La cuisine est certainement l’un des endroits de la maison où l’on utilise le plus de ressources et que l’on soit un grand ou un petit mangeur, un adepte du fait-maison ou des plats cuisinés, l’on est tous amenés à consommer différentes quantités d’eau, d’énergie et de nourriture quotidiennement pour remplir un besoin vital: se nourrir matin, midi et soir!
Se mettre aux fourneaux dans nos cuisines modernes équipées d’innombrables appareils électroménagers qui nous permettent de concocter des plats élaborés ou de préparer de quoi se mettre sous la dent en un rien de temps, ne requiert pas autant d’efforts que dans les cuisines d’antan… Il nous suffit d’appuyer sur un bouton, d’en tourner un autre, d’attendre un bip… et hop!, c’est chaud, ça bout, c’est cuit, c’est grillé, c’est lavé, c’est broyé, c’est glacé, c’est dégusté!
C’est tellement simple qu’on en oublie parfois que l’eau, l’énergie et la nourriture nécessaires pour régaler nos papilles restent des ressources précieuses et limitées que l’on devrait économiser autant que possible! Voici donc toutes mes astuces pour éviter le gaspillage en cuisine…
LIMITER LE GASPILLAGE D’ÉNERGIE
La bouilloire électrique: ne la remplir que de la quantité d’eau dont on a besoin. La remplir davantage c’est gaspiller de l’électricité pour rien: en effet, plus elle est pleine, plus il faudra de temps et donc d’énergie pour faire chauffer l’eau… et si c’est pour laisser le surplus refroidir jusqu’à la prochaine utilisation, à quoi bon! Une enquête en Angleterre a démontré que le fait de trop remplir les bouilloires gaspillerait 68 millions de livres sterling par an soit plus de 85 millions d’euros! Détartrer sa bouilloire régulièrement permet également de rallonger sa durée de vie (pour savoir comment, consulter mon article avec Mes astuces pour faire le ménage au naturel).
La cuisson au four: plusieurs recettes indiquent qu’il faut préchauffer son four avant d’y faire cuire un plat; hors, bien que cela soit réellement important pour la réussite de certains entremets, pour la plupart on peut allumer le four au moment où l’on y met sa préparation. Ainsi, on évite de le faire chauffer pour rien pendant une demi-heure parfois, voire plus si la préparation nous prend plus de temps que prévu ou si l’on est interrompu! Autres astuces: faire cuire plusieurs plats en même temps ou d’affilée, éteindre le four 5 minutes avant la fin de la cuisson (étant donné que le four ne refroidira pas tout de suite, la cuisson se poursuivra) et en hiver, une fois le plat cuit, laisser la porte du four ouverte pour profiter de la chaleur qui en émane!
Cuisiner en quantité: que l’on cuisine un plat au four ou sur une plaque de cuisson, doubler, voire tripler les portions permet de préparer 2 ou 3 repas en une seule fois, et donc d’éviter d’avoir à cuisiner quoi que ce soit pour certains repas… On congèle le surplus, on le décongèle la veille ou le matin et on le réchauffe au moment de le consommer- cela ne demande pas autant d’énergie, ni d’eau, ni de temps que d’avoir à re-préparer un même plat de A à Z.
Utilisation du frigo/congélateur: à chaque fois qu’on ouvre l’un ou l’autre, de la fraîcheur s’échappe et la lumière s’allume. Il vaut mieux donc éviter d’ouvrir le frigo ou le congélateur pour rien, sortir tout ce dont on a besoin et ranger tout ce qui y a sa place en une seule fois. En outre, le dégivrage régulier du congélateur (2/3 fois par an) permet de faire des économies d’énergie et de prolonger sa durée de vie.
Utiliser un couvercle: lorsqu’on fait bouillir l’eau sur une plaque de cuisson, mettre un couvercle sur la casserole permet d’accélérer le processus et donc de gagner en énergie.
LIMITER LE GASPILLAGE D’EAU
Récupérer l’eau de cuisson: chaude, elle permet de dégraisser les plats huileux avant de les laver ou elle peut-être utilisée pour faire tremper la vaisselle de manière générale. Une fois refroidie, on peut arroser les plantes, nettoyer certains objets etc. avec. En outre, dépendamment de l’aliment pour lequel elle a servi, l’eau de cuisson a différents bienfaits.
