J’ai l’impression qu’un trimestre s’est déjà écoulé depuis le 1er janvier tant ce premier mois de l’année a été dense et intense. Je suis quelque part soulagée qu’il touche à sa fin et heureuse à l’idée qu’un rythme un peu plus serein et routinier m’attende dans les semaines à venir. L’éco-défi Gérer son temps de manière durable tombe d’ailleurs à point nommé pour moi. Il me permet de réfléchir consciemment à mon rythme et à mes occupations, d’identifier ce qui correspond véritablement à mes aspirations profondes et personnelles, à me détacher de ce qui résulte d’injonctions et de pressions sociales, à faire le point sur ce qui me convient et ce qui pourrait être améliorable.
Ce premier mois de l’année a donc été marqué par des moments d’introspection et de réflexion dont la plus grande révélation n’en est pas vraiment une : dans l’ensemble, mon rythme ressemble à celui auquel j’aspire en de nombreux points et j’ai déjà entre mes mains les clés qu’il me faut pour améliorer ce qui peut l’être. Pendant longtemps, happée par cette tendance au “développement personnel”, j’ai eu le sentiment de ne pas être ni de vivre assez bien et de devoir avaler des guides pratiques et tester différentes méthodes ou thérapies afin de devenir une meilleure version de moi-même. Il y a quelques années, j’ai fini par réaliser que cette quête perpétuelle de “développement personnel” ne m’avait absolument rien apporté de bon, que malgré mes imperfections, j’étais et je vivais déjà très bien ainsi et que les expériences de la vie me suffisaient amplement pour panser certaines blessures et grandir, évoluer et trouver mon chemin, à mon rythme. Mais je m’égare ; peut-être devrais-je consacrer un article à mon ressenti par rapport au “développement personnel”, à sa place dans notre société, à sa commercialisation et au mal-être qui peut en découler ?
Mes trois semaines déconnectées, en voyage, à l’étranger, m’ont procuré un profond bien-être qui ne m’a pas quittée depuis et m’ont de ce fait donné envie d’écrire tout un tas d’articles au sujet du lien entre bien-être et société. Il faut dire aussi que le semestre dernier, j’ai travaillé avec mes élèves d’anthropologie sur une unité consacrée à la santé, aux soins et à la maladie dans différents contextes socioculturels. J’ai donc la tête remplie de réflexions sur le sujet…
Mais en attendant de pouvoir partager tout cela avec vous, je vous propose de découvrir mes petits pas de décembre et de janvier, puisque, déconnection oblige, je n’avais pas encore pu partager ceux du dernier mois de l’année…
🌿 Comme chaque année en décembre, nous nous sommes fait une joie de recevoir nos ami·e·s pour notre traditionnel goûter de Noël. Vous pouvez en apprendre plus sur notre délicieuse tradition ici (édition 2016) et là (édition 2017).
🌿 Comme beaucoup d’entre vous, je “n’échappe” pas à la tradition des cadeaux de Noël en décembre et cette année fut tout à fait exceptionnelle en termes de cadeaux – le fait d’être à l’étranger pour les fêtes y est certainement pour beaucoup ! De manière générale, nos familles sont à l’écoute de nos choix en termes de consommation et font de leur mieux pour les respecter mais malgré tout, il se passe rarement un Noël sans que je ne me retrouve avec quelque chose qui me déplaît – pas forcément à cause de la famille car à cette période-là, les bonnes intentions affluent de toutes parts ! Quoi qu’il en soit, cette année, c’est bien simple, j’ai reçu tout juste deux « choses » et rien de superflu : une contribution pour renouveler notre batterie de cuisine et un bon cadeau pour un massage ayurvédique. Il me reste donc à choisir mes premières casseroles saines et écolo (je me laisserai guider par vos commentaires pleins de bons conseils et suggestions) et à prendre rendez-vous pour une bonne heure de détente entre les mains d’une masseuse ayurvédique !
