Afin de faire des économies sur le moyen-terme et de limiter nos déchets, il nous a semblé judicieux d’utiliser des couches lavables dès l’arrivée de notre bébé, en février 2019. Plusieurs couples d’ami·es de notre entourage en avaient déjà utilisées et je n’avais lu/entendu que des avis positifs à leur propos ; c’est donc sans trop d’hésitation que nous avons investi dans des couches réutilisables, aussi bien pour le jour que pour la nuit. Afin de nous simplifier la vie dans certaines situations (longues sorties, voyages, etc.), nous avons également décidé de garder des couches jetables à portée de main.
Nous avons finalement utilisé des couches lavables pendant environ 1 an et demi, après quoi j’ai préféré passer aux jetables à 100 %. Avant de revenir, en fin d’article, sur les raisons variées pour lesquelles j’ai abandonné les couches lavables, je souhaite partager avec vous mon expérience autour du choix des modèles, vous présenter ceux que nous avons utilisés, leurs avantages et leurs inconvénients et notre manière de les entretenir. Car si les couches lavables ne nous ont pas convenu, ce n’est pas parce qu’il s’agit de mauvais produits en soi (tout du moins pas ceux que nous avons pu tester). Au contraire, bien choisies, les couches lavables sont tout à fait adaptées aux familles qui y voient plus d’avantages que de contraintes – un point de vue qui reste tout à fait personnel et propre aux priorités et limites de chaque foyer.
J’espère donc que ce partage d’expérience nuancé pourra être utile aux personnes qui hésitent à se lancer dans l’aventure des couches lavables et qu’il vous aidera à faire un choix adapté aux besoins et possibilités de votre foyer.
Quelques remarques avant de poursuivre la lecture :
- J’ai pris soin d’illustrer cet article de quelques photos mais j’ai privilégié le temps accordé aux textes plutôt qu’à l’illustration de chaque modèle de couche sous tous les angles.
- Pour chaque modèle de couches, j’ai indiqué le lien d’un site sur lequel vous pourrez trouver davantage de détails et de photos.
- Cet article étant un partage d’expérience et de conseils, et non un guide sur les couches lavables, les novices devront se référer aux ressources suggérées pour mieux comprendre les différences entre les différents types de couches, matériaux, types de fermeture, etc.
- Enfin, sachez que je revends toutes nos couches ainsi que nos sacs imperméables donc n’hésitez pas à me contacter par mail si l’un de ces lots vous intéresse (voir détails et prix en fin d’article).

Choisir des couches lavables fut un vrai casse-tête pour moi et une charge mentale non-négligeable (imposée par moi-même) ! Ce n’est qu’après plusieurs heures de recherches et de lecture que j’ai compris la différence entre les langes et les couches préformées, les TE1, les TE2, les TE3 et les classiques, les couches à tailles évolutives et les couches multi-tailles, les divers tissus absorbants, culottes imperméables et types de fermetures… Après m’être virtuellement familiarisée avec tous ces détails (de taille !), je me suis lancée dans la recherche de marques à la fois éthiques et qualitatives. Outre les recommandations de mon entourage, je me suis fiée à l’avis de différentes blogueuses/Youtubeuses et cela m’a permis de repérer quelques marques et modèles… sans forcément savoir lesquels privilégier. En effet, difficile de savoir quelles couches lavables conviendront avant de les avoir testées et sans connaître la morphologie de son bébé.
Finalement, nous avons décidé d’emprunter un set de couches lavables à des ami·es pour les premiers mois, avant de nous équiper de nos propres couches par la suite. Pouvoir emprunter des couches pour les débuts fut une véritable aubaine car ce temps d’adaptation nous a permis de voir ce qui nous convenait ou pas et a grandement facilité notre choix de modèles pour les mois suivants.
Mes conseils pour choisir vos couches lavables
- Prenez le temps de vous familiariser avec les différents modèles de couches lavables avant la naissance de votre bébé. Pour cela, je vous recommande la lecture du 11e chapitre de mon livre 21 éco-défis pour prendre soin de soi et de la planète dans lequel je présente les spécificités de chaque modèle, matériau, type de fermeture, etc. ainsi que leurs avantages et inconvénients. J’identifie aussi une dizaine de marques éthiques. Je vous conseille également l’excellent guide des couches lavables de Lilinappy, disponible gratuitement en ligne.
- Déterminez vos critères de sélection suivant votre budget, votre espace de stockage (certaines couches étant plus longues à sécher, un stock plus important sera nécessaire), leur facilité d’usage pour les autres personnes susceptibles de changer votre enfant, etc.
- Sélectionnez 2-3 modèles/marques correspondant à vos préférences personnelles.
- Testez ces modèles avant d’investir dans un set de couches complet. Pour cela, vous pouvez peut-être en emprunter à votre entourage, profiter d’un service de location ou bien en acheter quelques-unes (neuves ou d’occasion). Lilinappy offre justement la possibilité de créer un pack sur mesure. Dans tous les cas, je vous déconseille vivement d’acheter un stock de couches lavables entier sans en avoir testé une du même modèle au préalable.
- Enfin, en espérant que vous aurez trouvé votre bonheur parmi les modèles testés, vous pourrez investir dans un set adapté à votre bébé et à vos critères ou bien souscrire à un service de location.


Après beaucoup d’hésitation, j’ai décidé de tester une assez grande diversité de modèles : couches classiques, TE1 à poche, TE1 intégrales et TE3 de différentes marques et tailles. Par chance, tous nous ont plus ou moins convenus même si nous avons eu une nette préférence pour certains modèles.
Couches lavables pour la journée
LITTLE LAMB
Dès le retour de la maternité et ce durant les 3-4 premiers mois de notre bébé, nous avons utilisé des couches classiques taille 1 en bambou, coton et microfibre de la marque Little Lamb, prêtées par des ami·es.
- Origine et fabrication : Marque galloise, fabrication en Turquie.
- Prix du modèle testé : 12,30 l’unité, prix dégressif si achetées par pack de 3 ou 5
- Avantages : très absorbantes, bien enveloppantes, faciles d’utilisation, les culottes de protection non souillées peuvent être réutilisées 2-3 fois avant lavage.
- Inconvénients : assez volumineuses, celles en bambou et en coton sont très longues à sécher (24 à 36 heures), la couche entière doit être lavée après chaque usage.
- Mon avis : je les ai trouvées vraiment adaptées les premiers mois où les pipis et les selles liquides étaient nombreux et où nous n’avons constaté aucune fuite. Seul leur volume me rebutait un peu – pas du tout pour le côté esthétique (beaucoup de personnes se plaignent du fait que les couches classiques font des « grosses fesses » mais personnellement je n’ai rien contre les « grosses fesses » !) – mais plutôt pour la place qu’elles prennent et le temps de séchage des couches en coton et en bambou en particulier. Il faut savoir que plus le temps de séchage est long, plus il faut de couches en stock. Celles en microfibre sèchent toutefois très vite.
- Bon à savoir : Little Lamb propose également des TE1 à poche multi-tailles et des couches classiques en coton bio et leurs prix sont parmi les plus bas du marché.
HAMAC
À partir du 5e mois, nous avons testé les couches TE3 (T.MAC) taille M (6-12 kg) en microfibre de la marque Hamac, offertes dans le cadre d’un partenariat avec DreamAct. Comme elles nous convenaient bien, j’en ai racheté d’autres par la suite, avec des absorbants en coton bio.
- Origine et fabrication : France
- Prix du modèle T.MAC en microfibre : environ 25 euros par change si acheté en pack (en réutilisant chaque culotte et nacelle plusieurs fois).
- Avantages : séchage très rapide des absorbants en microfibre, couches assez peu volumineuses, faciles d’utilisation par des novices si assemblées à l’avance, économiques en termes de matériaux puisque certaines parties (culottes et nacelles) peuvent être réutilisées plusieurs fois avant lavage, possibilité de retirer l’absorbant de la nacelle sans forcément le toucher ce qui est tout de même agréable !
- Inconvénients : doivent être assemblées avant usage, l’assemblage peut sembler pénible aux personnes peu habituées, le séchage des absorbants en coton est plus long.
- Mon avis : Ces couches sont mes préférées si je prends en compte le rapport qualité-prix-praticité-efficacité-temps de séchage. Pourtant, au début, j’avoue que le fait de devoir changer d’absorbant voire de nacelle entre chaque change m’agaçais un peu alors j’ai fini par acheter suffisamment de nacelles et absorbants afin de pouvoir préparer un stock de couches prêtes à l’emploi pour la journée et ne pas avoir besoin de tout défaire/refaire avant chaque change. Cette organisation nous a également permis de faciliter la tâche aux auxiliaires puéricultrices à la crèche puisqu’on leur fournissait suffisamment de couches prêtes à enfiler et on leur demandait simplement de détacher la culotte de la nacelle avant de placer cette dernière (avec son absorbant) dans le sac de couches sales. Ainsi, on récupérait les culottes propres le soir et on y rattachait des nacelles + absorbants propres pour la journée du lendemain. Ces couches m’ont particulièrement plu parce qu’elles prennent peu de place, ses différents éléments sèchent très rapidement (un peu moins pour les absorbants en coton) et s’adaptent bien, d’après mon expérience, à différentes morphologies.
- Bon à savoir : Hamac propose également des couches TE2, des couches piscine et même un service de réparation.
