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Suite à mon interview avec Jay, co-fondateur de Vivre sans plastique avec sa femme Chantal, je m’étais lancé l’éco-défi suivant: faire le point sur les différentes formes de plastiques dans lesquels sont emballés les aliments que je consomme régulièrement et tâcher de trouver un maximum d’alternatives zéro plastique. Ce défi est certainement celui qui me prendra le plus de temps à réaliser entièrement…
La chasse au plastique ne fait que commencer…
En effet, malgré le fait que j’ai déjà réduit l’utilisation du plastique en général depuis mon défi “zéro sac plastique », le fait que je privilégie la consommation de produits bio, locaux et de saison restreint parfois mes choix en matière d’emballage. Exemple du dilemme classique: que choisir entre les pommes de terre bio et locales pré-emballées dans du plastique et les patates ni bio, ni locales vendues en vrac? Certains choisiront peut-être tout simplement de se passer de la petite préférée de Mr Parmentier.
Outre les aliments bruts qui se retrouvent au contact de la matière damnée, ce sont surtout les aliments transformés, cuisinés, préparés ou précuits qui sont emballés dans du plastique avant d’atterrir dans les rayons des grandes surfaces ou même de nos épiceries bio préférées. Bio ou pas, nombre d’aliments que l’on utilise régulièrement, voir quotidiennement, sont conservés dans du plastique: des petits sachets individuels de biscuits, au lait de coco vendu en conserve, en passant par les briques de laits ou de jus…
En prime du plastique, grand nombre des aliments transformés, cuisinés, préparés ou précuits sont aussi farcis d’additifs aux propriétés aussi nombreuses que leurs effets néfastes sur la santé. Reconnaissables grâce à lettre E sur l’étiquette des ingrédients, ils sont ensuite suivi d’un chiffre de 1 à 9 selon leur fonction, puis de 2 autres chiffres selon leur nom.
- Les colorants de synthèse (E1): en même temps qu’ils émerveillent les enfants en ornant de couleurs attrayantes des aliments autrement peu appétissants, ils sont accusés de causer des troubles du comportement tels que l’hyperactivité, chez les plus jeunes. On leur doit également la croissance des allergies alimentaires.
- Les conservateurs (E2): indispensables pour empêcher le développement de champignons et de bactéries et donc maximiser la conservation des aliments, ils rejoignent la liste des substances cancérigènes.
- Les anti-oxydants (E3): ils évitent ou réduisent l’oxydation des aliments qui rassissent au contact de l’air, de la lumière et de la chaleur. Le BHT notamment (hydroxytoluène butylé) provoque des allergies cutanées et contient des substances potentiellement cancérigènes.
- Les agents de textures (E4 ou E5): qu’ils soient émulsifiants, gélifiants, stabilisants ou épaississants, ils améliorent l’aspect et la tenue de différents aliments et sont associés aux infarctus, aux cancers du sein, aux problèmes de surpoids et d’obésité.
- Les exhausteurs de goût (E6): utilisé pour rehausser le goût des aliments, le Glutamate de sodium est le plus commun. En plus de provoquer des allergies, ce dernier détruit les neurones et la face interne de la rétine. Il est également associé aux problèmes d’obésité, de diabète et ses effets néfastes sont transmissibles au foetus des femmes enceintes dont les enfants risquent de souffrir d’un retard mental.
- Les édulcorants (E9): c’est à eux que l’on doit le goût sucré de certains aliments qui ne le sont pas naturellement. Leurs effets nocifs incluent les cancers, la prise de poids, le diabète, l’hypertension artérielle, les problèmes neurologiques et vasculaires cérébraux.
Et bien évidemment, en plus de tout ça, beaucoup des aliments préparés sont riches en sels, en matières grasses et en produits reconstitués. À moins de ne cuisiner que des aliments bruts et de ne jamais manger à l’extérieur, il est difficile d’éviter les additifs alimentaires. Bien que leur consommation en moindre quantité ne soit pas nécessairement néfaste pour la santé, certains mélanges d’additifs et leur accumulation dans l’organisme peut être nocive.
