En avril 2024, après 10 années sans faire de sport, j’ai de nouveau enfilé mes (vieilles) baskets [1], plus déterminée que jamais à faire de la course à pied avec régularité. Un an plus tard, malgré deux tendinites, deux mois d’arrêt cumulés en douze mois en raison de blessures, de douleurs et de virus, j’ai parcouru plus de 500 kilomètres, enfilé mes baskets 2 à 3 fois par semaine été comme hiver, par temps pluvieux comme par temps glacial et j’ai couru mon tout premier semi-marathon, à Freiburg, le 6 avril dernier.
Mon rapport au sport dans l’enfance
Pourtant, le sport et moi, ça a longtemps été une grande histoire de désamour. Personne dans ma famille ne faisant d’activité physique régulière et ne m’ayant encouragée à en faire, c’est uniquement à l’école que j’ai été initiée au sport. Bien que je me souvienne avoir adoré grimper à la corde, sauter en longueur et en hauteur et faire de la GRS [2], j’ai absolument détesté tout le reste, soit les sports collectifs et compétitifs – rugby, handball, basket, football, volley-ball – qui constituaient la majorité de nos cours d’EPS, de la primaire au lycée. En plus de me sentir maladroite face à n’importe quel ballon, je trouvais ce type de sport à la fois ennuyant, stressant et pénible… à tel point qu’en seconde, je me suis organisée bon nombre de fois pour « rater » le car scolaire qui conduisait ma classe à la salle de gym chaque semaine [3] !
Même si j’aimais beaucoup faire des randonnées et du ski avec mes cousin·es le week-end et que j’ai apprécié prendre des cours de natation enfant et de tennis adolescente, mes expériences scolaires m’ont persuadée que je n’étais pas faite pour le sport. Je n’ai donc jamais particulièrement cherché à en faire, et surtout, je n’en ai pendant très longtemps pas compris l’intérêt. Je considérais le sport comme un loisir réservé aux personnes douées en la matière ou bien comme une activité destinée à se détendre, perdre du poids ou se muscler. Me jugeant « nulle en sport », me sentant « faible » physiquement, ayant d’autres sources de détente et aucune envie de perdre du poids ni de me muscler, intégrer une activité physique à mon quotidien me paraissait alors superflu.
L’évolution de mon rapport à l’activité physique
C’est au cours de ma Première et de ma Terminale que mon rapport à l’activité physique a commencé à évoluer. Ayant obtenu une bourse pour intégrer un lycée international sur l’île de Vancouver, au Canada, je suis partie en internat, à quelques milliers de kilomètres de ma famille, après mon année de seconde. Ce fut une expérience extrêmement enrichissante mais aussi très stressante à bien des niveaux, m’obligeant à trouver des moyens de décompresser… La première année, j’ai trouvé beaucoup de réconfort dans la nourriture (grasse et sucrée) et j’ai pris du poids, ce qui m’a valu de nombreuses remarques désobligeantes de la part de mon entourage à mon retour en France, pendant les vacances estivales. Après un été passé à me sentir très mal dans ma peau, j’étais déterminée à mieux manger, mais surtout à perdre du poids. Par conséquent, dès mon retour au Canada, pour ma Terminale, j’ai investi la salle de gym et la piscine du campus, ainsi que les sentiers alentours, pour faire du vélo elliptique, nager et courir plusieurs fois par semaine, uniquement motivée par mon souhait de perdre les quelques kilos pris en Première. Ainsi, le jour où, à 17 ans, je me suis volontairement mise à pratiquer du sport, c’était en réaction à des remarques grossophobes et non pas par plaisir.
Tout en étant lucide concernant le rapport malsain à mon corps, à mon poids et au sport que j’ai pu entretenir durant ces heures passées à pédaler, nager et courir, je dois reconnaître qu’au fil des mois, ma relation à l’activité physique a changé pour le mieux. En effet, force était de constater que cela me faisait profondément du bien, mentalement. En voulant perdre du poids, je me suis surtout allégé l’esprit, j’ai gagné confiance en ma capacité à soutenir des efforts physiques intenses, sur la durée, et j’ai réalisé que loin du collectif et de la compétition, je pouvais y prendre énormément de plaisir. Par chance – c’en est une car je sais combien la pente est glissante –, ma relation à l’alimentation et à mon corps s’est apaisée au fil du temps et de cette période de mal être, ne m’est restée qu’une chose : la conviction que je n’avais pas besoin d’être une championne pour pratiquer du sport, et que les activités physiques solitaires pouvaient être de véritables sources de bien-être pour moi, sans que je ne cherche à me muscler ni à perdre du poids.
