Lorsque qu’on questionne et juge mes choix alimentaires et mon mode de vie, dans lesquels je fais de mon mieux au quotidien pour ne pas être complice de l’exploitation des animaux, j’ai souvent envie de tendre les articles et les livres que j’ai lus et qui ont influencé mes choix à mes inquisiteurs. Malheureusement tout le monde n’aime pas ou ne veut pas faire l’effort de lire… Il semblerait néanmoins être plus facile de motiver certaines personnes à se mettre devant la télé ou à regarder une vidéo en ligne ! Je suis donc partie à la recherche de documentaires vers lesquels je pourrais diriger celles et ceux qui cherchent réellement à comprendre mes choix.
Si lire des livres au sujet de l’exploitation animale est pénible, regarder des documentaires à ce sujet l’est encore plus. Je ne vous cache pas que j’ai écouté plutôt que regardé certains d’entre eux, par moments ou en majorité… Les 5 documentaires que je vous présente aujourd’hui sont néanmoins très informatifs et nous révèle chacun une facette différente de l’exploitation des animaux dans différents coins du globe.
The ghosts in our machine (2014)
J’ai découvert ce documentaire grâce à cet article du blog Peuvent-ils souffrir ?. C’est le premier documentaire au sujet de l’exploitation des animaux que j’ai osé regardé et c’est celui qui m’a motivé à consacrer un éco-défi entier à la cause animale… Ce documentaire suis les pas de la photographe Jo-Anne McArthur qui s’est donné pour mission de sensibiliser le public sur les conditions de vie, de séquestration, de transport et d’abattage de toutes les espèces animales exploitées par les êtres humains, à travers ses clichés.
De toute évidence, il est est aujourd’hui impossible de prendre ce genre de photos en toute légalité et c’est donc en secret, après avoir longuement repéré les lieux et soigneusement minuté chaque expédition que Jo-Anne effectue chaque mission. Ce documentaire nous montre à la fois la difficulté de mener ce genre d’opération, la dure réalité que nous cachent si bien les exploitants d’animaux mais aussi l’émotion de voir des rares individus qui ont été sauvés, soignés et qui sont aujourd’hui choyés dans un environnement sûr et confortable. The ghosts in our machine nous montre aussi et surtout le pouvoir des photos de Jo-Anne McArthur qui m’ont particulièrement marquées… Je l’ai donc contacté pour réaliser une interview que vous découvrirez sur le blog d’ici quelques jours !
Pour aller plus loin :
- Le DVD du documentaire est actuellement disponible en anglais et le sera bientôt en Français
- Le site du documentaire
- Le site de Jo-Anne McArthur
- Son livre We animals
The cove (La baie de la honte) (2009)
Chaque année, dans le village de Taiji au Japon, 23 000 dauphins et marsouins sont tués afin d’être mangés, pendant que les plus “beaux” sont capturés pour être envoyés dans divers parcs d’attraction autour du monde. Cette tuerie de masse a lieu bien à l’abri des regards, dans des baies secrètes fermées au public et difficilement accessibles. C’est donc illégalement que Richard O’Barry et son équipe ont filmé une grande partie de ce documentaire qui lève le voile sur le déroulement de cette tragédie annuelle et ses conséquences.
S’il est prêt à prendre autant de risques, c’est que Richard O’Barry se sent grandement responsable et coupable de l’intérêt sucité par les dauphins en captivité à travers le monde. En effet, cette dauphin-mania a vu le jour en même temps que la série télévisée Flipper pour laquelle il avait capturé et entraîné plusieurs dauphins. Ce n’est qu’à la mort de l’un d’entre eux, qui s’est suicidé dans ses bras, que Richard a réalisé le mal que cette captivité leur avait causé. Du jour au lendemain, il décide de faire son possible pour libérer et protéger un maximum de dauphins à travers le monde : un combat qu’il mène depuis plusieurs dizaines d’année et pour lequel il a été arrêté d’innombrables fois.
Pour aller plus loin :
- La version originale en anglais, sur YouTube
- La version en français, sur YouTube
- Interview de Richard O’Barry (en français)
- Le site du film (en anglais)
Les îles Féroé et les baleines (2013)
Dans cet archipel danois situé entre l’Islande et l’Ecosse a lieu chaque année le “grindadrap”, une tradition culturelle qui consiste à chasser des centaines de cétacés (globicéphales, dauphins…) pour ensuite les manger. Non seulement les conditions dans lesquelles est effectuée cette chasse cause d’attroces souffrances aux animaux, mais des recherches scientifiques ont prouvé que la consommation de cette viande était responsable de nombreux problèmes de santé. Malgré tout, certains habitants de l’île défendent avec ferveur cette coutume très ancrée dans leur patrimoine historique et n’ont pas l’intention d’arrêter. Ce documentaire rassemble le point de vue des Féroïens attachés à leur tradition, celui du médecin décourageant cette pratique pour des raisons de santé et montre le combat de l’ONG Sea Shepherd.
