de crème de nuit), et de l’huile de macadamia pour le corps (peut servir également pour le visage et le démaquillage, en déplacement je m’emmène qu’elle). Et j’ai du beurre de karité en cas de grosse sécheresse.
Petite anecdote, durant ma grossesse j’ai mis matin et soir un mélange d’huile de macadamia, huile de rosé musquée et de germe de blé, pour quelques euros seulement, et je n’ai eu aucune vergeture (pourtant j’ai une peau claire prédisposée à ce genre de désagrément).
Ceci dit, pour en revenir à ton article, je trouve ça super que certaines marques de cosmétiques adoptent le mode slow, il faut les encourager!
Merci pour ton commentaire Elisa! Je trouve l’huile de macadamia et le beurre de karité très efficaces et agréables aussi 🙂 Par contre, savais-tu que l’exploitation du bois de rose était n’était pas durable? Voici ce qu’en dit Théophane, fondateur de la Compagnie des Sens dans l’un des articles que je leur ai consacrés: « Nous refusons catégoriquement de vendre des huiles essentielles dont la production a une empreinte trop forte sur l’écologie ; par exemple l’huile essentielle de Bois de Rose, un arbuste qui met près de 100 ans pour atteindre deux mètres de haut! C’est révoltant de vendre cette huile essentielle quand on sait que le bois de rose est en voie de disparition tellement cette espèce est mal exploitée! ».
En fait c’est de l’huile essentielle de bois de Hô que j’utilise, avec les mêmes vertus que le bois de rose. Je te remercie pour ta remarque car je ne savais pas que le bois de rose pouvait poser problème, j’y regarderai de près et vais consulter le site de la compagnie des sens ainsi que ton article à ce sujet.
Merci Natasha pour cet excellente interview qui me permets d’en apprendre un peu plus sur la slow cosmétiques. Je sais depuis des années que la grande majorité des cosmétiques non bios contiennent des ingrédients nocifs pour nous et/ou pour la planète mais j’ai longtemps fermé les yeux. En début d’année, j’ai pris le temps de tout trié et j’ai constaté que les 2/3 des produits que j’avais contenaient ces ingrédients… Pour m’aider dans cette démarche, j’ai notamment consulté le blog de Julien dont les précieux conseils m’ont aidé dans mes premiers pas vers la cosmétique bio. Aujourd’hui, je consomme beaucoup moins et uniquement du bio. Je ne suis pas prête à franchir le pas de la cosmétique maison alors je fais confiance aux marques qui se sont engagées dans la voie du bio. Je vais étudier avec soin la liste de celles qui ont reçu la Mention Slow Cosmétique. Merci à Julien et à Mélanie !
Ravie que cette interview t’ait intéressée Sabrina 🙂 Parmi les soins « prêt à l’emploi », 100% bio et naturels je te recommande ceux d’oOlution si jamais tu ne connais pas 🙂