Un peu de sport ici et là
Malgré ce tournant dans ma vision de l’activité physique, ma pratique sportive est devenue très aléatoire pendant les 13 années qui ont suivi mon obtention du bac. En dehors d’une année et demie pendant laquelle j’ai pris deux cours de karaté par semaine à l’université, il y eu des étés où j’ai beaucoup nagé et des périodes où j’ai un peu couru, avec beaucoup d’irrégularité. J’avais beau savoir qu’une pratique plus constante me serait salutaire, je laissais toujours le travail, mes autres impératifs et une certaine flemme, prendre le dessus. Ce n’est que lorsque je suis retournée vivre sur l’île de Vancouver, au Canada, en 2011, que j’ai réussi à me remettre à nager et à courir régulièrement. La piscine étant à 30 secondes à pied de chez moi et les sentiers alentours – qui traversaient la forêt britanno-colombienne et menaient à une plage ou à un lac – étant absolument magnifiques, c’est tout naturellement que j’ai voulu en profiter. Par ailleurs, ayant gardé un excellent souvenir de ma première course de 10 km effectuée 10 ans plus tôt à Victoria, j’avais envie de renouveler l’expérience et je savais qu’avoir cet objectif de course annuelle m’aiderait à être plus régulière et assidue dans ma pratique sportive [4].
Trois ans plus tard, j’ai posé mes valises à Freiburg, en Allemagne, avec l’intention de poursuivre la course à pied. Néanmoins, habituée à courir dans le calme et la verdure de la campagne au Canada, je n’ai pas retrouvé le même plaisir en ville. Je trouvais le chemin le long de la rivière trop bruyant à cause de la voie rapide qui la longe et les chemins forestiers trop intimidants à cause du dénivelé. C’est ainsi que j’ai complètement laissé tomber la course à pied et que, pendant les années qui ont suivi, je me suis persuadée que mes trajets quotidiens à vélo me suffisaient largement en termes d’activité physique.
Maladies et douleurs chroniques
À partir de 2021-2022, mes symptômes liés au syndrome de l’intestin irritable ainsi qu’à l’endométriose – deux maladies inflammatoires chroniques dont je souffre depuis l’adolescence – se sont empirés. En 2023, j’ai découvert LYV [5], une plateforme proposant un programme d’information, du soutien et des outils en ligne développés par des scientifiques et professionnel·les de la santé et destinés aux personnes atteintes d’endométriose. Suivre ce programme m’a notamment permis de prendre conscience de l’importance de l’activité physique pour la réduction et l’apaisement de mes différents maux. Sachant que les douleurs m’épuisent, aussi bien physiquement que mentalement, me mettre au sport me paraissait alors complètement contre-intuitif. Pourtant, toutes les informations apportées au cours de ce programme, par des expert·es en endométriose, n’ont pas tardé à me persuader que cette fatigue était surmontable et qu’une activité physique régulière et adaptée m’y aiderait.
Au printemps 2023, je me suis alors mise à suivre les cours de Pilates proposés dans le cadre du programme et je me suis remise à la course à pied en me fixant l’objectif de courir le semi-marathon de Freiburg au printemps 2024. Ayant déjà effectué quelques courses de 10 km par le passé, je savais qu’un objectif plus important me serait nécessaire pour m’obliger à courir au moins 3 fois par semaine. Malgré un bon démarrage, j’ai tout arrêté du jour au lendemain, à la suite d’une opération en août 2023, au cours de laquelle m’ont été retirées plusieurs lésions d’endométriose. À ce stress physique s’est ajouté beaucoup de stress lié au travail – d’un côté, je subissais le manque de professionnalisme d’un collègue, et de l’autre, je devais boucler le manuscrit de mon livre Cuisine indienne vegan. Submergée par la fatigue et le stress, ainsi que l’apparition de nouveaux symptômes, j’ai laissé tomber la course à pied et le semi-marathon de Freiburg de 2024 m’est passé sous le nez.
Préménopause
C’est finalement au printemps 2024 que j’ai réussi à me remettre à courir – les désagréments des suites de l’opération étaient alors loin derrière moi, j’avais rendu mon manuscrit et malgré des soucis persistants au travail, j’étais moins stressée et je dormais mieux. En plus d’apaiser les maux causés par mes maladies chroniques, j’espérais qu’une activité physique régulière me permettrait de mieux vivre la préménopause (qui expliquait tous les nouveaux symptômes apparus au fil des mois précédents) et, plus tard, la ménopause. Plus je me renseignais sur le sujet, plus je réalisais l’importance de prendre soin de ma santé cardiaque, de ma musculature et de ma souplesse afin de prévenir nombre de maladies et de difficultés liés au vieillissement.
En voyant l’état physique et de santé dégradé des personnes ménopausées de mon entourage, j’avoue que vieillir m’angoissait terriblement. Alors après avoir soufflé mes 40 bougies en mars 2024, j’étais plus déterminée que jamais à prendre ma santé en main et à prendre soin de moi, afin de vivre la préménopause et d’aborder la ménopause plus sereinement. Pour la première fois de ma vie, j’ai pris conscience de l’importance de faire une activité physique régulière et adaptée non seulement pour décompresser et apaiser certains maux chroniques mais également pour prendre soin de ma santé cardiaque et développer/préserver mon capital musculaire, à une période de ma vie où les changements hormonaux qui s’opèrent fragilisent malheureusement mon corps. Mais je sais aujourd’hui que ce n’est pas une fatalité car même si ces changements sont inévitables, le sport peut m’aider à atténuer voir à contrer certains de leurs effets.
