On me demande souvent, quel a été le déclic. Comment j’en suis venue à créer ce blog, à me lancer des éco-défis chaque mois, à trouver la motivation pour changer mes habitudes afin de cheminer vers un mode de vie plus sain, plus éthique et plus écologique ? Alors aujourd’hui, je vous raconte les différentes expériences qui ont, au fil des années, contribué à l’éveil de ma “conscience écolo” et qui ont fini par me pousser à passer à l’action…
Comme beaucoup, j’ai toujours été sensible à la beauté de la nature et à la nécessité de protéger notre environnement. J’ai eu la chance de grandir à Grenoble, une ville entourée de montagnes, de forêts et de lacs plus majestueux les uns que les autres et j’ai donc très tôt été initiée aux trésors et à la fragilité de ma région, notamment grâce aux classes natures et aux camps de vacances. Mais comme pour beaucoup, ma conscience écologique se reflétait dans des gestes acquis par réflexe et somme toute assez « banals » : recycler, privilégier les transports en commun, ne pas jeter de déchets par terre, ne pas laisser l’eau couler pour rien, ni les lumières allumées inutilement.
Puis, je dirais que ma conscience écologique a atteint un autre niveau lors de mon voyage à bord de Fleur de Lampaul. Pendant près d’un an, j’ai partagé le quotidien de peuples autochtones des îles de la côte ouest africaine, des Caraïbes, de l’Amérique Centrale et de la Polynésie française. Très vite, j’ai réalisé non seulement que leur survie dépendait de la nature qui les entourait mais aussi que mes choix de consommatrice à l’autre bout du monde mettaient en péril leur environnement et donc leurs ressources vitales. En parallèle, j’ai aussi été sensibilisée à la richesse et à la fragilité des océans, de la faune et de la flore. Enfin, vivre à bord d’un voilier et partager le quotidien de peuples qui se contentaient de peu de choses sur le plan matériel, m’a obligé à adopter un mode de vie minimaliste et cela m’a permis de réaliser que le confort, le bonheur et la richesse d’une vie pouvaient être complètement indépendants de nos possessions. Une nouvelle graine verte fut alors semée dans mon esprit, mais il lui fallut encore beaucoup de temps avant de commencer à germer.
Au retour de ce voyage, je n’ai pas le souvenir d’avoir changé quoi que ce soit dans ma façon de vivre mais il est certain que ma vision du monde et de l’avenir ont commencé à évoluer. J’avais envie d’en savoir plus sur ces peuples dont le rapport à la nature m’avait énormément touchée, inspirée et fait réfléchir. Je ressentais comme une urgence et un besoin de comprendre, préserver et propager leurs savoirs. C’est donc naturellement que j’ai choisi l’Anthropologie comme matière au bac (international) et que j’ai ensuite fait une Licence en Anthropologie et en Communication. Je souhaitais ensuite devenir photojournaliste afin d’aller à la rencontre de ces peuples indigènes en danger et d’éveiller les consciences sur le lien étroit qui nous unissait à leur survie.
En outre, j’ai passé mon bac dans un lycée international sur l’Ile de Vancouver et cette expérience avait 2 particularités : il s’agissait d’un établissement faisant partie d’un organisme ayant pour mission d’éduquer les élèves à la paix et au développement durable et il se situait dans un lieu particulièrement propice au développement des liens entre l’humain et la nature. Pendant 2 ans, j’ai donc vécu au cœur de la forêt, au bord de l’océan Pacifique, avec autour de moi plus d’arbres, de biches et de phoques que de personnes ! Victoria, la ville principale de l’île, se situait à 1h30 en bus de là. J’y allais donc très rarement, et je me suis tellement bien habituée à cette vie en pleine forêt que chaque escapade en ville était pour moi devenue une véritable aventure !
J’avoue tout de même que j’ai mis du temps à me sentir à l’aise dans cet environnement dominé par la nature. Au début, j’évitais de m’y balader seule, craignant d’y croiser un ours, ou pire, un cougar ! Petit à petit, j’ai appris à relativiser et mes peurs ont été remplacées par un sentiment de quiétude immense. Dès lors, j’ai su que la nature prendrait une nouvelle place dans ma vie. Pour ce qui est du contexte scolaire, il m’a permis d’en apprendre plus sur les grands enjeux climatiques et certains problèmes environnementaux mais tout cela restait très vague et lointain pour moi- je ne me sentais pas directement concernée, que ce soit par les causes ou les solutions possibles.
Puis, il s’est écoulé 9 ans sans que ma conscience écologique n’évolue davantage. Pendant ce temps, j’ai passé 6 mois en France, 6 mois en Inde puis 8 ans en Angleterre. Je continuais d’appliquer mes petits gestes “banals” et j’avais mis de côté mon rêve de devenir photojournaliste pour devenir prof de français. J’ai tout de même profité de toutes les opportunités qui se présentaient à moi pour parler d’écologie dans mes cours et j’ai également participé au développement d’un projet axé sur le développement durable au sein du collège-lycée où je travaillais à Oxford. Mais encore une fois, j’agissais de façon un peu détachée, je regardais tout cela de loin puisque dans mon quotidien, rien ne changeait.
