Pour clore l’éco-défi « Faire le vide chez soi« , j’avais envie de laisser la parole à Jules que j’ai rencontré à l’occasion du pique-nique zéro déchet de Strasbourg il y a quelques mois, durant l’été. À la fin de l’hiver dernier, Jules a décidé de « vivre en mouvement », comme il dit. Alors en février, il a laissé son appartement, il s’est petit à petit séparé de ses affaires personnelles et a fini par quitter son emploi fixe de pharmacien. Depuis, il vit avec un sac et se déplace au gré de ses envies et des opportunités qui se présentent à lui. Il ne planifie rien, il suit son instinct et se déplace à travers la France et ailleurs en co-voiturage, en bus ou en train.
Bien que ce genre de mode de vie ne m’attire pas personnellement, j’avais à cœur de vous en parler, afin de partager avec vous une manière totalement différente de concevoir le minimalisme et de cheminer vers l’essentiel. Plutôt que de faire le vide chez lui, Jules à tout simplement préféré se séparer de « son » chez lui…
À quoi ressemblaient ta vie et ton quotidien il y a 2 ans ?
J’ai été élevé aux voyages et mon esprit a toujours été attiré par l’ailleurs. Quand je n’y étais pas physiquement, je l’étais souvent dans mes lectures ou mes rêveries. Pourtant, englué dans un quotidien confortable dans lequel je cherchais ma place, je ne bougeais pas tant. A 24 ans, une histoire d’amour déchue me pousse au mouvement. Je décide de fuir le plus loin possible. Ce plus loin sera la Nouvelle Zélande. Après un road trip en van de 3 mois, je rentre. En France. Chez moi. Mais déjà, je ne m’y sens plus comme avant. Je veux continuer à bouger. Je décide alors de m’installer à Paris où existe la seule université acceptant mon transfert de dossier. Qu’importe, je n’y resterai que 2 ans pour y finir mes études. J’y suis finalement resté 10 ans.
Je n’ai jamais eu le sentiment d’avoir réussi à m’insérer dans la vie “normale”. Pendant ces 10 ans, je n’ai fait que des choix dictés par le sentiment encore inconscient de liberté. Je ne signais pas de CDI. Je ne m’installais jamais durablement dans un appartement, préférant la sous-location en colocation. Et mes amours ne duraient jamais plus de 3 ans. J’essayais pourtant consciemment de me fondre dans cette société. Je m’investissais dans des choix de carrières qui ne m’inspiraient pas, dans des appartements où je prenais l’espace, dans des relations où je m’oubliais.
Quand je repense à ma vie d’avant, je me vois comme hypnotisé, vivant dans un mode automatique. Je me laissais diriger par une vie aux dogmes établis par la moyenne. Je me fondais dans la masse. D’extérieur j’acceptais le jeu de la vie normale. Je proposais au monde ce qu’il attendait de moi. À l’intérieur, je ressentais un besoin d’autre chose. Une dissonance qui ne me rendait pas malheureux mais qui m’empêchait de m’ancrer au présent. J’avais tout pour être heureux mais au fond de moi je ne l’étais pas.
À quoi ressemblent ta vie et ton quotidien à présent ?
Mon quotidien aujourd’hui est un bordel heureux fait d’incertitudes. J’ai des projets de mouvement mais je ne peux jamais affirmer où je serai la semaine prochaine. J’aime ça.
Au départ, lorsque j’ai décidé de tout quitter pour ne vivre qu’avec un sac, je voulais changer de ville tous les lundis. Et puis je me suis rendu compte que ça n’avait pas de sens. Il y a des endroits où je me sens de rester plusieurs jours, d’autres simplement quelques heures.
Je lis beaucoup. Et surtout, j’écris tous les jours. Au début, j’écrivais pour moi. À présent, je le partage. J’ai beaucoup de projets en cours qui arriveront début et courant 2018. Je me suis détaché progressivement de tous les engagements qui me restaient pour aller me chercher. Je ne travaille plus comme pharmacien, métier qui m’a permis de bien gagner ma vie durant des années mais qui aujourd’hui ne m’inspire plus. Je ne sais pas précisément ce que je veux mais j’accepte désormais de ne plus faire ce que je ne désire pas.