Nettoyage des fruits/légumes: plutôt que de les rincer sous l’eau qui coule du robinet, remplir un bol d’eau et les laver directement dedans. Ainsi, on pourra également facilement récupérer l’eau pour arroser les plantes etc. L’eau de cuisson et l’eau de nettoyage des légumes peuvent aussi être gardées dans un seau à côté des toilettes et quand celui-ci est suffisamment plein, l’eau peut-être versée dans le bac des toilettes au lieu de tirer la chasse d’eau.
Faire la vaisselle de manière efficace: pour faire la vaisselle sans y passer des lustres, chacun a sa technique… mais toutes ne se valent pas en matière d’économies d’eau et selon moi la pire est celle où l’eau coule pendant qu’on savonne! Lorsque la vaisselle est très sale (ie: résidus collants, huileux) la faire tremper facilite le nettoyage. Autrement, une éponge bien mouillée et un produit vaisselle efficace suffisent largement avant de passer au rinçage… le mieux étant selon moi de tout savonner d’abord, puis de tout rincer ensuite. En outre, pour un plat nécessitant un trempage plus long, le placer au fond de l’évier pour que l’eau chaude et savonneuse qui s’écoule pendant le rinçage du reste de la vaisselle s’y accumule et nous évite d’avoir à le remplir d’eau par la suite.
Porter un tablier: quand on cuisine, que l’on met littéralement les mains à la pâte et qu’on fait mille et une choses à la fois, on a souvent besoin de se rincer les mains entre différentes étapes- porter un tablier sur lequel on s’essuie simplement les mains permet d’éviter de se les rincer à l’eau plus de fois que nécessaire.
LIMITER LE GASPILLAGE DE NOURRITURE
Manger des fruits et légumes bio: non seulement c’est meilleur pour la santé et pour la planète mais cela permet également d’éviter d’être forcé à les éplucher pour se débarrasser des résidus de pesticides et d’engrais chimiques. Les fruits et légumes bio ont juste besoin d’être rincés et/ou brossés, ce qui permet en outre de préserver tous les nutriments contenus dans leur peau et juste en dessous. Bien évidemment il est certains fruits et légumes qui bio ou pas doivent être épluchés!
Manger toutes les parties comestibles des fruits et légumes: la peau, l’écorce, le trognon, les pépins, le noyau, les côtes, les tiges, les cosses et les fanes de la plupart de nos fruits et légumes finissent au compost (ou pire encore, à la poubelle!) alors que toutes ces parties de certains fruits et légumes sont généralement comestibles. Cet article et le livre Les épluchures nous donnent plein d’idées sur les différentes manières de les utiliser en cuisine.
Consommer les aliments avant qu’ils ne s’abîment: normalement, les produits emballés indiquent une DLC (Date limite de consommation), une DLV (Date limite de vente) ou DLUO (Date limite d’utilisation optimale). Il est dit que la DLC et la DLV doivent être impérativement respectées, contrairement à la DLUO qui n’est là qu’à titre indicatif. Dans un cas comme dans un autre, éviter de surcharger son frigo et ses placards et organiser les différents aliments en fonction de leur DLC/DLV/DLUO permettrait d’éviter d’en jeter faute de les avoir consommés à temps.
S’organiser avant d’aller faire les courses: faire des menus pour la semaine, vérifier le contenu du frigo/congélateur/des placards puis faire une liste de courses permet, une fois au marché/à l’épicerie, de n’acheter ni plus, ni moins que ce dont on aura besoin pour ses repas de la semaine et ainsi d’éviter de se retrouver avec du surplus de nourriture.
Bien conserver les fruits, les légumes, les herbes: bien qu’aucune DLC/DLV/DLUO ne soit indiquée sur ce genre de produit frais, ce sont ceux qui s’abîment le plus rapidement. Il est certains aliments qu’on ne peut acheter en petite quantité et qu’on ne peut consommer rapidement quand on cuisine pour une ou deux personne(s). On peut néanmoins s’organiser pour optimiser leur conservation en emballant la salade verte bien lavée et essorée dans un torchon, en choisissant une méthode adaptée à la conservation des herbes fraîches, ou en congelant certains légumes après les avoir blanchis. Et quand malgré nos efforts certains fruits sont trop avancés pour pouvoir les apprécier tels quel, on peut les utiliser pour nos tartes ou nos compotes. Quoi qu’il en soit, pour bénéficier des bienfaits nutritifs de tout aliment frais, le mieux reste de le consommer ou de le congeler le plus rapidement possible pour ne rien perdre de sa saveur, de ses vitamines et de ses minéraux!