Depuis mon départ de l’Ile de Vancouver en 2002, je n’avais qu’une envie : y retourner. C’était le seul endroit au monde où je me voyais vivre sur le long terme. Alors quand un poste s’est libéré dans le lycée où j’avais moi-même été élève, j’ai sauté sur l’occasion, et pour mon plus grand bonheur, j’y retournai en août 2011, avec J. cette fois-ci. Pour moi, c’était un peu comme un retour aux sources. Il y avait tout de même une grande différence entre mon premier et ce second séjour : je passais du statut d’élève à celui de prof. J’avais donc la responsabilité de donner à mes élèves les clés pour comprendre et appliquer la mission de notre établissement et savoir comment évoluer vers la paix et le développement durable.
La dernière journée de l’année scolaire est toujours consacrée au grand ménage. Tou·te·s les élèves étant internes, ce lycée est leur maison pendant deux années et vous pouvez donc imaginer tout ce qu’iels y accumulent ! Ce jour-là, chacun·e des éducateur·trice·s a son poste de responsabilité pour aider au bon déroulement de ce grand ménage et s’assurer que les élèves ne laissent aucune trace derrière eux·elles avant leur départ définitif du lycée ou leur retour chez eux·elles pour l’été. À la fin de ma seconde année, j’étais au poste de “recyclage”, afin d’aider les élèves à trier leurs différents déchets et c’est là que tout a basculé pour moi… Je suis tombée de haut en réalisant qu’au bout d’un ou deux ans de scolarité dans un établissement censé les sensibiliser à l’écologie, iels étaient incapables de trier leurs déchets correctement. Pire encore, dans la précipitation du départ, iels jetaient des objets qui pouvaient encore servir et même des aliments encore consommables ! J’étais écœurée par tant de gâchis et dévastée à l’idée que des élèves supposé·e·s être conscient·e·s des problèmes environnementaux et sociaux qui touchent notre monde (et certain·e·s d’entre eux directement puisqu’iels viennent du monde entier et de milieux socio-culturels très variés), puissent agir ainsi. Mais plus que tout, je me suis sentie envahie par la culpabilité – après tout, en tant qu’éducatrice dans ce contexte, j’avais ma part de responsabilité dans leur difficulté, voire leur incapacité, à faire le lien entre les problèmes dans le monde et leurs propres actions.
Ce soir-là, j’ai beaucoup pleuré et j’ai passé les semaines qui ont suivi à réfléchir au problème. J’avais besoin de trouver des solutions. Et puis très vite, l’idée de créer un blog a germé. Partout autour de moi, j’entendais parler d’initiatives d’éco-citoyen.ne.s à la portée de tou.te.s et je me disais que ce serait bien de les mettre en avant, afin de montrer que nous avions tou.te.s le pouvoir et le devoir d’agir et de verdir le monde, à notre échelle. Je me disais aussi que tenir un blog serait pour moi l’occasion de renouer avec mes passions d’antan qui m’avaient donné envie de devenir journaliste : l’écriture, les rencontres et le partage. Ainsi, est né Echos verts, au milieu de la verdure de la pointe sud de l’Ile de Vancouver, en juin 2013.
Au gré de mes recherches et lectures, au moment de la création du blog, je suis tombée sur No Impact Man et ce documentaire m’a permis de réaliser tout ce que moi je pouvais mettre en place dans mon quotidien pour réduire mon empreinte écologique. Évidemment, je ne pouvais pas tout changer d’un seul coup alors j’ai décidé d’y aller pas à pas, en relevant un nouvel éco-défi chaque mois. Je dirais que c’est à partir de ce moment-là que que j’ai réellement pris mes responsabilités et que j’ai décidé de faire de mon mieux pour contribuer à la protection de notre planète, plutôt qu’à sa dégradation. J’ai alors remis en question mes habitudes et mes croyances et c’est à partir de ce moment-là que j’ai véritablement commencé à cheminer vers un mode de vie plus sain, plus éthique et plus écologique.
Il s’est donc écoulé près de 15 ans, entre le moment où cette première graine a été plantée lors de mon expédition à bord de Fleur de Lampaul et le jour où j’ai commencé à en récolter les fruits. Mais après, tout est allé très vite… Quand je songe à mon quotidien il y a à peine 4 ans, j’ai du mal à croire combien il était différent de celui d’aujourd’hui… Tant de choses ont évolué dans ma manière de penser, d’être et de faire puisque c’est désormais ma “conscience écolo” qui me guide au quotidien, dans mes choix, mes réflexions et mes aspirations… Et même si ce n’est pas toujours évident de vivre avec cette conscience dans un monde dominé par le consumérisme, le matérialisme et le capitalisme, je lui fais entièrement confiance. Car la vie semble avoir tellement plus de sens depuis que je me laisse guider par ma conscience écolo…
Joli résumé, je t’envie sur beaucoup de point. Mon métier ne me permet pas d’en faire autant que toi, mais je m’y acharne à la maison. Bien que je fasse de la couture et du crocher, j’attache à garder ma notion de consommer durable à tout le matériel dont j’au besoin pour réaliser mes vetements, ceux de mon mari et les cadeaux.
