L’éco-défi « Apprendre à connaître, respecter et protéger les animaux » a été l’occasion pour plusieurs d’entre vous de partager certaines histoires vécues qui ont contribué à votre sensibilisation au bien-être animal.
Voici quelques unes de ces belles histoires…
Dominique du blog Les fantaisies d’Haliotis
L’amitié entre un cochon et un poney
Je voulais vous raconter l’histoire d’amitié peu banale de deux animaux un peu hors normes qui ont vécu ensemble chez mes parents pendant plus de quinze ans.
Miquette la ponette était déjà là avec deux chiens, deux chats et quelques poules. Un beau jour débarque au milieu de tout ça un petit cochon noir. On a tenté de le rendre à ses propriétaires mais en vain il avait décidé que c’était ici chez lui et il s’ échappait toujours pour revenir. Du coup on a fini par le garder. comme il se comportait comme les chiens de la famille on l’a bien sûr appelé Babe.
Après quelques années et quelques dizaines de kilos en plus Babe était devenu l’ami inséparable de Miquette. Ils restaient ensemble 24 h sur 24 et 365 jours sur 365.
Mais ce qui devait malheureusement arriver est arrivé : Miquette la ponette est morte. Babe terriblement malheureux est resté prostré pendant des semaines, refusant de s’alimenter et même de se lever. Il se laissait littéralement mourir de chagrin ! Il a fallu beaucoup de temps, de patience et d’affection de la part des humains pour qu’il puisse à nouveau manger et sortir. Qui aurait cru qu’un cochon soit capable d’autant d’amour pour un autre animal ?!
Rencontre
Lorsque nos routes se sont croisées, Mimine a décidé de nous choisir comme maitres et elle a eu des arguments extraordinairement convaincants pour nous convaincre de l’adopter !
Jeunes amoureux en vacances, nous avons planté la tente un beau jour dans un camping où y avait une portée de chats d’environ trois mois, livrés à eux-mêmes et mal nourris.
Le soir, une petite chatte s’est approchée timidement de la tente avec des yeux implorants dignes du Chat Botté. On lui a parlé un peu, tendu la main (malgré les puces certaines) et donné un bout à manger. Mais aucune intention d’adopter un chat.
Elle a passé la nuit devant la tente et au matin elle s’est mise à nous suivre partout, bien décidée à ne pas nous lâcher. Lorsque nous somme allés nous baigner à la rivière proche, elle nous a suivis et a sauté dans l’eau pour nous rejoindre !!!!!
Évidemment, pas question de la laisser tomber après ça !
On a quitté le camping en l’emmenant avec nous. Les jours suivants quoi qu’on fasse elle nous suivait : elle nageait à la rivière, marchait des heures dans la montagne … Mais quand elle a compris qu’on ne l’abandonnerait pas elle a cessé de nous suivre. Elle nous attendait au bord de l’eau. Ou restait à côté de la voiture ou près de la maison et attendait tranquillement notre retour.
Mimine ne s’est plus jamais baignée, est même devenue très casanière mais a vécu 21 ans heureuse avec nous.
Emma du blog Planet Addict
Mon chat guérisseur
Quand j’étais enfant, un beau matin mon père est rentré de la boulangerie accompagné d’un chat noir qui l’avait suivi jusqu’à chez nous. Nous l’avons accueilli dans notre famille car nous n’avons jamais retrouvé son propriétaire. Patient, doux et câlin, il a été le compagnon idéal de deux petites filles qui ne pouvaient pas le laisser tranquille !
Mais ce qui faisait de lui un être unique, c’était qu’il prenait soin de nous lorsque nous étions malades. Je me souviens très bien de certaines nuits fiévreuses, où j’entendais ses petits pas discrets sur le parquet, puis le silence qui précède son bond sur le lit. Il venait se mettre au sommet de ma tête et commençait une séance de ronronnements intense accompagnée de gratouilles du crâne avec ses griffes. Au bout d’une dizaine de minutes il passait son nez sous la couette, que je levais pour le laisser passer. Il venait ensuite se coucher sur mon ventre, continuant de ronronner et de m’apporter la chaleur de son petit corps jusqu’à ce que je m’endorme. À chaque fois que j’étais malade ou triste, j’y avais droit et cela me faisait un bien fou, m’apaisait et m’aidait à dormir.