Voilà donc mes quelques astuces… rien de révolutionnaire ni de compliqué mais à la longue, changer quelques unes de nos petites habitudes en cuisine pourrait faire une réelle différence à notre empreinte écologique en terme de gaspillage. Et bien évidemment, notre porte-monnaie nous en sera également très reconnaissant!
Vraiment très sympa ton article ! Je fais pas mal de choses que tu indiques, sauf que je ne fais quasiment plus la vaisselle, je mets dans mon lave-vaiselle. Je fais mon produit nettoyant maison et naturel 🙂 Je n’ai plus de congélateur, je fais des conserves et plus de bouilloire non plus j’utilise une casserole avec couvercle évidemment 🙂
La seule chose avec laquelle j’ai vraiment du mal, c’est faire des menus….je suis plutôt du genre freestyle mais je ne gaspille rien du tout !! ca me sauve non ?
Bisous! xx
Schuldi
Merci pour ton commentaire Schuldi 🙂 Je me demandais justement ce qui était le plus économique/écologique pour faire bouillir de l’eau: la plaque de cuisson ou la bouilloire? D’après cet article, tout dépend de la fréquence d’utilisation. Il reste que la fabrication d’une bouilloire est certainement plus énergivore et sa durée de vie peut-être plus limitée que celle d’une casserole de qualité… ou pas? Personnellement, j’utilise une bouilloire car elle me sert plusieurs fois par jour et jusque-là j’avais une plaque électrique donc bonjour le temps de cuisson avant que l’eau ne bout!
Merci pour ces rappels 🙂 . Je note le tablier, j’ai une tendance à me laver les mains…
Pour la cuisson, connais-tu la marmite norvégienne ? http://www.marmite-norvegienne.com/ ici un blog complet. Je n’ai pas sauté le pas, par contre, j’ai repris le principe pour les pâtes et le riz : je fais bouillir, je jette les féculents, j’attends la reprise de l’ébullition et j’éteins le feu. Je recouvre d’un couvercle et de torchons et je laisse cuire. Pour ces féculents, ce n’est pas plus long, pas de risque d’oublier les pâtes et c’est souvent moins cuit (dans le sens al dente) ce qui est bon pour la santé, plus le féculent est cuit plus il libère un fort taux de glucide.
Du coup, énergie sauvée !
Voilà, c’était mon grain de vert 🙂
Merci d’y mettre ton grain de vert 🙂 J’ai déjà lu quelques articles au sujet de la marmite norvégienne mais je ne l’ai jamais testée. En effet il semble que ce soit économe en énergie!
Ma maman m’a élevé avec ce mot à la bouche : on ne gaspille pas! Donc ces astuces sont quasiment toutes appliquées… c’est tellement simple et naturel chez moi que j’ai du mal à comprendre pourquoi beaucoup de gens ne le font pas. C’est comme éteindre la lumière d’une pièce qu’on quitte…. Encore beaucoup d’efforts pour sensibiliser les gens. On y arrivera!!!!!
En effet, pour certains ce sont des gestes innés… mais dans le cas contraire, si on ne nous a pas donné les bonnes habitudes dès le départ (et ça on n’y peut rien!), rien ne nous empêche de les acquérir par la suite 🙂 Moi aussi je ne comprends pas qu’on puisse quitter une pièce sans éteindre la lumière… ça m’exaspère! Dans ce cas, je l’éteins et je demande gentiment à la personne qui a oublié (qd c’est possible) si elle pourrait y penser la prochaine fois… et dans ma salle de classe, je mets des affiches de rappel 🙂
Superbe ! 🙂 bisous
Merci 🙂
Décidément… Je suis en train de lire le livre zéro déchets, et j’ai décidé de me lancer dans la cuisine zéro déchet en premier. Je suis en train de vider tout ce qui ne sert pas vraiment (au niveau ustensiles), de réfléchir à ma couture de sacs pour le vrac, etc… On mène des cheminements parallèles en ce moment il me semble 🙂
Pour l’ouverture de la porte du four, je me dis que même porte fermée (habitude prise pour cause de Petit Lutin à la maison) la chaleur se dégage dans la pièce. Plus lentement, certes, mais la température four-pièce s’homogénéisera de toute façon, que la porte du four soit fermée ou ouverte. Aie, c’est la physicienne repentie qui parle 😉
J’adore ton astuce du tablier, je n’y avais jamais pensé ! Je me suis d’ailleurs souvent demandée « mais à quoi sert donc un tablier ? ». On en a un à la maison, j’y penserai la prochaine fois que je cuisinerai (huuuum demain matin quoi !)