TOTSBOTS
À partir du 5e mois également, nous avons adopté les Easyfit de Totsbots, des couches TE1 intégrales multi-tailles en bambou. J’ai souhaité avoir quelques couches lavables intégrales sous la main afin de faciliter le change de personnes peu habituées.
- Origine et fabrication : marque écossaise, fabrication au Royaume-Uni et en Turquie (pour une partie des produits vendus en dehors du Royaume-Uni)
- Prix du modèle testé : 24,95 euros (prix en France ; environ 5 euros moins cher au Royaume-Uni !)
- Avantages : très simples à utiliser (même par des novices), taille évolutive adaptée aux bébés de 3,5 à 15 kilos, système de dépliage de l’absorbant permettant un séchage plus rapide.
- Inconvénients : un peu plus encombrantes que les T.MAC, plus longues à sécher également (mais moins que les couches classiques), la couche entière doit être lavée après chaque usage.
- Mon avis : il n’y a pas plus simple et pratique que les TE1 de manière générale et les Easyfit de Totsbots sont robustes et bien conçues. Malheureusement, après quelques temps d’utilisation, nous avons constaté des fuites. Pour y pallier, nous avons ajouté des boosters, soit des absorbants une épaisseur (en coton) de la marque Hamac qui ont prouvé leur efficacité.
- Bon à savoir : Totsbots propose également des couches classiques et des couches de bain.
MILOVIA
Lorsque j’ai évoqué mon intérêt pour les couches lavables, mon amie Sandrine du blog Végébon (que je vous conseille vivement de suivre pour ces partages riches en idées et en conseils autour du végétalisme, de la parentalité, de la consommation responsable, etc.) m’a proposé de m’envoyer une couche TE1 à poche multi-tailles avec absorbant en microfibre de la marque Milovia pour la tester avant de m’envoyer le reste de son stock si celle-ci me convenait. Satisfaite de ce test, j’étais heureuse de pouvoir récupérer ce lot de couches de seconde-main qui, je m’étais dit, nous servirait une fois que les T.MAC taille M n’iraient plus à notre bébé. Je précise que la marque Milovia n’existe plus mais comme elle se trouve encore sur certains sites (neuf ou occasion), il me semble pertinent de vous présenter ces couches.
- Origine et fabrication : marque polonaise, fabrication en Europe
- Prix du modèle testé : 25,95 euros
- Avantages : faciles d’utilisation, les couches peuvent être préparées à l’avance, il est possible d’utiliser différents absorbants selon les préférences et besoins, elles sont assez peu encombrantes comparées aux TE1 intégrales de Totsbots, elles sèchent rapidement.
- Inconvénients : l’absorbant doit être retiré de la poche avant lavage (ce qui n’est pas très agréable lorsqu’il est humide), la couche entière doit être lavée après chaque usage.
- Mon avis : c’est certainement le système que je préfère d’un point de vue pratique : les TE1 à poches multi-tailles de Milovia sont simples d’usage, elles sont peu encombrantes, elles sèchent rapidement et elles s’utilisent pour des enfants de leur 4 à leurs 16 kilos de. Malheureusement pour nous, si notre premier essai avait été concluant, nous avons eu pas mal de fuites par la suite. Un décrassage plus efficace aurait peut-être réglé le problème mais comme j’ai commencé à les utiliser l’été où j’étais sur le point d’abandonner les couches lavables, je n’ai pas cherché de solution.

Pour la nuit
Compte tenu de leur capacité d’absorption, les couches classiques sont celles que nous avons préféré pour la nuit. Néanmoins, sur les trois que nous possédions seule une nous convenait vraiment tant que notre bébé tétait plusieurs fois par nuit, les deux autres laissant une sensation d’humidité plus importante au réveil. Je m’étais dit que nous pourrions utiliser ces dernières à partir du moment où je n’allaiterai plus la nuit mais comme l’arrêt des tétées nocturnes a coïncidé avec ma décision d’arrêter les couches lavables, j’ai finalement assez peu utilisé ces modèles-là et avec le recul, sans tétées nocturnes je pense que nous aurions également pu utiliser nos couches Hamac et Totsbots.
Voici les 3 marques de couches classiques pour la nuit que nous avons testées :
LULU NATURE
- Modèle : Dodo Bambou de Lulu Nature, une couche classique multi-tailles (5 à 15 kg) en bambou/micropolaire.
- Origine et fabrication : France
- Prix : 21,50 euros
- Mon avis : ce modèle, avec son intérieur tout en polaire, est mon préféré car il laisse les fesses de l’enfant plus au sec et ne nécessite pas l’ajout d’insert en polaire (qui ne protège dans tous les cas pas autant qu’un intérieur tout polaire). Sa poche permet par ailleurs l’ajout d’un insert (fourni). Enfin, c’est une couche aux matériaux souples et fins qui semble très agréable à porter.
- Bon à savoir : Petit Lulu propose un service de réparation pour les élastiques de ses couches.
TOTBOTS
- Modèle : Bamboozle de Totsbots, couche classique taille évolutive en bambou.
- Origine et fabrication : Marque écossaise, fabrication au Royaume-Uni et en Turquie (pour une partie des produits vendus en dehors du Royaume-Uni)
- Prix : 19,99 euros
- Mon avis : ce modèle me rappelle les couches classiques en bambou de Little Lamb et nous a bien convenu en termes d’absorption mais ne m’a pas semblé aussi confortable que la Dodo Bambou pour ce qui est du maintien au sec.
PETIT LULU
- Modèle : Petit Lulu Nuit de la marque Petit Lulu, une couche classique multi-tailles (7 à 16 kg)
- Origine et fabrication : Marque française, fabrication en République Tchèque
- Prix : 26,90 euros
- Mon avis : ce modèle ressemble assez au Dodo Bambou de Lulu Nature en termes de souplesse et d’épaisseur mais son intérieur en bambou et en coton le rend moins confortable à mon sens. Bien que l’insert fourni soit en polaire, la peau de l’enfant reste en partie en contact avec l’épaisseur en bambou et en coton de la couche principale, très humide au réveil pour notre enfant qui tétait plusieurs fois par nuit.
Pour les culottes de protection, nous en avons choisi 3 des marques suivantes : Popolini, Blueberry et TotsBots. J’ai préféré les deux dernières, mieux ajustées et ajustables.


En plus de savoir quels modèles nous conviendraient, j’ai mis du temps à trouver le nombre de couches idéal pour ne pas nous retrouver à sec (ou plutôt dans le caca… haha !). Finalement, le nombre de couches lavables nécessaire dépend de différents facteurs :
- Le nombre de changes quotidien (qui évolue et diminue au fil des mois d’après mon expérience)
- La fréquence de lavage
- La temps de séchage des couches
Les premiers mois où nous changions la couche de notre bébé environ 7-8 fois en 24h, où nous faisions une lessive de couches tous les 2-3 jours et où nos couches classiques Little Lamb en bambou/coton mettaient 24 heures voire plus à sécher, il nous aurait idéalement fallu une bonne vingtaine de couches. Comme nous en avions moins (une douzaine), nous utilisions des couches jetables tous les 2-3 jours, le temps que nos couches Little Lamb sèchent.
Par la suite, entre les Hamac et les Totsbots, une quinzaine de couches de jour nous suffisaient, à raison de 5 changes en moyenne la journée, une lessive tous les 3 jours et une nuit de séchage maximum pour les T.MAC avec absorbant en microfibre. J’avais pour habitude de faire une lessive en fin de journée afin d’avoir un set de couches propres le lendemain matin.

Stockage
Pour le stockage des couches souillées, nous utilisions une poubelle à couvercle classique ainsi qu’un grand sac imperméable de la marque Lulu Nature. J. préférait la poubelle, plus facile à ouvrir et moi je préférais le sac imperméable, plus facile à vider et à laver. Dans tous les cas, ce n’était pas le mode de stockage idéal car par moment des odeurs d’urines étaient perceptibles dans la salle de bains.
Lavage
Nous lavions les couches en machine à 40 °, avec des lingettes et même notre linge, afin que le lave-linge soit plein. Étant donné que notre lessive habituelle, fabriquée à partir de copeaux de savon de Marseille de la marque Marius Fabre, n’est pas enrichie en glycérine, nous avons pu l’utiliser pour laver nos couches sans risquer de les encrasser. Pour trouver d’autres lessives adaptées au lavage des couches lavables, vous pouvez consulter cette liste de Lilinappy ainsi que les produits à la vente sur leur site.
Séchage
Nous faisions sécher les couches à l’air libre, sur un étendoir, à l’intérieur le plus clair de l’année et sur notre terrasse à chaque fois que le temps le permettait. Je précise qu’il est décommandé d’utiliser un sèche-linge car des températures trop élevées accélèrent l’usure des fibres et détériorent l’imperméabilité des couches. De même, le séchage sur radiateur est fortement déconseillé.
Décrassage
Enfin, pour le décrassage, conseillé tous les 2 mois (voire plus si encrassement notable), j’ai suivi les conseils de Lillynappy :
- Trempage des couches (propres) TE1 intégrales et des absorbants dans une bassine d’eau chaude avec du percarbonate de soude et du bicarbonate de soude.
- Rinçage en machine à 60 °, essorage à 1000 tours et sans lessive.


Tous les discours autour des couches lavables que j’ai pu croiser vantent globalement les mêmes avantages. Les couches lavables permettraient de/d’…
- Faire des économies
- Moins sortir les poubelles
- Générer moins de déchets
- Limiter son empreinte carbone
- Épargner les irritations à son enfant
Mais alors qu’en est-il vraiment ?
