Pour beaucoup d’entre nous l’été est synonyme de vacances et de voyages… Et à une époque où il faut parfois peu de moyens et peu de temps pour voyager dans des contrées encore inaccessibles et/ou inconnues du grand public le siècle dernier, nous sommes nombreux.ses à profiter des progrès des nouvelles technologies et des transports modernes pour visiter les 4 coins de notre pays, de notre continent, de notre planète… sans toujours réfléchir à l’impact potentiellement néfaste de nos expéditions sur le monde, ses éco-systèmes et ses populations. Pourtant, tout comme on peut manger responsable ou s’habiller responsable, on peut aussi voyager responsable.
D’aussi longtemps que je me souvienne, voyager fait partie de mes loisirs préférés… et beaucoup de mes souvenirs les plus lointains et les plus forts sont ceux de voyages. Qu’ils m’aient menée à quelques dizaines, à quelques centaines ou à quelques milliers de kilomètres de chez moi, plusieurs d’entre eux m’ont marquée, au point d’influencer mes choix scolaires, professionnels et de résidence. Qu’il s’agisse des personnes qui croisent notre chemin, des sensations que l’on ressent dans un nouvel endroit, des coutumes et croyances que l’on découvre, des paysages qui nous éblouissent, des plaisirs auxquels on goûte, des situations qui nous désolent, des horreurs auxquelles on fait face… tant de choses peuvent nous émouvoir lorsqu’on sort de chez soi, de sa zone de confort et que l’on bouscule sa routine !
Pour moi, voyager est un privilège et un véritable enrichissement… (Je tiens néanmoins à préciser que je suis tout à fait consciente que tout le monde n’aime pas/n’a pas la possibilité de voyager et cela ne rend en rien ces personnes et leur vie moins intéressantes!). Depuis très jeune, j’ai eu de nombreuses opportunités et je me suis donné les moyens de découvrir de nouveaux horizons sur différents continents, en avion, en train, en car, en voiture, en voilier… Ma vie, ma vision du monde et mes ambitions seraient bien différentes si j’avais passé toute ma vie à Grenoble où je suis née. Quant à ma conscience de la beauté de la planète, de sa fragilité et de la nécessité de la protéger, elle ne se serait certainement pas développée de la même façon si je n’avais jamais vu de mes propres yeux comment et à quel point l’humain.e est capable de vivre en harmonie avec la nature, en même temps qu’iel peut la détruire.
Paradoxalement, voyager est aujourd’hui l’une des causes de la pollution, de la destruction d’éco-systèmes, de l’extinction d’espèces animales et végétales, de la disparition de modes de vie ancestraux… Bien que l’on vante à tout bout de champ les soi-disant mérites économiques du tourisme pour les populations locales, celles-ci sont souvent les premières à pâtir des comportement malsains des voyageur.euse.s qui inconsciemment ou pas affectent et dégradent la situation économique, l’environnement, et le mode de vie des habitant.e.s locaux.les. En outre, à partir du moment où l’on prend l’avion ou même la voiture pour se rendre à une nouvelle destination, on augmente indéniablement notre empreinte carbone.
Faut-il arrêter de voyager pour autant? Certain.e.s ont fait ce choix, à différents degrés. Tachou et Tintan, dont je vous parlais l’été dernier, ont décidé après avoir traversé l’Eurasie à vélo de ne plus se déplacer en avion. Cette blogueuse et cet architecte expliquent pourquoi iels ne prendrait jamais (plus) l’avion non plus. Un ami néo-zélandais vivant au Canada, s’est engagé à ne prendre aucun vol pendant une dizaine d’années. Après 3 années passées sur l’Ile de Vancouver, J. et moi avons décidé de quitter le continent américain, entre autres pour ne plus à avoir à prendre l’avion pour aller en France où nous passons presque toutes nos vacances pour rendre visite à nos familles.