Cela fait un an que je me suis remise à faire du sport, et à courir plus spécifiquement, et je ne regrette qu’une chose : ne pas avoir su intégrer une activité physique intense et régulière à mon quotidien 20 ans plus tôt. Car devenir une sportive/runneuse à 40 ans, ça peut paraître cool, mais dans la réalité, ce n’est pas facile pour un corps et des muscles « oubliés » qui n’ont pas été habitués à un effort d’intensité et d’endurance depuis longtemps… Heureusement, le plaisir immense et les nombreux bienfaits apportés par la course à pied sont de vrais moteurs qui me portent plus loin et me donnent la sensation d’être un peu plus forte au fil des entraînements.
Articles à suivre dans cette série :
- Comment je me suis remise à courir
- Mon matériel de base pour la course à pied
- Mes erreurs de débutante en course à pied
- Un an de course à pied : le bilan
- Mon premier semi-marathon
[1] Je vous raconterai mes erreurs de débutantes dans un prochain article mais en attendant, sachez qu’enfiler de vieilles baskets (usées) était une mauvaise idée et que j’ai rapidement dû investir dans une nouvelle paire soigneusement choisie en magasin sur les conseils d’un professionnel.
[2] GRS = Gymnastique Rythmique et Sportive
[3] Le cours de gym avait lieu après la pause déjeuner durant laquelle je rentrais chez moi. J’en profitais pour dire que j’avais fait une sieste pendant la pause et que je m’étais réveillée trop tard… J’allais en salle de permanence à la place !
[4] Sur 3 ans, j’ai participé à 3 courses de 10 km (1 par an) et à une course de 5 km.
[5] Le programme est désormais proposé via l’application LYV Endo





Merci pour cet article Natasha ! En dehors de la période des 18-28 ans j’ai toujours eu une activité sportive. Mais comme toi je m’intéresse au bien vieillir et j’espère d’augmenter/diversifier mes activités sportives. La sarcopénie, surtout chez les femmes doit vraiment être contrée le plus tôt possible.
Cette 2e année sera justement pour moi l’année de la diversification, avec plus de natation et de musculation comme objectif.
Pour celleux qui comme moi n’auraient jamais entendu parler de sarcopénie, voici la définition de Wikipedia : « La sarcopénie est un syndrome gériatrique se caractérisant dans un premier temps par une diminution des capacités musculaires due à l’âge et qui en s’aggravant sera à l’origine d’une détérioration de la force musculaire et des performances physiques. La sarcopénie observée chez la personne âgée est imputable au processus de vieillissement mais peut être accélérée par des facteurs pathologiques et comportementaux tels que la dénutrition et la sédentarité. »
Merci pour cet article super intéressant Natasha ! Moi, on m’a répété toute mon enfance (et on me le dit encore parfois) que je n’étais pas sportive alors que de mes 8 ans à mes 18 ans, j’ai fait 3h de GRS par semaine (+ des compétitions le weekend) et une heure d’équitation (c’était avant la prise de conscience animaliste). Mais à l’école, mes moins bonnes notes étaient en sport (mention spéciale pour les sports de raquette), à part quand on faisait de la gym ou de la danse, soit deux fois dans l’ensemble de ma scolarité ^^’ Au lycée, souffrant d’anorexie, j’ai été dispensée de sport à l’école, ce qui m’arrangeait pas mal. J’ai fait de la danse classique pendant six ans après le bac mais j’ai arrêté l’année dernière car c’était très compliqué au niveau du rapport au corps. Par contre j’ai découvert l’escalade (en bloc) il y a presque quatre ans grâce à une amie et j’adore. C’est vraiment la première fois de ma vie que je pratique un sport sans pression, sans objectif de performance et c’est tellement libérateur ! J’essaie maintenant de soigner mon rapport à l’activité physique (encore trop pratiquée dans un objectif de contrôle de mon poids).
(Désolée pour ce super long commentaire)
Je te remercie pour ton témoignage, Mathilde 🫶🏽. Je suis peinée par tout ce que tu as traversé. C’est incroyable qu’on ait ainsi pu dénigrer tes efforts sportifs en GRS (je me dis que le patriarcat doit y être pour beaucoup étant donné que la GRS est considéré comme une pratique « féminine »…)… L’escalade en bloc a l’air d’être une activité très chouette – j’aimerais bien essayer un jour ! J’espère que cette activité continuera de t’apporter du plaisir et que ta relation à ton corps/ton poids finira par s’apaiser. Plein de courage à toi 💜
Coucou Natasha!
Merci pour cet article comme toujours intéressant et qui fait écho à l’épisode « pourquoi se fouler à courir? » du podcast « vivons heureux avant la fin du monde ».
Voilà bientôt un an que je me dis que je dois absolument faire une activité physique quotidienne de manière préventive, je tiens quelques jours et puis j’abandonne. Je voudrais me sentir motivée mais je n’y parviens pas. Je ne désespère pas pour autant mais en fait j’ai l’impression que bouger mon corps génère chez moi une sensation physique négative (l’effort me donne souvent la nausée donc je pense que c’est aussi pcq je respire mal, et beaucoup d’activités me donnent le tournis). Bref, l’idée de m’attaquer à ce vaste sujet me donne surtout envie de me blottir sous la couette en buvant une tasse de thé, ça promet!