Pour aller plus loin :
- Le documentaire, disponible gratuitement sur le site de la chaîne Arte
- L’article Réflexions d’un ancien chasseur de baleines aux Iles Feroe
Blackfish (2013)
En février 2010, Dawn Brancheau, une dresseuse d’orques au Parc d’attraction Seaworld aux USA est tuée en plein spectacle par Tilikum, une orque déjà responsable de la mort de 2 personnes par le passé. Cet incident tire la sonnette d’alarme et suscite de nombreux questionnements sur la responsabilité des un-e-s et des autres. À travers ce documentaire, on découvre les conditions dans lesquelles sont élevés les animaux marins dans les parcs de ce genre. Grâce aux témoignages d’anciens employés de Seaworld notamment et aux contributions de divers experts, on découvre la tristesse qui règne en coulisses pour ces animaux, on réalise l’impact de ce genre d’exploitation sur leur bien-être, ainsi que les risques encourus par les personnes qui travaillent à leurs côtés.
Pour aller plus loin :
- La version en français, sur YouTube
- La version originale en anglais, sur YouTube
- Le site du film
Earthlings (Terriens) (2005)
Il aura fallu 6 ans avant de terminer le tournage de ce documentaire américain, tant l’équipe a eu du mal à pénétrer dans les bâtiments barricadés et soucieusement surveillés où sont confinés les animaux destinés à être mangés, à être transformés en articles textiles, à divertir ou à servir de cobayes. Il va de soi que comme pour beaucoup d’autres documentaires à ce sujet, la plupart des images ont été filmées en caméra cachée… On découvre dans quelles conditions vivent et sont tués les animaux d’élevages industriels destinés à notre consommation : beaucoup de personnes disent être devenues végétariennes, végétaliennes ou véganes après avoir vu ce documentaire…
Pour aller plus loin :
- La version française du documentaire sur Vegemag
- La version originale sur le site du documentaire
- Le site officiel du documentaire
Blackfish… que j’ai pleuré devant et comme je me suis sentie… Furieuse? Coupable? Ecoeurée? C’est un excellent documentaire, j’en avais beaucoup parlé à mes parents et mon compagnon après l’avoir visionné. C’est vrai que les orques sont fascinantes, j’ai eu la chance d’en voir en Norvège, mais les réduire à des faiseuses de spectacles pour notre bon plaisir, ça me dépasse… Ce sont des animaux qui vivent en groupe selon un code et une hiérarchie totalement déstructurée en milieux fermés ! C’est un peu comme si on nous forçait à nous séparer de nos êtres chers constamment par souci économique.
Quant à Earthlings, je me tâte… rien que de lire, je suis déjà choquée, je ne pense pas que le poids des images m’apportera quoi que ce soit. Je préfère le papier aux écrans 🙂 Mais comme tu le dis, cela dépend des personnes et un bon documentaire percutant est plus vite découvert qu’un livre de 300 pages.
Quant à la tradition des îles Féroë, je suis perplexe. D’habitudes, les chasses traditionnelles et alimentaires (je pense aux Inuits) me paraissent acceptables, quand elles sont faites de manière parcimonieuse. Mais je m’interroge sur le poids d’une culture qui provoque de tels dégâts en un laps de temps si court, ou prône la cruauté pour que l’humain puisse vaguement se sentir puissant (je pense bien sûr à la corrida). Je me souviendrai toujours, petite, je pensais que la corrida consistait à agiter un tissu rouge devant un taureau. Puis une fois, au gré de mon zapping, je suis tombée sur une chaîne espagnole: un torero plantait ces grande aiguilles dans le pauvre animal ! Ca m’a bouleversée. Le choc des images…
Je ne pense pas qu’Earthlings vaille la peine d’être vu quand on sait déjà tout ce que tu sais… et quand on aime lire en plus ! Outre les sévices physiques dont sont victimes les animaux, ce qui me peine le plus c’est en effet lorsque les conditions dans lesquelles ils sont détenus isolent des espèces animales qui sont naturellement sociables et qui ont besoin des autres pour s’épanouir… je suis d’ailleurs surprises que ces animaux en captivité survivent aussi « longtemps » (même si c’est déjà beaucoup moins que dans leur milieu naturel).