Merci pour ce joli récapitulatif d’idées 🙂
En effet, on est certainement sur une voie très similaire! Sauf que moi je fais un grand pas en arrière puisque ici, à part les fruits et légumes et quelques bricoles au marché, rien ne s’achète en vrac… 🙁 Contente que tu retrouves une certaine utilité à ton tablier 🙂
Ca me semble fou, moi qui était persuadé que l’Allemagne était un pays écolo. Comme quoi, même si j’essaie de faire attention, je me forge des opinions sans trop savoir pourquoi… !
Dans son livre Zéro Déchet, Béa Johnson explique que à l’épicerie elle tend un bocal en verre pour s’y faire servir sa viande, son fromage, son poisson à coupe. Je ne sais pas si c’est adaptable pour toi (sans parler la langue, ça se complique peut être !)
Bon courage en tous cas !!
En effet, l’Allemagne est bien connue pour ses avancées en terme d’écologie mais du côté du vrac, elle a un bon train de retard! J’ai également lu le livre de Béa Johnson (seulement la version américaine mais j’imagine qu’elle ressemble à la française) en long en large et en travers… Mais quand on cuisine végétalien, ses astuces pour acheter à la coupe n’aident pas beaucoup car je n’ai jusque-là pas trouvé de comptoirs où farines, légumineuses, céréales etc. se vendent au poids ;-( Par contre, on a la chance d’avoir un immense marché quotidien à Freiburg où fruits secs, fruits à coque, épices, herbes se vendent en vrac… mais rien de tout ça n’est bio! Quel casse-tête!!
Bon et bien l’astuce du tablier est adoptée. Je m’en rends compte aujourd’hui car il est au sale, et il me manque… Il m’en faudrait deux, hen oui ! Oh la belle excuse pour m’en coudre un 😉
Merci encore pour tes astuces, j’adore découvrir de petites choses simples comme ça !
Je trouve ça fou qu’il n’y ait pas de légumineuses/céréales/pâtes etc… en vrac ! J’espère que tu finiras par trouver. En France il existe aussi des épiceries collaboratives, dans les immeubles. Peut être quelque chose à tenter ? (Enfin je dis ça, mais ça doit demander un gros investissement en temps pour lancer l’aventure !)
Chouette pour le tablier! Le mien qui est toujours quelque part entre le Canada et l’Allemagne me fait vraiment défaut! Je ne connais pas le principe des épiceries collaboratives dans les immeubles mais je vais creuser ça, merci pour l’idée 🙂
Pour info, voici l’article de Kaizen à ce sujet : http://www.kaizen-magazine.com/des_micromagasins_chez_l_habitant/
Merci 🙂
article tres interessant que je ne vais pas tarder ‘a partager, merci a toi !!
Merci beaucoup Ferdy 🙂
Depuis que j’ai déterminé mes menus d’avance et que je n’achète que la quantité nécessaire je jette moins. je fais le plein épicerie une fois par semaine et en ce qui concerne les aliments frais: pour 2 ou 3 jours, même si cela demande d’aller plus souvent en courses rien ne sera jeté. le vendredi il suffit de faire le bilan de ce qui reste et l’utiliser .je choisis des légumes de saison, bio, et si possible local: pas besoin d’éplucher. l’eau de cuisson des pommes de terre aide à désherber.Pour la cuisson au four pas de préchauffage et j’arrête 5 mn avant la fin de la cuisson. Les plats sortis j’utilise la chaleur pour sécher mes torchons sur la porte,je ne mets la pyrolyse qu’après avoir préparer un plat .Pour les herbes aromatiques: dans un petit pot sur le rebord d’une fenêtre ou comme la menthe et le basilic à l’intérieur: pour info ces deux plantes aromatiques éloignent mouches et moustiques en plus cela parfume agréablement la maison. je remplace certaines cuisson à la poêle par le micro-onde: gain de temps et, aliments moins gras.
quand au choix des appareils électroménagers les choisir économes en énergie; par contre pour le sèche-linge c’est mon point faible mais dès qu’il tombera en panne je le changerais pour un classe ‘A’ plus économe: utilisé l’hiver c’est très utile. je n’ai pas encore testé l’utilisation de toutes les parties comestibles des légumes : à suivre!!!!