J’ai aussi appris à mettre à mes journées certains cadres que j’appelle routines. Par exemple, en ce moment, je n’allume pas mon smartphone avant midi. La matinée est destinée à l’écriture, au mouvement. J’écoute beaucoup de contenus audio et j’essaie de le faire dehors, en marchant, qu’importe la météo. Mes routines me suivent partout où je vais. J’avais beaucoup de réticences avec le concept de cadre qui était, selon moi, contradictoire avec celui de la liberté à laquelle je suis tant attaché aujourd’hui. Mais d’expérience, sans garde-fou, je me laissais porter et je reportais facilement mes besoins de créer. Sans cadre, je redeviens inconscient. La liberté n’est plus une absence de règles mais une responsabilisation totale.
J’essaie de faire des choix en conscience aujourd’hui, de choisir ce que je veux vraiment et de créer l’environnement qui me permet la réalisation de mes projets. Je n’oublie plus de vivre. D’être avec des gens, de partager. De sortir de la torpeur de la vie “normale” pour créer, donner du sens à ce que je vis. J’aime cette idée que la vie est une succession de petites vies qu’on appelle journées. Je viens au monde en me réveillant et je me meurs en me couchant. Et la seule vie qui existe est celle je vis, aujourd’hui. J’essaie d’en profiter au maximum, de créer et de simplifier.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de vivre autrement ?
Avant, je possédais pour être. Je m’imaginais que si j’avais des trucs cools, je serai cool. Pour exemple, ma bibliothèque était remplie de livres que je n’avais pas lus mais que j’exhibais fièrement lorsqu’une personne venait à passer chez moi. Lorsque je me suis installé à Paris, où en 10 ans j’ai changé 7 fois d’appartement, j’ai appris à vivre plus léger par nécessité. Mais plus je me séparais d’objets, mieux je me sentais.
Puis j’ai découvert le mouvement minimaliste il y a 6 ans (par la lecture de blogs comme Zen Habits). Et j’ai commencé à faire le vide par envie. Mais mon envie de vivre l’expérience extrême de faire tenir ma vie dans un sac fait suite à une rupture sentimentale. Je ne souhaite pas rentrer dans les détails de cette dernière par respect pour la personne. Tout ce que je peux dire c’est que j’ai le sentiment d’avoir vécu plus d’exigences que de compromis, d’avoir trop souvent confondu aimer et posséder, de s’être trop oublié pour l’autre. Je ne vivais pas ma vie. Je vivais celle d’un autre, celle que les autres attendaient de moi, celle que la moyenne exigeait. J’avais envie d’ailleurs, de mouvement, de vivre différemment. Cette relation ne me permettait pas d’être ce que je suis. Et dès le moment où elle s’est terminée, je n’avais plus d’excuse pour ne pas l’être.
C’est quoi “l’essentiel” à tes yeux ?
L’essentiel à mes yeux est de voir le monde comme il est pour soi. Je n’aime plus les certitudes absolues. La terre a été plate avant d’être ronde. Et ce que je vois du monde devient mon monde. Chacun de nous intègre l’environnement selon son expériences, ses envies, ses peurs. Ce que je vois l’est pour moi. S’il pleut, un agriculteur va sourire pour ses champs et un cadre commercial va pester pour son costume. En somme, c’est accepter et être ce que l’on est, sortir des théories empiriques qui nous dictent que “c’est comme ça” ou “qu’il faut” et vouloir faire comme tout le monde pour plaire.
Se demander : “Qu’est ce que j’ai vraiment envie de faire ?”, et le faire. Sentir et suivre l’intuition que l’on possède tous et qui vit dans les tripes, dans le coeur. Les gens heureux ne le sont pas parce qu’ils ont lu une méthode pour l’être. Ils le sont simplement parce qu’ils acceptent qui ils sont et qu’ils sont présents, ici et maintenant. Pas de formule magique.
