Aujourd’hui, quiconque s’intéresse au contenu de son assiette et à son impact sur la planète sait combien il est important de commencer par privilégier une alimentation bio, locale et de saison pour limiter son empreinte écologique et se nourrir de manière plus saine et plus éthique.
Mais pourquoi justement, manger bio, local et de saison c’est mieux pour nous et pour la Terre? Une nourriture biologique est-elle forcément éthique? Quand on ne peut trouver des aliments à la fois bio, locaux et de saison, quel(s) critère(s) faut-il privilégier? Voilà les questions que je me suis posée lorsque j’ai commencé à m’intéresser de plus près à mon alimentation et les réponses que j’y ai trouvées…
Pourquoi manger bio ?
Pour éviter les pesticides
Employés par l’agriculture dite conventionnelle, les pesticides sont utilisés pour contrôler ou tuer les animaux, les végétaux ou les champignons nuisibles aux activités productives de l’homme. Qu’il s’agisse d’insecticides, d’herbicides ou de bactéricides, ils sont composés d’éléments toxiques causant divers problèmes de santé aussi bien sur le court terme que sur le long terme (irritations, brulures, vomissements, troubles respiratoires…). Leur impact sur l’environnement est également déplorable puisque les pesticides sont responsables de la pollution de l’air, des sols et de l’eau et affectent le bien-être des êtres vivants- animaux et végétaux– non seulement là où ils sont pulvérisés mais aussi bien au-delà, dans les divers éco-systèmes où ils s’infiltrent. La disparition des abeilles, due à l’utilisation des pesticides neonicotinoïdes, est particulièrement alarmante puisque ces pollinisatrices contribuent à 70% des cultures et 35% de la production alimentaire.
Pour éviter les engrais chimiques
Les engrais sont utilisés pour maintenir et/ou stimuler la fertilité des sols appauvris en azote, en phosphore et en potassium, souvent à cause d’une agriculture intensive et irrespectueuse de la nature des sols. Bien que certains engrais soient d’origine naturelle (il y a ceux d’origine animale comme le fumier, le sang séché, les os broyés, les farines d’arêtes de poisson ou ceux d’origine végétale comme le phosphate naturel ou la poudre de roche), d’autres sont d’origine chimique et posent autant de problèmes que les pesticides. En effet ces derniers sont responsables de la pollution de l’eau, de l’eutrophisation des sols et du réchauffement climatique.
Pour éviter les OGM
Les Organismes génétiquement modifiés sont des organismes vivants dont le patrimoine génétique a été modifié par l’homme grâce à l’insertion de nouveaux gènes. De nos jours, les OGM sont utilisés dans l’industrie agro-alimentaire à différentes fins: pour rendre les végétaux plus résistants à certains parasites, pour les rendre stériles, pour diminuer la synthèse d’un enzyme précis etc. Bien qu’en France seul le maïs transgénique soit cultivé, de nombreux autres OGM produits ailleurs et importés se retrouvent dans nos assiettes. En 2013, les États-Unis, le Brésil, l’Argentine, l’Inde et le Canada faisaient partie du top 5 des pays cultivant des OGM et parmi les aliments les plus susceptibles d’être génétiquement modifiés on retrouve le maïs, le colza, le soja, le coton, le sucre de betterave et les produits laitiers.
Alors que personne ne peut dénier les effets désastreux des pesticides et des engrais chimiques sur la planète et notre bien-être, les impacts sanitaires et environnementaux des OGM sont au coeur de nombreux débats. Aujourd’hui, à ma connaissance, aucune étude ne prouve que les OGM sont néfastes pour la santé ou l’environnement et beaucoup soutiennent le développement des OGM parce qu’ils ont, selon eux, des avantages non-négligeables et bénéfiques à l’humain.
La question qui se pose tout de même est à la fois éthique et environnementale: en modifiant le patrimoine génétiques des organismes vivants, l’homme ne va-t-il pas à l’encontre des lois de la nature? La nature ne fait-elle pas suffisamment bien les choses ainsi? À force de modifier ce que la terre nous apporte, certaines espèces animales et végétales, dans leur état naturel, ne finiront-elles pas par disparaître? En outre, quelles conséquences cela peut-il avoir sur les éco-systèmes et sur la survie de l’espèce humaine?
Je crains que lorsque nous aurons les réponses à toutes ces questions, il sera trop tard pour faire marche arrière…
Manger bio, c’est bien beau mais est-ce toujours vraiment bon ?
Manger bio, c’est donc nourrir notre corps de tout ce qu’il y a de plus naturel: des aliments dont le patrimoine génétique n’aura pas été modifié et dont la production n’aura nécessité aucun pesticide ni engrais chimique. Mais manger bio, est-ce forcément éthique et entièrement écologique?
NON ! Car…
- la viande et les produits d’animaux bio sont issus d’animaux qui ne sont pas forcément élevés en plein air ni mieux traités que les non-bio
- la viande et les produits d’animaux bio peuvent être issus de l’élevage industriel intensif
- la viande et les produits d’animaux bio sont issus d’animaux qui ne passent pas outre les étapes agonisantes de l’abattoir
- les engrais naturels utilisés dans l’agriculture biologique peuvent être d’origine animale comme on l’a vu ci-dessus
- les aliments bio peuvent être vendus dans des contenants non-réutilisables, non-recyclables et non-écologiques
- les aliments bio ne sont pas nécessairement locaux
- les fruits et légumes bio ne sont pas toujours de saison.
Le label bio ne garantit donc pas la réduction des déchets ou du transport, ni le respect des animaux ou du rythme des saison.