Pour ma part, c’est les réportages de Cousteau et de Nicolas Hulot quand j’étais petite qui m’ont profondément marqué. Je voulais être océanologue. Mais dans mon village, avec une maman qui se battait pour relier les 2 bouts, pas questions de réver d’aller faire des études à Paris, voir à l’étranger. Alors j’ai suivi la filière générale, et je suis devenue Infirmière. Mais je n’ai jamais oublié ce à quoi j’aspirai, alors même en travaillant en réanimation, un secteur de soin extrement producteur de déchets, j’essayais de minimiser au maximun ce que je produisais. C’était il y a 10ans. Puis un accidents de la route plus tard, des changements de postes tous les ans, je n’ai pas eu le temps, la notion, ou l’envie d’aller plus loin que mes petits gestes quotidiens. C’est depuis 2 ans, que j’habite en pleine campagne, et encore plus depuis que j’ai entendu une conférence de Béatrice Jonhson et vu le film le monde en 2075, que j’ai effectué un virage à 180. Même si j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir avant de considérablement diminuer mon empreinte carbone, j’ai déjà fait de grand pas avec mon J à moi! démarche zéro déchet, diminution de la consommation de viande strict au WE, et encore, jardin en permaculture pour l’année prochaine etc.
Merci pour ton témoignage.
J’ai moi aussi été nourrie de documentaires « nature » durant mon enfance… Mon papa s’en gavait (et c’est toujours le cas) donc cela m’a permis de découvrir les beautés du monde via le petit écran. Toutefois, en dehors de me donner l’envie d’aller découvrir tout ça de mes propres yeux, visionner ces documentaires durant mon enfance ne m’a pas forcément poussé à passer à l’action. Ça restait trop lointain et abstrait pour moi. Mais aujourd’hui, je porte un nouveau regard sur ces documentaires, qui sont une véritable piqure de rappel quant à l’urgence et à la nécessité d’agir…
Je te souhaite bon courage pour la suite de ton cheminement et te remercie également pour ton témoignage 🙂
Bonjour Natasha,
Quel beau parcours vers une conscience écologique! 🙂
Je suis tres tres loin de ce que je voudrais faire. Pour ma part, j’ai tjs une conscience écologique mais je pensais qu’aux choses » banales ». Etant coquette, je me suis intéressée aux ingrédients des produits que je mettais sur ma peau, je me suis rendue compte que beaucoup de produits pouvaient à long terme avoir des effets nefastes sur l’environnement et mon organisme puis je me suis intéressée aux cosmetiques naturels et bio. J’ai compris que l’alimentation pouvait aussi jouer grandement sur la beauté de la peau et je me suis interessée aux propriétés des aliments bio. Je songe maintenant à réduire mes dechets et donc à moins consommer. Ton site est une mine d’or pour moi. Je viens d’emménager avec mon mari et j’aimerais petit à petit acquérir des habitudes écologiques mais il me reste du chemin.
Merci pour ton site Natasha.
Tu sais, même après 3 ans de changements incessants, le chemin à parcourir avant que mon quotidien ne ressemble à celui auquel j’aspire me semble encore bien long ! L’essentiel, à mon sens, est d’avancer, à son rythme. Ça vaut la peine de regarder en arrière parfois pour prendre conscience que malgré les apparences, on avance… car chaque petit pas compte ! Je te souhaite bon courage pour la suite Laetitia 🙂
Très bonne initiative, et beau parcours, bravo ! C’est sûr qu’une majorité d’entre nous a été élevé dans des conditions un peu matérialistes, mais petit à petit l’oiseau fait son nid … Si déjà en premier lieu on prend conscience de ce qui nous entoure et de l’impact que l’on dessus, c’est un pas de gagné, et chacun à son rythme progressera. Oui tu as raison, on s’habitue rapidement à décrocher de quelque chose en fin de compte ! Merci pour ce partage, à bientôt 🙂
Je crois qu’à partir du moment où l’on réalise et admet l’impact négatif de nos habitudes, il est facile de décrocher en effet… même si cela peut prendre du temps. Et effectivement, il est important d’aller à son rythme pour que nos nouvelles habitudes soient véritablement durables.
Joli Récit 🙂
J’en parlais aussi sur mon blog de ma transition.
Pour moi, ça a surtout commencé par les cosmétiques et le fait de me rendre compte que de passer aux produits bio ou brut (je n’achète plus de crème et autre mais principalement des huiles et huiles essentielles ou poudres pour cheveux et visages) ça m’avait enlevé mes irritations sur le visage et cheveux.
Et après, c’est une boule de neige mais une belle boule de neige 🙂
Bonne continuation!!!