Et pour moi, simplifier m’a aidé à mieux voir. Se débarrasser du superflu et revenir à l’essentiel dégagent la vision pour apprécier ce que l’on a et voir qui l’on est.
Qu’as-tu ressenti le jour où tu t’es retrouvé avec ton sac et rien d’autre pour la première fois, prêt à partir ?
Cela ne s’est pas passé du jour au lendemain. Au départ, j’ai pris un sac en laissant quelques affaires chez des potes. Et puis progressivement c’est devenu un jeu. J’ai choisi le contenant et j’ai optimisé mes affaires pour qu’elles y rentrent. J’ai commencé à donner ce que je ne voulais plus, à modifier ce que j’avais pour être plus léger et diminuer mon impact sur la planète.
Mais une fois prêt, j’ai ressenti un mélange de peur et d’excitation. Je n’avais pas de doute. Je voulais expérimenter cette vie mais je quittais aussi le confort. J’ai vécu tellement longtemps avec la recherche de l’approbation des autres que m’y confronter a été une épreuve. Je ne savais pas ce qu’il allait se passer mais j’apprenais à me planter. Je me suis senti simplement vivant.
Tu disais que l’une des questions que l’on te posait le plus fréquemment était “Comment finances-tu ce mode de vie ?”. Que réponds-tu généralement à ces personnes ?
J’esquive, hihi ! Quand je suis arrivé à Paris, je m’étonnais de la récurrence de deux mêmes questions que les personnes posaient lors de rencontres : “Que fais tu dans la vie ?” et “Où habites-tu ? (quel arrondissement?)”. Une manière, selon moi, de mettre la personne dans une certaine case, de jauger son intérêt. J’ai appris à jouer de cela. Je ne dis pas que les personnes qui me posent la question aujourd’hui au sujet de mon mode vie font de même. Mais j’ai gardé le réflexe du jeu. Je crois d’ailleurs plus que les gens sont en recherche d’une solution magique pour sortir de leur vie. Mais elle n’existe pas.
Je ne suis pas rentier. Je n’ai pas de business automatique. Je ne suis pas freelance. J’ai pris un risque. Celui de suivre mon instinct. J’avais envie de sauter dans l’eau mais je ne savais pas nager. J’aurais pu attendre encore et passer des mois à apprendre. J’ai préféré plonger et voir ce qu’il se passe. C’est une question de balance. Dans mon ancien métier de pharmacien, on parlait d’effets bénéfices/risques : tout médicament apporte un effet bénéfique et un effet risque (indésirable), le tout est de voir si l’effet bénéfique est supérieur à celui de risque.
J’avais envie de le faire sans savoir comment. Mais l’envie était tellement forte que j’acceptais la possibilité de me planter. C’est une question de conviction. Je pourrais presque parler de foi.
Je ne veux pas que l’argent dicte mes choix. Certes, je n’ai pas de crédits, d’enfants à charge mais je reste persuadé que je ne mourrais pas si je n’en possédais plus. Et si j’aligne ce que je fais avec ce que je suis, je n’en manquerai pas. Pourquoi ne pas simplement croire en soi ?
Enfin, que t’apporte cette nouvelle manière de vivre ? Cela a-t-il changé, éveillé des choses en toi ?
Tout a changé.
D’extérieur déjà. Je vis réellement avec un sac aujourd’hui que j’ai optimisé au fur et à mesure. Je me suis intéressé aux matières des vêtements par exemple. J’ai viré le coton pour des matières comme le mérinos, antibactérien et séchage plus rapide. J’ai opté pour des marques aux valeurs écoresponsables car j’essaie de diminuer désormais mon impact sur la planète.