J’ai vu quelques extraits de certains de ces documentaires mais ça m’arrache le coeur à chaque fois… je ne suis pas capable, je suis trop sensible… ça me bouleverse tellement que je peux pleurer pendant des heures après. Je ressens alors de la rage en même temps que de la culpabilité car je me rends compte à quel point j’ai fermé les yeux par rapport à tout ça et le temps que ça m’a pris pour sortir du déni…
Un livre que je peux conseiller et qui m’a aidé dans ma transition vers le végétarisme: « Nous sommes ce que nous mangeons » de Jane Goodall.
Merci Natasha pour tes articles « éveilleurs » de conscience ! 😉
Je n’aime pas quand j’entends dire qu’on est ‘trop’ sensible… Parce que la sensibilité d’après moi n’est pas un défaut, c’est une belle qualité, qui nous rend émotionnellement intelligent, qui nous permet de faire preuve de compassion, d’être à l’écoute… des qualités essentielles à l’harmonie de la vie sur Terre d’après moi ! Alors quand mes larmes coulent pour un rien je ne me dis plus que je suis trop sensible… j’accepte mes émotions et j’essaie de trouver des moyens pour les apaiser sans les refouler. Merci pour ta suggestion et ton commentaire 🙂
Tu as tout à fait raison Natasha… je suis dans la phase où j’ai encore du mal à assumer cette sensibilité et les émotions qui viennent avec… j’y travaille !
J’approuve tout à fait ton commentaire, c’est ce que je pense moi aussi au très fond de moi… 😉
Merci pour cette belle sélection qui je l’espère, ouvrira les yeux au plus grand nombre.
Il y a quelques années, mon amoureux et moi sommes « tombés » par hasard sur un grind aux Féroé, autant dire que ce fût le spectacle le plus immonde, barbare et sanglant de toute notre vie….
Nous avons décidé de partir avec Sea shepherd aux îles Féroé l’été dernier et paradoxalement, nous n’avons pas vu le film « Les îles Féroé et les baleines »…peut-être que 1 fois en vrai, c’est suffisant.
Merci pour ton commentaire qui prouve que cette pratique existe encore malheureusement bel et bien… j’ai lu tellement de commentaires sous d’autres articles à ce sujet disant qu’il s’agissait de vieilles images d’un temps révolus… J’imagine combien cela a dû être perturbant d’assister à ce ‘spectacle’ en vrai… Les actions de Sea Shepherd ont elles du succès ?
Je n’ai pas regardé The Cove ni le docu sur le Grind parce que les reportages que j’ai vus à ce sujet m’ont suffit… 🙁
Bonne idée d’avoir contacté Jo-Anne McArthur. Hâte de lire ça !
Je comprends ; j’ai moi aussi eu ma dose de reportages à ce sujet ! Je te suis tellement reconnaissante de m’avoir fait connaître cette photographe… ton blog est d’ailleurs dans la 1ère phrase de mon introduction 😉 L’interview sera certainement publiée dimanche ou lundi.
Je t’en prie 😉 Je n’ai fait que relayer son travail remarquable. Merci de citer mon blog d’ailleurs.
J’ai vu Blackfish l’été dernier. Je suis allée, petite, dans les parcs aquatiques mais maintenant je sais que je n’y metterais plus les pieds. Je ne sais pas si je regarderais les autres documentaires. Je crois que je préfère lire d’abord les livres que tu as conseillé.
Si tu lis Plaidoyer pour les animaux, je pense que tu auras déjà un bon aperçu de beaucoup des sujets abordés dans ces documentaires… sans les images 🙂
J’ai vu Earthlings, The Ghost in our Machine et Blackfish et je suis heureuse de les avoir regardé en entier! Je n’ai jamais entendu parler de The Cove, je vais y jeter un œil!