En outre, privilégier les aliments sans additifs permet également de réduire ses déchets et d’éviter le cautionnement d’une industrie alimentaire peu regardante sur son impact environnemental. En effet, les aliments qui contiennent ces additifs sont souvent ceux qui requièrent beaucoup d’eau et d’emballages non-écologiques contre des bienfaits nutritifs souvent limités voir inexistants.
Si cette industrie alimentaire, reine des plats cuisinés, des aliments transformés et des gourmandises préparées tient une si grande place aujourd’hui, c’est sans aucun doute parce qu’elle facilite le quotidien de ceux dont le rythme, le mode ou le lieu de vie laissent peu de place et de temps à la cuisine faite maison. Souvent pressés par la nécessité de remplir certaines tâches ou l’envie de dormir, on est parfois plus préoccupés par le besoin de calmer sa faim plutôt que celui de nourrir son corps… C’est alors tellement pratique de pouvoir attraper un plat à réchauffer, un sandwich prêt à croquer, un sachet de riz précuit, un paquet de biscuits apéro, ou une pâte à tartiner prête à étaler sur une tranche de pain du boulanger du coin!
L’amour de la cuisine maison… et ses limites
Dans mon dernier article, je vous révélais que cuisiner était l’un de mes passe-temps préférés. Autant la préparation que la dégustation sont une véritable source de délectation et de relaxation pour moi! Cette passion m’a certainement été transmise par ma maman dont les petits plats indiens aux senteurs épicées embaument son appartement quotidiennement et surtout le week-end où elle s’attelle à préparer quelques repas d’avance pour avoir de quoi se régaler sans efforts après des journées de travail épuisantes. Je n’ai donc jamais connu les plats surgelés, ni les repas à emporter, ni les aliment transformés… Et comme c’était toujours bien meilleur chez maman qu’au restaurant, on mangeait rarement à l’extérieur.
Cela a certainement fait de moi une mangeuse pointilleuse… Mais, plus que tout, cela m’a inconsciemment incité à éviter certaines habitudes alimentaires malsaines tout en m’inspirant naturellement à privilégier la cuisine maison après avoir quitté le cocon familial. Cela dit, j’ai beau mettre un point d’honneur à consommer des plats faits maison, les placards de ma cuisine contiennent malgré tout quelques additifs par ci et du plastique par là…
Plus de cuisine maison= moins de plastique= moins d’additifs
Au fil du mois de mars, en cherchant à réduire mes emballages plastiques dans la cuisine, j’ai réalisé que je pourrais facilement éviter plusieurs d’entre eux en préparant moi-même certains aliments à partir d’ingrédients vendus en vrac ou dans des contenants recyclables sans plastique. Mon éco-défi du mois d’avril sera donc de continuer ma chasse au plastique et d’entamer ma chasse aux additifs en remplaçant certains aliments du commerce par des aliments faits maison. J’ai notamment l’intention de faire mes crackers, mes galettes d’avoine, mon granola et mon lait d’amandes: et si tout va bien, je partagerai avec vous le lien des recettes que j’ai testées et préférées dans mon bilan le mois prochain!
Bien évidemment, préparer ces aliments moi-même plutôt que de les acheter tous prêts me demandera du temps en plus. Cependant, comme j’en parlais dans cet article, l’un des avantages d’un mode de vie minimaliste et écologique, c’est qu’en se débarrassant du superflu qui encombre nos vies et affecte notre empreinte écologique, l’on gagne en temps et en énergie. Quoi de plus naturel donc que de dédier ce temps et cette énergie gagnés à prendre soin de soi? Car bien manger n’est-il pas un besoin vital qui contribue à notre bien-être à court terme et à long terme… et qui régale nos papilles instantanément 😉 ?