Pourquoi manger local et de saison ?
Mais justement, pourquoi devrait-on privilégier une alimentation locale et de saison? Si je mets ces deux critères dans le même panier c’est que bien souvent les aliments hors-saison sont exportés et que leur impact éthique et écologique est donc similaire à celui des produits venus d’ailleurs.
Voici donc 10 bonnes raisons de privilégier les aliments locaux et de saison :
⇒ Pour l’intérêt gustatif et nutritif : moins ils auront voyagé, plus les fruits et légumes seront frais, gouteux et mieux leurs nutriments seront préservés.
⇒ Pour soutenir l’économie locale : acheter local c’est soutenir les agriculteurs et les paysans du coin et ainsi contribuer à l’équilibre socio-économique de notre région.
⇒ Pour préserver l’environnement, le savoir-faire et les produits locaux : si l’on cesse de consommer ce que les terres environnantes peuvent nous offrir, les agriculteurs seront contraints d’abandonner leurs champs et sur le long-terme leur savoir-faire ainsi que certaines espèces locales risqueraient de disparaître.
⇒ Pour réduire la pollution liée aux transports : l’importation des fruits et légumes en particulier a un important impact sur l’environnement puisque ces aliments doivent être transportés rapidement (par avion, par camion etc.) et dans des conditions permettant leur conservation (réfrigération, climatisation) et nécessitant donc de grosses quantités d’énergie.
⇒ Pour réduire le gaspillage d’eau et de ressources naturelles : cela est valable principalement pour les fruits et légumes hors saison. Cultivés dans des conditions qui n’ont rien de naturel, leur production nécessite bien plus d’eau que ceux produits au rythme de la nature. En outre, l’acheminement d’eau dans les endroits où sont cultivés ces fruits et légumes hors-saison requiert souvent des aménagements couteux et énergivores qui perturbent et détruisent le sol et les paysages. Enfin, la culture sous serre en plein hiver de fruits et légumes poussant habituellement en été demande de sacrées ressources énergétiques pour atteindre des températures estivales quand il pleut, neige et vente dehors…
⇒ Pour limiter les déchets : la plupart des produits frais exportés sont (sur)emballés pour être protégés des aléas des longs trajets qui les séparent entre leur lieu de production et leur lieu de consommation. Au contraire, les fruits et légumes locaux peuvent généralement être achetés sans aucun emballage directement chez le paysan, sur le marché ou dans les épiceries.
⇒ Pour limiter le gaspillage alimentaire : une partie des fruits et légumes exportés ne supportent pas le voyage, s’abîment en route et se retrouvent donc directement à la poubelle à l’arrivée.
⇒ Pour des raisons éthiques : à moins que le produit soit issu du commerce équitable on ne sait jamais vraiment dans quelles conditions ni par qui ont été fabriqués les aliments exportés que nos consommons. Les travailleurs sont-ils bien traités, bien payés, majeurs…? Tant de reportages nous prouvent malheureusement le contraire et donnent un tout autre goût à notre verre quotidien de jus d’orange ou à notre tablette de chocolat préférée.
⇒ Pour mieux connaître et préserver notre environnement local : se familiariser avec les produits locaux et saisonniers c’est apprendre à connaître l’environnement dans lequel on vit, respecter son rythme et le protéger.
⇒ Pour nourrir notre corps selon ses besoins saisonniers : la nature est bien faite et selon l’endroit où l’on vit, elle nous donne ce dont notre corps a besoin à chaque saison- des aliments gorgés d’eau en été et d’autres plus riches pour nous aider à traverser l’hiver.
Pour moi, il ne fait donc aucun doute: manger bio, local et de saison, c’est mieux pour la santé et l’environnement… mais comme on l’a vu ce n’est pas parce qu’un aliment est bio, local et de saison qu’il est forcément entièrement éthique et écologique.
Néanmoins, il ne tient qu’à nous de prendre en compte ces différents paramètres lorsqu’on fait ses courses et de déterminer ses priorités… même si ce n’est pas toujours chose évidente, je l’admets. Combien d’entre nous se sont retrouvés devant des dilemmes du genre: « Vaut-il mieux que je prenne le sac en plastique de pommes de terre bio et locales ou les pommes de terre bio vendues en vrac venus du pays voisin? » Ou encore, « Devrais-je acheter les tomates non-bio du paysan du coin ou les bio importées du bout du monde? Il faut donc savoir s’adapter en fonction du contexte et des circonstances…
L’éco-défi du mois de septembre
Bien que je privilégie depuis longtemps une alimentation bio, locale et de saison, tout ce que je consomme n’est pas 100% bio, local et de saison… et pour être honnête ce ne sera jamais le cas car il est des aliments exportés dont je ne pourrais me passer pour continuer de manger équilibré. Cependant, alors que nombreux lecteurs et blogueurs semblent connaître le pourcentage exact d’aliments bio, locaux et de saison qu’ils consomment, j’avoue que ce n’est pas vraiment mon cas. Cependant, je pense que faire le point sur ce que l’on consomme en en terme d’ingrédients bio/locaux/de saison et en quelle quantité pourrait être un exercice intéressant et motivant pour améliorer le contenu de notre assiette…
Pour ce nouvel éco-défi, je vous propose donc de
- Faire la part belle à tous les aliments produits dans notre région/pays– cela peut être l’occasion de faire connaissances avec les producteurs locaux et d’en apprendre plus sur les produits du terroir, leur histoire, leur fabrication, leurs bienfaits…
- Augmenter la quantité d’aliments bio dans notre assiette– cela pourrait aussi être le moment de remplacer certains aliments préparés (et bourrés d’additifs alimentaires!) par des équivalents fait-maison à base d’aliments bruts et donc moins chers.