Néanmoins, voyager responsable c’est bien plus qu’éviter les modes de transport dont l’empreinte carbone est élevée. Voyager responsable, c’est faire attention à la manière dont tous nos choix, avant, pendant et après le voyage influencent l’environnement et les habitant.e.s des lieux visités. Ainsi, pour voyager responsable il faut d’après moi s’assurer de faire des choix éthiques et écologiques autour d’un bon nombre d’aspects et adhérer aux 10 commandements suivants :
Avion, bateau de croisière, ferry, péniche, train, car, bus, camping-car, voiture, moto, vélo, à pied… les moyens de se déplacer sont de plus en plus nombreux et à l’heure où le mouvement “slow” est en plein essor dans plusieurs domaines (slow food, slow cosmétique…) ont a encore tendance à privilégier l’option la plus rapide quand il s’agit de se déplacer d’un point A à un point B, par manque de temps et par envie d’en voir le plus possible en temps limité. Malheureusement, l’option la plus rapide est souvent la plus polluante… alors si on passait au slow travel et prenait le temps de se rendre à notre destination, de s’imprégner de son atmosphère, d’y faire quelques rencontres et découvertes sans se presser ni enchaîner les trajets marathoniens une fois sur place?
Hôtel, auberge de jeunesse, camping, chambre d’hôte, cabane dans les arbres, yourte… là encore, les options sont nombreuses et il n’existe selon moi pas un type de logement plus écologique qu’un autre pour les vacances. Qui dit camping ne dit pas forcément green et qui dit hôtel ne dit pas forcément poubelles débordantes ! Tout dépend de la charte des valeurs des différents logements, de leurs propriétaires et de leurs efforts personnels pour limiter le gaspillage des ressources et proposer un lieu de villégiature dont le fonctionnement est en phase avec l’environnement naturel, social et culturel local.
Lorsqu’on est chez soi, l’on sait généralement quels sont les produits locaux et de saison, on connaît les bonnes adresses, autant pour les épiceries bio que pour les restaurants proposant de la nourriture saine, et l’on peut facilement s’organiser pour limiter les déchets lorsqu’on fait ses courses, que l’on pique-nique ou que l’on mange sur le pouce… En faire autant dans un lieu qui ne nous est pas familier est compliqué si l’on ne s’est pas organisé.e.s pour emporter un minimum de contenants/vaisselle réutilisables et si l’on n’a pas repéré les bonnes adresses avant son départ.
Voyager est l’occasion de découvrir de nouveaux us et coutumes et ceux-ci peuvent varier considérablement d’un pays ou même d’une région à l’autre. Faut-il laisser un pourboire et si oui combien ? Certaines tenues sont-elles inappropriées ? Comment salut-on les personnes locales, les hommes, les femmes? Y a-t-il des rituels autour des repas ? Faut-il enlever ses chaussures avant d’entrer chez quelqu’un ? Certaines manières sont-elles considérées comme étant impolies ? Peut-on prendre et partager sans leur demander la permission des photos d’inconnu.e.s ? Tant de gestes anodins pour certains peuvent créer un profond malaise chez nos hôtes et/ou nous mettre dans une situation terriblement gênante. À nous donc de nous renseigner, avant notre départ, sur les “bonnes manières” à adopter une fois arrivé.e.s à destination.
Il n’est pas toujours évident de voyager dans un pays dont on ne connaît pas la langue et l’on ne peut apprendre la langue de tous les pays que l’on souhaite visiter ! On peut cependant faire l’effort d’apprendre des mots clés et des phrases basiques qui nous permettront de poser des questions et d’exprimer nos souhaits et préférences poliment ainsi que de saluer et remercier les habitant.e.s en bonne et due forme. Nul besoin d’être linguiste pour y arriver : il suffit de prendre le temps, avant son départ, de faire une liste des mots et phrases de base à l’aide de ressources en ligne, de dictionnaires/livres ou d’amis/voisins qui parlent la langue en question !
C’est souvent ce qu’il y a à voir et à faire dans un lieu qui influence notre choix de destination. Plus une région est touristique, plus il y a de chances pour que les visites, les activités et les divertissements proposés soient modelés pour plaire aux touristes, parfois au détriment de la conservation et de l’authenticité d’un lieu, d’un mode de vie et d’une culture. Éviter les endroits populaires, les transports et balades à dos d’animaux et/ou se documenter un minimum sur les attractions non-touristiques de notre destination permet d’éviter les pièges à touristes et de découvrir des recoins, des savoir-faire, des activités qui nous en apprennent autant si ce n’est plus sur l’histoire, l’environnement, les habitants et la culture d’un lieu.