Bonne continuation à toi en tout cas et félicitations! Peut-être qu’un jour nous courrons un semi marathon ensemble (on dit que l’espoir fait vivre donc qui sait… 😉💪)
Coucou Delphine !
J’ai également écouté cet épisode de podcast avec intérêt !
J’espère que tu finiras par trouver une activité physique qui te conviendra, si tel est ton souhait. J’imagine combien cela doit être frustrant d’essayer différentes choses mais d’avoir des sensations aussi désagréables. Dans tous les cas, je pense que c’est important d’écouter son corps, comme tu sembles si bien le faire. Il faut aussi être dans de bonnes conditions pour se lancer dans une activité physique (avoir bien mangé, être bien hydraté, avoir bien dormi, etc.) au risque de se blesser, de se frustrer, de se démotiver… Et ce n’est pas toujours évident de remplir tous les critères. Tu vois, j’ai moi-même mis longtemps à être dans de bonnes dispositions pour me lancer, à trouver véritablement le bon moment et surtout LA MOTIVATION ! En attendant, continue de savourer ces moments sous la couette si précieux 🙂
Merci pour la découverte de ce podcast 🙂
merci pour cet article !
de mon côté, j’ai toujours fait du sport, ça a toujours été vivement encouragé par mes parents, eux-mêmes pratiquant pas mal de sports, et, comme j’étais plutôt douée en sport, ça a toujours été pour moi un bon moyen de me défouler.
mais ça n’a pas toujours été une relation très saine, par contre, entre les aspects un peu toxiques de la danse classique (ça change petit à petit, mais il n’en reste pas moins qu’on est face à un miroir en justaucorps-collants pendant des heures alors ça ne peut pas ne pas avoir un impact) et les mauvaises raisons d’aller courir ou nager (c’est à dire, la peur de grossir) ou à l’inverse plus tard, les remarques sur mon physique parce que je faisais trop de sport, que j’étais trop musclée (qu’est-ce que ça veut dire, ça, « trop » musclée) bref, j’ai eu des moments où j’ai lutté pour que le sport ne soit pas une raison de plus de ne pas aimer mon corps.
aujourd’hui ça va mieux, c’est toujours une petite pente glissante mais je crois avoir trouvé un bon équilibre entre la course à pied, la natation, le vélo et bien entendu, la danse classique.
l’enseignement du sport dans les écoles devrait tellement mieux prendre en compte les goûts et choix de chacun, je vois pas comment tu peux donner goût à un ado de faire du sport si la seule chose que tu lui proposes c’est de jouer au foot alors qu’il-elle veut faire de l’escalade.
Merci beaucoup pour ton témoignage, Camille 🫶🏽.
Je partage entièrement ton avis sur la nécessité de faire évoluer toute la pédagogie autour du sport dans les établissements scolaires.
Quand je vois les jeunes enfants, je suis toujours épatée par combien iels bougent, grimpent, sautent, courent… avec joie, curiosité et excitation… Ça me donne l’impression que ce besoin d’être en mouvement est inné mais que s’il n’est pas soutenu et encouragé, il finit par s’étouffer. Étouffé par nos modes de vie sédentaires d’une part mais aussi par un enseignement du sport qui manque de pédagogie et de créativité et qui est très secondaire dans les emplois du temps (je ne blâme évidemment pas les profs qui sont limité·es par le système dans lequel iels travaillent). S’ajoute à cela les injonctions/stéréotypes qui peuvent être un frein pour certain·es…
Notre enfant de 6 ans pratique différentes activités physiques – la danse, le cirque, le vélo, la course à pied, la nage – mais les sessions de sport à la maternelle lui ont déjà fait dire « J’aime pas le sport » 😬…
C’est drôle, c’est tout l’inverse de toi rapport aux sports aimés ou détestés, j’adore les sports collectifs et cette idée que l’union fait la force et que chaque qualité de chacun au milieu des autres donne sa force à l’équipe.
Je déteste les sports solitaires où je m’ennuie fortement (pourtant la natation est un sport parfait à bien des égards, mais j’essaie de compter mes longueurs, je m’embrouille, je pense à autre chose…).
La seule pratique que je fais régulièrement et avec un extrême plaisir, c’est le badminton et le côté compétitif ne m’intéresse absolument pas, ce que j’adore, c’est un match de niveau équilibré et les échanges prolongés. Parfois, je ne sais même plus si on a gagné ou perdu (je raffole des doubles, plus proches du jeu collectif), mais je sais que le match a été très disputé avec panache !
En effet, c’est tout l’inverse ! Moi je ne supporte pas de savoir que le jeu d’une équipe dépende de ma performance – à chaque balle non interceptée ou mal envoyée, je culpabilise donc je n’y trouve AUCUN plaisir ! J’ai également fait un peu de badminton avec des collègues quand je vivais à Oxford et je préférais clairement les matchs simples !