Pour ce qui est des économies, cela est indiscutable : si l’investissement est très important au départ, il est normalement rentabilisé dès la première année. Si j’avais choisi d’utiliser des T.MAC neuves jusqu’à sa continence (il s’agit du modèle que j’aurais privilégié pour son rapport qualité-efficacité-praticité-prix), j’aurais dépensé de 450 à 650 euros (il s’agit d’une estimation puisque je ne suis pas certaine que j’aurais eu besoin d’acheter des tailles L. Notre enfant est en phase d’apprentissage d’usage du pot et pourrait encore porter des T.MAC de taille M). Or, notre abonnement aux couches jetables Lilidoo nous coûte environ 35 euros par mois (soit 420 euros par an). Nous ne sommes pas sur un modèle de couches jetables des plus économiques mais même avec un modèle bas de gamme, je doute qu’on puisse dépenser moins de 650 euros en couches jetables par enfant, avant de pouvoir se passer de toute protection. Par ailleurs, lorsqu’un set de couches lavables sert à plus d’un·e enfant au sein du même foyer, il est d’autant plus rentabilisé. Je précise tout de même que les dépenses liées aux couches lavables ne se limitent pas aux couches elles-mêmes ; à celles-ci s’ajoute l’achat de voiles jetables, d’une poubelle ou d’un sac de stockage, de sacs de transport imperméables et de produits d’entretien. Ces dépenses restent toutefois minimes comparées au coût des couches jetables sur 2 à 3 ans ou plus.
Concernant la fréquence de sortie des poubelles, il est vrai qu’avec des couches jetables, ça augmente… alors qu’avant on vidait notre poubelle environ 1 à 2 fois par mois, on la vide actuellement au moins 2 fois par semaine. Néanmoins, descendre 2 étages pour jeter les poubelles est une tâche moindre comparée à celle que constitue l’entretien des couches lavables. En effet, en plus du temps et de l’énergie nécessaires pour faire tourner deux machines supplémentaires chaque semaine et tout ce que cela implique (étendage et ramassage du linge), les couches lavables nécessitent d’être rangées, assemblées (suivant les modèles) et décrassées tous les 2 mois (étape qui inclut trempage et lavage). Or, quand j’étais en plein post-partum et en congé parental, que je manquais de sommeil, que je peinais à trouver le temps de me reposer, manger, prendre une douche ou encore aller aux toilettes (soit de répondre à mes besoins vitaux), étendre une énième lessive (et tout ce qui s’en suit) a fini par devenir une tâche des plus pesantes et une charge mentale non-négligeable (parce qu’il faut toujours s’assurer de laver les couches à temps, anticiper les lavages/séchages avant un départ en week-end/vacances, penser à préparer le sac pour la crèche, de quoi transporter les couches souillées lors des sorties, etc.).
Au-delà de la charge ménagère que représentent les couches lavables, je ne supportais plus d’avoir l’étendoir à linge constamment déplié dans une pièce ou l’autre de notre appartement car quand ce n’était pas les couches, c’était notre linge qui séchait (c’est fou combien la fréquence des lessives augmente avec un bébé !). Nous avons la chance d’habiter dans un appartement suffisamment spacieux mais pas suffisamment non plus pour mettre l’étendoir hors de notre vue, à part par temps chaud où l’on peut profiter du soleil et de la terrasse. Même si je trouve notre étendoir avec sa structure en hêtre massif très joli, cela reste un objet encombrant et un rappel constant des tâches à venir : pliage, rangement, etc. Cela peut sembler ridicule et pourtant, lorsque j’étais à bout de force, le moindre rappel d’obligation domestique m’abattait un peu plus.
Par ailleurs, bien que les couches lavables génèrent incontestablement moins de déchets (et d’autant plus si elles sont utilisées par plus d’un·e enfant), leur empreinte carbone n’est pas considérablement différente de celle des couches jetables. C’est ce que démontre la seule étude comparative menée à ce jour, par le DEFRA, qui conclut que la fabrication et l’usage des couches lavables rejette 550 kg de dioxyde de carbone, contre 570 kg pour les couches jetables, sur une période de 2 ans et demi. Comme je l’explique dans mon livre, le rapport stipule toutefois que l’impact des couches lavables dépend considérablement des conditions dans lesquelles elles sont entretenues. En lavant les couches dans une machine à pleine charge, en utilisant un lave-linge classé A, en lavant les couches à 60° maximum, en utilisant une lessive écologique, en séchant les couches à l’air libre, en évitant de les repasser (!) et en les réutilisant pour plus d’un·e enfant, l’impact carbone des couches lavables peut être réduit de 40 %. J’admets que nous remplissions facilement ces conditions et que notre usage de couches jetables émet donc davantage de dioxyde de carbone que lorsque nous utilisions des lavables… Espérons que le fait de ne pas manger de produits d’origine animale, de ne pas avoir de voiture et de ne plus prendre l’avion compense un peu cet écart, haha !
Enfin, dernier point : les irritations. Au cours du second été, les fesses de notre bébé étaient le plus souvent irritées, ce qui est peut-être lié au fait que ses couches lavables n’étaient pas changées suffisamment souvent à la crèche. Bien qu’il me semble indispensable de changer les couches d’un·e enfant de manière fréquente, il est certain qu’attendre 1 heure ou 2 de plus pour changer une couche d’urines gênera moins un·e enfant en jetable qu’en lavable. Dans la crèche de notre enfant, où les auxiliaires ne sont pas habitué·es au rythme des couches lavables, les changements n’étaient certainement pas assez fréquents – et je ne souhaitais pas leur demander de changer la couche de notre enfant plus souvent. Ne parvenant pas à débarrasser notre enfant de ces irritations autrement qu’en lui mettant des couches jetables, et contrariée de voir nos absorbants s’encrasser de plus bel (sans parvenir à les décrasser) à cause de la quantité de crème qu’on lui appliquait, j’ai fini par dire stop. Stop aux couches lavables. Stop à cette charge mentale et ménagère qui me pesait depuis le début et dont je n’osais me défaire car toustes les autres adeptes des couches lavables semblaient les avoir adoptées en toute simplicité. Stop à ce temps et cette énergie précieuses que je perdais alors que j’étais en plein post-partum et que j’étais mentalement et physiquement épuisée. Je me suis tout de même renseignée sur le service de location et de lavage de couches lavables de Freiburg mais le coût nous a rebuté – cela revenait plus cher que l’achat de couches lavables ou jetables.
Pour être tout à fait honnête, je regrette d’avoir investi autant d’argent, d’énergie et de temps dans les couches lavables mais ne regrette pas un seul instant les 35 euros dépensés chaque mois en couches jetables depuis maintenant un an. Par ailleurs, je précise que ni mon mari ni moi ne sommes particulièrement affecté·es par le fait de sortir les poubelles plus fréquemment que d’habitude…

Pour rappel, je revends tous nos sets de couches lavables, ainsi que nos sacs imperméables (pour plus de détails et photos, n’hésitez pas à me contacter) :
- Set T.MAC (TE3) de Hamac taille M constitué de 4 culottes, 10 nacelles, 10 inserts en microfibre, 2 inserts en coton bio, 1 insert nuit et 4 boosters en coton bio + quelques voiles jetables. Prix : 125 euros.
- Set de 5 couches Easyfit (TE1) de Totsbots. Prix : 75 euros
- Set de 3 couches classiques nuit : 1 Bamboozle de Totsbots, 1 Dodo Bambou de Lulu Nature et 1 Petit Lulu nuit, 1 culottes de protection Totsbots, 1 culotte de protection Bluberry et 1 culotte de protection Popolini. Prix : 100 euros.
- Grand sac de stockage imperméable (35×70). Marque Lulu Nature. Prix : 12 euros
- Sac de stockage imperméable moyen (35×35). Marque Lulu Nature. Prix : 8 euros
Bonjour Natasha ! Merci pour cet article.
Notre fils va bientôt sur ses 11 mois et nous utilisons les CL depuis ses 2 mois. On a commencé par tester différents modèles grâce à une entreprise de location de CL et ce système nous a permis de choisir le modèle le plus adapté.
On a eu de la chance car notre crèche a accepté aussi de les utiliser (on avait choisi un modèle TE1 pour plus de simplicité). Et comme vous, on utilise des jetables ponctuellement quand ça nous arrange. Par contre, on est en jetable la nuit car on n’avait pas la motivation de gérer les fuites de nuit (en plus des réveils fréquent).
Nous avons décidé d’arrêter les CL prochainement pour les mêmes raisons que toi. A vrai dire, depuis le début, c’est mon conjoint qui a prit pour lui la charge de travail des CL ! En plus des autres tâches ménagères dont il s’occupe. On trouvait que c’était une répartition égalitaire car vu que j’allaite notre fils, je gérais pas mal de choses, dont les réveils nocturnes, les tirages de lait en journée ! Mais cette charge a fini par peser vraiment lourd pour lui et même si on a réussi à re-repartir entre nous, nous avons pris la décision de passer en 100% jetable d’ici quelques semaines. J’ai eu du mal à me faire à l’idée mais je pense que c’est pour le mieux. Même si j’aurai voulu continuer encore, je pense que je serais aussi arriver à saturation assez vite.
Bonne journée !
