Après deux années passées au bord d’un gouffre, au fond d’un tunnel (difficile d’imaginer un gouffre au fond d’un tunnel, j’en conviens, mais bon, j’avais l’impression d’être dans ces 2 endroits à la fois), je crois pouvoir dire que je vais mieux et même que je vais plutôt… bien. J’ai un peu peur en écrivant ces mots, comme si on pouvait me les dérober en passant, mais je crois que j’ai besoin de les encrer quelque part pour mieux les ancrer en moi et laisser ce sentiment de bien-être m’envahir librement et ressentir pleinement mon corps qui se répare, mon sommeil qui s’apaise, mon ventre qui se dénoue, l’appétit qui revient, ma gorge qui se dessert, l’amour qui fait battre mon cœur, la confiance qui refait surface, l’espoir qui a remplacé mes idées noires…
Après deux années dominées par un profond mal-être et par l’effrayante impression de ne plus me reconnaître, ni de savoir à quoi me raccrocher ni comment avancer, je redécouvre l’infini soulagement de pouvoir jouer avec la lumière à la sortie du tunnel et de pouvoir observer le gouffre à mes pieds sans craindre de m’y écraser. La maternité m’a fragilisée. La pandémie et ses conséquences ont exacerbé mes maux. La reprise du travail tant attendue en février 2020, après une année passée à prendre soin de mon bébé fut un calvaire plus qu’un soulagement. L’année scolaire qui se termine fut la pire de ma carrière… Dire que tout va bien à présent serait mentir – mon quotidien de maman reste compliqué à bien des niveaux, mes tiraillements personnels sont nombreux, ma vie pro a pris un sacré coup, l’impossibilité de mener à bien des projets qui m’importent m’est difficile à accepter, la pandémie et l’état du monde m’angoissent quotidiennement, etc. – ; je me sens néanmoins suffisamment apaisée aujourd’hui pour affronter la vie est ses aléas, ceux du présent et ceux d’après. Je ne me sens pas plus forte qu’avant, mais simplement mieux armée. Je n’ai pas retrouvé mon équilibre d’avant, mais j’ai remis l’essentiel au cœur de mes priorités. Je pleure autant qu’avant, mais ça, c’est bon signe pour moi qui n’avait même plus la force de pleurer depuis 2 ans… et que c’est libérateur.
Après un mois d’avril qui fut synonyme de rééquilibrage, de délestage et de légèreté pour moi, je suis heureuse de prendre le temps de partager avec vous les petits pas et bonheurs verts qui ont ponctué ce premier mois printanier de l’année.

🌿 J’ai terminé mon accompagnement de 6 semaines avec Aurélie Montin, spécialiste du sommeil et co-fondatrice de Sleep Angel (voir mon article à ce propos). Comme je le disais sur Instagram, j’aurais beaucoup de choses à partager au sujet de cet accompagnement et je rédigerai d‘ailleurs un bilan complet de cette expérience sur le blog d’ici quelques mois, quand j’aurai suffisamment de recul pour parler de ses bénéfices sur le moyen-terme. En attendant, je suis soulagée d’avoir retrouvé un sommeil réparateur, après 2 ans d’insomnies, de réveils nocturnes et de nuits écourtées à cause des aléas de la maternité, et de fatigue physique et émotionnelle insoutenable.
🌿 Dans le cadre de cet accompagnement, je me suis notamment (re)mise à la méditation et je me suis pour cela aidée de Morphée, une boîte déconnectée qui propose des séances de relaxation et de méditation parfaites pour moi. Je suis vraiment heureuse d’avoir pu m’offrir cet outil de méditation (grâce à de l’argent reçu pour les fêtes et mis de côté pour le jour où j’en aurai besoin !) qui me permet de laisser mon téléphone hors de la chambre tout en ayant un accompagnement adapté pour mes séances de méditation.