Super article que j’ai pris grand plaisir à lire ! Pour ma part j’ai longtemps vu le sport comme un moyen d’avoir un corps de rêve. J’ai commencé à courir de manière irrégulière vers mes 21 ans. A 25 ans, j’ai compris que mon corps était tel qu’il est, et que cela ne servait à rien d’essayer de le changer car je suis en bonne santé et mon poids est considéré comme « normal ». Depuis, je continuez le sport (course à pieds, comme toi) mais toujours de manière irrégulière, c’est-à-dire 1 à 2 fois par semaine entre octobre et mai, et à peine une fois par mois entre juin et septembre (période où je travaille énormément). Mais c’est dernières années j’ai fait plusieurs courses de 10km (une par an), chose que je n’aurais jamais pensé faire il y a 10 ans. J’arrive à y trouver du plaisir quand je m’améliore et que j’ai un objectif. Meilleur conseil que l’on m’ait donné pour courir : changer d’itinéraire régulièrement pour pas se lasser. Et puis j’ai d’autres techniques simples comme préparer mes affaires en avance et bloquer des créneaux sur mon agenda, voire même se dire qu’on va courir juste 15 minutes si vraiment fatigue/flemme/mauvais temps (9 fois sur 10 je cours plus longtemps une fois que j’y suis !). Objectif de ma course du 27 avril : faire un meilleur temps que l’an dernier (58 minutes pour 10km, je vise les 56 minutes) !!
Merci pour ton témoignage ainsi que tes astuces, Lucile !
Je te souhaite de pouvoir atteindre ton objectif lors de ta prochaine course ! Comme toi, le fait de progresser (que ce soit en termes de temps, de rythme cardiaque, d’endurance, de ressenti, etc.) m’apportent beaucoup de satisfaction 🙂
Bonjour Natasha,
Merci beaucoup pour cet article que j’ai trouvé très intéressant et qui m’a touchée.
De mon côté, la lecture de retours d’expérience comme le tien, ainsi qu’une prise de conscience (qui en est au tout début..) de l’importance de préparer le vieillissement en pratiquant une activité sportive intense et régulière, me font me pencher de plus en plus sérieusement sur une organisation qui permette d’intégrer une telle pratique.
Dans un quotidien de parent, avec peu de soutien extérieur.. je trouve que c’est un casse-tête.
L’an dernier, après une période de burn out, je me suis inscrite un peu au hasard dans une salle de gym et j’ai réussi à m’y rendre entre 3 et 5 fois par semaine pour les cours collectifs (j’ai très peu d’autonomie pour une pratique solo sur les équipements de gym). Mais les seuls cours qui étaient compatibles avec ma vie de parent.. étaient à 6 heures du matin. Alors ce qui devait arriver arriva – malgré des effets bénéfiques indéniables sur ma santé physique et mentale, après quelques mois de motivation, j’ai fini par espacer mes visites à la salle de gym.. jusqu’à arrêter tout à fait (avec la double peine de continuer à payer mon adhésion hebdomadaire en me disant que ça allait me remotiver… 🥲)
J’aimerais tellement retrouver un rythme d’exercice cette année.
Un autre facteur difficile je trouve, en dehors de se tenir à son rythme, c’est aussi de réussir à se détacher des résultats, notamment liés au poids ou à la forme du corps. Pour ma part, presque 3 ans et demi post partum, je pèse plus lourd qu’à la fin de ma grossesse et je ne me sens pas bien dans mon corps, ni ne me reconnais dans le miroir. Difficile dans ce contexte de se détacher d’objectifs mal choisis et démesurés..
Aaaaaaaah c’est si compliqué d’accepter son corps, d’en prendre soin, de l’entretenir sans tomber dans l’excès d’exercice..
Bref. J’ai très hâte de lire tes prochains articles. Merci de tout cœur pour ces partages riches et inspirants.
Bonjour Léa,
Merci beaucoup pour ton témoignage qui montre combien c’est COMPLIQUÉ de se dégager du temps pour des activités personnelles quand on est parent… Je me suis également retrouvée à aller courir ou à aller nager à 6h du matin pour arriver à caser ça dans mon emploi du temps et même en étant matinale, je trouve cela difficile.
Je suis désolée qu’en plus du facteur temps, tu te sentes sous pression en raison de ton poids… Difficile en effet de ne pas tomber dans l’excès quand on se sent mal dans son corps, quand le regard que l’on/qu’autrui porte sur lui ne génère que des émotions négatives. Je suis clairement tombée dans l’excès quand je me suis mise au sport au Canada, en plus de restreindre mes apports alimentaires… et je me sens extrêmement chanceuse de m’en être sortie sans séquelles sur le long-terme.
J’espère que tu finiras également par trouver une activité et un rythme qui te conviendront et que ton rapport à ton corps évoluera également positivement. Je me dis que si tu as déjà réussi à te rendre à la gym 3 à 5 fois par semaine à 6h du matin, tu es sacrément motivée… Reste à trouver une activité moins exigente en termes d’horaires et peut-être commencer par une fois par semaine ?