Merci, bonne continuation à toi aussi 🙂
Bonjour Natasha, bel article, beau parcours, beau témoignage !
Pour ma part, ce sont également plein de « petites graines » qui ont mené à ma « quête » d’aujourd’hui.
Originaire de la campagne, j’ai toujours été sensible à la préservation de la nature, mais je me suis aussi longtemps contentée de « petits gestes » comme le tri des déchets, éviter le gaspillage, sans réfléchir beaucoup plus loin. Puis en partant pour mes études puis le travail, j’ai réalisé combien le coin de nature où j’avais grandi était précieux, comparé au cadre gris, pollué, bruyant, « sans vie » que je devais alors subir. Mais je crois que je me suis contentée de reprocher aux autres leur incurie, sans me poser davantage de questions sur mes propres actions.
Puis il y a quelques années, j’ai passé quelques mois en Afrique de l’Ouest. La ville ne disposait pas de véritable système de traitement des déchets. Alors même moi, qui évitais au maximum le gaspillage, je me trouvais à déposer mes poubelles dans un container, où je savais pertinemment qu’on se contenterait de mettre le feu pour brûler tout ça. Pour la première fois, je me suis posée vraiment la question de mon impact, de la trace que je laissais. De retour en France, ces questions sont restées. Nous avons la chance d’avoir un système d’évacuation des ordures ménagères, de traitement des eaux usées… Mais est-ce que cela ne contribue pas à faire disparaître le problème, à la fois de nos devantures de portes, et de nos consciences ? Qui se pose la question de l’enfouissement, de l’incinération, de son impact ?
Il y a peu, j’ai trouvé un travail dans une région plutôt rurale, une vallée de montagne relativement préservée. Encore que… Et là, de nouveau j’ai été contrariée par certains comportements. En même temps, je traversais aussi une période avec un certain mal-être, j’étais pleine de questionnements, dans de nombreux domaines, sans trop savoir comment m’en sortir. J’étais en quête de sens, d’une manière générale… Finalement, je me suis trouvée un peu plus « bienveillante » par rapport à certains comportements que je pouvais observer : pourquoi ces personnes étaient-elles aussi négligentes par rapport à leur environnement ? qu’est-ce qui leur avait « manqué », qu’est-ce qu’il était possible de faire pour les sensibiliser ? Et surtout, est-ce que mes critiques et mon indignation faciles n’étaient pas une manière de me dédouaner, d’éviter d’agir davantage sur mes propres comportements ? Est-ce que moi aussi, je n’étais pas une « gentille consommatrice », un peu trop docile et « dirigée » dans mon indignation, bien plus perméable que je ne le pensais à la « soupe » servie par un certain modèle de société ?… Je me souviens aussi d’une petite chose qui m’avait passablement contrariée : un jour, sur ma brique de lait estampillée en gros « lait de Savoie », je me suis penchée sur les chiffres et textes écrits en tout petit, tout ça pour découvrir que le lait des vaches de ma nouvelle région partait pour être conditionné à Montauban, avant de reprendre la route pour finir dans les supermarchés de leurs vallées d’origine… J’étais donc à la fois l’esclave et l’acteur d’un système de consommation et de communication qui marchait sur la tête !
A la même période, j’ai rencontré de chouettes personnes dont la vision et les actions étaient inspirantes, j’ai eu connaissance d’initiatives constructives comme celles des Colibris, ou des chantiers bénévoles sur une réserve naturelle, j’ai également découvert ton blog et d’autres… En gros c’est une somme de petits déclics, qui m’ont mis sur la piste d’une recherche de cohérence, entre mes valeurs, mes actions, la personne que j’aspire à être, et le monde auquel je participe. Aujourd’hui, je participe à une AMAP et à une « ruche », j’essaie d’être plus sobre tout en « votant avec mon porte-monnaie », je tente aussi d’être plus bienveillante dans mes rapports aux autres, plus cohérente avec mes valeurs et mes aspirations…
Je me rends compte que je viens d’écrire un « commentaire-fleuve », j’espère que tu arriveras au bout de la lecture ! 😉 En tout cas, s’il devait en ressortir une chose, c’est un grand « merci » pour les graines que tu as contribué à semer pour m’aider dans mon propre cheminement ! 🙂
Bien sûr que je suis arrivée à bout de ton commentaire que j’ai lu avec beaucoup d’intérêt ! Merci d’avoir pris le temps de nous relater ton cheminement…
C’est intéressant de voir que pour toi, comme pour moi, nos séjours à l’étranger ont joué un rôle majeur dans notre prise de conscience. Cela montre combien il est important de sortir de son quotidien pour développer une certaine ouverture d’esprit je crois- il n’est pas nécessaire d’aller au bout du monde non plus, mais il me semble essentiel de découvrir d’autres manières de faire et de penser afin de pouvoir remettre en question nos propres repères.