- Consommer uniquement, ou en majorité, des fruits et légumes de saison– voilà une bonne opportunité de se familiariser avec le calendrier des fruits et légumes de saison et pourquoi pas de l’afficher sur son frigo en attendant de le connaître par coeur, de tester de nouvelles recettes, découvrir de nouveaux fruits/légumes et pourquoi pas de préparer des conserves/confitures pour le reste de l’année.
- Faire le point sur la quantité d’aliments bio/ non-bio, locaux/non-locaux, de saison/hors-saison dans notre assiette sur un mois– ainsi, l’on pourra mieux se rendre compte du chemin déjà parcouru pour verdir notre assiette jusque-là et se fixer des objectifs pour les semaines/mois à venir.
… et de faire tout cela sans dépenser plus! En effet, dépendamment d’où l’on vit manger sain/ bio/ local/ de saison coûte plus cher… Mais un peu de réorganisation et de créativité et quelques changements d’habitudes peuvent permettre de manger mieux sans forcément alléger notre porte-monnaie.
Au fil du mois, je vous invite donc à nous faire part de vos astuces, vos questions, vos recettes, vos difficultés pour manger bio, local et de saison dans le groupe Facebook Les Éco-défis d’Échos verts ou ci-dessous en commentaire… Moi je prévois de partager plein de trucs pratiques et de ressources utiles pour nous aider à nous organiser pour privilégier une alimentation bio, locale et de saison!
Un article très instructif, merci! C’est bien que tu rappelles les dilemmes auxquels on doit faire face car c’est ce qui est le plus compliqué. Dans les produits bio qui sont vendus par chez moi, la plupart viennent du bout du monde, c’est frustrant, et je dois souvent faire une croix sur le bio pour privilégier le local et de saison (sinon je me retrouverais souvent à manger uniquement des patates pendant des mois et des mois et des moissss! o_O). C’est ce que je préfère privilégier, ne serait-ce que pour le problème de l’empreinte carbone (mais pas que comme tu l’expliques très bien). A part le café et le chocolat (que j’achète en fairtrade), je n’achète quasiment jamais de produits exotiques et on s’en passe très bien. Et c’est vrai que ça n’est pas forcément plus cher, l’argument économique servant souvent à se dédouaner (il ne suffirait pour beaucoup de gens que de limiter leur consommation de viande et de produits tout préparés, déjà). Merci pour ce beau billet!
Merci pour ton commentaire 🙂 En effet, je pense que certaines personnes disent que le bio c’est trop cher simplement parce qu’elles ne sont pas prêtes à changer leurs petites habitudes… Je suis consciente que dépendamment d’où l’on habite, le bio peut être effectivement dispendieux mais je suis aussi convaincue qu’en changeant certaines habitudes et en adoptant un nouveau mode de consommation, on peut tous augmenter la part d’ingrédients bio dans notre assiette- pour cela il faut bien évidemment faire preuve de bonne volonté et se donner du temps pour se réorganiser… Ce qui en vaut la chandelle car notre santé et celle de la planète dépendent en grande partie de ça! 🙂
Merci pour cet article !
Ici, nous essayons de manger mieux, de manger et local et bio (mais comme tu le décris, les deux ne sont pas toujours possible)…On fait à notre niveau avec les producteurs de notre ruche (la ruche qui dit oui).
De rien 🙂 Ah La Ruche qui dit oui, je n’en entends que du bien! En plus, il y en a déjà 529 et 205 autres en construction 🙂
C’est une routine bien huilée chez moi depuis longtemps à ceci près que depuis quelques années, je fais plutôt une hiérarchie qu’une combinaison, je m’explique : s’il n’y a pas de produit bio local, plutôt qu’acheter bio lointain, je prends du local non bio. Désormais, de nombreux agriculteurs embrassent /reviennent à une culture raisonnée. Le cahier des charges bio est très dur à respecter pour certains je pense alors qu’ils font certainement déjà des efforts; Donc j’essaie d’encourager ces efforts.
C’est pour la même raison que je ne boycotte pas mon supermarché (moyenne surface hein, raisonnable) car il propose des produits locaux et de saison. J’ai remarqué d’ailleurs que son rayon fruits et légumes s’oriente peu à peu vers la production locale. Donc en achetant mes produits ici, je dis oui à plus de produits comme ça dans les supermarchés. Je sais que le bio est considéré plus cher (et souvent à juste titre dans les magasins spécialisés) et plutôt connoté au niveau du profil du consommateur, j’aimerais que le bio / ou local et de saison au final remplace tous les produits au supermarché (sauf aliments spécifiques introuvables en Europe), ainsi cela deviendrait la norme. Pour gagner toute la société, il doit s’intégrer aussi aux circuits actuels (et que les grandes surfaces jouent le jeu en arrêtant d’assommer les petits producteurs on est d’accord).
Les amaps et les marchés sont également « représentés » par une certaine catégorie de personnes (j’ai géré une amap moi-même pendant 1 an) et même si je favorise ces alternatives, je me rends compte que cela stigmatise d’autres catégories.
Bref, tout ça pour dire que lorsque l’on se lance dans cette réflexion, ça nous mène souvent plus loin que prévu 🙂 . Depuis 2000, je me rends compte du chemin que j’ai parcouru dans ma compréhension de tous ces paramètres.