Plein de courage à toi, en tout cas 🫶🏽
Bonjour Natasha, tout d’abord félicitations pour ton semi-marathon!! C’est une belle conclusion à ta persévérance malgré les obstacles!
Ma relation au sport est et a été très compliquée, je suis la « pas sportive » d’une fratrie et d’un père qui ont toujours été doués pour ça quasi (sur)naturellement 😀 En famille c’était l’objet de moqueries gentilles, c’était pas mon truc et voilà tout, mais au collège/lycée c’était une autre histoire et je redoutais ces heures d’humiliation hebdomadaires à être la nulle/la lente etc qu’on ne voulait pas dans l’équipe…Après le bac quelle joie de me dire que je n’aurais plus jamais à faire de sport de ma vie!
J’ai vivoté comme ça plusieurs années, à pratiquer de temps en temps du badminton en loisir, seul sport que je faisais avec plaisir, puis j’ai arrêté car je m’essouflais trop vite et me sentais stagner au milieu des progrès des autres. Le sport m’est sorti de la tête, jusqu’au cap des 35 ans, où j’ai commencé à constater que des efforts du quotidien me devenaient de plus en plus pénibles. En bonne cérébrale j’ai lu des livres sur la question et cherché sur Internet le sport le plus « efficace » (cardio + renforcement) et j’ai essayé l’aquafitness, que j’ai trouvée plutôt amusante. Puis je suis passée à des cours de fitness en groupe (en arrêtant l’aquafitness), avec une régularité en dents de scie. J’ai aussi modifié mon trajet matinal au travail pour inclure des descentes d’escaliers. Niveau musculaire c’est mieux, mais en endurance je suis encore très faible (hors de question de remonter les marches du matin!!) et je suis aussi souple qu’un Carambar caramel conservé au frigo. Mon parcours sportif a encore besoin d’ajustements 😀
Bonjour Linda,
Merci pour ton témoignage. Je comprends ton soulagement à l’idée de ne plus avoir de faire de sport de ta vie après le bac… je crois que l’école a dégouté beaucoup de personnes de l’activité physique, malheureusement.
J’ai l’impression que tu as essayé pas mal de choses ; c’est courageux je trouve, sachant combien tu as pu être moquée par le passé !
J’espère que tu finiras par trouver une activité cardio qui te plaira. En plus de la course à pied, pour le cardio, de mon côté j’aime bien nager, aller à fond parfois sur mon vélo 😅 et aussi faire de la corde à sauter 😄. Bon courage dans la poursuite de tes ajustements !
Merci pour cet article, qui me donne un peu de motivation pour me bouger moi aussi … même si pour l’instant je n’en ai aucune envie ! L’idée de se forcer à rajouter quelque chose de contraignant dans un emploi du temps déjà marqué par les obligations me bloque.
Entre le travail et/ou nos diverses obligations du quotidien, ce n’est pas évident en effet de se dégager du temps pour une nouvelle activité… J’ai dû revoir mon emploi du temps et mon organisation de A à Z pour caser 3 entrainements par semaine en plus du renforcement musculaire et des étirements. Je parlerai de tout cela en détail dans mon article « Comment je me suis mise à la course à pied? »
Bravo pour ton semi-marathon et merci pour te livrer ainsi sur ton parcours de vie.
Comme toi, les cours d’EPS n’ont rarement été du plaisir. J’ai beaucoup de mal dans les sports collectifs, il faut dire que j’ai très longtemps eu peur du ballon… et qu’il m’aura fallu longtemps pour comprendre que je ne suis pas latéralisée. Encore aujourd’hui, je dois expliquer que oui, je suis droitière mais c’est mon placement des jambes va être celle d’un « gaucher ». C’est ainsi que je suis à l’aise et « efficace ».
Ayant actuellement beaucoup d’ennuis de santé, je ne peux pas pratiquer les sports que je souhaite. Je continue de marcher de manière plutôt active, je jardine et je me déplace principalement à vélo ou à pieds au quotidien. Les deux premiers ont clairement des aspects positifs pour mon psychisme.
J’ai pu être une coureuse « d’endurance », mais une fracture du tibia gamine qui n’a pas été suivi de rééducation malgré une immobilisation plâtrée de 3 mois, m’a fait perdre ces capacités et comme la natation (que j’ai pratiqué pour essayer de me remuscler seule. Mauvaise idée, car j’ai déformé ma façon de nager…) j’ai du mal à en refaire. Cependant après lecture de ton article, je me dis que le souffle pourrait revenir en ayant un « suivi ». Dans tous les cas, pour le moment, la question ne se pose pas.
J’espère pouvoir avancer dans ma guérison afin de pouvoir pratiquer au moins l’un des deux sports qui me font de l’œil en plus de ma « pratique actuelle »: La boxe anglaise et/ou l’escrime.
Merci pour ton témoignage, Soavaly. Je te souhaite plein de courage face à tes multiples soucis de santé, en espérant que le chemin de la guérison ne sera ni trop long ni trop pénible et que tu es bien entourée.