J’ai une organisation similaire à la tienne pour les courses- l’épicerie 1 fois par semaine et le marché 2 à 3 fois pour les fruits et légumes. C’est vrai que ça prends du temps, mais consacrer du temps à nourrir son corps sainement me semble important! Étant donné que l’on va devoir équiper notre appart de A à Z, on espère aussi en profiter pour éviter de s’encombrer d’appareils électroménagers inutiles d’une part et choisir des modèles écolo-écono d’autre part. Merci pour toutes tes petites astuces!
Oh ! Pas de sèche linge ! Si on ne peut étendre son linge à l’extérieur, le bon vieux séchoir sur le balcon ou devant le chauffage, et c’est sec le lendemain matin !
Le sèche linge n’est pas très écologique….
Je n’ai jamais utilisé de sèche linge et en effet, jusque-là j’ai toujours réussi à me débrouiller pour faire sécher mon linge sur le balcon ou à l’intérieur à toutes les saisons 🙂
En te lisant, je m’aperçoit que tous ces petits gestes sont devenus des réflexes pour moi : je ne fait jamais chauffer une préparation sans couvercle, j’essaie d’optimiser les cuissons au four (d’ailleurs, comme j’ai un four électrique c’est plutôt 1/4 d’heure avant la fin de la cuisson que je l’éteint et pareil pour la plaque électrique, qui a une grande inertie), je réutilise l’eau de cuisson…. Dans le même esprit j’essaie de réduire au maximum la quantité d’eau consommée pour faire cuire les légumes, préférant la cuisson vapeur ou à l ‘étouffée à la cuisson à l’anglaise dans une grande quantité d’eau. Et lorsque je le fais (pâtes, riz,…) je ne met jamais autant d’eau que recommandé : 1l d’eau pour 100 g de pâtes, et puis quoi encore? Pour faire chauffer l’eau, si je n’ai pas de bouilloire électrique sous la main ( la solution la moins énergivore à mon sens puisque la plus rapide, surtout pour les petites quantités), j’utilise une casserole assez grande, pour avoir une épaisseur moindre. De même, j’adapte la taille de la plaque à la casserole (enfin, quand c’est possible)… Pour la vaisselle, je reste dubitative devant ceux qui affirment que le lave-vaisselle est plus économique en eau : si on groupe au maximum la vaisselle, que l’on réutilise l’eau de rinçage,… on peut s’en tirer avec deux demi-bassines pour un repas de 4 personnes (bon, ça dépend ce qu’on mange aussi). D’ailleurs, pour la vaisselle, je limite l’utilisation de produit vaisselle a ce qui en a vraiment besoin : assiettes et plats gras; mais pour une assiette à dessert qui a juste servi à manger un fruit ou une tasse à café, un petit tour dans l’eau de rinçage suffit largement! Et rien ne m’énerve plus que les gens qui laissent couler l’eau quand ils font la vaisselle (pareil quand on se brosse les dents ou qu’on se lave les mains… mais c’est un autre débat!)
Oula, comme d’habitude je me suis un peu laissée emportée, et ça part dans tous les sens… encore une chose que j’ai oublié et que tu ne cite pas : la réduction des déchets avec la tenue d’un compost pour tout ce qui est organique…
Que des petits gestes, qui bout à bout, changent vraiment notre rapport au monde…
Merci pour toutes ces supers astuces supplémentaires! 1 litre d’eau pour faire cuire 100g de pâtes?! J’espère que personne ne suit ce genre d’indication! C’est sûr que toute la vaisselle n’a pas besoin d’être savonnée et comme toi je me contente de rincer à l’eau froide ou chaude ce qui peut l’être. Quant à la réduction des déchets, je n’en ai pas parlé ici car je voulais me concentrer sur le gaspillage- cela dit, cuisiner les fanes, épluchures etc. est une astuce qui permet de réduire les déchets 🙂 Et puis ce n’est pas parce qu’on composte qu’on réduit forcément le gaspillage malheureusement… mais il est certain qu’il vaut mieux jeter les résidus alimentaires au compost qu’à la poubelle!