Dans ce cas tu pourras regarder The Cove sans problème 🙂
Coucou Natasha! Je n’ai vu aucun de ces reportages mais j’ai quand même déjà vu des images d’exploitation dans les élevages et j’ai aussi vu, il y a déjà pas mal d’années, un reportage sur la chasse aux globicéphales aux îles Féroé. Je me demande si ce n’était pas dans un Thalassa. Ça avait été tourné de façon, comment dire, plutôt en respect de la population locale… Ce qui faisait passer cette chasse pour tout à fait acceptable (viande distribuée équitablement entre toutes les familles par exemple, hem…) alors que les conditions, une fois qu’on les voit, montrent que le « combat » est inégal et que les traditions destructrices de ce type (comme le foie gras ou la tauromachie d’ailleurs) sont dépassées puisqu’on n’est plus dans une chasse de subsistance. Et même une telle chasse (de subsistance) peut être problématique au-delà de l’aspect éthique puisque les cétacés sont des pompes à toxines. J’a lu récemment à ce propos que de la viande de baleine provenant justement de Norvège a dû être mise au rebut par des Japonais qui avaient détecté une trop grande toxicité dans leurs tissus. Gâchis éthique et écologique!!! Parallèlement, on sait maintenant ce que provoque la consommation de viande de brousse et notamment de primates puisque c’est dans ce cadre que les souches du SIDA se seraient transmises à l’homme… Il y a vraiment de quoi méditer!
Sinon plus récemment il y a un autre documentaire sorti, Cowspiracy. Pas vu non plus. Je ne suis juste pas d’accord avec le postulat qi apparaît dans la bande annonce, à savoir que l’exploitation animale est la cause de tout le reste (divers problèmes environnementaux) car à la vérité, c’est aussi une question de démographie et c’est surtout sur ce point que tout le monde ferme les yeux… Il ne suffira pas de changer les habitudes alimentaires pour que chacun mange à sa fin car au bout du compte, trop de bouches à nourrir ça restera toujours trop… Enfin je digresse!
Je regarderai les films disponibles gratuitement quand ce sera possible; même si les mots peuvent être forts, ils mettent une distance, et parfois les images sont un rappel nécessaire à la réalité, un coup de fouet pour relancer la machine de nos valeurs. Merci de les avoir partagées.
PS: comme Célne, je lirais bien aussi le livre de Jane Goodall qui est dans ma liste d’achats depuis un bail… 😉
Bonne journée.
Je rebondis au sujet des japonais qui refusent la viande de baleine norvégienne intoxiquée : dans le reportage The cove, on teste justement le taux de mercure dans la viande de dauphin pêchée dans la baie de Taiji. Le seuil maximum autorisé est de 0,04 ppm et il y en a 2000 ppm dans la viande qu’ils vendent malgré tout en en plus sous un faux étiquetage- en effet, la consommation de viande de dauphin n’étant en fait pas du tout répandue au Japon, ils font croire qu’il s’agit de viande de… baleine, une viande qui est en plus considérée comme étant un met de choix et donc vendue bien plus chère… C’est fou quand même ! Bon week-end 🙂
Bonjour et merci pour cet eco-defi!! Tu peux rajouter a la liste un documentaire recent Cowspiracy. Il peut etre regarde ici: https://mrmondialisation.org/cowspiracy-the-sustainability-secret/
Il s’agit de la cause animale, tout en prenant en compte ce que l’industrie de la viande fait a l’environnement….du coup, ca peut donner d’autres arguments lors de la question « mais pourquoi être vegetarien? ». Bon visionnage et merci encore!
Merci pour cette suggestion 🙂
Pour répondre à ton commentaire: « j’ai lu tellement de commentaires sous d’autres articles à ce sujet disant qu’il s’agissait de vieilles images d’un temps révolus… »
Pas du tout, c’est une tradition ancestrale que les féringiens ne veulent pas abandonner. Leur hostilité envers les opposants est tellement effarante que les locaux contre cette pratique n’osent pas s’exprimer. Mais bon, de temps en temps, il arrive qu’un commerçant chuchote un « je suis avec vous » ou un « c’est pas humain ce qu’ils font subir à ces pauvres bêtes »…comme quoi tout n’est pas perdu.
Les actions de Sea shepherd ne sont pas juste « tactiques » (je ne peux pas vraiment en parler…) mais visent aussi à sensibiliser la population et les touristes. Touristes qui, malheureusement, trouvent le spectacle parfois grisant 🙁 Et puis je pense que sans cette asso, le monde n’aurait peut-être jamais ouvert les yeux sur ce massacre. J’avais écrit un article l’année dernière, si ça t’intéresse: http://www.hellocoton.fr/to/QSty#http://potionsetpassions.blogspot.com/2014/05/massacre-aux-feroe.html.
Bref, que faire contre la bêtise humaine…
Merci pour ces informations supplémentaires !