La hiérarchie que tu décris dans tes choix ressemble beaucoup à la mienne 🙂 En effet, obtenir le label bio est très couteux et d’ailleurs, je n’achète pas forcément des fruits et légumes labellisés bio: je sais très bien que ma petite marchande préférée du marché, avec ses étals remplies de douceurs de saison de toutes les formes, les tailles et les couleurs, cultive sans engrais chimiques ni pesticides dans le fond de son jardin… mais ça ne vaut vraiment pas le coup pour elle d’aller chercher de label!
du bon sens quoi 🙂 Je suis passée par une phase extrémiste (ça me rappelle la description des premiers pas de Béa Johnson dans 0 déchets) mais elle ne tient pas dans le temps et je suis de plus en plus attachée à répandre le bio partout plutôt que le cantonner à des espaces bien particuliers. Comme je ne culpabilise personne – en tous les cas j’essaie- et je montre l’exemple. Et puis j’ai surtout envie que mes enfants et mon mari comprennent / adhèrent à la pensée. imposer le bio même à sa famille sans expliquer ne mène à aucun changement – c’est du vécu chez moi au début.
Montrer l’exemple sans faire culpabiliser personne est pour moi le meilleur moyen de faire germer les graines du changement 🙂
Je vais suivre avec attention ce défi, surtout tes bonnes astuces 🙂
A bientôt !
Super 🙂
Bonjour, je suis fière de moi je te laisse des commentaires de plus en plus souvent 🙂 j ai beaucoup aimer ton article justement je suis en pleine recherchenpour voire ce qu’ il y a autour de chez moi. Et c est pas évident :(. Par contre je suis en train de lire » consommer écologique ». Un livre très intéressant qui explique le pourquoi du comment. Je te le conseil ! A bientôt 🙂
Merci pour ton commentaire et ta suggestion Kelly 🙂 Je vais mettre Consommer écologique sur ma liste de livres à découvrir!
Ah génial ce défi ☺ Entre l’AMAP le mercredi, le marché de producteurs le samedi et de temps en temps les courses à l’épicerie bio, je pense qu’on est bon… tant qu’on ne se retrouve pris par le temps/trop fatigués pour faire à manger/trop grognons pour bien manger et que l’on succombe à manger à l’extérieur. Alors là, c’est tip top du tout du tout ! Mais petit à petit on se soigne.
Merci pour ce défi, je vais essayer de noter tout ça !
Moi aussi malgré une routine bien rodée, je fais quelques déviations parfois… surtout quand je mange à l’extérieur. Mais je ne m’en mords pas les doigts pour autant! Je ne suis pas parfaite, je ne le serai jamais mais je fais du mieux que je peux tous les jours, et quand je peux, je me surpasse. Mais je ne peux pas passer ma vie à me surpasser…
You have such great information. The reality of what is in our food in scary! We try to eat organic food as much as possible. I voted for you on the Big Blog exchange. Bonne chance!
Oh thank you so much for taking the time to check out my blog! I’m glad you enjoyed this article and thanks also for your vote 🙂
article très intéressant. Pour ma part, je ne mange pas forcément bio mais plutot local, de saison et je fais mes achats au marché auprès des producteurs locaux qui utilisent de préférence une méthode sans pesticides chimiques (du « bio » sans le label en quelques sortes).
Pareil, mes fruits et légumes viennent de producteurs locaux qui n’ont pas le fameux label bio mais qui n’utilisent pas de pesticides ni d’engrais chimiques pour autant… il faut dire que le label bio est tellement cher et cela ne vaut pas la peine pour les petits producteurs!
Je souhaite que beaucoup de personnes participent à ce défi parce que c’est une démarche importante à entreprendre. Comme tu l’expliques très bien ici, bio ne veut pas forcément dire nickel sur toute la ligne, loin de là. Pour ma part, je ne fais plus mes courses qu’en magasin bio et je privilégie toujours les fruits et légumes locaux surtout que 70% sont produits par les producteurs même du magasin et ça c’est un véritable avantage ! Les 30% restants sont ceux gérés par biocoop, qui garantit quand même des fruits et légumes de saison et un approvisionnement des fruits exotiques par bateau plutôt qu’en avion par exemple. Mais au final on se rend compte que peu de gens se soucient vraiment de l’impact environnemental de leur achat et c’est bien dommage !
Les difficultés que je pourrai mettre en avant c’est lorsqu’on se retrouve « à l’extérieur » chez des amis, en famille, au restaurant, il faut souvent se faire à l’idée qu’on ne mangera pas bio et qu’on devra s’adapter à notre hôte, qui lui se fichera peut être de consommer des tomates en décembre avec sa raclette… Mais l’éveil des consciences est en marche, notamment grâce à des personnes comme toi qui informent les gens sans les culpabiliser mais en les invitant tranquillement à changer leurs habitudes alors Bravo !
Merci beaucoup pour ton commentaire Gwenaelle 🙂 Comme toi, je fais de mon mieux chez moi mais je suis bien consciente qu’à partir du moment où je vais manger au resto, dans la famille ou chez des amis, je ne mangerai pas forcément bio, local et de saison… Et je ne m’en plaindrai jamais car ma priorité reste de ne pas manger d’animaux (pour des raisons éthiques/environnementales), ni de blé (pour des questions de santé) et mes hôtes font toujours des pieds et des mains pour me régaler! Quand on va au resto c’est tellement compliqué de trouver un endroit où il y a au moins une option végé sans blé que je ne cherche pas plus loin… Sinon, plus personne ne m’invitera à manger ou ne voudra aller au resto avec moi! Je n’aimerais vraiment pas que mon alimentation devienne une barrière sociale alors en dehors de chez moi, je m’adapte… jusqu’à un certain degré bien sûr. A bientôt 🙂
Un super écho défi!!!