Je suis contente de constater que tous les conseils que tu cites (à quelques détails près), je les applique de façon automatique maintenant. Je n’ai plus de bouilloire (elle était en plastique, et j’ai fait une croix sur ce matériau). Je n’utilise que ma super casserole et son couvercle. Comme je possède une plaque induction de qualité, en quelques secondes l’eau boue. Ma casserole est graduée donc je fais chauffer pile la quantité qu’il me faut. Puis hop, je range ma casserole sans passer par la case vaisselle puisqu’elle n’a contenu que de l’eau. Je réutilise mon eau de cuisson pour arroser mes herbes aromatiques (s’il n’a pas plu ces derniers jours) ou mes plantes de maison.
Il m’arrive aussi de faire cuire mes pâtes en même temps que certains légumes (dans la même casserole d’eau). Pour le moment, je n’ai vu aucune différence au niveau de la cuisson (et j’économise une casserole d’eau et l’électricité qui va avec !).
Je te remercie pour l’astuce du tablier. Comme beaucoup, je n’y voyais pas l’intérêt. Or, ma belle-mère m’a offert celui de sa maman. Je l’ai accepté mais je n’ai pas osé dire que je n’utilisais jamais de tablier. Grâce à toi, je vais maintenant pouvoir le mettre !
Ah les plaques à induction c’est magique! Je pense que si j’en avais une, je me passerais également de bouilloire! Je ne savais pas qu’il existait des casseroles graduées- quelle bonne idée! Merci à toi pour toutes tes petites astuces! 🙂
Également, la plupart des astuces mentionnés sont devenus des réflexes chez nous.
En été surtout, je mets une bassine dans mon évier. Je récupère ainsi l’eau qui me sert à laver mes légumes, mes mains et même la vaisselle ( En effet le produits de vaisselle que j’utilise est garanti sans impact pour l’environnement) …Lorsqu’elle est pleine, j’arrose mes plates bandes extérieures. Lorsque je cuisine, je pèse riz, pâtes, ingrédients. Je sais que pour notre famille, par repas, c’est 400g de pâtes, 200g pour un risotto, 600g de légumes pour une soupe … J’ai donc très peu de restes. Je réserve aussi un repas du soir par semaine pour terminer les restes. Je fabrique tous mes laitages et les goûters maison : donc la juste quantité, je ne cours donc pas après les DLC (qui comme tu l’as dit sont très relatives …). Je me sers également des os, des épluchures … pour faire des bouillons (pour faire mes risottos)…
Bref plein de petits gestes qui permettent de réduire le gaspillage ;-D
Zut, en lisant ton commentaire je réalise que j’ai oublié de lister une astuce à laquelle j’avais également pensé: celle de peser les ingrédients! Car en effet, bien que cela soit pratique d’avoir des restes pour certains plats, il est des aliments que je préfère toujours cuisiner le jour même, comme les pâtes et le riz, donc comme toi j’ai pris l’habitude de peser ce genre d’ingrédient pour avoir exactement la quantité qu’il me faut (ou je mesure la bonne quantité grâce à un récipient de la bonne taille). Merci pour tes astuces!
A reblogué ceci sur Naturopathe Uriage – Grenobleet a ajouté:
Des conseils pratiques et facilement adaptable dans notre quotidien.
A reblogué ceci sur Chokadelikaet a ajouté:
Un article plein de bon sens et d’autres astuces à lire sur echosverts.com !
éteindre la TV (et ordi …) les nuits et pendant les absences, pas seulement mettre en veille.
ce sont qq euros ou dizaines d’€ d’économies sur l’électricité.
je fais faire pipi à mes 2 enfants l’un après l’autre et je tire une seule fois la chasse ensuite. économie d’eau.
En effet, les astuces pour faire des économies d’eau et d’énergie dans le reste de la maison sont innombrables… ce sera pour un autre article 😉
Ah la la, je me lasserai jamais de ton blog! Merci pour toutes ces astuces. C’est simple et accessible à tous, mais on oublie souvent l’impact des petits détails. Je sais que pour le four justement, j’essaye d’y cuisiner plusieurs plats en même temps ou à la suite pour éviter de le faire chauffer à plusieurs reprises.