j’ai commencé par supprimer tous les aliments fait à partie des farines et sucre blanc, pour les remplacer par des produits à base de sucre de canne miel, agave et farine complète ou semi-complète. chaque produit que je supprime, je cherche la recette pour le faire moi-même: brioche, pain à hamburger, pâte à tarte (sauf feuilletée: trop difficile à faire. je cherche en ce moment un boulanger qui peut me la vendre), pâte à tartiner,yaourt. certains produits que l’on peut faire soi-même nécessite des ingrédients que l’on ne trouve que sous emballage plastique et si cela est trop dévoreur de temps je choisi le conditionnement en verre plutôt que de le faire moi-même.Le mois dernier je me suis attaqué au problème du lait et du jus d’orange bio: le lait bio: continuer à l’acheter en bouteille ou en brick non bio :comme je n’ai pas de vache dans mon jardin pour en avoir frais et il faut faire plus de 50 km, j’ai choisi le lait équitable non bio, quand au jus d’orange: le faire avec des oranges venant d’Espagne non bio ou préférer l’acheter j’ai choisi le conditionnement en bouteille de verre non bio fait en France . Alors faire ses courses devient compliqué.je pars du principe que les plats que je peux faire moi-même je ne les achète plus,Le mois- ci je vais tester le locavore: légumes, pain, oeufs produit à moins de 50 km de chez moi. cela va limiter les possibilités : au revoir les bananes, kiwi , mangues etc…je devrais revoir mes menus!!!!
A la fin de l’été je songe m’attaquer aux confitures: (cerises, fraises, mirabelles) et conserves maison: (sauce tomate et coulis, haricots verts, ratatouilles..etc)
Il est vrai qu’entre le désir de manger bio, local, de saison, sans emballages, éthique… il faut parfois choisir car bien souvent on ne peut pas retrouver toutes ces qualités dans un seul produit! Même si je suis prête à faire des concessions, pour moi il est important de savoir « renoncer » à certaines de mes priorités parfois pour avoir de quoi me mettre sous la dent sans nuire à ma santé… bien qu’il y en ait certaines sur lesquelles je ne fasse pas d’impasse! C’est une chance de vivre dans un lieu où l’on peut être locavore! J’aimerais bien essayer un jour mais cela serait très difficile là où je vis car en dehors de l’été où les fruits et légumes foisonnent, la variété est moindre le reste du temps. Je te souhaite en tous cas bonne chance pour ce mois de locavorisme et je serai curieuse de savoir comment tu t’en est sors! À bientôt.
Premier panier local que je récupère mercredi: carotte, pomme de terre, salade, pain , brioche, sauce tomate,pâtes artisanales, radis…. le goût sera-t-il au rdv à suivre!!!!
Super, j’espère que tu vas te régaler!
J’ai la chance d’avoir assez de temps pour cuisiner. Donc j’en profite au quotidien pour préparer moi-même de bons petits plats à base de produits bio. Dans mon magasin bio, je fais attention à acheter des produits avec le minimum d’additifs, mais j’avoue ce n’est pas si simple… Et en ce qui concerne le plastique, j’ai déjà beaucoup réduit son utilisation. Merci pour cet article qui nous rappelle d’y faire toujours plus attention. Bonne journée Natasha !
De rien Karine! En effet, c’est une chance d’avoir assez de temps pour cuisiner… mais dans le fond, je pense que c’est une question de priorité! Si la société dans laquelle on a grandi ne faisait pas passer nos besoins essentiels après nos envies superficielles, peut-être que nous choisirions un mode de vie plus sain et équilibré et que nous accorderions plus naturellement du temps à la cuisine… Merci en tous cas de nous faire partager tes découvertes culinaires sur ton blog 🙂 !
Bonjour !
De mon côté, lorsque je vais à la superette bio, j’essaie de prendre le maximim en vrac, mais s’il n’y a pas je privilégie le bio. En revanche, je transfère mes achats dans des bocaux dès mon retour…
Je fais moi-même mes yaourts, au moins 50% des biscuits, les pates à tarte sauf la feuilletée aussi (j’ai repéré une recette sur la supersuperette), les plats préparés evidemment, ycompris les préparations type guacamole etc.
Quand emballages il doit y avoir, je privilégie le verre.
Bonjour Delphine! En effet, le vrac permet vraiment d’éviter un bon nombre de déchets en plastique et d’additifs- le tout est de bien s’organiser pour le transport du magasin à chez soi et le stockage dans la cuisine… Et pour moi, l’organisation est encours. J’ai besoin de m’équiper de plus de petits sacs en toile pour ne plus avoir à utiliser de sacs plastique du tout et j’ai un stock de bocaux en verre pour tout conserver chez moi- certains sont simplement de vieux pots de miel et de confiture. Et comme toi, je fais toutes mes tartinades, ainsi que mes biscuits et mes pâtes à tarte maison 🙂
C’est assez incroyable de voir la toxicité des additifs E .par conséquent Je ne comprend pas que leur utilisation soit autorisé !