La fabrication d’un bon nombre de souvenirs, qu’il s’agisse de vêtements, de babioles ou d’artisanat se fait souvent dans des conditions déplorables ou à mille lieues de l’endroit visité ! Entre les décorations en ivoire ayant nécessité la mort d’éléphants, les porte-clés de la Tour-Eiffel achetés au pied de la Dame de fer et fabriqués en Chine ou les conserves de saumon du Pacifique pêchés au chalut… le choix de tristes et de faux souvenirs ne manque pas. Alors que se loger, s’alimenter et se déplacer sont des étapes essentielles à tout voyage, le shopping ne l’est pas forcément ! Toutefois, il peut rester tentant de rapporter des ingrédients et de l’artisanat uniques du coin que l’on visite, auquel cas il faut simplement se renseigner sur leur lieu et leurs conditions de fabrication, le mieux étant d’acheter directement après de producteur.rices et d’artisan.e.s locaux.ales.
Dans l’idéal, on trouverait des bacs à recyclage, à compost et à déchets dans les rues de tous les pays du monde ! Alors que dans certains endroits l’on peut facilement trier et se débarrasser de nos détritus, dans d’autres, on ne trouve même pas de poubelles ! Il ne tient donc qu’à nous de se renseigner sur le système de recyclage, compostage et déchèterie du lieu que l’on visite et, quel qu’il soit, de limiter ses déchets, en commençant par exemple par ne pas emporter dans ses bagages des contenants que l’on ne pourra recycler une fois vides à destination.
Plus on s’encombre, plus notre empreinte carbone augmente, et moins il est pratique de se déplacer ! Si l’on doit transporter des bagages qu’on n’a pas la force de soulever ou un nombre de sacs pour lesquels on n’a pas assez de bras, épuisés de porter tout cela, on finira certainement par privilégier les trajets en taxis les fois où l’on aurait pu prendre les transports en commun ou las de transporter notre bazar on en laissera une partie derrière nous. Limiter sa quantité de bagages peut donc nous faciliter les trajets et nous aider à limiter nos déchets !
Celui-là déterminera un bon nombre des facteurs ci-dessus. En effet, si l’on veut faire le tour d’une région où il n’y a pas de transports en commun et que l’on n’y trouve que des chaînes d’hôtel de luxe, il sera difficile de faire des choix éthiques et écologiques dès le départ ! Alors avant de s’arrêter sur une destination, mieux vaut s’assurer que les conditions et les infrastructures sur place nous permettront de voyager responsable.
Mais comment s’y prendre pour faire les bons choix autour de tous ces aspects-là ? Par où commencer ? Comment s’organiser ? Où trouver les informations dont on a besoin ?
Répondre à ces questions fera partie de mon éco-défi du mois de juillet. Inspirée de mes voyages, des erreurs que j’ai faites, des nouvelles habitudes que j’ai déjà adoptées et des bons plans qui me restent à tester, je vous ferai partager mes astuces autour de chacun de ces « commandements » pour devenir un.e voyageur.euse un peu plus responsable!
Et pour ceux qui souhaitent suivre cet éco-défi et les suivants de plus près je vous invite à rejoindre le groupe Les éco-défis d’Échos verts sur Facebook où chacun.e pourra partager ses astuces et ses questions autour de chaque éco-défi… car c’est tellement plus motivant de relever un nouveau chalenge quand on s’entraide en partageant ses expériences et ses conseils 🙂
Pas facile de voyager de manière responsable….
Pour ma part, j’ai arrêté les petites escapades de trois jours en avion à la découverte d’une capitale européenne par exemple. Pour les we, je privilégie la découverte d’un coin de France à moins de 300 km de chez moi. J’essaye de ne prendre l’avion que pour des séjours d’une certaine durée, minimum deux semaines.
Sinon le commandement que j’ai adopté le plus facilement, c’est de ne pas ramener de souvenirs. Ils finissent bien trop souvent à prendre la poussière sur une étagère…. Si je ramène quelque chose, c’est uniquement un produit alimentaire.
En tout cas, ton article est très intéressant, j’ai hâte de lire l’écho défi qui s’y rapporte!