Merci à toutes pour vos commentaires ! Quelle soutien et richesse de vous lire ! Je me sens moins seule dans le projet de faire de la course à pied et de la randonnée ! Je cours souvent après que les enfants soient couchés et avant que l’éclairage public baisse 🙂.
C’est dans le cadre de mon arrêt de travail pour burn-out que j’ai commencé.
Pour me motiver j’ai fait la liste de toute les raisons pour lesquelles je veux courir. Celles que je préfère « faire la couse avec ma fille » et « sentir la météo » (le froid, pluie et brouillard ne sont plus une excuse).
Merci Natasha pour ces articles.
J’aime aussi m’être habituée à sortir par tout temps, à apprécier de redécouvrir les mêmes chemins dans une ambiance différente au fil des mois et des saisons 🙂
C’était très intéressant de lire ton témoignage. Je m’y retrouve énormément : la même détestation du sport collectif à l’école. Dès la primaire, j’ai subi un prof d’EPS qui laissait les filles sur le bord du terrain, parce que les filles, c’est nul en sport. Comme toi, c’est à l’occasion d’un séjour à l’étranger (la Norvège, dans mon cas) que j’ai découvert que le sport pouvait être autre chose. Moi qui détestais les cours de sport mixtes en France, j’ai découvert que ça pouvait être très chouette. Le prof n’était enfin plus ce donneur d’ordres absurdes, mais une personne qui pratiquait avec nous. Et nous avions des cours de sport théoriques. Oui, oui !
Jeune adulte, j’ai pratiqué occasionnellement la natation et très, très occasionnellement la course à pied. Hormis la marche, ma pratique la plus régulière, et pendant plus de 10 ans, a été le taiji. Cette pratique a été une belle découverte pour moi : écouter son corps, bouger pour se faire du bien, profiter de la lenteur, apprendre à la patience ( oui, 15 ans après, je ne connais toujours pas la forme de 64 mouvement par coeur)…
Finalement, c’est le burn-out il y a 5 ans (déjà !) qui m’a remis sur le chemin d’une réconciliation de moi et mon corps. Je pratique la marche à pied très souvent, et les cours de Lev (Maison Yoga & Flow) m’ont permis de mieux habiter ce corps qui est le mien, parfois trop lourd, parfois trop grand. Cela m’a aidé à aller mieux, globalement, et à me reconnecter au présent et à la nature.
J’ai hâte de lire la suite de cette série d’articles ! ^^
Je crois que les cours de sport théoriques m’auraient beaucoup intéressée et motivée à faire du sport plus jeune.
Je suis heureuse que tu aies trouvé des activités qui t’apportent du mieux être aujourd’hui !
Merci pour ton intérêt pour cette série d’articles 🙂
Bonjour Natasha 🙂
Je suis dans la team malade chronique moi aussi, et il faudrait que je me mette vraiment au sport de façon régulière. Le soucis c’est qu’il me faut des activités douces, type vélo ou piscine… j’adore nager mais la piscine est a 20mn de route de chez moi, c’est pas simple, et le velo d’appartement c’est pas passionnant… tu rajoutes à ça les activités militantes et musicales qui me prennent beaucoup de temps et je me retrouve avec une absence totale de sport, et même aucune marche à pied car je suis en télétravail… c’est terrible…
Mais bref, tout ça pour te dire bravo d’avoir sur réadapter ton quotidien pour y intégrer une pratique sportive ! Cet article était très intéressant et même si je ne pratique pas la course à pied (trop violent pour les articulations), je lirais les prochains articles avec plaisir !
Bonjour Mielou35!
Je comprends ces différents freins dans ta pratique d’une activité sportive. Intégrer une nouvelle activité à son quotidien demande du temps, toute une réorganisation et une révision de ses priorités… ce n’est pas évident du tout ! De mon côté, le fait qu’il s’agisse d’une question de santé sur le cours, moyen et le long-terme ne m’a tout simplement pas laissé le choix. J’espère que tu trouveras une activité et un rythme qui te conviendront.
Merci pour les témoignages des unes et des autres.
Bravo Natasha pour ton semi-marathon !
Pendant toute mon enfance, j’avais intégré l’idée que je n’aimais pas le sport et que le sport ne m’aimait pas. En gros, comme j’avais de bons résultats à l’école dans les autres matières, je ne « pouvais » pas aimer le sport, il fallait que ce soit un temps où les autres puissent se mettre en valeur. Et du coup, je mettais clairement de la mauvaise volonté…
C’est à l’âge adulte, au moment où j’ai déménagé et suis devenue indépendante, que j’ai eu envie de faire du sport et que je me suis rendue compte à quel point ça me fait du bien, physiquement comme mentalement. Je regrette de m’être autant dénigrée pendant l’enfance et l’adolescence. Même si je ne suis pas la seule responsable : le patriarcat (« les filles doivent être douces et ne pas faire se faire remarquer »), le fait de renvoyer dos à dos matières « scolaires » et sport, la façon dont le sport est proposé à l’école (sans blâmer les enseignants qui font ce qu’ils peuvent, …) jouent clairement un rôle.