Bonjour Laura,
Merci pour ton témoignage. En effet, même quand les tâches sont réparties de manière équitable, les CL restent une charge supplémentaire non négligeable pour chaque personne investie.
J’espère que le fait de passer en jetable à 100 % vous soulagera :-).
Belle journée à toi également.
Merci Natasha pour cet article complet et honnête. Je me retrouve dans ton témoignage sur les longues heures passées pendant la grossesse à lire tous les guides et comparatifs que je pouvais trouver sur les couches lavables, jusqu’à en avoir la tête farcie! Je voulais absolument en utiliser pour notre premier bébé et j’ai eu recours à un service de location dès la sortie de la maternité…et je n’ai tenu qu’un mois. Entre le post partum, la mise en place compliquée de l’allaitement pour moi, le bouleversement complet de nos vies par l’arrivée de notre fille, la fatigue, honnêtement c’était une bien trop grosse charge qu’on a vite évacuée. Je pensais y retourner quand elle serait plus grande et aurait moins besoin de changes, mais nous voilà à ses 10mois et avec ses problèmes de sommeil je ne me sens pas capable de nous rajouter une charge de travail, les couches jetables sont bien plus pratiques pour nous et ne rajoutent pas à ma charge mentale.
Bonjour Léa,
Merci pour ton témoignage et je trouve cela admirable que tu aies su mettre un terme aux CL aussi rapidement, lorsque tu as réalisé que c’était une charge de trop et dont tu pouvais te délester.
J’espère sincèrement que les problèmes de sommeil de ton bébé vont s’apaiser… j’en ai souffert pendant 16 mois donc je compatis pleinement. Nous avons bénéficié d’un accompagnement avec Fée Dodo qui nous a vraiment sauvé·es, alors que nous étions au bord du gouffre. Ses accompagnements ne sont malheureusement pas accessibles à toutes les bourses mais les fées dodo disséminent désormais de précieux conseils via leur podcast « Allô Fée Dodo », si jamais cela peut t’être utile : https://podcast.ausha.co/podcast-fee-dodo. Bien du courage à toi en tout cas.
Hello Natasha ! Voilà un témoignage qui me rassure un peu… on entend tellement d’éloges sur les couches lavables et pas tellement de gens qui abandonnent. J’ai acheté des couches Hamac TE3 de seconde main, convaincue que j’opterais pour cette option jusqu’à la propreté de ma fille mais j’ai fini par abandonner vers les 1 an et demi de ma fille. Je n’ai pas eu un post-partum particulièrement difficile mais la charge mentale que cela représentait m’a épuisé sur le long terme, et comme toi je ne regrette pas mon choix d’être passée au jetable. Bonne journée
Bonjour Maïté,
Merci pour ton témoignage ! Je crois que même si j’avais vécu un post-partum plus serein, j’aurais aussi fini par abandonner les CL… L’arrivée d’un bébé bouscule tant de choses et demande énormément de disponibilité donc personnellement je trouve important de se délester de tout ce qui nous pèse, lorsque cela est possible. Encore une fois, cela est très personnel : je connais des personnes qui ont adopté les CL sans que cela ne devienne un poids pour elles… Belle journée à toi également.
Merci pour cet article ! On ne voit pas suffisamment d’articles comme cela écrits après avoir essayé pendant une longue période. Et du coup on ne voit que le côté glamour et paillettes du début. Je n’ai jamais essayé les couches lavables mais par exemple la lessive maison, c’est pareil, j’ai arrêté au bout de 2 ans. J’avais fait un article au début disant que c’était génial. Et je le pensais. Mais au fur et à mesure cela peut changer. Et j’ai ajouté un article où j’expliquais pourquoi j’avais arrêté.
Bref, des témoignages comme celui ci qui partagent une expérience sur la durée sont salutaires !
Merci encore.
Haha, le côté glamour et paillettes, c’est tout à fait ça ! D’ailleurs, je déplore un peu l’emphase qui peut être mise sur l’esthétique des CL… alors oui, la plupart sont bien plus jolies que des jetables (mais les jolis imprimés représentent un coût supplémentaire non-négligeable, c’est pourquoi les couches que nous avons achetées sont toutes unies (à part 2 culottes de protection)), ça fait de belles photos pour son Insta et son album de famille… mais dans les coulisses, c’est quand même moins la joie !
C’est une très bonne idée d’avoir publié un article pour expliquer ton choix d’arrêter les couches ; je l’ai cherché sur ton blog, mais je ne l’ai pas trouvé… ça m’intéresse si tu as la possibilité de m’envoyer le lien stp. Merci !
Je te comprends ! Mes deux enfants ont 20 mois d’écart. Pour mon premier on a commencé les couches lavables des la naissance jour et nuit. Puis au bout d’un an après de nombreux érythème et fuites on est passé en jetables la nuit. Numéro 2 est arrivé aussi en CL. Lorsque numéro 1 a eu 2 ans la nounou a demandé de mettre des pull up pour l’emmener sur le pot. Après 4 mois avec deux enfants en CL, plus qu’un quel soulagement ! Et numéro 2 a fait un épisode d’érythème vers un an, et là après quelques jours en couches jetables, on a décidé d’arrêter totalement les CL. Après 3 ans, on arrivait à saturation, comme toi t’as le bol de voir l’étendoir dans le salon, de faire des lessives tous les jours…quel soulagement !!
Bonjour Camille,
Merci pour ton partage et contente de savoir que vous avez trouvé une solution qui vous soulage à différents niveaux !
Étant enceinte de 6 mois, on s’est posé la question des couches lavables. Par contre, on a décidé de commencer par des couches jetables car on souhaite simplifier au maximum pour préserver notre santé mentale. J’ai beaucoup lu sur le postpartum et j’essaie de me pas me mettre la pression et de voir un fois le bébé sera là la meilleur solution pour notre cas. Merci Natasha pour tout tes conseils et tes témoignages sur la maternité 😊
Avec plaisir Anna. J’espère que ta grossesse se déroule bien 🙂
Merci pour cette prise de parole honnête. Si tu ressens un si grand soulagement c’est que c’est la bonne décision à prendre pour toi et votre foyer. Ca me fait de la peine de savoir que tu as tant lutté à un moment où tu avais tant besoin de repos et de temps mais bravo d’arriver à en parler désormais!
C’est tout à fait ça, j’ai lutté, et utilisé les CL à contre-cœur pendant trop longtemps…
Enfin un article honnête sur les couches lavables ! Bébé a 3 mois, j’ai commencé ya 1 mois et ça commence déjà à me gonfler alors que je suis encore en congés mat ! Que de temps perdu que je pourrais dédier à me reposer, prendre du temps pour moi, etc…. Pour le moment c okay, je ne reprends pas avant fin août, il fait chaud, tt sèche en qqes heures mais à la rentrée, si j’y sacrifie ma santé mentale et forme physique, ciao ! Alors oui c clairement économique et pratique (pas besoin d’aller en urgence à l’épicerie du coin le dimanche qui vendra des couches 3 fois le prix), mais qu’est-ce que c’est chronophage ! Je pense à nos grands-mères qui les faisaient bouillir et je me dis, vraiment, de super héroïnes victimes d’un patriarcat aliénant, qui se donnaient corps et âme !
Merci encore pour cet article si bien écrit.
Actuellement enceinte dans 3ème trimestre, j’ai aussi parcourus les sites de tout un tas de marques, plus les vidéos YouTube, les avis, les conseils c’est un vrai casse tête.
J’ai finis par m’arrêter sur deux marques : WUAWUA et Bébé Lutin. Mais depuis quelques semaines ça m’embêtait d’investir sans savoir si ça allait nous convenir et convenir au futur bébé. Sans parler des doutes et questionnement à répétition sur le nombre à avoir, « en aurais-je assez ? En aurais-je trop ? Me faut-il absolument des couches de nuit ?? »
Alors j’hésitais vraiment à prendre un lot découverte de chacune ou faire de la location… puis ta conclusion sur la charge mentale dû au tache quotidienne me parle vraiment.
Je sais déjà que sans couches lavables les machines et les rangements en tout genre vont s’accentuer. Je ne sais pas si nous supporterions ça sachant que nous souhaitions vraiment continuer nos activités de loisirs malgré l’arrivée de bébé.
Merci beaucoup d’en avoir fait part en toute franchise.
C’est un retour éclairant qui je me pense me fera choisir de la location sur les premiers temps…
Affaire à suivre haha. 😀
Très bon dimanche.
Coralie.
Bonjour Coralie,
Merci pour le partage de tes questionnements.
Je pense en effet que la location est une très bonne manière de découvrir les CL, surtout quand on n’est pas certain·e que ça nous convienne à bien des niveaux.
Je te souhaite en tout cas une fin de grossesse aussi sereine que possible !
Bonjour Natasha! Merci pour ton partage, c’est très intéressant. Je me retrouve un peu dans ton témoignage car nous sommes en couches lavables avec mon garçon de 8 mois, et c’est clairement une logistique… Pour alléger un peu cette charge mentale nous avions fait le choix des langes : on en a acheté un unique lot du coup (même si j’avoue 80cm c’était énorme au début sur lui xD ) et ça sèche plus vite…. et comme d’autres nous utilisons les couches jetables à côté : pour la nuit, les changes qui ont été trop difficiles, les déplacements… bref toutes les occasions où les lavables seraient trop prises de tête. Et nous nous partageons cette charge mentale également (je gère les lessives, monsieur gère les pliages ^^ ) Cela nous a permis de continuer. Bravo pour votre parcours, vous avez bien fait de laisser tomber si cela pompait votre bien-être vital!