As-tu vous tous ces documentaires?? J’ai pour ma part vu Blackfish, excellent et tellement triste. Cela m’a choqué car c’est juste pour le « loisir » que l’on inflige cela à ces magnifiques bêtes sauvages. Pour moi cela reste une entrée « facile » dans ce style de documentaire (pour moi en tout cas), dans le sens où cela touche une activité dont je ne sens nul besoin! Ce que je veux dire c’est que cela ne me pose aucun problème de ne plus jamais remettre les pieds dans un aquarium, zoo ou aquaparc de ce genre!
Earthlings par contre, c’est super chaud. Je l’ai regardé jusqu’au bout mais en plusieurs fois car c’était trop intense. Entre chaudes larmes et nausées, cela m’a juste révoltée et je comprends que l’on devienne végan après ça! Cela démontre tant de violence et de négligence envers les animaux que j’en ai eu vraiment honte de faire partie de l’espèce humaine. C’est un vrai choc, même pour moi qui connaissais bien le sujet. Ce que j’aime c’est que cela englobe les 5 aspects de l’exploitation animale: animaux domestiques, loisirs, alimentation, science et vêtements. Pourtant, il aurait pu être encore plus complet en incluant les oeufs, la laine et l’expérimentation pour l’industrie cosmétique. Mais bon, finalement ce n’était pas nécessaire, après plus d’une heure de cruauté, le message est passé!
Quant à The Cove, je ne l’ai pas encore vu mais cela ne saurait tarder!
Les deux autres je ne les connaissais pas. Je connais bien le sujet des îles Feroe mais je ne savais pas qu’il existait un documentaire.
En tout cas, merci pour cette belle sélection, cela englobe bien tous les sujets!
Oui, j’ai vu Blackfish et We Animals l’année dernière et les 3 autres cette année. Heureusement tous les individus de l’espèce humaine ne pensent et n’agissent pas de la même manière…
… je viens de regarder un extrait de Earthlings…
Je rejoins particulièrement Emma: c’est de la torture visuelle (et tout court d’ailleurs). Brrr, j’en ai des frissons, j’ai regardé quelques minutes sur les élevages de cochons et je suis à cheval entre la nausée/la tristesse/la honte/la répugnance profonde.
Tuer un animal, cela reste cohérent à mes yeux (quand c’est pour répondre à un besoin ou pour abréger ses souffrances- j’ai déjà dû le faire une fois de mes propres mains, j’en garde un souvenir atroce mais je l’ai fait). Bref. Une mort nette trouve plus grâce à mes yeux que cela.
C’est… aberrant? c’est de la torture… comment peut-on à ce point là rester insensible à la souffrance engendrée? Ah, ces images de nécrose et d’agonie…
Je pense vraiment qu’il devient urgent de se rendre compte de l’horreur des élevages industriels. Il est important pour les gens qui souhaitent continuer à consommer de la viande s’orientent vers des filières extensives, à petite échelle. Déjà que « Faut-il manger les animaux » m’avait impressionnée, là je suis plus que choquée.
Blackfish restera le seul que j’aurai visionné en entier dans la liste.
Je vais partager le lien à mon frère pour lui montrer l’importance de bien choisir la provenance des animaux qu’il mange.
Ce documentaire est insoutenable en effet… même si je me suis ‘contentée’ de l’écouter plutôt que de le regarder après avoir réaliser que je ne pourrais tenir jusqu’au bout, rien que les bruits m’ont tourmentées… Malheureusement certaines personnes ont ‘besoin’ de voir ce genre d’images avant de réussir à admettre combien l’élevage industriel est terrible et de commencer à changer leur manière de s’alimenter… J’espère que ton frère prendra le temps de regarder certains de ces documentaires.
Je commence à regarder blackfish et je m efforcerais de visionner les autres documentaires même si je ne suis pas sûre de « tenir le coup » moi aussi. Je ne supporte plus la souffrance animale et ne comprends pas que le monde n ouvre pas les yeux.
Concernant les tournages de ces films, je voudrais connaitre les conditions des animaux. Les images sont elles de synthèses ou les animaux ont réellement souffert ??
De mon point de vue, à partir du moment où l’on fait appel à des animaux sauvages, ils sont exploités- qu’ils soient dans un zoo, un aquarium ou dans un film, le problème reste le même puisqu’on les retire de leur milieu naturel pour nous divertir…
J’ai vu Blackfish: un film très intéressant et pas trop choquant par les images (ce qui m’inquiétait le plus) . Tout est expliqué, mais sans que l’on soit abreuvé d’images horribles. C’est à mon avis la force de ce documentaire.
Oui… et à ce propos, Tilikum ne va pas bien du tout. La « délivrance » l’attend peut-être enfin…