Après une pause de plus d’un an, voilà quelques semaines que l’envie de ressusciter cette catégorie d’articles me démange ! Comme je le disais déjà en février 2018, rares sont devenus les articles qui m’interpellent vraiment, qui sortent un peu de l’ordinaire, qui me poussent à la réflexion et/ou me donnent envie de passer à l’action… Mais ces dernières semaines, j’ai lu plusieurs billets forts intéressants et regardé des vidéos dont les propos ont vraiment fait écho en moi. Je me suis donc dit que c’était l’occasion de publier une nouvelle sélection d’articles et de vidéos à vous recommander. J’ai aussi décidé de rebaptiser cette série d’articles “Graines vertes et engagées”, afin de faire une place à une plus grande diversité de sujets dans mes sélections.
Critique d’une écologie privilégiée
Par Pauline, Un invincible été
Pauline, qui vit en dessous du seuil de pauvreté, aborde avec intelligence, justesse et clarté un sujet sur lequel je n’avais encore rien lu d’aussi intéressant et pertinent jusqu’à présent : le fait qu’être écolo puisse être un luxe inaccessible aux personnes vivant dans la pauvreté. Je suis de plus en plus consciente de ma place de privilégiée ces dernières années – j’ai l’espace mental, le temps et un minimum de moyens me permettant de faire des choix de consommation réfléchis, éthiques, écologiques, etc. – mais son article m’a permis de réaliser que malgré cette conscience, mes propos et le fond de mes articles ne sont peut être pas aussi inclusifs que je le pensais ou que je le souhaiterais. Si vous ne deviez lire qu’un seul article de cette sélection, ce devrait être celui-là !
Ni promos ni cadeaux : on agit ensemble ?
Par Pauline, Un invincible été
Dans cet autre article, Pauline nous explique son initiative #NiPromosNiCadeaux que je trouve absolument formidable et qui j’espère donnera à nombre d’entre nous l’envie de passer à l’action ! Le 8 mars dernier, Pauline était, comme beaucoup d’entre nous, dépitée de voir la Journée Internationale des Droits de la Femme transformée en opération marketing par nombre de marques (engagées ou pas) proposant à cette occasion des promotions, des cadeaux et des bonnes actions poussant les femmes (et certainement les hommes aussi !) à la consommation… Ce jour-là, Pauline a pris le temps de répertorier toutes les marques qu’elle connaît et qui ont détourné l’objectif de cette journée pour augmenter leurs profits ! Elle a ensuite rédigé 3 messages types qu’elle a mis à notre disposition afin qu’autant de personnes que possible les envoient à ces différentes marques pour leur expliquer en quoi leurs promotions, leurs cadeaux et leurs bonnes actions du 8 mars sont déplacés…
Imposer le véganisme à ses enfants
Par Aurélie, Maman Végane
Il est courant d’entendre des non-véganes critiquer les parents véganes éduquant leurs enfants selon les principes du véganisme et qui, de ce fait, leur offrent une alimentation végétalienne et des produits véganes au quotidien. De l’extérieur, certains considèrent qu’il s’agit d’une privation, d’une entrave à leur liberté de choisir, d’une imposition de ses valeurs… Avec justesse et simplicité, Aurélie explique qu’effectivement, en élevant ses enfants selon les principes du véganisme, elle impose ses valeurs à ses enfants. Mais n’est-ce pas ce que chaque parent, végane ou pas, fait de toute façon ? Car en offrant des produits animaux à ses enfants, on leur transmet également son propre code moral, selon lequel il est acceptable de manger des animaux…
Adopter des poules tout en étant végane
Par Marion, La petite Okara
Toujours sur le thème du véganisme, c’est une autre vidéo, de Marion cette fois-ci, que j’ai trouvé pleine de bon sens. Elle y explique pourquoi manger les œufs de ses propres poules n’est pas forcément plus éthique que manger celles d’autres exploitations. Dans l’article lié à la vidéo, elle partage également plusieurs conseils pratiques qui seront utiles à celleux qui souhaitent adopter des poules et leur offrir les meilleurs conditions de vie possibles !
Les alternatives végétales au cuir
Par Citron Vert, Le tofu te parle
Se chausser quand on est végane et écolo n’est pas chose simple : peu de marques proposent des chaussures véganes conçues de manière éthique avec des matériaux écologiques. De plus en plus d’alternatives végétales au cuir sont toutefois en train d’être développées et cette sélection publiée par Le tofu te parle m’a permis d’en découvrir plusieurs dont je n’avais jamais entendu parler, comme le cuir d’eucalyptus ou de figuier !
