Quand j’ai lancé Échos verts, j’étais loin de m’imaginer à quel point ce blog bouleverserait mon quotidien… et celui de Mister Vert. Depuis le début, je m’efforce de passer en revue chacune de mes habitudes: de l’alimentation au transport en passant par mes achats, à chaque bouchée, à chaque pas, à chaque décision, je questionne la cohésion entre mes choix, mes gestes et mes valeurs, et ainsi, j’essaie un peu plus à chaque fois de choisir l’option la moins nuisible à l’environnement et la plus profitable à l’harmonie de la vie sur Terre…
10 mois de changements… lents ou rapides?
En 10 mois, plusieurs changements se sont opérés: du contenu de ma trousse de toilette, à celui de mon assiette en passant par le temps passé à vaquer à diverses activités, plusieurs aspects de mon quotidien ne ressemblent en rien à ceux qui faisaient partie de ma routine il y a encore un an. Et justement dernièrement Mister Vert m’a fait remarquer que je changeais mes habitudes très rapidement… “Comment ça rapidement?!” me suis-je exclamée! Quand je regarde le nombre de petites choses que j’aimerais encore pouvoir adapter, adopter, délaisser pour verdir mon mode de vie, j’ai plutôt l’impression de ne pas aller assez vite. Pourtant, il est vrai que ces 10 derniers mois ont été plus denses en petits changements que les 20 précédents.
Alors que certains changements s’opèrent au fil des semaines, certains arrivent du jour au lendemain et bien que je prenne parfois le temps de partager les découvertes qui m’ont amené à vouloir essayer ceci ou à laisser tomber cela, j’annonce plus souvent de but en blanc ce que j’ai décidé de faire… Alors forcément, même si dans ma tête tout se fait progressivement, aux yeux de Mister Vert, mes échos verts débarquent sans crier gare. En outre, il faut dire aussi qu’au moment de notre rencontre nos conversations tournaient rarement autour de questions environnementales ou d’empreinte écologique.
Le jour où l’écologie a débarqué dans notre vie
Quand on s’est connu, même si je mesurais l’importance de la préservation de l’environnement, j’étais loin de me sentir aussi concernée par sa protection que je ne le suis maintenant, car dépassée par l’ampleur des dégâts, je ne pensais pouvoir rien faire de plus à mon échelle à part recycler, composter, éviter les sacs plastiques, privilégier le bio, le vélo et les transports en commun. Puis, nous avons quitté notre vie urbaine Oxfordienne pour habiter au coeur de la forêt britanno-colombienne sur l’Ile de Vancouver au Canada.
Malgré que ma conscience des désastres environnementaux et mon amour de la nature soient nés bien avant mon arrivée ici, ce n’est qu’en m’installant sur la côte ouest du Canada il y a 3 ans que j’ai pris connaissance de l’ampleur de certains problèmes écologiques, que j’ai compris l’urgence d’agir et reconnu le rôle que chacun d’entre nous joue dans la destruction, comme dans la protection de la planète… Comme j’en parlais dans cet article, l’Ile de Vancouver est l’endroit qui m’a le plus rapproché de la nature, m’a poussé à questionner ma relation à l’environnement et m’a inspiré la création d’Echos verts.
Finalement, au bout de 2 années passées à me familiariser avec certaines causes, conséquences et solutions en matière de protection environnementale, j’ai ressenti le besoin de partir à la recherche d’alternatives aussi saines et vertes pour soi que pour la planète et de les promouvoir sur ce blog. Et c’est presque du jour au lendemain que l’environnement est devenu un sujet de conversations, de recherches, de lectures et de réflexion au quotidien. Après avoir passé des années à lire d’innombrables articles dramatiques, j’ai réalisé que des milliers de gens oeuvraient chaque jour dans le but de parsemer le monde de graines vertes et que ses graines étaient aussi à ma portée… Inspirée par Colin Beavan, j’ai donc décidé de chercher des alternatives écologiques applicables à mon mode de vie à travers mes éco-défis.
Et depuis, au fil des mois, je cherche, je lis, je teste, j’hésite, je me lance… et je finis par adopter de nouvelles alternatives qui me paraissent plus saines et plus simples. Des alternatives qui ont des répercussions sur notre manière de consommer, faire nos courses, cuisiner, manger et bien évidemment sur Mister Vert. Même si je le consulte avant la mise en place de certains éco-défis qui auront naturellement un impact sur notre espace de vie et notre quotidien, je tâche de faire en sorte que mes défis ne l’obligent pas forcément à renoncer à des habitudes qu’il ne souhaiterait pas changer- ce qui ne l’a jusque-là pas empêché de soutenir mes démarches, soit en tâchant d’y participer, soit en suivant leur déroulement.