J’espère maintenant être vigilante avec mes filles pour leur expliquer que le sport et l’activité physique ce n’est pas réservé aux garçons, qu’elles aient un rapport sain à leur corps, et les soutenir pour intégrer le sport dans leur quotidien 💪🏻.
Merci à toi également pour ton témoignage et tes réflexions. Je m’efforce également de transmettre à notre enfant une idée non-genrée du sport et c’est plutôt bien parti – pas grâce à moi, mais surtout grâce à son papa et à ma belle-famille, passionné·es de sport (en particulier de basket). Je me rends compte à quel point ça aide d’avoir un entourage qui transmet cet intérêt-là dès la petite enfance.
Coucou Natasha,
Très intéressant cet article, j’ai hâte de lire la suite :). En lisant tous les autres commentaires, je réalise comme c’est fou à quel point nous sommes nombreuses à avoir le même vécu du sport à l’école. Je pense aussi que le patriarcat y est pour beaucoup.
Pour ma part j’ai commencé à apprécier le sport à peu près au même âge que toi, avec ensuite des périodes de pratique régulière et d’autre sans (pour diverses raisons, dont des blessures). J’ai toujours aimé courir, mais je n’ai vraiment renoué avec mon corps en mouvement que quand j’ai commencé à pratiquer le yoga, il y a près de 8 ans. C’est la seule pratique pour laquelle il m’est impensable de faire une pause, même de quelques semaines. D’ailleurs, j’ai les mêmes maladies chroniques que toi, et je sens tout de suite que je vais moins bien quand je ne peux pas pratiquer au moins 3 fois par semaine.
Et moi qui ne m’était jamais vraiment considérée sportive (alors que je faisais du sport, mais j’avais toujours ancré l’idée qu’une personne sportive était surtout « bonne en sport »), l’une de mes plus grande fierté est d’avoir suivi pendant 6 mois une formation pour pouvoir transmettre à mon tour le yoga, et d’être allée au bout (même si à plein de moments je ne faisais pas la fière !).
A bientôt pour les articles suivants 🙂
Merci pour ton partage d’expérience, Salima. C’est génial que tu sois arrivé au bout de cette formation, et surtout que tu aies trouvé de l’apaisement dans ta pratique du yoga.
J’ai pris beaucoup de plaisir à lire cet article (et je suis ravie de savoir qu’il fait partie d’une série, j’attends la suite avec impatience !) mais aussi à lire les commentaires. C’est effectivement un sujet très intéressant et j’aime la manière dont tu l’as traité.
J’ai fait du tennis jusqu’en CM2 mais j’ai arrêté dès qu’on m’a parlé de compétition. Je n’aime pas du tout ce concept de devoir se mesurer aux autres..
J’ai aussi fait de la danse classique jusqu’à mes 17-18 ans, j’aimais beaucoup. Ma soeur était beaucoup plus douée que moi, mais elle n’avait « pas le physique pour ». Elle n’avait même pas fini sa primaire ou était au début du collège, je ne sais plus trop qu’on a décrété qu’elle était trop grosse..
Je n’aimais pas trop le sport à l’école, je détestais les sports de ballons (le ballon me fait peur et j’ai des lunettes), et de raquettes et je crois me souvenir que j’étais toujours dans les dernières choisies pour les sports co
J’ai par contre adoré faire de la boxe au lycée (car au final j’ai trouvé que ça se rapprochait de la danse), et j’étais douée.
Ensuite j’ai fait du sport en salle pendant la fac et après mais plutôt pour perdre du poids (maintenant que j’y repense, je me demande vraiment quel poids il fallait que je perde…!) et un peu de boxe mais j’ai arrêté quand une personne s’est fait cassé le nez (les cours étaient mixtes et je fais 1,52 donc ce n’était pas facile …)
J’ai tenté la course à pieds qq années mais j’ai lâché depuis. Pourtant, cela me faisait beaucoup de bien, j’aimais bien voir ma progression.
Depuis quelques années, je trouve mon bonheur dans le yoga. Cela me pose question dans l’appropriation culturelle mais c’est vraiment mon moment à moi. J’ai choisi depuis un an de pratiquer du Jivamukti Yoga. C’est une pratique exigeante. J’adore ma prof. Le début du cours commence avec des chants de mantra, et chaque mois a son thème. Cela me fait beaucoup de bien et je pleure souvent pendant les cours. Pour moi, c’est plus un moyen de garder mon équilibre ou une méditation en mouvement…
Moi aussi j’ai écrit un pavé mais je crois qu’on avait tous.tes envie de faire le point sur notre pratique du sport et de témoigner en détails 🙂
Bonne journée / soirée à tous.tes
Merci beaucoup pour ton témoignage, Sophie !
Je suis touchée que tant de personnes prennent le temps de confier leur rapport au sport, et à leur corps aussi…
Je considère que faire du yoga n’est pas de l’appropriation culturelle en soi – tout dépend de notre connaissance et de notre perception du yoga, du type de cours qu’on prend, avec qui, etc. Je suis heureuse de savoir en tout cas combien cette pratique te fait du bien.