J’essaye d’être dans cette même démarche, en choisissant des fruits et légumes de saison. Je m’interdis les fruits exotiques, je n’achète que des fruits et légumes de France. Pour le local, pas toujours facile…. Mon magasin bio commence à afficher la provenance de certains produits, type gâteaux, compotes etc….en indiquant le nombre de km parcourus. Je trouve ça pas mal!
Sinon pour les courses de manière plus globale, la vraie résolution est de ne plus mettre les pieds dans un supermarché et je m’y tiens assez facilement je dois dire. Je ne supporte plus ces énormes centres commerciaux, cette hypeŕ consommation m’ecoeure au plus haut point et je ne veux plus cautionner les méthodes de ces grands groupes.
Contente que cet éco-défi te plaise 🙂 J’aime l’idée d’indiquer le nombre de km parcourus par les produits vendus en magasin! Au Canada, on avait essayé un genre de panier personnalisable avec des produits bio/locaux/équitables et/ou de saison et pour tous les produits commandés étaient indiqués le nombre de kilomètres parcourus entre le lieu de fabrication et chez nous (avec le total à la fin!). Ça faisait sacrément réfléchir… et plaisir quand on voyait que certains produits frais n’avaient pas parcouru plus d’une dizaine de kilomètres! Ce serait super si ce genre d’info était indiqué aussi bien dans les supermarchés (même si on y va pas!) que les épiceries bio!
Quelle bonne idée ! Je vais essayer de travailler l’axe local puisque côté bio, le peu qui me reste en non bio n’est pas négociable 🙂
Une remarque tout de même : nous sommes encore à une saison où trouver des fruits et légumes locaux et sympas est relativement facile… En hiver, le choix est beaucoup plus réduit !!! Je suis preneuse de trucs et astuces concernant ces mois où il est pour ma part plus difficile de ne pas craquer…
Contente que l’idée te plaise Delphine 🙂 C’est vrai que le choix des fruits et légumes est plus restreint en hiver et qu’à ce moment-là il m’arrive aussi de consommer des produits frais importés- mais ce sont des aliments qu’on ne trouve pas chez nous de toute façon (avocats, bananes). Le plus simple d’après moi pour avoir plus de choix en hiver c’est de congeler des fruits et légumes, préparer des conserves etc. pendant qu’il est encore temps 🙂
Perso, j’achète mes fruits et légumes (sous forme de paniers), la plupart du temps, chez un producteur local (qui importe aussi des produits bio)… On essaye également d’acheter des produits bio (jus, biscuits, céréales…) mais j’avoue que pour certains postes, nous sommes attachés à nos marques ou nous n’avons pas trouvé d’alternative bio qui nous satisfaisaient… Et puis, parfois, je fais aussi l’impasse sur certains produits que je trouve un peu cher et j’alterne (une fois du bio, une fois la filière classique…). Bref, j’ai hâte de lire tes conseils !
Alterner me semble être un bon compromis quand on ne peut pas faire autrement 🙂 Cuisiner maison à base de produits bio et bruts certains produits non-bio qu’on a l’habitude d’acheter tout prêt peut permettre de manger bio et moins cher… J’espère que mes autre astuces te seront utiles!
à lire toutes les réponses différentes de chacune, une synthèse de ces pratiques donnerait de la perspective à ce sujet. Je sais bien qu’écrire des articles, répondre, bref que la vie numérique est déjà bien assez dense pour celà, mais ce sont des grains de vert assemblés qui forment un paysage 🙂 . Mais peut-être est-ce ce que tu vas proposer en regard sur le FB, je ne l’ai pas consulté pour le moment :-). En tous les cas le plus enrichissant pour moi, ce sont les multiples réponses…
En effet, toutes ces perspectives et astuces sont très enrichissantes et je tâcherai de les rassembler dans l’article/les articles bilan et de voir comment on peut mettre ça en avant dans le groupe Facebook en attendant 🙂
Par priorité je choisis ‘de saison’ quand je peux l’avoir bio et local c’est le bonheur: A travers la production locale que j’ai découvert au printemps j’ai apprécié les fruits et légumes qui ont du goût.Il faut juste faire un choix entre qualité et quantité car bien sûre le prix n’est pas le même !!
je fais de plus en plus moi-même , réduits de moitié la consommation de viande, Mais il y a des produits que je ne peux me passer: café, thé, citron, chocolat… non produit en local alors c’est commerce équitable, produits bio mais européen, et pour la banane : je choisis Guadeloupe ou Martinique !!! mais non bio !!! tout ce que je peux cuisiner moi-même je ne l’achète pas tout fait !
Cela prend du temps mais avec de l’organisation cela marche: être réveillé par la bonne odeur d’une brioche quelle plaisir pour la famille!! je ne dis pas que tout est facile et que quelque fois je ‘craque’ pour le plus rapide une pizza toute faite au marchand du coin de la rue, mais ‘humaine’ je suis pas ‘super girl ‘ et je reste convaincue par la nécessité de manger de saison, bio, local pour ma santé et celle de ma famille!!! et celle de la planète !!!!!!
Il est certain que cuisiner soi-même permet de privilégier des ingrédients bio sans dépenser plus! Moi non plus je ne suis pas une ‘super girl’… et mes envies ou les circonstances font aussi que des fois, je passe outre certaines « priorités » pour me faciliter la tâche et surtout avoir de quoi me mettre sous la dent!
Un article qui peut s’appliquer à tous les échos défis. http://theartofsimple.net/simple-feels-complicated/ . Pour accompagner mon propos sur le fait d’embrasser de nouvelles pratiques de manière excessives ou de s’embarquer dans des comportements qui finissent par être contre productifs. Je le mets là parce que je ne sais où te le partager, peut-ête sur la page FB ?