Le soja est-il dangereux pour la santé ?
Par Mélanie, Le cul de Poule
Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai entendu dire que le soja était dangereux pour la santé alors qu’il n’existe à ce jour aucune étude prouvant sa nocivité ! Grâce à cet entretien très instructif avec Hervé Berbille, ingénieur en agroalimentaire et ethno-pharmacologue, Mélanie nous aide à comprendre pourquoi il règne une telle confusion autour des soi-disant méfaits du soja et nous offre un bon nombre d’arguments solides pour rassurer les personnes qui pensent mettre leur vie en danger en avalant du tofu…
Huiles essentielles : le faux-ami écolo
Article invité de Manon du blog Melle Apothicaire sur Je deviens écolo, le blog de Lucie
Lorsque j’ai découvert les huiles essentielles il y a quelques années, j’ai beaucoup échangé avec La Compagnie des Sens et j’ai très vite réalisé que malgré la banalisation de leur usage dans les cosmétiques, la cuisine, pour le ménage et nos soucis de santé, il s’agissait de produits vraiment précieux, nécessitant énormément de ressources pour leur fabrication ! C’est pourquoi je ne cuisine pas avec, j’évite les cosmétiques qui en contiennent, je réserve leur usage à des fins thérapeutiques et je les utilise toujours avec parcimonie. Malheureusement, peu de personnes semblent informées des problèmes écologiques liées à la surexploitation des plantes nécessaires à leur production. J’étais donc particulièrement heureuse de lire cet article de Manon qui explique pourquoi et comment utiliser les huiles essentielles de manière plus responsable et modérée.
Bonjour Natasha et merci pour ta recherche et ces jolies perles vertes !
J’avais déjà lu le premier article de Pauline sur la critique d’une écologie privilégié qui est très intéressant et vraiment pertinent dans un monde où les injonctions au 0 quelque chose sont légions sans pour autant donner à tout le monde les moyens de les atteindre.
En revanche j’étais passée à côté de celui sur les bons plans et promo le 8 Mars, il fait du bien à lire 🙂
Génial l’article du Cul de Poule sur la non-dangerosité du soja, en voilà un lien à conserver pour les futurs débats !
J’ai beaucoup apprécié la courte vidéo de Maman Végane et je partage à 100% son point de vue. Je n’ai jamais compris pourquoi sur le véganisme on considérait que c’était mal d’imposer une alimentation alors que les parents imposent forcément quasiment tout aux enfants au début ! Vêtement, nourriture carnée ou végane, sorties etc … Du coup, vraiment merci pour cette vidéo 🙂
Enfin, mille mercis pour le partage de l’article sur les HE, enfin du concret et du scientifiques qui allient bon sens et écologie ! C’est vrai qu’on a tendance à user et abuser des HE lorsqu’on tombe dans le naturel alors que ce sont des substances explosives et potentiellement dangereuses pour l’environnement et nous …
A bientôt et belle journée 🙂
Simplement merci, Natasha pour le partage 🙏 La réflexion de Pauline me touche et me nourrit beaucoup.
Un doux dimanche !
Merci d’avoir pris le temps de partager ces pépites avec nous. J’ai trouvé l’article du Cul de Poule sur la non-dangerosité du soja particulièrement intéressant. Je n’hésiterai pas à le partager autour de moi.
Oh Natasha, merci merci pour le partage de mes deux articles ! Ils font partie des plus importants que j’ai écrits ces derniers temps, alors les voir relayés me fait immensément plaisir. Je vais piocher quelques liens dans ta revue, je crois que de nouveaux sites vont rejoindre mon Feedly 😉
Bises !
Désolée, je vais être polémique à propos de l’article de Pauline, mais tu conseillais de ne lire que celui-là au cas où et c’est ce que j’ai fait.
Tout d’abord, il y a plein de choses avec lesquelles je suis absolument d’accord : que le gouvernement se lave les mains de l’écologie et qu’il ne fait absolument rien pour la prendre en compte dans ses préoccupations (et ça, ça me hérisse SPÉCIALEMENT). Quand je vois notre cher président accorder une importance fondamentale au fric, ça me débecte.
Par contre, le fait qu’être pauvre n’aide pas à être écolo (et c’est le fond de l’article), je ne partage pas du tout cette assertion. Comme le dit quelqu’un dans les commentaires sous l’article, « sa consommation « éthique » a été guidée par sa pauvreté ». Et j’ai lu beaucoup de témoignages de ce genre.