🌿 Il y a quelques semaines, Sarah, créatrice du podcast Mon Post Partum, et du compte Instagram éponyme, m’a invitée à partager mon expérience de la maternité sur son podcast. Vous pouvez écouter le fruit de notre échange dans l’épisode 13 intitulé « Se retrouver après le tourbillon de la maternité » où je partage différents ressentis autour de mon accouchement, du post-partum et des injonctions à la productivité. Je regrette d’être restée assez superficielle dans mes propos, de ne pas toujours être allée jusqu’au bout de mes idées, d’avoir tant hésité sur certains points… mais j’espère que ce partage pourra être utile à d’autres personnes. Dans tous les cas, si vous souhaitez écouter divers témoignages très personnels autour de la maternité, le podcast de Sarah devrait vous plaire.
🌿 Notre enfant s’est attachée à un doudou dès ses premiers mois et J. s’est alors empressé de lui en acheter un autre exemplaire, afin d’en avoir un de secours en cas de perte, de vol (sait-on jamais !) ou d’accident le rendant hors d’usage ! Malheureusement, nous avons perdu l’un de ces deux doudous au cours d’une balade et lorsque j’ai voulu en racheter un, j’ai réalisé que ce modèle ne se faisait plus. J’ai bien évidemment contacté la marque, épluché Vinted, Le Bon Coin, etc., mais rien à faire, ce doudou n’était plus en vente nulle part… et puis, il y a quelques semaines, l’ami et voisin qui avait offert ce doudou à notre petit bout nous en a donné un 2e exemplaire… Il s’agissait de celui qu’il avait offert à sa petite fille, née quelques mois avant la nôtre. Sachant combien notre enfant était attachée à son doudou, il a demandé à sa petite fille si elle tenait à cette petite peluche et lorsqu’elle lui a répondu non, il lui a demandé si elle voulait bien le donner à la nôtre… ce qu’elle a fait volontiers. Ça fait chaud au cœur, non ? Bon par contre, ce doudou étant comme neuf, notre enfant l’aime beaucoup moins, haha !

🌿 N’ayant pu préparer cette année scolaire comme il se devait à cause du premier confinement (période pendant laquelle j’aurais normalement dû me familiariser avec le nouveau programme que je devais enseigner et préparer la plus grosse partie de mes cours, au lieu de quoi j’étais confinée avec mon petit bout d’à peine 1 an…), c’est sans surprise que cette année scolaire fut un désastre pour moi et j’attendais la fin des cours depuis septembre dernier… Alors quand j’ai pu dire au revoir à mes élèves fin avril, le soulagement fut immense – non seulement je suis soulagée de ne plus avoir à faire face à des élèves (frustré·es) qui ont vu le pire de moi mais je suis aussi soulagée d’avoir tenu le coup et de pouvoir à présent me projeter dans une meilleure année scolaire à la rentrée prochaine (pour rappel, j’enseigne le programme du Bac International dont les examens ont lieu à partir de fin avril, d’où une fin d’année scolaire « précoce » pour nos classes de Terminale).
🌿 Toujours côté pro, mais côté blog cette fois-ci, je suis heureuse de retrouver un peu plus de disponibilité pour publier des articles par ici et avancer petit à petit sur d’autres projets dans les coulisses, dont une newsletter et des ebooks. Si l’inscription à la newsletter devrait être possible d’ici peu, les ebooks ne verront pas le jour tout de suite, mais je suis vraiment heureuse de pouvoir de nouveau avancer sur ce projet en suspend depuis longtemps.

🌿 En dehors de l’enregistrement du podcast avec Sarah, j’ai moi-même écouté plusieurs épisodes de podcasts passionnants ces dernières semaines :
- Télé et diversité : les minorités hors champs ? Épisode #61 du podcast Kiffe ta race. Sébastien Colin y parle de son expérience en tant que personne racisée dans le milieu de la télé et plus largement de l’invisibilisation des minorités dans ce contexte.
- Baptiste Beaulieu, prendre soin – Épisode (en 2 parties) du podcast Camille x Programme B. Baptiste est un médecin généraliste que je suis avec beaucoup d’intérêt sur Instagram et qui s’exprime ici sur les problèmes liés à l’hétéronormativité de la médecine.
- De quoi faut-il être riche pour être parents ? Épisode du podcast Camille x Programme B. Dans cet épisode, on remet en question les normes familiales et leur impact sur les familles homoparentales et monoparentales.