Merci pour cet article très intéressant 🙂 Bien sûr, n’hésite pas à le partager sur la page FB des éco-défis, c’est tellement pertinent!
Je découvre ton blog pleins d’infos et d’astuces !! Pour moi qui commence depuis peu à faire attention de près à ce qu’il y a dans mon assiette (et dans mon appart en général) c’est super de lire tes articles. J’avoue que j’ai commencé par acheter local et de saison (au minuscule marché de ma ville) pour le moment bio à part les céréales en vrac, mais j’y vais par étapes ^^ Pas mal ce défi merci !!
Bienvenue sur Échos verts! Vraiment contente de savoir que mes articles te plaisent et moi aussi, je pense que c’est important d’y aller par étape et à son rythme… 🙂
Congratulations in being in the final 100 🙂
Thanks!
Encore un super défi! Une réaction sur le bio, ce qui me chagrine, c’est que très souvent c’est emballé dans du plastique, et ça, ça m’énerve!!! Parce que je dois batailler entre « bio ou zéro déchet »? Je ne veux pas avoir à choisir entre me pourrir la santé ou pourrir la planète! Les deux doivent aller ensemble selon moi.
Et puis même si j’aime beaucoup le bio, les points que tu soulèves sont importants à signaler, je m’en étais aussi rendu compte en écrivant mon article sur le sujet. Certains engrais ou « pesticides » naturels peuvent aussi être néfastes pour l’environnement comme le cuivre. Et aussi, le label n’est pas accessible à tout le monde et il y a beaucoup de production « bio » voire mieux qui ne sont pas labellisés… Dur de faire le tri. Enfin, certaines règles peuvent être trop rigides, par exemple comme je l’ai vu dans le film no impact man ou cet éleveur de vaches disait qu’il ne pouvait pas avoir la labellisation parce qu’il donnait des antibiotiques à ses vaches pour les soigner lorsqu’elles étaient malades, plutôt que de les tuer comme le voudrait le « bio ».
Je pense que la meilleure solution c’est de s’approvisionner auprès des producteurs, d’aller voir où poussent les produits, on aura du local et de la saison et même du bio, label ou non. Mais bon, c’est un peu compliqué et pas forcément donné à tout le monde. Mais quelque part c’est complètement légitime d’aller voir comment ça se passe sur le terrain plutôt que de se fier à des labels qui parfois nous induisent en erreur, même s’ils restent très pratiques (notamment pour consommer de l’exotique en commerce équitable de temps en temps!). Sans aller au 100% parfait, je pense que si déjà pour ce qui est fruits, légumes, viandes, poissons et produits animaux on privilégie les producteurs locaux, de saison et respectueux de l’environnement, on a déjà fait une bonne partie de la job.
En tout cas, j’ai hâte de voir les pensées sur le groupe et de voir tout cela rassemblé à la fin du mois avec plein d’astuces pour les paniers, la cueillette, les labels, la conservation pour l’hiver avent qu’il arrive et tout et tout! 🙂
Bises!!
Merci Emma pour ton commentaire plein d’infos et de réflexions pertinentes! Il y a tellement de choses à dire à ce sujet… et tellement de solutions aussi- je pense qu’il faudra plusieurs articles pour mettre en commun toutes les super idées déjà partagées ici et sur le groupe et celles à venir! C’est tellement motivant en tous cas d’avoir des retour comme le tien 🙂
Encore un bel article ! Beau résumé également de mon mode de consommation alimentaire. Merci Natasha.
J’ajouterai que manger bio et local peut permettre de consommer une viande un peu plus éthique. Je ne suis pas prête à me passer de viande. Dans ma région, les producteurs de viande bio ne sont pas des éleveurs en système intensif. Je choisis donc local, également pour ce critère.
Merci pour ton commentaire 🙂 Je pense aussi que plus on soutient les producteurs locaux, mieux c’est pour l’heure et pour le développement de la production locale à l’avenir.
J’essaie moi aussi de manger le plus possible bio, local et de saison. Ou plutôt local, de saison et bio dans cet ordre, car je préfère soutenir les circuits courts et les producteurs locaux (qui pratiquent d’ailleurs souvent une agriculture naturelle, sans forcément avoir la certification). Pas de problème donc pour les fruits et les légumes, de même que pour les céréales et fruits secs, que j’achète en vrac, ce que seuls les magasins bio proposent! Dans la mesure du possible d’ailleurs lorsque j’ai le choix, je fuis les supermarchés et les chaines (même bio, type Naturalia ou Bio c bon car bien que vendant des produits bio, leurs méthodes d’approvisionnement et de management sont proches de celles d’un supermarché classique, ce que je ne veux pas cautionner). Bizarrement, là où j’ai le plus de mal, c’est pour les produits d’épicerie type moutarde, huile, vinaigre, sel,…où je suis encore (je ne sais pas trop pourquoi) assez attachée aux « grandes » marques… un point à travailler donc!
Tu soulèves en effet un point important concernant les méthodes d’approvisionnement des supermarchés et chaînes, qu’ils soient bio ou pas. J’espère que tu trouveras de bons produits de base bio/locaux qui te feront vite oublier ceux des grandes marques 😉
Malheureusement étant frugivore (en grande partie) pour plus de facilité et au niveau de ce que je préfère le fruit que je consomme à un minimum de 2 kg par jour est la banane, mais j’adore aussi la noix de coco et l’ananas, ce sont mes 3 fruits préfère, alors ma seule solution serait de m’installer en Thaïlande ahahah ! 🙂 Mais depuis quelques temps j’essaie de manger de + en + de fruits et de légumes de saison. Le calendrier des fruits et légumes de saison Français c’est valable pour la Belgique?