Pas facile de voyager responsable en effet: il y a tant de paramètres à prendre en compte! J’ai donc l’intention de faire tout un dossier avec un article se rapportant à chaque commandement pour cet éco-défi. Comme pour le reste, on peut se concentrer sur un ou deux aspects à la fois pour le 1er voyage, puis en rajouter un ou deux autres lors du suivant etc… Et il n’y a effectivement rien de plus simple que d’arrêter de rapporter tous ces souvenirs matériels qui ne font qu’amasser la poussière ou finissent au fond d’un placard! Les meilleurs souvenirs sont d’après moi ceux des moments que l’on vit sur place et comme toi, quand c’est possible et ça en vaut la peine, je rapporte des ingrédients locaux 🙂
Celui que j’aurai du mal à suivre : fonction du pays visité, je pense que cela serait les ingrédients locaux, non pas par peur de découvrir de nouvelle saveurs mais parce que notre système ‘digestif ‘n’est pas forcément habitué à toutes les nourritures.(sans vouloir manger du camembert venue par avion) je reste prudente.
Le commandement qui pour moi est le plus important est: ne pas tomber dans les pièges à touristes: plus encore refuser l’exploitation de la misère des populations du pays visité cela pour moi est inacceptable: salaire de misère etc..
Concernant la nourriture, ce n’est pas toujours les ingrédients en soi qui posent problème mais la manière dont ils ont été conservés, lavés et préparés. Lors d’un voyage en Inde, à l’époque où je mangeais encore de la viande, j’ai commandé un curry d’agneau- terrible choix car les locaux en consomment peu donc la viande que j’ai mangée devait dater et – je t’épargnerai les détails- j’ai fini à la clinique… En Tunisie, j’ai mangé beaucoup de crudités et celles-ci n’avaient soit pas été lavées, ou avaient été rincées avec une eau infestée… Résultat, j’ai fini avec l’hépatite A. Il faut donc faire attention à choisir des endroits où l’hygiène inspire confiance car ce n’est pas parce qu’on mange de la nourriture non-locale qu’on sera forcément mieux servi. Quant aux pièges à touristes, d’après moi, la meilleure manière de les éviter est de voyager dans des endroits où l’on connait des locaux ou des endroits où l’on peut être accueilli par des gens du coin- cela permet d’être renseigné par des connaisseurs!
Super article qui tombe a pic puisque je par en Inde (sous reserve de visa boen sur) le mois prochain !
Etonnement, je me rends compte que je respecte generalement tous les points de ton article sans vraiment trop y faire attention ..
En general j’essaie de voyager via le site workaway.info (dans la mesure du possible) puisquil me permet de trouver un hebergement (+nourriture ca depend) gratuit contre quelques heures d’aide. On peut donc se retrouver a faire toute sortes de choses a l’autre bout du monde tout en rencontrant des locaux et decouvrant la veritable culture et nourriture du pays. Bref j’adore le concept qui m’a permis de faire des voyages extraordinaires loin de tout ..
Bon par contre, je l’admets, je prends l’avion entre la Thailande et l’Inde pour m’y rendre…
J’espere pouvoir participer a ce nouvel echo defi! Entremotivons-nous et surtout, partageons !
Je crois en effet que quand on a l’esprit « vert » on fait naturellement un tas de petites choses et on prend des décisions qui reflètent nos priorités et nos valeurs, sans même nous en rendre compte! C’est la preuve qu’une fois qu’on a pris de nouvelles habitudes, on n’y pense ou n’y réfléchit même plus tant elles sont ancrées dans notre manière d’être et de faire! L’Inde est un pays où d’après moi il est facile de voyager responsable (tu connais peut-être déjà?)- j’y ai fait 3 voyages (de 3 semaines à 6 mois) et outre les vols pour se rendre à destination, une fois sur place il est notamment facile de se déplacer en transports en commun, de manger végé et local et de s’en mettre plein les yeux sans nuire à l’environnement et aux populations locales. J’espère que tu obtiendras ton visa et nous fera partager tes aventures 🙂
Les souvenirs à la noix sont l’une des choses qui m’attristent le plus en voyage, il y a des endroits qui en sont vraiment infestés, c’est une vraie pollution visuelle et culturelle je trouve en plus d’être une aberration niveau production. Comme disait Coluche, « quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent pas pour que ça se vende plus »….