🌿 À ce sujet, j’ai eu la joie de terminer 2017 et de commencer 2018 dans la région du monde la plus réputée pour les soins ayurvédiques : le Kerala, en Inde. Après moult hésitations et vous avoir fait part de mes questionnements sur Instagram, j’ai décidé que je partagerai avec vous certains aspects de ce voyage à travers 3 articles. Je ne m’étale donc pas davantage sur les petits pas et bonheurs verts de ce périple aujourd’hui puisque je prendrai le temps de vous raconter les plantations de thé à perte de vue, les jardins d’épices et de plantes ayurvédiques, les backwaters, les rizières, les délicieux repas végétaliens, les oiseaux dont je n’ai retenu presque aucun nom… et puis plein d’autres jolies choses, de réflexions personnelles et d’astuces pour voyager responsable en Inde en détail dans les semaines à venir.
🌿 Ma déconnection de 3 semaines, soit la durée de mon voyage, a certainement été l’un des plus grands petits pas et bonheurs verts de ces derniers mois. Bien que ce ne soit pas la 1re fois que je me déconnecte en vacances, je ne m’étais jamais déconnectée plus de 10 jours par le passé. Ces 21 jours déconnectés m’ont vraiment permis de profiter pleinement de l’instant présent et de revenir avec un intérêt très amoindri pour nombre de choses que je pouvais faire sur la toile avant… Là encore, je reviendrai sur cette expérience dans un autre article.
🌿 Depuis près de 4 ans maintenant, je voyage uniquement avec une valise “taille cabine” (au plus) et un petit sac à dos, quelle que soit la durée de mon voyage, mais je n’avais depuis pas encore pris l’avion pour une destination aussi lointaine… J’étais donc heureuse de voir que quelle que soit la destination et la durée du voyage, j’étais désormais capable de me contenter de ma petite valise sans difficulté (il faut savoir qu’il y a encore 5 ans, je voyageais généralement avec 1 grosse valise, 1 petite valise et 1 sac à dos… d’où mon sentiment d’avoir fait des progrès en termes de voyage minimaliste !).
🌿 La plupart de mes lectures de ces dernières semaines ne correspondent pas aux thèmes du blog mais j’ai tout de même lu une ethnographie axée sur l’écologie : Amazonia in the Anthropocene de Nicholas Kawa (non-traduite en français malheureusement). Les ethnographies qui traitent de sujets environnementaux sont encore assez rares donc j’étais heureuse de découvrir celle-ci, d’autant plus qu’elle se concentre sur le lien entre les peuples aborigènes d’Amazonie et leur environnement, un sujet qui me passionne depuis mon voyage à bord de Fleur de Lampaul. Cette ethnographie est très intéressante car elle remet la notion d’anthropocène en perspective en expliquant que les manipulations de l’environnement par l’humain et les impacts significatifs sur les écosystèmes qui en découlent ne datent pas du siècle dernier.
🌿 En 2018 je me suis donné pour objectif de lire plus de fiction et j’ai commencé l’année avec Medicine Walk (Les étoiles s’éteignent à l’aube en français), un roman superbement écrit de Richard Wagamese qui se déroule en Colombie Britannique, au Canada et qui raconte l’histoire d’un père et de son fils aborigènes (ayant vécu au Canada, je suis particulièrement sensible à l’histoire des peuples autochtones canadiens également). En ce moment, j’ai surtout envie d’histoires qui me transportent au coeur de paysages dominés par la faune et la flore, qui m’emmènent à la rencontre de personnages et de peuples proches de la nature, qui parlent des liens divers entre l’humain et son environnement, qui racontent des histoires à la fois touchantes et réalistes et ce livre a entièrement répondu à mes attentes actuelles. Je ne pense pas trop m’éloigner des thèmes du blog en vous parlant de cela car même si mes articles sont très ancrés dans la réalité, je crois que nous avons aussi beaucoup à apprendre de ce genre d’œuvre, non ? Je me demande d’ailleurs, si la revue de fictions de ce genre vous intéresserait ? Et si vous avez d’autres livres de ce genre à me recommander, n’hésitez pas à laisser les titres en commentaire !
🌿 Deux ou trois fois par semestre, notre lycée organise des journées à thème sur différents sujets/problématiques. En janvier, nous avions une journée sur le thème des inégalités, et comme à chaque fois, les conférences et ateliers étaient tous centrés sur les inégalités humaines. C’était l’occasion idéale de parler d’inégalités entre les autres animaux, mais je savais que ce ne serait vraiment pas raisonnable de m’engager à planifier une session de discussion sur le sujet ce jour-là au vu de mon agenda déjà bien rempli. J’en ai toutefois parlé à deux de mes élèves véganes et elles se sont portées volontaires pour animer une discussion à propos des inégalités entre animaux non humains à cette occasion. Je n’ai malheureusement pas pu y assister mais je leur ai donné quelques pistes pour les aider à se préparer et j’étais vraiment contente qu’elles osent présenter le sujet !