J’ose espérer que ces additifs finiront pas être banni… Mais cela prendra du temps, c’est certain, et en attendant, c’est la santé des consommateurs qui en payera le prix!
Super défi 🙂 J’adore retrouver ton nouveau défi chaque mois, et je t’encourage à continuer, c’est très inspirant!
J’ai fait mon premier granola aussi, mon houmous et je suis en train de perfectionner ma recette de pâte à tartiner! Je suis tout à fait d’accord avec toi concernant tous ces additifs, et merci pour ce condensé d’information! Cuisiner plus, c’est incontestablement meilleur pour sa santé. Mais comme tu dis, parfois il faut savoir être flexible. Un point que je dois travailler 😉 Quand je prends la décision de changer quelque chose, ça devient un peu obsessif! Bon courage, et hâte de lire ton bilan 🙂
Emma
Merci pour tes encouragements Emma! C’est bon à entendre parce que ça me demande un sacré investissement au quotidien et ça soulève des questionnements sans fin et sans réponses parfois… Même si j’aimerais pouvoir adopter des alternatives saines et écologiques dans tous les domaines là-tout-de-suite-maintenant, je sais que cela risque d’être encore plus difficile et peut-être même frustrant… Adopter un « grand » changement un mois après l’autre me laisse vraiment le temps de me renseigner sur les différentes éco-alternatives possibles, de les tester et de voir celles qui me conviennent le mieux. Mais parfois, même un mois me semble trop peu- toi qui suit mes éco-défis de près, tu auras d’ailleurs certainement remarqué que je n’ai pas encore fait le compte-rendu de celui de février! La question des différents régimes alimentaires est tellement complexe et controversée que je ne sais pas trop par quel bout m’y prendre pour donner la parole à chacun tout en restant objective dans mes propos… En tous cas, le défi de ce mois-ci est déjà très bien parti- miam le granola! À bientôt 🙂
Les additifs sont un véritable fléau, d’ailleurs j’évite les houmous, guacamoles et autres tartinades industrielles en les faisant moi-même désormais ! Quitte à les congeler s’il en reste un peu trop !
Bonjour Polina! J’aime également faire mes propres tartinades, tellement simples à réaliser et à adapter selon les goûts et les envies de chacun… à partir du moment où l’on a un bon blender! Je n’avais pas pensé à les congeler: très bonne idée, surtout que j’ai tendance à mal doser la quantité des pois chiches- j’oublie combien ils gonflent au trempage et à la cuisson!- alors je me retrouve souvent avec du hummus pour un bon moment!
Bonjour,
je fais les yaourts, mes confitures et mon pain. Depuis peu les pâtes brisés et je mouds mes grains de café que j’achètent en vrac. Le point noir à attaquer : les biscuits enfants qui en plus adorent certaines marquent ! Pour les laits animaux et végétaux… c’est dur aussi , j’ai tenté de faire du lait végétal mais les petits n’aiment pas ! Pour les légumes je passe par une ferme bio local et cette année on se met a fond dans nos propres culture l’idée principale est de pouvoir aussi mettre en bocaux. Et j’ai 2 poules….
Bonjour Clémence! Quelle chance d’avoir des poules! C’est aussi un privilège d’avoir accès à tous ces produits bio et locaux et admirable de se donner les moyens de cultiver son propre potager. J’espère moi aussi pouvoir apprendre à faire pousser quelques légumes et quelques herbes quand j’aurai un jardin qui me le permettra. Il existe tout plein de belles recettes qui imitent les biscuits populaires du commerce et peut-être qu’en incitant tes enfants à mettre la main à la pâte, ils apprécieront davantage les biscuits faits maison… Quand j’étais petite, c’était une véritable fierté de pouvoir manger des gâteaux préparés par mes soins et de voir ma famille s’en régaler! 🙂
Bonjour! Chouette site 🙂
Je me suis mise a faire mes laits végétaux. Homemade, ils sont bien meilleurs que ceux du commerce. J’ai aussi commence a concocter les tartinades (houmous, caviar aubergines, etc..). J;essaie de plus en plus d’acheter tous mes produits frais au marche, en privilégiant local et/ou bio. Parfois, si je me sens courageuse, je fais du pain! 🙂 Et mes desserts sont souvent maison.