Bonjour Caroline.
Les langes semblent avoir de nombreux avantages ; je ne sais pas trop pourquoi, cette option n’a pas retenue mon attention (peut-être la crainte de galérer avec les pliages ?). Et tout comme toi, je suis contente d’avoir pu compter sur les couches jetables, notamment lors de déplacements longs.
Bonjour Natasha
Merci pour cet article dont tu nous parlais depuis un moment.
Je me retrouve tout à fait dans ta description.
J’avais acheté quelques langes en chanvre et j ai reçu quelques couches lavables que j utilisais de temps en temps mais devant chauffer notre eau à la casserole et devant laver chaque couche à la main, sans compter tous les bodies car Pitchou avait des selles hyper liquides qu’aucune couche (lavable ou jetable) ne retenait, j’ai principalement utilisé des jetables. Les jours où il faisait bon je le laissais les fesses à l air. J’utilisais les lavables les jours où nous restions à la maison.
Et en effet, voir le linge qui pend me stresse aussi 😉
Merci de permettre à beaucoup de déculpabiliser quant à l’utilisation des couches jetables.
Bien à toi
Delphine
P.S. c’est moi qui bugge ou Poussinnette est née en février 2019 et non 2018?
Bonjour Delphine,
Oh lala, l’entretien des CL était loin d’être évident pour toi !
Et ce n’est pas toi qui bug c’est moi, haha ! Poussinette est bien née en 2019 ! C’est corrigé, merci 🙂
Merci beaucoup pour ce partage d’expérience !
Je me souviens encore du casse-tête pendant la grossesse : il existe tellement de marques et de systèmes différents !
Je ne me suis néanmoins jamais mis la pression pour être 100% en couches lavables et nous avons commencé vers les deux mois de notre enfant, d’abord seulement le jour, puis plus tard la nuit. J’ai essayé trois marques différentes en remplaçant les inserts par des langes classiques (hyper rapides à sécher, mais à plier en avance). Pour les sorties, nous avons toujours fait en jetable et lorsque notre fille est allée à la crèche vers 15 mois, les couches jetables étaient la seule option.
Quelques mois plus tard, la crèche nous a demandé des couches culottes jetables car elle aimait aller souvent sur le pot et elle a tellement apprécié le système qu’elle ne voulait plus de couches lavables à la maison, donc nous nous sommes adaptés à son besoin d’autonomie en passant au jetable sans trop culpabiliser.
Je suis à présent enceinte de notre deuxième enfant et je pense faire à peu près pareil, c’est-à-dire commencer en douceur quand on se sentira prêts (mais sûrement pas en plein post-partum les premières semaines), et après on verra ! Je sais qu’avoir une famille avec deux enfants sera un rythme complétement différent et un grand chamboulement donc tout est possible dans cette aventure ! Le tout est de vraiment s’écouter (une phrase si simple à écrire et pourtant…).
Bonjour Pauline,
Merci pour ton témoignage.
Je pense effectivement qu’il est important de savoir rester flexible quand cela est possible !
J’espère que ta grossesse se passe bien 🙂
Bonjour Natasha, merci pour cet article déculpabilisant. Surtout, ça fait du bien de se sentir moins seule !
Comme toi, j’ai passé des heures durant ma grossesse à lire et faire des recherches sur les couches lavables, à appeler mes amies pour avoir leurs avis… j’étais à fond et je pensais qu’il n’y avait que ça de vrai, les couches lavables (la nullipare écolo dans ses petits privilèges dans toute sa splendeur, n’est-ce pas) !! On a commencé vers les deux mois de notre enfant, avec un petit set (2 surcouches et une dizaine d’inserts), c’était clairement pas assez, mais c’était l’été, je faisais des machines tout le temps et ça séchait vite. Puis les vacances, le voyage, le camping, l’absence de machine à laver, 5 euros pour faire une machine (pour 3 couches et demies) en laverie ou au camping… on a laissé tomber pour un moment. J’ai repris par la suite en augmentant un peu mon stock, mais l’impossibilité à faire sécher les couches en hiver, plus les fuites la nuit, les irritations des fesses… et la charge mentale dans une période émotionnellement compliquée… on a progressivement passé au tout jetable pour mon plus grand soulagement. Alors oui, j’ai culpabilisé devant mes poubelles pleines de déchets… mais je ne regrette pas mon choix.
Si nous avons un autre enfant, je retenterai peut-être le coup, mais avec des couches en plus grande quantité, plus adaptées (pour la nuit par exemple) et plus simples d’usage (j’opterai peut-être pour des tout en un…). Et sans doute, s’il y a la possibilité, je testerai un service de location avant d’investir dans un nombre important de couches.
Bref, pour moi ce fut une expérience en grosse demi-teinte. Et comme pour un certain nombre de « petits gestes », j’ai pris conscience de l’épuisement que cela pouvait générer… pour des résultats finalement pas si impactant globalement.
Bonjour Marie,
Merci pour ton témoignage qui montre combien certains détails peuvent devenir de vrais contraintes.
Concernant les déchets, je précise que d’après le dernier rapport de l’ADEME, basé sur les données des déchets en France en 2017, les ménages produisent 12 % de la totalité des déchets – les 88 % restants sont imputables aux entreprises et à la construction. Et je doute que ces 12 % de déchets ménagers soient constitués de CJ (il serait néanmoins intéressant d’en connaître le %… je suis certaine que ça aiderait bon nombre de personnes à remettre en perspective cette culpabilité tant répandue face aux déchets liés aux CJ !).
Merci pour cet article précis et pragmatique ! C’est vraiment important de parler de nos expériences dans la durée, avec nuance, et tu le fais très bien. Je suis honorée que tu conseilles mon blog, merci beaucoup !
Pour l’étendoir toujours là, ça me fait sourire parce que c’est un « running gag » dans ma famille : dans quasiment toutes les photos de notre enfance, on aperçoit en fond le tancarville ! Limite il fait partie de la famille ^^. On n’était pas en couches lavables, mais 3 enfants ça en fait des lessives. Personnellement mon étendoir principal est du coup un modèle vertical plutôt qu’un tancarville, c’est plus compact.
Merci pour ton retour Sandrine !
Pour ma part quand mon aînée est née en 2016 je voulais vraiment utiliser les couches lavables, j’ai pris beaucoup (trop) de temps et de charge mentale pour me renseigner, avant finalement d’opter pour un modèle classique d’occasion pour les 4-6 premier mois (une marque qui n’existe plus) puis des te1 à poche de différents modèle par la suite. Je n’ai jamais eu de fuites mais des soucis de mauvaises odeurs qui ont dû me faire changer plein de fois de routine et ont entraîné des conflits avec la nounou, bref beaucoup de prise de tête… Heureusement niveau gestion des lessives/couches c’était 50/50 avec mon compagnon, on a de gros horaires de travail mais on lançait la machine de nuit et la vidait le matin, la routine était bien rodée. Et après 18 mois de galère/fuite sur la nuit on a mis des jetables la nuit. Pour la deuxième en 2018 après 2 jours de jetables sur le paquet de la maternité mon compagnon m’a dit « non mais c’est pas possible toute ces couches dans la poubelle » et on a repris notre routine de jetable avec le rythme trouvée pour la première, on a même pas essayé les lavables la nuit après 4 mois, on a pris jetables et tout à super bien roulé comme ça. Idem jetables en vacances, trop de bagages dans le train sinon, trop galère. Ma deuxième fille est est propre de jour maintenant, et on est quand même soulagés (il n’y aura pas de 3eme). Je ne regrette pas mon choix mais clairement c’est une grosse charge mentale et si on n’avait pas géré à 2 je ne me serais pas lancée.
Merci pour ton témoignage Zoé (lie) !
Hors de question pour nous d’emmener les CL en vacances également… quand on voyage en train, avec un·e enfant en bas âge qui plus est, on est déjà bien encombré·es ! Je ne sais pas comment j’aurais pu tout porter lors de mes divers trajets si j’avais en plus dû transporter mon stock de CL, le sac de stockage, la lessive adaptée, etc.
Je te remercie en tout cas d’admettre que même en ayant trouvé une routine qui vous convient, ça reste une charge mentale importante pour toi.
Clairement oui une grosse charge mentale, parce que se renseigner pour les modèles et surtout pour trouver la bonne routine de lavage pour la première (qui a vraiment été compliquée pour moi j’étais à deux doigts d’abandonner à cause de ça) ça a entièrement reposé sur moi, je n’ai pas eu d’aide pour ça de mon compagnon…
Bonjour Natasha !
Voilà longtemps que je n’ai pas posé de commentaires, malgré une lecture assidue de tes articles, toujours très instructifs/inspirants.
Mes enfants sont deja jeunes adultes et je me suis toujours dit « ouf, mon regard ecolo ne s’est pas réveillé trop tôt ! J’aurais culpabilisé avec les couches jetables, mais vraiment, ça aurait été ma limite ».
L’écologie oui, mais en mettant en relativité l’impact de nos gestes dans un système global, et jamais au prix de notre santé mentale/fatigue physique.
Alors les couches jetables: Bravo à ceux.elles qui y arrivent.
Pas grave si on ne s’y lance pas, d’autres gestes/pratiques ont du sens et du poids.
Et ce discours là est rare , donc ton article peut déculpabiliser de nombreuses personnes.