🌿 Enfin, comme à l’accoutumée, je termine cet article en remerciant chaleureusement les personnes qui m’ont soutenue sur Tipeee ces dernières semaines : vous avez été 60 à me soutenir en décembre et 51 en ce mois de janvier💚. Chaque don m’est très précieux et je garde espoir pour qu’en 2018 ils soient suffisants pour faire vivre ce blog !
Bonjour Natasha,
Quelle joie de retrouver tes petits pas et bonheurs verts !
Je suis très contente d’apprendre qu’on peut voyager 3 semaines avec seulement une valise cabine et un sac à dos ! En partant si loin et si longtemps, je ne pensais pas que c’était possible. Nous n’avons pas voyagé aussi loin pour l’instant mais on arrive toujours à ne partir qu’avec une valise cabine chacun (on met 2 petits sacs à dos dedans pour les balades une fois sur place) donc j’ai bon espoir d’arriver à minimiser nos affaires pour un voyage plus loin.
J’ai passé une semaine de vacances déconnectées la semaine dernière et j’ai vraiment apprécié cette pause.
Pour mes petits pas verts, pas grand-chose de nouveau ce mois-ci mais j’ai un objectif aussi facile que simple à réaliser : apporter ma serviette avec ma gamelle du midi ! Je mange au bureau et j’utilise à chaque fois une feuille de papier d’essuie-main alors que ça fait des semaines (des mois ?) que je me dis que ça serait mieux d’apporter une serviette en tissu. Il suffit juste que j’y pense demain matin, ça sera donc un pas vert de février 😉
Je te souhaite une belle journée !
Bonjour Amélie,
Finalement je crois que peu importe la distance, à partir du moment où l’on sait bien déterminer ses besoins, on peut partir avec aussi peu de choses en Inde que si on partait à Paris (bon évidemment pour certaines destinations, certains types d’activités et certaines manières de voyager, il faut forcément plus de choses mais de manière générale, il ne nous en faut pas plus à un endroit qu’à un autre, juste des choses différentes peut-être en terme de vêtements/chaussures essentiellement).
Super pour la serviette en tissu ; ça me fait penser que ça fait un moment que je veux garder une serviette pour m’essuyer les mains au travail (ce qui n’est pas tout à fait évident en fait car je ne pourrai garder la serviette près de l’évier vu qu’il s’agit d’un lieu public et que je ne vais jamais aux mêmes toilettes, mais je vais tâcher de trouver une solution, au moins pour réduire l’usage des serviettes en papier).
Belle journée à toi aussi !
coucou Natasha !!
hâte de lire tes pérégrinations en Inde !! et hâte d’en savoir plus sur ton livre également !!
eh bien moi ………. c’est la course perpétuelle …. je devais aller au veggie world de Lyon avec une amie, on devait rencontrer Angie, d’autres filles du groupe …….. Las, je n’avais même pas percuté que nous étions fin janvier, nous avions tous les enfants à la maison pour déjeuner ………
Pour un peu tout le monde allait se retrouver devant des assiettes vides !
MAIS … j’ai fait un repas complet végétalien et ça a été un succès plus que fou ! et rien que pour ça .. ♥
je t’embrasse ♥♥♥
Ah dommage pour le Veggie World de Lyon… mais ce n’est que partie remise ! Tu sais qu’il y en aura un à Bordeaux les 26 et 27 mai ? Je me dis que c’est peut-être un peu plus pratique pour toi ?