« Une pollution visuelle et culturelle »… c’est tellement bien dit! Et la citation de Coluche est tellement vraie! Alors qu’il est facile de ne pas acheter de souvenirs quand on voyage, ce qui m’embête encore c’est d’avoir à gérer les souvenirs que les autres rapportent pour nous de leurs voyages… Moi je n’ai pas le courage de refuser comme le ferait Béa Johnson, et une fois qu’on les a, difficile de s’en débarrasser!
Nous cette année, on ré édite les options d’il y a 4 ans : voyage en train – bateau – vélo. Nous n’iront pas très loin (on traverse seulement la manche), pour aller visiter la capitale anglaise, où nous seront reçu chez des presque parfaits inconnus, puisque nous n’avons jamais passé qu’une soirée ensemble, la nuit où ils ont trouvé point de chute chez nous sur leur périple à bicyclette. Puis ce sera la Cornouailles, en espérant avoir le même ressenti et le même plaisir qu’en Irlande en 2010. Entre les 2, pas de folies non plus :
2011 : des escapades à droite et gauches dans la famille (en train)
2012 : l’Allemagne, en échange de maison (et transport en train)
2013 : Famille et escapade amoureuse et dépaysante à … 10 km de chez nous !!
La dernière fois que j’ai pris l’avion, c’était en 2006, pour un stage d’étude obligatoire à l’étranger que j’ai fais … en Suède (nombre de mes camarades de promo ont choisi le bout du monde).
Mon dernier grand trajet en voiture ? l’an dernier pour aller dans une petite station de ski du jura avec mon copain et un copain d’un copain. Ca faisait 4 ans qu’on avait pas été au ski (pas très green, c’est vrai) et la fois d’avant nous y étions allé… en train + bus !! Oui Oui, vraiment !!
ce que j’aime dans le voyage à vélo, c’est que le chemin fait tout autant parti des vacances que la destination !
Depuis que j’ai discuté avec Tachou et Tintan, ce couple qui a traversé l’Eurasie à vélo, j’ai moi aussi très envie d’utiliser ce moyen de locomotion pour voyager! Car en effet, on n’a pas besoin d’aller très loin pour se dépayser et pour moi les vacances c’est avant tout l’occasion de changer de rythme et d’habitudes et il est certain qu’à vélo, on vit et voit le monde différemment! Je choisis également mes destinations en fonction de là où je peux être hébergée; ainsi, à part 2 ou 3 voyages où j’ai campé, logé en auberge ou à l’hôtel, j’ai pu découvrir chaque endroit avec les locaux et cela est tellement plus intéressant! Je te souhaite de belles vacances 🙂
Moi aussi j’adore prendre le temps de voyager! sinon à quoi ça sert? On ne veut visiter qu’une chose, alors qu’on passe à côté de 1001 choses incroyables! ^^
J’aime bien l’idée de tes commandements et j’adhère à 100% à ta philosophie!! 😉
bonne journée.
« Prendre le temps », exactement! Déjà qu’on a parfois du mal à le faire dans la vie de tous les jours alors si en plus il faut se presser en vacances et en revenir aussi, si ce n’est plus, crevé, quel intérêt? Bonne journée à toi aussi 🙂
Voilà un article bourré de bons conseils qui tombe à pic avec les vacances d’été 🙂 Dommage que je ne puisse pas partir cette année, tu me donnes envie de dépaysement. Je n’ai pas beaucoup voyagé dans ma vie faute de moyens, mais je continue d’espérer à un avenir plus exotiques 🙂 Bonne journée !
Et oui, comme je l’ai dit voyager est un véritable privilège et je suis consciente que par manque de temps et de moyens, même partir à quelques kilomètres de chez soi peut s’avérer difficile pour certains. J’espère néanmoins que tu auras l’occasion de faire des voyages à l’avenir… il suffit souvent de faire quelques dizaines de kilomètres pour se sentir dépaysé car le dépaysement c’est aussi vivre autrement, à un rythme différent et pour cela, pas besoin de prendre l’avion, ni le train 🙂 Je te souhaite de passer un bel été!