- Déclinez votre identité – Épisode 19 du podcast Camille. Un court épisode qui permet de clarifier les différences entre des mots utilisés pour définir l’identité de genre, l’orientation sexuelle et l’expression de genre.
- Illana, la maternité est politique – Épisode 7 du podcast Mon Post Partum. Illana, autrice de Ceci est notre post-partum, y parle des mythes et tabous autour du post-partum.
- Derrière nos bananes françaises, le scandale du chlordécone – Épisode #120 du podcast Bouffons. Jessica Oublié, autrice de Tropiques Toxiques, explique les ravages de ce pesticide dans les Antilles.
- Sous le joug de l’algorithme, des livreurs pas du tout indépendants – Épisode #128 du podcast Bouffons. On y découvre le fonctionnement des plateformes de livraison et comment celles-ci renforcent la précarité des livreurs.

🌿 Côté lecture, je n’ai eu que des coups de cœur le mois dernier :
- Ceci est notre post-partum d’Illana Weizman, un ouvrage riche en informations et en réflexions sur les mythes et les tabous du post-partum qui offre plusieurs pistes d’actions politiques pour permettre aux nouvelles·aux parents de mieux vivre l’arrivée d’un·e nouvelle·eau né·e et d’être mieux accompagné·es pour faire face aux difficultés intrinsèques à cette période.
- La terreur féministe d’Irene, un ouvrage très court mais passionnant et percutant sur le rôle et la nécessité de la violence dans certaines situations où la lutte contre le patriarcat ne laisse d’autres choix aux femmes que tuer ou mourir.
- Tropiques toxiques de Jessica Oublié, une bande-dessinée dans laquelle on suit le long et minutieux travail d’enquête mené par l’autrice pour comprendre comment le chlordécone (un pesticide) a pu être utilisé librement durant des dizaines d’années dans les cultures de bananes antillaises et pour comprendre l’impact actuel et futur de ce pesticide sur la santé, l’environnement et la société.
- De pierre et d’os, un roman très émouvant de Bérangère Cournut qui nous plonge au cœur de l’Artique, aux côtés d’Uqsuralik, une jeune femme Inuit qui se retrouve séparée de sa famille, une nuit où la banquise se rompt sous ses yeux.
- Dans un tout autre genre, je me suis offert un abonnement à La Dose, une newsletter hebdomadaire proposée par Binge Audio et très bien faite avec, chaque semaine, une réponse d’expert·e à une question de société (posée par un·e abonné·e), un témoignage personnel (envoyé par un·e abonné·e) et une recommandation d’œuvres diverses en lien avec un sujet spécifique.
- Je me suis également offert un abonnement annuel à Un invincible dimanche, la newsletter hebdomadaire de Pauline Harmange, que je prends beaucoup de plaisir à lire chaque week-end.

🌿 Enfin, comme à l’accoutumée je souhaiterais terminer cet article en remerciant les 81 personnes qui ont participé à la rémunération de mon travail via Tipeee et à toustes celleux qui sont passé·es par mes liens affiliés pour leurs achats en ligne en avril. Grâce à vous, je peux consacrer une partie de mon temps de travail à ce blog et je vous en suis très reconnaissante.
Ravie de constater que tu vas mieux.
Merci pour ce partage.
Merci cleopiti 🙂
Super pour ton interview, je l’écouterai avec plaisir ! Quant aux podcasts dont tu parles, j’ai lu pas mal de post Facebook de Baptiste Beaulieu, j’aime beaucoup sa manière de s’exprimer et le contenu de ce qu’il raconte.
Petite remarque en passant, j’aime pas du tout l’expression « racisé », mais j’ai aucune alternative à proposer… Non blanc ? Ça me semble pas beaucoup mieux, j’en ai bien conscience ! 🙂
J’ai vu sur Arte un documentaire sur l’identité de genre, c’était très intéressant, mais au bout du compte, pourquoi vouloir à tout prix se mettre dans une case ? Ça devient extrêmement compliqué avec tous les choix dont on dispose. J’ai l’impression que l’essentiel, c’est d’être un être humain, mais je sais bien combien ça peut poser problème pour se positionner dans la société, c’est ça que je déplore.