Je me suis séparé de mon MacBook et de mon iPad pour ne garder qu’un iPhone. Tout ce que je faisais sur ces 3 appareils peut se faire sur mon simple smartphone. J’ai d’ailleurs le sentiment que c’est le cas de la majorité des personnes qui ne font pas de vidéos, de photos ou encore de la musique. Alors oui j’ai encore un Iphone. Simplifier ma vie n’a pas signifié ne plus rien posséder mais m’entourer de ce qui est vraiment important pour moi. L’objet est beau mais il est surtout utile. J’adore le fait qu’il est interchangeable et que si je le perds, je retrouverai toutes mes données sur un autre support par un simple clic.
J’ai appris à profiter sans posséder. Emprunter un livre dans une bibliothèque plutôt que de l’avoir. Me sentir chez moi dans les appartements que je loue, sur les canapés qui m’accueillent. J’ai arrêté les remplacements en pharmacie qui me gardaient dans le monde confortable de la sécurité. J’écris. Je crée.
Mais de l’intérieur, le changement est encore plus intense. En simplifiant ma vie et en me débarrassant du superflu, c’est comme si j’avais retiré des couches d’une armure qui m’éloignait de moi. J’apprends à me connaître, à savoir qui je suis et ce que je veux. Sans pression extérieure. Et je découvre que le bonheur est simple. Qu’il est là. J’ai fait exploser mes certitudes et je vois aujourd’hui le monde comme un film dont je suis l’acteur mais aussi le réalisateur. Je crois que chacun vit son propre film. Chacun agit selon ce qu’il croit juste, selon ses expériences. Je deviens moins rigide et j’accepte ce qui est. J’ai le sentiment de ressentir l’instant quelquefois.
Je suis sur un chemin et rien n’est parfait. Je profite du chemin. Demain ma vie sera peut-être différente. Je l’accepte. J’accepte de changer d’avis. Ce n’est plus une faiblesse mais une réponse à mes besoins. J’expérimente. Je laisse simplement exploser ce que j’ai perdu en grandissant… Ma capacité à m’émerveiller.
Crédit photos : Jules
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Wouhaooou… C’est juste… Indicible ! Cette expérience raisonne tellement vrai ! Comme Natasha, à priori ce style de vie ne m’attire pas, mais la force des sentiments que tu livres, Jules, est absolument incroyable, et j’espère que tu passeras par là pour lire les commentaires. Je n’ai pas Instagram ni Facebook pour suivre tes aventures, mais je te souhaite une belle vie, aujourd’hui et les jours suivants, et je te félicite d’être, et non plus d’avoir. Quelle belle énergie. TU es dans le vrai, bravo et merci à Natasha d’avoir partagé ça avec nous.
Merci Natasha pour ce très beau partage, une belle réflexion qui fait du bien 😀
Bonjour Natasha,
Quel article intéressant et inspirant.
Ce n’est pas le type de vie qui m’attire mais je suis admirative, quel courage !
Mettre en accord ses rêves et sa réalité n’est pas aisé, et le parcours de Jules m’inspire beaucoup.
Merci Natasha de nous avoir permis de le découvrir.
pour répondre à la question: l’expérience de Jules m’inspire un certain malaise.
Je comprends parfaitement l’idée d’avoir du mal à s’insérer dans la vie « normale », de choisir en conscience ce qui nous convient. Sortir des dogmes établis pour se créer « une petite vie sur mesure », comme me l’a dit quelqu’un une fois.
De même, profiter sans posséder (emprunter des livres), et s’entourer de ce qui est important pour nous, ça me parle beaucoup.
Je diverge sur l’idée qu’il n’y a pas de livre qui rend heureux: j’entends bien qu’il n’y a pas de méthode miracle, mais pour avoir lu de nombreux livres de psychologie et d’éducation, je témoigne ici qu’ils m’ont énormément aidée à être qui je suis, à choisir ma vie.
Enfin…sur le financement. Je ne poserais pas la question pour le faire entrer dans une case, mais pour comprendre.
« Je proposais au monde ce qu’il attendait de moi », « qu’est ce que j’ai envie de faire? et le faire », ça m’évoque cette réflexion:
Il me semble (mais je veux bien en discuter) avoir acquis la notion que ce qui me rend heureuse, c’est de trouver ce qui en moi peut être utile au vivre ensemble. Ma pierre apportée à la société. Cela donne un sens à ma vie.