En tout cas c’est super pour ton repas végétalien ; je ne suis pas étonnée qu’il ait eu tant de succès ! J’ai hâte de pouvoir revenir déjeuner ou dîner chez toi d’ailleurs 😉 !
mais Natasha moi aussi et si c’était aussi possible fin septembre ce serait super !!!!
mille bisous ♥♥♥
Bonjour Natasha, il y en a peu mais il y en a, des ethnologues qui pensent le changement climatique! Connais-tu Geremia Cometti ? (sa page academia). J’ai également participé il y a peu à une journée d’étude à Lausanne consacrée aux agricultures alternatives dont le programme devrait te donner quelques idées de lecture (j’ai particulièrement apprécié l’intervention de la professeure de l’EHESS sur le <a href="https://www.academia.edu/34855432/Colloque_Scientificitéet_spiritualité_dans_les_agricultures_contempotaines.pdf » rel= »noopener » target= »_blank »>vin nature)
Merci pour ces petits mots (je prends également de nouvelles suggestions de lecture!)
Je ne doute pas qu’il y ait des anthropologues qui se penchent sur le sujet du changement climatique mais entre le travail de terrain et l’écriture de l’ethnographie, il s’écoule toujours quelques années avant de pouvoir se pencher sur les résultats de leurs recherches et il est donc encore trop tôt pour avoir suffisamment de sources sur le sujet. J’aimerais tellement y consacrer une unité dans mon programme, mais il n’y a vraiment pas assez de publications/traductions pour que ce soit possible malheureusement.
En tout cas merci pour ces liens que je suis heureuse de pouvoir découvrir 🙂
Je partage ton avis sur le « développement personnel » qui est parfois aussi soumis à des modes… et qui tend à vouloir uniformiser tout le monde.
Nous avons chacun notre personnalité et l’essentiel est que l’on soit en accord avec soi-même afin de vivre au mieux notre quotidien.
Mes petits pas me guident sur une très belle route et je m’aperçois au fil des mois que les graines semées auprès de mes connaissances germent tout doucement et cela me rend heureuse.
Je suis un peu soulagée de lire que je ne suis pas la seule à ne pas avoir un avis forcément très positif sur le développement personnel.
C’est tellement gratifiant de voir son entourage s’inspirer de ce qu’il a pu observer chez nous, je suis bien de ton avis !
Je mets le livre de Richard Wagamese sur ma liste pour la médiathèque: j’adore ce genre d’ouvrage.
Sur le thème de la coopération entre l’homme et la nature, j’ai beaucoup aimé ceux-ci:
-« un enfant de la terre », de Laura Ingalls Wilder: c’est le tome 4 de « la petite maison de la prairie », et il peut se lire indépendamment des autres. Je trouve la série (que j’aimais beaucoup, petite) un peu nunuche, mais les livres sont bien plus intéressants, avec leur description de la vie des pionniers en Amérique. Ce tome particulièrement parle de l’enfance du mari de Laura, Almanzo dans une ferme. J’ai adoré voir à quel point ces gens parvenaient à utiliser tout ce que la nature leur offrait, pour avoir une vie la plus confortable possible.
-« le fils » de Philippe Meyer: un enfant blanc est enlevé par une tribu indienne et il est peu à peu adopté, découvrant leur culture. Passionnant.
-« la ferme des enfants », de Sophie Bouquet-Rabhi, qui raconte le fonctionnement de son école: éducation bienveillante, entraide, autonomisation, respect des enfants…
-« un bûcher sous la neige », de Susan Fletcher: la vie d’une « sorcière » en Ecosse, pendant les guerres de religion. Elle connait le pouvoir des plantes, et chaque chapitre débute par la description de l’une d’entre elles, avec ses propriétés.
Si tu les lis, et bien sûr si tu en as d’autres à nous faire découvrir, j’ai hâte de connaitre ton avis.
Mes petits pas de ce mois-ci:
-avoir bien diminué ma consommation d’écrans, notamment celui du téléphone, grâce à la réflexion mise en place par ton éco défi. J’ai aussi lu un article intéressant sur la déconnection chez Antgine 21, et acheté un livre sympa pour mes ados: « tu vas lâcher ce téléphone! », de Davis Lajarge.
-avoir créé un espace de détente au travail, en recyclant des objets qu’on utilisait plus (plantes, cache pot, cadres, petite table): je trouve ça très satisfaisant!
Richard Wagamese a écrit de nombreux autres romans qu’il me tarde de découvrir ! J’ai également l’un de ses « recueils de pensées » (je ne sais pas trop comment appeler ça en vrai) sur ma table de chevet et j’apprécie beaucoup d’en lire un extrait avant d’aller dormir. J’espère que les traductions françaises font justice à la poésie de ses mots.