L’impact de mes choix sur notre quotidien
Pourtant, même sans rien lui imposer, ni sans avoir d’attentes, je suis consciente que les changements que je mets en place dans notre espace de vie et dans ma routine ont des répercussions sur ses choix, ses désirs, ses options… Cela dit, tellement inspirée par mes lectures et mes rencontres, je me suis lancée tête baissée pour relever chacun de mes éco-défis sans toujours lui en parler ni réfléchir à l’impact que cela aurait sur lui et sur notre vie de couple. Puis un jour, je lui ai anoncé que je souhaitais renoncer à la consommation de certains aliments. Pour moi, la décision était prise: c’était le fruit de longs mois de recherches, de réflexion et de débats intérieurs qui ne se déroulaient qu’entre moi et moi-même. Pour lui, avec qui je n’avais pas partagé le cheminement de mes pensées, sa réaction fut mêlée d’incompréhension et de surprise. Et pour la première fois, il s’est permis de me demander, sans reproches, si j’avais pensé à la manière dont cela influencerait notre quotidien.
Non…
J’avais passé des mois à réfléchir au pourquoi du comment et à me préparer à ma transition alimentaire, à la justifier… Mais non, je n’avais pas songé à la manière dont cela se répercuterait sur l’homme avec qui je partage ma vie. Pourquoi? Certainement parce que je me disais qu’à partir du moment où je n’empêchais quiconque de manger ce qui lui faisait plaisir, ce que je choisissais de mettre ou pas dans mon assiette ne regardait que moi. Mais la question de Mister Vert m’a permis de réaliser que quels que soient mes choix, bien que je ne les impose pas, ils influeront toujours sur ceux qui m’entourent, à commencer par lui bien évidemment.
Bien que nos principes soient fondés sur les mêmes valeurs, Mister Vert et moi avons différentes manières de les concrétiser et de les vivre au quotidien et nous changeons différentes habitudes à différents rythmes. Alors il y a forcément des décalages par moments. Si certains de nos choix et de nos envies étaient les mêmes avant, d’autres ne le sont plus et alors que j’ai le sentiment d’avancer (trop) lentement, il trouve que tout va plutôt rapidement. Bien heureusement, cela n’est ni source de reproches, ni de discordes.
Partir à la conquête d’un monde plus vert et solid’aire, fait indéniablement partie de mes objectifs personnels et même si depuis le début j’ai le sentiment de faire attention à ne rien imposer à Mister Vert, je réalise qu’indirectement mes choix influencent ses options. Alors c’est parfois difficile de concilier mon envie d’aller jusqu’au bout de chacun de mes défis et mon souhait qu’il se sente libre d’y participer ou pas. Même si dans la majorité des cas, il les relève bien volontiers à mes côtés, je ne veux pas ignorer les rares occasions où ce que je choisis de faire influence ou limite ses possibilités.
L’importance d’être sur le même chemin… et d’avancer dans la même direction
Existe-t-il un moyen de concilier de manière équitable mon souhait de verdir l’espace et le quotidien que l’on partage de plus en plus chaque jour ainsi que celui de faire en sorte que Mister Vert ait toujours le choix de m’accompagner ou pas? Je ne sais pas… Mais ce qui est sûr c’est qu’à présent, j’ai l’intention de l’inviter à se balader plus souvent sur le chemin de mes pensées, pour qu’il puisse plus aisément suivre la progression de mon raisonnement. J’ai également la certitude que malgré le fait qu’on avance à des rythmes différents, par des moyens différents, on avance ensemble sur le même chemin, dans la même direction, et dans le respect des envies et des priorités de l’un et de l’autre…
Je me suis tellement reconnue dans ton récit ! Mon homme a moi subit parfois aussi mes décisions, mais quant on est passionnée on a du mal à faire autrement 🙂
Beau combat que de soutenir la planète, en étant cohérent avec soi même !