Très bel article encore et qui tombe bien.
Nous sommes en Malaisie où nous avons décider d’aller pour faire des trecks dans la jungle (ou plutôt dans ce qu’il en reste).
Ce qu’il est très facile de faire c’est de prendre les bus sur places (bien moins cher que l’avion), manger local (bonnes et mauvaises surprises garanties!) et faire attention à ces déchets.
Nous avons emmené du savon de marseille qui nous permet de nous laver nous et de laver nos fringues: gain de places et vu que dans la jungle tu te laves avec l’eau de la rivière qui finit à la rivière c’est indispensable pour nous de faire attention.
Aussi une alternative très facile et peu coûteuse: emmener une gourde que tu remplies d’eau buvable dès qu’il y a une fontaire. Pas de bouteilles plastiques à acheter/jeter tous les jours.
Quand on ne trouve pas de fontaine d’eau froide on la remplit d’eau chaude/bouillie (celle qui est toujours à disposition pour du thé) et on laisse refroidir.
Autre conseil: crème solaire et anti-moustique bio-dégradable et 100% bio au possible à emmener en partant. On trouve rarement de la crème bio-dégradable ou de l’anti-moustique qui ne soit pas toxique sur place.
Voici pour nous.
Merci pour toutes ces bonnes astuces, très simples appliquer quelle que soit la destination, et bonne continuation pour tes vacances en Malaisie 🙂
Coucou!
Ninou Crapule nous a nominées au Liebster award. Je t’ajoute ma nomination 😀
Le lien vers mon article: http://yellowtricycleonthetardis.wordpress.com/2014/07/17/jai-gagne/
A bientôt!
C’est noté, merci!
Ben voyons.. slow travel .. A la facon du tour du monde en 80 j du 19e siecle ? ou seuls de riches aristocrates pouvaient voyager, et le reste de la plèbe ne sortait jamais de son village.. Evidemment ils ne prenaient pas l’avion pour decouvrir d’autre pays d’Europe . Resultat : une bonne guerre tous les 40 ans a cette epoque
Encore une fois l’ecologie ce n’est qu’un vrai retour en arriere !! Je souhaite de tout mon coeur ne jamais etre reduit a ces extremités et contuinuer a voyager comme bon me semble : en boeing, voiture de loc, et jeep s’il le faut !!
Bonjour Nick et merci de partager ton point de vue! Le slow travel, d’après moi, ce n’est pas de voyager comme au 19ème siècle. Par ailleurs, c’est justement plus accessible aux personnes qui n’ont pas les moyens de prendre les modes de transports qui coutent chers et de faire 1001 activités une fois à destination. À notre époque, ce sont justement les personnes aisées qui peuvent se permettre de prendre des dizaines de vols, et faire des dizaines de trajets et visites là où ils sont car ils peuvent se payer le taxi, les entrées aux diverses attractions etc. Le slow travel n’est donc selon moi ni un retour en arrière, ni un privilège de ‘riches’. Bien au contraire, il ouvre les portes à d’autres possibilités de voyager et de voir un endroit, qu’il soit à 10, 100 ou 1000km de chez soi, que l’on prenne l’avion, la voiture ou le train pour y arriver, l’idée est de prendre le temps de découvrir l’endroit où l’on se trouve et de s’en imprégner et de privilégier la qualité plutôt que la quantité. Avion, voiture de loc et jeep ne sont donc pas incompatibles avec le ‘slow travel’. Passe un bel été!
Nick : je dirais juste une seule chose ‘ sortir du troupeau’ c’est cela le slow travel pas un retour en arrière c’est aussi penser autrement sa vie,et le monde qu’on laissera à ses enfants !!!!!!
Excellents conseils Natasha, profitons de nos voyage pour découvrir, partager, échanger et tout ça dans le respect des personnes, des cultures et de l’environnement.
Si je peux me permettre Nick, je pense qu’il ne faut pas tout mélanger. L’écologie n’est certainement pas un retour en arrière, et si vous voulez continuer à voyager « comme bon vous semble », je pense qu’il est primordial qu’il existe encore une planète riche à visiter.