Merci pour toutes tes suggestions de lecture ; je les rajoute toutes sur ma liste de livres à lire ! Sauf La ferme des enfants car je l’ai déjà lu et je suis surtout à la recherche de romans :-).
Quelle bonne idée de créer un espace détente au travail ! Il nous en faudrait un aussi… Est-ce qu’il est utilisé ?
Oui, j’ai eu quelques bons retours, je suis contente!
Bonjour Natasha,
Merci pour le partage de tes petits pas et bonheurs verts, toujours inspirant!
Je te rejoins sur le bien que procure la déconnexion technologique. Je l’ai expérimenté pendant 3 mois de voyage l’an dernier. Bien que ça fasse maintenant presque 3 mois que je suis rentrée, je profite encore des bienfaits au quotidien: Je passe beaucoup moins de temps sur l’ordinateur/smartphone, et toujours de manière très ciblée. C’est ainsi que je viens seulement de revenir sur ton blog que j’adore, je me réjouis de lire au cours des prochaines semaines tes articles que tu as écrit depuis août de l’an dernier.
Chouette si tu prévois d’écrire un peu sur ton voyage en Inde, c’est toujours sympa et enrichissant de voyager depuis son salon.
Mes petits bonheurs verts de janvier … ou plutôt blancs, c’est des jolies promenades dans la neige, en croisant de temps à autre écureuil ou hermine… Que la nature est belle et ressourçante 🙂
Autre petit pas/bonheur vert – C’était le 1er janvier, j’ai commencé l’année par une journée de méditation… Faire quelque chose de particulier pour mon bien-être le 1er janvier m’a mise dans une super énergie positive en ce début d’année… ça fait du bien de prendre du temps pour soi, et ça m’a permis de très bien commencer l’année….
Belle soirée
Je suis impressionnée par tes 3 mois de déconnection ! Je ne pense pas que j’aurais pu me passer de mails pendant si longtemps, afin de rester en contact avec mes proches (je n’aime pas téléphoner de manière générale).
Et je trouve merveilleuse ton idée de démarrer la nouvelle année en méditant 🙂
Avoir participé à l’enquête de Greenpeace sur la surconsommation de viande dans les cantines et avoir écrit au Maire de ma commune pour lui suggérer de changer cela !
Super ! J’espère qu’il portera un minimum d’intérêt à ton courrier et que d’autres s’inspireront de ta démarche 🙂
Oui oui oui un article sur le développement personnel et sa commercialisation ! 😀 j’ai du mal à croire moi aussi que janvier finisse déjà…
Je ferai ça avec plaisir alors 🙂
Bonjour
Merci pour cet article toujours intéressant !
Je suis particulièrement intéressée par ta valise minimaliste !
Je suis partie 3 semaines en inde avec 1 grosse valise, 1 valise de cabine et 1 sac à dos
Et pas fière du tout de mou! Pourrais tu nous aider, nous futures minimaliste? 😀
J’avais justement prévu un article à ce sujet pour la fin du printemps 😉 ! En attendant, j’avais partagé le contenu de ma valise « éco-minimaliste » il y a 2 ans je crois.
J ai hâte de lire tes articles sur ton voyage au Kerala. Des articles sur des romans me plairait aussi!
J’espère publier le 1er article sur mon voyage en Inde ce mois-ci 🙂
Bonjour et bravo pour tous ces pas verts ! Juste un petit mot pour te recommander le très beau roman d’Alice Ferney, « Le règne du vivant » (et éventuellement aussi « Grâce et dénuement », moins axé sur la nature mais très « essentiel » je trouve.
Merci pour tes recommandations 🙂
Bonjour, quelle joie de revoir cette rubrique. Je vais réfléchir un peu à mes pas verts. Mais déjà depuis une semaine, mon smartphone est cassé. C’est bloquant pour le travail, mais c’est dingue le temps que cela libère 🙂
Côté lecture, comme j’ai du mal à me libérer des longues plages pour des livres, je me régale de bandes dessinées. J’ai dévoré pas mal de livres d’Etienne Davodeau (j’aime bcp par exemple, « les ignorants », découverte croisée entre un dessinateur de bd et un vigneron bio), de Guy Delisle (qui raconte dans ses chroniques sa vie de conjoint d’une personne qui part en mission humanitaire), d’Emmanuel Guibert, pour sa série « le photographe » (mission en Afghanistan)…. J’ai de la chance d’avoir une médiathèque avec un fond fabuleux en français ou langue étrangère.