Bravo et merci!
Isa.
Bonjour Natasha. Pour commencer, je préfère prévenir que je n’ai lu que la partie concernant le « pourquoi tu as arrêté les couches lavables ». Le reste, je l’ai vu en diagonal.
Je suis souvent surprise de la prise de tête que s’imposent les parents au sujet des couches lavables. Chez nous, nous avions des couches lavables ultra simples, 100% coton, avec une surcouche (Popolini). Lavage à 30°c avec le reste des vêtements, ça évite déjà beaucoup de prise de tête de bac de stockage. Et quand on y pensait, quand le tas de couche était gros, on les lavait à 60°C en ne mettant que ça dans la machine.
Étais-tu seule à gérer les couches? Clairement s’il n’y a qu’un parent qui s’en occupe s’est dur.
J’avoue que ton article me met super mal à l’aise : je trouve que l’impact des couches est trop grave pour faire la promo de l’abandon des couches lavables. Je comprends complètement les raisons pour lesquelles vous l’avez fait, mais j’ai peur que cela incite le peu de parents désireux d’essayer à laisser tomber d’avance.
Je suis persuadée qu’en allant au plus simple (un seul modèle, de l’achat d’occaz, entretien plus simple), on y gagne vraiment beaucoup. Et la planète aussi. Voiloù, au plaisir d’échanger davantage. Laurène
Bonjour Laurène,
C’est formidable que tu aies su d’emblée quel système serait le plus simple et le plus adapté à vous et à ton/vos enfant(s). Je me serais bien épargnée cette prise de tête qu’a constitué la recherche du modèle idéal, mais visiblement nous n’avons pas toustes la même capacité de discernement face aux 1001 modèles et marques existantes.
Je n’étais pas seule à gérer les couches, non. Mon mari s’occupait également de lancer les lessives, de les étendre, de les assembler, les ranger, etc. Mais cela n’enlève rien à la charge que cela a représenté pour moi.
Concernant ton malaise, je tiens à préciser plusieurs choses :
– Mon article ne fait pas la promo de l’abandon des CL. Après avoir pris la peine de présenter les avantages et inconvénients de différents modèles, de partager mes conseils, des liens, j’explique pourquoi j’ai laissé tomber. Mon lectorat savait que j’utilisais des CL. J’aurais trouvé ça malhonnête de lui avoir laissé croire que j’en avais utilisé jusqu’au bout et sans souci aucun… Il me semblait important de partager la conclusion de cette expérience en toute transparence, comme j’ai l’habitude de le faire ici.
– Croire qu’à la seule lecture de cet article des lecteurices décideraient d’abandonner l’idée d’utiliser des CL, c’est, je pense, sous-estimer l’esprit critique et la capacité de réflexion de mes lecteurices qui sont bien loin d’être des moutons il me semble. Peut-être que cette lecture sera celle qui finira par les aider à lâcher prise après des mois de lutte et d’hésitation. Dans tous les cas, d’après mon expérience, ce n’est jamais un seul récit qui permet cette prise de décision… mais plutôt un ensemble de réflexions, lectures et échanges. Et peut-être que cette lecture permettra à celleux qui souhaitent se lancer (et iels semblent nombreux·ses d’après les commentaires et messages reçus), d’être mieux préparé·es et de moins se prendre la tête justement face à certaines difficultés.
– Enfin, concernant la « gravité » de l’impact des couches jetables en termes de déchets… Quand on sait que, d’après la dernière étude de l’ADEME datant de 2017, les ménages français produisent 12 % des déchets, les 88 % restants étant imputables aux entreprises et à la construction, il me semble important de remettre l’impact des couches jetables en perspective. J’ignore quel pourcentage de ces 12 % les CJ représente, mais dans tous les cas, si l’on est réellement préoccupé·e par l’impact des déchets et qu’on pense améliorer la situation à pointant du doigt les individu·es et les utilisateurices des CJ en particulier, on risque d’être déçu·es du résultat.
Personnellement, je suis persuadée qu’en prenant soin de sa santé mentale avant tout, on y gagne encore plus.
Coucou,
Charge mentale de ouf aussi avant la naissance, comme pour le choix du moyen de portage (et puis comme je ne me.souvenais de rien je crois que g soulé tous ceux à qui je posais des questions lol), étant seule mais accablée depuis longtemps par le sort de notre planète je ne me voyais pas faire autrement qu’avec des lavables, et puis mes amies géraient sans pb…
Et puis ça ne s’est pas passé comme j’imaginais, déjà je suis restée longtemps à la maternité, et puis après je n’avais aucune énergie pour manger boire ou dormir, alors laver des couches en plus…
Tous les jours j’y pense à ce volume de déchets, à tout cet argent quelque part gaspillé, pour que ça finisse brûlé et que ça pollue… mais je te remercie de mettre en valeur ce que ça apporte aussi, une charge en moins.
Pas totale non plus hein, j’ai galéré longtemps pour trouver le miracle Cotocouche, et c’est relou quand on n’a pas bcp d’argent de commander X paquets de celle ci ou de celle là sur tel site en fonction des promos et des frais de.port offerts, surtout quand l’enfant fait de sales réactions aux couches vendues partout donc tu ne peux pas.commander n’importe quoi… C sûr que c’est un gros avantage des lavables !
J’ai tenté cela dit, mais mon enfant étant grand et costaud les lavables même multi tailles ne lui allaient pas 🙁
(Moi aussi il faut que je les revendent d’ailleurs xD). J’étais très déçue, mais j’ai fini par apprendre à.laisser passer, quand je sens que ça me.prend trop.d’energie, je laisse tomber, j’y repense, mais si vraiment c’est pas possible bah je suis pas magicienne hein.
Encore merci pour cet article qui fait du bien à lire. Chacune fait comme elle le.peut, des efforts il en faut,.mais de l’acharnement et de la.souffrance, non.
Bonjour Gael,
Je te remercie pour ton témoignage.
C’est fou combien certain·es d’entre nous ont lutté, au nom de l’écologie et de la réduction des déchets… alors que dans les faits, l’impact des CJ est loin d’être catastrophique comparé à celui des CL. Et puis, à l’échelle des déchets, les CJ, c’est pas grand-chose (seuls 12 % des déchets en France proviennent des ménages ; j’ignore quel est le % de CJ sur ces 12 % mais ça doit être minime). Ça ne veut pas dire qu’il n’est pas important de favoriser les options réutilisables quand on en a la possibilité mais il est grand temps d’arrêter de mettre la pression aux individu·es pour la réduction des déchets alors que les entreprises et la construction produisent 88 % de la totalité des déchets en France.
Bonjour Natasha,
Merci pour cet article très intéressant et nuancé. J’avais déjà lu avec intérêt tes précédents articles et posts instagram sur le sujet, ainsi que le chapitre de ton livre dédié aux CL, et je trouve que c’est un complément très utile de lire ton avis avec le recul, incluant les difficultés ressenties… et l’occasion de lire d’autres témoignages en commentaires aussi.
J’attends mon 2e et je ne pense pas me lancer … d’autant que mon conjoint n’est pas partant et je ne me vois pas assurer seule cette charge (mentale et concrète) qui me semble trop énorme – c’était déjà le cas pour mon premier et c’est pour ça que je n’ai pas sauté le pas, du coup en ajoutant la charge d’un aîné, puis plus tard la reprise du boulot… difficile à envisager. (et avec la reprise du boulot reviendra aussi la charge de la gestion du tire-lait, encore une autre affaire bien prenante et pas partageable équitablement!)
D’autant plus que nous habitons une région humide et que le séchage à l’air libre l’hiver est déjà bien contraignant sans CL (même si j’ai définitivement opté pour).
En tout cas, pour mon aîné, je n’ai pas regretté – alors oui, nous avons vu la poubelle se remplir à une vitesse terrifiante dans les premiers mois… mais le volume des lessives augmenter exactement à la même allure et je crois que c’était déjà suffisant.
Je dois dire aussi qu’autour de moi je n’ai vu personne se lancer, juste un couple d’amis qui a utilisé un peu les CL pour leurs enfants mais toujours de manière assez intermittente, et 90% du temps sont restés aux jetables.
Cette réalité du quotidien contraste pas mal avec ce qu’on peut lire sur internet. D’où l’intérêt de ton article!!
Il me reste peut-être une hésitation, je m’étais dit que je testerai peut-être les CL chez notre grand lors de la transition vers la propreté. Mais du coup, je ne sais pas si l’investissement en vaut la peine – à plus de 2 ans, le nombre de couche jetable par jour devient beaucoup moins important et se lancer tout en gérant un nouveau-né… là encore je ne sais pas si c’est raisonnable.
A suivre selon les prochains mois!
Bonjour Eva,
Merci d’avoir pris le temps de partager les réflexions et prises de conscience qui t’ont aidée à prendre une décision.
J’espère que ta grossesse se passe bien et puis bon courage pour la transition vers une vie sans couche pour ton aîné – on est en plein dedans !
Merci beaucoup Natasha pour ce témoignage intéressant !
Pour ma part, après 3 ans de couches lavables avec mon aîné, je recommence avec mon 2e. L’impact écologique me semble important, vu la réduction des déchets. Je suis aussi méfiante quant à la composition des couches jetables (mon bébé a d’ailleurs fait une allergie aux jetables, avec des couches de deux marques différentes achetées en magasin bio).