Je suis comme toi, angoissée au quotidien par la pandémie et l’état du monde, comme tu dis… J’en suis même à me demander si l’avenir est viable. Quel optimisme !
En tout cas, tu vas mieux, c’est déjà un bon début pour envisager un avenir meilleur !
Bonjour Carole,
Je vous rejoins aussi le terme de racisée. Je suis noire mais racisée en ce qui me concerne je le refute. Je préfère que l’on dise de moi non blanche si je dois être nommée, décrite. Je ne veux pas être mise dans une case.
Bonjour Christel,
Merci pour ton point de vue en tant que personne concernée par l’utilisation de ce terme.
Je tiens à clarifier le fait que mon usage du terme « racisé·e » se fait toujours dans un contexte particulier : pas pour décrire ni pour nommer des personnes « non-banches » mais pour parler de personnes victimes de racisme structurel. Si je déplore que le terme « racisé·e » soit utilisé aujourd’hui en tant que descriptif identitaire, je donne personnellement à ce terme son sens sociologique initial, c’est à dire qu’il permet de parler de personnes subissant un processus de racisation, lorsque je parle de situations en lien avec le racisme. Je ne parle pas de personnes « racisé·es » en dehors de ce contexte… de la même manière que je déplore qu’on me mette dans une case selon mon genre, je n’aimerais pas qu’on me mette dans une case selon ma couleur de peau pour parler de moi ou me décrire.
Bonjour Carole,
Concernant tes remarques, qu’est-ce qui te gêne dans le mot « racisé » ? Je suppose, connaissant ton intérêt pour la langue française, que tu en connais ses origines et controverses donc je ne rentrerai pas dans les détails à ce propos. À titre personnel, je me considère racisée aujourd’hui parce que je vis dans une société raciste où les personnes perçues comme étant non-blanches sont discriminées et pour parler de ces inégalités il faut bien un terme – et puisque ces discriminations sont issues de l’idéologie raciste, il me semble approprié que l’expression décrivant les victimes de ce fléau prenne racine dans le même mot… Cela dit, ce n’est certainement pas un terme « idéal », je suis d’accord. Quant à « Non-blanc·hes » c’est, comme tu le suggères (je crois ?), une expression extrêmement problématique à mon sens, puisqu’elle positionne les blanc·hes comme étant la norme et identifie celleux dont la couleur de peau diffère en fonction de ce qu’iels ne sont pas/n’ont pas…
Concernant le fait « de vouloir se mettre à tout prix dans une case »… en tant que personne cisgenre et hétérosexuelle je ne suis certainement pas la mieux placée pour en parler mais je suis avec intérêt le travail de plusieurs personnes LGBTQI+ et j’en côtoie également plusieurs dans mon quotidien, donc la première chose à savoir c’est qu’elles ne choisissent pas forcément de se mettre dans une case… La société les y pousse en discriminant les personnes qui ne correspondent pas aux normes cisgenres et hétérosexuelles. Les nommer, c’est leur donner une visibilité, reconnaître leur singularité et besoins dans une société hétéronormée et dénoncer les inégalités et violences dont iels sont victimes. D’ailleurs, les exemples donnés par Baptiste Beaulieu dans le podcast montrent combien la médecine hétéronormée est problématique pour la santé des personnes lesbiennes et que si prenait en compte les particularité de leur vie sexuelle dans la médecine, on leur éviterait bien des « tracas » voire même une mort précoce dans certains cas. Mais comme le mot lesbienne n’apparaît pas une seule fois au programme des études de médecine, il n’est guère surprenant que leur santé en pâtisse… pour ne donner qu’un exemple d’un problème systémique.
Dans un monde idéal, ces différences de couleurs de peau, d’identité de genre, d’expression de genre et d’orientation sexuelle n’auraient pas besoin d’être nommées… mais tant que l’on sera victimes de discrimination, ces mots et expressions seront indispensables à la visibilité de nos/leurs souffrances et à notre lutte pour l’égalité des droits.
Honnêtement, je n’envisage pas du tout un avenir meilleur (bien au contraire), mais je me sens capable de rester debout, d’avancer et de saisir les bonheurs à ma portée sans me laisser trop écraser par les difficultés du quotidien et que j’entraperçois à l’horizon :-).
