Depuis plusieurs années maintenant, je pars du principe qu’acheter c’est voter. À chaque fois que je sors une pièce, un billet ou ma carte bancaire pour régler un produit ou un service, je soutiens une marque, une boutique, une entreprise. Chacun de mes achats suggère que ces produits et services me plaisent et me sont nécessaires et chaque centime que je verse à ces commerçant.e.s leur donne les moyens de continuer à vivre de leurs ventes, voire de se développer.
Ainsi, lorsque j’achetais des vêtements de grandes chaînes internationales suédoises et espagnoles bien connues, je finançais des enseignes insouciantes du bien-être des êtres humains qui fabriquent leurs vêtements. Quand j’achetais des cosmétiques conventionnels, je finançais des marques qui n’ont que faire de la nocivité de leurs produits. Quand j’achetais de quoi faire le ménage au supermarché, je finançais des fabricants qui se soucient guère du fait que leurs produits nettoyants polluent l’environnement. Quand j’achetais des aliments d’origine animale, je soutenais tout un système qui a normalisé et naturalisé l’exploitation des animaux et fermé les yeux sur la souffrance d’êtres sentients. Quand j’achetais des aliments cultivés à coups de pesticides et d’engrais chimiques, je finançais un système néfaste pour l’humain, les animaux et la planète. Bien évidemment, je n’étais alors pas du tout consciente des conditions dans lesquelles étaient fabriqués les produits que je consommais… mais depuis que j’ai ouvert les yeux, je ne peux plus faire comme si je ne savais pas.
Je ne peux plus et je ne veux plus financer ces marques et ces entreprises qui, au nom du profit, de la rentabilité et du développement économique ont relégué le bien-être des êtres humains, des animaux et de l’environnement au second plan. Je ne veux plus que mon argent contribue à l’enrichissement d’individus peu regardant de leur impact social et environnemental, à l’exploitation d’êtres vivants et à l’appauvrissement de nos ressources planétaires.
Alors depuis quelques années maintenant, ma manière de dépenser mon argent a changé de manière drastique. Je sors mon portefeuille beaucoup moins souvent et beaucoup moins vite qu’avant, parce qu’avant tout achat, je tiens à m’assurer que mon argent reviendra à des personnes qui partagent mes valeurs et mes préoccupations et qui font de leur mieux pour proposer des produits et des services aussi sains, éthiques et écologiques que possible. Bien évidemment, ce n’est pas toujours simple et étant donné la société capitaliste dans laquelle nous vivons, trouver des alternatives qui me conviennent à 100% peut être un véritable parcours du combattant. Au départ, il vaut donc mieux être armée d’une véritable volonté de dépenser son argent de manière consciente et raisonnée et d’un désir profond de s’affranchir du système de consommation dans lequel on s’est laissé prendre au piège.
Il faut également beaucoup de temps pour aller à la recherche de ces alternatives… du temps que peu d’entre nous avons à notre disposition. C’est pourquoi je suis admirative du travail que font Herveline et Marie depuis un peu plus d’un an via leur groupe Facebook Gestion budgétaire, entraide et minimalisme dans lequel elles partagent leurs expériences et conseils avec quelques dizaines de milliers de citoyen.ne.s désireux.ses de consommer mieux et moins.
En outre, elles ont créé, avec l’aide d’autres membres de cette incroyable communauté d’entraide bienveillante, le manifeste et le site Je vote au quotidien. Grâce à cette formidable initiative, tous ceux et toutes celles qui souhaitent changer leur manière de consommer mais qui ne savent pas par où commencer vont pouvoir se laisser guider pour financer le monde dont ils et elles rêvent… Pour en savoir plus sur cette initiatve, je vous laisse découvrir les réponses aux questions que j’ai posées à Marie et Herveline.
Comment vous est venue l’idée de monter le projet “Je vote au quotidien” et qui se trouve derrière sa création ?
