Bien qu’elles ne soient pas sans défaut, les énergies renouvelables offrent actuellement une alternative préférable aux énergies fossiles ou nucléaires. Il faut néanmoins savoir qu’en France, parmi les nombreux fournisseurs d’énergie « verte », rares sont ceux dont l’éthique est irréprochable et la démarche aussi écologique que possible. En effet, la plupart d’entre eux se contentent d’acheter des « garanties d’origine » auprès de producteur·rices d’énergies renouvelables à travers l’Europe tout en continuant de financer la production d’énergie nucléaire en France – c’est ce qu’on appelle du greenwashing…
Au gré de mes recherches, j’ai toutefois découvert Plüm Énergie, un fournisseur d’énergie verte dont les engagements éthiques, sociaux et environnementaux ont pour but d’accélérer la transition énergétique en France tout en favorisant les synergies positives entre différent·es acteur·rices engagé·es sur le territoire et en incitant les citoyen·nes à réduire leur consommation d’électricité. À travers l’interview qui suit, je vous propose d’en apprendre plus sur cette entreprise qui a su évoluer au fil des années afin de proposer une énergie aussi propre et durable que possible, tout en reconnaissant les limites des alternatives actuelles.
Plüm est passée de l’énergie hydraulique aux énergies éolienne et solaire – pourquoi ce changement ?
Ce changement est assez symbolique. L’énergie hydraulique est parfois considérée comme la plus verte des énergies. Quoi de plus naturel et renouvelable que l’eau qui coule ? Or, en France où la quasi-totalité du potentiel des fleuves et des rivières est déjà utilisée, ce n’est pas une source d’énergie suffisante. Et contrairement à ce qui a pu se faire par le passé, nous ne pouvons désormais plus envisager d’inonder une vallée entière sous un lac de barrage…
Notre objectif étant d’accélérer la transition énergétique, pour passer d’une part de renouvelable d’un peu plus de 20% de l’énergie produite en France aujourd’hui à 50% … puis 100% un jour, nous préférons investir dans des champs d’éoliennes et des fermes solaires qui sont l’énergie du futur.
Les champs d’éoliennes et les fermes solaires sont peut-être les « énergies du futur » mais il faut reconnaître que ce ne sont pas des solutions durables pour autant, tout du moins pas encore. Que reste-t-il à améliorer pour qu’elles le soient vraiment ?
Il est vrai que l’on fait plusieurs reproches aux éoliennes, à commencer par leur manque d’esthétique. Pourtant, en France, tout développement d’un projet de parc éolien implique la prise en compte des règles d’urbanisme afin d’assurer son intégration dans le paysage. En outre, les maître·esses d’ouvrage organisent une concertation avec les riverain·es et leurs élu·es à qui iels soumettent le projet. Les étapes d’un projet éolien, de l’identification des secteurs potentiels à l’installation et au démantèlement du parc en fin de vie, sont également très encadrées et font l’objet d’une évaluation environnementale obligatoire. Ainsi, les nombreuses autorisations administratives nécessaires tout le long d’un projet de construction permettent aux riverain·es de moins ressentir la transformation du paysage comme une dégradation.
Concernant le démontage et le recyclage des éoliennes, on entend aussi bien des critiques fondées que des idées reçues. Il faut savoir qu’actuellement plus de 90% d’une éolienne est recyclable et que 90 % des éoliennes en France ne contiennent aucune terre rare. Leur traitement et leur recyclage est prévu par la directive-cadre sur les déchets de 2008, transposée par la loi sur l’économie circulaire, dans le Code de l’Environnement. Les matériaux sont traités selon le principe clef de la hiérarchie des déchets qui vise l’allongement de la durée de vie des installations en place et l’optimisation des matériaux employés pour les pales. Lorsque les éoliennes ne peuvent être réutilisées, la priorité va au recyclage. Ainsi, les métaux (acier, cuivre, fonte, aluminium) sont entièrement recyclés et les matériaux composites sont pris en charge par des filières spécialisées dans le cadre d’une valorisation thermique ou énergétique. Les pales d’une éolienne, qui représentent 2 % de son poids total, ne sont toutefois pas recyclées. L’objectif de la filière éolienne étant d’atteindre les 100% de recyclage le plus rapidement possible, plusieurs projets de recherche et développement sont en cours. Ces derniers envisagent notamment l’usage de matières innovantes tels les thermoplastiques pouvant être refondus après usage. En attendant, les pales sont valorisées de façon thermique ou broyées pour servir à la fabrication de ciment.