Se chercher, faire ce qui me plait, j’entends bien, mais ça n’est pas possible sur le long terme, non? Parce qu’il me semble qu’à moins d’être autosuffisant, on a besoin de la société, et donc il convient d’y apporter notre contribution.
Je suis bien heureuse pour Jules si cette vie lui apporte joie, bonheur et sérénité, elle ne me fait pas rêver et pourtant ce qu’il y décrit ressemble par bien des côtés à mon mode de vie depuis toujours, juste, j’ai un toit, un travail, une famille et … un petit sac lorsque je choisis de quitter cela.
A chacun de trouver son équilibre, son ikigai … l’essentiel étant d’être heureux.
« Don’t ask what the world needs. Ask what makes you come alive, and go do it. Because what the world needs is people who have come alive » Howard Thurman (Ne demande pas ce dont le monde a besoin. Demande ce qui t’anime et va le faire. Parce que ce dont le monde a besoin, c’est d’êtres qui se sont éveillés. (Bon, à peu près hein)). Je pense que l’un des problèmes actuels majeurs est de ne pas se connaître, de ne pas réaliser qu’au fond chacun est libre et responsable de lui-même.
Plusieurs points (attention, je schématise à mort):
nous sommes conditionnés dès notre plus jeune âge, à toutes les étapes de notre formation. Parfait pour les figures d’autorité qui peuvent compter sur notre coopération ou protestation molle
nous comprenons donc que l’important n’est pas ce que l’on souhaite ou ce qu’on ressent, mais de faire ce que l’on attend de nous (ordre direct ou pression sociale). Les fameux « il faut », « on doit », « c’est comme ça », « parce que »
Le modèle normatif de la vraie vie est le seul proposé comme étant conforme et désirable: études, travail (peu importe s’il te convient), voiture, maison, mariage, enfants.. Si tu le le suis pas, peut-être es-tu un déviant, un original, une personne qui vit aux crochets de la société, un égoïste (bref, tu auras compris, tu ne suis PAS le BON CHEMIN!)
Si tu as suivi LE chemin, qu’il ne te convient pas, mais que tu n’as pas encore réalisé que tu pouvais vivre différemment, peut-être vis-tu un burn-out, une dépression, un divorce, une maladie chronique, un stress important, des symptômes de violence de soi à soi parce qu’on n’a pas appris à s’écouter
-La bonne nouvelle, c’est que tu peux faire un choix, radical ou fait de moult petites étapes, pour aller de plus en plus vers toi et vers la vie qui te conviendra, même si elle n’est pas conventionnelle, même si tu es jugé parfois, même si tes proches s’inquiètent et ne comprennent pas. Une fois que toi tu sais, tu auras l’assurance que tu es dans le vrai pour toi. Continuer à grandir, à essayer, à apprendre, c’est méga chouette.
Le parcours de Jules me parle beaucoup. Remettre en cause ce qui est présenté comme une évidence n’est pas facile. Vivre la vie que l’on rêve est un choix que l’on peut faire, même si les barrières mentales et parfois réelles sont nombreuses. C’est un changement de paradigme, de représentation du monde, comme pour le véganisme.
Personnellement, je considère avoir été un ptit mouton anesthésié jusqu’à la lecture de « Les sentiers de l’utopie » d’Isabelle Fremeaux et John Jordan. Je recommande aussi « How to be free » de Tom Hodgkinson.
Et c’est en étant vraiment toi-même que tu apporteras le plus au monde et aux autres, tu seras à ta place.
Très beau reportage ! Ca donne envie…
Julien a fait un excellent choix. Pour alléger sa vie il decide de se séparer des fioritures, de toutes ces choses inutiles qui l’encombrent
Il va à l’essentiel pour un mieux être avec lui même. Je trouve cette attitude très courageuse.
N’est ce pas ça la vraie vie finalement!!!