Le pliage des couches lavables ne me pèse pas, je le fais de manière mécanique devant une bonne série Mais il est indéniable que penser à faire les lessives et étendre les couches constitue une charge supplémentaire, portée souvent par les femmes… Merci d’en parler !
Bonjour Clémentine,
C’est super que les CL conviennent à ton foyer !
Et oui, qu’on soit en jetables ou en lavables, on n’est pas forcément à l’abri des allergies/irritations malheureusement.
Bonjour Natasha,
Merci beaucoup pour cet article très instructif ! Merci également à tous ceux qui ont laissé des commentaires pour faire part de leur expérience !
De mon côté je vais commencer par la location, pour tester mais également (si le test est concluant) pour attendre que mon bébé soit assez grand pour passer à la taille M des couches hamac car c’est la taille qui a l’air de durer le plus longtemps.
J’ai une petite remarque concernant le prix que tu indiques pour les couches hamac : c’est plutôt 20€ par change qu’il faut compter, en considérant qu’on utilise 4 fois chaque couche et 2 fois chaque nacelle entre chaque lavage. Sinon le prix d’1 couche + 1 nacelle + 1 absorbant c’est autour de 50€ (un peu plus ou un peu moins selon le coloris de la couche et la matière de l’absorbant). Il n’y a pas de pack qui permette d’acheter un nombre égal de couche et de nacelle.
Je ne sais pas si c’est réaliste d’utiliser autant de fois les couches et nacelles entre chaque lavage ?
Bonjour Véronique,
Je trouve que la location est vraiment une bonne option pour se lancer !
Effectivement j’ai calculé le coût du change (et ce serait d’ailleurs plutôt 25 euros et non 20) puisqu’avec 10 absorbants on peut faire 10 changes.
La calcul du prix de la couche ne fait pas vraiment sens avec les T.MAC puisque la culotte et la nacelle se réutilisent plusieurs fois. Personnellement, je réutilisais la même culotte plusieurs fois (parfois la même toute une journée) et la nacelle au moins 2-3 fois à partir du moment où elles n’étaient pas souillées. C’est donc tout à fait réaliste de les réutiliser autant de fois :-).
Merci pour ta réponse !
Des amis qui utilisent les hamac classiques m’ont dit qu’ils changeaient tout à chaque fois donc ça doit beaucoup dépendre du bébé ☺
J’en profite pour donner une info que j’ai eu entre temps concernant la location des couches hamac : il y a une gamme professionnelle et c’est celle là qu’on trouve à la location. Elles sont plus résistantes mais surtout ce n’est pas le même gamme de taille que les couches hamac que l’on peut acheter. Donc il faut faire attention si on veut louer peu de temps et acheter ensuite (le calcul que j’avais fait ne marche pas finalement). Par contre on peut racheter les couches louées si celles-ci nous conviennent. Il y a une seule couleur par taille donc on perd le côté joli des couches lavables, mais vu qu’elles sont sous les vêtements la plupart du temps ce n’est peut être pas très important…
Je précise que la couche classique Hamac (TE2) est différente du modèle T.MAC (TE3) ; en théorie on peut réutiliser la couche (culotte + nacelle intégrée) et simplement changer l’absorbant mais en effet, si tout est souillé, il faut tout changer… et là, le coût par change devient tout de suite beaucoup plus élevé.
Je ne connais pas la gamme professionnelle, merci pour l’info.
Bonjour Natasha, très intéressant cet article et merci encore pour ta franchise.
J’ai beau avoir utilisé des CL pour mes 3 enfants, pour moi, la santé mentale des mamans reste le plus important (et cela vaut aussi pour l’allaitement, le sevrage etc).
Cette charge mentale que tu décris est vraie aussi pour le 0 déchet, ici j’apprends à « moins faire », et à ne pas culpabiliser. On fait autrement et comme tu dis, déjà l’impact de ne pas manger d’animaux/prendre l’avion etc… est déjà fort présent.
On a besoin de personnes comme toi, qui parlent vrai, en matière d’écologie domestique.
Bonjour Théa,
Ça me fait du bien de lire ton message qui montre qu’on peut avoir utilisé des CL tout en se montrant compréhensive face aux personnes qui font le choix des jetables dès le départ ou par la suite.
Et il est grand temps de remettre en perspective l’impact des déchets ménagers… j’essayerai de faire un article à ce sujet (quand je serai moralement prête à encaisser les commentaires faussement bienveillants ou ouvertement malveillants de la police des colibris, haha !).
Bonjour Natasha et merci pour cet article !
Nous avons utilisé les couches Little Lamb (le modèle modulable selon la taille) pendant environ 2 ans. Ensuite je trouvais que notre enfant cherchais de plus en plus a essayer de les enlever comme une culotte, en recherche d’autonomie je suppose et c’était de plus en plus difficile de les utiliser. Je culpabilisais un peu mais j’avoue que le passage aux couches jetable m’a beaucoup soulagé par rapport à bien des points que tu évoques dans ton article ! (on était déjà aux couches jetables pour la nuit)
Bref, merci encore pour cet article qui permet de voir les choses d’un autre angle et prenant compte des situations de surmenage maternel (ce qui a été mon cas).
Belle journée,
Myriam
Bonjour Myriam,
Je te remercie pour ton témoignage.
Je trouve important de reconnaître que même quand on a utilisé les CL et qu’on en a apprécié les avantages, cela a pu nous peser par moments. Cela participe je pense à la déculpabilisation de nombre de parents et peut aussi les aider à lâcher prise si besoin.
Belle journée à toi également.
Merci pour cet article déculpabilisant (comme souvent !)! De notre côté, nous avons acheté des couches lavables d’occasion de la marque Little Bloom et de la marque Bambino Mío pour notre bébé qui a 8 mois. On les utilise depuis qu’elle a un mois environ. Je suis toujours en congé parental donc la gestion des lessives et du rangement me semble encore assez facile. Mais c’est vrai aussi que je passe au jetable dès que ça me semble compliqué de gérer les lavables : en week-end chez des amis, en vacances, la nuit… Je pense qu’on fait du 70% lavable et 30% jetable. Ce n’est pas parfait mais c’est ce que nous pouvons faire, c’est notre contribution à la réduction des déchets et c’est déjà bien je trouve ! N’essayons pas d’être parfaits 😉 et je pense que nous passerons au jetable en semaines et au lavable le week-end dès que je reprendrai le travail en septembre.
Merci pour ton partage d’expérience Ines !
Comme quoi il n’y a pas de formule idéale avec les couches, mais une formule à inventer selon les besoins, possibilités et priorités de chaque famille 🙂
Bonjour Natasha,
Merci pour ce retour d’expérience honnête.
Ce qui ressort aussi des témoignages c’est qu’à vouloir initialement trop bien faire (essai de plusieurs marques, pliage, séparation des lessives, s’interdire toute CJ) c’est parfois plus difficile de tenir dans la durée.
J’ai commencé par des CJ pendant 15 jours le temps d’atterrir, suis passée par la location de CL (Hamac TE2) pour la simplicité (15 couches à la location, pas de pliage) pour acheter à 2 mois un lot de CL Hamac d’occasion. Pas d’essai d’autre marque. Je les stock dans un sac étanche de plongée (pas d’odeur) et je fais des lessives mixtes (rinçage de couches puis lessive couches et fringues). Parfois ce sont des CJ (rupture de stock, déplacement). Après chaque lessive, je les prépare et le stock dure 2 jours. Et une fois par mois c’est une grande lessive / décrassage sinon je tolère qu’elles ne soient pas nickels entre chaque lavage. Je pratique également l’HNI à temps partiel ce qui limite le nombre de couches. Ton article permet donc de prendre du recul face à l’image lisse d’une maternité de parent parfait écolo bobo qui se surajoute à une charge mentale déjà bien conséquente. Tu fais bien de rappeler qu’aucune décision écologique » : CL (allaitement, petits pots maison etc.) ne doit se faire au détriment de la santé des parents !! Je suis bien consciente qu’à l’échelle globale, l’impact des CL en impact carbone n’est pas tellement différent mais mon eco-anxiété ne me permet pas pour le moment d’accepter de générer une tonne de déchet de CJ jusqu’à l’acquisition de la propreté. Je suis encore attachée au mythe du colibri.
Bonjour Natasha,
Merci pour ce témoignage dans lequel je me retrouve un peu.
Nous sommes aux couches lavables depuis la naissance de notre petit bout (1 an) avec pour l’instant 2 épisodes de quelques semaines en jetable pour cause de rougeurs et démangeaisons intenses. Nous avons gardé la couche jetable la nuit pour limiter les « dégâts ».
Pour l’instant, la charge mentale liée au lavage des couches ne me pèse pas trop mais (j’avoue) nous utilisons un sèche linge électrique. J’espère ne pas le regretter au niveau de la déteriorisation des couches mais pour l’instant tout semble bien aller (nous utilisons des couches classiques). Et au niveau allègement de la charge mentale, je n’ai aucun regret, même si cela consomme beaucoup d’énergie. Comme tu le dis si bien, j’espère que le fait de manger végétal et de ne pas prendre l’avion compense un peu cet écart (surtout chez la police de la perfection…)!
De plus, après avoir mis le prix pour les couches lavables, passer au tout jetable me semble vraiment cher. Les couches que nous trouvons facilement près de chez nous en Belgique sont les Tidoo et bien que j’apprécie leur qualité, je les trouve vraiment chères (20€ pour 50 couches…).