Merci pour ce beau témoignage ! J’ai découvert ton blog récemment, je l’aime beaucoup et je n’imaginais pas que tu avais un tel parcours de vie. Quelle chance, ce voyage en voilier à quatorze ans. Moi qui suis dans une période de ma vie où je me prépare à voyager, ça me parle beaucoup. Je découvre aussi depuis quelques mois seulement une nouvelle façon de consommer et ça apporte beaucoup de sens à ma vie. Ton blog n’y est pas pour rien, alors merci !
Cela me fait très plaisir de savoir que les petites graines vertes que je sème par ici t’aident dans ton cheminement 🙂 J’espère que ton voyage sera enrichissant en tous points !
Hello! Très belle histoire! Tu la racontes avec beaucoup de bienveillance et d’humilité alors que ton blog est une mine d’or pour les apprenti(e)s écolos! Merci de nous l’avoir racontée.
Moi, c’est assez banal. Bien évidemment, j’ai toujours aimé la nature et les Hommes, mais bon… et puis j’ai eu des petits ennuis de santé… Rien de grave, au contraire puisque le déclic s’est fait!
A très vite!
Merci beaucoup Florence 🙂
Vraiment, un grand merci pour ton témoignage !
Et merci pour ton blog qui m’aide à continuer sur une voie que j’ai choisie et qui n’est pas simple à mettre en oeuvre dans mon quotidien !
Des petits pas, jour après jour…
Je t’en prie… merci à toi pour ce gentil message et bon courage pour la suite 🙂
Super article Natasha ! Merci d’avoir partagé ça ici, j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire.
C’est en effet une bonne image ces graines qui germent car il faut souvent du temps pour qu’une idée chemine jusqu’à un acte. Pour ma part le déclic ça a été des rencontres. A mon arrivée en Alsace je ne connaissais personne. J’ai essayé de créer un sel (système d’échange local) entre autre pour me créer un réseau. Par ce biais j’ai rencontré et échangé avec des personnes bien plus écolosque moi. C’est avec ces échanges que ma conscience s’est ouverte à toutes ces questions, même si comme toi j’effectuais depuis longtemps certains gestes « banals ». Puis j’ai découvert ton blog et depuis 3 ans maintenant c’est l’effet boule de neige. Il me reste encore beaucoup de choses à mettre en place mais j’ai aussi tellement évolué depuis 3 ans ! Et puis, comme tu le dis, l’important est d’y aller à son rythme.
Merci encore pour toutes les graines vertes que tu as semées !
Merci à toi pour ton témoignage également ! C’est vraiment chouette que tu aies pu échanger avec d’autres personnes sur ces questions… C’est ce qui me manque beaucoup ici. À cause de la barrière de la langue, je n’ose pas intégrer ce genre de groupe. Mais j’espère que ça viendra avec le temps… On a tant à apprendre les un.e.s des autres, comme le démontre ton expérience 🙂
Belle histoire! 🙂
Mon déclic, je l’ai eu quand j’ai commencé à faire des recherches sur le végétarisme début 2013 (je me sentais faible à ce moment-là et j’avais remarqué que la viande ne me faisait plus envie et je me demandais s’il y avait des liens à faire entre tout ça). Dès que je suis entrée dans le côté environnemental de la chose, ç’a été comme une grosse giffle; je ne pouvais plus faire l’autruche! Et puis, très peu de temps après, j’ai découvert le végétalisme, puis le véganisme, puis le zéro déchet… Tu connais un peu la suite. 😉
C’est intéressant que tu aies su faire le lien entre ta faiblesse et ta consommation de viande. As-tu donc remarqué une différence quand tu as arrêté d’en consommer ? Je suis justement en train de faire visionner le documentaire « Food Choices » à mes élèves, qui démontre très bien le lien entre la consommation de produits d’animaux et les problèmes de santé…
Pas immédiatement, mais après quelques mois, oui, j’ai remarqué une différence! 🙂
Bonjour,
C’est fou comme je me retrouve à travers tes écrits. Évidement je suis bien loin d’arriver à ton niveau mais ton cheminement correspond au mien : d’abord des petits gestes simples qui sont devenus des automatismes, beaucoup de sensibilisation à travers des documentaire (j’ai même assisté aux journées de la terre quand j’habitais à Paris et Nicolat Hulot et Pierre Rabhi m’avaient fascinés, et des petits progrès réguliers : par exemple je viens de tester la coupe menstruelle.
D’ailleurs merci à ta précédente publication car elle était vraiment synchronisée avec ma 1° expérience et lire ton article m’a été très utile. Bon je ne suis pas complètement à l’aise avec la chose mais je progresse déjà après 3 jours!
Ton récit permet de voir que les choses ne se font pas à un jour et la lecture des commentaires montre que chacun va à son rythme mais l’essentiel est bien le but à atteindre.
Au plaisir de continuer à te lire
Je ne pense pas qu’il ait de « niveaux » dans ce genre de cheminement ni que l’on puisse vraiment faire de comparaison… nous avons tou.te.s des expériences différentes… Et en fin de compte, nous sommes tou.te.s sur le même chemin et l’essentiel est bien d’avancer, à son rythme bien sûr 🙂
Quel cheminement !