PS. J’espère que des personnes LGBTQI+ passeront par là et exprimeront leur propre vision et ressenti par rapport à ces cases.
Merci Natasha d’avoir pris le temps de me répondre. Je ne tiens pas à ouvrir un débat qui n’a pas vraiment lieu d’être sur le terme de « racisé » ! Mais tu vois, Christel n’aime pas cela non plus, alors qu’elle est concernée. Je n’ai aucune envie de nommer les personnes racisées « non blanches » pour autant. Mais quand tu dis que cela positionne les blancs comme étant la norme, « racisé » donne exactement la même impression (peut-être en pire, c’est ça qui me gêne), car qu’est-ce que ça veut dire à part qu’ils ne sont pas blancs ? Bref, les mots sont ce qu’ils sont et ce qu’ils doivent dénoncer, c’est les inégalités. Si c’était le seul problème, on serait à l’arrivée du chemin à parcourir…
Quant aux problèmes de genre, c’est juste incroyable que « lesbienne » ne soit pas prononcé au cours des études de médecine. C’est pas comme si y en avait un pourcentage infime dans le monde ! Et ça me semble hallucinant qu’on en soit encore là au XXIe siècle.
Continue à faire bouger le monde à ton niveau, tu vois, ça m’ouvre des horizons insoupçonnés sur les personnes racisées de mon point de vue de blanche pur jus. Et merci pour ça.
C’est toujours un bonheur de lire tes petits pas et tes petits bonheurs verts du mois Natasha !
Je suis vraiment heureuse de savoir que tu te sens bien après ces années difficiles.
Merci pour ton message chaleureux Myriam 🙂
Oh que ça fait plaisir de lire que tu retrouves confiance en tes capacités ! Et je suis ravie aussi de découvrir Morphée car, comme toi, l’usage d’un ordinateur me freine dans la méditation. Le Petit Morphée m’intéresse beaucoup aussi en fait mais comme ma jeune demoiselle aime les histoires audio etc,je me demande si je ne vais pas essayer de trouver un Ocarina.
Douce soirée Natasha,je vais aller lire un peu « Fille , femme, autres » de Bernardine Evaristo.
Merci pour ton message Emilie.
Je garde également l’idée d’offrir le Petit Morphée à notre poussinette dans un coin de ma tête – elle aime déjà beaucoup ma Morphée qu’elle me demande d’allumer parfois pour mettre des musiques relaxantes :-).
Je pense fort à toi. Je t embrasse
Moi aussi ma Sand :-* !
Comme je te comprends ! Je retrouve moi aussi le sommeil après 2 années mouvementées (stress post-traumatique). C’est un tel bonheur de faire des nuits complètes et de se sentir reposée au réveil !
Bonne préparation pour la rentrée. C’est tellement pénible d’enseigner au jour le jour quand on n’a pas pu bien anticiper (ce qui a été mon cas aussi cette année, même si je suis en école primaire).
Oh je suis navrée que tu aies toi aussi connu des soucis de sommeil et que ton année scolaire ait également été affectée par l’impossibilité d’anticiper. C’est extrêmement difficile à vivre au quotidien je trouve car même quand on travaille à fond à chaque minute de libre, on ne peut pas rattraper le temps perdu et les répercussions de ce manque de préparation se font sentir sur le long-terme… J’espère que les vacances scolaires t’apporteront un peu de répit et te permettront de mieux anticiper la rentrée suivante. Plein de courage à toi en tout cas Nina pour tenir le coup jusqu’à la fin de cette année scolaire…
Merci beaucoup Natasha.
Je commence déjà à me projeter dans l’année prochaine. C’est plus facile quand on dort bien. J’ai l’impression d’avoir retrouvé mes neurones… 😉
Cela fait plaisir de sentir que tu vas mieux, que tu te sens mieux ! 😘
Et moi ça me fait du bien de pouvoir dire cela après si longtemps 🙂
Bonjour,
Je suis heureuse de savoir que tu ailles mieux. Merci pour toutes ces idées de podcasts et ces petits pas.
Bonne journée.
Merci beaucoup Christel ! Belle journée à toi également.