Belle journée,
Pauline
J’adore ton retour honnête et surtout ton expérience, toujours aussi précise ! Perso, j’ai vraiment de beaucoup de doutes sur la faisabilité des CL ! En effet, autour de moi, même les écolos les plus convaincus n’ont pas « réussi », je n’ai qu’un couple d’amis qui a tenu, mais à mi-temps (sa nourrice ne voulait pas en entendre parler), et pareil, pas en déplacement. après, je trouve que déjà tenir un an et demi, c’est énorme. Et pour la charge mentale, l’histoire de la sortie des poubelles m’a bien fait rire ! C’est clair que ce n’est quand même pas le pire comparé au lavage et à l’organisation des tournées de linge ! Comme d’habitude, dans ton article, je vois d’autres sujets qui mériteraient qu’on s’y penche : l’âge de ne plus porter de couche est de plus en plus tardif (ce qui change le calcul de la rentabilité entre CL et CJ), et surtout, c’est dingue qu’à l’heure actuelle, nous n’avons toujours pas trouvé de VRAIE solution pour limiter l’impact des couches jetables sur l’environnement ou d’avoir des CL plus simples à nettoyer/sécher afin que ce ne soit pas une charge pour les parents (qui sont déjà bine accaparaient par la naissance du 1er).
Merci pour ce témoignage honnête et intructif. Je trouve ca courageux que vous ayez investi votre temps à essayer cette méthode.Je n’ai pas d’enfants encore moi-même mais j’éetais cueirux d’en savoir plus. Il peut-être difficile de ne pas culpabiliser j’imagine, de revenir sur une méthode moins écologique. Apparemment avec vos calculs, la différence au final ne vaut peut-être pas le coup. Il est vrai que sortir ses poubelles plus souvent n’est pas tant une contrainte en soi, c’est quelque chose que l’on peut faire à chaque fois que l’on sort de chez soi. Le début de la post-maternité semble être une période compliquée et chargée, et les couches lavables peuvent être une charge supplémentaire qui devient insupportable à la longue. Peut-être que faire un mélange entre couche lavable et couches jetables.
Bonjour Natasha,
Merci beaucoup pour cet article fouillé, détaillé, très personnel… Toujours un grand plaisir de te lire 🙂 🙂 Je voulais réagir dessus (il ne laisse pas grand monde indifférent !), et commencer par cela : 1 an et demi c’est déjà énorme !!! Ce n’est pas du tout comme si tu n’avais testé que quelques mois ! Et ça rend ton retour d’autant plus précieux 🙂
Ici, bébé n’a que 4 mois et est en CL depuis le début.
Si ça intéresse certain.e.s : uniquement en TE2 avec que du Popolini, de l’intérieur vers l’extérieur : 1. Voile 2. Booster (optionnel) 3. Lange ou prefolds 4. Culotte imperméable avec des rabats en coton à l’intérieur pour tenir tout ça (les EasyWrap).
Les langes sèchent ultra vite donc ça facilite les choses.
Important : avant l’accouchement j’ai fait une « formation » CL, pour voir les différents modèles et comprendre grâce à une vraie personne les + et les – de chaque modèle. On a commencé avec le minimum (5 culottes), et on en a racheté une fois que c’était testé et validé.
Mais même si nos couches TE2 sèchent vite, que l’on s’est épargné par mal de recherches grâce à la formation et que c’est mon mec qui gère les lancements, étendages, rangements des lessives, ça reste VRAIMENT non négligeable comme charge.
Et on a du mal à gérer les fesses rouges : c’est encore maîtrisé, mais c’est limite…
Détail aussi « grosses fesses » : les bodys et vêtements en général deviennent vite trop petits en bas pour loger ces grosses couches !
On a dû passer aux jetables sur quelques jours pendant les vacances, verdict : les CJ prennent vraiment moins de temps, et les fesses de bébé sont vraiment plus belles…
Le fait que tu indiques que CL et CJ ne sont pas très éloignées en termes d’impact sur l’environnement en citant une étude, ça dégomme donc la quasi seule raison pour laquelle on a choisi les CL.
Tristesse, même si pour le moment on persévère.
Je rajoute un point : le côté gratifiant des CL. On est heureux de mettre du bio sur les fesses de notre bébé, de gérer de jolis langes écrus (petit côté désuet), de se dire qu’on les utilisera dans le cas d’un 2e petit poupon… Pour le moment on a la place dans nos vies de faire ce travail supplémentaire. Je ne vais pas prendre le temps de lire l’étude sur l’impact environnemental, ou de me renseigner sur s’il est avéré et bénéfique pour la société de prendre en charge moi-même ce travail de reproduction plutôt que de demander plus à des usines d’un côté et des éboueurs de l’autre. On peut expliquer ça facilement avec les sunken costs : j’ai trop investi pour le moment pour m’arrêter là, surtout que niveau temps et niveau fesses rouges, ça reste sous contrôle. Mais au moindre dérapage, ton article nous aidera beaucoup à passer aux CJ s’il le faut !
Merci encore !
C’est vrai que c’est la jungle ! On a choisi de louer et on ne regrette pas ! On à des hamac de chez : https://www.cococouche.fr/ et vraiment nous sommes très satisfait ! Hyper simple et surtout SANS FUITES !
Bonjour ! Merci pour ce retour ! Pour celles qui voudraient se lancer dans l’aventure sans avoir de problèmes d’irrigations, il est vraiment important de faire d’abord un rinçage-essorage à froid, puis un cycle long à 60°C pour bien les désinfecter et éviter les irritations. Le stockage doit se faire dans une corbeille aérée aussi pour éviter la macération. Pour tester, je recommande de passer par la location d’un pack de différentes marques 😊
Bonjour !
Le principal est quand même d’avoir essayé !
Le temps où vous n’avez pas utilisé de jetables est quand même bénéfique, et puis vos couches d’occasion feront surement des heureux.
Ici j’utilise les lavables sur mes deux enfants sans problème, mais il est vrai que cela me prend environ 1h par semaine pas plus, ce qui est raisonnable avec mon mode de vie. Mais effectivement avec des horaires très prenantes ou un bébé qui ne dort peu on peut vite être fatigués !
Cependant, sachez que le décrassage une fois de temps en temps n’est pas nécessaire du moment que vous avez trouvé une routine de lavage adaptée. De même, c’est une routine inadapté qui conduit à l’apparition de rougeurs sur les fesses de bébé, et non pas directement les couches lavables 🙂
Et puis après tout, il y a plein d’autres manières de réduire ses déchets 😉
Bonjour, j’hésite a louer chez https://www.cococouche.fr vous connaissez ? des avis ?
Bonjour Natasha,
Un grand merci pour votre article ! Votre retour d’expérience et toutes vos explications ont du aider bon nombre de parents.
Pour les parents qui souhaitent se lancer dans les couches lavables à petits prix, chez Kokpit nous proposons un service de location de couches lavables. Sans engagement, vous pourrez tester les couches en toute tranquillité.
Notre force réside également dans l’accompagnement des familles, nous restons disponibles pour les parents qui ont des questions, des interrogations, des soucis avec les couches !
Envie de vous lancer dans l’aventure à nos côtés pour changer le monde une couche à la fois ?
Alors à très vite !!
https://kokpit-couche.com/
Bonjour, merci pour ton partage d’expérience. Je suis enceinte de 7 mois de mon deuxième enfant, j’ai utilisé uniquement des couches jetables pour ma fille car mon conjoint était contre les CL et que je reprenais le travail à ses 3 mois. Aujourd’hui nous sommes en Nouvelle-Calédonie, et les prix des CJ sont plus chères qu’en France et comme je vais être en congé parental je pense y passer. Les différents points de vue sont les bienvenues : je me faisais à l’idée de partir sur du 100% CL mais en discutant avec une amie et au vu de ton article et des commentaires plus haut, je pense partir sur un mix à partir de 2 mois (ma fille faisait ses nuits à partir de ce délai, oui je suis totalement consciente de la chance qu’on a eu!!) en testant quelques modèles pendant cette période. Cela me donnera plus de chance aussi de convaincre mon conjoint. Pour moi c’est un choix surtout pour la santé de mon bébé, ma fille ayant eu beaucoup d’irritations avec les CJ.
Le coté écolo est pour moi le 3ème point positif mais il faut pas non plus faire culpabiliser les gens sur les CJ (j’ai lu un commentaire plus haut un peu limite) car même en faisant 50/50 cela réduit tout de même les déchets donc vos efforts n’ont pas été vains! D’ailleurs je précise par rapport à votre dernier paragraphe que l’environnement ne se limite pas qu’à l’empreinte CO2 comme tous les médias et gouvernements s’acharnent à nous bassiner! Les couches lavables ont l’avantage, à peut-être même empreinte carbone, de ne pas produire de matières chimiques et qu’elles soient rejetés dans la nature… Ne l’oublions pas!
Encore merci
Bonjour
C’est vrai que les couches lavables sont plutôt un choix de vie !
C’est a peine plus d’organisation 🙂
Le tout je trouve c’est d’être bien accompagné 🙂
J’ai pu participer à un atelier découverte gratuit à Dijon et j’en suis ravie
J’ai pu directement me procurer les bons produits (comparés a quelques couches que j’avais pu glaner par ci par la !)
Et rien à dire, je suis toujours dans l’expérience couche lavable avec mon deuxième !
Bref, faites vous accompagner si besoin c’est top