Depuis toute petite j’avais conscience de la beauté du monde. Il m’arrivait souvent même d’être émue lorsque je me promenais dans cette belle lande bretonne de mon enfance. Mais je n’avais pas fait le lien entre mon comportement et les ravages de l’homme sur notre Terre et comme toi, j’adoptais quelques gestes simples appris de mes parents.
Ma réflexion à véritablement commencé lorsqu’un couple d’amis m’a fait découvrir les couches lavables il y a 5 ans. J’étais restée sur l’idée qu’il s’agissait d’un objet archaïque venant d’un temps pas si lointain (ma mère les avait utilisé pour mes grands frères et avait été ravie de l’arrivée des couches jetables). Ils m’ont convaincu que non.
Je découvris par la même occasion, qu’en cherchant un peu, on peut trouver des alternatives acceptables afin de produire moins de déchets. Le livre de Béa Johnson finit d’enfoncer le clou.
Comme tu le dis si bien, nos prises de conscience viennent de rencontres, de lectures, d’expériences. Il faut juste garder l’esprit ouvert pour réussir à s’en saisir.
Bravo pour ton cheminement qui est toujours aussi inspirant !
Je suis impressionnée par tout ce que tu as réussi à changer et à mettre en place en à peine 5 ans… Le zéro déchet chez toi, la création de ton entreprise Sakaïdé… je pensais que cela faisait bien plus longtemps que cela que tu avais commencé ton cheminement « écolo » !
Merci de nous en avoir dit plus sur ton cheminement 🙂 Lire les commentaires s’avère également très instructif (et c’est extrêmement agréable de voir que tu nous réponds à chaque fois, même si ça doit te prendre du temps).
Pour ma part, j’ai grandi à la campagne, et j’ai toujours aimé la nature, mais je remarquais que la trace de l’homme était partout. J’ai été élevée aux petits plats maison, avec des poules, un compost… mais aussi des Miel pops et gâteaux industriels, ne nous leurrons pas 😉 Quand je suis partie faire mes études à Toulouse, je me rappelle que jeter des aliments à la poubelle, même des épluchures, me répugnait, car je n’étais pas habituée. Je prenais mon vélo ou les transports en commun pour me déplacer, car je n’avais pas de voiture. Mais ça s’arrêtait là.
Puis mes soeurs se sont intéressés à la composition des cosmétiques. On est passées au bio pour les produits de beauté. Mes parents se sont mis à acheter certains produits bio, puis presque tout. Mon petit ami de l’époque, avec qui j’avais emménagé, ne voulait pas en entendre parler. Alors, quand on s’est séparés, c’est la première chose que j’ai faite, manger bio ! Et dans mon magasin, j’achetais du vrac. Je trouvais stupide de prendre à chaque fois un nouveau sachet papier, alors je réutilisais les miens. Je me rappelle que je disais aux gens que j’étais « un peu écolo sur les bords ». Je mangeais moins de viande, car la viande bio c’était cher et il fallait aller dans un supermarqué classique… « flemme » totale !
Puis je suis partie quelques mois en Angleterre, et pendant que j’étais là-bas ma soeur m’a envoyé un lien vers ton blog… Que j’ai dévoré ! C’était en décembre 2014. Dès mon retour en France, je me suis mise au Zéro Déchet avec enthousiasme, puis j’ai acheté le livre de Béa Johnson. J’ai progressé vite, car j’habitais seule dans un studio en ville. Et me voilà ! Il me reste encore pleins de projets, mais même avec ma nouvelle vie à deux, je ne sors ma poubelle « non recyclables » que 2 fois par an. Après, j’avoue, des fois je craque sur la simplicité, mais j’espère bien qu’un jour ce ne sera plus qu’un petit bocal !!
Merci à toi aussi pour ce partage ! La quantité de commentaires que je reçois reste gérable pour moi, alors je me fais un plaisir d’y répondre 🙂
Je me suis souvent demandée comment je vivrais et où j’en serai dans mon cheminement si j’avais été seule au moment de ma prise de conscience. Il est certain que j’aurais pris certaines décisions plus rapidement et je serais peut-être devenue intransigeante sur des aspects pour lesquels je suis prête à faire des compromis à l’heure actuelle. En même temps, J. m’a, à sa manière, beaucoup soutenu- et me soutient encore- dans ma démarche. Même si nos choix et priorités sont différents dans certains domaines du quotidien, il m’a parfois aidé à sauter le pas quand je n’aurais pas osé et puis aussi apporté beaucoup de réconfort dans les moments où je me sentais vulnérable face à certaines difficultés. En fin de compte, tout ce qu’il m’apporte m’aide à avancer, même si nous n’avançons pas forcément au même rythme et que nos objectifs ne sont pas toujours exactement les mêmes.
Si cela peut te rassurer, moi aussi je craque parfois… mais je tâche de relativiser et de faire un pas de plus dans la bonne direction la fois suivante ;-).