Depuis que je fais mon déo, mes cosmétiques et ma lessive moi-même, ça me revient bien moins cher. Être sous le seuil de pauvreté peut induire des comportements de type récupération de fruits et légumes après le marché et ça, c’est quand même très écolo (éviter le gaspillage, zéro déchet). Et je connais plusieurs personnes qui sont écolos sans l’avoir décidé, juste par manque de moyens.
Pour tout ce qui est investissement longue durée, là, je me plie à l’avis de Pauline : impossible d’investir si on n’a pas de sous. Mais on peut essayer de contourner le problème en achetant d’occasion.
Le vrai problème, déjà, c’est qu’il ne devrait pas y avoir de personnes qui vivent dans ces conditions de pauvreté extrême (retour au point sur le gouvernement). Et l’autre problème, c’est qu’il faut arrêter de faire croire aux gens pauvres que le bonheur tient dans l’acquisition et la possession de biens matériels. Je sais, l’argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue.
« Il est plus aisé de se détacher du matériel quand on a pu d’abord le posséder, et quand on sait qu’on pourra le posséder à nouveau si l’envie nous prend. »
« Globalement, la société a tendance a approuver un discours où on explique gentiment aux pauvres que ce n’est pas si compliqué, de ne pas consommer quand on n’en a pas les moyens : il suffit de détourner les yeux, voilà tout. »
Et si la vraie vie, c’était de ne pas consommer à tout prix ? Ce qui ressort de l’article, c’est que le plaisir de Pauline semble être dans la consommation (de produits cosmétiques, par exemple). Alors, forcément, être pauvre, c’est doublement la lose.
Je n’ai pas voulu juger Pauline (et j’espère sincèrement ne pas l’avoir fait), mais juste dire que je ne partage pas son regard sur la situation des pauvres. Évidemment, je ne vis pas sous le seuil de pauvreté, alors je peux difficilement en parler, mais côtoyant la classe moyenne, là, je peux affirmer que pour la majorité, l’écologie est bien le cadet de ses soucis et qu’elle est bien loin de discuter sur le prix des cosmétiques éthiques, mais bien sur le dernier iPhone et ces pompes de marque Bidule (bien sûr, pas franchement éthique) qui sont tellement belles !
Bonjour, j’ai du mal à comprendre ce que tu veux dire quand tu dis que tu as l’impression que son plaisir serait dans la consommation ? Ce n’est pas du tout comme ça que je l’ai compris, mais c’est peut-être parce qu’on interagit souvent et que je sais qu’on est d’accord sur un point : le fait de dénoncer la culpabilisation des pauvres vis à vis de la consommation, ce n’est pas pour dire que ce serait génial de consommer, c’est plutôt pour amener la discussion sur un terrain politique. Si la seule arme qu’on nous donne c’est de consommer moins ou mieux, alors certains sont plus armés que d’autres, et on ne peut pas vraiment dire que ce soit une lutte inclusive. Je ne suis pas sûre non plus de comprendre ta conclusion : justement Pauline disait que ces discours sont dirigés vers la classe moyenne (dont beaucoup de personnes pourraient effectivement faire plus d’efforts et là y’a des discussions à avoir), sans avoir en tête que les mêmes discours adressés aux pauvres peuvent être violents. Finalement moi ce que je trouve le plus intéressant dans son article, c’est qu’il souligne que ce n’est pas seulement une question d’argent mais aussi de disponibilité mentale : quand on est dans l’urgence et dans l’angoisse du quotidien, on essaie déjà de consommer le strict nécessaire et on se tord la cerveau avec ces calculs, la consommation éthique c’est même pas une question qui se pose. Et on va pas tout faire maison non plus parce que quand on est épuisés et qu’on fait des boulots mal payés, où on bosse beaucoup pour des clopinettes, on a pas forcément envie de repasser la soirée à faire un super repas bio récupéré en fin de marché, on peut juste avoir envie de se laisser tomber dans le canapé et de profiter de son peu de temps libre en mettant un truc à réchauffer… et ça c’est pas un aspect individuel de la question, ça demande au contraire d’interroger le fonctionnement du monde du travail, les inégalités etc. C’est ce que je retiens de l’article, je pense pas que Pauline ait voulu dire que rien n’était possible si on était pauvre ni qu’il faille ne faire aucun effort, sinon elle en ferait pas elle-même d’ailleurs 🙂
Merci La Nébuleuse pour ta réponse qui prouve qu’à la lecture d’un même article, on ne retienne (ou même ne comprenne) pas les mêmes choses.