On dit que le ronronnement des chats est thérapeutique mais ce qui m’a frappé, c’est la faculté de mon chat de sentir quand j’en avais besoin.
En dépit du langage, il y a une connexion forte entre les humains et les animaux, qui va bien plus loin qu’une simple relation dominant/ dominé !
Emilie du blog Nous sommes tous des graines
Grand-mère et Figaro
Quand j’avais 6 ans, une petite boule de poils noire est arrivée à la maison, déjà prometteuse de beaucoup de caractère et de bêtises: Figaro !
Figaro a toujours fasciné les chats qui sont passés ou sont chez nous: les plus jeunes le prenaient pour modèle, et le respectaient plus que tout autre animal. Pourtant, étant le premier arrivé, il a toujours été jaloux des chatons qui arrivaient dans la famille… On pourrait le croire asocial, mais pas du tout! Je me souviens qu’il avait tissé une belle amitié avec un chaton d’un voisin au-dessous de chez nous. Un petit chat noir, de moins de 6 mois. Le matin, il descendait le chercher chez lui, remontait avec lui dans notre cour et dans le jardin et jouait avec. Nous étions très surpris !
La relation la plus particulière qu’il ait eu est sans nul doute avec Grand-mère. Pour son plus grand (faux) malheur, elle s’est entichée de lui. Elle prenait toujours grand soin de lui, lui lavait la tête, le veillait quand il n’était pas bien et, surtout, guettait son retour dès que nous partions chez le vétérinaire, attendant dans la cour que nous revenions avec lui. On ne peut pourtant pas dire qu’il était tendre avec elle, c’était selon l’humeur. Inlassablement pourtant, elle attendait qu’il s’endorme pour venir se blottir contre lui et le suivait discrètement quand il changeait de place. Mais quand je les observais à la dérobée, je l’ai souvent vu incliner sa tête pour qu’elle le lave consciencieusement, parfois même ronronnant, lui, le seigneur noir, si peu enclin aux démonstrations vocales. »
Bonus : [Tant de liens qui se tissent, avec nous et entre eux, une source continue de surprises et de bonheurs.]
Clémentine du blog Clémentine la Mandarine
Un chien bienveillant
En été, alors que Petit Lutin était tout petit, il faisait sa sieste dans sa poussette dans la cours du club où ma jument habite. Une fois Petit Lutin endormi, j’avais laissé la poussette arrêtée, le sol étant très irrégulier dans la cours, pour éviter de le réveiller. Je m’étais légèrement éloignée (comprendre 10 mètres) pour discuter avec une amie. Taz, le chien de la maison s’était alors allongé devant la poussette. Il est resté là, sans bouger d’un centimètre. C’est seulement une fois que Petit Lutin a été réveillé et que je suis venue le chercher qu’il s’est levé pour reprendre le court de ses activités habituelles.
Ce sont vraiment toutes de belles histoires émouvantes et touchantes qui sont partagées ici.
Elles renvoient forcément à une histoire (ou plusieurs) qu’on a connu avec un animal.
Merci pour ces doux souvenirs
Quelles belles histoires! Celle d’Emile m’a refait penser à mon chat, qui prenait soin d’une chatte que nous avons adopté après! Ils ne se quittaient pas, se léchaient se câlinaient. Les deux étaient noirs aussi et il était parfois difficile de distinguer les corps !
Merci pour ces belles histoires les filles! 🙂 On les a aimé nos bêtes!
Très émouvant cet article !
J’ai beaucoup aimé découvrir ces histoires moi aussi. Merci Natasha d’avoir pris le temps de les regrouper 🙂
Miquette la ponnette aussi léchait Babe le cochon consciencieusement pour lui faire la toilette comme les chats décrits ici.
J’ai adoré ces belles histoires. J’en ai moi aussi pleins à raconter de mes animaux. Merci pour cette sensibilité