Merci à tou(te)s pour les références partagées ici. je vais regarder de ce pas dans le catalogue de la dite médiathèque.
…. et côté voyage, nous avons vadrouillé en famille (3 pers) pendant 5 jours en train et bus avec un sac à dos de 40 litres, un petit sac à dos pour les balades de la journée et un réhausseur de voyage boostapak. 😉
Ton commentaire me fait penser que ça fait un moment que je n’ai pas lu de bande dessinée !
C’est super d’avoir une médiathèque dont le contenu correspond à tes envies et à tes goûts :-).
C’est aussi bon de savoir qu’on peut voyager aussi léger même en famille !
Je trouve que le choix est de plus en plus large dans les bd. Elles racontent des histoires de vraies personnes, des témoignages. Hier j’ai terminé la bd « Rural » de Davodeau sur la construction de l’autoroute qui traverse la région au sud d’Angers et coupe en deux une exploitation agricole qui se convertit en bio.
J’avais aussi bien aimé « Celle qui plante les arbres » de Wangari Muta Maathai, biologiste et militante kenyane.
J’ai pu réservé Medecine Walk et The Poisonwood Bible 🙂
Côté petits pas et bonheurs, grâce au dernier éco-défi, j’ai fait du tri et j’ai ressorti de ma bibliothèque, le très joli livre « Shantala : un art traditionnel, le massage des enfants » de Frédérick Leboyer. Cela m’a redonné envie de masser mon petit testeur qui est absolument ravi de cette nouvelle routine.
J’espère que ces nouvelles lectures te permettront de passer un bon moment 🙂
Merci pour ce très joli article et bravo pour tous ces petits pas, Natasha !
Personnellement, j’ai une sainte horreur du « développement personnel » et serais très intéressée par un éventuel article sur le sujet ! Et, bien sûr, je serais très heureuse d’en lire plus sur Medicine Walk… en attendant de t’emprunter ton exemplaire 😉
Eh bien je crois que c’est justement après notre discussion au sujet du DP cet été que me m’étais dit qu’il serait temps que je fasse un article à ce propos 🙂 !
Ah, ah, c’est drôle, je définirais également ainsi mon rapport au développement personnel : une sainte horreur… Et un truc qui m’horripile aussi, c’est tous les coaches qui fleurissent à tout bout de champ. Si cela permet à certaines personnes de trouver des réponses à des questions, tant mieux, mais ce genre de phrase : « Je suis à la recherche de la flamme que chacun porte en lui. », j’ai du mal. Et comme dit mon mec, c’est juste une question de bon sens tout ça. Mais on attend ton article avec impatience !
Et j’allais te parler de romans, mais j’ai un peu parcouru les commentaires et j’ai vu qu’on m’avait doublée sur Barbara Kingsolver. J’en ai juste lu deux d’elle, mais c’était super. Notamment, l’ambiance et le style littéraire, ça se dévore tout seul et elle arrive à te faire éprouver des émotions variées et intenses. Je rejoins donc Nathalie, je crois que j’ai lu les deux premiers dont elle te parle. En français, mais c’était quand même génial. Évidemment, toi qui lis en anglais couramment, lis-les en anglais !
C’est le genre de phrase qui ne m’inspire absolument pas personnellement… Ça me donne le sentiment que quelqu’un d’autre détiendrait la clé de mon bonheur/bien-être/épanouissement etc. Je trouve cela déresponsabilisant, infantilisant, paralysant ou « disempowering » comme on dirait en anglais (pas trouvé de traduction, désolée Carole 😉 !).
Bon ben du coup je mets B. Kingsolver tout en haut de ma liste d’idées de cadeaux d’anniversaire !