En effet, difficile de manger local quand on est accro aux bananes, à la noix de coco et à l’ananas! Moi qui n’aime que les bananes et les fruits rouges, en dehors de l’été, la banane est le seul fruit que je consomme… Il faut se dire qu’en incluant plus de fruits locaux et de saison à ton régime alimentaire tu gagneras y certainement en goût et en nutriments 🙂 Je ne suis pas une experte mais étant donné la proximité de la Belgique, à mon avis, le calendrier des fruits et légumes de saison doit être le même que celui de la France!
Très bon article ! C’est a priori ce que je fais déjà mais je vais essayer de renforcer le trait pour tout ce mois de septembre ! Ma priorité ? Faire bien attention à n’avoir aucune carence surtout car je suis végétarienne, c’est donc ma priorité mais la seconde c’est bien de manger local et de saison. Le bio, moins, je suis étudiante et c’est déjà assez compliqué de manger beaucoup de fruits et légumes. Mais un jour j’y arriverai sûrement 😉
Merci pour ton commentaire! J’espère que tu trouveras des solutions pour manger plus de fruits et légumes bio 🙂
Et bien nous voilà avec une jolie copie à rendre hi hi ! Je plaisante mais je dois te remercier encore une fois pour cette prise de conscience, cette attention sur nous et la planête. Il est tellement difficile de s’y retrouver lorsqu’on fait ses courses, de ne pas se laisser tenter, de dire non à nos enfants devant l’une de leur envie qui ne colle pas avec nos « règles ». Pour ma part je fais mes courses au supermarché et au biocoop mais je privilégie les fruits et légumes chez mes producteurs locaux, en me rendant chaque lundi dans une petite coopérative, un superbe verger qui vend ses pommes et poires et qui dans un joli cadre tout en bois, nous propose tout ce que les producteurs des allentours produisent, en fruits et légumes, viandes et charcuteries, produits laitiers, miel, thé et café, et tous les condiments et ici en Bretagne on a beaucoup de spécialité notamment à base d’algues. Je fais très attention au calendrier pour ne consommer que ce qui est de saison et je redouble d’attention en recettes pour en mettre plein les yeux à ma tite famille et qu’ils ne jubilent plus sur ce qui vient dont je ne sais où parce que c’est plus l’époque chez nous, comme par exemple chaque matin au ptit dèj j’ai mon kiwi, produit en Bretagne et là c’est plus la saison donc je passe à autre chose même si cela me manque et qu’il y en a plein les rayons. Mais pour ma part, je me rapproche terriblement de ton article puisque végé donc pas d’aliment animal et les trois autres membres de ma maisonnée s’y prête volontiers, je leur accorde encore une à deux fois la possibilité de succomber, notamment en cette période où le bbq va faire son grand retour, et surtout parce qu’ils respectent mes choix donc je respecte les leurs et surtout leurs efforts pour se rapprocher de ma nouvelle assiette. Merci donc encore pour ce défi de la semaine qui va encore bien nous en apprendre sur nous même et chez les copines. Biz
Merci pour ce partage ! Quelle organisation et c’est chouette de voir que tu as tant de possibilités éco-éthique autour de chez toi ! Et tu m’apprends là une chose que j’ignorais totalement : les kiwis poussent en France !
J’ai trouvé ce site très intéressant et il m’a servi pour un exposé l’an dernier. Merci beaucoup pour le temps que vous avez passé à le réaliser.
Bonjour Natasha,
un point à noter également est que les produits bio venant de l’étranger ne sont malheureusement pas forcément bio. J’avais vu un reportage sur la culture de certains légumes bio à l’étranger, et les contrôles dans certains pays sont beaucoup moins rigoureux que chez nous, et il n’y a presque aucun contrôle lorsque les produits arrivent en France.
Mais cela rejoint l’ensemble des commentaires qui disent qu’il vaut mieux privilégier le local et de saison plutôt que le bio, même si combiner les trois serait le choix idéal !
En effet, les labels bio ont tous différentes garanties donc il faut apprendre à les décrypter ! Quoi qu’il en soit, pour les fruits et légumes, le mieux reste de consommer local et de saison.
Bonjour, j aimerais juste que l on me réponde pour information. Je suis en franche comté, il ni a pas grand chose à manger toute l anné si on veut déguster des produit que de saisons. De plus tous le monde ne peut pas se payer du bio. Vous pourrez me répondre, que je dois manger mieux et moins, cela est un débat que je connais déjà.
Bonjour, quelle est votre question ?
à moins que j’ai loupé quelque chose, je ne vois personne ici qui ai évoqué la consommation de denrées « auto-produites », j’entends par là les légumes et fruits de son propre potager…pour ma part, c’est vraiment ce à quoi j’aspire sachant que pour le moment le problème majeur est de trouver l’espace pour le faire! du coup ça me conduit aussi à m’interroger sur votre lectorat: sont ce des personnes vivant essentiellement en milieu urbain? si la préservation de la nature et de sa santé (de la nature mais aussi de la nôtre) restent au coeur des préoccupations de chacun/e, je me demande si on n’a pas parfois de idées un peu faussées de ce que les « bons » comportements de consommation devraient être? pour le marché par exemple, je crois que parfois les gens se méprennent: il est beaucoup d’étals où les produits ne sont absolument pas ni locaux ni de saison car en fait les commerçants se fournissent dans les mêmes filières que la grande distribution….on est loin de l’image d’Epinal du producteur…
Le but de cet article n’était pas de mettre en avant l’autonomie alimentaire ; cela ne veut pas dire pour autant que ce n’est pas un mode de production à faire valoir ! Néanmoins, personnellement l’autonomie alimentaire (de manière générale) ne fait pas partie de mes objectifs- je préfère faire travailler des personnes qui sont expertes dans leur domaine et dont je partage les valeurs éthiques et écologiques. En outre, il va de soi que nous sommes bien conscient-e-s que toutes les denrées vendues au marché ne se valent pas en terme d’empreinte écologique et de proximité… c’est bien pour ça que je n’achète pas mes fruits et légumes sur n’importe quelle étal du marché. À chacun-e de prendre le temps de se renseigner.