Comme ton enthousiasme pour mes articles me fait plaisir à chaque fois Emma! Quand je sais que je vais faire un plat au four, pour moi c’est toujours une bonne excuse pour faire des gâteaux et des cookies aussi! 😉
L’idéal c’est de ne jamais aller au supermarché, avant il n’y en avait pas et les gens étaient astucieux. Aller chez les petits commerçants bio si possible afin de respecter la terre ( nourricière) et son corps . l’autre idéal c’est d’ avoir un jardin ( d’acheter ses graines chez kokopeli la 1er année et ensuite les faire soi même ) les poules c’est super avec elles plus jamais de gaspillage. la brebis c’est sympa aussi on lui donne de l’herbe et elle nous donne le fumier pour nourrir la terre. L’autre idéal c’est d’habiter Frigoulet avec un boulanger paysan bio, de l’huile d’olive, des fruits et des jus de fruits bio et des maraîchers bio aussi ( voilà il y a tout cela ici c’est un petit paradis ) et pourtant d’une façon générale les clients ne se bousculent pas. Je crois que c’est trop prêt de chez eux 🙂
C’est génial d’habiter dans un endroit avec tant d’options d’approvisionnement locales… mais quel dommage que tout le monde n’en profite pas autant qu’ils le pourraient en effet! Peut-être un manque d’information sur les options à proximité ou un manque de volonté de changer ses petites habitudes…
Bonjour,
Merci pour cet article, qui nous pousse à faire plus attention au quotidien ! 🙂
Pour la vaisselle, je suis étonnée que tu ne mentionnes l’utilisation d’un bac de rinçage : qu’on ait deux bacs d’éviers ou une bassine à proximité, on peut rincer sans laisser couler l’eau ! Et quand on utilise un liquide vaisselle maison qui mousse peu, on peut rincer une bonne quantité de vaisselle avec seulement quelques litres (double impact héhé)… Et en ajoutant un filet de vinaigre blanc à cette eau de rinçage, on évite les traces de calcaire ! C’est la pouissante magie du vert ! 🙂
Merci pour tes astuces!
pour eviter d’ouvrir le frigo pour savoir ce qu’il contient, je note son contenu à l’extérieur et je le lis avant d’ouvrir pour me servir
Merci pour l’astuce.
Quand je couds un tablier, j’y ajoute un anneau de tissus dans lequel on peut glisser un torchon (ou un carré voir ci-apres) pour s’essuyer les mains. On salit moins vite le tablier et étant infirmiere je suis un peu tatillon et trouve cela plus propre.
Je me suis confectionné des carrés de 30 sur 30 (ou pas selon ce que j’avais comme tissus de recup surtout genre tee shirt de blanc ) – inspiration dans les livre de D Loreau – et ainsi j’économise aussi les torchons en en employant un par jour. Comme mes éponges à démaquiller, je les mets au fur et a mesure dans un sac en filet et les joint à la lessive quand j’en fait une . Chaque jour : un pour essuyer ce qui est a essuyer pendant les preparations de repas. l’autre pour les mains.
Merci beaucoup pour cette super astuce Isabelle 🙂
voila un bon petit rappel moi je vous suis a 10/100
Seulement 10/ 100 😉 !
Très bon article, comme d’habitude :-). Je vais me fabriquer un tablier. C’est effectivement indispensable.
Mes petites astuces : j’ai débranché mon micro-ondes car je l’utilise très peu. Je me suis lancée dans la lactofermentation pour les légumes. Ca nécessite un petit investissement en bocaux avec des caoutchouc mais c’est très économique car il n’y a pas besoin de cuisson ni de congélation et c’est plein de probiotiques. Ainsi, quand j’ai des légumes en surplus, je les lactofermente pour l’hiver. Je stocke aussi l’eau de ma bouilloire en trop pour, une fois refroidie, nourrir mon levain ou arroser mes graines germées. Elle est adoucie par l’ébullition et ainsi pas besoin d’acheter des bouteilles d’eau de source, bouteilles polluantes et chères. Je cuisine aussi les résidus de mes jus au lieu de les composter.
Tes articles sont toujours un plaisir à lire. C’est bien pensé, astucieux, intelligent et très bien écrit, quelque soit le domaine que tu abordes. Bravo ! 🙂
Myriam,
Merci pour toutes ces supers astuces et pour tes mots si touchants et encourageants !
Super résumé de toutes les astuces utiles anti-gaspi dans la cuisine ! 🙂 Même les petits gestes comptent !
Merci et oui, chaque petit geste peut faire une différence, je suis bien d’accord !