Enfin, on reproche aux éoliennes d’avoir un impact sur la préservation de la biodiversité. Pourtant, les études menées à ce jour montrent qu’elles ne mettent pas en péril la survie d’espèces protégées ou même abondantes en France. Notons néanmoins que certains volatiles pouvant être perturbés par ces infrastructures, des producteur·rices testent des systèmes de reconnaissance par radar des oiseaux et des chauves-souris afin de prévenir et limiter leurs collisions avec les éoliennes. Lorsqu’ils se rapprochent, le système radar suit leur itinéraire de vol et peut prévoir à quel moment ils atteindront les premières machines. Les animaux peuvent être protégés soit par des signaux d’alertes (des tests sont en cours sur les signaux visuels à mettre en place selon les espèces), soit par l’arrêt de l’installation.
Concernant l’énergie solaire, le principal inconvénient est sa dépendance aux variations climatiques. L’électricité n’étant évidemment pas produite la nuit, il peut s’agit d’une source complémentaire d’énergie, mais elle ne peut pas se suffire à elle-même. Par ailleurs, s’il paraît logique de consommer davantage d’énergie le jour que la nuit, l’idée est bien sûr de faire évoluer le « mix énergétique » en combinant plusieurs sources renouvelables différentes – le solaire représente à ce jour moins de 2%.
La construction d’une centrale photovoltaïque au sol peut également réduire les terres arables d’un territoire. C’est pour cela que nous travaillons avec des partenaires comme Akuo Energy qui développent des projets innovants tel l’Agrinergie® ayant pour objectif de créer des synergies positives avec le monde agricole. En fonction du besoin et du terrain, la structure la plus adaptée à cette culture est développée : panneaux solaires intercalés au sol entre des cultures, développement de serres à couverture semi-photovoltaïque ou encore centrale flottante, construite sur un lac artificiel d’une ancienne carrière, etc. En outre, des ruches sont installées pour développer la biodiversité sur les parcelles utilisées par les panneaux et des actions de sensibilisation à l’écologie auprès des écoles et centres de loisirs sont mises en œuvre afin d’influer sur tout l’écosystème environnant.
Enfin, il faut savoir qu’à l’heure actuelle, 90% d’un panneau solaire est complètement recyclable. L’éolien comme le solaire sont donc encore en phase de perfectionnement, mais elles n’en restent pas moins des énergies ne produisant ni CO2, ni déchets radioactifs !

Photo by Createria on Unsplash
Les garanties d’origine que se targuent d’avoir de nombreux fournisseurs d’énergie sont en fait très trompeuses – pouvez-vous expliquer pourquoi ?
Beaucoup de fournisseurs d’énergie passent par un système d’achat de certificats appelés « garanties d’origine ». C’est un document électronique permettant de prouver qu’un fournisseur finance une certaine quantité d’électricité d’origine renouvelable. Le problème c’est qu’elles peuvent provenir d’autres pays européens – ainsi, n’importe quel fournisseur français peut vendre du « vert » aux consommateur·rices français·es en achetant des garanties d’origine issues d’un barrage islandais ! En outre, les nouveaux projets de production d’électricité verte doivent encore souvent bénéficier de mécanismes de soutien pour pouvoir se réaliser. Or, la loi française interdit aux développeurs de nouveaux projets de production renouvelable ayant obtenu ce soutien de percevoir des revenus de la vente de garanties d’origines. Ainsi, ce sont les sites de production les plus anciens – construits il y a des dizaines d’années et largement amortis – qui profitent de la vente de garanties d’origines, ce qui n’encourage absolument pas le développement de nouveaux moyens de production d’électricité renouvelable en France.