Bonjour Natasha
Quelle joie de lire que tu sens enfin que tu remontes la pente! Quand Pitchou est né, on m’avait dit « tu verras, à partir de 3 mois tout devient plus facile », mais personnellement ça m’a pris 2 ans. Au moins si j’ai un autre enfant, je suis prévenue! 😉
Concernant les petits pas et bonheurs verts de mon mois d’avril:
– nous avons rejoint une coopérative qui vend notamment du tofu produit localement ainsi que du tempeh
– pour la première fois depuis que je vis ici, j’ai trouvé des champignons de Paris dans les prés, mmmh les bonnes poêlées!
– avec les voisins nous avons organisé entre nous un ramassage d’ordures qui ornaient les bords de notre chemin dans le cadre de la journée de la Terre
– j’ai décidé de reprendre les promenades malgré ma tendinite du genou et le confinement total
– nous avons pu récolter des tomates cerises semées tardivement dans le potager
– Pitchou a écrit tout seul (en phonétique et de droite à gauche) sa première phrase, et j’ai assisté à ça en direct. Me basant sur les apprentissages autonomes pour l’accompagner depuis sa naissance, c’est une grande victoire personnelle que de constater que ce chemin dicté par mon coeur n’était pas de l’inconscience et que j’ai fait bien de nous faire confiance en appliquant l’écologie de l’éducation (c’est en cela que je considère qu’il s’agit d’un « bonheur vert »)
– j’ai écouté « Ma longue marche » qui retrace le chemin de Compostelle parcouru par un jeune en décrochage scolaire. Le reportage est réalisé par Charlotte Bienaimé (réalisatrice d’Un podcast à soi) et a été diffusé sur France Inter en 2013 dans l’émission « Les pieds sur terre », ce sont plusieurs épisodes et j’ai trouvé cela vraiment émouvant d’assister au cheminement de ce jeune.
Merci pour tes recommandations, j’ai notamment écouté « Le coeur sur la table » et un épisode en particulier m’a beaucoup parlé.
J’espère que tu continueras sur cette lancée positive!
Bien à toi
Delphine
Bonjour Delphine,
Merci pour tous ces jolis partages !
On m’avait aussi dit que les 3 premiers mois seraient les plus difficiles… pour moi, il furent bien plus simples que ceux qui suivirent car c’est à partir du 4e mois que tout s’est compliqué…
Je te souhaite un très beau mois de mai.
Bonjour Natasha,
Je suis heureuse de lire que tu vas mieux. Merci pour ce doux moment de lecture.
Je réfléchis également à m’offrir un morphée. Le concept m’a beaucoup plus mais c’est un investissement… Lire que tu en es contente me rassure un peu sur le produit (qui peut avoir l’air un peu « gadget » à faire quelque chose qu’on peut faire avec un téléphone, ipod, …)
Passe une belle journée,
Pauline
Bonjour Pauline,
Merci pour ton message !
J’ai souhaité investir dans Morphée car je ne souhaite pas avoir mon téléphone dans la chambre (lieu où je médite) et je ne souhaite pas l’utiliser après 19h30, heure à laquelle je me déconnecte des écrans (et je médite généralement après 20h00) – 2 points sur lesquels je ne suis pas prête à faire de compromis pour la qualité de mes soirées et de mon sommeil. Mais si je n’avais pas ces contraintes personnelles-là, j’utiliserais certainement l’application Petit Bambou sur mon téléphone – je l’ai testée quelques temps et ça me convenait plutôt bien d’ailleurs. Je pense donc que Morphée peut être utile si on n’a pas de smartphone/tablette, qu’on bannit le téléphone de sa chambre ou encore qu’on se déconnecte totalement à partir d’une certaine heure… si l’on n’a pas toutes ces contraintes-là, alors mieux vaut utiliser son téléphone, c’est certain (suivant son budget évidemment car les applications ont également un coût ; Petit Bambou m’aurait coûté 49,99 euros par an et Morphée 79,95 euros une seule fois, en espérant que ça me serve des années !).
Belle journée à toi également.
Merci pour ta réponse. Il est vrai que mon intérêt était surtout du à la facilité, n’ayant pas de smartphone et ne souhaitant pas en avoir un. J’ai déjà fait des médiations guidées sur ordinateur mais ça n’est pas vraiment pratique. J’étais donc en phase d’essai avec un vieil iPod..