Quel cheminement, c’était passionnant à lire un grand merci pour ce partage.Je suis tes posts et à chaque fois c’est très inspirant. J’ai toujours fait des actes « banals » mais tout à vraiment basculé en octobre 2015 en lisant le bouquin de Béa Johnson. J’ai pris une vraie claque, ma conclusion pour faire court : je m’empoissonne mais le pire j’empoissonne mes enfants ! J’ai pas mal réfléchi, j’ai lu pas mal de blogs et tout naturellement je me suis mise au bio (je démarre c’est long à mettre en place), au zéro déchet et au minimalisme. Autant te dire que je ne pensais pas que j’allais tout mener de front avec un enthousiasme de dingue. Le changement au début à fait un peu peur à la famille mais à force de discuter, argumenter, de respecter le point de vue de chacun je peux dire que depuis avril 2016 on est tous sur la même longueur d’ondes. Les gens autour de moi sont très intrigués ils posent pas mal de question. Alors comme on me demandait : tu me donneras ta recette de lessive, comment tu fais ci ou ça ? J’ai fait un blog sans aucune prétention sur facebook : ma route vers le zéro déchet. L’idée c’est le partage sans jugement. Je n’ai pas trop de temps à y consacrer mais je sais qu’à mon tour j’inspire des gens. Et je trouve ça énorme que chacun à son niveau puisse faire un pas de plus vers un monde plus vert. Comme je dis toujours : chacun son rythme. Belle soirée.
C’est chouette que tu aies réussi à semer des graines vertes autour de toi et que ta famille te soutienne dans ta démarche car ce n’est pas toujours évident !
Incroyable parcours ! Très inspirant !
Bravo d’avoir su transformer cette envie en action, et merci de partager tout ça avec nous. 🙂
Merci pour ce gentil message 🙂
Tres bel article comme d’habitude 🙂 je ne sais plus quel a été le déclic mais je me souviens d’un fait marquant : quand j’ai emménagé chez mon amoureux en début d’année, j’ai constaté qu’il n’avait pas de poubelle pour le recyclable. En fait il ne recyclait pas du tout, parce qu’on ne lui avait pas appris et aussi, sans doute, parce que les conteneurs de tri de notre immeuble étaient bien planqués… Ca m’a fait un choc de voir que ce qui me semblait tellement naturel et normal ne l’était pas pour tout le monde. J’ai ouvert mon blog à ce moment là et j’ai commencé à dérouler le fil de ma conscience ecolo (nom de de mon blog d’ailleurs ^^) et je déroule encore aujourd’hui ma pelote de laine !
À chaque fois que je rentre en France, je suis toujours choquée de réaliser que le recyclage n’est pas entrée dans les moeurs de nombre de personnes… alors que dans les pays voisins, non seulement on recycle mais on composte aussi comme si c’était « normal ». Il reste encore beaucoup de travail à faire de ce côté-là pour que ça devienne une habitude…
Super témoignage ! C’est vraiment inspirant ! Moi j’ai commencé à changer mes habitudes de consommation il y a presque un an. A force de reportage sur l’environnement, les zéro déchets, les effets néfastes des produits industriels sur l’environnement et sur la santé… et puis j’avais envie de reprendre ma vie en main, de ne plus simplement subir mais de devenir actrice de mon existence. J’en parle également un peu sur mon blog.
Et quand on se sent face à l’insurmontable, j’aime beaucoup cette phrase de Bénédicte Pichon de la famille zéro déchet : « Ce n’est pas parce qu’on ne peut pas tout faire qu’il ne faut rien faire. Alors faites quelque chose ! ».
Merci pour ce que vous faites !
Super cette phrase de Bénédicte ! Merci du partage 🙂
Hello ! Belle biographie green 🙂 Pour ma part, ce sont aussi les voyages qui m’ont ouverts les yeux et donné envie de bouger concrètement ! ça a commencé par l’huile de palme, le textile et les conditions d’élevage, puis le livre de Béa Johnson en a remis une couche sur le champs des possibles. Et depuis ça fait son chemin tranquillement !
Toi aussi tu as un parcours ‘green’ très inspirant 🙂
Bonjour Natasha,
J’ai découvert ton blog il y a peu et j’adhère à fond !
Pour ma part, je ne me suis « réveillée » qu’il y a peu de temps mais par contre, j’ai changé beaucoup de choses rapidement et radicalement. Peut-être pour rattraper le temps perdu 😉 J’ai presque 39 ans, mieux vaut tard que jamais !