Pour répondre à ta première question, Pauline dit : « j’aime bien parler des objets qui peuplent mon quotidien quand j’en suis satisfaite » et « Frustration de ne pas pouvoir se faire plaisir régulièrement sans avoir à faire des calculs mathématiques pour que tout passe sans creuser le découvert », c’est ça qui m’a donné cette impression dont j’ai tiré une conclusion peut-être hâtive.
Évidemment, on est toutes d’accord pour dire que la façon dont les politiques abordent l’écologie est scandaleuse. Et également que ce n’est pas en assommant les pauvres d’injonctions culpabilisantes que ça va changer les choses.
Ce que j’ai ressenti dans cet article, à un niveau individuel justement, c’est que les pauvres ne pouvaient pas être écolos (pour la faire courte). Peut-être me suis-je trompée et dans ce cas-là, tant mieux.
Mais je pense que l’écologie, avant d’être un combat pour lequel on n’a pas les mêmes armes (là, on est d’accord !), est surtout une façon de penser et une question d’éducation. Et qu’on soit riche ou pauvre, certains comportements se rejoignent et c’est ça qui est important, d’après moi. Un seul exemple : jeter un sac plastique dans la nature ; le pouvoir d’achat n’a aucun rapport avec ce geste, et pourtant, on sait combien c’est dramatique. Voilà ce que personnellement j’ai entendu comme message dans cet article : quelqu’un de pauvre n’est pas plus armé dans sa tête que dans ses actions pour aborder l’écologie. Je me rends compte que je suis sans doute à côté de la plaque, mais voilà, c’est l’impression que j’ai eue…
De toute façon, tant que les gouvernements ne semblent pas plus alertés que ça par la situation climatique, rien ne bougera, mais au moins, croyons que nos actions individuelles pourraient amener à une prise de conscience, c’est le seul espoir qu’il nous reste (j’ai toujours été très pessimiste de ce côté et le suis de plus en plus, mais qui sait ?).
Merci pour cette sélection, je connaissais une partie de ces articles mais pas celui sur les huiles essentielles ! Les miennes me servent avant tout pour parfumer ponctuellement des pièces et pour désinfecter avec le tea tree, et elles me durent très très longtemps. Cet article me conforte dans le fait d’en utiliser avec parcimonie
Ma dernière pépite, c’est cette maternité qui lave ses sols à l’eau, après un dépoussiérage simple !
Si un hôpital peut le faire, c’est que les produits toxiques n’ont vraiment pas leur place chez nous.
Merci, j’ai trouvé ce reportage très bien. Effectivement, il y a de bonnes conclusions à en tirer.
Quel plaisir le retour de ces articles! J’avais déjà presque tout lu, et comme toi j’ai été très marquée parles deux article de Pauline.
Pour ce qui est des enfants, tant de gens baptisent leurs enfants très jeunes et on vient nous faire la morale sur le véganisme… je ne comprendrais jamais! De plsu en plus de gens autour de moi laissent le choix à leurs enfants sur leur régime alimentaire en apportant cette reflexion très tot, et je trouve cette évolution des consciences merveilleuse.
Merci pour le rappel concernant l’impact écologique des huiles essentielles. On l’oublie trop souvent! J’avais moi-même écrit un article autour du même thème il y a quelques années.
En fait, c’est comme pour tout, c’est important de faire les choses en conscience.
Bonjour Natasha, merci de partager avec nous tes trouvailles!
L’article sur le soja surtout, parce que je ne sais plus quoi manger a force d’etudes contradictoires!…
Par contre l’article de Pauline m’a interpellé, mais pas comme les autres commentaires. Je pense que le fait que l’écologie s’adresse aux personnes qui en on les moyens est très bien parce que si ce n’est pas eux qui font des efforts, tout le monde est foutu! S’ils culpabilisent d’acheter un gros SUV, de changer de tablette toutes les 5 minutes ou de prendre l’avion, tant mieux! Si l’on aborde l’écologie avec eux en montrant toutes les économies qu’ils peuvent faire, cela ne marchera pas. Mais faire de l’ecologie une mode cela peut faire changer les pratiques de certains pas du tout convaincus par les discourts humanistes. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises manière de parler d’écologie, tous le monde doit se sentir concernés et je n’ai pas l’impression que les mieux lotti se reveillent. Si les blogs sont tenus par des classe sup ils sauront peut etre comment sensibiliser leurs congénères. C’est par eux qu’il faut commencer, bien-sûr qu’une personne qui gagne 1200euros par mois ne peut pas changer le monde seule, et on ne lui en demande pas tant!
J’espère ne pas t’avoir choqué… te lire me fait toujours beaucoup reflechir 🙂
Bonjour Natasha ! J’espère que toute ta famille se porte bien!!