De plus, ici il n’était question d’accuser personne, ni de dire « toi qui voyage en avion, tu es mauvais! ». Simplement de mettre en avant la réalité: les voyages en avion répétés, c’est polluant. C’est un fait. Ici, Natasha nous fait part de ses conseils pour alléger son empreinte au mieux et je trouve cela encourageant que de plus en plus de personnes se soucient du bien-être de la planète, et sont près à adapter leurs comportements en conséquence. Il n’y a rien d’extrême là dedans, moi j’y vois au contraire un grand pas en avant.
Si au 19ème siècle, le voyage rimait souvent avec conquête de territoire et domination, et par conséquent conflits, je ne vois pas trop la différence avec un voyage où on arrive avec nos gros sabots d’occidentaux à profiter des ressources et de la culture locale sans même essayer de la comprendre, et considérer que tout nous est dû. Aujourd’hui, il est plus qu’important de repenser le tourisme pour qu’il soit bénéfique à tous.
Voyager lentement est une des possibilités parmi d’autres pour s’imprégner de la richesse du lieu visité.
Merci pour ta contribution pleine de bon sens Emma, comme à chaque fois 🙂
J’adore ton article, il me parle vraiment ! Le voyage… notre point faible à mon compagnon et moi. On est bien conscients de notre empreinte carbone qui explose lorsqu’on prend l’avion mais on a vraiment du mal à tenir en place dans un endroit. Mais comme toi et ton homme, éviter de prendre l’avion pour rendre visite à sa famille est l’une des raisons qui nous ont poussé à quitter l’Australie. Quant à tes 10 commandements, je suis tout à fait d’accord avec toi. Et puis, en mangeant local avec des locaux (et en baragouinant quelques mots dans leur langues, ce qui fait toujours son petit effet), loin des hordes de touristes, les vacances n’en deviennent que plus belles et mémorables !
Merci Charlotte! Ah cela me rassure de savoir que nous ne sommes pas les seuls à renoncer à un cadre et à un mode de vie qui nous plaît, entre autres, pour se rapprocher de la famille… cela fera une sacré différence à notre empreinte carbone c’est sûr puisqu’on rentrait 2 fois par an (3 avions par trajets!)… Ceci dit, nous n’avons pas complètement renoncé aux voyages en avion car comme toi, on ne tient pas en place… mais il est certain qu’on ne prendra plus aussi souvent l’avion sur d’aussi longues distances; c’est donc un grand pas pour nous 🙂
bonjour Natasha,
Nous sommes allé en week end la semaine dernière et j’ai bien pensé à ton article lorsque j’ai concocté notre WE à 2 surprise : tu peux lire tout ça sur mon blog : http://www.sakaide.fr sur cette page : http://sac-a-idees.blogspot.fr/2014/08/journey-in-jersey.html
Un petit WE dans une île étrangère, mais tout près de chez nous : voyage en bateau puis en vélo, cuisine locale et non industrielle, pas de souvenirs exceptés quelques jolies photos, quelques mots baragouinés en anglais (pas très forte sur ce point) … le seul point négatif est le faite que nous n’avons pas trouvé de poubelles de tri !!
Bonjour! Tu as l’air d’avoir passé un week-end très sympa et aussi vert que possible 🙂 Merci pour le partage!
Bonjour et merci pour cet articles très intéressant!
J ai une question concernant l eau en bouteille et j espère que vous pourrez y répondre car j ai déjà beaucoup cherché!
Je pars en inde pour 2mois avec mon fils de 4ans et j aimerais trouver une alternative plus écologique en ce qui concerne l eau en bouteille. J ai lu qu il était possible d acheter un bon filtre mais que la filtration ne serait pas sans risque a 100%, ce qui est acceptable pour moi mais pas pour mon fils!
Est il possible de faire remplir sa bouteille d eau dans des hôtels possédant un système de filtration (moyennant finances) et si c est le cas la qualité de l eau sera t elle suffisante pour un enfant? Mes questions sont peut être un peu techniques mais j espère y trouver une réponse.