Quoi qu’il en soit, le montant actuel des garanties d’origine étant ridicule (quelques dizaines de centimes), leur vente ne permettra jamais à un·e producteur·rice de financer le développement d’une nouvelle centrale solaire ou éolienne.
En quoi le fournisseur Plüm est-il un fournisseur d’énergie véritablement éthique et durable ?
Nous proposons de l’électricité française issue de productions renouvelables, principalement solaires et éoliennes. Nous avons conclu des accords en direct avec des producteurs d’énergie, dans le cadre de notre engagement EVOC (pour Électricité Verte d’Origine Contrôlée) dont je vous parlerai plus bas. Par ailleurs, nous avons à cœur de contribuer au rayonnement local et de favoriser l’implication des citoyens ; c’est pourquoi nous soutenons l’Agrinergie ® développé par notre partenaire Akuo Energy.
Nous nous sommes par ailleurs donné·es pour mission d’accélérer la transition énergétique en France. Pour ce faire, nous sommes particulièrement investi·es dans deux domaines :
- Le développement des énergies renouvelables à travers la Métropole, afin de fournir une énergie verte à tou·tes les Français·es. La création de nouvelles fermes solaires dans le sud, de parcs éoliens dans les zones les plus exposées au vent, de barrages hydroélectriques au fil des cours d’eau, etc. est indispensable pour mettre un terme aux centrales polluantes.
- La réduction de la consommation d’énergie par les consommateur·rices. Tous les scénarios de transition énergétique considèrent que la baisse de notre consommation est un levier au moins aussi important que l’accroissement de la capacité de production en renouvelable ! C’est pourquoi nous offrons à nos client·es des outils et des conseils pour les aider à réduire et à maîtriser leur consommation ainsi que des « bonus éco-conso » en euros, lorsque ces conseils portent leurs fruits et qu’ils font des économies d’énergie.
Lors du dernier classement Greenpeace – Plüm était « à la traîne ». Pouvez-vous nous expliquer pourquoi et nous dire ce qui a changé depuis ?
Tout d’abord il faut savoir que ce classement se base exclusivement sur l’année 2017. À l’échelle d’une jeune start-up comme la nôtre, ça change beaucoup ! Cette année-là, n’ayant que quelques centaines de client·es, nos efforts portaient surtout sur la pédagogie et les incitations à moins et mieux consommer. Or, l’évaluation de Greenpeace ne se focalise que sur un seul des deux critères de la transition énergétique : le « mieux produire ». Il ne valorise donc pas cette part essentielle qu’est le « mieux consommer », pourtant foncièrement écolo et complémentaire ! À leur décharge, il n’était pas évident pour Greenpeace de prendre ce critère en compte étant donné qu’aucun autre fournisseur ne l’a intégré à sa mission.
Depuis, concernant la partie production qui était évaluée « à la traîne », nous avons été beaucoup plus loin en développant un format de partenariat unique avec des producteur·rices indépendant·es, en direct ! Je vous parlais plus tôt du fait que les nouveaux projets de production d’électricité verte doivent encore bénéficier de mécanismes de soutien public pour pouvoir se réaliser… Eh bien Plüm a décidé de changer cela !
En octobre 2019, nous avons donné naissance à un référentiel baptisé « EVOC » (pour Électricité Verte d’Origine Contrôlée) garantissant aux consommateur·rices une énergie 100% verte et ancrée dans les territoires. C’est une toute première en France. Nous avons noué un partenariat exclusif avec plusieurs producteur·rices d’énergie renouvelable indépendant·es de premier plan : Akuo, Boralex, Nass & Wind, Reden Solar, Tenergie et Valorem qui sont par ailleurs rémunérés en direct, et non pas seulement via des systèmes de garanties d’origine.
La Charte EVOC garantit aux consommateur·rices un vert premium :
- L’énergie qu’iels ont choisie est issue d’une production renouvelable (de source hydraulique, solaire, thermique ou éolienne) et locale (via un approvisionnement en France, en circuits courts et en direct du·de la producteur·rice) ;
- Les producteur·rices de cette énergie sont plus largement engagé·es dans une démarche positive favorisant les emplois locaux ainsi que l’insertion sociale et environnementale.