Tout d’abord, je mets en copie de ce commentaire celui que j’ai laissé en-dessous de l’article de Pauline qui m’a touché, afin de répondre personnellement sous ce billet aussi à cette problématique :
« Bonjour Pauline!
Je découvre ton article via la sélection de Natasha et il fait écho à une période de ma vie durant laquelle on vivait à deux avec 900euros/mois. Ce n’était pas simple financièrement, et en même temps c’était quelques fois plus simple au niveau du temps passé en couple.
Nous récupérions pas mal de fruits/légumes etc et générions un sac poubelle de 60l par semaine de déchets – aujourd’hui on est à 30l les « grosses semaines », mais on prend l’avion 1 à 2 x par an, contradictions : Bonjour!
J’essaie de faire des choix étiques, raisonnés, mais quelques fois l’appel d’un bel objet inutile/d’une distraction est bien plus forte!!
Je pense tout de même que la précarité m’a permis une plus grosse prise de conscience concernant l’écologie, et une envie de ne pas trop dépendre du système (je ne veux pas emprunter de l’argent à une banque ; vivant en ville actuellement, je ne veux pas posséder de voiture etc)
Tu as peut-être vu le film « L’Illusion Verte » que j’ai découvert au cinéma la semaine passée , il y a deux phrases de deux professeurs différents qui m’ont marquées et qui résonnent en lisant ton article:
« on ne devrait pas avoir à choisir entre un paquet de café éthique ou un paquet de café vendu par des connards » et « accepter la proposition, refuser la propagande » (cette dernière est ma préférée ; le Monsieur prend en exemple les campagnes contre les sachets plastique et dit que c’est une très bonne idée, mais que nous n’avons pas forcément à acheter d’autres sachets « réutilisables » et pouvons peut-être déjà épuiser tous les contenants que l’on a chez nous (c’est un exemple)
Merci en tout cas pour cette prise de position, elle manquait à l’édifice,
Cordialement,
Mary »
Ensuite, merci pour l’article sur les poules, très éclairant; même si nous ne pourrons pas offrir plus d’espace à nos nouvelles amies, j’ai quelques pistes pour les soigner!
Enfin, je ne suis pas allée au bout de « Désert » de Le Clézio, il était beau, mais lent, j’ai du le rendre à la biblio… Je ré-essaierai peut-être plus tard..
Je l’ai troqué à la biblio contre « La révolution d’un seul brin de paille », qui parle de permaculture, j’espère que je vais accrocher!
à bientôt, prends bien soin de toi
Mary
Bsr Natasha,
Merci beaucoup pour ces recherches. Concernant les huiles essentielles j’ai vraiment appris quelque chose. Je m’en sers un peu en cuisine et pour faire mon dentifrice suite à des recettes de blog « vert »/bio/ végé. Comme quoi même en suivant des blogs écolos nous pouvons avoir tout « faux ».
Pour le soja j’avais déjà lu l’article de Mélanie et je n’ai jamais eu d’inquiétude à ce sujet. Une anecdote. Il y a quelques années je voyais une nutritionniste qui était très sympa, à l’écoute avec de bons conseils. Quand j’ai franchi le pas du végétarisme je me suis naturellement tournée vers en elle en me disant qu’elle pourrait me renseigner.(2010). Elle a essayé de me décourager, fustigeant cette alimentation, en parlant de mode, décriant déjà le soja…etc. Je ne l’ai plus revu. Quelques années plus tard une publication passe sur FB et je la vois à côté de personnes de chez Danone. Tout était dit.
Merci aussi pour les articles de Pauline. Je n’ai pas vécu sous le seuil de pauvreté mais pendant une grande période j’étais en grande galère financière et bien je pense que ma démarche écolo s’est accélérée à ce moment là.
Pour ce qui est des poules et de donner une alimentation végétale je plussoie.
Bonne fin de semaine.
Merci Natasha pour ce post. Je me suis intéressée à l’article de Pauline qui correspond à la réalité. Je partage sa vision réaliste qui tord le cou aux idées reçues.
Bonjour Natasha! Merci pour cet article, j’avais déjà lul articles de Pauline que je suis assidûment, mais je suis ravie de découvrir l’article sur le soja et sur les huiles essentielles, qui feront de nouvelles connaissances. Merci !
Coucou Natasha, il y a plusieurs articles de ta sélection que j’ai aussi lu et que j’ai trouvé super ! Je cherchais de quoi me renseigner sur les huiles essentielles justement donc je vais aller faire un tour sur celui que tu as partagé 🙂
Merci !