Merci d avance
Vous me posez des questions auxquelles je ne peux malheureusement pas répondre avec certitude car je ne suis pas en experte en la matière! Je ne sais pas dans quelles conditions vous voyagerez en Inde, mais si vous avez la possibilité de faire bouillir l’eau, vous pourrez ensuite remplir vos gourdes avec. Sinon, Idécologie présente ici différentes options pour purifier l’eau avec du charbon. Il faudrait néanmoins vous renseigner auprès des vendeurs pour savoir si cela est efficace pour éliminer les bactéries. J’ignore si les hôtels vous laisseront remplir vos gourdes… Il faudra voir directement sur place. De plus, il existe des pastilles purifiantes style Micropur. Personnellement, en Inde, j’ai utilisé toutes ces méthodes-là sauf celle du charbon. J’espère que vous trouverez vous aussi des solutions sûres et plus écologiques que l’eau en bouteille… et que ce sera un beau voyage; c’est en tous cas un merveilleux pays 🙂
Je suis présentement en voyage en Asie et je suis choquée de voir à quel point nos océans et les plages sont polluées ! Jai même vu un dauphin avec un plastique autour du bec!!! Très triste. Ceci ainsi que le superbe livre de Béa Johnson m’a inspiré à vouloir limiter le plastique surtout, ainsi que mes déchets autant pendant les derniers jours du séjour (vraiment pas facile!!!) mais surtout au retour à la maison, au Canada. Je vais même m’embarquer dans des défis zéro déchets et je mijote l’idée de création d’un blogue. Ton site est un vrai petit trésor à découvrir ce matin. Merci de ces beaux partage!
Bienvenue sur Echos verts Marie-Claude ! Bon courage dans ton cheminement vers le zéro déchet, zéro plastique etc. 🙂
Rien que de lire cet article, j’ai envie de voyages… On n’arrive pas à tenir en place nous non plus, et on vit loin de la famille, donc on prend souvent l’avion.
Mais je culpabilise moins que quand je prends la voiture pour aller travailler (ce que je fais tous les jours). Puisque si je ne prenais pas ma voiture, elle ne bougerait pas. Par contre, l’avion, que je sois dedans ou pas, il volera.
Alors, je sais bien que les vols réguliers, comme partout, répondent à une demande, et qu’en prenant l’avion si souvent, on cautionne ça et on y participe, même. Mais je n’arrive pas à savoir, en prenant ça en compte, si ce n’est pas plus polluant de prendre la voiture, finalement.
Après, j’essaie de me dire qu’on (on, c’est le chéri et moi, en entraînant les enfants bien sûr) fait déjà beaucoup, et finalement, je réalise que ça ne fait pas si longtemps qu’on a changé nos habitudes, et qu’il faut voir le positif. On a encore des tas de choses à améliorer, et le transport en fait partie.
Mon mari et moi avons justement fait le choix de rentrer en Europe en grande partie parce que le fait de prendre l’avion 2 fois par an pour venir rendre visite à notre famille nous pesait de plus en plus sur la conscience. Cela fait donc maintenant plus de 2 ans que nous n’avons pas pris l’avion, ce qui est énorme pour moi qui le prenais sans réfléchir plusieurs fois par an jusqu’à il y a encore 3-4 ans ! Mais il y a quelques années, cela n’aurait pas été envisageable pour moi… alors qu’aujourd’hui, je ne prendrai l’avion que dans certaines circonstances bien précises (que j’ai définies).
Je pense que l’essentiel est d’identifier ses propres priorités, les compromis que l’on est prêt à faire à un moment précis de notre vie et d’accepter que nos choix ne sont pas toujours les meilleurs mais qu’ils sont améliorables et que l’on fait de notre mieux là où l’on peut quand on peut 🙂
Coucou
Je viens juste de relire ton article. Cet été pour nous ce sera le canal de redon a chateaulin en velouté camping.
Une semaine en autonomie au fil de l’eau en famille. On va essayer de gérer les repas sans trop de déchets. Ce sera moins facile qu’ a la maison car on ne peut quasi rien emmener avec nous! Encore moins faire des salades etc… pour les pique niques! Il me reste une semaine avant le depart et je cherche encore des solutions.
Bye
Je trouve cela toujours plus compliqué de limiter mes déchets en voyage aussi.. l’essentiel c’est de faire de son mieux et de faire encore mieux la fois d’après 😉
Je te souhaite de belles vacances en tout cas !