La praticité du Morphée est un élément très attractif.
On croise les doigts pour la durabilité !
Je vais peu être profité de mon anniversaire approchant pour découvrir ça. Merci pour ton avis en tout cas 🙂
Bonjour Natasha
Je suis heureuse pour toi, de voir que ton horizon s’éclaircit enfin!
Je me demandais, à propos de Morphée: est ce que tu penses qu’elle peut être utile pour la méditation en journée, en dehors de troubles du sommeil? J’ai la chance de m’endormir très facilement mais je voudrais trouver un accompagnement à la méditation pour pouvoir en faire une habitude .
Pour mes petits pas et bonheurs verts:
-J’ai découvert, sur les conseils de Mélanie du « cul de poule », un podcast de développement personnel vraiment incroyable: « change ma vie », de Clotilde Dussoulier. Comme tu le dis dans ton texte, je ne me sens pas plus forte, mais franchement plus armée, et c’est très rassurant!
-Je suis à l’autre bout du spectre de la parentalité par rapport à toi, et c’est un bonheur de voir mes enfants devenir des adultes bien dans leur peau et respectueux de leurs propres besoins.
-J’ai enfin (ça faisait des années que j’en entendais parler) découvert l’écriture de Barbara Kingsolver et je ne suis pas déçue: « un été prodigue » a été une révélation pour moi. La profondeur des personnages de femmes, la description de la faune et de la flore des Appalaches, la poésie: j’ai tout aimé!
J’ai hâte de m’abonner à ta newsletter…
Bonjour Eve,
Pour répondre à ta question, je trouve que Morphée est très axée sur le sommeil et les séances de méditations sont pensées pour faciliter l’endormissement ; néanmoins, je ne l’écoute pas juste avant de dormir personnellement, mais plutôt au tout début de mon rituel du coucher (ensuite je lis pendant au moins 30 minutes). Quoi qu’il en soit, je ne pense pas que ce soit un investissement qui en vaille la peine si ton souhait est de méditer en journée car il doit exister des accompagnement réellement adaptés.
J’ai découvert un roman de Kingslover il y a quelques années et j’avais vraiment adoré également !
Merci beaucoup pour ton intérêt pour ma newsletter 🙂
Tellement heureuse pour toi (alors qu’on ne se connait pas, c’est fou!)
Bon retour à la lumière alors 🙂
Merci de tout cœur Marie !
Hello, contente de voir que tu vas mieux. J’ai aussi testé Morphée et j’adore, particulièrement avec la voix féminine 🙂
Ah chouette ! Je préfère également la voix féminine 🙂
Bonsoir Natasha,
Même si ta réponse ne me concernait pas directement je me l’approprie un peu. J’ai bien compris tout ce que tu as écris lire ou entendre des choses sur ces sujets, je ne souhaite pas reprendre le terme racisée à mon compte et j’ai malheureusement l’impression que l’on m’y enferme bien malgré moi.
Bonjour Christel,
Merci pour ton point de vue en tant que personne concernée par l’utilisation de ce terme.
Je tiens à clarifier le fait que mon usage du terme « racisé·e » se fait toujours dans un contexte particulier : pas pour décrire ni pour nommer des personnes « non-banches » mais pour parler de personnes victimes de racisme structurel. Si je déplore que le terme « racisé·e » soit utilisé aujourd’hui en tant que descriptif identitaire, je donne personnellement à ce terme son sens sociologique initial, c’est à dire qu’il permet de parler de personnes subissant un processus de racisation, lorsque je parle de situations en lien avec le racisme. Je ne parle pas de personnes « racisé·es » en dehors de ce contexte… de la même manière que je déplore qu’on me mette dans une case selon mon genre, je n’aimerais pas qu’on me mette dans une case selon ma couleur de peau pour parler de moi ou me décrire.
bonjour, merci pour ce nouvel article et je me réjouis pour vous que ça aille (enfin) bien mieux !