En proposant des offres vertes premium pour un prix identique au tarif bleu d’EDF – et même moins grâce aux bonus éco-conso – Plüm Énergie garantit une énergie de qualité supérieure, durable et solidaire. Qui plus est, toujours dans ce souci d’accélérer la transition énergétique, les producteur·rices indépendant·es signataires de l’EVOC s’engagent à :
- Accélérer fortement la construction et le développement de nouvelles centrales de production d’électricité renouvelable, contribuant ainsi à la transition énergétique ;
- Ne pas détenir ou investir dans des moyens de production non renouvelables.
Grâce à ces partenariats de longue durée, nous assurons aux producteur·rices des revenus stables et leur permettons ainsi de continuer à investir dans de nouveaux projets favorables à la transition énergique.

Photo by Jose Gabriel Ortega Castro on Unsplash
Pour aller plus loin :
- Le site de Plüm Énergie
- Leur page Facebook
Bonjour Natasha et merci pour cet interview très intéressante. Cela me trotte depuis un moment pour changer de fournisseur, mais j’avoue que je n’avais pas encore été totalement emballée. Ce que j’aime bien dans leur interview, c’est qu’ils ont l’air de bien prendre en compte la problématique de l’électricité dans son ensemble, c’est-à-dire aussi la consommation en tant que telle ! Quand tu vois, qu’il y a encore des gens qui n’éteignent pas leurs écrans en partant du boulot (je me bats avec mes collègues sur ce point et l’inculque à mes stagiaires 😉 !). Cela peut paraître négligeable mais mis bout-à-bout, cela représente une somme. Et il y a aussi toutes les consommations inutiles d’appareils en veille qui me rendent malades. Je sais qu’il faut débrancher mais au bout d’un moment, tu ne peux pas tout débrancher, surtout si la prise est derrière le four ou le meuble qui pèse des tonnes !
Je ne sais pas si tu connais le magazine La Maison écologique (très bon magazine que je conseille), mais au fil des numéros, tu te rends compte qu’on peut baisser facilement notre consommation électrique en faisant !
Après, pour résoudre une partie des problèmes de fournisseurs, il faudrait que nos habitations soient davantage autonomes, mais là, c’est une autre paire de manches !
Enfin, j’aime bien ce qu’il rappelle pour le recyclage des éoliennes et panneaux solaires, car les « contre-écolos » te balancent toujours cet « argument », mais c’est vrai que le nucléaire est totalement recyclable…
Bonjour Natasha,
J’ai appris beaucoup de choses. Vois-tu, j’étais aussi persuadée que les éoliennes et panneaux solaires étaient une fausse bonne idée, et je ne pensais pas qu’ils étaient recyclables à ce point. Comme quoi, on se fait parfois des idées complètement infondées. Il faut dire aussi que le harcèlement téléphonique pour la mise en place des panneaux solaires m’a donné envie de tout, sauf d’en installer !
Je vais en parler à ma moitié, ton article apporte quand même beaucoup de réponses, alors merci pour cet entretien.
Bises,
Mélanie
L’article est interessant mais l’utilisation systématique des règles de genre (iels, producteur-rice, …) Est vraiment insupportable. Je n’ai pas pu lire jusqu’au bout. Dommage…
Bonjour Jean ! Contente de savoir que la partie de cet article que vous avez lue vous a semblé intéressante.
Moi je trouve insupportable qu’au 21e siècle la langue française et les mentalités n’aient pas encore suffisamment évolués pour prendre en considération autant les hommes que les femmes que les personnes non-binaires dans leur discours – l’invisibilisation de ces deux derniers groupes par la langue ne faisant que renforcer les discriminiations dont iels sont victimes, je ne souhaite personnellement pas y contribuer. Si un jour vous aviez envie de savoir comment et pourquoi l’Académie a consciemment mis un terme à la féminisation de nombreux noms ainsi que de savoir en quoi la langue inclusive est un pilier fondamental à une société plus égalitaire, je vous invite à découvrir les ouvrages d’Eliane Viennot.