Bizarrement, c’est lors d’un séjour en Australie, qui est quand même un pays industrialisé, que tout a commencé, dans le cadre d’un congé sabbatique, suite à un ras-le-bol général. J’ai rencontré des personnes (via un équivalent du wwoofing) qui étaient à mille lieux de mon mode de vie ultra-consumériste et j’ai réalisé à quel point c’était ridicule ! A mon retour en France, je suis devenue vegan, je me suis mise à manger bio, j’essaie de m’approcher du zéro-déchet, j’ai fait un tri énorme chez moi (et c’est pas fini !), je consomme carrément moins (j’arrive à mettre de l’argent de côté, ce qui ne m’était pas arrivé depuis très longtemps !!!), je viens de faire installer des toilettes sèches, je prends les transports communs pour allez au boulot (ce qui me prend au moins deux fois plus de temps qu’en voiture), sur internet j’utilise des outils libres, etc. Chaque acte de ma vie courante est maintenant réfléchi. Et tout ça en à peine deux ans… Je suis passée d’un extrême à l’autre. Et encore, je me raisonne car j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir et je pars dans tous les sens ! Mais c’est tellement passionnant !
Le plus dur est de ne pas devenir intolérante envers les autres, qui sont juste moi deux ans en arrière !!!
Merci pour ce partage, ça me rassure tellement de voir que je ne suis pas seule dans mon « délire » 🙂 Et ça me permet de continuer à avancer !
Stéphanie.
Quels changements en si peu de temps !
Merci pour ton témoignage et bon courage pour la suite 🙂
A mon tour, alors moi ma révolution date de la naissance de ma fille, je me suis découverte une maman qu’on appelle proximal : ne pas laisser bébé pleurer même pour s’endormir, cododo, allaitement long (à 3 ans et alors que j’allaite aussi son petit frere de 15 mois elle est toujours allaitée) portage en écharpe, puis de la au gres des blog de maternage proximal que je suivait je me suis interessée à l’éducation bienveillante, puis à la communication non violente, puis au végétarisme, puis au zéro déchet et au minimalisme y compris avec la methode fly lady,
Bref je pense que désormais c’est plus un état d’esprit global chez moi/nous puisque monsieur me suit voir même me devance parfois (c’est lui qui un jour m’a dis : « tu crois pas qu’on pourrai faire notre propre lessive ? » alors que je me demandais comment j’allais pouvoir lui proposer 😉 )
bref c’est pas tous les jours facile, j’aimerai allez plus vite dans notre transition, faire mieux acceler le désencombrement de la maison, mais je me dis aussi que j’en fais déja pas mal avec deux enfants en bas age, que j’ai quand même réussi à convaincre l’ado de mon homme qui vie avec nous à mis temps de passer à la cup, au liniment maison pour se démaquiller, aux disques lavables et plus récemment au savon bio pour se laver.
Que donc mon chemin est loin d’être fini mais que petits pas par petits je finirai par y arriver
Il semble que l’arrivée des enfants soit un véritable déclic pour beaucoup de parents !
Quel beau cheminement et c’est génial que ton entourage soit également ouvert aux changements… et que ton compagnon te propose lui-même des idées !
j’admire vraiment ton parcours ! Continue comme ça
C’est gentil, merci 🙂
Pour ma part il y’a bientôt 2 ans j’ai vu une conférence sur le réchauffement climatique qui m’a complètement désespérée puis le film Demain, qui m’a redonné des pistes d’espoir et d’actions. J’ai encore bcp de progrès à faire ms je vois que petit à petit mes comportements évoluent. Une question que je me pose, est comment réussir à rester sur ce chemin d’évolution, tant je trouve difficile de s’amenager un peu de place, pour s’interesser aux enjeux réels, sans tomber ni dans le désespoir (Qui paralyse), ni dans le déni (Qui qui ne mobilise pas). Ton blog est un des outils pour ça, ms je serais curieuse de découvrir ton avis et celui des lecteurs/trces aussi sur le sujet!
Ta question est très pertinente et me tiraille régulièrement… Prendre conscience des enjeux (socio et environnementaux) du changement climatique m’a profondément perturbée et a changé à jamais ma manière de percevoir le monde. C’est terriblement angoissant et paralysant parfois. Et je me demande de temps en temps comment je me sentirais si j’ignorais encore tout cela… j’envie parfois la jeune femme bien plus inconsciente que j’étais il y a quelques années à peine. Ce blog est pour moi un moyen d’aller de l’avant, de me concentrer sur le positif, de trouver un certain soutien et un certain réconfort grâce aux échanges… Mais ça ne suffit pas et je n’ai malheureusement pas de vraie solution à ta question. Une fois qu’on sait, une fois qu’on prend ses responsabilités, il n’y a pas vraiment de retour en arrière et le seul moyen de faire face au désespoir qui nous guette est de rester dans l’action, de savoir que l’on fait de notre mieux au quotidien et à notre échelle pour avoir un impact positif sur le monde…
Quel témoignage ! J’ai 17 ans et je vais aussi étudier l’anthropologie l’année prochaine à Montréal. Tu m’inspires beaucoup. J’essaie de changer mon mode de vie petit à petit pour qu’il soit davantage respectueux des hommes et de l’environnement, je pense trouver beaucoup de ressources dans ton blog. Merci pour le partage 🙂
Merci Sophia 🙂
J’espère que le programme d’anthropologie que tu suivras te plaira !