Bonjour Schuldi! C’est la 1ère fois que j’aborde un aspect aussi personnel sur mon blog et j’avais peur que personne ne comprenne de quoi je parle… Hors, ça me rassure de voir que ce n’est pas le cas! En effet, c’est difficile d’être aussi passionnée/convaincue par quelque chose et de freiner nos élans/changements pour que nos envies/choix n’empiètent pas sur ceux de notre compagnon… Mais c’est un défi qui vaut la peine d’être relevé 🙂
Très bel article Natasha! Il est magnifiquement écrit et très touchant! Je me reconnaît (encore une fois) beaucoup dans ce que tu viens de dire. Le fait de débouler avec mes idées farfelues et lui qui ne comprend pas d’où ça sort, juste parce que j’ai fait le cheminement toute seule dans ma tête sans vraiment le partager! C’est pas évident d’être engagée sur le terrain et dans son couple à la fois!
En tout cas, bravo pour ce que tu fais! Et Mister Vert peut être fier de toi 🙂
Emma
Merci beaucoup pour tes mots très touchants Emma! Ah ça me rassure de savoir que je ne suis pas la seule à extérioriser mes pensées qu’une fois consolidées… Mais ce n’est pas une excuse pour continuer comme ça, je sais 😉 Je trouve que c’est difficile d’aborder des sujets à propos desquels je ne me sens pas encore suffisamment informée ou sur lesquels je n’ai pas d’avis encore bien tranché… Pour certaines questions (délicates), j’ai besoin d’en savoir un maximum avant d’être prête à en parler… Mais finalement, je suis sûre que des discussions plus précoces m’enrichiraient tout autant et m’aideraient à clarifier certaines pensées! À bientôt 🙂
Super article comme toujours! Mon chéri et moi te disons merci 🙂
Merci à toi… c’est si bon à entendre 🙂 Et je sais maintenant qu’il n’y a pas que des filles qui lisent ce blog!!
il est vrai que l’idéal est d’avancer dans la même direction! chez moi on traîne la patte , même l’argument ‘c’est meilleur pour la santé’ ne fait pas recette mais je reste convaincu que c’est la solution à tous les maux de la planète.les deux prochaines lectures ‘semeur d’espoir’ et vers la sobriété heureuse » m’apportera certainement d’autre arguments!! merci pour cette espoir de meilleur auquel tu t’accroches!!!!
a +
Je suis si heureuse de savoir que tu perçois un peu d’espoir par ici… Car c’est bien le but 🙂 J’ai beaucoup aimé Semeur d’espoir, grâce au format du livre qui nous donne le sentiment de suivre une conversation avec Pierre Rabhi plutôt que de lire simplement un résumé de ses pensées. Et j’attends que Mister Vert ait fini Vers la sobriété heureuse pour pouvoir le lire à mon tour… Nos bibliothèques semblent avoir quelques points communs 🙂 Bonne lecture!
je l’ai vu dans l’émission ‘la grande librairie’ ou il parlait de son dernier livre, j’ai été ‘scotchée’ à son discours et le reportage fait sur sa maison et l’attachement à l’Ardèche et le paysage !!! » joie’ est son mot préféré !!!!!
Très bel article ! Il me semblait avoir lu quelque part sur ton blog que tu ne voulais pas parler de ta vie « perso » ^^ Finalement, c’est très bien que tu fasses de petites entorses à cette règle car c’est justement sur le plan perso qu’on se retrouve parfois désemparé face à certaines problématiques. Je ressens la même chose que toi, avec mon compagnon et ma mère. On est parfois tellement dans nos pensées et à réfléchir seule qu’on finit par oublier dans parler à haute voix. Les changements qu’on prend sont donc parfois ressentis pour nos entourages comme des coups de tête.
Merci Natasha pour cet article !
Merci à toi de lire aussi attentivement mes articles! Je suis impressionnée par ta mémoire! En effet, dans cet article j’expliquais que je ne souhaitais pas que ce blog tourne autour de moi mais que je voulais néanmoins ouvrir une nouvelle catégorie intitulée « éco-Réflexion » dans laquelle je partagerais des pensées plus personnelles, reflétant les questions auxquelles je dois faire face depuis le début de cette aventure-verte… Cet article est certainement le plus personnel que j’ai écrit jusque-là et je suis rassurée de savoir qu’il fait malgré tout écho chez d’autres lecteurs 🙂 C’est aussi rassurant de savoir que je ne suis pas la seule à avoir des difficultés à exprimer mes pensées avant qu’elles ne se concrétisent! J’espère arriver à les extérioriser plus tôt et plus facilement avec le temps… 🙂
En effet, chacun son rythme ! au quotidien, je suis un peu dans la même situation qu toi, mais je me suis bien rendue compte que les réactions subites de Mr qui se met sur la défensive face à une nouvelle avancée ne sont qu’une question de temps. Au bout du compte, il m’a toujours suivi, même pour passer à un régime végé…il aura juste pris quelques mois supplémentaires, le temps de trouver l’élément déclencheur qui aura fait tilt pour lui.