Bonjour Jean, outre l’aspect politique du choix d’une écriture inclusive, que Natasha a bien expliqué, et avec lequel je suis totalement d’accord, il est également un aspect plus « terre-à-terre » : l’habitude ! Comme tout changement dans ses habitudes, il faut les apprivoiser et s’y accoutumer. J’ai aussi eu du mal au début à lire les textes en écriture inclusive de manière fluide, et maintenant, je ne m’en rends même plus compte. (Par contre, c’est une gymnnastique du cerveau encore pour moi pour l’écrire, mais j’y travaille, j’y travaille !)
Merci Natasha pour ton article sur Plüm, que je ne connaissais pas, je vais poursuivre mes recherches + sur Enercoop dont j’ai entendu parler par des amis, pour un choix de fournisseur d’énergie verte prévu en avril 2020, à l’occasion de mon déménagement !
Bonjour Natasha,
J’ai un fournisseur d’énergie verte choisi dans la top list de Greenpeace justement.
Mais je me pose une question : etant donné que l’énergie produite par les éoliennes et les panneaux solaires ne peut pas être stockée, elle ne peut pas être utilisée a la demande. Alors comment gérer les pics de demande avec l’énergie renouvelable ?
Est ce que, paradoxalement, davantage d’énergie renouvelable dans le mix énergétique ne signifie pas aussi plus d’énergies fossiles pour gérer la demande ?
Je n’arrive pas à trouver de réponse a cette question…
Merci pour l’article en tout cas !
Merci pour cet article très interessant !
Bonjour Nathasha ! Merci pour cet article très intéressant, je cherchais justement un fournisseur d’électricité vert ! Je viens de voir sur leur site qu’en utilisant un lien de parrainage, le parrain/la marraine reçoit un bonus, aurais-tu un code pour que en profiter ?
Bonjour Jeanne ! C’est très gentil mais je n’ai pas de lien de parrainage.
Bonjour Natasha,
Merci pour cet article,
Pour ma part je fais vraiment confiance à Greenpeace, je trouverais intéressant en regard à cet interview d’avoir leur avis sur les évolutions dont fait état ce fournisseur (Même si je suis bien consciente qu’une entreprise ne peut pas être « parfaite » dès le début et que les démarches d’amélioration doivent être encouragées…)
Je fais également entièrement confiance à Greenpeace (et je n’ai jamais remis leur classement en question). J’explique simplement que Plüm a évolué dans le bon sens en 2 ans (et avait déjà évolué au moment de la publication du rapport qui se basait sur les données de l’année précédente).
Bonjour, Merci pour cette interview riche en information. Juste un petit complément d’information sur le sujet. A la fin du mois de Novembre Greenpeace a remis à jour son classement des fournisseur d’énergie et comme on pouvait s’y attendre à la lecture de cet article Plüm fait maintenant parti des fournisseurs vraiment verts ! Une jolie reconnaissance du chemin parcouru. Bon weekend à tou.te.s.
Bonjour Natasha !
Superbe article (comme à chaque fois d’ailleurs), j’ai beaucoup aimé la partie concernant l’explication sur le recyclage et les idées reçues, que j’avais moi-même. Du coup, ça m’a donné l’envie de creuser davantage sur le sujet.
Personnellement, en septembre j’ai emménagé dans un nouvel appartement et en ai profité pour chercher un autre fournisseur d’électricité. Peu avertie, je me suis laissée avoir par le greenwashing d’une entreprise qui nous vend de l’électricité verte comme l’intervenant de Plüm l’explique bien. Pour le coup, je ne souhaite pas y rester et je ne connaissais pas l’entreprise présentée ici. Donc merci pour la découverte.
A très vite.
Merci pour cet article. Je pense que la question du stockage que quelqu’un a soulevée plus haut dans les commentaires est essentielle. Comment stocke-t-on les énergies renouvellables? Comment assure-t-on les pics de consommation sans énergie pilotable? Et surtout quel modèle économique sérieux prend en compte le stockage et le facteur de charge (une éolienne ou un panneau solaire ne fonctionnent pas à 100% de leur puissance)? Si vous avez une réponse à ces questions, je suis très intéressée car malgré toutes mes recherches (y compris sur le site de l’Ademe) je ne les trouve pas.