L’idée est née sur notre groupe Facebook Gestion budgétaire, entraide et minimalisme qu’on a créé avec Marie en octobre 2015 et qui compte maintenant près de 40 000 membres. Cette communauté s’adresse à toutes et à tous, mais ce qui nous tient particulièrement à coeur, c’est d’accueillir des personnes éloignées des questions d’environnement et d’éthique, des personnes qui ont besoin d’aide pour assumer financièrement leur quotidien, et de leur montrer que la gestion durable et écologique des ressources de leur foyer les amènera à une stabilisation pérenne de leur situation, que l’entraide améliorera leur quotidien de manière plus sûre que le chacun pour soi.
Très vite, et à notre (très!) grande surprise, les membres de notre communauté ont développé un fort sentiment d’appartenance et également l’impression de participer à un vrai mouvement de société.
C’est dans ce contexte qu’en novembre dernier, Cécile, qui nous suit depuis le début, a proposé qu’on se présente aux élections présidentielles, Marie et moi, avec les parrainages de 500 mères. On a trouvé le jeu de mot 500 maires/500 mères fantastique et on n’a pas mis plus de quelques heures à se dire qu’il FALLAIT qu’on fasse un truc autour de ça. Porter la voix et raconter l’histoire de ces milliers de personnes qui ont eu le courage de changer complètement leur manière de voir la vie, c’est juste un magnifique challenge !
Et puis les présidentielles, c’est LE moment où la citoyenneté revient dans le discours public, c’est donc aussi le moment où les gens sont sensibles à toutes ces questions : c’est l’occasion rêvée de leur faire redécouvrir leur citoyenneté, sous un angle différent. Une citoyenneté dans laquelle ils sont acteurs, où chacun d’entre eux a une légitimité.
Ensuite on s’est dit que pour mener ça à bien, il nous fallait une équipe… On a fait un appel sur notre communauté, 15 personnes nous ont rejointes avec enthousiasme ! Et voilà comment s’est montée l’équipe super engagée et super motivée (et super bénévole !) de Je vote au quotidien qui est composée de personnes très très très chouettes que je vous invite à découvrir ici !
Qu’espérez-vous transmettre à travers ce projet, sur quelles valeurs est-il fondé ?
En fait, on espère transmettre plusieurs choses.
Déjà, le coeur de notre message, c’est qu’être citoyen, ce n’est pas juste déposer un bulletin dans une urne tous les 5 ans en croisant les doigts pour que la personne élue ne trahisse pas trop ce qu’on attend d’elle. C’est bien plus que ça. Les citoyens ont beaucoup plus de pouvoir sur la société qu’ils ne le pensent : chaque fois qu’ils dépensent de l’argent, ils financent un système… Par voie de conséquence, ils peuvent CHOISIR de financer un monde plus juste et plus sain, qui se préoccupe plus de l’autre, humain ou non humain, de la planète, de l’avenir de nos enfants.
Ensuite, on a mis en place un site pour montrer aux gens que ce n’est pas une utopie, que des dizaines de milliers de personnes le font chaque jour à leur rythme et avec succès, quels que soient leurs moyens : 500 personnes ont témoigné de leur cheminement !
Enfin, on veut montrer à travers ce projet à zéro euro qu’il n’y a pas besoin d’avoir de l’argent, des subventions etc. pour monter des projets qui bougent et qui inspirent : une bonne dose d’idéalisme, de sincérité, de coordination, de travail aussi (quand même !) sont nécessaires, mais pas d’argent !
Qui espérez-vous toucher ?
Le plus de monde possible ! Ceux qui aimeraient vraiment changer leur consommation mais qui pensent qu’ils n’en ont pas les moyens. Ceux qui sont dans la difficulté et qui n’imaginent pas pouvoir faire autre chose que survivre. Et puis bien sûr, ceux qui sont déjà convaincus et qui ont besoin de voir que les choses bougent et que les gens se rassemblent autour de valeurs humanistes !
Je crois que la vraie question, c’est plutôt de savoir de quelle manière on veut les toucher, tous ces gens : on veut leur apporter de l’espoir, de l’énergie, on veut leur donner envie de transformer leur déception, leurs difficultés, leur colère en énergie positive, créatrice, reconstructrice, bref, toute l’énergie que l’on peut mettre au quotidien à râler et à se morfondre, c’est autant d’énergie qu’on peut mettre dans la création commune de notre futur !