Il est vrai que cela prends du temps et de l’énergie en organisation, mais j’espère qu’avec le temps, ça me deviendra plus automatique. Il y a beaucoup de bonnes idées sur la toile, mais la recherche, ça prends aussi du temps 😉
Bonjour Chloé et bienvenue sur Échos verts 🙂 C’est vrai que tout est une question de temps et de réorganisation. Mais une fois qu’on a trouvé les recettes qui marchent et qu’on a les ingrédients sous la main, ça nous paraît tellement simple… et on y prend tellement de plaisir, tant à la préparation qu’à la dégustation que ça en vaut la peine!
Bonjour, l’article sur le bannissement des additifs alimentaires m’interressait, et je suis en accord avec le discours général. cependant lorsque vous énumérez les risques de ces E vous ne sitez aucune source, ce qui est embêtant puisque cela ne permet pas à votre lecteur d’évaluer la pertinence du propos…
Bonjour, pour accéder aux sources, il faut cliquer sur les liens présents dans l’article. Pour les E, vous serez renvoyés vers un document complet d’où sont issues mes données. Je suis tout à fait d’accord avec vous, il est important qu’un article cite ses références et je m’efforce donc de les inclure là où c’est pertinent.
J’ai depuis quelque temps changé plus radicalement ma manière de faire mes courses, et c’est vrai qu’au niveau des déchets le problème reste toujours les emballages qu’ils collent à tout et n’importe quoi, des fois emballés comme si ils avaient peur que la nourriture se sauve d’elle même … Sinon la liste de ces éléments ajoutés à la nourriture fait peur (sans parler des effets). Depuis que je mange que des aliments préparé par moi même je n’ai presque plus de réactions soit allergique soit brûlure d’estomac -indigestion que j’avais si fréquemment avant, au point que je ne pouvait plus terminer un seul repas. (Et vu comment je suis goulu en temps habituels, ça inquiété beaucoup mon copain^^).
Ton expérience confirme à quel point l’alimentation influence notre bien-être 🙂
Tiens, voilà un article que je prends plaisir à découvrir bien longtemps après sa publication.
Nous avons nous aussi fait le choix du fait maison. C’est un bonheur, mais demande aussi une sacrée dose d’organisation ! La dernière fois que nous sommes rentrés des courses, je les ai rangé. Puis j’avais faim, j’ai ouvert les placards et déclarer « J’ai faim, il n’y a rien à manger ! ». Arg ! Comprendre « Il n’y a rien de prêt, là tout de suite, maintenant, que je puisse manger instantanément. » C’est parfois extrêmement frustrant, notamment le matin au petit déjeuner.
J’ai aussi en ce moment l’impression de tourner en rond, et de cuisiner toujours les mêmes encas. Ce serait facilement remédiable avec Pinterest ceci dit… Il faudrait juste que je prenne le temps !
