15 millions d’hectares. Cela représente la moitié de l’Italie, les ⅔ de l’Islande, la totalité du Népal, deux fois Panama ou 14 fois le Liban. 15 millions d’hectares, c’est aussi la surface de forêts détruites chaque année à travers la planète (Source). Il est estimé que 20% des émissions mondiales de gaz carbonique sont attribués à la déforestation, l’une des causes indéniables du réchauffement climatique et de toutes les catastrophes naturelles qui en découlent. Aujourd’hui, le reboisement constitué de monocultures d’arbres à croissance rapide, l’urbanisation et la surexploitation du bois sont les raisons principales de la déforestation (Source).
339 millions de tonnes. C’est la quantité de papier consommé chaque année dans le monde pour répondre aux demandes de l’industrie papetière. Une quantité colossale qui pousse à la surexploitation du bois et engendre l’abattage d’1 arbre sur 5. En France, 20% du papier non-recyclé est fabriqué à partir d’arbres de forêts anciennes (Source). Restée intacte depuis son origine et préservée de toute exploitation humaine, une forêt ancienne continue de se développer de manière naturelle et écologique, processus qu’aucune forêt issue d’un projet de reboisement ne peut imiter.
20%. C’est le pourcentage de forêts anciennes qui nous restent aujourd’hui, principalement au nord du Canada, de l’Amérique du Sud et de la Russie. “Ce que la nature avait mis des millénaires à bâtir est détruit en quelques années par l’homme” (Source). L’industrie papetière en est indéniablement responsable et la demande mondiale de papier étant en constante augmentation (Source), je me demande quel sera ce pourcentage d’ici la fin de ce siècle…
Mon éco-défi du mois de décembre
Chez moi, outre les livres, les cartes sont ma source principale de consommation de papier. Même si Internet fait que j’en écris de moins en moins, je continue d’en envoyer pour diverses occasions et je prends autant de plaisir à flâner dans les rayons des carteries qu’à rédiger mes courriers…
À partir d’aujourd’hui, fini les jolies cartes rarement imprimées sur du papier recyclé et encore moins avec de l’encre écologique. Mon éco-défi du mois de décembre sera de ne plus mettre les pieds dans une papèterie et de faire toutes mes cartes de voeux, d’anniversaire, de remerciements, de vacances, d’amour et d’amitié à partir de ce que j’ai déjà dans mon bureau: de vieux journaux et magazines, de vieux calendriers, de vieux carnets etc. L’idée est de créer des cartes et des enveloppes 100% récup.
Pour que mes beaux courriers ne contribuent plus à la déforestation.
Et que mon beau sapin reste le roi des forêts.
Pour moi, j’ai commencé à adopter l’année dernière (et je compte continuer cette année) le bannissement des papiers cadeaux ! J’ai commencé à faire tout un tas de sac en tissus (qui sont de la récup et eux même ré-utilisables !) ou alors j’utilise des sacs papiers que nous « donnent » les magasins et je les customise !
Merci pour toutes les idées de ton blog !
Merci pour ton commentaire! Je n’achète plus de papier cadeau non plus et j’avais d’ailleurs publié un article avec quelques idées d’emballages cadeaux récup si cela t’intéresse.
J’envoie beaucoup de carte aussi, à travers le monde (et j’adore en recevoir!) et je fais des échanges réguliers aussi avec quelques étrangères. Je fabriques mes enveloppe, sur lesquels je dessine (j’aime beaucoup dessiner et peindre). Sinon pour noel j’ai demandé à ma soeur un carnet de carte à colorier (les trucs de coloriage pour se détendre) sur le thème des phrases positive. Comme ça ça me fait un super vivier de cartes personnalisées. ^^
Ah mais si toi aussi tu aimes envoyer des cartes (même avec des personnes que tu ne connais pas!) je t’invite à participer à ce joli projet de correspondance de Noël initié par une blogueuse québécoise 🙂
Je cherchais à en envoyer à des personne agées seules pour noel 🙂
Quelle belle idée! Comment les trouves-tu?
Bin pour l’instant en fait je cherche encore, je n’ai pas trouvé de site qui met en relation de cette manière. Du coup je compte me rendre aux petits frères des pauvres pour leur demander conseil, mais je n’ai pas cette association dans ma ville donc j’attend d’avoir l’occasion d’y aller.