Et puis, s’engager au quotidien, ça ne prend pas plus de temps que de ne pas s’engager : qui eût cru que mettre du déo puisse être un acte engagé ? Que de se laver les cheveux puisse être un acte engagé ? Que nettoyer ses WC puisse être un acte engagé ? Et pourtant si, ça l’est, c’est précisément grâce aux choix que l’on fait concernant ces actes, que l’on réalise de toute manière, que l’on peut commencer à faire bouger le monde. Parce qu’une fois que l’on s’engage dans nos actes quotidiens, tout fait boule de neige. Les vêtements, l’énergie, les banques, l’alimentation, la manière dont on utilise le net, tout prend un autre sens.
Concrètement, comment peut-on voter au quotidien et qu’avez-vous mis en place pour aider les personnes motivées à passer à l’action ?
On dépense tous de l’argent, pour plein de choses, et chaque euro dépensé finance et façonne notre société. Donc concrètement, on vote déjà tous au quotidien. Le problème, c’est que tant qu’on en a pas conscience, on ne vote pas forcément pour un système qui défend nos intérêts ou qui est bienveillant à notre égard.
A travers ce projet, finalement, on propose juste des alternatives pour utiliser cet argent (que l’on dépense de toute manière) pour façonner une société plus équitable et plus positive. Et dans le site du projet, nous avons vraiment essayé de montrer que c’était possible, accessible. Dans la rubrique témoignages, nous avons catégorisé les récits en fonction de la situation quotidienne des personnes afin que les lecteurs puissent lire directement les petits et grands pas des personnes qui leur ressemblent. Dans les pages ressources, nous présentons des pistes concrètes pour modifier notre consommation. Dans les pages FAQ, nous proposons de répondre aux doutes et aux angoisses qui peuvent survenir… et que l’on a toutes et tous eus.
Mais en fait, c’est surtout un condensé de ce qu’on fait chaque jour au sein de notre communauté : créer des conditions positives pour qu’une réflexion constructive, sans jugement et pleine de bonne humeur s’installe.
D’après votre expérience, quel est le TOP 3 des “excuses” des personnes qui ne se sentent pas prêtes à changer leur manière de consommer et que leur dites-vous pour les aider à surpasser ses barrières et/ou fausses idées ?
En réalité, l’expérience nous montre chaque jour que les gens ont un potentiel de changement absolument incroyable. Les gens changent beaucoup plus rapidement que Marie et moi n’avons changé !
Mais quand ils arrivent, beaucoup ont des doutes et des freins. Je ne parle volontairement pas d’excuses parce que ce sont réellement des réactions qui sont conditionnées par ce que la société nous inculque depuis tout petit. Changer, nécessite de déconstruire tout ça. Et du coup, les freins et les doutes qui s’expriment, correspondent aux exigences qu’a la société actuelle envers les êtres humains qui la composent…
- Pas assez de temps ! Les journées ne font que 24 heures… et faire plus de choses soi-même, ça prend forcément plus de temps.
Bah oui, la société nous invite à acheter une énorme diversité de produits… on est conditionnés à entendre cette diversité comme une norme de confort. On explique alors que réellement la clé c’est pas de vouloir refaire tout ça, mais d’apprendre à avoir besoin de moins de chose… C’est un bon point de départ ! - Pas assez d’argent ! La plupart d’entre nous avons déjà l’impression de dépenser le minimum… c’était mon cas !
Et pourtant…. L’examen des dépenses se révèle plein de surprises. Pour ces questions nous travaillons avec des défis budgétaires, pour aider les gens à réfléchir sur leurs habitudes de consommation. - Nous entendons aussi très souvent que le lieu d’habitation rend le changement difficile ou impossible. Effectivement, la vie dans certains endroits est plus chère que dans d’autres, c’est indiscutable… Mais en réalité, c’est encore une fois dans la manière de consommer que se situe la marge : où que l’on habite, il est toujours possible de réduire ses déchets (et donc, de ne plus acheter un certain nombre d’objets jetables non nécessaires dont notre quotidien est truffé !), de réduire sa consommation d’eau et d’énergie, de simplifier son rapport aux possessions, d’acheter d’occasion, de covoiturer… Finalement, le bon réflexe, c’est, à chaque fois qu’on se dit “oui mais…”, de se dire” il y a une solution pour contourner ce problème, et je vais la trouver !”