Bonjour,
Je viens de réaliser une application Iphone qui permet de consommer local et de saison PARTOUT DANS LE MONDE. Où que vous soyez, grâce à la géolocalisation de votre appareil, l’application vous liste les fruits et les légumes qui poussent localement, au moment où vous y êtes.
Merci de jeter un oeil !
Pour en savoir plus : https://kawaiapps.wordpress.com/
Pour la télécharger : https://itunes.apple.com/us/app/my-fruits-now-!/id1021097667?l=fr&ls=1&mt=8
Merci pour l’info. Je n’ai pas de Smartphone mais je suis certaine que cette appli pourra être utile à beaucoup de monde !
Je trouve que les bios c’est de la rigolade, car on vit tous dans l’ère pétrole tout est pollué (dans tous ses dérivés pétro-chimique…), champs conventionnel ou bio, rejets de gaz d’échappement, pesticides, rejets des hydrocarbures en permanence collectivités, administration, privès, etc… tout provient à 100 % de notre pétrole Aucune voitures n’est bio (on ne fabrique pas des véhicules bio !, même vos vélos !, voitures électriques n’en parlant plus polluante que les hydrocarbures ! ), avions rejets, enfin toutes fabrications industrielles confondus (ordi, tablettes, ipad et phone, dérivés plastiques, etc…). il n’existe pas de mer bio. A chaque respiration bio ou non bio absorbent des doses cancérigènes.
S.royale a créer une vignette crit-air pour les voitures, mais l’aviation ne pollue-t’elle pas ?
Les maladies ne font pas de différence pour les conventionnels et les bios, des virus nous attaque tous les jours, et ce n’est pas les huiles essentielles qui peuvent remédier à quelques choses. Cela sert seulement aujourd’hui comme désodorisant pour w.c, tellement que les anti-biotiques sont plus puissants pour anéantir nos virus. Si bien qu’il y a des bios qui sont à l’hôpital et on leur administre des anti-biotiks.
Le réchauffement climatique est dû à 100 % à cause de notre ère pétrole !
Les aliments que l’on absorbe représentent 25 % de notre chaîne vitale. Cela est peut au reste des 75% restant.
L’être humain est tellement sourd qu’il n’entend rien dans quel monde il vit et c’est lorsqu’il a les deux pieds dedans qu’ils s’aperçoit qu’il est trop tard…
Disons que c’est du foutage de gueule et de l’escroquerie sur des ignares qui ignorent dans quel monde ils vivent. Alors les bio réfléchissez beaucoup et comment faites vous pour échapper à l’ère pétrole ?
Contrairement à ce que vous suggérez, je suis bien consciente que nous vivons à une époque où le pétrole est partout et je suis également consciente de ses répercussions sur l’environnement, la santé, les animaux, l’humain… c’est bien pour ça que je ne souhaite pas financer des modes de productions qui ne font qu’empirer la situation. J’ai déjà « réfléchi beaucoup », figurez-vous.
Un point très important : beaucoup d’entre nous peuvent faire au moins une partie de leurs légumes.
De mon côté, en consacrant 140 m2 à un potager, je fais 95 % des besoins annuels en légume des 2 personnes de la maison (passer à 100 % ne serait pas un problème mais nul n’est parfait). Une bonne partie de nos besoins en fruits avec le reste de mon jardin.
Le tout en permaculture, sans aucun intrant ni chimie ni travail du sol (pas de travail pénible).
Ma production est largement excédentaire ce qui permet de faire des échanges avec les amis et voisins. J’ai mis 5 ou 6 ans à atteindre cet équilibre, mais on produit dès le début.
Beaucoup d’entre nous ont des petits jardins et pourraient faire la même chose au lieu d’avoir un bête sapin et trois rosiers (voire une piscine) au milieu d’une pelouse : cela ne demande pas beaucoup de travail et pour moi, ce n’est pas vraiment du travail mais un loisir. Nous sommes tous enfants, petits enfants ou arrières petits enfants de paysans.
Pour ceux qui n’ont pas de petit terrain, il faut réclamer des jardins ouvriers ou des jardins collectifs à votre mairie : ce sera une excellente expérience humaine.
Après, je ne fais pas de céréales, de viande (mais du coup j’en mange moins) etc. et je rentre donc aussi dans la problématique de l’article :
Pour mes autres achats, je privilégie le bio plutôt que le local qui ne vient qu’en second. L’argument du prix de la certification n’en est pas un chez moi dans la mesure ou je suis d’accord pour en payer ma part. L’agriculture raisonné est pour moi vide de sens (ce n’est qu’un slogan) et ne peut rien garantir.
Naturellement, si j’avais un voisin ou un ami dont je serais certain des pratiques cela serait différent.
C’est chouette que vous ayez la possibilité de cultiver 95 % de vos légumes vous-mêmes en permaculture.