Si je ne calme pas ma faim dans les minutes qui viennent, quiconque se trouve autour de moi risque de pâtir de ma mauvaise humeur ! Du coup, je m’assure toujours d’avoir de quoi grignoter sous la main, que ce soit à la maison ou dans mon sac, du sucré comme du salé. Je calme donc généralement mes petites fringales avec une banane, des fruits secs (dattes ou figues généralement), oléagineux (amandes ou cajou généralement), pain + purée d’amandes/chocolat à tartiner, pain + tartinade de légumineuse (style hoummous que je fais généralement 1 fois/semaine en quantité). Voilà pour mes idées d’encas sans préparation même si certains demandent d’être préparés à l’avance si tu les fais maison- nous achetons notre pain ainsi que nos purées d’oléagineux. Au contraire, mes encas sont plus variés et équilibrés qu’avant, quand je mangeais végé où je me contentais de fromage ou de chocolat… Manger végétalien m’a obligé à m’intéresser de plus près au contenu de mon assiette et à y apporter les nutriments dont je manquais finalement quand je mangeais de tout… Après, il faut dire que je suis très routinière quand il s’agit de la nourriture. Au petit déj c’est soit tartines (purée d’amandes + tartinade au choc), soit mon granola maison + banane + lait végétal. Et pour les encas faits-maison, je tourne avec les mêmes généralement mais j’ai toujours fonctionné comme ça- quand j’aime quelque chose, je peux en manger pendant plusieurs repas d’affilé sans problème ! Donc je fais généralement un, voire 2 encas maison par semaine et même si ça varie d’une semaine à l’autre, on retrouve toujours les mêmes chaque mois. Pour le sucré j’ai vraiment du mal à trouver des recettes qui me plaisent, des petits délices vraiment gouteux et pas pâteux en bouche… du coup, je varie moins aussi pour ces raisons. mais j’arrive généralement à découvrir une nouvelle recette sucrée par mois qui me plaît vraiment. Pour le salé par contre là je n’ai aucun mal… mais je n’ai jamais était dépendante de recettes pour le salé comme je l’ai toujours été pour le sucré, donc j’arrive à créer des choses qui me plaisent beaucoup plus facilement. Oh, et j’oubliais, pour en revenir au sucré : finalement maintenant je fais de plus en plus de recettes ‘crues’- je n’ai jamais été déçue des recettes testées et c’est facile d’inventer ce genre de recette aussi je trouve- et là pour le coup on peut réaliser de petits délices très rapidement… ! Voilà donc comment je fonctionne côté encas et variété… J’espère que tu trouveras aussi des solutions simples à tes ‘frustrations’.
les additifs cest un gros problème, surtout quand on a des enfants, à cause des conséquences qu’ils ont sur leur comportement. Et les gateaux du commerce en sont pleins! normal, le sucre est déjà addictif mais ces additifs également, c’est donc le plus sur moyen de fidéliser de jeunes consommateurs…ces derniers temps, par fatigue surement, j’avais cédé aux gateaux tout faits (bon en regardant les compos quand meme) et la chasse aux emballage ma remise sur le droit chemin, toute la difficulté étant quand on travaille, de trouver une organisation qui permettre de faire tous ces gouter maison sans passer toutes les soirées au fourneau!
En effet quand on n’a pas l’habitude et un emploi du temps chargé, ce n’est pas évident de tout faire maison… mais ça en vaut tellement la peine quand on y arrive 🙂
Natasha, merci!!!
Merci pour ce blog, pour ta qualité d’écriture, pour le sérieux de tes recherches, pour la page FB des échos défis.
Cela fait un moment que je te suis, que je partage tes interrogations, je suis devenue VG il y a 9 mois et à peu près en même temps j’ai banni entre autre gel douche, shampoing, produits insdustriels: que de changement pour mon compagnon!!
Il me suit cahin caha, un peu perdu au milieu de mes lectures et decouvertes, un peu désemparé quand je lui parle d’eviter le plastique, un peu abasourdi devant mes improbables associations culinaires!
Il a changé beaucoup de choses, partageant peu à peu mes points de vue: beaucoup moins de viande et fromages et gâteaux industriels, plus de charcuterie ni de foie gras, + de bio, etc…
MAIS fallait pas toucher à son coca!!! Que dis-je, ses 3 L de coca hebdomadaires !!!!!!!
J’avais beau lui parler en long et en large du colorant caramel E150D, ça entrait par une oreille pour aussitôt ressortir de l’autre….
Et voilà que tu repartages cet article sur FB, que je relis, et que je lui fais lire……… victoire! Cela fait 2 jours qu’il n’a pas bu de coca, et j’ai l’impression que cela va durer…. 😉
Bonne après-midi et à très vite,
Johanna
Merci pour cet adorable message Johanna ! Cela me fait vraiment plaisir de savoir que ce simple article a contribué à une réduction de la consommation de coca chez toi… pourvu que ça dure !! Je croise les doigts en tous cas 😉
Pour se « guérir » du coca, il y a aussi un très bon documentaire : « La recette secrète du coca-cola », ça calme bien en général 🙂
Et oui, ça a + d’impact quand c’est quelqu’un d’autre qui le dit! 🙂
Merci Delphine!
Je vais ‘innocemment’ le mettre sur son ordi! :p