Salut Natasha,
Si tu ne la connais pas encore, je t’invite à découvrir une de mes auteures préférées, l’Américaine Barbara Kingsolver. Elle est biologiste de formation et très concernée par les questions environnementales et sociales. Elle écrit aussi des essais (« Animal, Vegetable, Miracle », par exemple, sur son expérience de locavore), mais je trouve que ce sont ses romans qui valent la peine d’être lus. Elle parvient à nous transmettre ses connaissances et réflexions pointues dans une narration bien ficelée, avec des personnages complexes. J’aime beaucoup son style.
Mes romans préférés:
– « The Bean Trees », qui raconte comment une femme un peu paumée se retrouve à s’occuper d’une enfant cherokee. La suite s’appelle « Pigs in Heaven ».
– « Flight behavior », qui imagine ce qui se passerait si les papillons monarques du Mexique se retrouvaient perdus dans les Appalaches, au milieu de leur migration. Ce roman évoque aussi la place des femmes dans cette région rurale des USA.
– « Prodigal summer », encore dans les Appalaches, dans lequel s’entrecroisent trois vies intimement liées à la nature.
– Et surtout « The Poisonwood Bible », un roman à plusieurs voix narratives inspiré de l’enfance au Congo de l’auteure, qui évoque la vie d’une famille américaine au milieu du coup d’état dans les années 70, si je me souviens bien. C’est un sacré pavé, que je ne saurais pas comment résumer; certains l’ont certainement mieux fait que moi sur le net. C’est dépaysant et très beau, la nature est très présente, et on a un petit aperçu de la vie rurale africaine.
Merci pour les références, en tout cas! Je vais lire Wagamese, que je ne connaissais pas. 🙂
Oh là là, merci Nathalie pour ces suggestions qui semblent correspondre exactement à ce que je recherche ! Je rajoute donc tous ces titres à ma liste de livre à lire et je vais de ce pas me renseigner un peu plus sur le travail de Barbara Kingsolver que je ne connais pas du tout. Encore merci !
PS. Je viens de voir que la bibliothèque de mon lycée avait son essai Animal, Vegetable, Miracle dans les rayons !
Avoir pris le temps d’écrire mon article sur les couches lavables et décrit tout le cheminement qu’il m’a fallu parcourir pour surmonter mes nombreux préjugés sur ce système
Avoir reçu des demandes de lecteurs à ce sujet et vu que peut-être prendre le temps d’écrire sur le zéro déchet pouvait semer des graines
Avoir ouvert enfin mon école alternative dont le projet pédagogique s’intéresse tout particulièrement à la nature au 8 janvier, et accueilli 5 enfants le premier jour et déjà 3 de plus deux semaines plus tard
Commencer à revenir à un mode de consommation plus zéro déchet, ce que l’arrivée du bébé et la fatigue inhérente m’avait fait un peu quitter
Voilà, rien d’autre ne me vient pour le moment, mais ce sont déjà des choses qui sont importantes à mes yeux (surtout le 3ème point, qui vient conclure 2 ans de travail acharné pour monter ce projet).
Au plaisir de te lire à nouveau prochainement !
C’est super que tu aies pu prendre le temps de partager ton expérience avec les couches lavables 🙂
Moi aussi j’ai hâte de lire ton épopée indienne! Cela me rappellera certainement mes voyages en Inde, que je regrette un peu, n’ayant pas l’occasion pour l’instant de repartir… le minimalisme aussi de ces périodes me manque, sans compter qu’aujourd’hui, je voyagerais sans doute mieux pour l’environnement… Hâte de lire tout ça! 😉
J’espère que tu auras d’autres occasion d’y retourner alors 🙂
Je viens de finir un roman qui pourrait te plaire: « le dernier quartier de lune » de Chi Zijian.
Une vieille femme chinoise nous raconte l’histoire de sa vie au cours du 20e siècle. Elle appartient à une tribu de chasseurs itinérants du nord de la Chine. Elle décrit leur quotidien, leurs soins aux rennes qui les accompagnent, leurs croyances, la vie en symbiose avec la forêt autour d’eux.
Oh oui, ça devrait me plaire ! En plus, je n’ai pas souvenir d’avoir déjà lu d’auteur·trice·s chinoises ni d’histoire se déroulant en Chine… 🙂
Oh oui ça devrait me plaire ! En plus je n’ai pas souvenir d’avoir déjà lu de livres d’auteur·trice·s chinois·esni d’histoire se déroulant en Chine. Merci pour la recommandation 🙂