Pour aller plus loin…
- Signez le manifeste pour entamer le changement et soutenir cette initiative.
- Échangez avec d’autres citoyen.ne.s (et Licornes) engagé.e.s sur le groupe Facebook.
- Suivez Herveline sur son blog Sortez de vos conapts !
- Suivez Marie sur son blog La salade à tout
- Rendez-vous dans votre librairie préférée le 09/03/17 pour découvrir J’arrête de surconsommer le premier livre d’Herveline et Marie publié aux Editions Eyrolles et préfacé par Cyril Dion 🙂
Whaou merci Natasha pour ce magnifique article!
j’aime beaucoup ton article et les initiatives de Marie et Herveline sont tout simplement géniales..je vais de ce pas m’abonner à leur blog et faire un petit tour sur facebook ..et pourquoi pas à essayer de mettre en pratique très rapidement..merci beaucoup de ce partage
C’est exactement le discours que je tiens auprès de mes proches ! La politique me désintéresse totalement quand on voit finalement le peu d’impact qu’on a sur elle. Comme tu dis, voter tous les 5 ans en espérant et se rendre compte qu’à chaque fois rien ne change c’est perdre du temps ! Or, je pense qu’il faut arrêter d’être dépendant des pouvoirs publics et SE RESPONSABILISER. C’est nous qui chaque jour, participons à rendre notre monde meilleur ou pire… Quand on parle d’engagement politique avec mon entourage je leur dis que je vote tous les jours. Par mes achats, je vote, par mon mode de vie, je vote. Si tout le monde fait un geste, cela peut tout changer. A ce moment là, on me regarde souvent comme si j’étais naïve…Ces personnes qui attendent des changements de la part d’un gouvernement sous l’influence des lobbies industriels… Elles ne sont pas naïve ?!
Vive les licornes! Un grand merci et un grand bravo à Marie et Herveline pour leur super travail, j’adore passer quelques minutes chaque jour sur le groupe facebook, ca me redonne la patate à chaque fois tous ces gens qui changent leurs habitudes pour le meilleur.
Merci pour cet article, je ne connaissais pas du tout ces initiatives et je vais découvrir ça de plus près. C’est très inspirant !
Suberbe initiative, merci pour cette découverte Natasha ! Voter avec mon portefeuille c’est pour moi, me réapproprier un pouvoir, non pas d’achat, mais plutôt celui de contribuer à un projet de société qui m’inspire. L’abstention, le fait de renoncer à choisir, au quotidien comme lors des élections, c’est à mes yeux accepter le système tel qu’il est.
Il y a quelques mois, j’ai entendu « on achète le monde dans lequel on vit » et depuis, j’y pense presque à chaque fois que j’achète quelque chose. J’ai l’impression d’y avoir gagné bien plus que perdu: un certain pouvoir, de la cohérence.
Bien sûr ça oblige à se poser beaucoup de questions, mais ça simplifie aussi certaines décisions (« est ce que j’en ai besoin? »- « non »)
Pour ce qui est de l’initiative, je la trouve très bonne, mais je vais m’en tenir à ce que je lis en ce moment: à multiplier les supports, je pers pas mal de temps de « vie réelle », et à vouloir toujours mieux faire, je culpabilise et je m’épuise…
justement notre devise, c’est : à bas le perfectionnisme <3
Merci beaucoup pour cette très belle découverte 🙂
C’est une super initiative! Le véritable pouvoir ce sont les consommateurs qui le détienne, il ne sert alors à rien d’attendre un changement de la part de je ne sais quel politique. Depuis quelques années maintenant je ne « finance » aucune entreprise qui ne correspond pas à mes valeurs!
J’adore j’adore ! C’est que je dis à mes collègues de travail quand j’explique mes choix de consommation. Surtout en période électorale, je ne me prive pas. D’ailleurs, je suis rassurée de voir que ce sont souvent les moins de trente ans qui sont les plus réceptifs. Ouf, il y a de l’espoir.
Grand merci Natasha d’avoir relayé le message parce que je ne l’aurais pas vu.