Concernant le mot « racisé », est-ce que je peux poser une question:
peut-on être racisé en ayant la peau blanche ? (je pense aux personnes des pays de l’Europe de l’Est ou quand quelqu’un parle avec un accent … (mais pas anglais hein)…) … dans ce cas, dire que la personne est non-blanche, ça ne veut rien dire mais « racisée » se comprend dans le sens où elle est victime de racisme.
C’est pour savoir si j’ai à peu près compris la notion sociologique, merci !
Bonjour Louise,
Pour répondre à ta question, il me semble pertinent de se pencher sur ce qu’est le racisme… À l’origine, le racisme est fondé sur la croyance qu’il existe plusieurs races, que ces races sont déterminées par les couleurs de peau, que suivant ces couleurs de peau, les humain·es auraient différents comportements, qualités, capacités, etc. et que certaines personnes sont supérieures à d’autres suivant ces critères. Ce sentiment de supériorité leur confère des pouvoirs qu’elles utilisent pour nuire aux intérêts des groupes « inférieurs ». Bien que le racisme se traduise de diverses manières, incluant les préjudices et les discriminations, il ne s’agit pas de synonymes de ces derniers. Le racisme est systémique (structurel et institutionnel), interpersonnel et internalisé. Ce sont les 4 dimensions clés du racisme qui implique nécessairement l’existence de structures de pouvoir qui maintiennent et perpétuent le racisme et l’oppression de personnes dites racisées, non pas à l’échelle individuelle, mais à l’échelle sociétale.
Ainsi, d’après ma compréhension du racisme, une personne blanche victime de discrimination à cause de son accent n’est pas victime de racisme, à moins que la société dans laquelle vive cette personne soit fondée sur l’idée que les personnes blanches seraient inférieures et qu’en plus du racisme interpersonnel et internalisé qu’elles subiraient, les structures sociales renforceraient leur marginalisation et leurs souffrances.
J’ai essayé de résumé ici mon cours d’anthropologie sur le racisme, je ne sais pas si c’est très clair ?
Merci pour cette réponse Natasha. C’est suffisamment clair pour que je me rende compte que j’ai des lacunes, et même que je fais des erreurs. (Ça tombe bien, j’ai repéré des podcasts sur Binge Audio et réservé le livre La pensée Blanche de Lilian Thuram dans ma médiathèque).
Bonsoir Natasha,
Quel plaisir de te lire et de ressentir que tu ailles mieux. Je te souhaite de voir au plus de ton tunnel. Ce qui est passé est derrière toi et je te souhaite d’être en paix avec ce passé.
Ton travail de partage de contenu est tellement riche sur ton blog. Un grand merci à toi pour tout cet investissement.
Merci Natasha.
Anne
Merci beaucoup pour tes mots, Anne.
Je suis contente de savoir que tu vas mieux… J’ai eu peur d’avoir enfoncé le clou lors de notre dernier échange.
Je viens d’offrir le Petit Morphée à l’Enfant, il est très apprécié, j’aime aussi. On n’écoute pas encore vraiment les histoires car ses capacités d’attention sont très très courtes, mais ça reste sympa en fond sonore. Si un jour j’ai du temps je m’offrirai la version adulte.
Plein de belles pensées 🙏☀️💜
Je garde également l’idée d’offrir Le Petit Morphée à notre petit bout plus tard 🙂
Merci pour tes pensées !
C’est une réelle joie de lire ces lignes! Une m’a pourtant interrogée, quand tu dis « des élèves (frustré·es) qui ont vu le pire de moi ».
As tu eu leur retour à ce sujet ? Ne te juge pas si durement, tu as fait ce que tu as pu avec ce que tu étais à ce moment là, et c’est déjà admirable!
J’ai retenu certains podcasts, ce média me plait de plus en plus.
Je te souhaite une belle pause avant la prochaine rentrée, au plaisir de te lire encore.
Bonjour,
Je sais que je n’ai pas été à la hauteur ; je le sais parce que mes cours étaient médiocres et à mourrir d’ennui, parce que j’ai fait des erreurs, parce que je ne savais pas toujours de quoi je parlais et parce que oui, des élèves me l’ont dit clairement et j’ai eu plusieurs réunions avec mon chef à ce propos… quand je dis qu’iels ont vu le pire de moi, je pèse mes mots et, malheureusement, je n’exagère rien.