Pour certaines choses, j’avance de mon côté (exemple du No Poo) et il en vient à me questionner de lui-même et à adopter les mêmes comportements.
Et parfois, je me trouve toute bête car il va encore plus loin dans la démarche, convaincu à 100% il ne voit pas pourquoi faire les choses à moitié !
Bravo à tous les 2 de savoir partager ce chemin du bonheur !
Bravo à vous deux aussi! Il semble que vous ayez chacun trouvé votre rythme et que cela n’empêche ni l’un ni l’autre d’avancer… Il semble aussi qu’on ait des expériences très similaires: en effet, Mister Vert prend également de l’avance sur certains aspects! Du coup, on s’inspire l’un et l’autre… L’essentiel est que chacun trouve son « élément déclencheur » comme tu dis et l’alternative qui lui convienne au moment qui lui convient… Bonne continuation à vous deux 🙂
Ton article est vraiment bien écrit, Natasha ! Il est très, très touchant, et ta façon de voir les choses et de les expliquer est géniale.
Bon, je ne peux pas tellement me reconnaître dans la relation « de couple », mais c’est la même chose pour ma famille 🙂 Je ne leur impose rien, d’une part parce qu’ils ne m’imposent rien non plus, et d’autre part parce que je n’aime pas donner des ordres… Alors, je leur parle, je leur explique, et, au fur et à mesure, leur consommation change. Par exemple, depuis que je ne mange plus de viande, ils en mangent aussi beaucoup moins. C’est pareil pour tous les produits ménagers, le bio… Chacun avance à son rythme, il suffit d’un élément déclencheur, ça ne sert à rien d’imposer et de se presser.
Alors bravo pour ton cheminement et pour votre implication, vous pouvez être fiers de vous ! 😀
A très bientôt
Merci pour ton message Gaëlle, aussi touchant qu’encourageant! Pour tout changement qui nécessite une remise en question de ses habitudes, ses priorités, il est en effet essentiel qu’il se fasse suite à une réflexion et une prise de conscience personnelle, et non parce qu’on nous l’a imposé… c’est d’après mon expérience la meilleure manière de réussir à mettre en place des changements sur le long-terme sans créer de tensions ni d’incompréhensions. Par contre, comme tu le dis, on peut jouer un rôle en partageant certaines informations, lectures, réflexions qui nous ont amené à adopter différentes alternatives avec ceux qui nous entourent et qui s’y intéressent. Cela permet d’ouvrir le dialogue, et parfois la voie du changement 🙂 En tous cas, bravo à toi aussi pour avoir réussi à affirmer tes choix et à ta famille pour leur avoir fait une place dans votre quotidien… C’est certainement grâce au fait que tu as su le faire en douceur et dans le respect des valeurs de chacun 🙂
Très bel article que tu as écris. Je m’y retrouve un peu. Même si j’ai commencé à m’intéresser à l’écologie depuis plusieurs années, il est vrai que le fait d’avoir ouvert un blog m’a amené de nouvelles perspectives, et surtout je me suis rendue compte du chemin parcouru. Cela m’a permit de prendre du recul sur tout ce que j’avais fait et entrepris même s’il me reste encore beaucoup de choses à faire 🙂
Merci beaucoup Samia! Il est certain que je n’aurais personnellement pas autant avancé sans ce blog… C’est comme si je me devais de « rendre des comptes » ici, ce qui me pousse à continuer de réfléchir aux différents moyens de verdir mon quotidien un peu plus chaque jour et de passer à l’action. Sans ce blog, je serais aussi motivée mais peut-être pas aussi efficace et réfléchie… et surtout, je n’aurais pas la possibilité de bénéficier des précieux conseils et expériences de mes lecteurs 😉
Bonjour Natasha !
Je pense que tu peux écarter tes craintes que ton discours ne parle pas à tes lecteurs… Ici même topo et tu as mis en mots le petit « malaise » que beaucoup rencontre je pense : on lit et on réfléchit beaucoup, en oubliant que les autres membres de la famille ne sont ni forcément sur les mêmes lectures, ni dans notre tête… C’est bien que tu ais extériorisé ce point, cela va sans doute permettre à plusieurs d’entre nous de se sentir moins remis en cause lorsque la personne qui partage notre vie nous regarde d’un oeil dubitatif. A nous d’être plus pédagogue et de ne pas prendre de raccourcis !!!