Btw, je n’ai jamais vraiment acheté chez les grandes marques espagnoles et suédoises, parce que les vêtements ne tombaient jamais bien et que je n’avais aucune envie les reprendre. Ca a du bon d’être mal foutue, en fait 🙂
Herveline, Marie, si vous passez par ici, j’espère que vous lirez mon message. SVP corrigez le texte du manifeste en mettant un S à cadreS supérieurS. Même les personnes qui gagnent bien leur vie ne veulent pas être pris en otage par des multinationales. J’en connais 😉 Si si !!
« Elles sont infirmières, étudiantes, sans emploi, opératrices, assistantes maternelles, femmes au foyer, cadre supérieur ou commerçantes. »
Tes articles sont une bouffée d’oxygène et une vrai mine d’or pour surfer malin sur Internet.
Alors Merci!
Mais comment n’ai-je pas connu ça avant ?! C’est génial !
Cela me fait penser à une histoire de Vandana Shiva : quand elle était petite, elle voulait être à la mode comme tout le monde et avoir des bas nylon pour son anniversaire. Sa mère lui a dit une phrase très sage « Si tu veux ces collants, je te les achèterai. Mais sache qu’ils financeront la Mercedes d’un milliardaire alors que le pull fait-main que tu as vu la semaine dernière aidera une femme à nourrir et chauffer sa famille cet hiver ».
Belle leçon de vie <3
Julie de Écolorée.com
Merci pour cette superbe découverte !
Je suis tout à fait en ligne avec tout ça: je ne crois pas en nos politiciens et suis persuadée que le changement viendra d’en bas, bref de nous. Je vais aller consulter tous ces liens. Ceci m’aidera à répondre à toutes les « excuses » qu’on peut nous donner pour ne rien faire.
Je fais partie de ces cadres supérieures qui gagnent correctement leur vie mais qui fuient les multinationales et la surconsommation. La plupart de mes collègues sont également cadres et même si certains sont encore beaucoup dans l’excès, je constate que les plus jeunes sont de plus en plus concernés par notre planète et dégoutés par la surconsommation. Comme quoi, il y a de l’espoir !
En tout cas, ces liens vont me permettre d’aider quelques membres de ma famille qui sont beaucoup plus justes financièrement mais qui ont une volonté d’agir à leur niveau.
Merci encore pour ces très belles graines vertes !
Ca y est, je me suis inscrite au groupe! J’ai déjà pas mal réduit mes dépenses mais si je pouvais trouver d’autres astuces… 😉
Je suis tombée sur un site que tu dois déjà connaître et qui m’a fait penser à ta démarche!
Je n’ai toujours pas fait ma propre lessive, mes flacons acheté début janvier ne sont pas encore finis!
Je suis Herveline et Marie sur leur blog respectif depuis un bon moment (peut-être grâce à toi ?) et j’ai bien l’intention d’acheter leur livre pour plusieurs raisons : je les lis régulièrement, je ne veux plus surconsommer, et je veux les « remercier » de tous leurs partages !
Qu’est-ce que j’aime lire ce type d’articles! Qu’est-ce que ces personnes me donnent de l’espoir, de l’envie et de l’énergie pour continuer à faire bouger les choses et toujours du mieux que je peux au quotidien. J’ai signé leur manifeste et je m’en vais découvrir le site pour y trouver encore plus d’astuces 🙂
Je plussoie à fond ! J’adore le groupe facebook où je suis depuis janvier, et je trouve génial toutes les initiatives autour de cela. J’espère que nous serons de plus en plus nombreux et que nous allons tout changer !
Merci pour cet article. Je suis tellement déçue et révoltée par le premier tour de ces élections présidentielles! Notre société doit vraiment changer et c’est à nous de le faire et de faire bouger les choses. Avec votre article, on a envie de changer les choses par tous nos actes quotidiens et ça redonne espoir.
Bonjour Natasha,
Le site n’existe visiblement plus et a été remplacé par… un site de vente en ligne. Ironie du sort ou pied de nez à cette belle initiative ?… En tout cas le lien n’est plus bon.
Merci pour l’info… du coup j’ai envoyé tous les liens qui renvoyaient vers le site et envoyé un mail à Herveline pour savoir pourquoi leur site avait disparu… je te tiendrai au courant si je reçois une réponse !