Merci pour ton message plein de compréhension et d’encouragements Delphine 🙂 Ta dernière phrase résume parfaitement bien l’attitude à adopter pour ma part je trouve… alors je l’imprime dans un coin de ma tête!
Dear Natasha, I just wanted to take this opportunity to say how much of a fan of your blog I am, how inspirational it is to me and how much I admire you for all you are doing. I think and refer to you a lot in my own decision making processes, going through I’m sure some of the same questionning, debates, doubts and hurdles as you when trying to make my life more coherent with a more sustainable, respectful and positive future. So please keep up all the good work and know that you are reaching out far and wide 🙂
How nice to hear how much you enjoy reading Échos verts Sarah- Thank you 🙂 ! It’s also very motivating for me to know that there are other people like you out there who have embarked on a similar path and who find inspiration in some of the things I am writing… So I’ll keep your message in mind on days when I have doubts about the point of this blog and of all that I am doing or trying to achieve at least! I hope we can share our thoughts and catch up « de vive voix » when I am in France 😉 À bientôt! PS: It was very intriguing to read your message without being sure of who it was at first. I enjoyed the guessing game! But I can always go and check the email address attached to the message so it would have confirmed my guess was right 😉
I’ve just realised that I left my last comment logges in as « accents translator network », which may be a bit confusing! It’s Sarah here, from Oxford/Lyon!
Merci pour cet article, je m’y retrouve tellement!!
La mère de mon copain était une adepte des ‘biocoop’ et autres avant que ça ne soit la ‘mode’ en France, mais cela passait pour une de ses nombreuses excentricités du genre meubles en carton, élevage d’insectes dans la cuisine, etc…
Du coup au fil de mes lectures et des mes adaptations à mon mais aussi notre quotidien j’ai peur parfois d’aller trop vite et d’imposer… j’en discute bcp avec lui et là encore j’ai peur de laisser l’environnement et l’alimention devenir mes seuls sujets de conversation!
Pas évident de changer qd l’autre nous a connu autrement!
En tout cas ça me fait du bien de lire (entre l’article et les commentaires) que je ne suis pas tte seule!! 😉
Bonjour Johanna! Il est dommage que ceux, comme la mère de ton copain, qui ne se fondent pas dans la masse passent pour des excentriques! Mais je suis convaincue qu’à partir du moment où leurs choix sont réfléchis et sensés, les « excentriques » d’aujourd’hui seront les modèles de demain! Et en attendant, heureusement que la toile permet de réunir ceux qui se sentent un peu à part et nous permet de nous sentir un peu moins seuls 🙂
Moi aussi je me disait que j’avais réussis à changer quand même pas mal de truc en peu de temps. Bien sure il reste toujours plein de choses possibles à réaliser mais ça viendra. Pour l’instant je n’ai pas l’impression que mes changement affecte mon chéri, au pire il peut être un peu interloqué au début, mais aprés il s’en fiche. Notamment nous ne mangeons pas souvent pareil puisque je ne mange presque plus de viande ni produit laitier, mais c’est moi qui fait à manger, lui se charge de la vaisselle. ^^
Mister Vert et moi n’avons pas le même ‘régime’ alimentaire non plus… mais finalement on mange quand même souvent la même chose à la maison car ce que je cuisine lui convient de toutes façons. Quand c’est lui qui cuisine, il évite également les aliments sur lesquels je ne fais aucune concession (viandes) mais il utilise généralement des produits laitiers ou des oeufs… dans ces cas-là, je m’adapte !
Bonjour Natasha,
je commente seulement par ce que je trouve la coïncidence amusante : au matin, je me suis demandée comment J. vivait ton expérience de blogueuse ! Et je m’étais dit : « Tiens, elle pourrait faire un article intéressant ! ». Et paf, cet après-midi, je tombe dessus grâce à l’option « Un article au hasard » (très bonne option qu’il faut que je mette en place sur mon blog… quand j’aurais écrit davantage d’articles 🙂 !). Même si tu ne veux rien mettre de personnel, des petits retours comme ça, de temps en temps, sont intéressants car ils permettent d’ancrer ta démarche dans la vie de tous les jours !